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26 juillet 2023 3 26 /07 /juillet /2023 14:39
Waza - à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023

Waza - à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023

NoPo -

(PHOTOS NOELLE)
 

WAZA - Paimpol In Rock -samedi 22/07/2023

Quel plaisir de retrouver les quais de Paimpol, fleuris aux looks vintage!
Le R&R 70's, à l'unisson, va suivre bientôt mais pour l'heure Hermann Lopez (aka Marie 'SBRBS' Herbault) se charge d'ambiancer le secteur.

L'entame s'affiche à 19H ce qui nous laisse le temps de discuter avec quelques habitués et de jeter un oeil aux échopes artisanales, un peu (beaucoup) balayées par le vent... Dust in the wind (mais ça pourrait être PIR!).

Après les sept coups de... 7H (PM), tadada, WAZAAAA, c'est parti!
Le maitre mot doit comporter plusieurs 'A' (comme 'A' on est contents!), sauf que ça veut dire 'What's up' soit 'Quoi d'neuf docteur?' (avec ou sans carotte)...
C'est par ce cri de ralliement des buveurs d'une célèbre bière que le set du jeune trio de Douarnenez démarre (ville au paysage rock déjà bien coloré par les Komodor et les Red Goes Black notamment!) :
- une casquette aux yeux bleux et tshirt 'The Casualties', aux chœurs et à la batterie, voici LUCAS,
- un moustachu frisé jaune (non pas un ciré jaune malgré les risques météo mais un tshirt!) au chant et à la guitare (et parfois la basse), voici Gweltaz,
- un maillot de foot numéro 11 du manga Sasuke, lunettes de soleil aux verres fumés bleus en forme de cœur (et on remarque aussi la super coupe de cheveux profilée...) au chant et à la basse (et parfois la guitare), voici Mathias.

Les premières notes de 'Rich boy club' confirment une topologie garage avec un fuzz appuyé autant sur la basse que sur la guitare flamboyante, empoignée par Mathias, Gweltaz se chargeant de la basse, couleur crème.
Autre particularité, les gars insèrent des breaks musclés et surtout beaucoup de cassures rythmiques. On le perçoit de nouveau sur un 'Wrong time' sauvage.
Lucas envoie, en serrant les dents pendant qu'un sourire constant souligne la moustache de Gweltaz.

Il y a du psyché dans leur son mais 'Pristess relm' possède une certaine influence latine.

'Soap body', au riff entêtant et groovy, fait danser le public cependant Waza aime déconstruire et nous prendre par surprise.
Ils hurlent ensemble, ou chacun leur tour ou parfois se répondent en répétant 'Soap body' et paf, on change de voix pour un passage rap métal!

Pour le chant principal, Gweltaz et Mathias se le partage et Lucas assure, grave (et aigu), les chœurs.
Le voici qui revisse ses cymbales Charleston, les trépidations incessantes les déserrent constamment.

'Bunchy city', c'est un morceau avec pas mal d'écho sur une rengaine surf avec un passage tribal sur les peaux.
Matthias pique la basse à Gweltaz qui se saisit d'une électrique vert pomme. Ils inverseront plusieurs fois.

Le titre suivant 'Shy kid' parle de voler la voiture de son père pour partir et Mathias s'embrouille dans une explication au sujet de musique à la Ennio Morricone.
En plus, il a oublié de préparer l'auditoire à les accompagner... pas grave, la chorale suit, finalement, dans une atmosphère bon enfant!

Cette fois, Lucas a besoin de changer sa pédale de grosse caisse! I doit casser la baraque, le gars et les meubles avec... mais c'est à Mathias de meubler!
Il ne s'en sort pas si mal, nous parlant de ses débuts de carrière chez Casto à Brest en vente de carrelage ou luminaires. On se croirait au bar écoutant des brèves de comptoir!

Maintenant il décourage les enfants de partir dans la police, prenant pour mauvais exemple l'expérience de garde à vue ou plutôt de cellule de dégrisement, vécue par Lucas.
'Liberation maccaw' baigne dans la réverb jusqu'à la garde, guitares et grosse caisse incluses. La basse, passée au tshirt jaune, se fait remarquer jusqu'à riffer (elle aussi) et évite la chute de justesse.
Gweltaz aurait pu se casser... la clavicule, groupe dont on sent l'influence, particulièrement sur cette compo endiablée (aha).
Elle se prolonge dans un chaud duel musical entre les 2 guitaristes, visuellement (et pas que) très réussi.

Un dernier morceau sur la guitare verte 'Another nowhere man' (le premier étant déjà attribué aux Beatles!) avec des envolées wha wha, une fausse fin, une simili valse et un solo de guitare crescendo.
ça guinche à côté de nous et devant, ce sont leurs potes rennais The Leather Gallery (programmés juste après) qui s'échauffent.

Finalement, c'est pas le dernier! 'Broken illusion', échevelé, balance la sauce, épicée au Wasabi, dans un plaisir déjanté et partagé avec le public.

Fin d'un concert débordant d'énergie, de bonne volonté, de bonne humeur et d'humour mais qui gagnerait à être plus canalisé.
Les nombreuses ruptures et incidents techniques malencontreux empêchent de surfer pleinement sur le haut la vague.
Ceci dit, le trio est jeune, très motivé et fait plaisir à voir dans sa complicité, nul doute qu'il va progresser rapidement avec l'expérience.
Vas-y Waza!

SETLIST
1-Rich boy club
2-Wrong time
3-Pristess relm
4-Soap body
5-Bunchy city
6-Shy kid
7-Liberation maccaw
8-Another nowhere man
9-Broken illusion

 

Waza - à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
Waza - à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
Waza - à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
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26 juillet 2023 3 26 /07 /juillet /2023 10:59
Album - Blue Girl Nice Day - La Faute

 Album - Blue Girl Nice Day - La Faute

michel 

Sony Music Publishing for licensing

 

La Faute, la mini-série réalisée par Nils Tavernier?

Non, le nom de scène choisi par Peggy Messing, visual artist, multi-instrumentalist singer-songwriter, de Winnipeg.

2012 est l'année où pour la  première fois  le nom de Peggy apparaît sur un disque, celui de Zeus, Bursting Out, on entend sa voix sur le titre 'Love in a Game'.  

Il faut attendre 2019 pour assister à l'éclosion d'un premier EP ( Automata)  sous le nom de plume ' La Faute' , déjà  on lit... all songs written and performed by Peggy Messing..

En mai 2023 arrive l'album 'Blue Girl Nice Day' .

Pour les crédits , à peu près le même scénario:
written and performed by Peggy Messing

except for "Sorry I Can't Stay" which was written by Peggy Messing and Villemin
and "The Only Living Boy in New York" which was written by Paul Simon
and "Lullably" which was written by Walter
Schumann, from the MGM film Night of the Hunter 

Elle ajoute à propos de 'Sorry, I can't stay' , Villemin  created the beautiful piano part.

Tracks

 1 Eraser

2 The Crown

3 Sorry I Can't Stay

4 Let it Burn

5 Blue Girl Nice Day

6 Magician's Assistant

7 A Pretty Fly ( erreur) le titre est  Lullaby

8 I'm Finding Out

9 Mastermind

10 Watercolours

11 The Only Living Boy in New York

 

Sur la photo de pochette, Peggy, main en visière,  scrute l'horizon.

Un ciel nuageux, à dominance grise, occupe 3/4 du cliché, la jeune dame, en avant-plan, paraît toute petite, sur la route, à sa gauche, s'aligne un ensemble de poteaux électriques, un paysage boisé se profile dans le lointain.   

Sur bandcamp l'album débute par 'Blue girl nice day', l'exemplaire ( digital) reçu lui est amorcé par ' Eraser'.

On n'efface rien, on garde l'ordre envoyé, ' Eraser' est un premier bel exemple de dream  folky pop .

La voix mélancolique et  tendre s 'associe à une instrumentation acoustique tout aussi atmosphérique, une guitare sèche gentiment égrenée, puis un piano doux et précis, enfin quelques accords à la guitare électrique,  dispersent  un éclairage éthéré sur cette plage lumineuse.   

'The Crown', le numéro 3 sur bandcamp,  se lit comme un rêve éveillé, c'était moi ou un autre qui portait la couronne,  étais-je éveillée ou endormie, est-ce que je rêvais... tout ça est  fredonné sur un fond trip hop sombre et  ensorcelant .

Pour te faire une idée, on recommande le clip pour lequel elle a utilisé des extraits du film 'Carnival of souls' ( 1962) de Herk Harvey, à déconseiller aux âmes sensibles!

'Sorry I can't stay' démarre comme une musique pour la nuit, le piano marie la profondeur de Chopin et la  sensibilité romantique de Saint-Saëns, puis vient la voix, qui comme un souffle chaud, te transporte dans un monde immatériel.

Peggy nous éclaire...

 

It's a song I imagined for loved ones, for children, from someone gone too soon. In the past few years, a few of my friends and loved ones have died unexpectedly, some leaving very young children behind. My mind can hardly even allow itself to think of this.
I wanted to honour my lost and current loved ones as best I could with this song...
 
Le résultat dépasse toutes ses espérances et si des larmes s'échappent fortuitement de tes yeux, ne va pas t'imaginer que tu souffres d'un excès  d'  hyperémotivité, un gars a précisé this kind of song makes old people cry.
Maintenant, si  tu as 18 ans, consulte un psy!
 
Toujours le désordre absolu dans  la chronologie des titres, ' Let it burn' est placé en 6è position sur Spotify et autres plateformes, pas dans le courrier reçu.... who cares, not me!
Toujours armée de sa guitare ténor et de son cheptel d'échantillonneurs, Peggy, désormais torontoise, construit un morceau brûlant, où les violons côtoient  une guitare corrosive et un drumming obsédant ,  le chant, passant du tourmenté au satiné, interpelle autant que le clip en noir et blanc, que l'artiste/vidéaste   a confectionné en se servant d 'images extraites d'un thriller datant des 60's.

 

'Blue Girl Nice Day', décidément Miss Messing s'avère être une cinéphile avertie, le titre lui a été inspiré par ' I... comme Icare' d' Henri Verneuil , basé sur les travaux du psychologue Stanley Milgram, qui a a mené des études  sur la soumission à l'autorité.

Peggy?

"It’s quite a strange and sad experiment, in which subjects were ordered to give ever-increasing electric shocks to a “learner” who had to repeat word pairs (“Blue/Girl Nice/Day Slow/Dance Sweet/Taste Soft/Hair Sharp/Needle Blunt/Arrow True/Story)."

Introduction à la guitare acoustique, ciselée,  puis une électrique bourrée de reverb accompagne le chant enivrant, un piano entre en action et ce n'est qu'au bout de  2' 45" minutes que la batterie se fait entendre pour conduire la complainte à son terme.

On ne peut parler de happy end à la fin du film, même si la gamine maniant la machine infernale  a reçu un billet de cinq dollars.

Ce n'est pas un lapin qu'elle va sortir du chapeau de l'illusionniste,  mais son ' Magician's Assistant'  baigne un nouvelle fois dans un climat nébuleux, souligné  par un fond sonore tout aussi baroque.

On a l'intention de signaler à l'agence Bark UK que les informations fournies sont pour le moins loufoques, que l'agencement des morceaux ne corresponde pas à ce qui est relayé par le net, passe encore, mais qu'un titre, en l'occurrence,  'A pretty fly' est né de leur imagination, on se demande quelle mouche les a piqués.

 Sur Spotify on a trouvé ' Lullaby'.

Comme toute berceuse ou conte de fée qui se respecte, la plage, lente et reposante ( si tu fais abstraction de la guitare inquiétante) débute par... once upon a time... et c'est là qu'apparaît la fameuse mouche de chez Bark, elle n'aboie pas mais brouille sérieusement les pistes.

Comme ton petit-fils ne parvenait pas à s'endormir, tu lui as fait écouter 'Lullaby' , il a mouillé sa couche-culotte!

Une berceuse gothique, c'est une première!

'I'm finding out'  se rapproche du mouvement  neo/freak  folk dont les représentants les plus célèbres ont pour nom Mariee Siou(x), Emily Jane White, Marissa Nadler, toutes inspirées par Joni Mitchell, Nick Drake ou Vashti Bunyan.

Guitare acoustique jouée en arpèges délicats et riffs électriques soft, claviers déliés  sur fond  percussif discret, tout permet à la voix cristalline de charmer nos sens auditifs .

L'immatériel  'Mastermind' voltige au gré des vents comme la plume avec laquelle son ami tente de la renverser.

... Slow motion in a play... murmure-t-elle, ne t'attend donc ni à un accès de colère, ni à une tranche de deathcore brutal, la sensibilité prime!

Le peintre a sorti sa palette, pas de couleurs criardes, son aquarelle sera tendre comme les ' Watercolours' de La Faute .

Les arrangements subtils permettent la mise en lumière de chaque instrument: de la guitare volage, au synthé liquide ou aux percussions et basse  à peine perceptibles, rien ne viendra perturber l'aquarelliste, et si les fleurs à peine écloses ont des couleurs d'émois amoureux, ce n'est probablement pas dû au hasard.

Cet album moiré s'achève sur une reprise, 'The Only Living Boy in New York' de Simon et Garfunkel qui doit emplir d'aise son auteur, le grand Paul Simon. ·



Avec Blue Girl Nice Day , La Faute nous délivre un sans faute qui peut lui valoir une médaille dorée.

 

 

 

 
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25 juillet 2023 2 25 /07 /juillet /2023 13:29
[OHM] à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023

[OHM] à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023

 

NoPo -

(PHOTOS NOELLE)

[OHM] -Paimpol In Rock - samedi 22/07/2023

[

La pause crêpes, plein vent, décoiffe mais, heureusement, le couple du food truck a autant de bonne humeur que ses clients et d'onctuosité que le caramel au beurre salé!
Michel devait se charger du live report de OHM (crème de la crème) puisque j'avais déjà vanté leurs mérites il y a 2 ans (ici) mais il jette l'éponge... mouillé par quelques gouttes de pluie et rentre se mettre à l'abri.
Du coup, on se dit, que, protégés par le barnum de la régie et les autres spectateurs autour de nous, on devrait pouvoir résister et même mieux, apprécier la chaleur dispensée généreusement par les nantais ou... que, par miracle, le soleil va revenir au moment où il se couche... histoire de nous narguer, on peut rêver!

Sur le quai, on a vu arriver les artistes dans leur van, pas question de partir sans se brancher (gratuitement) sur leur électricité régénérante.
Fin 2022, le groupe sort son premier album ‘Of hymns and mountains’, incandescent, comme le laissait présager l'EP de 2020.

 

Le show démarre, cheveux au vent, sous les sunlights... tamisés de la scène. 'Hymn for centuries' sonne tout aussi sombrement en clair obscur.
On retrouve, avec plaisir, la voix (pleine) de Neige (aha, on l'a déjà faite!), soul et angoissée, proche de celle de Jay Buchanan des Rival Sons, mais plus fragile.
Autant dire que c'est du high level, mais là où les 'Sons' (ou d'autres influences comme Led Zep ou Dewolf) penchent vers un blues rock, OHM glisse vers un prog-rock teinté parfois de métal ou parfois de psyche.
OHM aime les crescendos qui vous prennent par les intestins pour les faire remonter au cœur (genre grand 8... et moi qui ai le mal de mer!).

'The greener mountain' suit le morceau précédent aussi sur l'album, parcouru en entier ce soir.
Des coups sur le cercle, rayés par un riff autiste, ouvrent la voix légèrement enrouée, juste ce qu'il faut pour émouvoir.
Lorsque la basse s'emporte, elle tonne et entraine les crash de cymbales! Neige semble, lui-même, transporté par son élan épique, brandissant sa basse comme une baïonnette.

Décidément les titres tirent vers le gris, 'Shell' ne nous en protège pas plus. Les vocaux semblent assez désespérés.
La basse gronde, marquée fortement par la batterie, Anton en grimace et la guitare mord avec des dents tranchantes, Théo utilisant fréquemment son boitier d'effets sur un pied (le boitier, pas Théo!).
Quant à Neige, il saute tel un animal évitant les explosions, massives dans le final.

Un fond d'orage tapisse les temps morts entre les morceaux et Théo en profite pour se remémorer leur passage sur l'autre quai en 2021 (Quai des brumes à l'époque!).

'Hate' reste le seul extrait de l'EP Dawning mais quelle éruption! Des accords avec beaucoup de delay, en fumée évanescente, s'envolent au dessus des frappes monolithiques creusées par la basse.
Tellement déprimant ce chant qui insiste sur des 'You are all I hate' avant de se déchirer totalement.

Le réputé 'Carry that gun' nous laisse pantois et le public s'enflamme, quelle intensité!
Le riff sec de Théo, démonte, sous les coups de butoir de son frère. Un moment exceptionnel!

Un autre riff, carrément noisy', allume 'Only the end' avant que la mélodie ne s'installe sur un balancement lancinant.
La voix fragile fait attention où elle pose ses cordes. Quelques chœurs légers nous prennent par surprise sur ce titre explosif où ce n'est pas (encore) la fin!

'3'39'' love', une plage qui parle d'amour? Un amour vache probablement!
La mélodie dégage une grande beauté mais, systématiquement lacérée par des riffs, et des baffes sur les peaux, faisant monter la plainte dans la voix.

Pourquoi 'Golden aspirin'? A cause du rebond maitrisé d'Anton qui vous enfonce le rythme entre les 2 hémisphères?
Le bouillonnement volcanique de la batterie attise les braises de la guitare et le chant se lamente. Final écrasant, et captivant!

Voici venir 'Where water falls down' inauguré par une voix sensible, sur une guitare légèrement frottée et une basse en arrière plan.
Puis le chant célèbre la douleur dans des grondements martiaux. Neige semble immergé dans son monde perturbant. Théo zèbre ses cordes quand il ne les gratte pas délicatement dans l'écho.
L'impact est fort, on se sent bouleversé, tourmenté par les sentiments incontrôlables transmis par Neige dans des tremblements. Morceau d'anthologie!

Conclusion avec une autre chanson marquante 'Fault & onus' débutée par un mid-tempo roulant.
La complainte rampe insidieusement faisant croire à la douceur avant de cracher son venin dans une éruption qui nous emporte.
La guitare alterne entre pointes électrisantes et arpèges caressants. Le refrain gonfle la poitrine dans une émotion particulièrement tendue!

 

Finalement, les musiciens nous fouettent plus que le vent et... mazette, on en redemande, comme des masos!
Ce power trio tempétueux dégage une puissance phénoménale et un potentiel impressionnant, bientôt rival des 'Sons'!

 

Theo Brachet (Guitar)
Anton Brachet (Drums)
Neige (Vocals, Bass, synthé)

SETLIST
01-Hymn for centuries
02-The greener mountain
03-Shell
04-Hate
05-Carry that gun
06-Only the end
07-3'39'' love
08-Golden aspirin
09-Where water falls down
10-Fault & onus

[OHM] à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
[OHM] à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
[OHM] à Paimpol in Rock - port de Paimpol, le 22 juillet 2023
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23 juillet 2023 7 23 /07 /juillet /2023 14:56
Les vendredis de l'été à Pontrieux ( avec Les Queen Têtes/ Madame, Madame/ Sista Zabou et BzhDissidents) , jardins de la passerelle, le 21 juillet 2023

 Les vendredis de l'été à Pontrieux ( avec Les Queen Têtes/ Madame, Madame/ Sista Zabou et BzhDissidents) ,  jardins de la passerelle, le 21 juillet 2023

 

michel

Le 21 juillet, la Belgique attend sa drache nationale, Pontrieux se prépare à assister au premier vendredi de l'été de la saison.

Au menu: un marché nocturne d’artisans d’art et de producteurs locaux, une buvette, de la petite restauration ( oui, il y aura des galettes/saucisse), du soleil ( merci Les Bronzés) et de la musique.

Deux formations sont annoncées: Madame Madame et Sista Zabou, et pour ouvrir les ébats, une scène ouverte pendant laquelle une chorale locale, les Queen Têtes, viendra faire entendre son savoir-faire.

Cinq micros, cinq filles et malgré de longs préparatifs, aucun signe de fébrilité n'est à signaler pour un groupe né il y a à peine deux mois.

Pauline Le Péculier, Véronique Chadaillac, Perrine Velledieu, Marie Madaray et Véronique Rausy vont  nous divertir en interprétant quelques chants à danser ( a capella, avec de très rares apparitions d'un melodica).

La séance débute par une Scottish, sans malt, " Celle que j'aime " , le chant, souvent en canon, est fait de cabrioles, de bonds et de culbutes audacieuses.

Pas de doute, ce quintette est au point et prêt pour les choses sérieuses.

Un rondeau pour suivre, 'La rue des lilas', aucun danseur en vue, mais un texte anti-militariste engagé, ayant été inspiré par Paul Valéry.

'Clémence en vacances'  a été interprété par Anne Sylvestre avant de devenir une bourrée 2 temps.

Ce chant féministe, prônant la paresse, a amusé l'audience, il est suivi par une gavotte de l'Aven, sans sonneur, sans biniou, sans accordéon diatonique mais avec cinq rossignols bretons.

Elles sont vachement concentrées et douées nos reines sans couronnes, elles ont décidé de reprendre le chant des sardinières, le fameux 'Penn Sardin' .

La lutte ouvrière n'est pas neuve, la grève des filles de Douarnenez date de 1924.

' La Vesina', une mazurka, chantée en occitan, signifie la fin, impromptue, de la prestation car par de grands signes, l'organisation indique qu'il faut céder la place aux suivants

Sympa, ce concert! 

 

Madame Madame.

Au sein du duo  vocal, tu as reconnu Mélina Etna, la mezzo-soprano qui assure le chant au sein d'Acoustic Ladyland.

Insatiable performeuse, elle fait encore partie de Blue Boca et  Billy Honey , quand elle n'anime pas les mariages en solo.

Chez Madame Madame, elle pianote et chante, la seconde lady a pour nom Aurélie Mingot ( chant).

Aurélie s'entend encore chez Blue Boca, Warm My Soul ou en solitaire, sous l'étiquette Orely.

Madame Madame s'adonne aux reprises soul, pop, folk et chanson française.

Entrée en matière classe avec ' Don't know why' de Norah Jones.

Les deux voix se complètent à merveille, le piano arrondit les angles.

On a beaucoup entendu ' Stand by me' de Ben E King ces derniers temps, s'il fallait choisir la cover ultime, on propose John Lennon.

Leur version du ' Temps de l'amour' de Françoise Hardy, par contre, manquait quelque peu  de fraîcheur et de légèreté.

Françoise est inimitable!

Retour à la soul avec ' Dock of the bay' d'Otis Redding, un titre qui convient admirablement au timbre profond de Mélina.

Qui se souvient du doo wop, ' Le Chat' interprété  par Pow Wow? 

Pas Mickey Mouse!

Au chapelet: Bobby Mc Ferrin, ' Don't worry, be happy' , les Ronettes, ' Be my baby' ( même remarque que pour Françoise Hardy), The Police,' Every breath you take'  et  Nina Simone, ' Feeling good'.

Le Yamaha, c'est bien , mais à la longue, une déroutante impression d'uniformité s'installe, les  down/midtempos se succèdent, les corneilles baillent,  les racines, aussi.

Dommage!

Lambert à sa voisine: elle manque un peu de tripes, cette musique.

Réaction de la dame, on n'est pas à Caen!

Pontrieux ne s'en formalise pas, les buveurs picolent, les affamés bouffent, des gosses échappent à la vigilance  de leurs géniteurs, les attentifs applaudissent, poliment.

Plus intéressant, Cats on Trees qui reprend Selena Gomez , ' Love you like a love song',  

Plus étrange, Gala, ' Freed from desire' , plus fou ' Crazy' de Gnarls Barkley, plus punchy ' Back on my feet' de Kimberose.

Et,enfin, pour mettre en terme au parcours, elles ont invité Alain Chabat et Gérard Darmon à danser ' La Carioca'.

Les enfants n'ont pas eu la frousse!

 

Sista Zabou et Breizh Dissidents

Le groupe est en tournée en Bretagne, après Dinan, il s'arrête à Pontrieux.

Sista Zabou, son pseudo ne le laisse pas supposer, est Bretonne ( Dinard), à la mairie elle est enregistrée sous l'identité Isabelle Jacquez.

Depuis plus de quinze ans,  la Sista, qui n' a jamais fréquenté le couvent, se balade sur les scènes françaises pour délivrer son message contestataire sur fond de reggae/ska  (sans dreadlocks, ni ganja), chanté en français, dans la lignée de Pierpoljak, Danakil, Babylon Circus, Vanupié, Sinsemilia, Jo Corbeau et quelques autres.

Discographie: l'EP "Cultiv'love" et l'album " A contre-courant". 

Sur scène, elle est secondée par le groupe Breizh Dissidents, qui comprend Audrey aux claviers, Tom à la basse, Eddy aux drums et Matt à la gratte ( non pas  moi les puces).

Mise en train, merci la Sncf, avec 'Unissons-nous' ( pour un monde meilleur), un premier reggae à message humaniste, avec mise en exergue du jeu de guitare juteux de Matt.

La troupe enchaîne sur une cover retravaillée de ' You make me feel like  a Natural Woman' d'Aretha Franklin, l'adaptation, libre, a été baptisée ' Naturel Romance'.

Si tu fais abstraction de la version soul originale, tu te dis que c'est bien foutu et qu'Audrey abat un boulot judicieux aux keys.

Virage ska/zouk avec le plus commercial ' En musique' suivi par l'explicite 'Stop War', entamé par une intro liturgique.

Evidemment, quand war se prononce "ouar" tu n'es pas étonné de voir qu'Eric Burdon tique.

Sinon, le rendu est probant, une rythmique nonchalante, comme il se doit, la guitare qui place des tchik tchik baveux, un orgue aussi fringant que celui de Glen Adams des Upsetters et une voix qui, bizarrement, sonne comme celle de Véronique Sanson.

OK, le texte est légèrement téléphoné,  mais pas plus que celui d' Alpha Blondy 'La Guerre'.

On revient à l'EP de 2017 avec ' L'amour', aux lyrics  aussi verts que les propos d'une militante de la Nupes très médiatisée.

C'est du reggae, gars, donc il faut placer Babylone dans le discours, voici ' Babylon System', merci Bob!

'Pas dupe' ... tu veux me la faire à l'envers, je persévère, je le refais à l'endroit..., pigé!

' Cons qui s'adorent' ,  Fernando Cortés de Monroy Pizarro Altamirano n'a pas apprécié, Neil Young, si!

Je suis 100% naturelle,  explique-t-elle dans ' Ganja Woman'  , interprété sans la basse et la batterie.

Tom est descendu sur les graviers et incite le peuple, assez amorphe, à faire preuve de plus d'enthousiasme et à battre des mains. 

Le message a été plus ou moins compris, sauf par les clients de la buvette, il faut deux mains libres pour l'exercice!

Allumez les chandelles, un papa, légèrement entamé, vient signaler à la Sista que sa gamine fête son quinzième anniversaire aujourd'hui, le visage de la  fifille   vire au rouge vif quand le groupe entame un happy birthday  caricatural.

Après cet interlude, on a droit à 'Rêve de toit' , un hommage aux sans-abris , piqué de lyrics empruntés à Elli Medeiros.

Charles Trenet, à son tour,  est paraphrasé, le constat soumis par   'Dur France'  est édifiant.

Par contre ' Jardin d'hiver' à la sauce jamaïcaine  a dérouté tes voisines.

Nous sommes arrivés au terme du voyage, il nous reste  'Raggamuffin' ( oublie Selah)  qui après un faux départ, remue intensément.

La nuit est tombée sur le Trieux, ses lavoirs et ses canards, it's time to get back home.

 

Le 28 juillet le programme annonce Tea Girl & Coffee Boy et Cheeky Nuts.
 

 

Les vendredis de l'été à Pontrieux ( avec Les Queen Têtes/ Madame, Madame/ Sista Zabou et BzhDissidents) , jardins de la passerelle, le 21 juillet 2023
Les vendredis de l'été à Pontrieux ( avec Les Queen Têtes/ Madame, Madame/ Sista Zabou et BzhDissidents) , jardins de la passerelle, le 21 juillet 2023
Les vendredis de l'été à Pontrieux ( avec Les Queen Têtes/ Madame, Madame/ Sista Zabou et BzhDissidents) , jardins de la passerelle, le 21 juillet 2023
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23 juillet 2023 7 23 /07 /juillet /2023 11:06
EP -  Lunar Spectrum -  Habitat Canada

EP -  Lunar Spectrum -  Habitat Canada

 

NoPo

HABITAT CANADA - EP Lunar spectrum 2023

'HABITAT CANADA' à prononcer avec l'accent de là-bas, c'est le gite retrowave de Nicola Ormiston (non pas Omicron!), le gars de Montréal, auteur-compositeur, chanteur, producteur à toute heure.
Faut dire qu'il descend d'une lignée de musiciens, qu'il pratique plusieurs instruments au sein de groupes tels que Winter Gloves, Beverlay, David Giguère... et fait de la production pour la télé ou la radio...
ce qui ne l'empêche pas de tenter d'écraser tout avec son premier album solo 'Hammer down' en 2021.

Précèdent L'EP "Lunar spectrum", sous le nom d'Habitat Canada', 3 singles (sortis depuis 2021) dont aucune trace ne figure sur ce dernier, c'est dire le potentiel tubesque!
Objectif lune? Tintin (aha)! Pas sa dark side mais plutôt son spectre intéresse la pochette aux teintes rougeoyantes d'une fin d'éclipse.
Un noir intense enduit le fond du cliché sous lequel 'HABITAT CANADA' brille de couleur argentée.

Point commun entre notre artiste et Kraftwerk, Depeche Mode, JM Jarre, Gary Numan, Giorgio Moroder, Daft Punk etc? Le synthétiseur Prophet 5!
Nul n'est prophète en son pays, oui mais l'instrument peut doper la popularité...

Le séquenceur... séquence frénétiquement et le mammouth rythmique écrase le parquet. En contrepoint, la voix sensuelle de Rush Midnight vient le brosser.
'Scarecrow' pose un cadre electro-dance pas si loin de Daft (F)Punk et même pour revenir un peu plus dans le temps, Alan Parsons (écoutez ce piano!) et pourquoi pas Jean Michel Jarre (dans laquelle Ormiston a du tomber!).
Le final du morceau, DJesque, libère un solo de guitare charismatique.
L'épouvantail sexy taille le gras et laisse couler la sueur... ça fait peur, rhaa c'est épouvantable!

"Stiletto" déroule une bande annonce sur les traces de 'Drive', bien conduite par un pilote équipé d'un casque de cosmonaute... et Nico skie aussi bien que Kavin (aha!).
D'abord la cadence monolithique s'enfonce profondément comme un talon aiguille insistant, le synth-basse ajoutant du poids aux coups assénés sans discontinuer.
Après, un son, ressemblant à un aller-retour sur des cordes de guitare, fouette son riff météorite, puis les voix robotiques convoquent Daft Punk une nouvelle fois...
Enfin, le synthé louvoie tout autour, lançant des éclairs feutrés.
Résultat : le courant mélodique nous emporte vers l'infini et au-delà, dans une boucle temporelle en replay du film Edge of Tomorrow. Sidérant!

De fines bulles sonores tombent d'un arbre à came, toujours aussi addictive (Champagne?). Puis, "Willow tree" laisse s'échapper quelques chœurs évanescents comme des émanations d'effervescence cosmique.
Un court instant planant...

'La muse rouge' (la lune?) n'est pas servi en amuse-bouche (ou oreille plutôt) à l'origine de symétrie.
La pièce de résistance n'attend pas midi à quatorze heures ni sa révolution pour signer son axe mélodique envoûtant, posé sur une rythmique toujours aussi répétitive.
Une zébrure électro dans la sous-couche, une strate synthétique, grave et réverbérante, ondule par dessus, parfois éclaboussée de son de basse en quartier.
Puis, en rotation, voici venir la révélation de claviers aériens et accrocheurs qui finissent par disparaitre dans un trou noir.
Imparable!

Imitant Bowie's 'Fascination', Nicolas Ormiston construit sa vision discoïde. Ecoutez la prononciation glissée et so sexy du mot par Brianna Conroy (du duo DRUZY de Los Angeles)!
L'intro grave et monolithique met en valeur la voix féminine au timbre proche de Beth Ditto (Gossip).
Le son de guitare sonne furieusement funky pendant que la rythmique simule des handclaps musclés. Un DJ hit fascinant!

 

Daft Punk est mort, vive Habitat Canada! La flamboyance de la descendance fait plaisir à entendre...
EDM, synthwave, electronica, appelez ça comme vous voulez, moi, ça me parle et cette musique nostalgique mais apaisante fait du bien dans un monde qui s'éclipse dans son côté sombre (aha, enfin pas vraiment !).

1-Scarecrow ft. Rush Midnight
2-Stiletto
3-Willow Tree
4-La Muse Rouge
5-Fascination ft. Druzy

 

https://www.facebook.com/habitatcanadamusic/

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20 juillet 2023 4 20 /07 /juillet /2023 16:05
EP - You're Welcome - Lambrini Girls

 EP - You're WelcomeLambrini Girls

 

michel

 Big Scary Monsters

Back in the 1970s the Italians began exporting super-sweet Lambrusco to the UK and the States – making a fat wedge off our desire for sugary drinks. This then evolved into Lambrini and pretty much destroyed most people’s association with the drink forever.

Et alors, hé, hé...

Ben, nos punk chéries en provenance de Skegness Butlins, une zone marécageuse  moins infestée  de moustiques que la Camargue  ou la lagune de Venise, ne carburent pas forcément à cette boisson pétillante et acidulée ( le Lambrini),  par contre elles s'y connaissent pour créer le bordel partout où elles  jouent.

Les festivaliers de Saint-Brieuc, Dour, Bourges, Marmande, Tours, Angers, Nijmegen, Cheltenham ou Arlon, le confirmeront, ces nanas sont frappées et pas dans le sens du Champagne.

Après avoir publié un ou deux singles servant de carte de visite, Phoebe Lunny ( guitar, vocals)/  Catt Jack ( drums, backing vocals) et  Lilly Macieira-Boşgelmez ( bass, backing vocals) se fendent d'un premier EP, 'You're Welcome', paru en mai.

Tracklist:

01. Boys in the Band
02. Terf Wars
03. Mr Lovebomb
04. Lads Lads Lads
05. Help Me I’m Gay
06. White Van

 

Une pochette, d'un mauvais goût assumé, nous  soumet, dans des tons roses souvent associés au charme,  à la sensibilité, à l'enfance, à la tendresse ou  à la féminité, une crotte hideuse et fumante, entourée de vives  flammes , pour bien se foutre de nous, sous l'immonde matière fécale, elles ont ajouté ' You're Welcome', le nom du groupe se lit dans la partie supérieure du cartoon.

' Boys in the band' démarre sur des riffs ravageurs, soutenus par une rythmique intraitable, ce n'est qu'un début, car quand l'allumée Phoebe Lunny déblatère son propos hargneux, si tu as un truc dans le pantalon, t'as pas intérêt à gueuler une tirade du style   'à poil', car ces filles te remettront à ta place illico-presto , une seule issue tu te fais   tout petit.

Les lyrics ne sont pas tendres pour les petits machos qui pour se taper un maximum de filles ont monté un groupe de rock.

Fillette,  écoute le conseil clôturant la tirade ...

Hide your drink, from the boys in music
Before you pass out in their limousine
It was completely your fault, you can't prove it was assault
And you shouldn't have got so drunk at their gig...
 
OK, le punk au féminin, c'est pas neuf: Le Tigre, Bikini Kill, ou, plus récemment, l'énervée Amy Taylor au sein de Amyl and the  Sniffers ou encore d'autres queers en provenance du UK, Witch Fever, ont pavé le chemin.
 Avec les Lambrini Girls la relève est assurée.
'Boys in the band' t'avait déjà bousculé, ' Terf Wars' est encore plus véhément! 
Un petit dessin?
'TERF' is an acronym coined by trans activists, which stands for Trans-Exclusionary Radical Feminist.
C'est la  baïonnette au canon que les Lambrini Girls se lancent dans la bagarre, avec elles, le féminisme a pris des couleurs plus vives, leur combat inclut la défense des transgenres, pas question de mettre des gants.
Après l'assaut contre les Terf, le trio s'attaque aux mecs possessifs, ceux qui  estiment avoir tous les droits sur  leur petite amie sous prétexte de leur avoir offert des fleurs, une voiture, quatre murs, des vacances à Ibiza, un diamant... ‘Mr Lovebomb’ is about coercive control within relationships, explique le groupe, tout en mitraillant furieusement.
Merde, le sang a éclaboussé  mes  Derbies de chez  Christian Louboutin. , elles m'avaient  coûté 796 pounds, salopes !
“In order to be a lad, make sure to follow the following guidelines: excessive drinking, harassing anyone with a pulse and starting fights", pour l'exégèse complète tu écoutes ' Lads, lads, lads'.
Drumming frénétique, guitares féroces, son de  basse énorme et toujours ce chant  cru, virulent et vicieux, voilà en résumé la description de  ce quatrième titre coup de poing.
Place à la confession ‘Help Me I’m Gay’ avec la phrase phare...Hey mum, why haven't I had a boyfriend?
Maybe it's because I'm potentially a lesbian...
 Ce n'est probablement pas une réponse au 'Sing if you're glad to be gay' de Tom Robinson, , car  le côté joyeux est totalement absent dans ce morceau porté par le fuzz de la guitare, les beats violents de Catt Jack,  la basse lourde de Lilly et l'ouragan verbal proféré par Phoebe.
Cet hymne acerbe,  un brin sarcastique, pourrait bien devenir un  chant de ralliement pour la communauté queer.
Gaffe, un  ' White Van' déboule à pleine vitesse, ici, le chant, saccadé, est presque anecdotique.
Le titre  s'adresse à tous les dragueurs de petite envergure frimant  dans leur  fourgon blanc.
...Roses are red, violets are blue
But shouting out your white van won't make me go home with you...
Alors, tire-toi, petite merde, n'espère pas me voir écarter les jambes, connard!
 
 
Six titres, moins de 18 minutes d'un punk salutaire, à consommer de toute urgence! 
 
A  voir ici bientôt:
 Fri 21/07/2023 - Truck Festival, Steventon
Fri 04/08/2023 - Micro Festival, Liège
Sat 05/08/2023 - Absolutely Free Festival, Genk
Sat 19/08/2023 - Cabaret Vert, Charleville Mezieres
Sat 09/09/2023 - Misty Fields, Asten-Heusden
Sat 07/10/2023 - Future Days, Birmingham
 
 
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20 juillet 2023 4 20 /07 /juillet /2023 12:25
EP - Falling Down -  Suburban Spell

EP - Falling Down -  Suburban Spell

NoPo

SUBURBAN SPELL - EP Falling down - Juin 2023

Suburban Spell LP Janvier 2021
The gate EP 2021
Split level LP Février 2022
Split Levels - Remixes Février 2023

PETER ENDALL aime parsemer sa discographie de remixes et d'EPs entre ses LPs depuis qu'il publie sous le nom de SUBURBAN SPELL.
Son dernier EP 'Falling down' (écouter ici) au lieu de s'affaler par terre, s'érige en ce sens comme un massif de fleurs musicales vintage et vivaces!

L'australien de Melbourne a certainement trop écouté la new-wave des années 70/80 qui l'a définitivement marqué, à cette époque où il jouait des claviers dans SCHIZO SCHERZO.
Cette rétrowave vogue toujours sur ses nappes synthétiques jusqu'à se regarder dans le rétro lui-même, s'il s'agit bien de sa photo sur la pochette.
Son apparence de premier de la classe, aux cheveux bien coupés, fines lunettes et chemise blanche, suggèrent un intérêt pour les sciences et la technologie, un peu froides.
Le noir et blanc et le fond à damiers 3D renforcent cette perception.

 

Allez, on tombe de suite ainsi, on pourra mieux se relever!
Le morceau 'Falling down' roule ses claviers mécaniques où se promène une voix aux vibrations robotiques et par instants, on reconnait un son de basse neworderien.
'Back to back' chantait son ancien groupe. Back to new wave/cold wave pourrait-on préciser... et ça fonctionne, la chanson, vintage, envoûte céleste, ombres sur Visage.

'Salvation army' aux lenteurs martiales évoque une profondeur cosmique. Au cours du voyage intersidéral, on croise des jets de claviers comme des météorites ou même quelques étoiles filantes.
Le chant, fragile, laisse l'emphase à la musique, marquée de lourdes frappes en fond de temps. Tantôt, des passages, désolants et plaintifs, éteignent la voie lactée.
Excepté les teintes gothiques absentes ici, l'ambiance me fait penser au récent Black Rose Burning (voir ici).

A l'opposé, 'Bright_Gold_Cross' cadence plus légèrement dans les pas d'un Orchestral Manoeuvres in the dark.
D'abondants chœurs électroniques, souvent célestes parfois contrariés par des spectres, bordent la voix principale, frêle.

Sur '12 causes of pain' c'est une boucle perpétuelle qui entraine le braquet mais pas celui du Tour de France de Kraftwerk.
La présente, vive, cire plutôt le parquet et produit des bulles aux petits éclats dans les oreilles. La voix, en retrait, joue les ectoplasmes par moments.

'Natural Science' convoque une froideur kraftwerkienne. Les claviers assurent la gravité et néanmoins un peu de frivolité aussi.
La rythmique, répétitive, soigne son son synthétique. La voix se complait au milieu de ces variations, menaçantes au final.
Prenant autant que surprenant!

L'instrumental 'Side car' me ramène aux échappées gazeuses de Gary Numan : une petite mélodie atmosphérique et attrayante, flanquée de sons de cymbales charleston et de tambours discrets, aux tons chauds quasi analogiques.
La guitare joue le rôle des évanescences et le clavier, aux accents parfois frappés, celui de nébuleuses. On ressent la curiosité d'un voyage aventureux dans l'espace, installé au côté d'un véhicule à propulsion.

The End(all)!


Ben non, voilà un bel envol, le contraire d'une chute; on tombe... mais sous le charme!
On ressort enchantés de cette soucoupe... aux lèvres... le sourire, pourrait-on même ajouter...


Track List
1  Falling Down        
2  Salvation Army
3  Bright Gold Cross
4  12 Causes of Pain
5  Natural Science
6  Side Car

Credits
Written, produced and recorded by Suburban Spell
Mixed by Adam Calatzis at Toyland Studios
except ‘Salvation Army’ – mixed by Alex Quayle of Salt Studios
Mastering by Joe Carra at Crystal Mastering
Videos created by Dingo Cross Films
Videos produced and directed by Paul Puccio and Cassie Dart
Video stills by Paul Puccio (DCF Studios)
Other artists photos by Kristen Solury

Photo courtesy of Suburban Spell

 

 

 

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19 juillet 2023 3 19 /07 /juillet /2023 07:42
EP - Where To Find Me by Katie Tupper

 EP - Where To Find Me by Katie Tupper

 

michel

 Arts & Crafts

 Saskatoon sur la South Saskatchewan River,  dans les prairies du Saskatchewan ( Canada), voilà d'où vient Katie Tupper.

Automne 2021, la demoiselle dévoile un premier single, 'Live Inside' , le morceau en mode neo-soul impressionne, la presse locale fouille dans son passé et réalise qu'elle fait partie du groupe The Soulmate Collective pour lequel elle assure les vocaux.

Au printemps  2021,  le collectif avait participé à l'album 'Scum Funk', distribué en Europe via le label DeepMatter.

Katie poursuit son petit bonhomme de chemin, enregistre un premier EP ( Towards the End), au Canada on la compare à H.E.R., une autre artiste à la voix de velours.

Juin 2023, un second EP, ' Where To Find Me'  voit le jour. 

“Each song I write and work on brings me one step closer to what I want my music to sound like. This EP is the closest I’ve felt yet. I really feel like my influences shine through in these songs and they feel really personal. I use music to try to figure myself out and to think about my identity."  indique-t-elle à la  sortie de l'objet.

Tracklist:

1. Little Love
2. She Said
3. Comfort
4. All of Me
5. Woman No

Artwork: une photo floutée  en noir et blanc, la montre  cheveux courts à la Audrey Hepburn.

Le regard au loin, elle dégage une brumeuse  aura de mystère.

Crédits, difficile de dénicher le nom des musiciens l'accompagnant... sont cités sur certains titres:  Bass, Guitar, Classical Guitar: Connor Seidel / Wurly, Rhodes, Piano, Crumar Organ: Conner Molander/ Guitar: Justice Der / Drums, Percussion: Robbie Kuster / Trombone: Chris Vincent

Connor Seidel est également mentionné  pour certains lyrics. 

C'est incroyable le nombre d'artistes de la nouvelle génération qui s'inspirent d' Erykah Badu, d'Angelo, India Arie, Minnie Riperton, Sade  ou Jill Scott,  le tendre et smooth  'Litte Love'  doit charmer les pavillons des rustres,  les moins susceptibles de craquer pour un roucoulement  soyeux

La voix immaculée musarde sur un fond orchestral mélodieux. Un choeur céleste répond aux fingersnaps discrets et aux percussions électroniques, peu agressives,  en début de morceau. Ensuite les émois amoureux de Katie s'expriment tout en douceur, toujours soutenus par une chorale divine, et  un  travail soigné aux claviers, rien ne viendra perturber la confession sentimentale  de la Canadienne.

Après  ce joyau de délicatesse, vient ' She said'  ou comment la remarque d'une amie à propos d'une nouvelle coupe de cheveux peut être à l'origine d'une chanson inspirée.

La formule reste identique à celle exploitée sur 'Little Love', un chant neo soul vaporeux, des oohs et aahs langoureux  et, comme tapis de fond, une instrumentation  qui a fait dire à George Michael... it's like a careless whisper...

'Comfort' , quand  tu te rends compte que tu commences à t'éprendre d'une personne de ton entourage  mais  que cela n'ira jamais plus loin que de l'amitié...  la ballade s'épanche comme  un filet d'eau claire sillonnant un paysage agreste par une douce journée printanière

..... If all I am is one comfort of many That's more than I can wish for If there’s room in your plans That look just like me You know just where to find me... chuchote-t-elle et, forcément, ton cerveau te renvoie vers ...You just call out my name And you know wherever I am I'll come running, to see you again... lyrics  phares  du ' You've got a friend' de Carole King.

Non ' All of Me' n'est pas une 196è reprise du standard jazz composé par Gerald Marks et Seymour Simons en 1931, que tu connais dans la   version de Billie Holiday, il s'agit d'une ballade aussi sensuelle que spirituelle!

Si tu ne succombes à son déballage intime, c'est que ton orientation sexuelle te  dirige vers d'autres plaisirs auditifs.

Romantisme et mise à nu de l'âme vont de pair,  le piano mélancolique  introduisant la plage donne  le ton , le chant tout en vibrato et halètement rythmés, la vague de choeurs,  le jeu de batterie et les notes de guitare  pudiques, tout confère à créer  un climat  de bien-être  homéopathique.

' Woman No' , une dernière invitation à la  contemplation,  termine ce mini-album séduisant et  très zen,  que tu n'es pas obligé  d'écouter dans la posture du lotus.

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17 juillet 2023 1 17 /07 /juillet /2023 13:18
 EP - Make It Better par CIEL
CIEL - EP "Make it better" 2023
 
NoPo

Originaires des Pays-Bas, d'Espagne et du Royaume-Uni, 3 musiciens se retrouvent à Brighton pour monter CIEL :
la néerlandaise Michelle Hindriks au chant et la basse, l'espagnol Jorge Bela Jimenez à la guitare et Tim Spencer à la batterie, de Brighton.

Après 2 EPs loin du sol, ils décident de faire encore mieux avec 'Make it better' pour se rapprocher de là-haut.
Ils concassent noisy harmonieuse et dream pop aérée, qu'on pourrait rapprocher de Lush, Elastica, et ... Cardigans.
Michelle préfère citer Mazzy Star, The Breeders, Blonde Redhead, et elle en connait un rayon sur le son rêveur pratiqué par son ancien groupe hollandais Sväva.

La couverture capte une photo partielle, du haut du visage de la chanteuse, déchirée par le milieu.
Même si les 2 morceaux vont très bien ennsemble, difficile de faire plus moche, "my Michelle"!
Une écriture noire à pattes de mouche dans une encre baveuse intitule l'objet.
Ah si votre ramage se rapporte à votre plumage... j'ai peur du cafouillage... à tort!

D'emblée, 'Somebody' nous ramène aux 90's. La mélodie, si légère à fredonner, semble avoir été composée il y a longtemps, on s'en souvient d'ailleurs... Ah ben non, c'est po possip, elle est toute neuve!
Une guitare frottée en saccades, une batterie régulière, une basse grondante puis cette voix d'ange heureux qui vous embrouille.
Sous des faux airs de Pixies, la chanson explose, vicieusement, plusieurs fois, gavée de 'ouh' et 'ouhouhouh' assouvis.
Il se passe tant de choses en 1'44.

'So scared', juste embrumée de shoegaze, ne ferait pas peur à un chat, avec sa tessiture dreamy, parcourue par une voix parfois murmurée.
Pour lever le poil de l'animal, la guitare signe des arcs éblouissants sur des nuages électriques.

'Make it better', vous balance, avec un sourire insidieux, un bon coup de pied là où ça fait mal.
La guitare, au fuzz plaintif (ben oui, ça fait vraiment mal!), s'exprime en sinusoïde pendant que la rythmique basse batterie le fait en déflagrations.
A l'opposé, la voix douce vous caresse dans le sens du poil (encore?). Un vrai cours sado-maso...

'Jealousy' avalez le, c'est un tube... viral! Une fois rentré dans le crâne, impossible de le faire dégager, il vous envahit...
Tout d'un coup, vous vous mettez à répéter frénétiquement ce mot, en suivant la voix juvénile, aussi maligne qu'attractive de Michelle.

CIEL! 4 titres imparables en moins de dix minutes : "Make it better"? Difficile, non?

1-Somebody
2-So scared
3-Make it better
4-Jealousy
production Steven Ansell (Blood Red Shoes)

https://www.facebook.com/cielmusic

   
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16 juillet 2023 7 16 /07 /juillet /2023 14:27
Bal Populaire avec Les Poules à Facettes, quai Duguay-Trouin, Paimpol, le 14 juillet 2023

 Bal Populaire avec Les Poules à Facettes, quai Duguay-Trouin, Paimpol, le 14 juillet 2023

 

michel

 Si le 14 juillet est généralement associé à la prise de la Bastille en 1789, c'est dans les faits le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération, qui est officiellement commémoré en France depuis plus d'un siècle.... et tant pis pour la révolution!

A Paimpol, le 14 juillet est synonyme de grosse java: bal populaire et feu d'artifice.

A 18:30', c'était la panique, une 22è ondée s'abattait sur le port, heureusement à 21 h , c'est sous un ciel dégagé que Les Poules à Facettes, qui avaient charmé Fanny Chappé, maire de Paimpol,  lors des fêtes à Plounez il y a un peu moins d'un an, investissent   le podium dressé sur le quai Dugay-Trouin.

Après le feu, le/la maire  conclut....Quelle belle fête populaire ce soir à Paimpol! Du bonheur sur les quais et une foule heureuse !...

On n'a pas l'intention de lui faire un procès, grosse ambiance, incontestablement!

Nous y étions à Plounez, cf article, si désormais l'effet de surprise s'est estompé, le spectacle reste récréatif, pour ne pas dire bluffant.  

Au menu cinq poules au poil, fringuées friperie des petits riens et cinq coqs, tout aussi smart.

Les pondeuses/chanteuses: Edith Barre, moins économe que Raymond, Sandie Crampon ( elle ne joue pas au foot), Erell OJ ( une ex - Fille à Marier  et toujours Pretty Fair Maid) , Lila Bougeard ( toutes deux impliquées dans le spectacle Les Soeurs Volantes) et Alice, une merveille! 

Les musiciens: Julien Cornic ( shakers), et peut-être:  Guillaume Lancou ( guitare, piano), Laurent ( basse), Pascal ( flûte) et un nouveau batteur.

La setlist est quasi similaire à celle qui avait été soumise à Plounez, des tubes toujours fringants, datant des sixties, seventies,  eighties, nineties.

L'humour , la bonne humeur, la dérision, le second degré sont toujours de mise.

Sheila ouvre le bal avec ' Les rois mages' qui, pour l'occasion, ont quitté la Galilée, Richard Anthony remballe celle qui fut sa copine, ' A présent tu peux t'en aller', 'Chanson sur ma drôle de vie'  chante Véronique, qui n'a pas perdu la voix, Eddy Mitchell fait toujours le malin à l'office ' Pas de boogie woogie' avant la prière du soir, France Gall ' Résiste' à tout...

Les filles se partagent lead vocals ou choeurs tout en se trémoussant sur de spirituelles chorégraphies  à rendre malade les apprenties Beyoncé  ou Kylie Minogue.

Les garçons se démènent à l'arrière,  un groupe sachant jouer, c'est tout de même mieux que des bandes lamentables, Paimpol chante, hurle, rit et danse, on s'amuse plus qu'à la kermesse de  Monchy-le- Preux.

 

Vont défiler, Lio qui se prend pour La Joconde, Vanessa Paradis qui fait du vélo en duo, 'Tandem', l'ingénue Gillian Hills et ' Zou Bisou Bisou' et  enfin,  Katerine, le paresseux, et sa ' Banane'.
Tiens mon micro Laurent et passe- moi la basse dit Lila, chante, garçon, ' Avec les filles je ne sais pas' de Philippe Lavil et 'Papa tango Charly' d'un monsieur qui a écrit pour Elvis ,sont pour l'homme à la belle chemise à jabot.
Tu dis, Antoine?
T'avais la même,  en 1964, super, mec!
Chacun à sa place, intervient Elli Medeiros, Lila a rejoint les copines, c'est la flûte qui chante du Céline, ' J'irai où tu iras '.
Un jour Dave a entendu Del Shannon chanté ' Runaway', il a adapté ce truc en franlandais, c'est devenu ' Vanina', ça a cartonné..
Tiens, ' Bélinda' n'était pas sur la liste de 2022, Claude François est ravi.
Dalida chérit son ' Bambino'.
 Le 56 c'est pas le 22, ' Dans le Morbihan' ce sont tous des Charlots!
Du coup la foule entame une chenille paimpolaise.
Nino et ses ' Cornichons' précèdent Joe Dassin, ' Siffler sur la colline'.
Une seconde belge au programme, Axelle Red, ' Sensualité' et puis un second Dalida, ' Laissez- moi danser' car il y a des fans de paillettes dans l'assemblée.
S'il fallait un prix pour la chanson la plus intellectuelle de la soirée, la palme irait sans conteste à 'Est-ce que tu viens pour les vacances' de David et Jonathan.
Batterie, piano et chant pour le slow de Francis Cabrel, ' Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai' suivi par La Compagnie Créole qui nous invite au ' Bal Masqué'.
Tu dis, Nancy, la voix de ce garçon n'est pas assurée, oui, elle flotte, mais de nos jours beaucoup de conducteurs circulent sans assurance.
' A nos actes manqués' de J J Goldman vacille, on décline la proposition ' L'amour à la plage ', trop de monde, manque d'intimité!
Téléphone s'époumone sur "Ça c'est vraiment toi", tandis que Thierry ne laisse rien au Hazard pour danser ' Le jerk' au Bus Palladium, avec une sosie de Dolly Parton.
Dans la boîte, il croise ' Cendrillon' , Julien s'en occupe, il aime les contes de fées ,  puis vient le second candidat au prix  Nobel des belles-lettres, 'Nathalie mon amour des JMJ' d'Oldelaf et Monsieur D .
Trois  cierges allumés et on quitte Chartres, direction ' Le Sud' qui termine en beauté un set effervescent.
 
C'est l'heure des ooohs et aaahs et du feu d'artifice.
 
Après l'exercice pyrotechnique, les poules, décidément insatiables, entament l' extra time, comme les titres proposés avaient été interprétés avant le lancement des fusées , on décide de regagner le nichoir.
Bal Populaire avec Les Poules à Facettes, quai Duguay-Trouin, Paimpol, le 14 juillet 2023
Bal Populaire avec Les Poules à Facettes, quai Duguay-Trouin, Paimpol, le 14 juillet 2023
Bal Populaire avec Les Poules à Facettes, quai Duguay-Trouin, Paimpol, le 14 juillet 2023
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