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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 15:51

En ce  pacifique mercredi de septembre, le Magasin 4 a la mauvaise idée de programmer  trois groupes keupons de la pire espèce, Sham 69,  Contingent  et  Les Slugs.

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Résultat des courses, une dizaine de visages tuméfiés, trois seins bleuis à la suite de coups de coude inopportuns, une pommette en sang ( pas la tienne, heureusement), 45 paires de pompes foutues car ayant baigné dans un mélange ignoble de Jupiler, Leffe, Chimay et Cara Pils de chez le Turc, un briquet à 1€50 perdu après une séance de crowdsurfing et tes pavillons esquintés par l'ignominieux RickyBilly...

Punk not dead, l'image est belle, la réalité est moins rose!

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19:40', Les Slugs.

Algoflash Lentilles Anti limaces est un produit innovant et breveté. C'est un produit efficace par sa forme et sa 10659158_1533182036895589_7032634402012439255_n.jpgformulation attractive pour les limaces, les loches et les escargots....

Tu parles, Charles, t'avais acheté trois camions de cette camelote, rien à faire les Slugs sont indestructibles, ils sont venus déverser leur bave dégueulasse et gluante dans l'entrepôt.

Comme les punks sont tous membres de Gaia et fans inconditionnels de Brigitte Bardot, le trio n'a rien eu à craindre.

Seul un immense hérisson rouge, aux poils durs et piquants, montrait quelques tendances belliqueuses, pour le reste la smala Oï! Oï! Oï! s'est montré bienveillante et a adoré la sérénade proposée par Binam ( alias René Binamé), tall  Geoff et Michel Telecaster.

Comme à Lessines, en février, les mollusques entament leur lambinage ( trois mètres en 24h) par la suite  ' Le Français'/ 'Tout tourne rond',  tout tourne rond, un leurre d'après eux!

 

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'Ça', ' Le banquier', ' Canada', se succèdent, une bonne dose d'anarchisme franchouillard, d'hymnes punk la petite gayole, invitant les clients au pogo et/ou à la crise de fou rire.

' GPS', un outil pour le FBI précède 'Derouf', ces braves gens doivent bien connaître RickyBilly...c'est pas qu'une andouille, c'est un super casse-couille....

Ils enchaînent sur l'intellectuel in 'Cou d'pougne' dins d'gueue, deux ou trois rigolos ont décidé d'appliquer la recette immédiatement, sauvons nos bières!

Christophe 'Monsieur le professeur', dédié  à tous les bonnets d'âne, suivi par l'imparable 'Zoo d'Anvers' et pour Juliette, 'Binôche', puis 'Karaté Camarade' avec apparition du champion de Belgique ( vétéran) de sumo qui nous fait admirer sa sculpturale anatomie charpentée grâce à l'absorption massive de houblon.

JP n'avait encore rien vu d'aussi beau, il a failli défaillir.

Les zouaves achèvent leur exposé par le zoophile  'Tortue Ninja', le carré blanc s'impose.

Une franche couche de rigolade sans oublier que ces énergumènes savent jouer!

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Contingent.

Ou une page d'histoire du punk belge.( cf. la compil Bloody Belgium avec leur titre 'Violence').

1979, Contingent première mouture: Bob Seytor, feu  Éric Lemaître , Jo Fonthainas et John Baine.

10511268_1533181170229009_1979447405633151622_n.jpgLes archivistes te rappellent que tonton Bob était dans Chainsaw , Streets et X-Pulsion , Jo et Eric traînant du côté de Trade Mark.

Plus tard  Guy « Molotov » Delcroix remplace John à la basse.

Un EP, et un passage au Golf Drouot.

1980 entrée de Daniel Wang à la batterie, un gars que t'as déjà croisé dans pas mal de formations.

1981, le chant du cygne.

Résurrection en 2007, Bob Seytor (chant) - Eric Lemaître (guitare) - John Bain (basse) - Daniel Wang (batterie). 

Coup du sort, Eric Lemaître décède en 2012, des bandes existaient prêtes à se retrouver sur une plaque, elle sortira et Contingent poursuit sa route avec désormais  James Neligan ( Nervous Shakes, The Droogies e.a.) à la guitare.

Ces rescapés ont donné un concert d'anthologie ( dédié à leur pote Eric) au Magasin 4.

En une quarantaine de minutes, l'armada nous  a asséné 21 titres coup de poing dans ta gueule, joués à une vitesse défiant l'imagination avec, un déploiement d'énergie inconnu pour tous ceux qui font semblant de travailler dans la fonction publique.

'Destinée fragile', 'Bruxelles' et 'Brutale agression' en fondu enchaîné.

Le chant te rappelle vaguement celui de Jean-Louis Aubert du temps de Téléphone, les parties scandées évoquant en toi les incroyables X-Ray Spex.

Pas de repos pour les braves, une seconde suite homérique, 'La fille de ma concierge' ( plus nerveuse que celle du Père Noël), 'Pas craquer', 'Electric Guerilla' nous permettent d'admirer les interventions cinglantes de James, tandis que Bobske s'époumone et que la rythmique mène un train d'enfer. 

'Rupture' comment prendre définitivement congé en moins de 2',...fais pas chier, bébé! 

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' Nuit blanche' - 'Histoire de coeur'- puis un truc trouvé dans une poubelle près de l' archevêché ' Poupée Plastique' annoncent le bestial ' Police Control'.

Cent poings levés et autant de gosiers hurlent police control, y avait même un gendarme dans le tas!

Un petit message politico-social, imagerie Charles Baudelaire en prime, ' Leader Dealer', déclenche un pogo hystérique, à deux pas de ta cachette, ça cogne sévère, une petite blonde pas hideuse se montre à la hauteur.

Qui voilà, la même allumée que la semaine précédente déclarant sa flamme au beau bob, 'Bob, je t'aime'.

Encore, réplique le petit Robert, avant de se débarrasser d'une partie de ses fringues et de poursuivre topless, 'Agresseur du silence', 'Violence', 'Visage mort', 'Alternative' et ' Homme sauvage'.

C'est pas beau la jalousie, 'Sale tueur', puis James dédie la suivante à Eddie Cochran, 'Le fonctionnaire'.

La sueur lui dégouline jusqu'aux talons, il vient de perdre 2589 g, Bob n'en a cure, il éructe les deux dernières, 'Vivons très vite' et le désespéré 'Tout seul ce soir' .

Tous au bar!

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Sham 69

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Bel imbroglio que ces pionniers du Oi!, les avatars des Animals, c'est du pipi de chat à côté du bordel entourant l'étiquette Sham 69.

Quel Sham était au Magasin 4, celui de Jimmy Pursey ( le singer) qui semble avoir enregistré le nom alors qu'il avait été sacqué  en 2006, il a a repris le collier en 2011 ou celui des anciens / nouveaux membres du punk band de Hersham. 

Il s'agissait bien de la seconde hypothèse, le Magasin 4 annonce le line-up suivant: le costaud Tim V aux vocals ( engagé en 2007 pour remplacer le fantasque James) - Neil Harris ( guitar), un membre fondateur, revenu en 2012 - Al 10696410_1533180580229068_4089348436111501371_n.jpgCampbell à la basse ( depuis 2009) et Ian Whitewood aux drums ( embarqué en 1986).

On nous avait prédit un second guitariste...pas vu!

Pour ajouter une note au mystère, on te dira que n'étant pas flic, on n'est pas sûr à 100% de l'identité des turbulents punks vus sur scène.

Un dubitatif questionne: vous n'avez pas vu un bête ersatz, un boys band, de pâles copies, des karaoke muppets ... on le rassure, le Sham 69 formule Tim V secoue tout sur son passage, la flamme et la rage y sont.

Une intro lyrique, les durs se pointent, Tim, du type grosse gueule, amorce 'We gotta fight' , un accent cockney pure souche et déjà une fameuse claque.

Les morceaux suivants dégageront la même énergie, 'What have we got' ou  'Hey little rich boy', du Claude François Oi!.

Le plaisantin nous salue, good evening, Brussels sprouts, vu sa carrure personne ne lui a rétorqué, hello, rosbif de mes deux!

It's Wednesday night, fuck work tomorrow, comme la salle était remplie de 89% de chômeurs, on a ri.

'Western Culture' , nous les occidentaux sommes des civilisés, euh, derrière toi, ils sont trente à se taper dessus.

Réaction du chef, 'They don't understand' puis 'I don't wanna' 

Keske tu veux pas, petit?

Work in a factory... Joue, au foot, alors!

Tous sur les barricades, 'Ulster'

Fuck politicians, un slogan qui marche toujours en 2014, pour introduire 'Tell us the truth'.

'Rip Off', Dieter Van Zeebroek, un audacieux, escalade le podium pour faire le singe, on va envoyer la photo à sa maman.

'Loudmouth' sera scandé par tout le bon peuple qui ne va pas s'assagir avec ce qui suit 'Sweeney Todd', 'Family Life' ou 'That's Life'.

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Il tient à nous encourager, this is not a fucking Cat Stevens show, bande de lopettes, avant d'embrayer sur 'Shout' et 'Borstal Breakout'.

Martine passe son bikini pour une séance de crowdsurfing, Albert veut s'essayer au stagediving, il est con, le liquide spongieux à nos pieds fait 3 cm de profondeur, il s'en fout, le maître-nageur a beau lui dire, fais pas ça connard, il l'a fait.

Il ne s'est pas noyé!

Sur scène les insulaires poursuivent leur croisade, celui qui est arrivé trop tard 'Security Guard' , pour les fans de West Ham, 'Sing when you're winning', 'Hurry up, Harry' et 'Q and A' pendant lequel tu te diriges vers le bar où t'entends 'Cockney kids are innocent' et 'Angels with dirty faces'.

Thank you, goodnight, Brussels!

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Gros chahut et retour vite fait pour éviter l'émeute, deux gosses ( 8 et 10 ans) invités sur scène pour celle que tout le monde attendait, 'If the kids are united'.


Tu sens le tabac, elle a constaté en t'entendant rentrer!

 

photos: JP DANIELS

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 14:06

Le guitariste Carl Gomez ( Yata) s'est éteint il y a deux jours des suites d'une longue maladie.

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Le groove metal band carolo avise sur sa page facebook:

"Ce soir est un triste soir, nous sommes au regret de vous annoncer que notre guitariste, notre frère, notre ami est parti rejoindre les étoiles, les cieux et surtout Dimebag (et parti foutre des claques à Kurt Cobain)!

Il était une personne incroyable qui nous a donné à toutes et tous de véritables leçons de vie que nous retiendrons à tout jamais.

Son sourire restera gravé dans nos mémoires, sa bonne humeur, son rire et surtout son talent ! Malgré la maladie, Carl était capable de jouer ce que toute personne valide était incapable de créer ! C'était un musicien, un artiste, un clown, un ami : un frère.

Il nous manquera énormément mais restera à jamais dans notre coeur et notre musique !

Il n'aurait pas voulu que nous pleurions à chaudes larmes mais bien que nous rigolions et fassions la fête.

Si vous avez des anecdotes ou des moments que vous souhaitez partager avec nous, ce sera avec grand plaisir que nous vous lirons.

En attendant, la sortie de notre clip est repoussée mais une belle soirée sera prévue pour ce Dimebag belge !

Comme tu disais mon ami : "Ciao ma couille"

Ne perdez pas votre sourire car malgré la maladie, Carl n'a jamais perdu le sien"

 

La disco de Yata compte un EP, ' E.P.O.'

 

 

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 22:02

According to Off - Record Label, the CD  "OCD018: Baby Fire / The Red Robe" will be out  on 19/09/14 .

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The Red Rope est le second effort discographique  de  Baby Fire après 'No Fear' sorti en 2011 chez Cheap Satanism Records.

Si en 2009, Dominique Van Cappellen-Waldock ( Naifu, Keiki, In Heaven, Von Stroheim etc...), alias Diabolita , était seule à la barre du projet, elle a été rejointe au bout d'une année par Cha ( Lem, Lady Fucked Up) .

L'album de 2011 a pu compter sur la présence de quelques guests illustres ( Dana Schechter  de Bee and Flower ou The Angels of Light et Eugene Robinson de Oxbow). 

'The Red Robe'  a été enregistré dans un cottage  répondant au doux nom de Dial House ( Essex), endroit où se nichent les  Exitstencil Studios, durant l'automne 2013, la production étant confiée à Tony Barber des Buzzcocks.

Une nouvelle fois  quelques invités pas banals collaborent au projet:  Eve Libertine et Penny Rimbaud aux vocals et Seesayle au violon, Raphaël Rastelli et sa guitare ont également humé l'air vivifiant de ce vert comté associé à l'East Anglia.

Un mot sur l'artwork, it was designed by Alice Smith, a graphic artist based in Lancashire!

La pochette austère ( bien dans le style de Diabolita) mérite un commentaire afin de ne pas confondre 'The Red Robe' avec une canzonette à la 'The lady in red' de Chris DeBurgh, a robe selon the free dictionary is an official garment worn on formal occasions to show office or rank, as by a judge or high church official.

Ici, d'ailleurs, the robe ( pas rouge by the way)  covers a corpse! 

Dernier détail, désormais Baby Fire compte un élément masculin Diabolita  est  flanquée d'un nouveau drummer,  Alinovsky (ex-Tuxedomoon, Digital Dance, The Durutti Column...).

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'Door of mercy'  

Tes pavillons auditifs te suggèrent un nom sur le champ, P J Harvey.

Du haunted rock, des riffs de guitare ressemblant à des griffures de chats sauvages, une voix angoissée, feulant, pour garder l'image du félin, un texte film d'épouvante...wicked hands on my throat...il vaut mieux avoir une bouteille de Bourbon à portée de main!

 

'The Red Rope'.

Une amorce doom devant ravir les fans de Black Sabbath puis des vocalises/halètements gothico- incantatoires.

 C'est à une autre icône que ton esprit songe, alors que ton dos est parcouru de frissons, l'étrange et  sulfureuse Carla Bozulich.

 

' The Wolf'  

Les cauchemars d' un blême  Petit Chaperon Rouge sur fond de guitare ( quelle intro de Tony Barber!) et d'orgue pour  qui sonne le glas!

Un ton récitatif lugubre.

Maman, laisse la porte ouverte, s'il te plaît!

Qu'en pense la psychanalyse?

  Tous les copains de Sigmund  s’accordent pour reconnaître dans la bête un symbole de tentation sexuelle pour le Petit Chaperon Rouge. 

Diantre, vais pas offrir le conte à mon petit-fils! 

 

' Victory' 

Oublie Daan, les guitares arrachent, la marche guerrière scandée/ lue par Eve Libertine et/ou  Diabolita doit  mener les guerrières aux faîtes de la gloire.

Mention spéciale au drumming spartiate de Cha! 

 

'Dogs'

Un autre mauvais rêve... et tous ces chiens aboyant à faire éclater mon cerveau. 

M'est avis que Dominique est obnubilée par Sarah Kane!

4.48 Psychose !

 

'Sunrise with sea monsters' .

L'aube pointe, des rayons de soleil te caressent les paupières, une belle journée en perspective?

Euh, un violon sinistre, dead flowers, un spectre...

Andromède, attachée nue sur son rocher aperçoit le monstre marin prêt à la dévorer.

Noirceur indélébile, tous, nous portons en nous la tare du péché originel!

 

'Mother' ( a tribute to La Cuite Vandenabeele)

Maman, reviens, j'ai peur! 

Sur fond sonore abrasif ( du sludge lo-fi, dixit un spécialiste) , la chanteuse gémit, implore, supplie pendant les 307 secondes de cette plage oedipienne.

 

'Cold'  

C'était avant le réchauffement climatique.

Un titre à l'accompagnement minimaliste et répétitif qui risque de te glacer les os.

 

'The perfect dress' 

Guitare tranchante, batterie monolithique, timbre névrosé, le ton  inquiète.

Certains citent Lydia Lunch, à juste titre. 

Une imagerie brute, sombre, pareille à celle d'un certain  Francis Bacon.

Baby Fire met mal à l'aise, oblige tes neurones à réfléchir, à se poser des questions,  la vie en rose est bien loin.

 

' At the very heart of the darkening of the light'.  

 Bientôt, il n'y aura plus aucune séparation entre la lumière et les ténèbres.

Une prédiction  sordide soulignée par le theremin spectral.

Un climat oppressant, illustré par la présence du serpent venu corrompre l'homme,  l'Eden à jamais perdu!


'A secret ceremony'

Toujours aussi lent et intransigeant, ce  titre bourré d'images symboliques ....she stormed out of the house barefoot in the street suivie par ses chats, et Zorro n'est pas arrivé, une boucherie!


' The lit light'

Penny Rimbaud and Diabolita  speak in a poetic way.

Noisy guitars, discours nihiliste, le titre le plus Sonic Youth du set.

 

 

Verdict, docteur?  

Un grand album, ne convenant pas à toutes les oreilles.

Si ta tasse de thé c'est Rihanna, passe ton chemin ...

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 07:26

"Troubles on my mind” du Pierre K Band sort officiellement le 2 octobre!

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Il y avait Franz K., eine Deutschrock-Band aus Witten an der Ruhr.

Józef K, un café à Gdansk, tu connais un autre Józef K,  le fameux personnage du Procès de Kafka.

Il y a le  John Friedrich K qui doit être amarré à Plymouth.

 Et à Liège sévit un blues band, baptisé le Pierre K Band, ces valeureux mosans, après s'être aguerris sur nos scènes nationales, vont larguer une première bombe artisanale, comme celle inventée par un certain Lytle S. Adams, comptant six chauve-souris de l'espèce blues rock, ainsi  ils comptent bien se faire un nom dans le petit univers blues du pays ayant enfanté la Belgian Blue.

Pardon, merde, c'est une vache, merci !

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Pierre K, c'est Pierre Kasprzyk - guitar and vocals.

Band, c'est  Maxime Cromps  aux keyboards, Olivier Fanuel  à la  basse et Raphaël Pire  aux drums.

Des bleus?

Pas vraiment, Pierre s'amusait avec Skydyers,  le Coffee K Blues Band ou le Pak Trio Blues Band.

Maxime était chez  In Rock, un Deep Purple Tribute, sur la fiche d'Olivier Fanuel  on lit qu'il a boulotté avec Annie Cordy, celle qui a inventé I woke up this morning version tata yéyé, The Angelo Gregorio Band,  Nicolas Loozen Trio... et Raphaël, le plus nuisible, tambourinait pour Massachusetts, un cover des Bee Gees, avec Romps, certains l'ont vu au sein de Inner Score.

 

'Troubles in my mind' qui donne son nom à l'album ouvre.

Du power funky blues, ' Texas Flood' brand ,sentant bon Stevie Ray, une voix adaptée au style, une rythmique sans faille et des claviers sudistes, du boulot de connoisseurs!

 

' Money machine', il veut une TV grand écran, pas un balle il a, on lui conseille pas le jackpot, y va perdre les 130€ reçu pour son show à la salle des fêtes de Visé.

Il en fait qu'à sa tête... ça cogne dur avec en contrepoint cet orgue purulent.

Tiens, ça te rappelle quelques British blues bands des sixties/seventies, Aynsley Dunbar Retaliation e.a.!

 

Changement de cap avec ' My Lady', un slow blues dans le moule Gary Moore, avec une intro à rendre fou tout amateur de Led Zeppelin qui se respecte.

Huit minute trente de haut niveau, dommage que " La Guerre des Slows n'existe plus sur Classic 21, j' aurais proposé cette lady à Patrick Bauwens.

Pour les fines bouches on retient les vocalises subtiles de Julie Compagnon en background.

 

'Hard living woman' est du même acabit que ' Money Machine, un truc qui pompe lourd avec un Hammond  qui divague et une guitare qui évacue  une multitude d'étincelles.

 

 

Le guitariste n'a pas tiré ses dernières cartouches, il ressort le fusil- mitrailleur pendant 'Star Life', un nouveau power blues pendant lequel il se permet quelques envolées lyriques du meilleur effet.

 

Le bien-nommé 'Island of peace' clôt l'album en mode ballade.

L'orgue tisse une broderie délicate, la basse et les drums l'accompagnent efficacement, tout en  sobriété, la voix se fait paisible tandis que la  tendre guitare se laisse aller à pleurer sur ce fond  mélancolique.

 

 

C'est déjà fini, te souffle ton épouse qui tricotait des chaussettes en prévision d'un rude hiver sans électricité, alors que le lecteur affichait  que les trente minutes du mini-album étaient écoulées!

Elle ajoute, c'était qui?

Pierre K Band.

Tu le classes où si je veux le ré-écouter en ton absence?

A côté de Stromae!

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 07:22

 Charles Eloy.

 

Ce soir,le groupe rouennais SEAL OF QUALITY exporte sa musique à Bruxelles ( au  Bonnefooi) , au cœur de l’Europe.

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Seal of Quality n’est pas une bande de musiciens, mais bien un groupe d’appareils, essentiellement  trois consoles Nintendo Game Boy, un vocodeur, une table de mixage, ainsi qu’une guitare électrique  autour du chanteur-guitariste, magicien des sons Nicolas Cueille.

 

A l’opposé de nombreux bidouilleurs, restant effacés derrière leurs appareils, Nicolas contrôle les claviers,  joue de la guitare  électrique et chante. Son univers est la rencontre entre le punk et l’ère cybernétique de Terminator.

 

Notre homme-orchestre, nous jouant la musique du passé, du présent et du futur, est perpétuellement en mouvement.  Il n’utilise pas des échantillons de sons, mais  actionne  les puces audio des trois consoles Nintendo Game Boy, synthétisant les sons en temps réel sans l’apport d’un ordinateur.   C’est de la musique 8-bits ou  chiptune , de l’anglais chip, « puce informatique, et tune « musique » ,faisant  partie d’une scène underground dont la philosophie est de rechercher le maximum de possibilités offertes par  la technologie des  anciennes consoles de jeux.

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Le concert débute avec la chanson « Time off » qui nous plonge de suite dans l’univers de Seal of Quality.  Nous écoutons une musique  symphonique planante et rythmique générée uniquement à partir des puces audio des consoles.

 

La chanson « Socket » emballe le public.  Les riffs de guitare et  la voix de Nicolas, qui résonne plus grave par l’usage d’un vocodeur,  a la même tessiture que celle de James Hetfield (Metallica). Ce morceau est un vrai régal de punk et de rock metal. Les têtes et les corps des participants balancent en cadence  sous les effets hypnotiques des rythmes saccadés. Le vocodeur lui sert également pour reproduire des sons synthétiques ou robotiques  à l’instar de Kraftwerk ou Daft Punk.

 

Dans une autre composition, il joue un jeu puissant et rapide comme le guitariste américain Dick Dale qui a inventé le surf rock.  En 1962, Dick Dale a repris le morceau traditionnel grec Misirlou utilisé sur la bande-son du film Pulp Fiction.

 

Au gré de son inspiration, il mélange des ingrédients stylistiques de musique pop et des effets dosés de noise music  et des basses liées à la musique techno.

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Je reconnais l’influence de Depeche Mode, the Orb, Aphex Twin, Squarepusher dans l’écriture musicale.  Nicolas est un digne héritier des artistes des labels de  musique électronique Mute et Warp , mais avec une French touch.

Seal of quality  démontre que l’expérimentation et la recherche musicale ne sont  pas uniquement réservées pour écouter chez soi, mais s’adressent à un  large public dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

La musique  d’origine « chiptune » n’est pas glaciale. Au contraire, Nicolas en retire la chaleur et insuffle une âme remplie de générosité  s’évaporant dans la salle du café-concert Bonnefooi. Sa démarche est indépendante, loin des ultrapuristes « chiptune », lui permettant d’explorer suivantes directions.

 

 

Résolument, Nicolas est un artiste ouvert, conscient du temps présent. Il danse sur des rythmiques similaires à celles que nous retrouvons dans des productions américaines de Timberlake.

Je n’ai pas  encore compris comment il arrive à manipuler les boutons des consoles, un écran tactile, jouer au clavier et à la guitare et danser comme Usher. Cela résume la performance visuelle de notre artiste.

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Le concert punk rock Nintendo de Seal Quality, alias  Nicolas Cueille et les trois consoles Nintendo Game Boy, ont fait rêver le public au-delà des bits.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 14:46

album review by Ioana Nica

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Willie Dixon once said: “The Blues are the true facts of life expressed in song, inspiration, feeling and understanding.” Elements that shaped up a musical universe since the end of the 19th century. But no matter the styles or techniques, and maybe more than any other works, the blues will be always about authenticity. With their debut album – Troubles on my mindPierre K Band put forward the beginning of a journey through some of these feelings and reveal their own genuineness.

The songs

The mood for blues demands its rights from the first glance taken on the album back cover: the evocative song titles grab and drag you instantly into their imaginary. Six original compositions narrating their structure using different styles and registers, from classic blues shuffles to blues-rock, and gracefully divided into two paces, either upbeated or in a slow mode. 

Troubles on My Mind, Money Machine and Hard Living Woman bring on rhythmic drum shuffle grooves and walking bass line, while Star Life, My Lady and Island of Peace belong to a slower, sadder repertoire. As for the guitar, just one instrument does both the highly emotional solos as well as a more raucous sound which I particularly liked.

I guess the album doesn’t coincidentally end with a song where love and peace live a dream together. Island of Peace is a slow song that evokes overcome inner struggle and has strong idealistic believes. By extension, I take it as an invitation to live in a world guided by “When the power of love overcomes the love of power the world will know peace.”

The voice

Obviously, Pierre Kasprzyk is an awesome guitar player and he masters very well his blues art, together with his band mates, Raphaël Pire on drums, Olivier Fanuel on bass and Maxime Cromps who is so beautifully responsible for bringing in the ‘70s keyboards sound. But besides that, a mark of his originality consists in the way he is using his voice. Although very powerful, strong and decisive, there is something there reminding me of Sixto Rodriguez: a bit of dark toned emotion, a bit of a strange foreign accent and a lot of self-control in the struggle with the emotional charge of the song. Very special and unique.

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Photo: Anndy Sabkhi.

 

The shining diamond

My favorite tune is My Lady a classical blues song inspired by Gary Moore and talking about love failure, but summoned with a similar simple guitar riff as another Lady was, one famous for buying stairways to heaven. A song that takes all the insecure feelings, the guilt and the sorrow after a lost relationship and puts them in a strong composition. You can feel that state of fragility, which we all have lived one way or another, in the voice and the guitar playing.

***

The easiness in approaching so many styles at once, as well as the confidence of playing them all on the same album, is remarkable. This EP – to be released on 2 October 2014 – is definitely just a teaser, a preview of what we can expect next and a very good promise of a prolific and creative career for this band.

 

More information: http://www.pierrekband.com/

You can also find them on Facebook: https://www.facebook.com/pierrekband

Short biography:

Pierre was born in Liège (Belgium). He began to learn music at the age of 8 starting with classical piano, he then switched to guitar at the age of 14. His main influences were Bryan Adams, Stevie Ray Vaughan and Jimi Hendrix. Pierre also started to take a keen interest in vocals. He started composing his own music pretty early and played with several bands (Kascross Band, Keep it Deep and The Skydyers ... just to name a few!). In the last few years, he played the blues all around Belgium with Pak Trio Blues Band.

Pierre thought it was about time to start his own band playing & writing the music he loves. He has spent the last year writing & arranging the music for his 1st album ‘Troubles On My Mind’ and found the right musicians who share the same passion for great music and a life on the road.

  • Performed by:

Pierre Kasprzyk - guitar &vocals

Maxime Cromps - keyboards

Olivier Fanuel - bass

Raphaël Pire - drums

  • Guest musicians:

Antoine Litt - tambourine &backing vocals

Julie Compagnon - backing vocals

  • Artwork: Raphaël Pire
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 00:09

L'accident avait déjà coûté la vie à EunB, quatre jours plus tard Kwon Ri-se, aka RiSe, décède des suites de ses blessures (severe cranial and abdominal injuries).

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Un bref avis du management ( Polaris Entertainment)   “Kwon RiSe went to heaven on September 7, 10:10 a.m. Although every attempt at surgery and treatment was tried after she sustained serious injury to her head during the accident that occurred in the early morning of September 3, RiSe drew her final breath.”

Sojung, gravement blessée également, semble pouvoir s'en tirer!

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 20:10

Concert en images: Samuel Letecheur ( additional words: michel)

 

Début de saison à l'Atelier 210, une affiche tentante: Woods + Ben and  The Saints !

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  Ben and  The Saints  

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Benjamin Saint Viteux , non il n'est pas cadavérique, a fait un tour du côté du paradis, après avoir salué Vanessa, un ange déluré, il s'acoquine avec deux saints, le doux  Adrien Lagneaux aux keys  et un gars aux origines aveyronnaises ayant du sang du Latium dans les veines, Romain Rodesch aux drums, Ben and the Saints, formule complète, est baptisé à la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule par Mgr Léonard, un ex-entarté.

En juin 2014, ils ont à nouveau fait appel à Léonard et à son eau bénite afin de célébrer la naissance du petit ' B.A.T.S.', un joli nâga à cinq têtes.

Si t'aimes le surf, le soleil, le folk tendance garage, la dream pop, les filles en bikini et les barbus, on te conseille d'aller voir et écouter Ben et les saints!

Ils seront le 2 novembre à Namur.

Quoi des titres...

Va écouter leur EP sur Bandcamp!

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Woods

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Allo Wiki... Woods is an American folk rock band from Brooklyn which formed in 2005.

Mais encore?

10574441_10152728302879458_6748752565608980391_n.jpgJeremy Earl, Jarvis Taveniere, Aaron Neveu, John Andrews, hard -working indiers, d'après un magazine US , viennent de sortir une huitième plaque, 'With light and with love'.

Pitchfork les aime bien.... a distinctive blend of spooky campfire folk, lo-fi rock, homemade tape collages, and other noisy interludes, all anchored by deceptively sturdy melodies...

Des saveurs americana avec de jolies harmonies à la Crosby, Stills and Nash,  des jams teintées de psychédélisme, de la pop raffinée, des ballades mélancoliques, some freak folk, crisp guitars ( with some country riffs), a woozy organ, une voix acidulée.... un mix savoureux

Tu y entends du Dylan, du Grateful Dead, les Beatles, Vetiver ou Pavement.

Leur tournée européenne s'achèvera le 27 septembre, elle passe à nouveau chez nous le 20, ils font Leffingeleuren!

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 14:42

 Mad About Music + Soirées Cerises present Vólkova (minimal cold wave) and Wan's (rock)!

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Le genre de soirée dont tu ne vas pas sortir  indemne rien qu'à examiner  la tête des clients: Jean-Paul, Yves H., Pierre le dur et quelques touristes ayant atterri dans la cave après avoir fêté la bière belge lors du week-end organisé par la Maison des Brasseurs, tu y ajoutes des bedonnants ayant participé à la Balloon's Day Parade et quelques ivrognes indigènes et t'auras compris que les vendeurs d'eau minérale ne se sont pas frottés les paumes ce samedi.

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21h35':  Wan's.

DSC07859.JPGAu vu du pedigree de ses membres tu en attendais beaucoup, une amère déception était au rendez-vous.

Un set sans saveur, ni conviction , mou du bide, de la besogne de fonctionnaires ne pouvant cacher leur lassitude et leur manque d'enthousiasme.

C'était mauvais?

Même pas, c'était neutre, triste en sachant que Phil W ( basse ou guitare) et Champ X ( guitare et programming) ont fait partie de Snowy Red.

Sur scène, ces gars ont tout de la femme de Loth changée en statue de sel.

Mike J ( Marka, Wild Ones) aux drums ( semi electronic stuff) tire son épingle du jeu, Red Ced ( vocals), un Tintin roux, se démène comme il peut mais le look et le jeu de scène idole des jeunes ne correspondent pas à l'emballage musical.

'Walking' aux sonorités industrielles/post punk fait illusion, il est suivi par 'Only Way' une plage que tu peux entendre sur la galette ' Sinners' de 2013.

Une basse saturée amorce 'Where's my soul', on se le demande, où est passée son âme?

Une sirène poussive, voici  le téléphoné 'Buy Buy baby'.

Quoi, Jean-Paul?

'Cry for love' c'est Iggy Pop, album  'Blah Blah Blah'.

L'année, grand?

1986!

Le statisme est une religion d'état!

Dans l'indifférence quasi générale, le quatuor allonge ' Madman', 'Rage' et 'Sinners'.

Oui, Yves, une bière fieu... quoi, le public est aussi chaud qu'un Esquimau catarrheux.

Pourquoi t'as applaudi?

Pour me réchauffer!

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Nouvelle salve, 'Stalker', 'Forever', 'You Cry', 'Mummy' et 'Vision Thing' des Sisters of Mercy ( merci Jean-Paul) .

Game over!

Tiens, il n'y a plus de bruit de fond, grommelle Armelle.

Personne n'a rien demandé, Wan's s'octroie un rappel, les Beastie Boys, 'Fight for your right'.

Cherchez l'erreur!

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Vólkova

Un duo de Buenos- Aires, Paula Lazzarino (vocals), César Canali (vocals, production, guitar).

DSC07905.JPGUn full album,  "Confusion is a good Weapon", quelques EP's et cassettes, dont l'épuisée ( Only 50 units available), 'Trauma and Dreams' de juin 2014.

 En tournée européenne en août/septembre, une seule date belge: le Rock Classic.

Genre?

Minimal wave/synth pop/ post industrial music.

Points forts: la présence scénique de Paula et le creative output  de son compagnon.

Titres donnés sans garantie!

 ' The Call', une première plage sombre, décrite ainsi par un musicologue de la botte  "melodie oscure e la voce sensuale" , présente quelques  délicieux relents Wesley Eisold,  aka Cold Cave , le public est d'emblée captivé.

Beats mécaniques et répétitifs, rigueur rythmique, vocaux hachurés, le style de philtre propice aux hallucinations, les compositions hypnotiques se succèdent.

 En l'absence de setlist on ne propose aucun titre, sache toutefois que Vólkova a interprété ' The game is over' sur fond de beats bourdonnants.

César, d'inspiration farce, décapsule une bouteille de Chaudfontaine pour nous arroser copieusement, heureusement, personne n'a eu l'idée de lui rendre la pareille et d'inonder son Mac à la Jupiler.

Another danceable tune, Paula accroupie enlace le micro, César balance sa purée synthétique obsédante.

Pas vraiment innovant, mais redoutablement efficace, en dehors de Cold Cave, déjà nommé, on peut avancer un côté post-industrial à la Skinny Puppy en moins noir, ou de la minimal French wave tendance pop, on ose Edyth Nylon.

Visuellement le public mâle est gâté par la prestation de l'attractive Miss Lazarrino.

Après cinq morceaux, le set change d'âme, César passant à la guitare, quelques riffs incisifs se fondant dans la mosaïque electro.

Paula aux synthés, César, toujours armé d'une six-cordes, attaquent un titre techno noise inquiétant, suivi d'une seconde salve du même acabit.

Ecoutez 'Camino a Eslovenia' pour vous faire une idée.

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Le set ( fort bref, Vólkova n'était pas enchanté par la qualité sonore du rendu, un monitor déconnait salement) s'achève par un electro blues de haute tenue.

Fin abrupte, donc, sans un mot d'explication, le duo remballe son matos.

Merchandising: nada, stock épuisé!

 

Une excellente prestation, malgré tout!

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 08:38

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Née en 2010, la  Brussels Blues Society s'était donné comme mission de promouvoir le blues, le parent pauvre à l'affiche des grandes salles,  à Bruxelles.

En effet, depuis la disparition de concerts blues organisés par Philippe Verstraeten, responsable des événements roots au GC Nekkersdal, les amateurs devaient se taper la province pour assister à un gig de leur style de prédilection.

Le 5 novembre 2010 une première, Coco Montoya au Nekkersdal.

Le collectif programmera quinze concerts de qualité en un peu moins de trois ans, le dernier , un passage de la fameuse   RUF’s BLUES CARAVAN 2013 au Kunsthumaniora.

Ces concerts ont connu des fortunes diverses, des salles quasi pleines, mais également une étonnante désaffection du public pour certains d'entre eux.

Il faut dire que la malchance a souvent frappé, des annulations de dernière minute ou une météo interdisant tout déplacement en voiture.

Si le team n'a jamais officiellement jeté l'éponge, vu l'état de ses finances, il a été obligé de mettre un hiatus à ses activités pour ne collaborer qu'au European Blues Challenge.

Mais le virus était bien ancré dans son épiderme et en automne 2014, la Brussels Blues Society remet le couvert en organisant un concert prestigieux à la Tentation ( rue de Laeken), en effet le 16 octobre, la BBS annonce le  

Royal Southern Brotherhood, c à d:

Cyril Neville – Percussion and Vocals

Devon Allman – Guitar and Vocals

Mike Zito – Guitar and Vocals

 Charlie Wooton – Bass

Yonrico Scott – Drums

 

 

Voici la présentation du groupe:

Avant même d’avoir produit une seule note, la Royal Southern Brotherhood attirait déjà toutes les attentions. Dans le sud des Etats-Unis, où la musique est une religion à part entière, il y a deux lignées rock ‘n’ roll qui planent au-dessus des autres. Prononcer les noms des Allman et Neville Brothers dans les bars du Mississippi jusqu’au Maryland, a un effet magique: les conversations se taisent, les billes de billard s’arrêtent en cours de route, les Stetsons sont respectueusement effleurés et les bouteilles de bière levées en hommage. Ce ne sont pas de simples groupes de musiciens, mais de véritables dieux. L’icône Cyril Neville et Devon Allman figurant dans ses rangs, la Royal Southern Brotherhood devait dès le départ faire face à des attentes hors du commun. Mais pas de quoi paniquer: leurs espoirs étaient amplement remplis. Même si les arbres généalogiques sont plus que prometteurs, ce groupe carbure véritablement au talent. Ce n’est pas une leçon d’histoire du rock, ce groupe a les pieds bien plantés dans le présent et le futur en point de mire.

 

Cette formation a vraiment du talent à revendre. Vous connaissez évidemment Cyril Neville: poète, philosophe, maître percussionniste et probablement une des dernières grandes voix soul du Sud. Devon Allman: en tant que fils de Gregg Allman, ce jeune homme de 39 ans a le rock dans son ADN, mais il s’est toujours efforcé de suivre son propre chemin. Le sens de l’harmonie du virtuose de blues, Mike Zito, tient son confrère rock parfaitement en balance. Zito a été nominé en 2011 par la Blues Foundation pour le ‘Best Blues Rock’ award et était en 2010 lauréat du Blues Music Award. Le bassiste Charlie Wooton et le batteur Yonrico Scott sont tous les deux de grosses pointures dans leurs catégories respectives. Charlie a fait partie d’innombrables formations dans le Sud, dont les Wood Brothers. Idem pour Yonrico, mais en plus il a eu le privilège de jouer avec des célébrités comme le Derek Trucks Band, Gregg Allman et les Allman Brothers en personne.

 

On a dit que le rock ‘n’ roll était mort, mais “on” s’est trompé. Il y a bien quelque chose dans l’air quand la Royal Southern Brotherhood se met à répandre sa nouvelle version captivante de blues rock et sa musicalité inspirée des Southern States vers cette grande scène, qu’est le monde. The South is rising again. Come along for the ride.

 

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Pour ce projet la BBS a obtenu le concours de Brosella et de La Tentation!

 

Info:

 Concert: 20:30

Open doors: 20:00

Entrée: 25 €

Prévente: 20 €

via La Tentation

 

 

On y sera!

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