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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 22:59

La barbe et la country reviennent à la mode… Pas de barbes hier au bota, juste de la country… de la bonne, de la pure et dure.

J’avais déjà eu un avant goût il y a quelques mois avec Benjy Feree, qui prenait la country comme base à son rock, mais Blanche eux c’est leur fond de commerce.

Je suis surpris dès leur entrée en scène, on dirait la « famille ADAMS » ! ! Vieux costumes à carreaux des années ’30, robe longue (seafall) et magnifique coiffure choucroute pour Mae… Etonnant ! !

Je suis fan absolu de Johnny Cash, la musique de Blanche ne m’est donc pas étrangère du tout, pour d’autre c’est une nouvelle « expérience » qui est concluante vu l’engouement du public pour acheter les albums à la sortie.

Johnny Cash avait June Carter pour lui répondre au chant, ici Dan John Miller a la charmante et longiligne Mae. Leurs chansons sont sans age, intemporelle tant ça ressemble à de la country des années 50-60-70. La batterie est au rythme du cheval, le banjo est constamment présent (avec Little Jack) la pedal steel guitare aussi. On ajoute une bonne guitare et YYYiiii HHHHaaaaa, c’est parti pour une heure de bonne humeur et de chansons qu’on a envie de reprendre en cœur. Chaque membre aura sa chanson à chanter comme dans les TV’s Shows de Cash ou ceux de Sacha Distel plus près de chez nous. Le joueur de Steel guitar ira même mettre le feu en dansant sur ses chants de cow-boys… Déstabilisant ! !

Johnny Cahs disait que la country était morte avec les derniers cow-boys, Blanche nous prouve le contraire, on peut faire de la country aujourd’hui sans sacrifier les bases, sans changer le son, juste faut-il savoir bien le faire avec un léger 2nd degré. Et comme toujours écrire de bonnes chansons… qu’elle soit jouée pop, métal, blues, dance ou country, une bonne chanson reste une bonne chanson, et Blanche en écrit des diablement bonnes.

Belle surprise donc que la prestation et la musique de Blanche.. et surtout quel bonheur que la country arrive enfin jusque chez nous…

 

Un petit mot sur Philippe Demion ( heureusement que quelqu’un lui a demandé son nom sinon je crois qu’il ne se serait pas présenté) qui assurait la première partie. Seul avec sa magnifique guitare et un non moins magnifique son… Des chansons poétiques chantées avec vigueur ou douceur.. Mais j’ai rien compris à ses paroles ! ! Pourtant en français.. ni queue ni tête pour moi… dommage il jouait fort bien, le son était bon et il était habité… peut-être qu’avec de bons textes…

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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 21:36

Review d'Anne :

C'est à Paris, il y a presque 3 ans que j'ai découvert Emily Loizeau… Elle était alors venue chanter « Jasseron » avec Franck Monnet, à l'Européen. Un pur moment de bonheur. Depuis, je ne l'ai plus quittée. Pistant à la trace ses « news », je découvris en février 2006 son premier album « l'autre bout du monde » (qui est en fait le 2 ème : le premier étant un petit bijoux 6 titres fort malheureusement épuisé), après avoir épluché sur le net tout ce qui pouvait se trouver sur la belle… Mon impatience de l'accueillir en Belgique était donc surdimensionnée. Je fus sans doute une des premières à avoir ma place pour la Rotonde : un   petit papier sur lequel était noté « EMILY LOIZEAU – La Rotonde – 20 :00 » ; ça y était, je tenais mon oiseau et j'allais la revoir enfin… pensant que ce serait à moitié complet… Quelle surprise de voir cette petite salle du Bota pleine à craquer. Oh ! my Emily est donc déjà si connue ? Qu'importe, ayant dépassé tout le monde dans la file (oui, je sais c'est pas bien), je me choisis une place merveilleuse, juste en face de son piano. Une petite bouteille d'eau, un tambourin, une paire de petits grelons et sa set-list sont déposées juste à côté. La foule arrive, on est un peu serrés mais je suis déjà un peu ailleurs aussi. Lorsque Franck, son violoncelliste s'installe, les lumières s'éteignent.
C'est parti. Par son beau et majestueux solo, il jette un pont entre le monde d'Emily et le nôtre… L'Autre Bout du Monde est annoncé, nous frissonnons et je guette les coulisses. Emily entre en scène, plus jolie et plus gracieuse que jamais, elle s'installe au piano et   sa magie fait le reste… J'ai définitivement rejoins son univers roucoulant balancé entre folk, country british, rock où l'on rit et pleure aussi... La suite, tout bon « loizeaulien » qui se respecte la connait : de « je suis jalouse » où je lui ai allègrement donné son « connasse » qu'elle attendait (pas bien mais c'est elle qui nous a tant titillé !) pour mieux faire passer sa rage, à « je ne sais pas choisir » avec le doux Cyril à l'envers qui a quelque temps quitté sa batterie, Emily nous fait le cadeau de sa première chanson (qui n'est pas sur l'album) : « Balthazar » ou encore le merveillantissime sublimissime « la folie en tête » qui me met définitivement la larme ainsi qu'un « little darling » endiablé et un « t'es qui toi » au flutiau et grelons aux pieds (c'était donc pour ça les petits grelons). Ah la la   Emily quand même !!! Le public de la Rotonde est chaleureux, vraiment très très très chaleureux. « Shower » est chorégraphié par un brave gars monté sur scène, qui nous fait bien rire. Emily est conquise par Bruxelles, on le sent, ça se voit si bien (je suis si près d'elle), elle est émue, elle se demande comment c'est possible qu'on l'aime tant par ici. Et pourtant ! On l'aime tant.
Après deux petites heures et une nouveauté : le très bon « Rien, non » (il faut que je regarde ma montre car toute notion du temps était perdue), lorsqu'elle annonce tout doucement la fin, la foule pleure mais moi, je sais qu'elle ment, la mutine. Sa set-list juste sous les yeux, j'attends avec une impatience démesurée « Jasseron » et «I'm leaving you ». Le trio (Franck-Cyril-Emily) nous fera l'immense bonheur de s'installer au milieu de la Rotonde pour les interpréter. Tabourets et guitare. C'est divin évidemment ! Après ces moments de grâce, le concert de notre petit oiseau semble définitivement terminé. Après des applaudissements et des tapements de pieds à faire pêter la Rotonde, Emily revient pourtant nous jouer seule au piano, telle une berceuse le très beau « make you feel my love » des Cowgirls, puis s'éclipse pour de bon… Cette fois, c'est vraiment fini. Les lumières se rallument, la salle se vide et je n'ai plus de voix. Nous gagnons le bar. Ce n'est que plus tard, vers 23h30, lorsqu'elle eut fini de signer quelques autographes à quelques nouveaux fans, que j'oserai l'approcher d'un peu plus près encore. Elle est attablée au resto du Bota et boit sa soupe. Elle me semble si familière, si généreuse que je n'hésite pas un instant : « Emily, excuse-moi de te déranger, c'est vraiment ridicule je sais, je suis confuse mais j'aime tant ce que tu fais, je t'ai vue à l'Européen en 2005 et je ne t'ai plus quittée depuis ». Ma merveilleuse semble touchée par mes mots (renchéris par son ingé son qui me lance en se bidouillant « ah oui, toi t'as pas arrêté de chanter »), elle me permet une petite photo de nous deux, qui semble prise par une étoile… Voilà pourquoi. Nous nous endormons si sereins, bercés par cette voix, ces paroles et cette musique si tendres et si majestueuses. Merci Emily d'être quelqu'un de rare…   Qu'il va me sembler long d'attendre un prochain Bruxelles pour venir t'applaudir et te rêver…
Review de Valérie :
Concert tout simplement époustouflant!
Dans la Rotonde du Bota, pleine à craquer (on a dû tous se lever et on était serrés comme des sardines), la frêle Emily, qui porte bien son nom (Loizeau) tant elle est fine et délicate, fait son entrée. D'emblée, le charme envahit la salle avec sa première chanson "A l'autre bout du monde". Grande prouesse technologique aussi avec l'écran rétro qui projète en live un disque agrémenté tour à tour, au fur et à mesure des chansons, de dessins, d'objets... Agréable originalité. Le concert se poursuit avec les "tubes" d'Emily que toute la salle reprend en choeur et par coeur! ("Je suis Jalouse", "Je ne sais pas choisir"). Emily communique beaucoup et nous fait savoir que c'est son premier concert en Belgique: elle a beaucoup apprécié notre accueil et n'a cessé de le dire, à la limite étonnée d'autant d'acclamations et d'applaudissements.
Après une heure et quart de concert, la magie se termine avec la belle "Concession de Jasseron" chantée au milieu du public, en feu de camp improvisé. Parfait!
En plus, elle est accessible puisqu'elle a accepté avec grande sympathie une photo avec ma soeur alors qu'elle était en train de manger après le concert dans le resto du Bota!!
Petit bout de femme mais énorme voix et générosité. Et je ne suis pas la seule à l'avoir pensé vu les réactions entendues après le concert.
A suivre absolument la petite Emily!
 

Review de Florin :

 

J'avais découvert Emily Loizeau il y a moins de 2 ans avec la sortie de son album « L'autre bout du monde » qui m'avait beaucoup fait rêver et désirer cette rencontre. Dès qu'une occasion se présentait je parlais d'Emily et pour mieux centrer le personnage, j'ajoutais toujours, « c'est elle qui chante 'et voilà pourquoi les poissons chats ne miaulent pas' ». Elle ne chante bien sur pas que cette chanson et vous amènera volontiers à « l'autre bout du monde » à moins que ce ne soit pour vous présenter une jolie concession…

Pour ce concert j'ai invité Lili afin de lui faire découvrir cette chanteuse qu'elle ne connaissait pas du tout, ainsi que la majorité des belges d'ailleurs. Elle n'a donc pas fait d'interview mais ce n'est que partie remise. Ma première surprise fût à l'approche de la Rotonde ! Je n'avais jamais vu autant de monde faire la file pour cette salle ! Bien entendu c'était Sold Out. Puisque j'avais raté ma place favorite sur la deuxième marche en face de la scène, je me suis donc placé debout, juste devant au second rang.

Quelques accessoires techniques hors temps meublaient les lieux. Un violoncelliste commença à jouer, créant d'emblée une atmosphère feutrée. Peu après entra Emily, une grâce de ballerine, la classe d'une princesse, une sensibilité à fleur de peau et bien d'autres ingrédients dont elle garde le secret, ont très vite crées la magie de ce spectacle qu'elle donnait pour la première fois en Belgique. Elle était également accompagnée d'un batteur qui occupait, par son charisme, un rôle important dans ce spectacle. Emily ne fait pas que chanter, elle interprète, elle exprime sa joie mais aussi sa douleur et quand elle n'arrive pas à s'imbiber de rage, elle demande au public de l'insulter ! Sous son insistance on l'a traitée de « frite » ce qui n'a pas fait l'affaire, suivi de quelques autres qualificatifs pas trop convaincants. Elle a quand même fini par recueillir un vilain mot « bien français » que je n'ose même pas répéter… vous n'aviez qu'à être présents après tout :)

Une fois encore le public a étonné cette artiste qui ne s'attendait pas à trouver autant de fans dans nos contrées, qui non seulement connaissaient les paroles mais qui chantaient juste aussi. Il m'a même semblé voir une petite larme à ses yeux, à moins que ce ne soit le reflet de la mienne qui me brouillait la vue. Elle n'a pas arrêté de balayer du regard la salle, cherchant le contact visuel avec le public et rencontrant parfois le mien, comme pour mieux nous communiquer ses émotions. Et c'est bien ce qu'elle a fait, des émotions on en a eu plein la vue, les oreilles et jusqu'au bout des poils hérissés. Les accessoires futuristes projetaient sur un écran des images provenant de caméras placées à différents endroits, le batteur Cyril Avèque était l'instrument des mises en place, des mouvements lents pour ne pas perturber, des gestes doux pour faire passer les émotions, le regard expressif pour communiquer l'ambiance, il a participé activement à la magie de cette soirée. Nous avons même eu droit à l'improvisation sur scène d'un spectateur sur la chanson « Take a Shower ». La salle était en délire et ne pouvait pas la laisser partir. Au premier rappel elle a demandé qu'on lui ouvre un accès au milieu de la salle, les deux musiciens sont aussi descendus et nous avons eu le plaisir d'entendre « Jasseron » suivie de « I'm leaving you » de son premier album de 2005, en acoustique totale. J'étais assis devant eux et ressenti quelque chose de particulier, un moment rare et indescriptible. Pour son second retour elle nous a interprété « Make you feel my love » s'accompagnant seule au piano et nous plongeant pour une dernière fois dans cet univers se situant quelque part aux frontières de la musique classique, folk avec parfois des accents country, là où l'humour côtoie la tristesse, où on rit et on pleure, cet endroit qui réveille l'imagination et où on s'émerveille encore comme des enfants avec des choses pourtant bien simples.

Je l'ai retrouvée dans les couloirs où elle dédicaçait le coffret, comprenant 2 CD et des clips vidéo, mis en vente à un prix avantageux. Très accessible elle répondait avec humour aux questions des fans. Cyril m'a avoué être en réalité le chef de la troupe... je ne l'ai bien sur pas cru, même si je lui ai laissé croire le contraire ;)

Je ne pense pas que j'aurais encore le plaisir de la revoir dans une si belle salle, la prochaine fois elle nous reviendra sûrement au Cirque Royal en espérant que ce ne soit pas à l'AB ni à Forest, ces salles étant trop impersonnelles.

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 21:32

Axe Riverboy a été programmé dernière minute en première partie. Ca m'a au moins donné l'occasion de retrouver à la pause dans les couloirs du Bota, deux amis et co-éditeurs de Concerts-Review, Rudi et Greg. Il y avait un monde fou et plein de fumée, c'est normal, le Peuple de l'herbe passait dans l'Orangerie. Je me suis donc imprégné de cette atmosphère et retourné voir celui que j'étais venu écouter.


Il entre dans la pièce comme si c'était sa première scène, il se présente, c'est écrit sur son T-shirt blanc et il épelle lettre par lettre O U R S, Un couple voisin m'apprend que c'est le fils de son papa, je ne le savais pas, c'est pourtant évident mais ce n'est pas important. Il se donne la note à sa guitare et commence sa première chanson « Il était temps » à capella.


Ours - Il était temps

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On est tout de suite plongé dans son monde. Des paroles minimalistes et des rimes parfois faciles comme pour mieux nous ramener en enfance, là où on ne se soucie pas trop des choses. Sa voix un peu roque, façon Bohringer, nous pénètre et nous berce. De note en note, de mot en mot, la salle se détend, au point qu'il qualifie lui-même l'atmosphère être « comme du coton » avec beaucoup de plaisir. Après « Le cafard des fanfares » il nous explique qu'il n'a pas pu apporter les « nonante trois » musiciens et les a mis dès lors dans une petite boite… la plus belle histoire que j'ai pu entendre pour justifier la présence de boites rythmiques remplaçant un orchestre et de son seul musicien aux commandes des sons digitaux, le Colonel Nelson.


Ours - 93 musiciens

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« Les chocottes » lui donne l'occasion de jouer à un jeu, faire chanter la salle en répétant bien chaque passage. Ensuite sur une autre chanson aux paroles très basiques et approximatives, il nous guide à nouveau vers une autre pleine de jeu, s'arrête soudain et plante le décore ; le public doit lui donner un mot et il va l'inclure dans un couplet. Comme pour lui rappeler qu'il se trouvait en Belgique, le public l'a charrié, pour une fois qu'on tombait sur un artiste plein d'humour… en lui proposant « chicon », mot sur lequel il s'en sort à merveille, normal, il n'est pas si con. Par contre au second ma voisine n'a pas été sympa en lui proposant « Frite Kot ». On a quand même bien ri, après tout c'était le but du jeu.


Ours - Chicon

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A la fin du concert il nous annonce qu'il a fait un album et qu'il n'a plus rien à chanter. Il a donc fait une petite impro suivie d'un « bis » du Cafard des fanfares.


Ours - Cafard des fanfares bis

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Je l'ai salué dans les couloirs du Bota, il avait l'air un peu surpris et toujours aussi simple, et m'a simplement proposé de publier n'importe quelle vidéo que j'avais prise, et c'est pour cette raison que je me suis pas privé non plus et vous invite franchement à découvrir les passages de cet article.


J'espère juste que le Botanique invitera ses musiciens la prochaine fois, pas les 93 !...mais en laisser sortir au moins 4 de la boite…et vous invite à aller visiter dès que possible la tanière de cet Ours dès qu'il avertira de son passage près de chez vous.


 

Ours - Les chocottes - la salle

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 21:26

Azian-Z est un groupe qui vient de France mais d’origine japonaise. Ils chantent de la porno-pop ! C’est assez original comme concept … Musicalement ca ne vole pas très haut, c’est de la pop rock très basique. Mais ce qui est autour mérite un certain intérêt. Ils chantent en japonais, les paroles sont sur-titrées (par projection) en kanji, en phonétique et traduit en français … parfait pour tous les petits apprentis en langue japonaise … sauf que les mots que vous allez apprendre ne pourront probablement pas être rapidement mis dans une conversation usuelle (enfin, ca dépend avec qui vous discutez) : Bite, Foufoune, Poils de cul, Chatte rasée, et je vous en passe et des meilleurs … C’est très kitch, deux danseuses déguisées en collégiennes niponnes réalisent de petites chorégraphies ridicules … vous aurez compris qu’il ne faut pas prendre tout cela au premier degré, ni au second … on a vraiment l’impression qu’ils essayent de nous renvoyer nos clichés et nos fantasmes nippons à la figure … c’est finalement assez habillement fait, amusant, dansant et très fun … je pense que vous pouvez vous dispenser de l’écoute de l’album mais foncez au concert vous passerez un excellent moment !

 

 

Remarque : en after party d’Azian-Z, il y avait « Le peuple de l’herbe » …

 

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 21:21

IMPREVU-HALLUCIANT-SANS SURPRISE

Difficilement saisissable, l’ami manu avait fait une croix sur FOREST-NATIONAL le 23.10.2007 pour cause de planification de sa tournée Nord-Européenne. L’asbl «  La caravane des quartiers » (qu’il soutient depuis 15 ans) fait appel à son aide et voilà ti pas que l’ami manu décide de faire un crochet par Liège, le …23/10/2007. La nouvelle tombe le vendredi 19-10-2007. Ce qui signifie 3 heures pour trouver une salle (Lafabrik à Herstal), lancer la machine et 4 jours pour organiser la chose. Le tout pour un prix qui frise le ridicule absolu 16.50 €. IMPREVU

C’est chose faite. Les places ( 2000 ) se vendent en quelques heures et certaines aboutissent sur E-Bay pour atteindre des prix indécents ( 100 € ). Enfin indécent, lorsque certains prétendus engagés socialement demandent des valeurs semblables pour le stade roi Baudoin ou le sportpaleis d’Anvers tout en militant pour l’extinction de la dette des pays du 1/3 monde ; mais bon je m’égare…

L’asbl «  La caravane des quartiers », dont l’objet est d’organiser des événements festifs dans des quartiers difficiles, est écœurée et demande aux pompiers de déplacer le concert à l’extérieur … fin octobre, pour arriver à court-circuiter le marché noir en vendant des tickets le soir même. Bien vu mais HALLUCINANT. La température frisera le 0 degré vers 23.00. Mais bon, on vend du péquet et de la soupe…

L’ambiance est bon enfant, ouverte et chacun tente de se réchauffer. Manu aussi. Mais avec un canon à chaleur sur scène. Rarement un public n’aura été aussi hétéroclite mais chacun est là pour s’en prendre une bonne dose. Qui débutera vers 21.30, pied au plancher, afin de mettre tout le monde d’accord. La formule est connue. Morceau revu, pièce de jonction (que passo-que passo, radio bemba-radio bemba). Enfin en 1990, à l’ancienne Belgique, la formule semblable utilisait mano negra mano negra hey hey, …Mais l’un dans l’autre, la capacité à démarrer un morceau lentement pour l’accélérer subitement, ralentir ensuite et finir sur les chapeaux de roue en devient parfois prévisible. Même si on continue à prendre un pied intégral … mais SANS SURPRISE réelle. L’ensemble est soudé, compact, entier, sincère, énergique, chaleureux et respectueux. L’ami manu peut s’appuyer sans inquiétude sur sa radio bemba qui connait son job et assure au même niveau la cohérence de l’ensemble. Et reprend avec plaisir (et surtout le mien) quelques classique de la mano (mala vida et sidhi’bibi entre autres). Voilà ti pas qui fera du bien à ma bronchite quand je me souviendrai où je me la suis tapé.

 

Eric

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 21:05

La première partie n’est pas annoncée, un monsieur (une madame ? on hésite un moment) se présente seul … désolé mais je n’ai pas compris son nom … Cet inconnu, donc,  accompagné par une bande son (en playback) sortie directement de son Mac (le son est pourri) va nous chanter (c’est un grand mot dans son cas) quatre morceaux assez … particuliers … On dirait un Mika sans voix, sous héroïne avec 40 ans de plus … Il est très habité par ses chansons mais c’est tellement surprenant, inhabituel, décoiffant (il fallait le voir) qu’on se demande si ca n'est du second degré ? Il aurait probablement pu avoir son petit succès dans les années 70 ou alors au festival du rire de Rochefort. Son style inimitable restera probablement inimité …  

 

Public très hétéroclite au Witloof pour Electric Soft Parade : des allemands, des anglophones, beaucoup de filles (suffisamment rare pour être souligné).  ESP est un groupe pop/rock originaires de Brighton. Les quelques notes qui débutent chaque chanson font penser à un tube déjà entendu : je les soupçonne de pomper dans les « greatest hits » les accords qui marchent et de les exploiter à leur sauce … mais c’est une sauce qui ne prend pas toujours et on déchante souvent en cours de morceau … la bonne impression de départ s’estompe rapidement. Malgré que ca soit du Live, ca reste assez mou (à l’exception d’un ou deux morceaux). Ils ne cachent pas leurs influences, on pense aux Beatles mais aussi forcément à la scène Brit/Rock/Pop des années 80. C’est pas trop mal mais tellement déjà vu, déjà entendu, ca manque de « modernité » (ca ne veut rien dire mais je n’ai rien trouvé de mieux). Un petit concert un peu décevant.

 

Remarque : Ca fait plusieurs fois que je remarque que beaucoup de public du Witloof assiste au concert sans vraiment écouter … de surcroit, ils parlent avec leurs voisins avec une telle énergie que ca fini par déranger les autres (ceux qui voudraient écouter) et même les interprètes. La configuration de la salle permet pourtant de profiter de la musique tout en discutant tranquillement au bar.

Autre Remarque : Le personnel du Bota a parfois du mal à faire respecter la loi sur l’interdiction du tabac dans les lieux publics … c’est d’autant plus difficile quand le personnel même du Bota fume derrière la console pendant les concerts … à méditer …

 

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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 21:34

Country-Folk, ainsi est nommée la musique de Jim White. C’est très calme, très beau, de superbes textes… J’ai découvert l’artiste (grâce une fois de plus a Jérome Collin) il y a quelques mois et je n’écoute plus que lui depuis. Sur album c’est superbe. Tellement bien que j’ai pris beaucoup de temps avant de me décider à aller le voir en concert… la peur d’être déçu. Ce genre de musique s’écoute à la maison avec un bon livre mais c’est terriblement casse gueule à jouer devant un public, il faut garder l’émotion...

L’ABClub est quasi plein ce soir. Un grand bassiste black et un petit guitariste barbu blanc accompagnent Jim White, bel homme dans la 50aine. Il sera accompagné tout le concert par son séquenceur, qu’il appelle « son ami japonais », qui fera la batterie.

Jim White va voyager sur ses 4 albums pour nous faire un set d’une bonne heure et demi qui m’a paru trop courte tant la qualité était constamment présente. J’ai rarement vu un set aussi égal en qualité du début à la fin. Pas de temps morts, pas de passages à vide. Des chansons tantôt folk tantôt country tantôt douce, d’une grande qualité musicale et émotionnelle…

Il raconte ses histoires entre les morceaux, souvent drôles elles contrastent avec sa musique plutôt mélancolique… Les paroles des chansons sont éloquentes : « a bar it’s just a church where they served beer » ou « if jesus drived a motorhome ». Pas de rappel, il préfère demander un peu de silence et jouer un morceau a tomber par terre qu’il à écrit pour sa fille « love something more than the rain », c’est beau à pleurer.

Il terminera en remerciant le public d’être venu et d’acheter ses disques, c’est grâce à nous qu’il peut vivre, se nourrir et acheter des nouvelles chaussures pour sa fille. C’est sans hésiter que j’ai été lui acheter son denier album (pour participer à l’achat des chaussures de sa fille) qu’il m’a gentiment dédicacé.

Un des meilleurs concerts de l’année ! ! Et un des meilleurs artistes actuels tout simplement !
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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 21:07
La review de Florin

Constance Verluca fait partie de ces artistes qui savent encore garder la spontanéité de leurs débuts. Sachant qu'il ne s'agissait pas d'une débutante (un indice m'a mis sur cette piste … elle est sous label Warner) je m'attendais à un concert marrant (il suffit d'écouter les paroles de ses chansons pour avoir cet indice) j'ai été servi et en plus elle m'a surpris ! D'emblée elle marqua le ton en demandant aux spectateurs si elle avait chantée juste sa première chanson « Ding Dang Dong » et nous a fait part de sa peur inexpliquée à ce concert. Juste après elle demanda au public de la prévenir si sa braguette était ouverte, je me demande quand même comment elle arrive à toujours trouver des pantalons dont la braguette s'ouvre toute seule … Outre son humour on peut la définir comme étant charmante, mignonne, pétillante, spontanée et un peu exhibitionniste… j'ai apprécié tous les traits et me suis placé un instant dans la peau de Serge en ressentant des belles émotions à la vue mais aussi à l'écoute de cette jeune fille aux petits seins pointus qui ne les cache que trop peu sous sa blouse blanche ouverte en V. Gainsbourg l'aurait aimée, j'en suis sur. On se rend vite compte qu'elle a de la répartie et on se dit « pourvu qu'elle ne s'en prenne pas à moi » de peur de rester bouche bée.


Après avoir interprétée « Les 3 copains » c'était le moment du partage, elle donna son verre de Vodka à une spectatrice du premier rang choisie presque par hasard, reçut un chocolat d'un autre et essaya d'apprendre son petit pas de danse à son guitariste qui n'arrivait pas à capter le mouvement, style un peu « jument ».


Elle sautille comme une petite fille dans la cour de récré et occupe bien toute la scène autour de ses 3 musiciens, deux à la guitare et un à la batterie. Leur musique m'a fait parfois penser à un tube de l'Eurovision sur « Donnes moi ta vie » (pourquoi pas après tout) parfois à du Rock sur « Je simule » mais surtout l'humour en constance. J'ai adoré son interprétation de « Dominique » sous un air un peu « Jeanne d'Arc », à moins que sa version ne s'intitule « Nique Nique » …



Constance Verluca - Dominique nique nique

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Une voix un peu brisée, comme je les aime, sachant exprimer chaque émotion sans efforts, la rendant fragile et adorable à la fois...


Constance Verluca - Les trois copains - rappel

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Malgré sa peur (vite oubliée) elle nous a proposée un concert de grande qualité. Elle a bien sur été énergiquement rappelée, pour nous avouer avoir épuisée son répertoire et nous réinterpréter, sous l'insistance du public « Les trois copains » légèrement modifiée.


Elle s'est prêtée volontiers aux séances de dédicaces dans les couloirs du Bota en dégageant la même chaleur que sur scène, dans tous les sens du terme ! Ouf! j'ai encore chaud d'ailleurs...

 

La review de Rudi

On avait découvert Constance Verluca sur une compil des « Inrockuptibles » il y a plusieurs mois, bien avant la sortie de l’album. Depuis « Les trois copains » tourne en continu sur la platine CD tant cet hymne au plaisir est réjouissant. Enfin un peu de fraicheur (avec Yelle) dans le paysage austère de la Chanson Française. Persuadés que les tickets allaient s’arracher en quelques jours nous avions pris grand soin de réserver dès l’annonce du concert au Botanique surtout que PureFM commençait alors à diffuser les chansons de l’album « Adieu Pony ». Plus le concert approchait et plus j’appréhendais … je me rappelais ces petites chanteuses françaises, genre Anaïs, qui jouent les stars dès leur première apparition …

Grandes surprises dès l’entrée dans la salle … ca n’est pas bondé !? Il est pourtant déjà 20H00 !? Y aurait-il une première partie ? Non, rien d’annoncé, ni de prévu sur scène … pourtant il y a eu du passage radio, des articles et interviews dans la presse … serait-ce trop subversif ? Pas trop grave, la salle est suffisamment remplie pour ne pas tuer l’ambiance, les gens restent quand même assis.

Trois musiciens arrivent, batterie-chant, guitare, basse : « Nous sommes Contance Verluca » ! Puis suit la grande fille blonde, jeans blanc, chemisier blanc (rien à voir avec le style babacool auquel on s'attendait) ... c’est parti pour une petite heure de concert. Toute les chansons de l’album y passent, les musiciens assurent, elle chante juste même si elle en doute « Je suis stressée, vous me faites peur … j’ai chanté juste ? ». Même s’il y a un peu de distance avec le public, le parterre de la Rotonde reste vide, elle communique, se rapproche, descend dans la salle pour partager sa Vodka, demande qu’on la prévienne si sa braguette venait à s’ouvrir … personne n’osera lui dire que c’est son chemiser qui est ouvert, déboutonné jusqu’au nombril !

Le seul reproche qu’on pourrait faire c’est que ca sonne exactement comme sur l’album, les arrangements auraient probablement gagné à être retravaillé (plus rock ?), pour le live …

Au final, envolée toutes nos craintes, un bon concert agrémenté d’une reprise de « Dominique, nique, nique » et d’un rappel … Vive le chocolat, l’héroïne et Verluca !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 12:03

J'étais accompagné de nouveau par mon fils de 10 ans pour aller voir le double concert de Daphné et de Rose

J'ai eu ma première stupéfaction quand j'avais vu le Botanique annoncer le concert de ces deux chanteuses en me demandant s'ils comptaient lancer un nouveau concept rassemblant deux artistes de même niveau, genre « crème hydratante double action pour une meilleure pénétration » mais je pense qu'il s'agissait juste d'un manque d'information de la part de la programmation. La deuxième stupéfaction était en découvrant que c'était Daphné qui était en première partie de Rose et non le contraire, mes voisins et compagnons de voyage musical étant de mon avis.

 

J'avais découvert Daphné dans l'émission « CD'aujourd'hui » et l'avais ajoutée le 28 mai à mon Top amis, peu après la création de mon profil sur Myspace, en lui laissant ce message « Merci de m'accepter dans votre monde et merci de le partager via votre musique. J'ai fais un petit voyage ailleurs sans savoir où, ça m'a plu mais surpris quand même, on ne s'attend pas à rencontrer des fées par ici très souvent. »

 

Maintenant que j'ai eu le plaisir de la voir sur scène j'affirme avoir vu un monde meilleur, plus beau, coloré, avec des notes qui flottent, autant précises que brisées. Cette voix qui possède une fissure la rendant extraordinaire. Quand Daphné chante on ne se sent plus respirer. Et si vous ne voyez toujours pas ce monde, alors ouvrez les yeux ! Maintenant regardez là, avec son habit style Arlequin, son charme, mais surtout son regard quand vous le capterez et vous verrez… dans le cas contraire changez de lunettes et les piles de votre Sonotone !

Daphné 1

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Elle possède une sorte de sérénité qui se retrouve chez les deux autres membres de son groupe « à 3 » comme elle l'a annoncé. Elle place ses chansons dans un genre Pop – Folk mais je pense qu'elle est hors catégorie. Après chaque morceau on en redemande, on ne se lasse pas de ses histoires contées, ses mélodies hors temps, ses sourires et surtout ces notes qui s'envolent tout à coup. J'ai senti des parfums et des émotions et ne pouvais pas croire à la fin de son concert, ni mes voisins d'ailleurs. Elle a été énergiquement rappelée et revenue pour nous interpréter « Loosing My Relegion » suivi, outre le charmant dialogue avec la salle, de « Boy Who Cries » malgré l'insistance du public lui demandant d'interpréter des morceaux qu'elle ne pouvait faire qu'en configuration « à 5 ».

Daphne - Boy Who Cries

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C'est promis, elle les fera la prochaine fois, c'est d'ailleurs ainsi qu'elle nous reviendra durant la première saison 2008 au Botanique pour un concert à elle toute seule, enfin plutôt « à 5 », que je guète déjà et compte les jours. En partant je l'ai aperçue assise tranquillement avec ses deux musiciens, à une table du bar. Elle m'avoua m'avoir reconnu durant le spectacle, forcément, avec mon chapeau … :) En naturel elle est comme dans sa musique, elle est comme sur scène, elle est comme on l'imagine… elle est simple, vraie et colorie l'atmosphère quel que soit le mot qu'elle prononce.

Daphne - Musicamor

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Si je suis tombé amoureux ? Bien entendu, comme à chaque fois que je plonge dans l'univers de quelqu'un qui m'y invite et qu'il fait bon le visiter. « Mais alors comment feras-tu pour écrire la suite de ton histoire et parler encore de Rose » dit une petite voix dans ma tête… Et effectivement, malgré son charme fou, et je pèse mes mots en le disant, je n'arrivais pas à me laisser aller durant la première partie de son concert. D'une part j'aimais encore l'autre, celle qui était partie pour céder, malgré elle, sa place à une autre fée. D'autre part parce que Rose était plus retenue car elle ne s'était pas encore aperçue de l'amour que la salle lui portait mais surtout que le public connaissait bien ses chansons. Par moments on entendait même une certaine hystérie chez certains fans. Une fois que le courant a commencé à passer, j'ai appris à l'aimer aussi en donnant raison à celle qui un jour m'affirma qu'on pouvait aimer deux personnes en même temps… mais c'est pas pareil… et puis je m'écarte du sujet. Rose a une très belle voix et on sent du professionnalisme, c'est d'ailleurs ce qui m'a gêné le plus. Elle s'accompagne à la guitare en interprétant des ballades acoustiques teintées parfois de Rock, mais je la préfère dans son genre Folk endiablé, passage trop court dans son concert que j'ai trouvé plutôt agréable. Je suis content d'y avoir assisté mais je dois avouer ne pas être tenté de le revoir demain, contrairement à celui de Daphné que je reverrais chaque jour car je sens qu'il y a encore une fragilité en elle et lui souhaite de la garder toujours.

 

Rose quant à elle n'en revenait pas de la chaleur du public du Botanique et nous a remercié à son tour pour notre accueil.

 

Une fois encore, mon fils m'a remercié lui aussi mille fois de l'avoir amené voir ces déesses et à mon tour je les remercie d'être venues nous rencontrer au Botanique.

 


Trêve de remerciements, j'encourage ceux qui apprécient Daphné à aller voir le concert d'Emily Loizeau ce 27 octobre qui se passera sur une galaxie voisine, à la Rotonde du Botanique. Il faudra là aussi se laisser bercer, écouter les paroles, parfois s'amuser et goûter du bout des oreilles aux notes qui les enrobent.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 21:33

Experimental Tropic Blues Band :

La salle est pleine pour le groupe liégeois jouant sur ses terres (concert sold out d’ailleurs). Je les ai vu il y a 4-5 ans en première partie de BobLogIII à Bruxelles et j’ai un très mauvais souvenir de ce band.. Je ne me souviens plus trop pourquoi, mais dès les premières secondes, ça me revient : La voix du chanteur est insupportable. Il hurle, ça sature et il parle en anglais (pour faire « blues ») Le second chanteur lui a une voix plus agréable mais chante plutôt faux. Si on arrive à faire abstraction de tout ça leur musique tient la route. Le son est étonnement bon pour une 1ere partie (on en reparle plus tard) les gens ont l’air d’apprécier. Trop premier degré pour moi, trop gueulard, seules les reprise de Buddy Holly et du Gun Club tiennent la route ainsi que leur dernier propre morceau du set qui est, je l’avoue, exceptionnel. (joué avec un séquenceur, la batterie et le chanteur à l’harmonica)

Les Micragirls :

Les Tropic Blues Band nous ont mis 30 minutes de retard par rapport à l’horaire prévu. Les 3 jolies finlandaises montent vite leur matos assez spartiate et démarrent en trombe. Une batterie, un synthé sans age, une guitare et une bonne dose de second degré. Trois jolies demoiselles qui chantent derrière leur instrument des chansons yé-yé à la limite du twist mais le tout en vitesse rapide. Elles crient plus qu’elles ne chantent et sont pleines d’énergie, leur bonne humeur est communicative, on dandine de la tête, on fait woup woup avec elles et on a envie de twister frénétiquement. Ca donne la banane, ça ne se prend pas au sérieux et c’est très efficace. Bravo du bon boulot.

Malheureusement le son est pourri, le Tropic Blues Band a eu droit a un son digne d’un grand groupe mais ces jeunes filles là sont passées à la trappe, à peine 2 micros sur la batterie et des micros qui sont allumés en retard.. Dommage de les avoir aussi mal servies. … En tout cas un nom à retenir même s’il est fort peu probable qu’elle repasse en Belgique un jour…Sait-on jamais…

Heavy Trash :

Jon Spencer a formé un groupe de Rockabilly avec son ami Matt Verta-Ray, je dirais de rock n roll tout simplement. Carl Perkins, Elvis, Roy Orbison ou Buddy Holly renaissent sous leurs rythmes et leurs chansons. Jon Spencer est en très grande forme Matt joue de la guitare comme un dieu et le contre bassiste à la plus belle moustache et la plus belle chemise en velours mauve que j’aie vue de ma vie ! ! Le batteur quant à lui fait un boulot impeccable.

La première demi-heuree est sans doute le meilleur concert que j’ai vu cette année, de par l’énergie, le rythme et finalement l’originalité de la musique… le style est loin d’être neuf, mais qui fait encore du rock n roll à l’heure actuelle ?? D’où son originalité… La suite sera plus répétitive et moins surprenante mais Jon Spencer donne tout et encore plus, il fait toujours de drôles de sons avec son micro et sa lèvre supérieure, crie, grogne et scande ses « yeah ! » habituels pour qui le connaît. Il communique plus avec le public qu’avec son Blues Explosion, c’est agréable…

Après une bonne heure de musique, il quitte la salle. Le public en redemande mais il est déjà 00h15 pour ma part je m’en vais. Il y aura sûrement eu un rappel.

Petit coup de gueule sur l’organisation :

Ca fait un an qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics mais 90 % des gens fumaient hier ! ! ?? On n’a plus l’habitude sur Bruxelles et ailleurs, c’est quand même terriblement désagréable ! !

Un horaire avait été prévu, dès le départ 20 minutes de retard, après la 1ère partie une bonne demi-heure et à 00h15 c’est sans doute loin d’être terminé.. Alors soit vous ne travaillez pas le lendemain, soit vous habitez tout près. Mais si vous travaillez, si vous avez des enfants qui se lève à 6h30 et qu’il vous reste une heure de route avant de rentrer oubliez la Soundstation.. Pour ma part j’hésiterai deux fois avant d’y retourner…

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