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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 21:16
Dans le cadre des Nuits Botanique

Pour une fois ce n’est pas à trois mais « seulement » à deux concerts que l’on va assister durant cette soirée aux Nuits Botanique. La première partie est assurée par Kevin Devine seul sur scène avec sa guitare acoustique. C’est le premier passage en Belgique pour ce songwriter américain qui encouragera le public à l’applaudir avant son concert au cas où il « really sucks ». Il n’a pourtant pas de souci à se faire car pendant plus ou moins 40 minutes, il va envahir le Cirque Royal de sa présence. Ses chansons pop-folk sont agréables, sa voix parfaite pour ce genre de musique et le tout est soutenu par un son impeccable. Le public le lui rend bien et il est manifestement heureux de sa soirée.

Quand Tom McRae débarque sur scène, on comprend vite qu’il n’aura pas beaucoup d’effort à faire pour combler son public vu l’accueil que ce dernier lui réserve. A la guitare, il est accompagné par un pianiste et un violoncelliste (qui jouera du xylophone sur une chanson). Ne connaissant l’artiste que de réputation j’ai été déçu par sa voix certes belle, mais pas si exceptionnelle que ce que j’en avais lu. Sur certaines chansons, elle devient même un peu trop poussive les rendant mielleuses. Malgré tout, l’heure quarante de concert fut positive pour le néophyte que je suis. A en juger par les réactions du public, le set devait comporter un bon nombre de singles à succès (ou de chansons extraites de son premier album qui semble de loin le plus populaire).
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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

La soirée a débuté avec les Belges de Arker venus présenter leur album « Them & I ». Trois singles sont déjà sortis de cet album électro-pop aux sons de guitare ciselés et à la basse assez « pêchante ». Leur style a changé, il est plus rock qu'auparavant. Ce qui est normal puisque les musiciens ont changé, on y a ajouté une choriste et les claviers sont mieux mis en valeur. Le groupe nous emmène entre ballades et des rythmes posés, on remarque une nette évolution en un an, entre la première partie de Delays et ce concert-ci.

 

La soirée continue avec HooverPhonic dans une ambiance électro comme cela avait été annoncé. La salle est plongée dans le noir avec une voix de fond qui chante. Geike Arnaert, la chanteuse, entame les chansons du premier album ( A New Stereophonic Sound Spectacular) sorti il y a dix ans. La scène est très dépouillée, le groupe n'occupe que la moitié de l'espace, il est entouré de deux spots qui balaient la chanteuse pendant tout le spectacle. Le groupe fait passer une ambiance très intime, avec des rythmes tantôt saccadés, tantôt plus forts et plus électroniques. Le public est conquis, surtout lorsqu'il entend les premières notes de Eden. Côté déception, on notera que le groupe est assez froid, pas un mot, même pas un bonjour, mais cela ne dénote pas avec l'ambiance et la mise en scène.

 

          Superlux est arrivé sur scène avec un quart d'heure de retard. Le temps aux organisateurs de démonter et monter le matériel de chacun. C'est une très agréable surprise que de voir ces Liégeois et de vivre leur musique bien dansante. Le groupe a essentiellement chanté en anglais. Ils ont interprété quelques chansons du premier album, «  Winchester Fanfare », ainsi que des compositions que l'on retrouvera sur leur prochain album (dont la sortie est prévue en septembre). Le public bien présent n'a pas arrêté de bouger, sauter, danser. On ne peut pas faire autrement que de se laisser aller aux rythmes électro 80-new wave-rock., tant l'ambiance « boîte de nuit » est là. Le groupe a quand même fait deux rappels et le concert s'est donc terminé vers minuit.

 

 

© Samanta Sidérius

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Selon les histoires, Kieran Hebden & Steve Reid se sont rencontrés à l'initiative d'une maison de disque "soul jazz records" ou à l'occasion d'un festival de musique ... allez savoir. Finalement, peu importe, ce qui compte c'est qu'ils se soient liés d'amitié pour fusionner leur talent respectif. A priori, un célèbre batteur de jazz, Steve Reid, qui a joué avec les plus grands (James Brown, Miles Davis, ..) n'avait vraiment rien à faire avec le petit prodige du bidouillage électronique Kieran Hebben, mieux connu sous le nom de Four Tet. Et pourtant, deux LPs et un album "Tongues" nous ont prouvés le contraire. Mais c'est en Live qu'on perçoit le mieux leur complicité, ils s'écoutent, ils s'observent, ils se sourient. Quand l'un accélère le tempo, l'autre doit réagir au quart de tour. Ils laissent une place à l'improvisation mais ca reste toujours juste et intéressant, on ne vire jamais dans la cacophonie ou le n'importe quoi. Dans le dernier morceau, Hebden sortira un sample de trompette apparemment pas prévu qui fera s'esclaffer de rire le batteur. 

On pourrait résumer cette très belle prestation par la magnifique phrase de Steve Reid : "La musique, c'est comme une grande maison avec plein de vues différentes. [...] Nous, on a juste ouvert une fenêtre de plus".

Très gros succès d'affluence pour Birdy Nam Nam les quatre DJs français (des anciens de Triptik et Alliance Ethnik). Attention, ce ne sont pas des DJs traditionnels qui enchainent des vinyles assaisonnés d'effets mais bien de "Turntablists". C'est à dire qu'ils isolent sur un disque un son pour ensuite en jouer. C'est une vraie performance Live de quatre musiciens. Ce sont de vrais virtuoses des platines. C'est parfois difficile à croire tellement c'est parfaitement exécuté, on devra attendre le moment où ils foirent complètement un morceau, une nouvelle composition, pour être convaincu que c'est effectivement un jeu en direct ! Des images en phase avec la musique sont projetées dans leur dos, le public est très chaud, le son est excellent, un tout qui nous a réellement scotché. Même si certains morceaux sont un peu long et répétitif, ce show laissera des traces dans les souvenirs. Juste pour terminer et pour les curieux ... Birdy Nam Nam fait référence au film le plus drôle du monde (ca n'est que mon avis) : "The Party" avec Peter Sellers ... voici l'extrait qui a donné le nom au groupe ...

A quelques très rares exceptions près, j'ai beaucoup de mal à écouter du rap français. TTC ayant plutôt bonne presse, ne voulant pas paraître sectaire, on a quand même voulu découvrir ce groupe déjà confirmé (plusieurs LPs et trois albums) créé dans les années '90 par trois MCs : Tido, Teki et Cuiziner. Tout ce qui devrait les caractériser : troublions, rigolos, originalité du son et des textes, ne ressort absolument pas sur scène. On ne comprend pas les paroles, le son n'est pas bon, les beats et les rythmes sont très convenus. Bref, ca ressemble à du rap français avec tout ses clichés. Vraiment décevant ! Si vous pensez encore qu'ils font du second degré, qu'ils font une parodie de rap, allez voir cet interview et vous aurez compris ...

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Adrienne Pauly est une comédienne-chanteuse (bientôt présentatrice du Poker Tour sur Canal+ ?) venue présenter son premier album éponyme. Elle est fort timide pendant les premiers morceaux, se cache dernière de ridicules lunettes de soleil (un verre fumé sur deux). Ca se décoince un peu ensuite mais elle garde de la distance avec le public, elle parle peu entre les chansons et généralement c'est juste pour dire 'Merci' ... Côté musiciens, c'est le genre qui accorde plus d'importance à son apparence qu'à ce qu'il interprète.  Ils fument en jouant (alors que le personnel du Bota a déjà du mal à faire interdire la cigarette dans la salle), ils boivent des rasades de Whisky à la bouteille, ils sont ridicules, pathétiques ! On dirait des musiciens de bal du samedi soir ... Les arrangements des chansons sont pas terribles, la voix d'Adrienne ne sort pas d'un registre très limité et son énergie tarde à exploser ... Dommage, on attendait mieux de cette prestation ... 40 minutes de concert, un seul petit rappel avec le meilleur morceau (inédit) de la set list : "Bombe sexuelle".

Ensuite l'organisation décide de vider la salle !!! Le groupe d'Adrienne Pauly (encore ces crétins) ont décidés de quitter la salle immédiatement. Il faut évacuer le matériel, pour des raisons de sécurité, le public doit donc sortir ... Les stewards du Bota feront cela avec le flegme et la gentillesse qu'on leur connait (sans ironie) mais ca fait quand même chier ! Tout ca pour une batterie et deux guitares ! Une bonne demi heure de retard sur le programme ...

Pierre Lapointe est une star au Canada (enfin, d'après les québécois qui attendaient dans la file avec nous). Il sait tout faire : il joue du piano, il chante, il blague longuement ... manquerait plus qu'il danse ... ah ben oui, il danse ... un vrai show à l'américaine !  La musique flirte avec l'univers de Yann Tiersen. Le set est tantôt électrique, acoustique (violon, contrebasse, accordéon) et même électronique, l'orchestration est très soignée. Les paroles sont poétiques, Pierre Lapointe installe "une ambiance". Entre les morceaux, il fait un vrai one man show à mourir de rire, Franc Dubosc peut aller se rhabiller. Mais le problème avec ce genre de spectacle, c'est que ça demande du temps pour s'installer et vu le timing serré du festival, le retard pris pendant la pause et ensuite à cause de problèmes techniques (micros et retours) ils vont devoir s'arrêter en laissant le public sur sa faim. Une vraie belle découverte, à revoir certainement dans de meilleures conditions.

Babet, la choriste-violoniste de Dyonisos entame un début de carrière solo. Son premier album "Drôle d'oiseau" tout fraichement sorti n'a pas fait l'unanimité dans la cratique. Serait-ce une stratégie de maison de disque qui voulant surfer sur le succès d'Olivia Ruiz dévergonde ce petit bout de bonne femme avec un joli brin de voix pour en faire un clone de la nouvelle star (enfin non, c'était plutôt Star Academy ...). Détrompez-vous ! Babet habillée d'une petite robe rouge et de son plus beau sourire a son propre univers, sa propre personnalité.


Les arrangements sont assez étonnants vu la composition du groupe : un guitariste-bassiste-batteur et un scratcheur-informaticien-choriste. Certains morceaux prennent une tournure carrément hip-hop ... très surprenant ! Elle assume totalement son nouveau rôle de chanteuse leader, établit un contact  très amical avec le public, fait monter ses copains déguisés en oiseaux sur scène, l'ambiance est bon enfant. On ressent dans certains morceaux qu'ils se cherchent encore, que le spectacle devrait se roder, mais dans l'ensemble ca marche vraiment bien et malgré un public qui a déserté cette dernière partie (à cause de l'heure tardive ?)  on a pris un réel plaisir partagé.


Elle restera sympathiquement sur scène en fin de concert pour signer des autographes et discuter avec ses fans.

 

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Avec un nom pareil : Me and my Machines, on s'attendait à voir un gars seul entouré de synthés, de groovebox, de racks d'effets, ... et bien non, rien de tout cela ! Un bon batteur, un excellent chanteur, un bassiste et deux claviers.

Le style n'est pas électro du tout mais plutôt rock/pop. Les mélodies sont soignées, la voix est parfaite mais ... ca manque de quelque chose qui ferait de Me and my Machines un grand groupe de scène ... ils manquent de présence ... ils sont jeunes et fort propre sur eux ... ca manque de maturité ... le contact avec le public s'arrête à "Nous sommes Me and my Machines, achetez notre album et dites à vos copains de venir à nos concert " ... au moins répété 4 fois sans exagérer.  C'est dommage mais ils se bonifieront avec le temps.

Soyez attentif à la sortie de leur prochain album ... et allez à leur prochain concert ... j'ai bien appris ma leçon, non ?

La jolie brésilienne de Cansei de Ser Sexy arrive sur scène avec ses deux platines et ses CDs. Elle est accompagnée d'un VJ équipé d'un Mac.

Je n'ai pas l'habitude des DJs sets mais je peux vous garantir que mon peu d'expérience dans ce domaine a suffit pour vous assurer que c'était très mauvais ! Les morceaux s'enchainent très moyennement, les effets apportés sont vraiment bateaux, certains sons mixés tombent à côté du beat ... c'est n'importe quoi !

En plus, les morceaux choisis sont dignes de passer sur Classic 21 : Madonna, Yes, Jackson Five, ... On aurait pu espérer que la video sauve l'affaire ... pas du tout ... c'est pire ! C'est toujours les mêmes images, ca n'est pas en phase avec la musique ... à un moment donné la personne qui s'occupe des lumières à même décidé de commencer un light show qui masquait complètement la vidéo projetée ... belle initiative ! Au final, vous prenez votre iPod, vous le mettez en mode mix de soirées et vous aurez un meilleur résultat. Un DJ-VJ set Vraiment décevant !

C'est l'arrivée sur scène la plus spéciale de l'histoire : on est assis dans la salle, mes voisins se regardent, oui il est l'heure ... ils montent sur scène ... c'est parti !

Shy Child ne s'embarrasse pas avec des effets de mise en scène, on attrape les instruments et on y va ! On pourrait très rapidement les comparer aux White Stripes : ils sont deux (garçons), un à la batterie, l'autre à la guitare ... synthé. Non pas à la guitare et au synthé mais bien à la guitare-synthé, vous savez cet instrument ridicule qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec des groupes comme Gold ou Image ... On pouvait donc craindre le pire ... 

Ils arrivent à faire à deux et avec très peu de moyens mieux que le ferait un groupe au complet. La musique est d'un style totalement inclassable, c'est rock, c'est dance, c'est fun ! La voix est très nasillarde (voir John Lydon dans PIL) et peut à la longue agacer. Le synthé apporte toujours des sons répétitifs et peu variés ... ca peut aussi finir par lasser. Mais si vous vous laissez emporter ... vous dansez, vous chantez et passez un très bon moment. 40 minutes de concert et un rappel d'une seule chanson ... c'est très bien comme ça, plus ca aurait été trop !

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 21:59
Dans le cadre des Nuits Botanique

Le concert étant annoncé complet, j’avais peur en arrivant à la dernière minute de tomber sur une Orangerie pleine à craquer. Ce fut loin d’être le cas puisque la salle était à peine à moitié remplie quand je suis arrivé et que Nelson a commencé son set.
Manifestement, les gens sont venus voir Cold War Kids et n’accorde pas beaucoup d’intérêt aux autres groupes de la soirée. Dommage. La soirée débute donc avec le concert des français Nelson qui vont nous livrer un agréable set d’environ 40 minutes de pop-rock tendance coldwave.

Vient ensuite Derrick Brown prévu pour deux apparitions de 10 minutes une fois avant les Pink Montain Tops et une deuxième fois avant les Cold War Kids. Ne sachant pas à quel type de performance ont aurait droit, on s’attendait au pire et on a eu le meilleur. Derrick Brown se présente comme un poète, amis de longue date des Cold War Kids. Ces derniers le considérant comme leur principale source d’inspiration, ils lui ont proposé de les accompagnés durant leur tournées. On a donc eu droit à 3-4 lectures ou chant de poèmes accompagné d’une batterie, d’un synthétiseur ou d’une bande sonore. Humour, prestance et charisme feront de ces 10 minutes une véritable réussite.


Une fois terminé, Derrick Brown annonce la venue des Pink Montaintops qui commenceront directement leur concert dans la foulée du poète (encore un point fort pour son intégration dans la soirée). Les canadiens nous livrerons une prestation et des morceaux assez fade à mon goût.

Après un retour toujours aussi plaisant de Derrick Brown, on enchaîne directement avec la venue des Cold War Kids.


Ils vont nous délivrer les excellents morceaux de leur premier album plus quelques nouvelles compositions avec une énergie à toute épreuve. Ils ne tiennent pas en place (mention spéciale pour le bassiste dans ce domaine) et ont l’air de réellement prendre plaisir sur scène ce qui nous fournira au final plus ou moins 1h20 de pur bonheur.
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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 21:28

Enceinte de 6 mois, et ayant appris par votre blog que le concert de la veille avait duré 3h, nous sommes arrivés pour l’ouverture des portes afin que je puisse avoir une place assise pas trop mal située…On a bien fait !

A 20h30, quand le concert a commencé, la salle était pleine à craquer…Des gens de 7 à 77 ans..au moins !

Un Renaud en pleine forme (physique du moins) est apparu en costard dans un décor des toits de Paris en Noir et Blanc…

Il entame sa première chanson puis nous gratifie de quelques mots…puis une autre chanson et un peu de blabla et ainsi de suite… Et ce pendant plus de 3h15…  

 

 

 

Quel plaisir de le revoir après 4 ans et surtout aussi à l’aise qu’auparavant et toujours aussi complice avec ses musiciens (excellents d’ailleurs…) Bref, que du bonheur…enfin presque…

Renaud n’a jamais été et ne sera jamais un chanteur à voix mais à certains moments (très fréquents tout de même) sa voix ne suit plus du tout…Heureusement, ses guitaristes sont là pour prendre le relais…et limiter les dégâts à nos oreilles…Renaud, bon joueur, va tout de même jusqu’à nous demander s’il ne chante pas trop faux…Et nous, bon public, lui répondons « non » bien entendu ! Parce qu’on l’aime notre Renaud…et on sait d’où il revient…

A de nombreuses reprises, on se serait cru à un meeting contre Sarko…OK, les français sont en pleine période des présidentielles mais tout de même…Enfin, là aussi, c’est le Renaud que l’on connaît mais faut pas en faire trop non plus…

Et si ce n’était pas le meeting contre Sarko, c’était le meeting de soutien à Ingrid Betancourt…Bien entendu qu’elle a besoin de soutien mais cela justifie-t-il l’intervention sur scène (qui m’a semblé interminable) de sa fille, de son père et du président du comité de soutien, et ce, en plein concert ???  Encore un peu « too much »…

Renaud cause entre chaque chanson mais tout n’est pas audible…et le temps paraît long entre chaque chanson...L’ambiance n’est pas très chaude, la fosse semble relativement calme...jusqu’aux rappels et là, explosion : « hexagone » met le feu, sans parler de « dès que le vent soufflera »…Que de souvenirs ! Quel répertoire tout de même ! Cela nous a manqué…

Depuis les 15 dernières années, je n’ai pas raté un seul concert de Renaud…et si finalement il se décide à ne pas mettre fin à sa carrière après cette tournée, je serai encore présente au prochain concert !

Chapeau bas à notre nouvel « officier » belge (Merci Fadila Laanan), ton retour est impressionnant !  

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 21:41

Avec ce dernier spectacle, Renaud nous emmène sur les toits de Paris, un décor une fois de plus bluffant, et un jeu de lumière réussi qui enchaîne les 4 saisons, mêlant les sensations des différentes chansons aux aléas d'un ciel, tantôt noir, tantôt presque gris, avec un pointe de bleu, à l'image des textes de l'artiste.

Renaud commence avec un peu plus de 30 min de retard, sur les 3 ou 4 premiers morceaux, les oreilles crissent un peu avec une balance mal faite (ou pas faite), et on découvre un Renaud séchant sur sa voix, cherchant le bon ton. (elle était facile ? ah pardon ... )

Mais ces 30 min de retard et ces quelques fausses notes sont vite oubliées, car notre rebel à la cravate rouge - le bandana n'est plus a la mode ? - nous tient en haleine durant plus de 3h. Et même si a plus d’une reprise, on sent bien qu’il a un réel problème pour placer sa note de fin de mots ou de phrases – soyons franc, sa voix n’est plus trop ce qu’elle était, même si Renaud n’a jamais été reconnu pour ses performances vocales (tadadaaaam) – on reste accroché a son univers, et puis … on connaît les textes par cœur, non ?

Malgré un Forest National un peu déserté, le contact avec le public est comme à chaque fois chaud, intimiste, le chanteur prend son temps, explique l'historique des chansons, l'ambiance en coulisse, présente ses musiciens (autrement qu'un simple "à la batterie ... " ). Et pour citer l'auteur, "Y a 5 ans j'étais face a un Forest National bourré, j'l'étais tout autant, aujourd'hui j'suis plus bourré, la salle non plus ..." Ce qui reflète assez bien l’esprit anti-alcool, anti-tabac et même anti-corrida de la soirée.(qui n’a pas signé la pétition ???)
 

Un public qui d'ailleurs se renouvelle, étonnamment, énormément d'enfants se mêlaient aux quinquagénaires en bandana rouge et veste en jean (pénurie de baby-sitters ?). Renaud les fait même passer la barrière de sécurité et s'en occupe en leur offrant de l'eau (les enfants, pas les ex-faux-loubards ).


Au moins on a eu pour son argent, parce que personnellement j'avoue ne rien avoir entendu de son nouvel album avant le concert, mis à part "Les bobos" à la radio, et comme beaucoup - je pense - on va voir Renaud pour ses grands classiques. Et il nous gâte! Hexagone - Manu - Dès que le vent soufflera - Mistral GagnantManhattan Kaboul - etc .. etc ...

3 ou 4 rappels! oui vous avez bien lu! mais on ne les compte plus, et on sent que ce sont des rappels provoqués, vu qu'ils ne rallument pas la salle... c'est un concept pour tenir le public au show (au chaud également – ils connaissent pas la ‘clim’ à Forest ?). Avec ou sans groupe pour l’accompagner, Renaud nous ramène 10-15-20 ans en arrière, du temps de nos culottes courtes. Il nous offre d'ailleurs un très beau medley (seul sur scène avec sa guitare durant un bon 40 minutes) de toutes les chansons parlant de près ou de loin de Lolita, sa fille, mais également d'autres Laisse béton, Dans mon HLM ou Société.

Toutefois, on sent la fatigue de l'artiste, il en parle d'ailleurs à plusieurs reprises, dernière tournée ??? le mystère reste entier ... tout comme le généreux et engagé Renaud.
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 21:56

Pour sa cinquième édition, le PacRock accueillait une trentaine de groupes. Ce festival se déroule avec trois scènes aux genres de musique très différents (électro, métal, pop, ska, etc.).

 

            Je suis arrivée vers 16h00 pour assister à la fin du concert d' Attica. Le groupe a présenté son second album au son rock très chaleureux, et assez accessible à tous. Ces jeunes belges bourrés d'énergie commencent à bien se faire connaître.

 

            C'est à 17h40 que les gagnants du concours circuit avaient rendez-vous sous le chapiteau. Il s'agit bien sûr de The Big Hat Band. Ce groupe est composé de Belges et d'Ecossais d'une moyenne d'âge de 18 ans. Leur musique plutôt rock que pop fait penser entre autre aux Babyshambles. Ils définissent leur style de « garage rock ». Le groupe a chanté pendant 40 minutes, 40 minutes de bonheur et d'énergie. A voir si vous en avez l'occasion.

 

            Vers 19h30, j'ai assisté à la fin du concert de Minérale. Toujours aussi ennuyant, je n'ai pas eu l'impression d'avoir raté un bon concert ( voir compte-rendu sur Razorlight, le 29/01/2007).

 

            La formation Malibu Stacy et Anthony Sinatra (chanteur des Hollywood Porn Stars), c'est-à-dire Piano Club , a mis le feu au public. Le groupe n'ayant toujours pas sorti d'album, c'est toujours un plaisir de découvrir leurs chansons. Ils ont donné presqu'une heure de concert, avec entre autre, une reprise de Nelly Furtado (Monitor) et une autre de Kenny West. Certaines personnes du public se sont amusées à crier des titres de chansons de Hollywood Porn Stars, ce qui a fait sourire le chanteur mais ne l'a pas perturbé. Bref, très bonne performance pour ces jeunes Liégeois. Pour info, ils seront aux Ardentes cet été.
 
            C'est sur la main stage, que se sont produits les français de Lofofora. Ils sont venus présenter leur cinquième album, toujours aussi métal que les précédents. Le groupe a alterné les chansons de rock pur et dur, avec du punk du rapide et l'une ou l'autre ballade. Lofofora, on aime ou on n'aime pas, ce n'est pas facile à l'écoute mais le public était bien là pour eux. Les premiers rangs ont bougé et beaucoup « pogoté ».
 
            Il est 23h30 lorsque l'ex-frontman de Dead Man Ray monte sur scène. Daan Stuyven's et son groupe ont chanté pendant une heure et demi. L'album The Player a été joué presque dans son entièreté ; entrecoupé par les morceaux Victory et Housewife. La foule s'est mise à danser dès le début du concert, l'ambiance était vraiment festive même si certaines chansons sont un peu trop disco. Pour le rappel Daan a joué une chanson en solo avant que les autres membres ne viennent le rejoindre. Pour ma part, j'ai préféré le concert vu l'an passé à l'Eden à Charleroi, où les chansons des albums Victory et The Player étaient alternées. Le positif est que je n'aurai pas vu le même concert !

Copyright Samanta - mai 2007
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 21:23

Sont à l’affiche : Showstar, Oli F, Minerale et Sharko


Ce festival a été mis sur pied par une école du namurois pour promouvoir les groupes de rock des élèves de l’école, des noms plus connus se sont ajoutés à l’affiche pour attirer plus de monde…

 

Showstar débute les festivités. C’est la 3ème fois que je les vois cette année, j’ai un peu peur de saturer… Hé ben non, c’est toujours aussi plaisant. Une énergie incroyable, des mélodies accrocheuses, une bonne ambiance… et un groupe qui assure. C’est bien en place, bien rodé, efficace ! ! J’irais bien les voir une 4ème fois cette année…

 

Oli F suivent Showstar (ils avaient un second concert le même soir et donc jouaient plus tôt a Namur). Oli F aurait joué avec Saule(?)… Ca aurait pu être un gage de qualité… Aurait pu.. J’ai tenu une chanson… Jean-Pierre François (chanteur de "je te survivrai") a un successeur. Les années 80 ne sont pas mortes… Oli F en fait son fond de commerce.. Ce sera sans moi !

 

Minérale est une excellente surprise. J’avais entendu une chanson ou deux sur pureFM, mais je ne les ai pas vraiment écoutées. Le chanteur a une jolie voix (même si elle n’est pas toujours juste) les guitares font 70’s, et le tout est de la pop bien sentie, posée, fraîche. Les chansons ne dénoteraient pas sur la BO de « Virgin Suicide ». On pense à Air

C’est en tout cas très recommandable. Allez les voir aux Nuits Bota ou ailleurs, c’est une réelle surprise. (encore un groupe belge qui va faire parler de lui…)

 

Sharko clôture la soirée. La nuit devrait bien se terminer si son show assure autant que son dernier album (molécule)… Malheureusement ce n’est pas le cas.

Sharko est en forme, il parle avec la foule, bouge beaucoup, blague, malheureusement ça dénote avec sa musique plutôt sombre et mélancolique… La guitare a un effet jazz des plus irritant (surtout quand l’effet est le même tout le concert), au final on s’ennuie… Sharko fait tout son possible, les chansons sont bonnes, mais ça ne passe pas… Dommage. Je continuerai à écouter son dernier album, mais je n’irai plus le voir en concert.

 

Une soirée mitigée donc, je retiens la découverte Minérale à voir lors de la "nuit belge" des Nuits Bota, Showstar qui confirme (qui aurait du être aux Nuits Bota ! ! On a du les oublier) et une grosse déception pour Sharko. Quant à Oli F, si « 10 qu’on aime » revient un jour à la télévision il aura sa chance…
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