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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 14:32

Concert en images Claude Le Roux ( addtional words - michel)

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Tu veux du soleil en hiver, les Seychelles, trop cher pour ton budget, rendez-vous à  l'Atelier 210 qui programme Tahiti 80.

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Un support culinaire et moelleux:  Blondy Brownie!

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Le duo Aurélie Muller (V.O., Soy Un Caballo, The Tellers, Melon Galia, etc…) et Catherine De Biasio (  (Mièle, Kris Dane, Ici Baba, Le Yéti, etc ..), qui lors du BSF est venu prêter main-forte à Noa Moon, tourne sans arrêt.

 Ce soir, toujours assisté par Léo Campbell ( Paon) , les filles sont venues balancer leur salade fruitée à la crème Frenchy pop du côté d'Etterbeek.

L Atelier s'est délecté en écoutant les titres du premier album des muti-instrumentistes en jupon.

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Tahiti 80.

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ding dong

d'you remember what i said?

is it still ringing in your head?

just tell me when it stops

when you feel the pressure drop

but don't think i'm waiting

cos i'm onto something better!

 

 

Crush - Tahiti 80, un tube de l'été écoulé!

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De la  pop mélodieuse et revigorante, un mix délicieux de sonorités sixties et de 80's synthetic pop .

 Xavier Boyer, Mederic Gontier, Sylvain Marchand, Pedro Resende et Raphaël Léger ont donc sorti un sixième album ( 'Ballroom'), il y a quelques mois.

Les Rouennais n'ont rien changé à leur formule, des mélodies ensoleillées, des harmonies dignes des Beach Boys, des refrains accrocheurs, bref,  une collection d'odes à la bonne humeur et à l'insouciance.

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 Setlist:

 A Love From Outer Space

Gate 33

Missing

 I.S.A.A.C.

Seven Seas

God of the Horizon

Come Around

Easy

Love by numbers

Roberr

Back 4 more

TDK

Kounty Volks

1,000 Times

Crush

Coldest Summer

Defender

 

Open Book

Big Day

Heartbeat

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 10:27

Warning: this is not a countdown. Not a Top 20.

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 IordacheGarden Beast

 

 Garden Beast is concept album inspired by the nearest natural habitat that urban life may have access to: the backyard. There is a subtle link here, executed with the most candid and valid sense of humor: Mihai Iordache is also a nature lover, taking the civic duty to improve and protect the natural environment very seriously. Therefore, the album summons consideration to most simple natural wonders which surround and brings us joy.

The songs are quite descriptive with melodic solos, keyboard layers and tempered endings. The album title track Garden Beast stands for an excellent choice as opening track, the first expressive sounds of bass are promising an irresistible audition. Captain Rabbit continues at the same note of funky dance grooves. Summer Rain goes deeper into free style with excellent saxophone and guitar solos. My Dog Zorro brings a pleasing bossa-nova feeling while the Pond Reflection is exquisitely evoking an entire brass band.

 

 

 Tracklist:

 

01. Garden Beast (6:27)

02. Captain Rabbit (6:18)

03. Summer Rain (5:42)

04. Spider's Diner (4:03)

05. My Dog Zorro (5:12)

06. Pond Reflections (4:25)

07. Magnolia (6:57)

08. Earthworm (5:16)

 

Recorded at: La Bază Studio in Iaşi, 2014

Artwork: Medicine Madison

 

Musicians:

Mihai Iordache – alto saxophone, vocals (on Magnolia), arrangements

Sebastian Burneci – trumpet

Florian Radu – trombone

Toni Kühn – keyboards, electric guitar on Captain Rabbit

Dan Alex Mitrofan – electric guitar

Uţu Pascu – electric bass

Tavi Scurtu – drums, tambourine

– Special Guest: Sanem Kalfa – lead vocals on Magnolia

 

Read more in our full  ALBUM REVIEW: Iordache – “Garden Beast”or on ALiveReports and Le Blog des critiques de concerts

 

More information and audition: http://iordache.bandcamp.com/album/garden-beast

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 16:49

Bonne nouvelle, plus besoin de se taper 186 volées de marches afin d'assister à un concert sur les toits du  Beurs et surtout de risquer de se casser la pipe en les redescendant, si ta consommation de Maes te met dans un état similaire à celui de Gégé invité à lire du Verlaine, le Beurskafee est à nouveau opérationnel et le concert de A-WA se déroulera au rez-de-chaussée!

 

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A-WA

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Awa?

Eve sans Adam?

DSC02281.JPGNon Milou sans Tintin, wouah, wouah...

A-WA ce sont les  sœurs Tair, Liron et Tagel Haim qui font le buzz de Jérusalem à Tel Aviv avec leur urban folk yéménite sur fond d'electro beats à rendre malade le Balkan Beat Box dont un des membres doit d'ailleurs produire l'album prévu pour bientôt.

Tair, Liron and Tagel mesurent 441 cm si elles montent l'une sur l'autre, elles sont moins blondes que les autres soeurs Haim, Este, Danielle et Alana, s'ébattant dans un univers Fleetwood Mac, mais elles dégagent une énergie communicative et souriante ayant transformé le Beurskafee en énorme piste de danse.

21:05, elles attendent sagement à côté de la porte les menant vers les coulisses, le band les précède sur scène, probablement Hod Moshonov ( Keytar), Amir Bresler (batterie, loops), Yogev Glusman (basse, violon) et Amir Zeevi (Guitare).

Une intro surf, arabic touch, les petites en tenue scintillante se pointent et entament un premier chant traditionnel sur background trans-électronique, ' Ya-Raitish', ça ratisse joyeusement et ce cocktail rafraîchissant a immédiatement vu les curieux se rapprocher de la troupe.

'Ala Wabda' un second morceau tout aussi remuant et juicy avec de fat modern beats et loops sur lesquels les charmantes frangines collent un chant en harmonie.

Justine et Carole sont les premières à se trémousser après s'être débarrassées de leur zibeline.

Hod et son keytar, tu penseras toujours à Herbie Hancock, nous incitent à sauter, I wanna see you jump..l'exemple vient des musiciens, tous, à l'exception du drummer, rebondissent en mesure pendant 'Lagaytani'.

Some other israelo/yemenite traditionals with our own twist, ' Lao Ma' and ' Galbi Hawey', la basse galopante et les handclaps joyeux ont fini par convaincre les réticents, déjà une cinquantaine de danseurs.

En mode Ofra Haza, paix à son âme, une chanson d'amour triste, portée par un violon douloureux , 'Ya Shifin'....love, can make you sick, you know!

'Ya Shifin' sera lent et poignant, la suivante 'Ismer', un midtempo, envoûtera l'audience.

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Ready for some Yemenite reggae?

'Yom Elachad'.

Exotisme et délire collectif.

Tout simplement irrésistible,  Tair, Liron et Tagel sourient, Bruxelles chavire.

Les natives de Shaharut près du désert de la Arava entament ensuite un ancestral exercice de lipboxing, blurp, blurp, blurp.. il se fond a capella  sur une mélopée  millénaire.

Retour aux beats touffus avec 'Shamak', du klezmer chahuté ayant le don de réactiver les danseurs.

Présentation de la troupe, puis 'Habib Galbi' emmené par un drumming tribal suivi par un chaabi furieux.

A-WA enchaîne sur  un rock du désert, ' Zangabila', pour finir  par l'addictif et enivrant ' Ya Rait Man'.

Pas de rappel.

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Un concert divertissant, vibrant et tonique.

Retiens le nom, A-WA, elles vont cartonner!

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 13:09

Warning: this is not a countdown. Not a Top 20.

 

Best albums of 2014: Swans - To Be Kind

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 There is no sickness worse for me than words that to be kind must lie. Aeschylus

 

I doubt there were many out there to expect another Swans album just two years after it predecessor, considering that in 2006 a Swans reunion was out of the question. The Seer was a miracle. To Be Kind was a huge wonderful surprise. And a Swans album titled To Be Kind … you need straight away to know what it is about, because undeniably this can’t be taken literally. Gira follows the same musical legacy as on The Seer, with tracks of repetitive rhythms circularly combined as in exorcising ritual, but the repetition is never exactly the same. The lyrics follow the same approach, short phrasing, repetitive, but annihilating any sense established just two words before… an incredible work of finding meaning in nihilism and rupture. By the end of the album, you still don’t know if it was about love, kindness, childhood, bad things or hope. I guess it was about none of these. I guess it was indeed about being lost and found in sound. Reaching the ecstasy, as Gira so often declares.

 

Released: May 12, 2014

 

Genre: Experimental rock

Length 121:12

Label: Young God (Michael Gira)

Producer: Michael Gira

 

FULL MUSICIAN CREDITS:Swans: Michael Gira - vocals, electric and acoustic guitar; Norman Westberg - electric guitar, acoustic guitar, vocals; Phil Puleo - drums, percussion, dulcimer, piano, keys, vocals; Christoph Hahn - lap steel guitars, electric guitar, vocals; Thor Harris - drums / percussion, vibes and bells, wind instruments, handmade viola, vocals; Christopher Pravdica - bass guitar, acoustic guitar, vocals. Honorary Swan Forever: Bill Rieflin - (on multiple songs throughout the record) drums / percussion, piano, bass, guitar, synths, keyboards. Guest Musicians: Duet with MG on Some Things We Do - Little Annie. Strings and String Arrangement on Some Things We Do - Julia Kent. Background Vocals on Nathalie Neal, Bring the Sun, Screen Shot, Kirsten Supine - St. Vincent (appears courtesy of Loma Vista Recordings). Background vocals on Bring the Sun - Cold Specks (appears courtesy of Mute Artists LTD). Background Vocals on She Loves Us, A Little God in My Hands - Jennifer Church. More Musicians (Dallas): Violin - Daniel Hart; Mandolin - Rex Emerson; Trombone - David Pierce; Trumpet - Evan Weiss; Piano, Harpsichord, Synth - Sean Kirkpatrick; Piano – John Congleton.

 

 

Disc one-

1.     "Screen Shot"           8:04

2.     "Just a Little Boy (for Chester Burnett)"       12:39

3.     "A Little God in My Hands"          7:08

4.     "Bring the Sun" / "Toussaint L'Ouverture"       34:05

5.     "Some Things We Do"          5:0

 

Disc two -

6.     "She Loves Us"        17:00

7.     "Kirsten Supine"        10:32

8.     "Oxygen"           7:59

9.     "Nathalie Neal"        10:14

10.     "To Be Kind"          8:22

 

Concert review: SWANS – public interview and concert @Ancienne Belgique Brussels - 25 September 2014

Concert Monkey

Le Blog des critiques de concerts

ALiveReports

Keys and Chords

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 02:19

Un des grands saxophonistes rock vient de nous quitter, Bobby Keys est décédé (cirrhosis) ce 2 décembre 2014.

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Le Texan est surtout connu pour ses contributions scéniques et discographiques aux côtés des Stones qu'il accompagnait depuis 1969.

Le sax de 'Brown Sugar' = Bob Keys, qui pouvait d'ailleurs se targuer d'être un des potes les plus proches de Keith Richards, il est d'ailleurs né le même jour que le bad boy.

Déjà à l'âge de 15 ans le sax de Bobby se fait entendre aux côtés du pop singer Bobby Vee, ensuite il travaillera pour Buddy Holly, John Lennon ( le hit 'Whatever Gets You thru the Night' e.a.), Eric Clapton, Joe Cocker, Carly Simon, Humble Pie, les Faces, Marvin Gaye, Graham Nash etc...

Bobby Keys a également sorti deux albums sous son nom, 'Bobby Keys' en 1972 et 'Gimme the Key' en 1975.

L'épitaphe est signée Keith Richards;

“I have lost the largest pal in the world and I can’t express the sense of sadness I feel although Bobby would tell me to cheer up. My condolences to all that knew him and his love of music.”

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 18:59

1° Températures relevées à Bruxelles, deux degrés, temps nuageux et frais, vent du nord/nord est.

2° Décembre= le mois des dépenses: les fêtes ( cadeaux, bouffe, sorties, Saint-Nicolas...), l'an dernier les chiffres avancés pour la France avançaient un budget moyen de 640€ ..

Conséquence directe pour certains concerts de ce début de mois, la fréquentation des salles est au plus bas, sauf pour les gros noms.

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A 20:00, 23 paumés (dé)peuplaient le Club de  l'AB ( personnel et techniciens inclus) qui accueillait Ólöf Arnalds et  Birds That Change Colour.

 

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Birds That Change Colour.

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En principe le groupe du cardinalis cardinalis en chef, le barbu Koen Kohlbacher, comprend  Dave Schroyen, Micky Peeters, Nathalie Delcroix, Naomi Sijmons, Niels Hendrix et  Le Chef Tournel, ce soir, Koen a laissé tous les mâles dans la volière pour n'emmener que les dames, Nathalie Delcroix, qu'il est inutile de présenter, et Naomi, Reena Riot, Sijmons.

En 2011, déjà, Birds That Change Colour t'avait laissé une excellente impression, depuis le groupe a pondu un second oeuf, 'On Recording Birds', brillante pochette psychédélique signée Maarten Donders.

La presse ne tarit pas d'éloges, on cite Enola qui craint la panne d'énergie après le nouvel avatar Tihange... zo’n warm plaatje zullen we sowieso kunnen gebruiken wanneer de herfst weer aanbreekt...

AUB, kom dichterbij murmure Koen en dénombrant les curieux, il saisit une acoustique pour  lancer, en picking subtil, DSC02170.JPGun instrumental champêtre terminé par d'onctueuses vocalises mixtes, Naomi et Nathalie ayant rejoint le barde.

Le ton est donné, du folk aérien avec une pointe de psychédélisme qui, forcément, te renvoie vers les sixties:Nick Drake,  Third Ear Band, Amazing Blondel ou Incredible String Band du regretté Clive Palmer.

Le délicat et susurré 'Dew' séduit tout autant, un accompagnement minimaliste et des harmonies célestes.

La grâce à l'état pur.

Le trio embraye sur  'Ask the gallows', toujours en mode bruissement furtif.

Quel bonheur d'être encadré par Nathalie et une Naomi bien moins agressive que lorsqu'elle se produit sous l'identité Reena Riot.

'The Beach Boys', ni surf, ni maître-nageurs/chippendales baraqués, mais un nouvel exemple de folk mélancolique et vulnérable.

Même secrète exquisité que le 'Norwegian Wood' des Beatles, les voix féminines en prime.

Nathalie, raconte leur quelque chose à propos de lapins, de champignons, non pas comme Urbanus,, je dois fouiller dans l'étui, ai oublié  mon harmonica.

Voici, 'State of confusion', je paye une pils à celui qui retrouve dans mes héros cachés sous ce titre.

Koen a épargné 2€70, personne n'a tout trouvé.

Ce titre country/ blues évoque plusieurs noms, Neil Young, Daniel Lanois, Bob Dylan, Tom Waits,  mais  de heer Kohlbacher pensait sûrement à d'autres heroes, maybe Steve Earle.

Anyway, a great tune.

' In The Middle Of Our Lifetime', les questions qu'on se pose vers 40 ans.

Un ton Neil Young à nouveau.

Soudain, tu te souviens d'un band belge des nineties ayant disparu de nos scènes depuis pas mal de temps, les Dry Livers.

Pendant tes songeries, sur scène ils introduisent un fabuleux bridge a capella dans la ballade, les close harmonies te refilent des frissons au bas de l'échine.

Solo, 'The Werewolf' de Cat Power, qui curieusement te rappelle un coucou, le traditionnel folk 'The Cuckoo'.

Retour à la formule trio pour la chanson courtoise ' Songs till May', beau comme du Dowland. 

 

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Un petit rock, Brussels?

' Rock Island Line', et ses handclaps, secoue la salle.

He, Nathalie, reste ici, we hebben nog een liedje, le dylanien 'The devil and me'.

50' de haut niveau!

Birds That Change Colour, le 13 décembre au N9 à Ekloo. 

 

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Ólöf Arnalds

Tu l'as croisée en tant que membre de  múm, solo elle a déjà enregistré quatre albums, le dernier 'Palme'.

Un soundcheck effectué en dix minutes car elle est arrivée tardivement à Bruxelles, elle va y revenir.

Bruxelles qu'elle connaît pour avoir été plusieurs fois invitée par l'AB.

DSC02196.JPGLa pince-sans-rire est flanquée d'un excellent musicien, le guitariste Skuli Sverrisson qui peut se targuer d'avoir collaboré avec le gotha, Lou Reed, Jon Hassel, David Sylvian, Arto Lindsey, Ryuichi Sakamoto e.a.

 Ólöf chante et joue également de la guitare.

Sa voix: atout majeur, mais aussi source de contrariété, tantôt aiguë, enfantine, souvent gutturale (des rrr germaniques) , puis ample, athlétique, casse-cou, passionnée, bref un timbre pour le moins original qui peut séduire ou exaspérer.

Hello, we're so happy to be here.

Je répète car vous auriez dû applaudir.

Clap, clap, clap...ça commence fort!

I decided to start the show with a song called 'The Joke'.

En effet, we are The Joke, on a mis des heures pour arriver ici, un chauffeur dément, enfin, nous voilà.

Euh, merde, seconde blague, un silence consternant de 4 minutes, guitares non accordées, elle est bien bonne!

D'une voix naïve elle balance sa berceuse.

L'Islande pays des extrêmes où, en été, la nuit n'existe pas, c'est moche pour Petula Clark.

Pas de setlist, elle joue ce qui lui passe par la tête en  palabrant avec Skuli le chauve qui sourit.

'Stay with him', un nouvel exercice de modulation vocale suivi par un troisième titre en anglais ( ? Turtledove'?) pendant lequel la cime côtoie l'abîme.

La gymnastique vocale se poursuit mais on ne peut passer sous silence le travail remarquable de son compagnon qui habille les mélodies minimalistes d'une manteline chatoyante.

La blonde Ólöf décide de poursuivre dans son vocable maternel.

Des visions de  geysers en éruption, de banquise et d'icebergs gigantesques s'imprègnent sur ton écran cérébral, la madame en arabesques vertigineuses, le monsieur d'un classicisme hispanique.

Justement, on revient de chez Don Quichotte, on a tourné avec tUnE-yArDs, la suivante est pour mon fils resté du côté de Reykjavik, il me manque, ça fait des semaines que je ne l'ai vu.

Une berceuse terre de glace sans odeur, fait trop froid, tu peux songer à Bergman...Ingmar, pas Ingrid!

Quoi, il est suédois, ça change rien, pense!

Loufoque lui convient comme qualificatif, ce microphone est amoureux de moi, il se colle constamment à mes lèvres.

Elle opte pour une ballade dans sa langue, tu penses à Isabelle Aubret, c'est joli.

A tes côtés, Bruxelles allongée à même le sol semble apprécier, finalement en s'habituant à sa gymnastique vocale on peut y prendre goût.

Nouvel aparté avec son voisin, ok, on revient à l'anglais.

On a droit à une romance similaire à l'admirable 'Sag mir wo die Blumen sind' chanté par la divine Dietrich.

Veuillez applaudir little drummer boy, une drumbox utilisée pour rythmer ' Palme'.

' Englar Og Dárar' est issu de mon premier disque, la mélodie sereine permet à ton esprit d'errer loin de la ville polluée.

Un second titre avec la machine met un terme au récital au grand étonnement de Skuli.

C'est fini?

Ouais, c'est moi le chef, c'est fini!

 

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50' de set suivies par un bis pour le fou du volant qui nous a amenés ici, 'Crazy car', une plage bourrée d'effets reverb.

What a crazy girl!

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 13:17

 Warning: this is not a countdown. Not a Top 20.

 

 

 Best albums of 2014:  Georgio 'the Dove' Valentino Mille Plateaux

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A mysterious and étrange artist of Greek-American origins, who was born in Florida, lived in Detroit, moved to Brussels and performs under an Italian alias … His latest album – a double LP – carries the name of a French philosopher’s book. Four chapters of beautiful music which might unconsciously bring back here and there bits of riffs you may think you recognize from your experience as a music aficionado (Secret Chief 3, Mark Lanegan, Mike Patton …). But these prove to be just random neural connections; there is no place for confusion here: with such spatial background and artistic sensitivity, Georgio 'the Dove' Valentino is one of a kind. One should not be discouraged by the length of the record – Valentino’s style is pure invitation of diving into a world where the time stops.  Not the kind of music to put on your mp3 player either. Vinyl is the only choice as changing the records is the only temporal segmentation of the audition. There is probably at least one concept hidden beyond each song. Each new audition brings along new understandings, more nuances, richer, deeper and clearer than the previous. If you plan falling in love with a fine piece of art, here it’s your record. All you need to do is finding a Sunday afternoon. The rest has been exquisitely taken care of.

 

Read more in our full  ALBUM REVIEW: Georgio 'the Dove' Valentino – Mille Plateaux

or on ALiveReports, Le Blog des critiques de concerts, also on Keys and Chords(plus a review in Dutch)

 

  FACE 1

Georgio 'the Dove' Valentino & la Société des Mélancoliques

A1. I Wish We Were Insects [Edinburgh]   

A2. Don't Do Me Any Favours   

A3. Japanese Dream (B.L. Reininger)   

A4. The Gift of Fury   

A5. Mille Plateaux [Brussels]

 

 

 FACE 2 -

"I Won't Betray You" (Hommage à Chuck Berry)

 

 FACE 3

The Astounding 12-String Guitar of Jorge 'el Dovo' Maldonado

C1. Mille Plateaux [Toulouse]   

C2. Nietzschean Love Theme   

C3. I Wish We Were Insects [Amsterdam]

(Featuring Grey Lotus)   

C4. Washed-Out World,

or Holidays in the Colonels' Greece   

C5. Bête Noire

 

  FACE 4

Ο Γιωργος Jesús Παπανικολοπουλος Sings Piero Ciampi

D1. Sobborghi

(P. Ciampi/G. Marchetti)   

D2. Il Vino

(P. Ciampi/G. Marchetti)   

D3. Ha Tutte le Carte in Regola

(P. Ciampi/G. Marchetti)   

D4. Sul Porto di Livorno

(P. Ciampi/G. Marchetti)    

 

Performed by /

 

Georgio 'the Dove' Valentino Voice, 4-, 6- and 12-string guitars, organs, atmospherics

Patrizia F. Bass guitar

Benjamin Meunier Drums, percussion

with Blaine L. Reininger Violin, viola, backing vocals

Luc van Lieshout Trumpet, flugelhorn

and special guest contributions by Alexandre Alquier, Daan Arisz, Jeff F, Gilles Le Guen, Sissy Kotsoni, DC Shell, Todor Stefanov, Joost Verhagen, Lars and Niels van der Weiden, Zack Williams and Richie Wohlfeil.

 

Mostly written and realized by Georgio 'the Dove' Valentino

Recorded at various locations in Belgium, France, the Netherlands, Scotland and the United States

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 11:53

Warning: this is not a countdown. Not a Top 20.

 

 Jack White - Lazaretto

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Only 2 months after the release, Lazaretto becomes the biggest-selling vinyl album of the year, with 60 000 copies, competing only with Pearl Jam's 'Vitalogy' released 20 years ago.

What it a lazaretto? Our dictionary defines it as an isolation hospital for people with infectious diseases, especially leprosy or plague. And indeed, isolation, unrequited love, madness, diseases and obsession are central themes on the record. But still, it is not a sick sad record, on the contrary, it’s dense, complex, crazy and has the same feeling that everything Jack White touches turns into a state of blues.

Despite the great variety of tracks, there are enough elements to back up the album heaviness and bring its high peaks even higher: powerful piano for increased drama, rural country flavor with violin playing and of course, a vindictive and troubled guitar sound.

 

 

 

No.     Title     Length    
1.     "Three Women"       3:57
2.     "Lazaretto"       3:39
3.     "Temporary Ground"       3:13
4.     "Would You Fight for My Love?"       4:09
5.     "High Ball Stepper"       3:52
6.     "Just One Drink"       2:37
7.     "Alone in My Home"       3:27
8.     "Entitlement"       4:06
9.     "That Black Bat Licorice"       3:50
10.     "I Think I Found the Culprit"       3:49
11.     "Want and Able"     2:34

Released: June 9/10, 2014

 

Genre: Blues rock, garage rock, alternative rock, country rock, folk rock

Length 39:13

Label: Third Man, XL, Columbia

Producer: Jack White

 

 Singles

"Lazaretto"

"Just One Drink"

"Would You Fight for My Love?"

"Alone in My Home"

 

Concert review: Jack White @Forest National, Brussels – 16 November 2014

Concert Monkey

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 19:33

Concert en images: Claude Le Roux ( additional words: Michel).

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Flash info...Découverte inédite de trois occupations du Pléniglaciaire moyen du Weichselien à Havrincourt!!!

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Avec quoi tu viens, Iceage est né à Copenhague en 2008 et pratique un punk/ post punk rock furieux qui n'a rien de glaciaire.

Ce n'est pas leur premier passage dans nos contrées au climat tempéré, certains se souviennent les avoir vus aux Ateliers Claus en 2013.

 

Ce samedi ils assiègent le Club de  l'AB, le support étant assuré par  Räpe Blossoms, des Gantois aux ancêtres Germains aimant les pingouins.

On leur doit 'Starving Vultures At 7-eleven' et 'Ruinenlust'.

En Flandre on cite Swans et Liars, c'est mieux que perroquets et louveteaux!

 

 

Iceage

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 Elias Bender Rønnenfelt (vocals/guitar), Johan Surrballe Wieth (guitar), Jakob Tvilling Pless (bass) Dan Kjær Nielsen (drums) viennent de sortir a  third studio album "Plowing into the Field of Love".

Un type armé d'un stylo avance:  ‘the saviors of punk music’!

Début furibard:  dissonance, distortion and feedback, drumming impétueux, guitares métalliques, chant fébrile, ça va chauffer!

Le show sera concis ( vise la setlist), hargneux, tranchant, sans concessions,  sometimes cacophonous , nobody cared, Bruxelles a adoré!

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Setlist!

 

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To the Comrades - On My Fingers - How Many - Glassy Eyed, Dormant and Veiled - Morals - Abundant Living-The Lord's Favorite -Forever - Let It Vanish!

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:23

A HeartBreakTunes event.

 

Allo Ivan, dimmi tutto....

Last minit show/ concert de dernière minute:

support act of  Stiff Little Fingers ce samedi/zarterdag/Saturday !

 

Veniamo...

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20:00, le Magasin 4 transformé en hospice punk pour la dernière date de la tournée des Stiff Little Fingers.

Elle est raide, celle-là!

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20:10'  Nervous Shakes en piste.

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Bruno et son boa à la basse, James et son keffieh spécial grands froids à la guitare, Danowang et ses joues pas rasées aux drums et le descendant de Giambattista Andreini, poète, acteur et dramaturge du 16è, Ivan le terrible ( Иван Грозный), très classe dans son blazer Armani émeraude, au chant et à l'harmonica.

La politesse incarnée, signor Andreini, il a retenu les leçons de  la signorina Battagliola, ne pas oublier de saluer l'assistance: Bonsoir, Goeienavond ( ils étaient nombreux ceux du Nord), good evening pour les copains de James Joyce, nous sommes Nervous Shakes!

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En enfilade cinq torches incandescentes made of  garage/glam/rock'n'roll  à laisser pantois la plus agressive des panthères souffrant de nervous shaking et présentant d'inquiétants signes de fast heartbeat, dry mouth( pas dur à soigner, le bar est à 20 mèttes), dizziness, irritability and difficulty concentrating..

Début en fanfare donc avec l'étincelant instrumental surf 'Pipeline' des Chantays suivi par un saccadé 'Get the fear'.

La guitare tournoie, Wan bastonne, placide, le grand Bruno, pointe sa basse vers les premiers rangs, quant à Ivan, il tremble comme le peuplier du même nom balayé par des bourrasques que l'anémomètre a mesurées à 9 Beaufort ( 46 noeuds, Popeye).

Un cri d'hyène au clitoris très développé, c'est parti pour la suivante, 'Do you wanna' et ses lignes d'harmonica cinglantes.

Le punk écossais ayant fait la manche pour se payer un ticket d'entrée en est resté baba (au pure malt) et profère un goddamn, these bloody bastards can play, I've seen plenty of wankers but these motherfuckers rock...

Les nerveux ont déjà embrayé sur 'Love's a drag' suivi par un 'Hey, Baby' furieux et sexy en diable.

Courte pause, 3 secondes..Have I told you lately that I love you ...' Girl crazee', la guitare claque, fouette, flagelle tandis que la section rythmique mouline fin et que le screamer attise les plus toutes jeunes dans la fosse.

Wat zeg je JP?

Ze zijn goed... c'est le moins qu'on puisse dire!

'Brat' du punk/glam aux accents Undertones, comme d'hab., ils y ont greffé 'Panzer Division', titre gravé sur leur album introuvable 'Separate Beds'.

Un mec de l'organisation s'approche de la scène, lève un index, shit, plus qu'une, la playlist en comptait encore cinq...

Ce sera 'Sonic Reducer'.

A peine trente minutes de set, mais mieux vaut 1800 secondes vitales que 180 minutes bancales!

Well done, Nervous Shakes!

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Stiff Little Fingers

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Despite some line up changes and a five-year break up, iconic Irish punk band Stiff Little Fingers are still going strong... on cite une gazette de Toronto!

Pourquoi le split en 1983, Jake?

 "We’d done a lot in that time we’d been together, you do a lot between 18 and 23, unfortunately we had grown apart, and 10426747_1562736797273446_961188142915427477_n.jpginstead of talking we would argue and fight".

Ce ne seront pas les seuls problèmes de SLF, toujours Jake qui confessera plus tard avoir souffert de dépression...Personally, I went through a divorce, got re-married and moved to a different country ... ce qui explique qu'il a fallu attendre plus de 10 ans pour voir le dernier album ( No Going Back) aboutir chez les disquaires.

Et keske ça vaut en 2014, les Stiff Little Fingers?

Dave?

 SLF played one great song after another.

Merci, gamin!

Le costaud Jake Burns – Vocals, guitar/ le petit ( même taille, même look que Barrie Masters d'Eddie and the Hot Rods) Ian McCallum – guitar, Vocals/ même look que Pierre Blackwave,  Ali McMordie – bass guitar, Vocals et  Steve Grantley – drums, Vocals sont les actuels Stiff Little Fingers.

Le set n'a pas démarré que deux molosses se postent aux extrémités du podium, la sécu personnelle de SLF, des mecs finalement souriants et polis.

21:05, l'Irlande arrive, Ian arbore un rutilant T-shirt  Bad Religion.

Brussels, ça va, are you having a good time, we are Stiff Little Fingers.

Sans blague?

Feu!

'Wasted Life' du premier album, le bien-nommé 'Inflammable Material'.

Un premier pamphlet anti-militariste.

Godv, c'est quoi ces coups de coude dans ton dos, une asperge beurrée/lapin Duracell rebondit sur place avec des gestes désordonnés et cogne tout dans le voisinage, cette batterie va-t-elle fonctionner pendant tout le set?

'Just fade away', zont la pêche, là-haut!

Me souviens plus de la dernière fois qu'on a joué à Bruxelles, ce que je sais c'est qu'on a un nouvel album, 'No going back', dont est extrait 'When we were young'.

A tes côtés ils sont trente à se souvenir de la belle époque et à sautiller comme il y a 35 ans.

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Place au titletrack du second LP, 'Nobody's hero', un nouvel hymne guerrier.

Sur le long playing suivant, le single  'Silver Lining' dénonçant les injustices sociales.

Le lapin faiblit, la cadence diminue, les pieds deviennent lourds.

A personal song, déclame Jake, 'My dark places'.

Cet uptempo redonne de la vigueur à l' oryctolagus cuniculus.

Chausse tes lunettes, Claudette, il n'est pas écrit  cunnilingus!

Stolen from our friends,  The Specials, 'Doesn't make it alright'.

Merde, Elmer s'est armé de son fusil, Bugs Bunny va y passer!

 "Throwing It All Away" est de la plume de McCallum, non pas Illya Nickovetch Kouriakine, mais notre guitariste.

Chante, petit!

Accélération sévère, avec le Celtique  "Roots, Radicals, Rockers and Reggae", puis une nouveauté, "Full Steam Backwards" dédié aux banquiers qui nous ont ruinés.

Alistair s'est mis au travail, voici sa vision de l'amour  'Barbed wire love', titre parodique avec un emprunt aux Ronettes, puis aux Ramones.

Pour Joe Strummer, des Clash, celui qui a changé our state of mind, ' Strummerville' .

Grand numéro de jongleur du bassiste.

Ils attaquent un nouveau classique, 'Tin soldiers', ayant le don d'enthousiasmer les vieux punks  se bousculant comme au bon vieux temps .

Quel bol d'avoir choisi un garde-du-corps comme voisin, le mec, placide, prend les agités en photo, il l'envoie à sa maman...see, mummy, all those silly Belgians!

Présentation de l'armada et une dernière cartouche, le sauvage 'Suspect device' .

60', c'est concis!

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Double bis.

Quoi? Des nouvelles du bouffeur de carottes?

Non, il n'est pas mort, il vient de ressortir du terrier, les oreilles dressées, et attend le bon vouloir des Irlandais.

Jump, Roger, jump, voici 'At the edge' et l'anthem scandé par toute la masse aux poings levés, 'Alternative Ulster'.

Game over!

 

photos: JP DANIELS

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