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4 août 2021 3 04 /08 /août /2021 14:18
Cheeky Nuts au Marché de Pléhédel, le 2 août 2021

 Cheeky Nuts au Marché de Pléhédel, le 2 août 2021 

 

Michel

 

Depuis quelques années l'association les Graines du Goëlo organise un marché bio chaque lundi, de juillet et août, aux pieds de l'Eglise Saint-Pierre à Pléhédel.

Ils ont la bonne idée de prévoir une animation musicale à côté des échoppes de producteurs locaux, offrant légumes, fruits, pains, miel, pâtés, cidre et bière artisanale ou bijoux et objets de décoration.

En ce premier lundi du mois où Pierre Perret propose de faire les fous, Cheeky Nuts doit distraire les nombreux chalands.

Cheeky Nuts voit le jour il y a cinq ans et  depuis lors balade son funk aux quatre coins des Côtes-d'Armor et au-delà.

 

Ils étaient cinq, trois garçons, deux filles, mais depuis, l'écureuil bassiste Philippe Férat a été remplacé par  un Sciurus vulgaris femelle.

Donc trois nanas:  Sophie Jobert (chant, trompette, trombone), Charlotte Le Calvez (secondes voix, guitare) et la dernière arrivée, Eva Montfort ( basse, seconde voix) et deux rongeurs mâles: Erwan Tassel (batterie) et Guillaume Heuze (saxophone,secondes voix).

Oui,  ces noms ne te sont pas inconnus: 2/3 des Acoustic Ladyland sont en piste, Charlotte fait désormais aussi dans l'afrobeat avec l' espionne Mata Hari, elle poursuit sa route avec Talkie Walkie, Raggalendo, par contre, semble au point mort.

Eva, s'ébat chez Santa Claws, Hophophop Crew, et accompagne UKAN, Sophie Jobert , sans liens de parenté avec Marlène, joue chez La Cosecha Del Barrio Loco et Kar Ha Pistouill.

Tu as déjà eu l'occasion de croiser la route d'Erwan Tassel à maintes reprises, que ce soit pour accompagner le défunt Bob Gullotti, ou en duo aux côtés d'Alban Schäfer, comme sideman pour siiAn ou le Hurluberlu Sextet, depuis il a rejoint Mata Hari.

Guillaume Heuze fait partie des P'tits Yeux, de Celo et de Blue Bird.

Bref, ces jeunes gens ne chôment pas.

18:20', on démarre ...you make me wet, you make me sweat... en mode funk, acid jazz ' Groovy Baby', nous rappelle au bon souvenir de combos aussi solaires et juteux que les Brand New Heavies, les Young Disciples , Corduroy ou celui dont ils se réclament Jay Kay, alias Jamiroquai.

Le sax et la trompette en doublette, la guitare en mode Ronny Jordan et une rythmique aussi ronde que groovy en diable, bref on nous sert un savoureux mix d'efficacité et de prouesse technique.

'Warm me up' sécrète les mêmes saveurs, tes guibolles flageolent et tes hanches dodelinent aux rythmes de cette transe cuivrée.

T'avais compris ' Cold', la ballade était intitulée  'Called', de toute façon comme le disait James, c'était some ' Cold Sweat'... let's boogaloo, kids!

' Cheeky Nuts' plus collant que la Nutella surtout avec ce trombone gluant, tu y goûtes, t'es ensorcelé!

'Please' , satisfaction guarantee , no-one asked fot its money back.

Ça chatouille, but please, please, please, don't stop teasing...  et le sax, collant,  termine la requête.

Avant la pause on a droit à une visite du ' Dream Merchant'.

Pas de panique, Nicolas, ce n'est pas le marchand de sable, ce n'est pas l'heure du dodo.

Un punch redoutable qui met de bonne humeur et donne soif, ça tombe bien, Marcel vend de la Bonne Humeur ambrée.

Bonne idée que d'envoyer du Janis pendant le break.

 

Seconde tranche de cake!

Les nénuphars chaloupent, ' Water Lily' sonnent comme du Blood, Sweat and Tears, sans les larmes et le sang.

Cette longue plage associe groove et climats atmosphériques.

'Break it' voit la wah wah entrer en action, le fantôme de Wah Wah Watson erre dans le coin, soul, funk et disco ne sont jamais loin.

Le voyage au pays du groove se poursuit avec' Never let it go' et ' Catch the train' , une machine plus fiable que les locomotives de la SNCF. Embarque et laisse-toi guider par les cuivres chauds, ils t'emmèneront à bon port. 

La setlist a probablement eut à souffrir pendant le trajet, t'es sur le point de perdre le fil, sans aucune certitude on t'indique les salves suivantes, ' Spinning' et le remuant et syncopé ' Fast Lane' doté d'un bridge orientalisant.

La dernière devrait vous voir escalader les tables et danser comme des bêtes, 'Move on'.

Cadence endiablée, Shake Everything You've Got, te souffle Maceo Parker, tu manquais de souffle, t'as tenu deux minutes!

 

Du souffle, Cheeky Nuts en avait à revendre, le groupe nous propose une version alternative de ' Cheeky Nuts' en rappel.

 

Le 16 août, ils seront  à Erquy!

Cheeky Nuts au Marché de Pléhédel, le 2 août 2021
Cheeky Nuts au Marché de Pléhédel, le 2 août 2021
Cheeky Nuts au Marché de Pléhédel, le 2 août 2021
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3 août 2021 2 03 /08 /août /2021 15:49
Album - Emily Davis and the Murder Police - Never a Moment Alone

 Album - Emily Davis and the Murder Police - Never a Moment Alone

label-  1978497 Records DK2

 

NoPo

"The murder police", de la provoc? Emily dévisse! Certains restent
politiquement correct en préférant 'Dream Police' ou 'The Police' tout
court, d'autres frappent aussi fort 'Police Milice'.
Le groupe vient d'El Paso au Texas, bien connu, pour ses célèbres
produits tex-mex! Eux jouent un folk-pop tout autant épicé dans un
esprit punk, on reviendra sur les textes.
Après le romantisme de Cigarettes After Sex (un paquet par jour?) et 3 EP's solo, mélange de folk-pop-jazzy-celtique, Emily Davis s'engage dans
la police en 2016 et sort sa 1ère semonce 'Same Old World' en Octobre
2018 avant de préciser cette année 'Jamais un moment seul' (explication
dans la dernière piste).
Elle a grandi, bercée par la musique écoutée par son père, Cat Stevens,
Paul Simon, autant que Creedence Clearwater Revival et se dit influencée
par Bad Religion (dont elle aime faire des covers et faire découvrir).
Ici, impossible de ne pas penser à des Cranberries énervés même si la
voix d'Emily montre moins de prouesses techniques que Dolores. Quelques
impressions d'Amy Mac Donald et Maria Mc Kee peuvent aussi se faire
sentir ici et là.
Voici leur second album présenté telle une tapisserie pleine
d'enluminures. On y retrouve des papillons et autres insectes qui
tournent autour de miettes de terre sous cloche. Un symbole, une
prédiction?


'Play' sûr! Quelques notes de guitares à la réverb désertique attirent
l'attention de l'auditeur.
La guitare sèche se comporte comme une reine mais l'électrique mouille
pas bien loin. 'Artificial happiness' pose les bases. Mélodie
entraînante, rythme trépidant, vocaux convaincus et convaincants.
Les textes, bien troussés, font mouche 'Trade me one ugly truth for a
hundred charming lies... 'Cause I'm bored every morning And I die every
night'.
Echanger l'affreuse vérité contre une centaine de gentils mensonges,
quand on en a marre,  un soulagement vraiment?

'God hate flags'? Sans doute... La composition avance en déboulés
pressés. 'They're deified to obfuscate Our ugly history'
Les riffs partent rectilignes. Emily chante de façon assurée et les
choeurs s'accrochent discrètement au fond de sa gorge.

L'intro suivante fait croire à un ralentissement aérien mais non, pas de
répit, elle enchaîne un 'Eden is the worst' à peine moins rapide avec
ses frappes sur le cercle puis les cymbales.
Le refrain embarque magnifiquement avec ses pointes au bout des
'yououou'.
Adam et Eve acceptent que leur paradis soit le pire car ils sont seuls.
Dans la difficulté 'Eve' Davis chante en trouvant le réconfort ... 'in
youou'.

Un plan de batterie dans l'écho impulse un balancement.
'Partners in crime' nous balade dans une déception mélancolique aux
allures d'enquête criminelle.
La conclusion troublante 'Now all that's left of you is the best of me'
s'expulse dans un souffle puissant.

'Don't make a promise' repart sur un rythme effréné et une guitare
féroce.
Surtout 'Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir', la voix
le répète tout au long de la piste de façon catégorique en un cri
soutenu par des choeurs bien d'accord.

Bipolaire comme Dolores? Emily dévoile son esprit partagé par des avis
opposés : 'Cleaved in half One side cries While the other one laughs'
A l'inverse, la mélodie, ououatée et syncopée, ne se prend pas la tête et
sans perturbation, elle coule en accords harmonieux, bien giflés par la
batterie.

Ta ta ta ... poum / Ta ta ta ... poum. 'Why Weren't They Stunned?
dénonce l'aveuglement du monde face aux dérèglements de la nature.
Les toms de batterie roulent, les accords et solos de guitare
scintillent, la voix et les choeurs entonnent joyeusement à l'inverse de
la gravité des paroles intelligentes.
Le refrain emporte ce morceau qui frappe ... fort!

'Semicolon', dans une ambiance acoustique, insiste sur la position,
entre les 2, d'Emily; un point-virgule liant 2 phrases.
Ce petit morceau de rien du tout place un point (mais un bon point)
c'est tout!

'Bloodlines' parle de gènes, de transmission et de persistance.
L'instrumentation fait bloc pour soutenir la chanteuse dans son
expression.
La voix, les choeurs hauts et l'accompagnement, en particulier, le solo
de guitare, incisif, provoquent un effet stimulant.
Le rythme sautillant pousse de suite à danser en communion avec le
groupe et persiste jusqu'au bout du voyage.

La guitare folk flottante, transporte la voix d'Emily jusqu'au milieu du
morceau.
Puis 'Eternal Babylon' se veut plus enjouée et poppy. Par instants, voix
principale et choeurs se répondent 'You can play roulette (Like there's
no bullets left)'.

'Space Cadet' s'envole ailleurs. Les arpèges de la guitare électrique
envoûtent comme un 'Charming man' des Smiths. La cadence légèrement
chaloupée fait perdre le contrôle 'I don't know where I am'
Le solo résonne dans un espace intersidéral (comment ça, pas de son dans
l'espace?), la morceau finit pourtant dans un écho stellaire.

'Apartment Homes' conclut par une prière. 'Kyrie Eleison' surprend dans
la bouche de l'autrice et augmente l'urgence du propos.
Les textes dénoncent le pillage de notre planète. Le titre coda explique
celui de l'album. Jamais un moment seul, à cause de la surpopulation et
du manque de ressources.
Le poids des paroles n'empêche nullement de fredonner cette musique
légère.

Tout au long de 12 titres, assez courts, la compositrice crache ses
points de vue tranchants et d'une grande franchise.
Emily ne gratte pas dans le sens du poil et exprime avec véhémence sa
sensibilité. La musique et les voix motivées agissent comme des fouets.
Du coeur et des choeurs, il y en a!
On sent une belle harmonie dans le jeu et les arrangements accrocheurs.
'Same old world' traduisait un bel essai, 'Never a moment alone'
transforme avec maitrise.


The band :
Emily Davis chant, guitare acoustique
Jorge Torres guitare électrique, choeurs
Jose Macias guitare basse, choeurs
Tomas Tinajero Batterie, choeurs

TRACKLIST
Artificial Happiness
God Hates Flags
Eden Is The Worst
Partner In Crime
Don't Make A Promise
Mitosis
Why Weren't They Stunned?
Semicolon
Bloodlines
Eternal Babylon
Space Cadet
Apartment Homes

 


Produced, mixed, and mastered by Chris Common with sound engineering
assistance provided by Ross Ingram.
Recorded at Brainville studios in January 2021.
Special thanks is owed to Mike Minjarez for assisting with the vocal
arrangements on Bloodlines, Javier Martinez for his lyrical contribution
to Partner In Crime, and Justin Chase Black for helping us conceptualize
our artwork.

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1 août 2021 7 01 /08 /août /2021 17:14
Drive Aid au Bar des Sports, Pléhédel, le 30 juillet 2021

 Drive Aid au Bar des Sports, Pléhédel, le 30 juillet 2021

 

( michel)

 
Drive Aid is a mobile application for best and foremost Road Side Assistance Network which has now taken 24x7 on-demand roadside assistance to the next level.

C'est ça, pouvez me livrer une pizza capricciosa, suis bloqué sur la route 66 près de Davenport, en espérant que vous acceptez les bitcoins arabes.

Quoi, c'est pas le bon numéro, Drive Aid est un band  de la Baie de Saint-Brieuc pratiquant un rock catalogué nineties, lourd et compact, dérivé du stoner, du grunge, du doom et du hard, avec quelques éléments garage refusant de soigner les bagnoles électriques mais bien les super cylindrées psyché.

En ce frais vendredi annonçant la fin du mois de juillet, ils se produisent à Pléhédel, au Bar des Sports.

Merci qui?

Merci Pierrick!

19:55, aucune trace du batteur alors que le concert est annoncé à 20h.

19:59 et 36 secondes, un break se pointe, effectue une manoeuvre au risque d'écraser trois clients encore sobres à cette heure, c'est lui, le messie des baguettes. 

Kit monté en un temps record, balance sommaire avant la mise à feu, , 20:45', les hommes de l'âge de la pierre, nés en Bretagne, sont prêts à en découdre

Bonsoir, ( sont polis pour des gens vivant dans des cavernes), nous sommes Drive Aid , nous allons vous jouer un peu de rock'n'roll.

Zont un nom,?

Facebook?

Reg : Chantiste guitareur/ Max'aid : Grattiste/Vin-K'aid : Basseur/ Jean-St'aid : Battiste polkiste 
D'accord, mais encore?
On a fouillé et déniché: Kévin Blouin à la basse, vu ici -même chez Personyk, Régis Poisson, né en avril, au chant et à la guitare, le retardataire, Jean-Stef Owly aux drums, beau, ton marcel, et Maxence Villa à la lead guitar.
 
Les premières mesures du morceau 'Grow' ( ce que tu as lu sur le carton traînant aux pieds de Maxence) attestent de la véracité des dires du chef, il s'agit bien de rock, si t'étais venu dans l'espoir d'entendre du Hélène Ségara, tu t'es trompé de porte.
Du rock aux effluves Fu Manchu, Kyuss, Foo Fighters, Pearl Jam ou Screaming Trees.
Un jus dense, salement bourré de distorsion, reposant sur un jeu de basse  massif, les caisses, toms et cymbales sont frappés méthodiquement sur un tempo semblant flegmatique, tandis que les guitares t'assènent des riffs, pervers et grinçants,  fuzzy à souhait, et que le chant viril se veut désespéré et ésotérique.
Amateurs de guimauve, c'est l'heure de s'éclipser.
La plage inaugurale dépasse les dix minutes, elle s'assagit après 260 secondes, le temps d'intercaler un bridge apaisé dans le discours, avant la reprise des hostilités. 
En se basant toujours sur le bristol couché sur le sol, ils doivent avoir embrayé sur 'Just to see' aux ingrédients similaires à la précédente.
Furie contenue, son monumental, ça ne rigole pas dans le coin, t'as comme  l'impression que si tu te lèves pour aller commander une limonade, ils vont te balancer une mandale pour t'intimider à rester en place.
Il y a toujours un slow, Marie, déclare Régis, le voici, 'You never come'' ( toujours d'après le menu) marie ( sorry, Marie) le sirop Soundgarden aux envolées lyriques bluesy à la Peter Green.
Retour au rock lourd avec la suivante.
Tellement lourd que le chanteur/guitariste pète une corde, il ramasse une Fender qui traînait dans le coin et reprend la tirade.
Effets sidéraux, montée en puissance et explosion.
Efficacité, tel est le mot d'ordre!
And now, une surprise, qu'il dit, avant d'attaquer  'In my head' des Queens of the Stone Age.
Joss Homme, sorti de son désert, qui passait dans le coin, a murmuré not bad for Frenchies!
Petite séquence politique, maniement des masses, avant de poursuivre le périple, on énumère ce qu'on a lu, ' Fuck!'  très power trio à la Cactus, ' Summer Song' et ' Candling Town', on ajoute, ils n'ont joué que deux titres, par conséquent: ne jamais se fier aux setlists...
Plus d'une heure de labeur, les braves ont droit à une pause syndicale.
 
Vingt minutes de répit:  Cognac, Coreff, Kanterbräu , Pastis et autres médicaments, circulent, la serveuse trime!
 
Didier Deschamps n'a prévu aucun remplacement pour la reprise, on reprend sur le même rythme, un midtempo Palm Desert,  propice à la transe, suivi par Jeanne Mas 'En Rouge et Noir'.
Jeanne, tu déconnes, .... On peut toujours saluer les petits rois de pacotille... t'es à la masse, il s'agit de ' A l'envers, à l'endroit' de Noir Désir!
A qui se fier de nos jours, la politique nous ment, l'OMS pareil, Mbappé foire ses penalties, c'est la chienlit, disait le Général.
Finies les toquades in French, on revient vers Shakespeare, toujours formaté desert rock.
 On abandonne l'idée de te refiler des intitulés, ces mecs sont des plaisantins.
Une pièce hargneuse, truffée de riffs saturés contrebalancés par des envolées acérées, bâties sur une toile de fond bétonnée, le schéma se répète pendant plusieurs morceaux.
Puis on nous concocte une broderie,  avant de pousser sérieusement sur le champignon, le radar ayant été saccagé par un gilet jaune local.
On nous promet du garage, le moteur a souffert, un coup d'oeil à l'assistance, l'euphorie a gagné quelques clients qui ont entamé des exercices d'aérobics, non repris dans les cours donnés par Jane Fonda. Les gymnastes débridés encouragent le quartet à poursuivre sur sa lancée, on vient de dépasser les soixante minutes de travail acharné et pourtant les irréductibles du biberon marquent leur désaccord à l'annonce de la dernière salve, toujours aussi agressive.
 
Plus de  deux heures en piste , était-ce indispensable, le message était passé, fallait-il prolonger le discours à la manière d'une allocution présidentielle interminable qui ne t'apprend strictement rien.
La concision n'est pas une tare, l' allongement excessif d'un concert, lui, peut engendrer lassitude et perte d'intérêt.
Faut penser à élaguer!
 
 
Repu, tu quittes le Bar des Sports alors que le groupe  joue les prolongations pour le plus grand plaisir des rois et reines de la picole!
 
 
 
Drive Aid au Bar des Sports, Pléhédel, le 30 juillet 2021
Drive Aid au Bar des Sports, Pléhédel, le 30 juillet 2021
Drive Aid au Bar des Sports, Pléhédel, le 30 juillet 2021
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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 16:11
Crazy Foot aux Mardis de Paimpol, quai Neuf, le 27 juillet 2021

Crazy Foot aux Mardis de Paimpol, quai Neuf, le 27 juillet 2021

( Michel)

Troisième séquence des Mardis du Port à Paimpol, la première à devoir se soumettre aux nouvelles mesures imaginées par les hautes autorités du pays.

 Pass sanitaire obligatoire pour tout évènement accueillant plus de 50 personnes, Paimpol doit revoir l’organisation de ses animations de l’été 2021.

Conséquences : les mardis sont déplacés sur le Quai Neuf, les nombreux cafés du Quai Duguay-Trouin viennent de perdre 50% de leur clientèle, les anti-tout ronchonnent et décident de boycotter, de toute façon, les entrées sont filtrées et tu peux te promener avec un carton fixé sur un manche à balai pour marquer ta désapprobation, tu ne passeras pas au delà des barrières, Nadar ( en Belgique), Vauban ( en France), non électrifiées en Bretagne, où on respecte le bétail.

Résultat du tiercé, à peine une trentaine de ploucs sur le site, à 19:40', lorsque Crazy Foot se présente sur le podium.

Crazy Foot, c'est fou et ce n'est pas le pied, tu as retourné toute la toile, tu n'as rien déniché quant aux membres de ce team paimpolais, qui semble se produire deux ou trois fois par an dans le coin.

On a lu ceci, Crazy Foot est composé  de cinq musiciens issus de l'école de musique Paimpol Goëlo, ils étaient six, avant... le banjo les a abandonnés, transféré au PSG pour une somme coquette.

On a vu monter trois dames ( deux flûtes et un violon) et deux messieurs ( un violon, une acoustique)  sur le podium.

Des sources, peu sûres, nous signalent que deux d'entre eux pourraient être Guillaume Heulard au violon et Sylvie Le Du à la flûte traversière, pour les autres, le mystère demeure entier, faudrait aller questionner les élèves du collège Chombart-de-Lauwe pour éclairer nos lampions.

Au répertoire du panard aliéné: des traditionnels irlandais, du folklore du Québec, une touche de klezmer, du cajun, des valses, des polkas, du circassien rond...

La clique entame son périple par une suite de tounes ( québecois pour tune) jouées sur les rives du Saint-Laurent.

Les flûtes virevoltent, les archets caressent les violons, la guitare rythme la cadence, un pied fait des claquettes sur une planche, c'est contagieux, les gosses l'imitent sur l'asphalte.

Direction l'Irlande pour une procession de jigs, loin d'être stoïques, pour la troisième tirade, le chef nous recommande d'avaler une petite mousse, ou deux, ( t'as décliné, par manque de Kilkenny) pour se mettre dans l'ambiance et danser sans circonspection. 

Jigs et reels s'emballent, Paimpol, hésitant ,  reste de marbre, même lorsqu'une des protagonistes troque sa traversière pour une  penny whistle frivole que tu peux te procurer pour 700 pence.

Les danseurs brillent par leur absence, on ralentit la cadence, la suivante, paresseuse, fait partie du répertoire de Sharon Shannon.

Chers auditeurs, montrez-vous indulgents, mon anglais est du genre exotique, m'en vais vous chanter ' Star of County Down' , un singalong  dont le texte a été écrit par Cathal McGarvey.

Pas de panique, son English n'était pas plus ridicule que celui du président du Conseil européen.

La valse qui suit a été enregistrée par les String Sisters.

Euh, pourquoi tu souris bêtement, Loïc, ah, je vois, ne rêve pas, strings, ce sont des cordes!

Retour au Québec pour une série de reels domestiques.

Petite moment didactique expliquant l'usage de la podorythmie, une spécialité québecoise.

Parenthèse, là-bas un caller vous explique les pas à suivre, cet usage n'existe pas en Bretagne, vous improvisez!

Deux cavalières, pas olympiques, en piste, Marie-Jeanne a immortalisé la chose sur son Samsung, acheté sur Amazon.

La Bottine Souriante a gravé le traditionnel ' La Banqueroute' , vous aurez droit à une version locale.

Les finances sont au plus bas, je vends tout.

Non, Gédéon, pas ton violon!

Un peu d'histoire: 
Turlough O'Carolan (1670-1738) was a blind Gaelic harper, composer, and singer whose great fame is due to his gift for melodic composition. He was the last great Irish harper-composer and is considered by many to be Ireland's most celebrated composer. 

Il a retrouvé la pièce harmonieuse  'Captain O'Kane', interprétée en trio: flûtes et guitare.

A ton tour, Jean-Yves ( la guitare), chante leur ' L'Alouette', un vieil air que le Québec est venu dénicher en France.

Après le chant polyphonique, on déménage du côté de l'Europe de l'Est pour 'Flatbush Waltz', une valse klezmer suivie par le chant de marin  participatif ' Les Mouettes Ont Pied'.

Retour dans la verte Irlande pour un second titre collecté par Turlough O'Carolan, la ballade est suivie par une gigue intrépide.

Message: la polka a été adoptée par les musiciens irlandais... Paimpol s'est enfin éveillé, six couples, dont deux mixtes, ont entamé un ballet improvisé.

Après le premier mouvement, on note un abandon sur crevaison, les autres poursuivent leur gymnastique.

Le terminus est en vue, on vous chante ' Madeleine' , un titre qu'on a appris par le biais de  Gwazigan.

 

Tu quittes le Quai Neuf, Madeleine, les vaccinés, les Crazy Foot pour rejoindre Madame, sa copine, et les gosses, attablés  devant un Muscadet et une Bonne Humeur  au Terre Neuvas, tu entendras le bis sans pass sanitaire. 

 

 

Crazy Foot aux Mardis de Paimpol, quai Neuf, le 27 juillet 2021
Crazy Foot aux Mardis de Paimpol, quai Neuf, le 27 juillet 2021
Crazy Foot aux Mardis de Paimpol, quai Neuf, le 27 juillet 2021
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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 10:06
Album - Rapid Strike - Rapid Strike

 Album - Rapid Strike - Rapid Strike

label-  WormHoleDeath

 

NoPo 

On connaissait 'Rapid fire' de Judas Priest. Voici 'Rapid Strike' de ... 'Rapid Strike'.
Le groupe existe depuis 2010 avec un album en 2011 puis... il aurait fallu enlever ce qualificatif 'Rapid'... La faute au line-up instable totalement renouvelé (sauf son leader) (3 chanteuses usées en 2 ans!), au temps de composition, à pas de chance...
chance qui arrive pourtant avec la chanteuse anglaise Bexie James, en 2013, complétant à merveille les riffs acérés du leader Hrvoje Madiraca (content de pas avoir à vous le prononcer). Oui, le groupe vient de Croatie.
Ce dernier confirme son souhait initial : du classique, rien que du classique hard 'n' heavy estampillé 90's (et un peu 80's) et du plaisir à l'interpréter sans se poser de questions métaphysiques!

Le lineup (un peu plus stabilisé, on leur souhaite) :
Vocals - Bexie James
Guitars - Hrvoje Madiraca
Guitars - Ante Pupačić Pupi (ancien musicien du groupe patriotique Thompson)
Bass Guitars – Hrvoje Madiraca, Dean Clea (1 titre), Nikola Čapalija (2 titres)
Drums – Danijel Stojan et Duje Pelaić (2 titres)

L'artwork (by Violeta Juras) ne laisse planer aucun doute, la guitare joue le premier rôle sur cette plaque, bien noire, avec la photo monochrome du héros en action.
Les lunettes sont noires, le blouson est noir et la Gibson l'épaule. La signature 'Rapid Strike' accentue les angles coupants pour en faire des éclairs.

Ils décident de commencer par un mensonge... mais quel mensonge! L'entrée de jeu, à la sèche, suggère une ambiance sudiste sauf que le rythme change la donne et cadence à la Judas Priest.
Le refrain se tourne plutôt vers un AOR classieux mais avec une batterie tonitruante : 'And I sing this song for you but I have to runaway runaway from youou...' achève d'ailleurs joliment le morceau.
Le clip, en noir et blanc, de 'Just a lie' parait en Juillet 2021 alors que le tournage avait débuté en 2013 (heureusement, après vérification, ils n'ont pas pris une ride ni perdu personne en route!).
Les images alternent des démonstrations pyrotechniques par de belles jongleuses légèrement habillées, cuir noir et assortiments, et des moments sur le groupe en pleine action (heu, sans les jongleuses!).

Les coups sur le tom basse assomment l'intro aux riffs droits. La basse gronde la voix qui réplique, véhémente et un peu déroutée.
Le refrain percutant crache 'Night'... 'of the unholy' étant chanté clairement par Bexie. Une 2è guitare hurlante annonce un solo laser mélodieux.
Titre et style se rapprochent du Priest, une nouvelle fois.

Sur 'Sweet terror', c'est on ne peut plus clair... éclairs même car l'orage craque aussitôt (comme l'auditeur).
Après un riff rectiligne, la guitare devient tranchante, la batterie gronde avec le tonnerre et la voix prend des effets pyromanes.
Le refrain reste alléchant et la guitare, reine. En furie, elle s'emballe dans un feu d'artifices sur toute la dernière partie.

'Sailing on' sent la balade en bateau (on y croit!) et ça démarre, effectivement, par des accords à la guitare acoustique avec une voix légère et douce dans les embruns.
Quelques touches de piano viennent, comme le crachin, et c'est la guitare qui pleure balancée dans les vagues. Un bateau? Plutôt le sable du désert où détale un scorpion allemand ...

On retourne aux affaires courantes avec 'Betrayal is a sin' et oui, 'Sister Sin' aurait pu l'interpréter.
Heavy metal à l'allemande, riff saccadé, frappe monolithique, vocaux agressifs... on ne pensait pas Bexie capable de chanter en voix saturée au gros grain purulent...
En même temps, la trahison est un vilain péché à punir sévèrement!

3è single, 'Losing you' un titre classique pour un morceau ... classique et qui devrait le devenir.
Cette chanson d'amour poignante débute sur des oeufs avant d'avancer sur la braise. D'abord, le piano invite la guitare acoustique et la voix charmeuse sur un tapis synthé aux couleurs de violon.
Puis, accords et arpèges s'enchaînent jusqu'au solo électrique et aérien. A partir de cet instant, un superbe riff accompagne la guitare lead et monte la sauce et la voix de Bexie en 'Looosing youou'.
Imparable!

Deux guitares accompagnent quelques secondes une voix plaintive mais c'est un tourbillon qui survient soudainement.
Une cadence galérienne, un mur de guitares basses et la voix piquée par les baïonnettes au bout des leads.
Sur le refrain de 'Viper's nest', les guitaristes n'hésitent pas à exploiter l'acoustique avant de sortir la grosse artillerie.
Cet aller/retour donne le plus bel effet et brutalement, dans les 15 dernières secondes, les chevaux s'emballent.

'Shout it out'... loud? Oui, il faut le hurler et la voix de la chanteuse tient remarquablement la route, du grave aux aigus.
Le riff grave aussi, ça semble plaire au public japonais du clip. Le slogan fédérateur se reprend en choeurs masculins.
Le pont central déménage dans un ton légèrement orientalisant.
Finir sur ce morceau maousse costaud marque les esprits heavy.

Le groupe aurait pu se nommer 'Strike', tout court, car il envoie du bois et renverse tout sur son passage. Objectif atteint (pas la quille!), du classique, du classique, du classique (... sans grand orchestre).
Après ce coup d'éclat, l'expérience de concerts au Japon (avec Nightrage) et en première partie des Black Star Riders (un must pour des amoureux de Thin Lizzy), on risque d'entendre parler du pays.


Les pistes :
1. Just a Lie (1er single)
2. Night Of The Unholy
3. Sweet Terror
4. Sailing On
5. Betrayal Is a Sin
6. Losing You (3è single)
7. Viper´s Nest
8. Shout It Out (2è single)
Cocomposé par Hrvoje Madiraca et Ante Pupačić Pupi

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 15:09
Hanami au Jardin de Méridoul à Plouha, le 25 juillet 2021

 Hanami au Jardin de Méridoul à Plouha, le 25 juillet 2021 

Vendredi, concerts annulés suite aux alertes orage, samedi, kids sitting, because madame en vadrouille, dimanche, concert de Cheeky Nuts à Lanleff annulé suite aux nouvelles contraintes gouvernementales.

T'étais pas à prendre avec des pincettes dimanche matin, heureusement,  le Jardin de Meridoul à Plouha, qui avait lancé les Estivales de la Fête des Jardins quelques jours plus tôt, a l'excellente idée d'organiser un concert dans son cadre idyllique.

Sylvain Anthoine, paysagiste/créateur et propriétaire des lieux, invite le duo Hanami à récréer estivants, locaux et âmes pastorales, tous quelque peu déboussolés depuis le repli de l'astre solaire..

Un barnum a été monté au fond du jardin, le concert est annoncé à 17h, tu as largement le temps de flâner dans les allées de l'ancienne pâture où des centaines d'espèces de fleurs et de plantes cohabitent en union libre, du coup, tu repenses à l'aimable long-métrage 'Dialogue avec mon Jardinier ' de Jean Becker et tu te promets t'emmener madame admirer ce paradis agreste.

Le quart-d'heure académique se prolonge, il faut se débarrasse d'une inélégante bâche bleue fixée à l'arrière de la scène improvisée pour permettre aux musiciens de communier avec la nature.

 

Hanami ou comment savourer la beauté des fleurs, plus particulièrement celles des cerisiers japonais, et pourtant Maxime Lunel ( guitares, synthé, laptop, sampler, pédales à effets,  et autres gadgets électroniques)  et  Joachim Müllner ( voix, guitare acoustique et  egg shaker ) ne sont pas nippons, leur refuge est parisien.

Le groupe existe depuis 2017, après un EP  ( d'Automne), bien accueilli,  sorti en 2019, le duo a mis en boîte un full album dont la sortie est prévue en épisodes dans le courant de l'année.

Les nouveaux morceaux, travaillés en studio, seront étrennés  en ce doux dimanche, lors d'un baptême champêtre.

Entame pointilliste avec ' La Vie', de l'electro au parfum French Touch, construite sur un fond sonore aérien sur lequel se greffe une guitare bourrée d'effets et un chant pastoral, haut perché.

Elégante entrée en matière!

La seconde salve ( "Tout disparaîtra"), les titres sont donnés avec les réserves d'usage, la setlist se présente en mode tronqué,  démarre en mode sirène asiatique vibrant sur fond de beats lourds, après un break, la voix se fait entendre , il est question de Sisyphe mais pas de Camus, le synthé émet des sons tortueux, une chorale étouffée accompagne le chanteur, qui annonce la fin de monde sans sourciller.

On nous avait prié de la jouer, voici ' J'en Passe' un extrait de l'EP initial.

Une intro scratchy prélude  un chant velouté, plus doux qu'une brise caressant la blonde chevelure d'une nymphette  ingénue, tu sais, celle que tu peux voir sur une toile de Paul Chabas.

Deux ans se sont écoulés depuis la sortie du morceau, il demeure imparable.

On a samplé le vent, ce n'était pas nécessaire, en ce début de soirée, il égratigne affectueusement crocosmias, agapanthes, digitales ou véroniques, voici 'Mina', un titre évanescent qui devrait plaire à Greta Thunberg.

Un texte récité amorce ' La Peur', croyances, violence, bigoterie... quand la peur aura gagné tous les rivages... poésie et philosophie peuvent se marier et être soutenus par une bande son énervée.

Le texte est truffé de références littéraires, tandis que le tourbillon sonore s'apaise pour faire place à un mouvement romantique au piano. Une accalmie fugace, car les spirales angoissantes rejaillissent pour conclure le morceau.  

Pas possible de décrypter 'SLC', non, Sheila, ce n'est pas Salut les Copains, après une ébauche synthétique, Joachim fait rimer corps à corps et désaccords, tout en secouant un mini-shaker pour pimenter la ballade de bulles et de vaguelettes groovy. 

Voix off , peut-être empruntée à un lecteur de 'L'art de la fugue' de Henri Laborit, ' Outrenoir' ( ?)  intrigue et interpelle, Maxime nous balance des vocalises célestes accompagnées de vrombissements moins séraphiques, puis tout se calme pour faire place à une mélodie balsamique et relaxante.

'FTG'.

Un parti politique?

Euh, probablement 'Ferme ta Gueule' qui, s'il démarre  sur une assise charmante, faite de tintements de clochettes, de percussions latines et de choeurs sacrés ( un climat proche de l'univers de Témé Tan), vire, abruptement,   en attaque virulente et agacée... ferme ta gueule!

Pour le dernier voyage, on vous propose Marseille, 'Tous à la calanque'.

Nous on veut bien, les gars, vous êtes zen, mais il semblerait que l'accès aux calanques soit désormais interdit, bientôt il nous faudra une application sur smartphone pour avoir le droit de respirer!

Sinon, votre composition estivale, joliment ornée de voix superposées,  respire le bonheur et la joie de vivre.

Fin d' un concert précieux combinant esthétisme, inspiration et lucidité.

 

Un bis, peut-être?

Pourquoi pas, on invite Franz Mullner ( Blue Moon Jazz Trio) à nous accompagner au saxophone, on a répété hier, pour une version new age de 'Hamani'.

Paupières closes, tu as entrevu le soleil se coucher derrière le Fujiyama, tu as pensé aux Kings of Convenience et tu t'es dit que, parfois, la vie est belle!

 

Hanami au Jardin de Méridoul à Plouha, le 25 juillet 2021
Hanami au Jardin de Méridoul à Plouha, le 25 juillet 2021
Hanami au Jardin de Méridoul à Plouha, le 25 juillet 2021
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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 12:32
Paimpol In Rock Festival - Quai Loti Paimpol - le 24 juillet 2021

Paimpol In Rock Festival -  Quai Loti Paimpol - le 24 juillet 2021

 

NoPo

 Paimpol in Rock Samedi 24 Juillet 2021

Odelectric records, label paimpolais à l'initiative du festival,  et tous ses bénévoles se sont démenés, comme des beaux diables, pour maintenir la manifestation.
Après nombre de mauvaises augures dans un enchaînement diabolique (digne du hellfest) : annonces macroniennes, Komodor et Moundrag annulés au dernier moment et pour finir la météo...
puis, le orange clignote et... finalement, les étoiles s'alignent (pas dans le ciel, peu importe!).
Oui, la soirée fut magnifique en tous points :
cadre photogénique sur le port, organisation efficace et très chaleureuse, restauration aux ptits oignons, musiciens motivés et musique au firmament avec un son étincelant!

Le ciel? On l'a surveillé mais, capricieux, il n'en a fait qu'à sa tête (de cochon!) et la pluie a voulu participer (non de Dieu, à quoi sert Thomas Pesquet?) ... un peu... heureusement, la température de la scène a pris le dessus.

20H45, pendant le contrôle sanitaire, Captain Excelsior & The Cosmic Crabs atterrit déjà et occupe l'espace sonore. Ayant joué la veille à Binic, le déplacement, en capsule, était court, ils pètent la forme.
Pour leurs influences, il faut revenir 10 ans plus tôt que le thème imposé des 70's (ils font même la reprise d'un titre datant de 1962!).
Le fuzz et la reverb accompagnent une surf music psyché mélodieuse. Les 4 musiciens portent une drôle de combinaison spatiale : des costumes gris clairs et leur coiffeur aime varier les plaisirs.
Les morceaux courts s'enchaînent rapidement, les gars de Pont l'Abbé maîtrisent leurs cantiques vintage sur le bout des doigts.
Janvier 2020 sort un 4 titres : 1.Long Road 2.Super Hot Chick 3.If You Surf This Wave 4.Here To Stay   
'I'm here to stay' qu'ils chantent, on entend bien qu'ils se plaisent à Paimpol, ils nous plaisent bien aussi, leur set file comme un rayon laser! Bientôt E.T téléphone maison...
Le captain et les crabes :
Erwin Le Thellec, chanteur, guitariste
Tudi (Le Nedic), guitariste
Louis Guingoun, bassiste
Martin Guillemot, batteur.


Nantes révèle une scène rock effervescente. On connaît déjà bien les survoltés Kokomo et feu Big Sure partiellement transformé en hommes-crabes...
On découvre, un peu mieux, ce soir, OHM, un power trio tout aussi électrique et vibrant. Les gars jouent ensemble depuis 2018 d'après les traces sur FB.
Leur inspiration remonte à Led Zep et Robin Trower, puis, plus récemment, Rival Sons et leur chanteur bassiste combinerait (si j'ose) Geddy Lee (Rush) et Paul Rodgers (Bad Company). 

L'EP 'Dawning' paraît en mars 2020 et sa pochette me rappelle celle d'Hemispheres' de Rush. En haut d'une crête, un personnage semble marcher sur des braises et des flammes flottent au 1er plan.
L'artwork ne ment pas, le ramage se rapporte au plumage...

De retour vers le futur des 70's, ils entament naturellement par 'I'm back', 1er titre de l'EP. La batterie d'Anton Brachet roule et déroule son flot comme le ressac au fond du port, pendant que son frère Théo, à la guitare, griffe d'abord quelques riffs félins.
Le guitariste pourrait finir en tôle tant ses interventions font, ensuite, dans l'incendiaire. La basse enroule ses vagues sur les frappes et la voix de Neige Arnaud séduit d'emblée.
Cette chaude soul blues bien trempée me ramène aux bons souvenirs de Robin Trower.

L'enchaînement bascule sur 'Cold night dream' (seconde place aussi sur l'EP) plutôt moite grâce à sa basse chaloupée et à la guitare sèchement grattée. Les ouhouhouhouhouh emballent le public, conquis dès les premières secondes.
Le solo de guitare incandescent déchire un Zeppelin soudainement enflammé dans le ciel de Paimpol.

Neige n'a aucun mal à faire chanter le public, le concert ne fait pourtant que débuter mais ça bouillonne déjà! Mes voisines n'arrêtent pas de danser. Des cris énervés fusent dans l'assemblée.
Les musiciens expriment leur plaisir de retrouver les planches et le public. Sympas, les musiciens de chaque groupe, assistent à la prestation des autres.

Tel un magma en fusion, les premiers accords de guitares, du titre suivant, glissent et envahissent notre cerveau. La rythmique carrée enfonce le clou.
La voix déchirante éructe 'You are all I hate' et je me souviens de Jack Bruce.

'Carry that gun' ancien titre, sonne dangereusement. Son riff tue! Le corps balance à chaque coup porté. Neige crie, on a mal pour lui...

'Where water falls down' pèse lourd, on sent le sol vibrer. La mélodie lancinante travaille les entrailles. Etrange, on aime ça!

'Fault and Onus' brille comme la fin de la nuit embrasée par un soleil d'été. Ils sont très forts pour démarrer en mode serpent, d'abord glissant, puis crachant son venin!

Je n'ai plus tout le répertoire en tête, mais je n'ai senti aucun temps mort. L'unité du groupe fournit la puissance et fascine.
La voix de neige contient beaucoup d'émotions. Le groupe manie à la perfection, les changements de rythme et l'intensité.
Après une heure sur scène, c'est eux qui disent merci... merci aux spectateurs d'être présents pour leur musique. Chapeau bas les gars!

Setlist :
I'm back
Cold night dream
The way the things are
One more
Leave Tom
Hate
Carry that gun
Where water falls down
Psycho
Greener
Fault and Onus

Dernier groupe : Ebel Elektric 
Florian Ebel, chanteur, compositeur et guitariste lorientais
Basile Tuauder, bassiste
Axel Roudaut, Batteur

Particularité : Florian chante en breton. Forcément, on pense un peu à Brieg Guerveno et sa carrière métal.

Le groupe (formé il y a 3 ans et un album sorti en 2019), s'est filmé, en début d'année, au temple de Lanleff, pas très loin. Leur musique aussi (power)bluesy que bio (voir mystique) et recyclable s'accorde aux beaux décors et à la nuit.
L'entrée impressionne... EBEL sur scène, c'est quelque-chose (le pied pour les photographes même si c'est compliqué de cadrer sans flou)!
Florian, guitar hero, se donne à fond et grimace; sa voix musclée frôle parfois l'exaltation. Basile l'acrobate, bouge énormément, se cambre, tombe à genoux, il n'arrête pas!
Loin d'être en reste, Axel frappe très fort jusqu'à percer la peau de la caisse claire! C'est malin, va falloir en trouver une autre et vite fait!
Florian et Basile baignent dans la marmite de Led Zep depuis tout petits mais on pense aussi à Rory Gallagher, Jeff Beck et Jimi Hendrix.
On pourrait tenter un petit rapprochement avec Blues Pills où le quimpérois Dorian Sorriaux maniait finement sa gratte et même Big Sure pour le cosmic sound.
Le son est brut, rentre-dedans, les compos longues permettent les délires psychédéliques proches de la jam et autres solos fleurant bon l'improvisation live.

Du haut niveau et un super moment malheureusement tronqué pour nous!
00H10, découragés par la météo qui se dégrade, nous avons battu en retraite sous les gouttes... de sueur qui tombaient du ciel.
Quel dommage, on saisira la prochaine occasion pour voir un set complet d'EBEL explosif.

Malgré les difficultés et le festival des autres marins, 'PIR' ne rate pas ses objectifs et fait mieux que s'en sortir!
La place existe pour cette pirouette rock, le potentiel revival reste vivace, on remarque une bonne affluence de jeunes dans le public, quant aux anciens, certains ont gardé une vraie nostalgie.
Long Live 'Paimpol in rock'!

 

Paimpol In Rock Festival - Quai Loti Paimpol - le 24 juillet 2021
Paimpol In Rock Festival - Quai Loti Paimpol - le 24 juillet 2021
Paimpol In Rock Festival - Quai Loti Paimpol - le 24 juillet 2021
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26 juillet 2021 1 26 /07 /juillet /2021 12:26
Gallows Pole @ Studiocanal 10, Hautrage, le 23 juillet 2021

 Gallows Pole @ Studiocanal 10, Hautrage, le 23 juillet 2021

 

 Mitch ZoSo Duterck

 

GALLOWS POLE : 2021.07.23 – Canal 10 – Hautrage (BEL)
Set 1 :
01.Rock And Roll.
02.Immigrant Song.
03.Ramble On.
04.Heartbreaker.
05.Misty Mountain Hop.
06.Custard Pie.
07.All My Love.
08.Since I’ve Been Loving You.
09.Nobody’s Fault But Mine.
10.Hom Many More Times (incl. The Hunter)
Set 2 :
01.Black Dog.
02.Good Times Bad Times.
03.Thank You.
04.Gallows Pole.
05.Stairway To Heaven.
06.Trampled Underfoot.
07.Dazed And Confused.
08.Whole Lotta Love.
09.Kashmir.
10.Rock And Roll.
Coucou! Mais vous êtes tous là ma parole? Et en bonne santé en plus! Quel bonheur ! Comme aurait dit Pascal Sevran : « Aah Tintin, on est bien ! » et il aurait eu raison. Qu’est ce que c’est bon de vous revoir après une année de folie « Covidlective » au cours de laquelle chaque jour qui se levait pouvait-être le dernier de notre existence, cachés derrière nos masques, guettant le moindre signe annonciateur de fièvre, craignant à chaque instant le verdict qui nous enverrait instantanément vers des territoires d’où on a peu de chances de revenir. Et pour couronner le tout, alors que nous sommes enfin autorisés à socialiser à nouveau de manière rationnelle, raisonnable et raisonnée, voilà que Mère Nature pique un coup de colère et libère sur de pauvres victimes innocentes son flot de recommandations que les Etats-Unis, l’Inde et la Chine en tête, n’ont jamais voulu respecter. Le protocole de Kyoto, ils se sont abondamment torché le derrière avec ! Et qui est-ce qui paie pour tous ces cons industrieux autant qu’égoïstes? Ben c’est nous, tiens. Et que penser des compagnies d’Assurance, ces voleuses assermentées qui ergotent déjà sur le remboursement ou pas des véhicules endommagés, grevant encore plus le cœur explosé des milliers de sinistrés victimes de l’incompétence et du nombrilisme coupable de nos gouvernements et institutions respectifs qui se retranchent comme toujours derrière le ping-pong des sempiternels « c’est pas moi, c’est lui », sorte de jeu des sept familles auquel ils excellent.
Mais ce soir, pendant un peu plus de trois heures, en ce compris, un break un petit peu longuet, on va tout mettre de côté, on va tout oublier et s’abandonner, se laisser transporter et succomber encore une fois, de notre plein gré qui plus est, au charme ensorcelant de la musique du grand dirigeable, représenté de la plus belle manière qui soit par Gallows Pole, son ambassadeur plénipotentiaire « es ars » comme on dit en latin. Du moins, on l’espère tous, car un an sans jouer, un an sans répéter tous ensemble, ca peut laisser des traces…
Lumières Tamisées (n’essayez pas avec un autre fleuve, ça ne marche pas), et le public, pareil aux braises incandescentes d’un BBQ d’été, se groupe face à l’huis et finit par entrer à petits pas. On se masse, se ramasse, se tasse, se sous-tasse et s’entasse timidement face à la scène, laissant une distance de sécurité imaginaire entre l’endroit sacré et leurs pauvres personnes qui frissonnent, comme si elles allaient commettre un péché capital. On sent encore une certaine hésitation bien naturelle chez tous ceux qui ont été privés de ce qu’ils aimaient tellement. Certains jettent des regards inquisiteurs à la cantonade, l’air de dire : « c’est vrai, on peut vraiment, ce n’est pas une blague? Mais allez-y seulement, pénétrez, envahissez, occupez, chantez, dansez, manifestez votre contentement que Diable!
Encore un tout petit instant de patience. Juste le temps pour moi de saisir un micro, jouissive sensation, et de vous faire un topo sibyllin sur ce mois de novembre de l’année 1971 qui allait accoucher d’un des plus grands albums rock de tous les temps : le 4ème album de Led Zeppelin. Merci pour vos applaudissements et vos commentaires, ça fait du bien de savoir que mon livre trône en bonne place dans votre bibliothèque musicale, ou même pour certaines, face à elles en bonne position, sur la table de nuit. Il y a encore un peu de place pour moi? Des fois que…
Comme prévu, il faudra un petit tour de chauffe de deux titres avant que le vaisseau spatial dégrippe ses rouages multiples et complexes et dès « Ramble On » on commence déjà à y voir plus clair, la lourde machinerie s’élève lentement vers la voûte céleste qui nous sert de toit… et moi. C’est Heartbreaker qui va finalement permettre au Zeppelin de libérer toute la puissance. Le vaisseau des étoiles rugit enfin dans la salle. « All My Love » repris en chœur et a capella par le public confirme ce qu’on espérait secrètement, Gallows Pole n’a rien perdu de sa superbe, ça fonctionne toujours, et donc ? Ben on est séduits une fois de plus tiens! Selon moi, « Custard Pie » et « Since I’ve Been Loving You » seront les deux fleurons de ce premier set.
Une pause pain-saucisse avec sauce Andalouse arrosé d’un bon petit noir d’Atlanta et on y retourne. Un second set sans failles, ou presque puisque la perfection n’existe pas paraît-il. La claque magistrale vient du monstrueux, du titanesque « Dazed And Confused » qui a tout balayé sur son passage. La maîtrise de l’archet de violon entre les mains de Franco est parfaite, tout comme le sera l’utilisation sans failles du thérémine dans la partie centrale de « Whole Lotta Love ». C’est tout bonnement magique, bluffant, incroyable, et j’en passe des superlatifs. « Kashmir » assoira définitivement le retour sur le devant de la scène de notre band Hennuyer préféré avec, en bonus, « Rock And Roll » qui  prouvera une fois encore que John Bonham a un héritier, il s’appelle Vincent. N’oublions pas de féliciter Thierry, Manu, Jack et Mario car Gallows Pole c’est aussi et surtout un groupe, un vrai. Merci pour ces moments de bonheur inoubliables.
Franco Cravotta, Thierry Le Bon, Mario Maffeo, Jack Gallows, Vincent Sànvénicotra Philippe Delwiche
Mitch « ZoSo » Duterck
Gallows Pole @ Studiocanal 10, Hautrage, le 23 juillet 2021
Gallows Pole @ Studiocanal 10, Hautrage, le 23 juillet 2021
Gallows Pole @ Studiocanal 10, Hautrage, le 23 juillet 2021
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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 13:01
Décès: pas de répit estival ( depuis le 7 juin) - part two

Le batteur du groupe Hum, Bryan St.Pere, est mort à l'âge de 52 ans, le 29 juin. 

Il avait rejoint le shoegaze combo de l'Illinois en 1990, un an après sa formation.

 Il a fait partie de Hum  jusqu’à sa dissolution en 2000, puis a participé aux deux réunions. 

 Rockabilly and country performer Sanford Clark ( 85) , who had a top-10 hit with The Fool in 1956, has died in a Missouri hospital from COVID-19.

Anecdote:  In his 2010 memoir, Keith Richards said Clark’s 1959 track “Son of a Gun” was one of the first songs he learned and performed before forming the Rolling Stones.

Si l'homme n'a plus de succès aussi retentissants que 'The Fool' , il a néanmoins aligné bon nombre de singles avant de se retirer de la course à l'aube des seventies. 

TSF jazz: Le bassiste irlandais Rick Laird, cofondateur, avec John McLaughlin, du Mahavishnu Orchestra, est décédé à l'âge de 80 ans, le 4 juillet!

Il débute sa carrière en Nouvelle-Zélande avec des groupes locaux, puis file à Sydney où il se produit aux côtés de Don Burrows. C'est au UK que démarre réellement sa carrière, il joue, e a , au sein de Trinity le groupe de Brian Auger, il y rencontre John McLaughlin.

Avant l'aventure Mahavishnu Orchestra, il était un des piliers du fameux Ronnie Scott's jazz club.

Après le split du groupe on le retrouve à N Y où il joue avec Stan Getz ou Chick Corea.

Il se retire en 1982 pour se lancer dans la photographie.

Rick Laird n'a sorti qu'un seul album sous son nom.


"A far l'amore comincia tu"!

Raffaella Cara?

Si!

La chanteuse, actrice, danseuse, présentatrice née à Bologne en 2021 est décédée le 5 juillet.

Une icône en Italie, Raffaella, surnommée le nombril d'Italie pour être montée sur scène le nombril découvert, à une époque où le Vatican n'aimait pas cela,  était également une star en Espagne et dans les pays d'Amérique latine.

Plus de 25 albums studio, plusieurs top ten dans le hitparade transalpin, une filmographie imposante, des navets mais aussi des films d'auteur ( Cran d'arrêt de Boisset, ou des blockbusters, Von Ryan's Express), une présence de plusieurs années à la RAI, la défenseuse des droits des gays ne laisse que de bons souvenirs.

 

Wiki: In 1970-1971 speelde Leo Van de Ketterij als gitarist in Shocking Blue, de Haagse band die wereldwijd succes oogstte met nummers als "Venus" en "Never Marry a Railroad Man".

Le guitariste est parti le 5 juillet.

Le band de Mariska Veres, n'est pas le seul combo avec lequel Leo s'est produit: The Skyrockets, The Flying Arrows, Flarth,  Universal Delight, Minisink Townhouse, L & C Band, Passe Partout et le coverband The Cave l'ont vu défiler.

 

France Musique: Chanteuse, guitariste et compositrice, Angélique Ionatos était l'une des plus grandes voix de la Grèce en exil. Elle s'est éteinte aux Lilas mercredi 7 juillet. Elle avait 67 ans.

Comme tant d'autres elle faisait partie de la diaspora grecque venue s'établir en France après un passage par la Belgique.

 Son premier disque, Résurrection,  remporte le prix de l’Académie Charles-Cros. Elle aura  enregistré 18 albums durant une carrière lumineuse.

 Sam Reed was a tenor saxophonist based in Philadelphia.

Was car il est décédé le 7 juillet à 85 ans.

Soul Tracks:  Reed was part of classic Philly soul hits from such artists as Teddy Pendergrass, Billy Paul and The Intruders, to name a few. Reed also served as music director for Pendergrass for several years.

 Andy Williams, batteur au sein du Christian rock band Casting Crowns, de 2001 à 2009 s'est éteint le 9 juillet après avoir été renversé par une voiture fin juin.

 

Metalzone - Le guitariste de Cinderella, Jeff LaBar, est décédé à 58 ans.

 Jeff avait rejoint le glam/hard band de Philadelphie en 1985 et participé à quatre albums studio. 

La dernière performance du groupe date de 2014.


Robby Steinhardt, natif de Lawrence,  était membre originel ( avec Kerry Livgren, Rich Williams, Phil Ehart, Dave Hope et Steve Walsh) du groupe Kansas. 

Il fait partie du groupe comme chanteur/violoniste de 1973 à 1982 et de 1997 à 2006. 

On l'entend donc sur le million seller 'Dust in the Wind'.

Entre 1982 et 1997 il a joué pour Steinhardt-Moon et Stormbringer , un coverband bourré de stars ( Buck Dharma, Mickey Thomas de Jefferson Starship ou Mike Reno de Loverboy).

Qui était le Chuck E;.de “Chuck E's In Love” de Rickie Lee Jones?

Le singer-songwriter Chuck E. Weiss !

Il est décédé le 19 juillet.

Encore gosse il joue aux côtés de Lightnin Hopkins,  Muddy Waters, Howlin' Wolf, Roger Miller ou  Dr. John et plus tard il côtoie Tom Waits et Rickie Lee Jones.

Son premier album, The Other Side of Town, sort en 1981, quatre autres enregistrements d'American roots music suivront, tous de qualité. 

Décès: pas de répit estival ( depuis le 7 juin) - part two
Décès: pas de répit estival ( depuis le 7 juin) - part two
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23 juillet 2021 5 23 /07 /juillet /2021 12:09
Ghinza - EP Ramen Ramen

 Ghinza - EP Ramen Ramen

 

NoPo

 GHINZA Ramen ramen 2021

Ramène quoi? Le financement participatif pour la réalisation de cet EP?
Oui, merci, ça a super bien marché!!
Les 4 djeuns du coin de Palaiseau (qui ne dispose guère que d'une rigole domaniale effectivement!) aspirent vers les régions du soleil levant, Ghinza (sans ce 'H' aspiré ou pas qui ne sert à rien comme dirait Brice) situe un quartier de Tokyo.
Les références japonisantes se retrouvent dans leurs titres et aussi dans leurs tenues sur scène, des yukata fleuris de bon aloi (Inoui! Oui, vous avez bien ouï, des kimonos).
Ils ne font pas qu'aspirer, ils inspirent, expirent et transpirent une fois posés sur scène, ils ne tiennent pas en place.
'On voulait faire un projet où même nous sur scène aurions envie de sautiller, de danser.' confirme Robin (pas des bois, il ne tient pas les baguettes -sauf pour manger- mais la guitare, moins pratique pour manger!).
Ils citent Biffy Clyro mais leurs enchaînements dynamiques sonnent plus spontanés et festifs dans une pop débridée (je sais c'est nippon ni mauvais!)
On peut aussi penser à la fraicheur des early Strokes ou au nu metal direct de Sum 41.

La pochette fixe un cadre pourpre sur lequel un bol rouge et blanc semble prêt à fumer (une fois rempli au ramen, plat typique de nouilles, pas comme les musiciens mais bouillants comme eux!).
Les baguettes de bois, aux embouts rouges, et arabesques complètent la panoplie orientale à côté du bol.
Servent-elles au batteur?


Un riff de guitare enflammé, chaloupé et malmené par une batterie excitée et une basse bouillonnante annonce d'emblée l'énergie communicative.
La guitare japonise au poil, tout le monde semble s'amuser avec son tambour d'enfant à manche.
'Asobi' 'Asobi' 'Asobi' 'Asobi' (jeu en japonais), Chantez le 4 fois, et vous sauterez en rythme sans pouvoir résister. Un vrai combat, 'war without tears', prêts pour les JO.
'Tora' 'Tora' 'Tora' scandé, explose plus que Pearl Harbor.
Le clip (Montage DIY par Robin SAUNIER) délirant et joyeux file une patate d'enfer, sans doute grâce aux ramen aspirés en cours de vidéo.
A ne surtout pas écouter en voiture, beaucoup trop dangereux, c'est de la dynamite!!

Arpège puis riff, toujours orienté, ouvre 'Hanabi' (asso de promotion de la culture japonaise).
La mélodie poppy, laissant une belle place à la basse, se mémorise instantanément. Quelques choeurs wha wha aboient avant le couplet euphorique quasi hurlé.
Annoncé par 'Fire', en milieu de morceau, des accords faits pour le headbanging, surprennent. Dans un même engouement, la clôture fouette cocher, en claquant l'extrémité.

'41' n'amène pas le sum mais le sun bien au contraire, celui de l'orient évidemment toujours suggéré par cette guitare, très sautillante cette fois.
La batterie rebondit et la basse slappe ... presque. Les couplets plaisent toujours autant.
La fin du titre monte la mayonnaise pour s'arrêter au pic.

'Damp down the fire' se destine plus au balancement qu'au dance floor.
Un bel arpège lance une voix aérienne puis un accord finement caressé nous le fait dans le sens du poil.
Encore une fois, un couplet exaltant, zébré par le riff, défouraille les émotions, exacerbées par une voix plaintive.

Sur https://soundcloud.com/ghinza4ramenramen/popular-tracks on entendra aussi le lumineux et mélancolique 'Face' aux accents Biffy Clyro et
'Ghinza' rappelant leurs premières intonations grunge, oubliées depuis.

Tout au long des compos, le chant reste en anglais, mention très bien à la voix expressive et équilibriste tirée par les cordes.
Tout à fait rafraîchissantes, ces chansons font des ravages au fond des oreilles qui finissent par crier 'Ramène ramène!' jusqu'à en être tapissées.
Cette rondelle tonique mériterait de tourner sur toutes les ondes, sensuelles ou pas.


Les brûlots :
1-Asobi
2-Hanabi
3-41
4-Damp down the fire
Enregistré et mixé au BLACK BOX STUDIO (Angers)
Mastering effectué à GLOBEAUDIO (Bordeaux)

Les brûlés :
Florian chant, guitare
Nicolas basse
Robin guitare
Vincent batterie

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