Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
  • Contact

Les prochaines...

Recherche

27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 21:56

Aujourd'hui petit cours de décryptage d'une affiche du Botanique. Quand nous lisons : Sondre Lerche + The Faces Down nous pensons immédiatement que Sondre Lerche jouera avec The Faces Down en support act ... Consciencieux, nous étions ponctuels pour aussi découvrir cette première partie et vous la commenter ... Après deux morceaux franchement pop et assez ennuyeux, nous décidâmes d'aller boire l'apéritif en attendant le plat principal ... A 20H50, ca n'était toujours pas terminé ... on jette un oeil sur le marchandising de Sondre Lerche ... tient c'est marrant, le mec qui chante avec The Faces Down a la même tronche que Sondre Lerche ...

Tilt ! On est vraiment con ! 

Dorénavant quand vous lirez sur une affiche du Botanique : Sondre Lerche + The Faces Down, vous comprendrez que Sondre Lerche vient chanter accompagné du groupe The Faces Down. Après un fou rire, on se décide à y retourner faire un tour ... mais on n'a à nouveau pas tenu plus de deux morceaux ... Sondre Lerche, il a une belle petite gueule, il chante bien mais c'est épouvantablement pop, un jeu jazz mais surtout pas passionnant ...

Le public majoritairement Norvégien (enfin j'imagine que cette langue franchement étrange que le public parlait était du Norvégien) avait, lui, l'air plutôt conquis, surtout les minettes des trois premiers rangs qui ont eu la chance d'avoir un autographe et une photo avec leur idole à la sortie ... nous, on n'a pas eu la patience ... ni pour la photo, ni pour la musique ... désolé !

Partager cet article
Repost0
27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 21:54

C’est dans un Forest National rempli que je me fraye un passage dans la fosse, comme lors de son dernier concert chez nous, beaucoup d’américains ont fait le voyage pour voir Dave Matthews and his band, donc c’est avec des « sorry » et quelques pieds écrasés que je me trouve une place. Le bruit court qu’un certain Tom Morello s’occupe de la première partie. Tom morello ? ben faites un effort … il n’est pas moins que le guitariste de Rage against the machine ! Bon, dis comme ça, certains vont avoir un peu de bave aux commissures des lèvres en lisant ça … pour pas grand chose… autant il en a pas pris physiquement, autant avec une guitare acoustique et seul devant son micro, il a pris un bide. Franchement une grosse déception, il utilise sa guitare comme si c’était une électrique, chante moyennement juste, tente une reprise pseudo-engagée contre le gouvernement Bush avec « This Land Is Your Land », de Woody Guthrie, etc, etc … bref on est content que la première partie se termine.

  

Sauf que les lumières se rallument… pendant plus d’une demi-heure… mais on arrive pas a demander à Tom de revenir… on mord sur sa chique, et on attends …

Arrivée de Dave et de ses musiciens dans un tonnerre d’applaudissements. Un simple t-shirt rouge, un jeans et sa guitare et c’est parti. Enchaînement de ses classiques, moins classiques et inconnus au bataillon. Mais pas grave, si on connaît pas, ou moins bien, ces p’tits gars nous montrent ce qu’on peut faire avec des instruments. Un violoniste (electro-classique), un trompettiste (dans les 300kg, avec une toute petite trompette, on oserait pas dire qu’il joue mal, mais blague à part il assure … ), un saxophoniste, un pianiste, un bassiste, et un batteur… de génie. Mélange de rock, de blues, de jazz, chuchotements de country, de folk évidemment, bref y en a pour tous les goûts ! Même le retour de Tom pour 2 morceaux passe presque inaperçu tant on s’accroche à la technique de cette machine infernal qu’est le Dave Matthews and his band. Chacun a droit a son moment de gloire, un solo pour chaque instrument, chaque solo étant d’une telle perfection, une vrai démo pour un magasin, ça donne envie de s’y mettre (aux instruments, pas à l’ouverture d’un supermarché de la musique hé !). Dave joue quelques morceaux seul lors du rappel, ambiance calfeutrée,  et retour de ses musiciens pour un final en apothéose.

Seul gros point noir (mais non, pas sur le nez de Tom), ben oui … j’vous l’ai dit … fallait vous y attendre… c’était a Forest… et comme toujours… gros problème de son ! C’est presque cacophonique lorsque tous les instruments décident d’émettre une note au même moment. Mais bon, ça passe mieux qu’avec d’autres formations.

Niveau lumières, un jeu qui se voulait sobre certes,  mais qui se colle parfaitement aux différents morceaux, tantôt colorés tantôt plus sombres.

Si au détour d’un festival, ou via une annonce de concert dans nos contrées, n’hésitez pas une seule seconde à aller voir Dave Matthews and his band, même si vous continuez d’ignorer qui ils sont…

Partager cet article
Repost0
26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 21:22

20H00 pétante, les lumières s'éteignent, c'est parti. Les Smashing Pumpkins sont des gens précis : ils commencent à l'heure et termine trois heures plus tard comme c'était annoncé.

Du groupe d'origine, il ne reste que le batteur Jimmy Chamberlin et, heureusement, le leader charismatique Billy Corgan. Pour le reste, ils ont probablement fait appel à une agence de casting des musiciennes les plus sexys de la planète. La nouvelle bassiste Ginger Reyes (ancienne bassiste de Halo Friendlies) habillée d'une très légère robe de mariée passée sous moissonneuse batteuse attire plus que l'attention, plus tard la claviériste Lisa Harriton déguisée en majorette essayera de lui ravir la vedette. Pour en finir avec les costumes, il faut avouer que le déguisement façon Star Trek du guitariste Jeff Schroeder et la longue chasuble blanche de Billy sont du plus moche effet ... second degré ? Côté son, ca démarre mal, le chant ne passe pas, les réglages sont foireux ... il faudra attendre trois morceaux (dont un Today sacrifié) pour que ca se régularise ... Côté ambiance, c'est franchement moyen ... petits pogos, petits applaudissements ... on attendait un public plus enthousiaste suite au retour de nos vieilles idoles ...Côté musicien, passé le choc de la découverte des nouvelles têtes, on déchante très vite (eux aussi ... on n'entend pas leurs voix quand ils font les choeurs). Ils sont mous, fades, ennuyeux ... tristes ! Côté musical, la setlist est soigneusement équilibrée pour enchaîner les nouveaux morceaux, les plus anciens et les tubes ... un petit break au milieu pour laisser Billy seul face au public avec trois morceaux acoustiques. Côté contact, ca frise le vide ... un merci, un sourire, ... faudra s'en contenter.

Avouons que malgré deux rappels et trois belles heures de concert on est sorti un peu déçu ... c'était bien, c'était pro, on en au eu pour notre argent ... mais il manquait la magie, les frissons, ...

Pour un avis pas si différent ... demandez à Jérôme Collin

Et pour les très curieux ... la setlist :

01 (Intro) > United States

02 Today

03 Stand Inside Your Love

04 That's The Way

05 Bleeding the Orchid

06 7 Shades of Black

07 Home

08 Hummer

09 Bullet with Butterfly Wings

10 God & Country

11 Thirty-three

12 Rocket

13 Winterlong

14 To Sheila

15 Glass & the Ghost

16 Tonight

17 Tarantula

18 Starz

19 Zero

20 Neverlost

21 Doomsday Clock

22 Lucky 13

23 1979

24 Disarm

25 Cherub Rock

26 Untitled

27 (Encore Break #1)

28 Shame

29 Silverfuck > The End [The Doors] (Encore Break #2) 30 Muzzle

31 Gossamer

Partager cet article
Repost0
26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 21:21
Contrairement à certaines salles belges, au Luxembourg, l'heure c'est l'heure. C'est ainsi que la première partie du concert débuta à 19h30 avec les Montevideo. Ce jeune groupe belge produit entre autre par John Stargasm (chanteur de Ghinzu), est déjà bien rodé sur scène. Leur musique, assez dynamique, fait penser à du rock 80s, style Cure, ou à du Blur. Durant une demi herure, le pubic a droit à de la pop-rock-électro dansante et énergique. Les quatuor chante une bonne partie des morceaux se trouvant sur leur album " Montevideo" et quitte la scène vers 20h00 pour laisser la place aux Anglais de Muse.

Muse entre donc sur scène vers 20h30. On y retrouvre le même décor qu'au Palais des Sports à Anvers, par contre, la play list n'est pas du tout la même.
Matthew Bellamy et son groupe commencent leur show avec la fabuleuse chanson Knights of Cydonia, vient ensuite Hysteria (tiré de l'album Absolution). Le trio continue son énergique lancée avec Supermassive Black Hole et Map Of The Problematique, deux titres tirés du dernier album, Black Holes and Revelations. Retour au calme avec Matthew au piano pour interpréter Butterflies And Hurricanes, Blackout, Feeling Good... Les tubes s'enchaînent et le trio fait vibrer toute la salle, surtout avec les excellents Starlight, Time Is Running Out et New Born. Après 1h10 de concert, les Anglais quittent la scène pour revenir faire un rappel d'une demi heure.

C'est le puissant tube Plug In Baby qui débute le rappel. On n'échappe pas au traditionnel lacher d'énormes ballons blancs remplis de confettis. Ensuite le groupe s'amuse à jouer des morceaux instrumentaux avec même un passage assez électro. Stockholm Syndrome et Take A Bow finissent le concert avec un goût de trop peu.
 
Muse ne joue plus ou presque plus de titres de Showbiz, donc pas de Muscle Museum. Au total, 1h40 de concert, quelques bons moments instrumentaux, moins de spectacle qu'à Anvers où ils avaient joué deux heures, où le public était rempli de confettis et la salle de ballons. Il vaut mieux un excellent concert un peu court, qu'un show à rallonge et ennuyant mais pour un groupe de cette envergure, ils auraient pu faire un peu plus long. A moins qu'ils ne commencent à être fatigués de leur tournée...

© Samanta Sidérius

Partager cet article
Repost0
24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 21:07

On avait été tellement enivré de leur concert Bruxellois des Nuits Botanique que nous voulions revoir Hooverphonic hors du contexte ‘festival’. La plupart des dates étaient complètes (Leuven, Liège, …). C’est donc à Mons, où il restait encore quelques places que nous nous sommes rendus ce jeudi soir.

La salle ressemble à une salle des fêtes et est surchauffée, pas par l’ambiance mais par l’absence de climatisation ! C’est peut-être un détail mais quand on doit assister pendant plus d’une heure à un concert debout (sans parler de l’attente suite au retard) … c’est un détail qui tue … Sur la porte d’accès on nous demande gentiment d’éviter les allers-retours durant le concert afin de maintenir l’obscurité dans la salle. Belle initiative si ce n’est que le personnel va laisser la porte ouverte pendant tout le concert pour y assister au frais … Le public est assez dissipé et parle beaucoup durant les chansons, mais il est bien présent quand il s’agit d’applaudir le groupe. Sur scène, contrairement au Botanique, pas de fumigènes (à cause de la température excessive ?).

(c) Stumm 2007


Au final quand on a vu l’ambiance très particulière de ce show au Botanique … c’est un peu comme s’il manquait un musicien dans le groupe … Côté prestation, c’est la même set list (soit l’album complet), un rappel et quelques morceaux plus anciens … Au final, la même chose qu’au Botanique, rien de plus, les fumigènes en moins …content de les avoir revu, mais ca n’était pas mieux … mais c’était déjà tellement bien …

Partager cet article
Repost0
19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 21:39

Fred – chroniques d’un vieux rockeur à boomboomland

Selon les organisateurs, 20 000 personnes ont passé les portes de l'impressionnant Ethias Arena d'Hasselt pour assister à cet événement! et mis à part un gars portant un t-shirt Iron Maiden, j'me sentais un peu seul. Et oui, vieux rockeur pur et dur dans l'âme, fallait quand même que je voie (pour la seconde fois je l'avoue) ce dieu des plaquettes. Mais quelle effervescence pour assister à un concert d'une telle qualité.

C'est à 21h30 que les portes se sont ouvertes, laissant entrer les premiers spectateurs. Oui 21h30... j'vous ai pas dit, j'avais pas consulté le programme, pensant gentiment que le concert commençait vers 20h30, c'est avec surprise que j'apprend que Tiesto commence son 'set' (parlons d'jeuns) à 0h00 - heure à laquelle d'ordinaire on boit les bières après-concert, Rudi vous le confirmera (hors présence de sa femme :D )- pour finir à 6h (le concert- pas les bières avec Rudi, quoique ... )

Pénétrant dans cette arène, on y découvre l'incroyable infrastructure de l'Ethias Arena, tout y etait prévu, de la nourriture a profusion (hot-dogs, hamburgers, pizza's, chinois, etc... )des bars a tous les coins de salles, et même un marchand de clopes (mais que fait on de l'interdiction de fumer dans les salles de spectacles ... ? enfin moi ca m'arrangeait plutôt .. ), eux au moins avaient prévu d'y passer la nuit.

Pour ma part, je l'avoue j'ai décroché vers 4h du mat', mais ne m'en voulez pas ...  je ne ferais qu'une critique à 2/3 ...

La salle est d'abord chauffée par la ravissante 'Jes' ... oui ok on connaît pas, mais elle interprète déjà quelques titres de Tiesto, mais c'est surtout après que l'ambiance atteint son zénith... sur l'écran géant (prenant la largeur complète de la 'salle') apparaît un Tiesto numérisé, oui! tout a fait! Pendant près d'une heure, c'est aux mouvements d'un personnage en 3D que le public hurle et commence de frénétiques danses ... jusqu'à l'arrivée du vrai, du seul et unique Tiesto... le tout dans une explosion pyrotechnique digne de Johnny... Et là, je l'avoue.. on tombe sous le charme .... un son impeccable pour une salle gigantesque, une balance parfaite... on regrette un peu que l'écran géant ne serve pas plus à montrer l'homme face à ses tables (timide l'artiste?) ... la plupart du temps, l'écran nous diffuse des images de corps dansant dans les airs, une main qui déverse du sable lentement... bref, perso, j'ai un peu été déçu du spectacle visuel... Parce qu'à un moment, on s'dit... le gars si ca s'trouve, il nous passe un disque... et il gratouille  une table nue devant lui ... j'ai essayé le lendemain avec ma table fraîchement achetée chez un fabriquant suédois... ça ne donne pas le même résultat... promis!

Trêve de plaisanteries... j'ai vraiment assisté à un spectacle de qualité, ou pour être exact, à une démonstration époustouflante de 'mix' et d'effets sonores donnant sens à l'univers de ce hollandais de génie! A plusieurs reprises, la fameuse 'Jes' (fameuse? ben quoi vous la connaissez non ? j'vous en ai parlé) remonte sur scène pour accompagner en live Tiesto, ainsi que 2 autres chanteurs (oui je sais … ‘en live’ à un concert, ça peut choquer…).


Et quand on regarde le public, qu'on remarque qu'il est tellement diversifié, on comprend que Tiesto touche beaucoup plus que les fans 'classiques' de musique techno et de boum-boum. Il apporte un véritable plus' au monde de la nuit.

J'avais promis de ne faire qu'une review à 2/3, je vais m'arrêter là ...

Pour conclure, ce type est un malade de la scène, il tient 6h avec la même pêche et le même plaisir sur scène et ça ... ça fait plaisir aussi ... (ok ... il tient au moins 4h avec la même pêche, après, j'peux pas témoigner de ce qu'il s'est passé) mais si un jour vous en avez l'occasion, allez l'écouter et pénétrez dans son univers magique du son et du rythme!

Partager cet article
Repost0
12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 11:42
Les Nuits sont terminées, nous allons pouvoir nous reposer et en profiter pour réaliser un petit commentaire sur l'ensemble du festival. Comme vous avez pu le lire dans les différentes reviews, nous étions très présents ces derniers jours rue Royale St Marie. Et nous n'étions pas les seuls, les Nuits ont eu un très gros succès d'affluence. Nous avons pu y découvrir des groupes très prometteurs (Shy Child, Goose, Tellers, ...), d'autres déjà confirmés (Babet, Cold War Kids, HooverPhonic, Pierre Lapointe, ...) mais nous avons aussi connus pas mal de déceptions (Sharko, CSS DJSet, TTC, ...). Nous avons également aimé l'ambiance générale, toujours excellente et à peine gâchée certaines soirées par quelques orages. Nous voulons aussi souligner la parfaite organisation de l'ensemble du festival, la gentillesse du personnel du Bota et la politique des prix  : Vous pouvez participer à l'ensemble du festival (une dizaine de jours), voir tous les soirs 3 ou 4 concerts dans d'excellentes conditions pour moins cher que 4 jours à Werchter ! En plus, au Bota, vous pourrez la plupart du temps rencontrer les artistes dans les couloirs, leur faire signer des autographes ou boire un verre avec eux au bar. Pensez-y et sachez que même en dehors des Nuits, c'est un des plus beaux endroit pour passer ses soirées sur Bruxelles ...
Partager cet article
Repost0
11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 21:59
C'est vers 9h45 qu'An Pierlé & The White Velvet entrent sur scène. Comme à son habitude, le concert débute avec Cold Winter. Installée sur son inséparable ballon, An Pierlé poursuit au piano avec Tenderness et Medusa. Pour la cinquième chanson, Helium Sunset titre de l'album éponyme, elle jouera de l'accordéon. Le public est déjà aux anges rien qu'à voir la complicité qu'il y a entre la chanteuse et son groupe.
Pendant une heure quart, les titres des précédents albums se succèdent : Sorry, Good Year, Many Roads (sur laquelle elle nous demande de nous asseoir puisqu'elle chante chante assise au bord de la scène), Mexico (qu'elle joue au piano), Jupiter, etc...
 
Pour le premier rappel, elle vient avec un titre qu'elle n'a plus joué depuis longtemps (me confie-t-elle dans les backstages), il s'agit de Town, chanson parue sur son premier album sorti en 1998. Vient ensuite la reprise des Rita Mitsouko, C'est comme ça, que le public wallon connaît bien et chante avec joie.
 
Au second rappel elle reprend une chanson de Jacques Dutronc : Il est 5 heures, Paris s'éveille. Reprise "sauce" An Pierlé, qui donne extrêment bien et dont personne n'a été déçu!!
 
Le troisième et dernier rappel s'est fait avec Sing Song Sally. Joli duo entre la chanteuse et un de ses musiciens au piano. Comme à chaque fois, le musicien frappe la tête d'an sur le piano, et vice versa. Le jolie blonde ira même jusqu'à se lancer sur le piano, histoire de donner encore plus de spectacle au public. Enfin, elle entame le dernier refrain de Sing Song Sally, chanson que l'on retrouve sur l'album Helium Sunset. Encore une fois, ce concert fut un plaisir pour les oreilles mais aussi pour les yeux.
 
 
© Samanta Sidérius
Partager cet article
Repost0
11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 21:48

Dans le cadre des Nuits Botanique

Le principe de la Nuit Belge, c'est un seul ticket pour accéder aux trois places : le Chapiteau, la Rotonde et l'Orangerie. Les concerts se déroulent de manière simultanée et ne permettent pas d'assister à tout. Vous pouvez essayer de vous faire un programme pour en faire un maximum ... mais vous avez parfois de mauvaises surprises quand vous voulez rentrer dans la Rotonde bondée ... sécurité oblige ... vous ne rentrez pas ! En effet, grosses affluence pour cette Nuit Belge, le SoldOut est annoncé depuis plusieurs jours. C'est rassurant de voir qu'une soirée consacrée uniquement à la scène pop-rock belge arrive à faire le plein.

Voici donc  un petit compte rendu de notre parcours ...

Les Anges dans l'Orangerie débute la soirée. Leur dernier album "A Deep Grave As A Shelter" ne fait pas dans la dentelle, c'est du garage-rock très premier degré. Et en concert, c'est pareil, ils sont dans un trip (surtout la claviériste) qui prête franchement à rire. C'est tous les clichés de ce genre de musique d'un seul coup, ca frise le ridicule mais ca fera un malheur à la prochaine réunion des Hell Angels !

On attendait beaucoup de Minérale qui vient de sortir un premier album plutôt bien ficelé. Leurs chansons pop-rock aux arrangements atmosphériques ont tout pour séduire. Le chanteur Jack Redwood a un certain charme, une belle voix ... malheureusement massacrée par un son vraiment pourri. On pourrait croire que c'est à cause de l'endroit (le Chapiteau) mais on a vu d'autres concerts cette semaine dans la même place qui ne présentait pas ce problème. Cela nuit terriblement à leur univers. Décevant.

Il fallait pour ne pas avoir une Nuit Francophone inviter au moins un groupe flamand. Les VanJets s'y collent à la Rotonde. Ces quatre ostendais interprètent un glam rock d'un autre âge. Les nostalgiques apprécieront les autres passeront leur chemin.

On a réussi à rentrer dans la Rotonde pour découvrir les Tellers, ce jeune groupe boosté par le succès du téléchargement Internet mais surtout par la publicité pour Canon qui les a propulsé très rapidement sur le devant de la scène ... peu être un peu trop vite ... ils ne sont que deux, doivent recruter des musiciens ... ils sont encore maladroit, un peu comme s'ils étaient surpris d'être là, désolé de venir nous déranger ... Les premiers rangs sont accaparés par leurs groupies, elles crient leur prénoms ... c'est un groupe à minette ... mais dans l'ensemble c'est pas mal ... leurs petites balades pop sont bien construites, sont entrainantes et plutôt agréables à écouter. Ils n'ont pas encore l'envergure de Simon and Garfunkel, la folie de Pete Doherty, mais s'ils arrivent à garder la tête froide et renouveler leur bagage musical, ca sera un groupe sur lequel il faudra compter.

Je vais enfin découvrir Sharko en concert. Ca fait des lustres que j'attends ce moment, le dernier album "Molecule" est encensé par la presse, c'est un gros succès en France et en Angleterre et le leader David Bartholomé est réputé pour être une bête de scène. C'est toujours sous le Chapiteau, le son s'est amélioré depuis le concert précédent mais ca n'est pas encore ça ! La salle est bondée mais le public est moyennement chaud ... le chanteur décide de se lancer dans la foule pour raviver la flamme des spectateurs restés dans les vapeurs Minérale. Le roadie rattrape sa veste (pour la déposer sur un cintre ?) et reste à proximité pour le remonter sur scène ou venir à son secours ... pas très RockAndRoll ! Il est à mille lieux de la réputation qu'il traine ... une heure et une reprise ratée de U2 plus tard ... on sort dépité. 

Reste Mudflow qui nous espérons vont sauver cette soirée un peu morne. Le chapiteau est à nouveau blindé de monde ... peut-être à cause de a pluie ? Chaque morceau est pénible et lent au démarrage, parfois ca s'emballe un peu mais jamais suffisamment et ca se termine comme ca a commencé. Après quatre morceau qui ont semblé durer des plombes ... le chapiteau se vide doucement ... l'hémorragie ... tout le monde est fatigué et le manque d'énergie du set n'arrive pas à réveiller les foules. Encore une grosse déception.

Réflexion faite, on se dit que la scène belge actuelle est plutôt prolixe et intéressante sur album. Les groupes présents ce soir en sont d'éminents représentants mais ne sont pas arrivés à nous convaincre (on n'a pas tout vu). Ca manque d'un je ne sais quoi, d'une étincelle qui les rendrait géniaux ... Dommage ...

Partager cet article
Repost0
10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 21:22

Dans le cadre des Nuits Botanique


Je ne suis pas un habitue des soirées du fuse ou du dirty, ni des concerts de musiques électros, mais j’ai un super souvenir de Basement Jaxx à l’AB il y a quelques années… C’est donc un peu dans l’inconnu que j’arrive au concert des jeunes qui montent dans le monde de la « dance ». Ce sont tous de futurs grands. Justice et Joakim pour le renouveau de la fench touch et Goose pour la Belgique.

Justice qui fait la couv’ du dernier teknikart et qui est managé par l’homme de l’ombre des Daft Punk… Goose a qui on promet un succès digne de celui des 2many dj’s et Joakim qui fait un peu bande à part avec sa musique  sombre et bruyante.

 

C’est Joakim qui ouvre la soirée pour une heure de musique très variée. Il est accompagné par une basse, une batterie et une guitare. Lui a 2 synthés et un ordi couplé à des effets. Il débute par une musique de film à la Ennio Moricone, il enchaîne un morceau plus sombre avec des guitares bien présentes, pour le 4ème morceau il abandonne ses machines et prend une gratte pour jouer un tube digne de Franz Ferdinand. Jusque là on s’ennuie un peu, et ce n’est pas très dansant. C’est on ne peut plus varié, mais rien n’est vraiment convaincant. Il terminera par 2 morceaux plus électro dont une reprise (?) de Cure. Au final 6 chansons pour une heure de concert. Sa voix n’est pas très jolie, le groupe ne joue pas formidablement bien, ça se traîne, bof bof.

 

Goose va jouer devant une salle qui s’est bien remplie depuis Joakim. Le groupe se compose de deux synthés d’une batterie et du chanteur. Tout semble joué en live, mais il y a probablement un peu de bande derrière tout ça. Ils ont gagné un concours de jeunes talents en Flandre (équivalent du concours circuit) le public semble d’ailleurs en majorité flamande et connaît bien le groupe et ses chansons. Moi je les découvre et quelle découverte ! ! Quelle ambiance ! ! Le public est chauffé à blanc, la batterie claque, les synthés font un bruit extraordinaire et le chanteur assure vocalement et physiquement. La musique est une sorte de mélange entre Depeche Mode et New Order, le tout avec un très très gros son. Certaines chansons sont bonnes, d’autres juste plaisantes, mais l’énergie du groupe (qui semble tellement jeune) fait que l’ensemble est particulièrement réussi. C’est un vrai bonheur que de les voir sur scène. Les 1000 personnes en ont pour leur argent et en redemandent, mais après 40 minutes intenses le groupe plie bagage. BRAVO

Justice, la nouvelle étoile (filante ?) de la « dance » française termine une soirée bien commencée. Ils vont faire un DJ set de 22h30 à 00h00. Quelques effets, 2 platines, un ordi et c’est parti. Deux garçons à l’allure plus rock qu’électro lancent quelques beats d’entrée. Le public bouge de suite. Ils vont parfaitement mixer et remixer des tubes (dont Goose) durant leur show. L’un cale en rythme les différents morceaux, l’autre joue avec les effets et les pistes. C’est parfaitement calibré, placé, c’est très pro. Ceux qui apprécient doivent trouver ça très bien, moi j’admire la précision et le travail de mix, mais l’envie de danser n’est pas là. Je vais rester 40 minutes au-delà ça devient très répétitif. J’espérais que ces deux gars allaient présenter en live leur album à venir, j’ai été un peu déçu d’avoir un DJset, certes de bonne tenue (cf CSS vendredi passé), mais pas très novateur. Ils font beaucoup parler d’eux avant même la sortie de leur album, seuls trois tubes (bien foutus) ont été présentés en 2 ans. Ils n’hésitent pas à montrer leurs belles gueules, le buzz est là.. Tiendront –ils la route ?? on verra d’ici quelques mois…

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents