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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 21:59

I can’t dance ! … But I can make you dance!

C’est par une belle journée d’été made in belgium, les hydromètres débordants, que notre groupe arrivait aux abords du Stade, détrempé lui aussi. Etonnamment, on entre directement, ou presque, après avoir fait un tour complet du site pour trouver l’entrée 2. Pas de fouille (dommage, j’avais changé de sous-vêtements), et un bref contrôle du ticket.  Découverte de la pelouse, une scène avec un design étrange, pas d’écran géant, mais bon ! On y est ! Attendons. Oui … attendons encore un peu … non encore un peu. Bon 3/4h de retard, on pardonne, surtout en ayant appris que la scène avait du être montée plus rapidement qu’ailleurs vu le manque de temps et les kilomètres les séparant du concert précédent (Hannovre). Autant qu’ils terminent de fixer tous les boulons, on n’aimerait pas voir Philou entamer « Land of confusion » et partir en confusion avec une scène s’écroulant…

 

Pas de première partie (qui oserait passer avant ?), arrivée du groupe, déchaînement du public, la pluie est oubliée (enfin…nous on était dans les gradins, on l’avait déjà oubliée), entrée foudroyante, on découvre que cette scène qu’on ne pensait n’être qu’un montage de grillages métalliques est en fait un écran géant à elle seule.

 

A l’abri des attaques de la nature, Phil Collins et ses acolytes enchaînent les premiers morceaux. Et comme à son habitude, il aime prendre le public en interlocuteur. Il prend le stade en photo, nous remercie de son plus beau français, juste ce qu’il faut, et repart sur des morceaux parfois très instrumentaux en début de concert, entrelacés de grands classiques comme « Land of confusion », « Mama », « No son of mine », l’incontournable « I can’t dance », « Tonight, Tonight, Tonight », « Hold on my heart », « The last domino » etc... Comme beaucoup je pense, je suis déçu de ne pas avoir entendu « Jesus he knows me », « That’s all » ou « abacab », mais bon le concert ne pouvait durer 3 jours, on l’aurait bien imaginé en rappel, mais pas de rappel...

Avec un peu plus de 2h30 de show ininterrompu, et un Phil Collins avec une pêche monumentale malgré la barbe grisonnante et les tempes .. euh … presque chauves … bref avec un cocktail détonnant comme celui-là, on ne peut que passer un bon moment.

 

Niveau technique, tout y était, je vous ai parle de cette scène impressionnante, le son l’était tout autant, demain je rachète une chaîne hi-fi… non franchement pour une telle qualité en plein air, dans un stade… chapeau les gars de la sono (vous iriez pas faire un tour par Forest National des fois ? ), jeu de lumières impressionnant également, les animations sur le grand écran et le jeu de scène parfaitement adaptés. Les caméras filment le groupe, et les images sont intégrées directement dans les animations pré-enregistrées, du travail de qualité!

 

Seul point négatif, et j’ai bien cherché, j’vous assure… c’est tout de même une petite seconde de retard entre le son et l’image, ce qui parfois donne lieu à une impression de play-back. Mais cela ne reste qu’une impression, Phil garde sa voix, et sait monter dans les octaves comme il nous l’a toujours montré. Mike Rutherford avait, quant à lui, encore toute sa dextérité a la guitare, et le discret Toni Banks ne s’est pas emmêlé les doigts au clavier.

 

Autre performance appréciable, a la fin de beaucoup de morceaux, voire dans l’entièreté de certains, Phil Collins se remettait derrière sa batterie. Il nous a notamment gâtés d’un set solo de percu avec le batteur… à tomber par terre. Ils commencent debout en face à face, frappant sur de simples tabourets avec une assise en cuir et des montants métalliques, ils font monter un rythme doucement, puis en un coup Phil passe a la batterie toute proche, puis revient taper les tabourets, repart sur la batterie et ainsi de suite .. pour se retrouver assis derrière la batterie et nous offrir un set affolant de près de 10 minutes !

 

Pour conclure, les détracteurs diront que cette explosion de come-back des groupes d’ « il y a 20 ou 30 ans », c’est du grand n’importe quoi. Je leur répondrai qu’avec des shows et des performances comme celle de Genesis pour leur retour (ou 4ème tournée d’adieu ? je sais plus… ) on aimerait en voir plus souvent.

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 21:32

J'ai « découvert » si je peux dire, Mélanie De Biasio, sur Myspace en visitant la liste d'amis de Kris Dane, artiste que j'apprécie beaucoup. J'ai accroché tout de suite à sa voix sans même avoir vu de quoi elle avait l'air, étant donné que la photo était discrète sur son aspect. Après avoir échangé quelques mails avec elle au sujet de son site Web, je l'ai rencontrée au concert de Kris Dane. J'avais prévu de passer ce vendredi 22/6 à Jette, ou se donnaient plein de concerts dont celui de « The Fried Flying Chicken Wings » dans lequel Super Mario joue un Blues fabuleux. En parlant avec elle, Mélanie m'a tellement intrigué que j'ai décidé de changer de destination et aller la voir à la Jazz Station. Le jour venu, je suis d'abord allé à la Médiathèque au Passage 44 ou passait Ivan Tirtiaux. C'est un jeune chanteur qui fait de la musique plutôt relaxante, à tel point que j'ai failli m'endormir. Ce n'est pas que je n'aime pas, mais c'est tellement doux qu'il faut choisir le bon moment pour l'écouter. Avant son récital j'ai fais la rencontre d'un jeune photographe passionné, Michael Dvorak. Quelle coïncidence, il avait assisté la veille à la remise des Octaves de la Musique 2007 où Mélanie venait de remporter le trophée Jazz et était d'accord de m'envoyer des copies. Du coup, j'ai titillé sa curiosité avec son concert de ce soir et il a, tout comme moi, changé son cap et venu la voir. J'ai découvert pour l'occasion la Jazz Station, magnifique lieu où règne une atmosphère apaisante, c'est un endroit où je retournerai avec plaisir. J'ai échangé quelques mots avec mon voisin de table, qui venait également pour la voir après en avoir entendu vaguement parler d'elle à la radio. J'avais remarqué qu'une fille avait déposé un mini enregistreur de qualité sur notre table. J'ai profité de la pause après le passage de Garrett List et Tuur Florizoone, sur lesquels je dirais qu'ils ont fait du pur Jazz, pour faire sa connaissance. Elle était accompagnée d'un jeune homme aussi charmant qu'elle, très « love and peace », venus en fait pour la première partie, ils étaient sur le point de s'en aller. Je les ais également rendus curieux et ils on changé leur cap pour rester avec nous, et en même temps enregistrer tout le concert pour me l'envoyer afin de synchroniser avec la vidéo que j'ai pris le long du spectacle. Mélanie a 29 ans et toute la maturité d'une artiste accomplie, mais ce n'est pas le plus important, elle possède un regard mystérieux, un sourire à croquer et charme suave, mais ce n'est pas très important, ce qui est important c'est qu'elle ouvre les portes du Jazz à tout le monde et nous invite à passer une heure d'émotions intenses en sa compagnie. Pour l'un elle fait penser à un poulpe avec sa gestuelle aquatique, un autre à Jessica Rabbit… ne cherchez pas, c'est la femme de Roger dans le dessin animé… par la voix et la démarche… j'ai même cru voir l'ombre de Jacques un moment… à part ça je suis totalement incapable de la comparer à des standards du Jazz, vu que je n'en connais aucun. En effet, je n'ai jamais trop aimé cette musique, d'une part du fait que c'est souvent juste instrumental, d'autre part car je n'avais jamais entendu Mélanie. Selon l'avis de tous ceux que j'avais intrigués en leur parlant d'elle, ainsi que celui de ceux rencontrés dans les couloirs de la Jazz Station, ce qu'on venait d'entendre ce soir était autre chose, différent, que ça ne comptait pas, tout en avouant qu'il s'agissait de pur Jazz. C'est tout ce paradoxe qu'elle exprime à travers sa voix mais également par sa gestuelle. Mais comme vous avez de grandes mains Mélanie… mais c'est pour mieux m'exprimer, mon enfant… Surprenante à chaque instant, elle vous captive par ses émotions, vous surprend par des regards de folie suivis par des sourires de joie profonde, vous hypnotise au croisement de son regard et vous donne des frissons terribles au son de ses cris, qu'elle pousse soudain, au milieu d'une chanson plutôt calme. J'avais un peu peur de m'endormir à vrai dire, c'est en général l'effet que produit un bon Jazz quand j'y goûte, mais la performance scénique de Mélanie accompagnant sa splendide voix, ont non seulement sues garder toute la salle éveillée, mais délirante par moments. J'ai acheté son album à la sortie, demandé sa dédicace bien sur, et suis en train de l'écouter en écrivant cet article. C'est comme l'effet d'une bonne épice, dès qu'on sent l'odeur on a envie de retourner y goûter, sauf qu'avec Mélanie l'accoutumance est terrible ! Alors ne dites pas que je ne vous ai pas prévenus, il est dangereux de s'approcher d'elle à moins de 50 mètres et encore plus de la regarder dans les yeux, vous ne serez plus jamais comme avant !

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 21:22

Greg et Florin m'avaient pas mal tanné pour m'emmener voir Kris Dane qu'ils avaient vu au Botanique il y a quelques mois ... un concert dont ils ne s'étaient pas encore remis ... pourtant, c'est un drôle de coco, ce Kris, inqualifiable : Il a travaillé avec Deus, Ghinzu, Aka Moon mais aussi avec l'Ensemble Ictus et Philippe Boesmans (compositeur résident de la Monnaie) !!!??? Ca s'appelle de la polyvalence ...

Le "café central" paraissait être le meilleur endroit pour découvrir en concert intimiste, ce "song writer" et son album "Songs of crime and passion". Difficile de l'apparenter à un style, définitivement, il fait du Kris Dane ! Tantôt rock, tantôt folk, tantôt country, on est accroché par sa magnifique voix, ses compos sans faille, on pense à Bruce Sprinsteen (celui de Nebraska), à Jim Morrisson, à Johnny Cash, à Lou Reed, et là vous allez penser que je m'emballe et que j'exagère ... avec c'est vrai assez peu de recul, je suis quand même persuadé qu'on va en entendre parler de ce p'tit gars et ailleurs que dans la petite salle pourrie du café Central ... en effet, malheureusement quelques facteurs ont franchement gâchés la soirée et le plaisir : la chaleur torride et étouffante de l'endroit, les maladresses de l'ingé-son qui nous "Larsenisait" quasiment chaque morceau, les braves gens qui apparaissent dans le fond de la scènes quand ils vont aux toilettes, les clients qui s'en tapent pas mal du concert et continuent à gueuler parce que la musique va trop fort. Mais tout ca, on finit par l'oublier parceque c'est tellement prenant, émouvant qu'on ferme les yeux et on se laisse emporter ...

En plus Kris, il est sympa, souriant et sans aucune prétention. Cette fois, c'est moi qui vais vous tanner pour vous inciter à découvrir cet extraordinaire artiste ... courez-y avant qu'il ne devienne inaccessible !

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 21:25

Ce soir une étoile est passée par Bruxelles.

Arrivé sur place à 19h en m'attendant trouver une file jusqu'à la rue, j'ai constaté un calme presque inquiétant. Je me suis rassuré sur la date, on était bien le 12, et ressorti mon billet pour vérifier la concordance avec ma montre, il n'y avait pas de doute, c'était le bon jour. J'ai donc pris un verre sur la terrasse en m'installant juste devant la sortie. Tout à coup, vers 19h25, est apparue Catherine, portant des lunettes noires et un chapeau blanc en se dirigeant vers la sortie côté rue, via le balcon du Botanique. Personne ne s'est rendu compte que c'était elle… Hésitant un instant pour aller lui répéter le message que lui transmettait ma femme, comme quoi qu'elle était une grande fan et qu'elle chantait Marcia Baila au Karaoké, j'ai décidé de rester assis et ne pas avoir l'air trop pathétique. Ce n'est donc que vers 19h35 que je me suis décidé à me mettre dans la file, qui faisait bien … 15 personnes !

Arrivé en centre de salle sur la 2ème colonne, j'ai fait connaissance avec un charmant couple venu de Lille et de leur fille travaillant en Belgique qui les avait invités. En balayant le public du regard, une fois la salle un peu remplie, je me suis rendu compte qu'on y trouvait tous les âges, d'une adolescente à une dame qui avait apporté son tabouret…

Catherine Ringer était pour moi un phantasme de ma période poste adolescente, et je n'avais jamais eu l'occasion d'assister à un de ses concert. J'étais donc « very excited » à l'idée de la voir ce soir.

Les Rita Mitsouko arrivent et s'installent. D'emblée Catherine attaque avec une nouvelle chanson assez rock. Bien que dans un registre que je ne goûte pas particulièrement, je dois avouer que rien ne m'a dérangé dans l'instrumentation et du coup j'ai pu profiter pleinement de l'interprétation de la grande dame. Ce soir un ne peut pas parler d'un concert, c'était un vrai spectacle qu'elle nous a offert, on peut même dire un « one woman show », si on peut… Elle ne chante pas, elle se produit. Les musiciens étaient tous très sages, en laissant leur leader mener la danse. Tantôt inquiétés par une fausse berceuse, tantôt amusés par ses extravagances scéniques, quand ce n'est séduits par ses coquins sourires et provocantes moues. Elle nous tient pendus à ses gestes dont elle détient l'authenticité. Mais la voir là, juste à 2 mètres de soi, ça prend une toute autre dimension. Comme pour se venger de l'affront que lui fît jadis Gainsbourg sur un plateau de télévision, on retrouve en elle certains des gestes de ce dernier mais surtout des regards et une nonchalance qui l'habitent... Provocatrice tout en n'étant pas vulgaire, elle possède cette élégance de pouvoir tout se permettre.

Après leur premier rappel, Catherine nous a interprétée « Andy » suivi d'une autre chanson que je n'ai pas reconnu alors qu'une drôle de sensation s'est emparée de moi. J'avais l'impression que la réalité n'existait plus que dans cette salle, dans ce spectacle, et que dehors il n'y avait rien qui pouvait m'attendre. Que pouvait-il exister d'autre !? Je vous rassure, je n'ai rien fumé … rien après 18h au moins ! A la fin de son show, alors qu'une profonde émotion m'envahissait en la remerciant, elle a capté mon regard et m'a remercié à son tour, tout en se tournant vers d'autres personnes de la salle et pour en faire autant. J'ai vu dans son regard de la sincérité, de la joie et de la tristesse.

Ils ont quitté la scène sous une réelle hystérie du public. Ce n'est qu'après une bonne dizaine de minutes qu'est réapparue Catherine, seule, couverte juste par un châle et dévoilant son soutien gorge qui ne laissait aucun doute sur sa généreuse anatomie, pour nous chanter quelques notes à capella. J'en profite aussi pour lui tirer mon chapeau pour son naturel. Elle était à peine maquillée ce soir. Bien que mon aînée de 6 ans, on voyait la jeune fille qu'elle est restée, autant dans le regard que dans les gestes.

Un des rares spectacles qui m'a laissé une larme en guise de bonheur.

Pour une fois j'ai commencé avec le groupe principal et laissé pour la fin mon article sur Seb Martel qui a fait la première partie. L'émotion des Rita Mitsouko m'empêchant d'y repenser directement alors qu'il a été également extraordinaire.

Seb est quelqu'un que je dois revoir lors d'un concert bien à lui. Je ne connaissais pas du tout cet artiste avant de le découvrir ce soir. Sur scène avec une guitare, un harmonica au cou, à ses côtés 3 autres musiciens tous aussi charmants que lui, une fille sensuelle à la basse, une clarinette basse et un xylophone qui l'accompagnait souvent par des voix distorsionnées. Le genre n'est pas facile à décrire, des ballades agréables à des morceaux country en passant par du folk mais toujours très acoustique, ça fait bouger, ça fait rêver, ça donne envie de lui demander de continuer. Ce qui marque tout de suite c'est son humour, tout comme le reste du groupe d'ailleurs. On voit qu'ils se font plaisir, la communication avec le public est facile entre les morceaux et Seb ne rate pas une occasion de s'amuser. Autre fait marquant, il marque la mesure en frappant des talons, et ça donne très bien quand la salle est de la taille de l'Orangerie et que le sol est en bois... Je ne peux que vous encourager à visiter sa page sur Myspace et de le découvrir dans les nombreuses vidéos qu'il propose.

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 21:15

J’ai vu Art Brut il y a 2ans  à l’ABclub, ils m’avaient laissé un bon souvenir, j’ai donc décidé de revenir les voir deux ans plus tard, dans une plus grande salle. Ca ne devrait pas les déranger, ils sont habitués des festivals et donc du public nombreux et varié.

Les Blackwire font leur première partie. Ils font du punk-rock très proche des Cribs, les mélodies en moins, mais avec les éternels « ouuuhh ahhaahh » (cœurs endiablés digne des kaiser chiefs). Le chanteur se démène sur scène (et dans le public), il met de l’ambiance, c’est pas désagréable à écouter… On passe un bon moment

Art Brut débarquent un peu plus tard. Deux guitaristes énervés, une bassiste, un batteur qui joue debout et le chanteur… le groupe n’existe que par lui, il a un charisme incroyable beaucoup d’humour et une gouaille extraordinaire. Il raconte des histoires entre ses chansons qui sont déjà elles-même des histoires. Les musiciens suivent mais le son est à la rue…

Puis l’ambiance n’a pas vraiment eu l’occasion de monter, dès la première chanson un gros con confond pogo et violence gratuite, ce qui ne plaira pas (à raison) à mon voisin qui va le choper et lui retourner une belle droite (méritée) qui provoquera une petite échauffourée. Pour calmer tout le monde le chanteur descendra dans le public pour y chanter une chanson et apaiser les esprits. Malheureusement la salle ne se réchauffera jamais… Dommage car tous les éléments sont présents pour s’amuser. Les chansons scandées par le groupe (« my little brother just discover rock n roll, there’s noise in his head and he’s out of control !!) Le chanteur qui saute, blague, le batteur qui assure debout derrière ses fûts. Les nouvelles chansons n’assurent pas autant que celle du premier LP « Bang bang rock’n roll » mais les paroles restent un pur bonheur de blagues et d’histoires d’adolescents… à mourir de rire ! !

Dommage qu’un con ait foutu l’ambiance par terre sinon on aurait sans doute pu voir un chouette concert.

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 17:18

Je n’avais pas prévu d’assister à ce concert, j’avais un peu zappé l’écoute sur le site du Bota sans doute, quand 3 jours avant je reçois un SMS d’un gars que j’ai rencontré au concert d’Anaïs et qui me propose de venir voir ce concert rempli « d’envolées instrumentales». Pour la première fois je me suis rendu le jour même pour acheter mon ticket, tout en recevant 5 SMS sur la route du fameux type que j’ai trouvé sur place bourré comme un polonais. Ca commençait déjà mal. Je m’installe dans la magnifique Rotonde et il vient bien sur se coller à moi, en parlant sans arrêt, au point que les gens se retournaient vers nous se demandant quel est ce couple de poivrots. Il n’y avait pas grand monde dans la salle et des coussins avaient été disposés sur le sol formant 3 demi-cercles, c’était assez zen.

Michael Andrews arrive et s’installe avec un autre musicien à sa gauche, tous deux avec une guitare. Le gars se tait, ouf ! La musique plutôt basique, quelques accords à répétition, mais en fin de compte agréable. J’ai décollé un instant quand ils ont employé le micro se trouvant au milieu de la scène, juste entre les deux musiciens, et raccordé à un petit synthé. Ca donnait un son proche des chants de sirènes, très aérien, voir spatial. On ne comprenait pas grand-chose de ce que Michael disait car il parlait très doucement. Ils n’ont pas été rappelés car, je pense, nous étions tous à moitié endormis. A la pause sont venue s’installer à coté de moi deux jeunes filles à la place du type parti faire la vidange et se chercher un verre de plus. Charmantes, silencieuses, au parfum délicat et en plus l’une d’elle a enlevé ses chaussures en dévoilant ses jolis pieds (j’adore ça). L’arrivée du mec bourré a vite cassé cette poésie :(

Vient ensuite Emily Haines. Elle s’installe au piano et devant elle un musicien avec un petit synthé et un PC portable sur une table. Entre eux un projecteur piloté par le PC et projetant des films de Guy Madden (que je ne connaissais pas et ça ne me manque pas). Ces images en noir et blanc, genre cinéma des années 20, étaient plutôt dérangeantes. Elles étaient sensées apporter une animation au spectacle mais personnellement elles me faisaient plutôt flipper. Heureusement qu’Emily possède un charme fou et dommage qu’elle cachait un peu son visage derrière une cagoule et qu’elle était placée de profil par rapport à la salle. Elle s’est adressée à nous à quelques reprises, en Anglais, avec beaucoup d’humour, une sensualité terrible ... en un mot, elle est adorable ! Pour parler se da musique, que dire, très calme, apaisante, assez constante, quelques « fuck » par ci par là, et comme elle l’a si bien dit, « Our music is not meant to make you feel bad but to make you feel better » autrement dit, c’est une musique qui veut le bien.

FLORIN I.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 21:56

Simon Lenski et Bo Wiget, deux violoncellistes (oui, vous lisez bien)  assure la première partie du concert. Ces deux flamands traumatisés par Georges Dumortier à leur passage aux « Jeunes solistes », puis frustrés de ne pouvoir participer au concours Reine Elisabeth ont décidé de se venger sur leur instrument. Ca commence très minimaliste-répétitif (Glass, Nyman, en moins bien) puis ca glisse vers la modification électronique du son (Reich mais toujours en moins bien), les boucles ne sont plus jouées mais répétées par des boitiers sur lesquels ils jouent (du potentiomètre) en temps réel. Malheureusement, cette partie est essentiellement improvisée et les sons qui sortent sont parfois heureux mais le plus souvent quelconques … Ils arrivent cependant à renouveler l’écoute à plusieurs reprise grâce à une construction temporelle rigoureuse. Les 40 minutes de concert (un seul morceau) nous paraitrons moins longues, ce qui est finalement bon signe … Il y a encore du travail, Messieurs, mais ca pourrait devenir intéressant …  

On ne compte plus les initiatives originales de Mike Patton (ex chanteur de Faith No More) : Fantomas, Tomahawk et j’en passe … un peu comme Trent Reznor, partout où il y a de l’expérimentation, du nouveau son, du matériel innovant, il est sur le coup … Cette fois c’est avec l'autrichien Christian Fennesz qu’il se lance dans l’arène de l’ABbox pour un set très improvisé. Ca commence très en retard et ca commence très fort … pas en émotion mais en intensité ! Je n’ai jamais entendu pareille tuerie pour les oreilles ! Mes voisins se bouchaient les orifices auditifs pour essayer de sauver le morceau de tympan qui leur restait après les premières agressions. Le gramme de coton s’échangeait alors sous le manteau au prix de quelques « pour sauver mes oreilles, merci ». C’est désolant de voir le public être obligé de se boucher les feuilles de choux alors qu’ils assistent à un concert où c'est LE SON qui fait le spectacle !  Ajoutez à cela que Patton n’était pas au mieux de sa forme, que l’entente nécessaire entre des improvisateurs n’étaient pas au rendez-vous (ils n’arrivaient pas à s’échanger de regards) et vous pourrez déduire que cette petite heure de concert n'était pas très réussie … une grosse déception.
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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 21:32

J’étais pas trop motivé pour rejoindre Huy ce mardi. Bien que l’Atelier Rock soit un lieu très sympa de la scène rock wallonne, je dois quitter mon divan après la superbe victoire de Federer à Roland-Garros. Et j’ai du mal. Il m’a fatigué ce Roger ! !

Finalement je débarque à 8h30’ à Huy, pas un chat dans la salle, je suis quasi le premier… Pfff ma soirée ne risque pas de décoller.. En plus je le connais même pas ce Adam Kesher. c’est un groupe français.. un point en moins, d’habitude je suis pas fan des français qui font du rock… Bon j’prends quand même une bière, ça va peut-être me remonter le moral.

Puis six gars débarquent, un petit bonjour et VLAN ! ! C’est parti pour 40 minutes de pur bonheur. Ils font de l’électro-rock-punk.. Pour vous situer c’est un peu les Klaxons … Deux guitares, deux synthés, une basse et une batterie… C’est direct, très punk dans l’esprit, y compris les crachats ! ! (Le chanteur crachera plusieurs fois sur le guitariste et le batteur.. Le batteur en fera de même.. Très punk tout ça !!) Musicalement les morceaux sont très bons, ça semble simple, mais si on écoute bien, les rythmes changent beaucoup, les guitares jouent bien et les synthés donnent une touche « dance » très agréable. Le chanteur hurle, se débat et donne de sa personne, il faut le faire, quand il y a autant de monde sur la scène que dans la salle, ça doit pas être évident.

Adam Kesher a signé un EP sur le label Rough Trade .Seul problème, et de taille, ils arrivent un peu tard dans le créneau électro-rock déjà bien occupé par les Infadels, Shy Child, Goose (pour la Belgique) et autres…Pourtant pour avoir vu tous ces gens sur scène, (on peut dire qu’ils jouent dans la même catégorie) je donne un avantage certain au français. C’est plus consistant, plus fort… Finalement j’ai bien fait de venir, je regrette vraiment pas  le déplacement ! ! Avec un peu de chance on reparlera d’eux d’ici quelques mois…

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 21:11

Première partie : Mariee Sioux  une jolie californienne  seule à la guitare qui joue et chante de langoureuses chansons folks ... vous voyez Joan Beaz ? Eh ben, ca n'a rien à voir ... c'est beau, c'est poétique, elle a une voix cristalline qui vous touche, vous transperse. Entre les morceaux, elle voudrait communiquer ... mais elle est tellement timide qu'elle parle tout bas, très loin du micro ... on ne comprend rien ... elle a l'air d'être gênée de venir nous imposer ses chansons ... c'est d'autant plus curieux que dès qu'elle se met à chanter elle replonge dans son univers, ferme les yeux et nous emmène, nous promène dans ses délicates balades. Elle termine le concert très curieusement en demandant au régisseur, d'une geste très discret, de rallumer les lumières, ... puis se cache derrire le clavier laissé sur la scène pour le concert suivant ... Elle viendra quand même vendre et dédicacer ses CDs à la sortie de la salle.

Nous ne pourrons jamais reconnaitre les
Brightblack Morning Light dans la rue ... ils ont joué tout leur set dans le noir avec un éclairage par l'arrière et avec quelques bougies ... on ne distingue donc que leur forme, leur ombre ... Ils sont apparemment 4 : un clavier (un Rhodes ?), un trombone, une guitare et une percussionniste-choriste. Musicalement, c'est planant, des notes étirées, des voix utilisées comme instrument (paroles incompréhensibles) ... j'ai parfois eu l'impression d'écouter un disque de Portishead ralenti 38 fois ... Si vous vous laisser emporter, c'est tantôt enivrant, inquiétant, angoissant, apaisant, ...


Chaque composition (avec probablement une part laissée à l'improvisation) doit s'installer ... et ca prend du temps ... le problème, c'est qu'ils n'ont joué que 47 minutes ... soit 5 morceaux ... dommage, on était à peine rentré dans l'ambiance que c'était fini ... on a pourtant protesté longuement en criant et applaudissant, même les lumières rallumées ... mais on était seulement une trentaine dans la salle et ca n'a malheureusement pas suffit pour les faire revenir ...

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 21:05

Soirée américaine à l’AbClub. Jesse MALIN nous vient de New York et Willy MASON du Massachusetts, leur musique est très différente : Le bruit et la fureur pour le 1er cité et le calme, la mélodie et la sensibilité pour le 2nd. (Affiche un peu bancale vu les styles forts différents !)

Jesse MALIN va faire un bon set, honnête. Il fait du bon rock américain, très classique, c’est très carré, très rock, solos de guitare et compagnie mais ce n’est pas trop mon genre de musique… Sa prestation est dynamique, il chante divinement bien, il a quelques bonnes chansons, mais je ne suis pas emballé. Il fera un set d’une bonne heure, le public semble quand même conquit…

Une scène vidée totalement et ré-agencée plus tard, Willy MASON débarque avec sa guitare acoustique, Il pose sa voix, son jeu de guitare est impressionnant de technique, seuls les derniers bruits du bar nous empêchent d’être tout de suite sous le charme. Petit à petit son groupe le rejoint.. son frère (qui ne doit pas avoir plus de 18ans) à la batterie, sa cousine(si j’ai bien compris) au violon, et 2 amis, un à la basse, l’autre à la guitare… la moyenne d’age tourne autour des 20 ans ! ! Ca ne les empêche pas d’avoir une aisance et une qualité de jeux digne de vieux loups de la scène. L’ambiance passe de la country, à la folk en passant par la pop, c’est très beau, très bien joué, la voix traînante de Willy nous transporte dans les grande pleines du Massachussetts… pour l’avant et l’après rappel, il jouera deux morceaux seul à la guitare.. C’est beau à pleurer ! ! J’en frissonne encore. Le groupe reviendra pour jouer encore deux morceaux (pas prévus). Ils semblent être contents d’être là, moi je ne boude pas mon plaisir en tout cas. Je profite du voyage.

Willy MASON, sûrement un futur grand de la musique américaine, à suivre en tout cas, et de très près (merci à Jérôme COLLIN de nous avoir fait découvrir ce jeune artiste à l’époque ou l'on pouvait encore découvrir des choses atypiques à la radio).

 

 

 

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