Skøpitone Siskø – Kaleidoskøpe par NoPo
Skøpitone Siskø – Kaleidoskøpe par NoPo
Jazz ô Château couleur fauve, cela donne Jazz ô Châtaignes
Maudit Covid, la sixième édition du plus sympa festival en Côtes- d'Armor, prévue du 21 avril au 3 mai, fait naufrage.
Les bénévoles de l'association "Quand le jazz est là" pestent et s'arrachent les cheveux ( quand ils en ont), des mois et des mois de labeur inutile, ils auraient pu se lamenter pendant des semaines, mais non, pas question de se laisser abattre, de broyer du noir, d'afficher sa mauvaise humeur au foyer et de risquer un divorce, une idée( géniale) germe, pourquoi pas créer un mini-festival pendant les vacances d'automne...
Oui, mais, le château de Pommorio n'est pas libre because Fête des Jardins, on rebaptise l'affaire en mode André Derain, en gardant l'idée castel, et voilà Jazz ô Châtaignes qui se déroulera du 24 au 28 octobre.
La parole est laissée à l'organisation:
Ce festival est notre façon de :
Le programme:
Samedi 24 octobre : Pikey Butler, à 11 h 30 place du Bourg, à Tréveneuc.
Soirée jazz aux Barriques sur Pattes, à Saint-Quay-Portrieux, avec le groupe Hurluberlu Sextet, dès 19 h.
Petite restauration prévue: marrons chauds et galettes/saucisses.
Dimanche 25 octobre : CC Workshop, à 16 h au Kasino de Saint-Quay-Portrieux.
A 19h, Coast ar Jazz, aux Cochons Flingueurs, toujours à Saint-Quay!
Le mardi 27 octobre, ( 20:30) projection du film-documentaire « The Connection », de Shirley Clarke (1961) au Cinéma Arletty de Saint-Quay-Portrieux. ( Tarif plein: 7,50 € - Tarif réduit: 6 € -)
Concert payant ( 10 €) à la salle de l’Estran de Binic à 20h: Dexter Goldberg Trio!
Ne pas lésiner pour réserver, tel est le message:
Jauge:
Aux Barriques: 100 personnes!
au Kasino: 80
aux Cochons Flingueurs ( service d'ordre assuré par Lino Ventura): 60 personnes.
A l'Estran: 250 personnes.
Marc?
Let's swing, baby...
michel
Flashback.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
De Havilland EP De Havilland
On ne t'apprend rien, she's gone with the wind .... The last remaining star from the 1939 epic film “Gone With the Wind” and a two-time Academy Award winner, De Havilland died Sunday July 26th of natural causes at her home in Paris, where she had lived for decades. She was 104.(Los Angeles Times).
Quand, en 2015, Nathalie Van den Meutter et Rudolf Hecke se rencontrent à l'Universitair Psychiatrisch Centrum KU Leuven à Kortenberg où Nathalie suivait un stage, ils décident d'une collaboration.
Rudolf, écrivain, poète, musicien, performer, a écrit des tonnes de chansons et cherche une voix, ça tombe bien, Nathalie chante ( elle a fait partie, e a, de Scala, le choeur mené par les Kolacny Brothers, pour ensuite monter le projet Strange Fruit, après avoir prêté sa voix à divers coverbands, elle passe par le Conservatoire Royal à Bruxelles et suit les cours de David Linx, tu as ainsi pu l'entendre avec l'Ensemble du maître lors d'une après-midi glaciale à Uccle St Job), ça y est De Havilland est quasi né, l'actrice qui prête son nom au projet staat symbool voor het overbruggen van de tijd, indique le duo, qui recrute le guitariste de jazz Willem Heylen (Aki, Cinema Paradiso, Wannes Cornelis Kwintet, Hypothalamus Quartet...) et Lotte De Peuter ( flûte et backings).
Le groupe enregistre quelques singles et tâte de la scène, les retours sont bons, la presse les loue, la radio passe leurs chansons, les fans se comptent désormais par milliers, il s'agit d'enregistrer un premier EP.
On fait appel à Koen Renders, AKA Spencer the Rover pour la production. Printemps 2020, l'objet est prêt, mais la Chine nous envoie le Covid, too bad, la sortie est reportée à l'automne.
Fin septembre, il est là, tout beau, tout classe, quatre titres:
Sleep Happy
Seven Letter Word
The Disease
Gardienne
Aux musiciens de l'équipe s'ajoute Koen qui pianote et psalmodie sur 'Seven Letter Word' et Xavier De Clercq ( Bass/Synth bass) - Laurens Billiet ( drums) - Tine Anthonis ( violoncelle) - Beatrijs de Klerck et Cédric Murrath ( violon) - Jasmien Van Hauthem ( viola).
Tes rêves seront agréables à l'écoute de 'Sleep Happy', un dream pop ( forcément) porté par la voix pastel de la séduisante Nathalie, paupières closes t'as cru entendre Julee Cruise. David Lynch t'a fait un clin d'oeil, puis t'as relu le fascicule envoyé par Rudolf ( bedankt, Rudolf) qui donne son explication:l'homme préfère la nuit, les êtres qu'il chérit dorment, lui il disparaît comme un nageur dans des flots noirs.
Et bien, il peut envoyer le scénario à Edward Norton qui en fera un neo-noir movie!
Mal éveillé, malgré cette tendre nuit, tu avales cinq arabicas tassés avant d'envoyer la suivante, ' Seven Letter Word', un trip hop psychédélique ensorcelant, au texte énigmatique.
Quand Nathalie susurre ...love... ton coeur chavire, la partie narrative, sensuelle, ne fait qu'augmenter ton émoi et ne parlons pas des choeurs aériens.
T'allais l'appeler, elle a dit ..I'm not available... fallait que tu te changes les idées, t'as été promener le chien.
Une voix, derrière toi, où vas-tu en pyjama, t'es malade?
Justement, voici ' The Disease' , un morceau dansant que tu peux rapprocher de Moloko ou de Goldfrapp.
Arrangements soignés, groove synthétique et message d'espoir, du travail d'orfèvre.
Une nappe de violons introduit ' Gardienne', un nocturne fascinant qui prend une autre dimension lorsque les cordes font silence pour faire place à la voix intense de Nathalie.
Pendant cinq minutes, la belle dame, admirablement secondée par Lotte, t'emmène sur des sentiers jusqu'ici empruntés par This Mortal Coil, Cranes, Pale Saints ou autres adeptes d'une ethereal wave esthétique.
Avec l'ambitieux ' Gardienne' De Havilland rivalise avec les morceaux les plus aboutis de Hooverphonic ( époque Geike Arnaert) et se place dans le rang de tête des productions belges.
T'en penses quoi, Olivia?
I love this band, they're gorgeous!
The KOV EP The Kov
par NoPo
Tracklist:
Cosmic Dreams
I Make a Plan
I'm so Vain
Drunk Women
Cold Gun
Walking Toward Darkness.
Agathe Iracema à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 20 septembre 2020
Reprise des concerts à La Grande Ourse après un double show de l'humoriste Pablo Mira, en cette fin d'après-midi, la salle accueille Agathe Iracema.
Les fidèles de la constellation ne sont pas au rendez-vous, le jazz ne fait pas recette dans la commune gérée par Anne-Marie Pasquiet, à peine 37 misérables réservations, c'est frustrant!
Ajouter que les absents ont eu tort ne mettra que peu de pommade au coeur de l'organisation.
Ludo gravit les marches du podium vers 17:15 afin d'élucider l'absence d'avant-programme, toujours cette maudite pandémie qui joue les prolongations, il est suivi par la séduisante Agathe, flanquée de son pianiste, le formidable colombo-brésilo-parisien, Leonardo Montana!
Leonardo est partout: aux côtés d'Anne Paceo, de Corentin Rio, de Naïssam Jalal, de Julie Erikssen, de Mokhtar Samba, de Felipe Cabrera, etc... quand il ne dirige pas son propre trio!
Agathe Iracema n'aurait pu dénicher un meilleur accompagnateur!
Tu dis?
Luiz Eça...
Décédé en 1992, fieu!
Et Agathe, Iracema, c'est pas gaulois comme nom!
Elle est franco-brésilienne, papa Rubens Souza de Jesus (devenu Rubens Santana), bassiste de samba-funk, a atterri en Europe en 1988.
Tout naturellement, la jeune fille, qui durant son enfance a baigné dans le jazz et la bossa nova, se lance dans la chanson, à son actif, quatre enregistrements le dernier ( datant de 2015), ' Feeling Alive', sur lequel un certain Fred Wesley vient jouer du trombone.
En 1965, l'immense Elis Regina enregistrait 'Por um Amor Maior', Agathe reprend la romance pour la chanter d'une voix claire et maîtrisée, magnifiquement accompagnée par son pianiste. Pour palier à l'absence de percussions, la belle dame caresse délicatement un tambourin de la paume de la main.
Une entrée en matière lumineuse.
Elle amorce 'Favela' d'Antônio Carlos Jobim /Vinicius de Moraes en vocalises volatiles tout en se frottant les menottes, le piano s'emballe lors d'un second mouvementé agité.
Vivre dans ces bidonvilles, c'est un exploit, explique-t-elle!
Le standard ' God bless the child' est transcendé par l'interprétation de Billie Holiday, la version proposée par le duo en piste n'a pas à rougir de la comparaison avec celle de la Lady who sings the blues.
Pendant que le piano introduit ' Mundo de Paz', Agathe effectue quelques exercices d'assouplissement, clôt les paupières, se concentre un maximum, puis roule de grands yeux et attaque la mélodie, une main portée sur le coeur...
Lancement de la saison culturelle à Ploumagoar avec "Zool" ( Nanda Suc), une création de La compagnie Grégoire and Co et le duo Alban Schäfer/Erwan Tassel, le 19 septembre 2020
Le lancement de la saison culturelle à Ploumagoar coïncide avec Les Journées du Patrimoine, la municipalité a opté pour une manifestation grand public dans le Bois de Kergré, seul bémol, la météo n'affichait pas beau fixe, pluies éparses le matin, brumes l'après-midi, toutes les activités prévues ne pourront avoir lieu sous les frondaisons.
Avec madame, conciliante, on atteint la cible vers 15:00, La Brigade Mobile, menée par l'inspecteur gadget Stéphane Dassieu ( sans guitare) mène l'enquête en mode Ionesco/ Samuel Beckett , l'absurde,le grotesque, la bouffonnerie, le caricatural sont au rendez-vous.
Céline Valette, une cousine éloignée de Miss Marple, se déplaçant en draisienne, et Erwan Hemeury, légèrement demeuré, secondent à la perfection le Sherlock Holmes armoricain et nous conduisent vers la Princesse de Bretagne ( Estelle Samson), fringuée légumes, qui s'éveille dans les bois grâce aux accords harmonieux d'un authentique ménestrel, échappé de la forêt de Nottingham.
Ensuite l'organisation prie le public de se diriger vers la salle des fêtes pour assister à Zool, une performance dansée proposée par la compagnie Grégoire and Co.
Zool est fait de papier, 289 journaux, et de chair invisible ( certains affirment que la danseuse Nanda Suc incarne ce personnage fantasmagorique).
Ce qui est certain c'est que cette performance dansée ne laisse personne indifférent, sur fond musical abstrait, la créature s'éveille, avance, recule, danse, s'effondre, agonise, renaît, fait rire ou effraie les enfants, évoquantla danse du dragon chinois, le théâtre d'ombres et la sculpture mobile ou le pop-up en papier.
Un spectacle poétique époustouflant à voir pour les métamorphoses kafkaïnnes de la chose.
La suite du programme annonçait le duo Cookin’Up, Erwan Tassel ( flutes) et Mathieu Crochemore ( guitare).
En pénétrant dans la salle, tu ne reconnais pas Mathieu, il a changé de physionomie, mais non, il est remplacé par Alban Schäfer, un autre virtuose de la guitare ( 7 cordes, madame).
Alban et Erwan ,quand ils ne pratiquent pas le choro en duo, s'associent avec Marion Campos-Gullotti dans Choro de Cozinha.
A propos de Gullotti, tu as eu l'occasion de voir Alban accompagner le regretté Bob Guillotti, batteur émérite, tu l'as aussi entendu avec siiAn, quant à Alban il officie au sein d'Elefante, du Trio Cigale et prête main forte, e a, à Mariana Caetano.
Cookin'Up devait interpréter des classiques de la chanson française à la sauce jazz, les compères présents s'attellent, avec brio, à cette mission en commençant par ' La Javanaise', chantée par le guitariste.
Claude Nougaro avait repris le thème de Saint Thomas, une composition de Sonny Rollins, pour la mélodie de son morceau ' A tes seins', un texte contenant d'explicit lyrics, une habitude chez le gars de Toulouse.
Les sonorités bossa nova permettent à la flûte traversière de s'envoler, tandis que les doigts experts d'Alban tissent délicatement une broderie fine.
Ils poursuivent par une version instrumentale de 'Ménilmontant', la romance inoubliable de Charles Trenet.
Direction le Brésil pour un choro espiègle, 'Cheguei'.
On ne vous présente pas la suivante, à vous de coller un nom sur cet air immortel.
Mince alors, oui, t'as reconnu la mélodie mais pas moyen de fredonner les paroles, et toi, Clelia?
Euh...
Alzheimer?
'Sous les ponts de Paris'.
Merci, madame!
' Il suffirait de presque rien' est là pour nous rappeler que Serge Reggiani c'était pas n'importe qui.
Un café crème version Rio de Janeiro , ce n'est pas plus mal, Erwan ayant troqué sa flûte pour un marching snare drum, un plus pour l'ambiance carnaval.
La prestation n°1 s'achève par un second Nougaro, ' Sing Sing Song', Claude ayant adapté à sa sauce le fameux ' Work Song' de Cannonball Adderley.
Et les forçats de Cayenne, de Brest ou de Biribi se souviennent ..
Dextérité, feeling et technique, bravo, Messieurs!
Hervé • Mauvais Oeil • Cie Arenthan à Bonjour Minuit- Saint-Brieuc, le 18 septembre 2020
La soirée Carte Blanche au Festival Art Rock à Bonjour Minuit, en configuration Covid a fait le plein comme prévu.
L'affiche était alléchante et Saint-Brieuc était en manque, le Festival avait décidé d'inviter deux artistes coup de coeur ( Hervé et Mauvais Oeil) à Bonjour Minuit en priant le chorégraphe Franck Guiblin, maître à penser de la Compagnie Arenthan, d'ouvrir la soirée par un one man show tenant autant d'un exercice de stand up comedy, que d'un ballet solo ou que d'une leçon d'aerobics en position assise, ou, même, d'un atelier de danse pour cul-de-jattes.
Tout Saint-Brieuc a joué le jeu et a pris plaisir à la nouvelle rage: la danse assise!
21:00, une bande son .... my brother and my sister dont speak to me, but I don't blame them.... le chorégraphe apparaît et entame une danse hip hop improvisée, expressive, faisant appel à la créativité, à la souplesse et à la fluidité.
Jusque là rien d"anormal,, il saisit un siège, s'assoit, confesse son émotion de retrouver la scène et le public, baise le sol, sort un feuillet dont le titre sonne 'la contrainte', survole le protocole sanitaire pour nous proposre un exercice de motricité collectif respectant les consignes du gouvernement.
Il y a du second degré dans son approche, l'audience hésite avant de se jeter à l'eau pour s'atteler à des séances de salsa, de danse robotique ou de moonwalk sans quitter son siège.
Un grand moment et des applaudissements nourris.
Mauvais Oeil succède au coach.
Si le groupe est présenté comme un duo, Sarah Benabdallah ( chant et circonvolutions) et Alexis Lebon ( secondes voix, saz, guitare, claviers, synthétiseur analogique), sur scène, ils sont secondés par un batteur, joueur de darbouka, non présenté mais diantrement efficace.
Le duo parisien a sorti l'EP ' Nuits de Velours' en 2019 et tout récemment un nouveau quatre-titres baptisé au cherbet, ' Mektoub'.
'Mes Nuits de Velours', qui ouvre le set, enchante et envoûte d'emblée, le raffiné cocktail amalgamant subtilement raï oriental et saveurs trip hop/psychédéliques occidentales se déguste comme une boisson acidulée, à peine alcoolisée mais suffisamment pour t'emporter du côté de la plage rouge à Jijel aux eaux d'émeraude.
Hello, Saint-Brieuc, nous sommes ravis de retrouver la scène après une abstinence de six mois et ils enchaînent sur un titre psalmodié en arabe, Arabic power et ondulations suggestives... fascination, extase et joie totale de pouvoir assister à un vrai concert.
A droite on évoque La Femme (Sarah avait prêté sa voix sur le titre ' Al Warda') , à gauche Rachid Taha est prononcé, à Breda, Altın Gün est avancé , un copain ne jure que BaBa Zula, pourquoi pas, après tout.
Le voyage se poursuit, cap sur 'Constantine' , a song of longing, analysait un British.....je ne le vois que lorsque je ferme les yeux...
Après ce midtempo mielleux, l'auditeur va faire la connaissance de 'Salam Salomé', la guitare d' Alexis, au look Phil Lynott, brille de mille feux, la danse des sept voiles de Sarah captive, ce disco oriental, se rapprochant de Niagara, serpente langoureusement et fait mouche.
Mauvais Oeil reprend Julie Pietri, ' Eve, lève-toi' s'élève haut dans les cieux, Adam se tape une érection.
'Asha' est leur chanson fétiche, la guitare surf navigue sur une vague maghrébine, Saint-Brieuc frissonne, le duo embraye sur leur dernier single, irrésistible, ' Mektoub' pour terminer sur l'electro trance 'Afrita' .
Sarah?
" On appréhendait de jouer devant des paires d’yeux, des visages masqués, des gens assis ... et en retour on a vu vos yeux nous sourire pendant tout le concert, vos corps se balancer, vos mains taper en rythme ... et ça c’est précieux et ça nous donne de la force!"
Prochain concert le 25 septembre à Brest!
Hervé.
Hervé qui?
Vilard, Cristiani, l'évêque de Troyes?
Hevé ToutCourt, de Plougasnou, le gars qui va exploser cette année, son album ' Hyper' fait l'unanimité.
L'installation du matos laisse à imaginer que Hervé ne sera pas seul sur scène, tout est agencé, il faudra pourtant patienter jusqu'à 23 h avant de voir le blondinet et deux acolytes ( Vincent Corbel aux claviers et à la basse/ Stéphane Athus à la batterie) se pointer.
Une intro planante annonce 'Mélancolie FC', le titre qui donne son nom au premier EP de l'ex-candidat footballeur, ancien membre de Postaal, duo électro pop franco-britannique.
Très vite l'amorce mélancolique vire electro dance névrotique.
C'est clair, rester assis sera synonyme de supplice.
Après un salut humoristique, 'Dis-moi toi' est lâché, de vagues résurgences Eicher ou Bashung se font sentir, le phrasé sans doute, ' En rappel' confirme ces impressions.
Une boule de nerfs, Monsieur Hervé, il ne tient pas en place et doit s'éponger après chaque titre, tel le boxeur qui vient de s 'essouffler pendant les trois minutes du round.
Non, il n'arbore pas de protège-dents, Lucille!
L'autobiographique ' Va piano' repose sur un fond de piano et quelques fingersnaps bien placés, mais tu le vois serrer les dents en répétant "va piano".
Un écorché vif, le jeune homme!
Tiens, voilà James Dean, sur un tempo plus posé, ' Fureur de vivre' plonge l'auditeur dans l'introspection philosophique tandis que ' Des airs de toi' joue sur les mots, le désert , tu t'en souviens, Jean-Patrick?
... Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps. Tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées... En effet!
Dis, Hervé, t'es bouillant, lance une voix féminine, je me lève dans 30 secondes et je t'éponge...
Pas de menace, madame, réplique le pugiliste qui enchaîne sur un 'Trésor' saupoudré d'une pincée de Daho.
Le clip de 'Maelström' a été tourné à Plougasnou pendant le confinement.
L'été indien, ça fonctionnait pour Joe Dassin, pas pour moi. L'exotique 'Paréo parade' et son flow hip hop/slam invite pourtant aux vacances au soleil.
Qui avait mentionné le bel Etienne...., on le paraphrase, 'Le premier jour du reste de ma nuit ' joue la carte basse qui pulse et chorus putassier, ce titre doit cartonner!
Temps mort, Contrex, avant d'attaquer ' Coeur poids plume' ou le récit d' amours malhabiles, Alain Bashung n'avait pas pu achever ' La peur des mots', Hervé le remet en lumière et ça scintille.
Après les séquences pub et remerciements vient l'ultime track, 'Addenda' débute en mode jazzy avant de battre comme son coeur, à plein régime.
Rien à ajouter, c'était magistral!
Il n'est pas revenu?
Mais si, Lionel.
Deux ajouts: le disco/dance frénétique ' Si bien du mal' et l'electro/drum'n'bass thérapeutique, sur chant de sirènes, ' Bel air' .
Stéphanie?
Un pur moment de bonheur, et il est craquant...
T'as quel âge?
43 printemps...
Ah, tout de même!
Au Botanique à Bruxelles, le 8 octobre!
(piètres photos depuis un portable)