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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 16:57
Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part two

Part two

 

On avait clôturé la première partie le 15 mai, le 17, c'est Lucky Peterson qui s'esquivait à l'âge de 55 ans.

Le 16 mars 2018, tu l'avais encore vu sur scène à La Passerelle de Saint-Brieuc pour un concert hommage à Jimmy Smith, un grand moment!

Depuis, Judge Kenneth Peterson avait sorti un dernier album, “50 – Just Warming Up!”.

Un accident vasculaire cérébral a mis brutalement fin à la tournée de promotion de ce dernier ouvrage, too bad!

Lucky nous laisse plus d'une trentaine de disques,  travaux personnels ou collaborations avec d'autres artistes blues, comme Etta James ou Mavis Staples.

 

 Former Poison Idea drummer Steve 'Thee Slayer Hippy' Hanford has died, tous les magazines (punk) rock des US ont repris la bad news le 21 mai.

Hanford also played with the bands Fetish and the Accüsed A.D, ajoute Pitchfork.

 

« Yéké Yéké »?

  Mory Kanté, oui, le « griot électrique », est mort le 22 mai. Depuis, la culture guinéenne est en deuil.

Il est décédé  d'une longue maladie à l'âge de 70 ans.

Avec Salif Keita, il est un des premiers à diffuser la musique mandingue dans le monde entier.

Le joueur de kora aura enregistré une dizaine d'albums et obtenu neuf disques d’or. 

 

City, German hard rock band : Im Mai 2020 starb der Schlagzeuger Klaus Selmke im Alter von 70 Jahren nach längerer Krankheit...

 Klaus Selmke était un des membres fondateurs du groupe qui a vendu 10 millions d'exemplaires du single 'Am Fenster'.

 

 Jimmy Cobb, le batteur de jazz  qui a participé à l'album mythique de Miles Davis "Kind of Blue" , est mort à l'âge de 91 ans, il était le dernier survivant de cette épopée.

Miles, John Coltrane, Julian "Cannonball" Adderley, Bill Evans, Paul Chambers et Wynton Kelly l'ont précédé au cimetière.

Jimmy Cobb a enregistré une vingtaine d'albums en tant que leader et on l'entend, e a, sur des plaques de Cannonball Adderley, John Coltrane, Paul Chambers, Miles Davis, Joe Henderson, Kenny Dorham, Wynton Kelly, Wes Montgomery ou Sarah Vaughan....

 

Parolier, scénariste, journaliste, romancier, traducteur et Académicien, Jean-Loup Dabadie combinait tout.

Il  est  décédé le 24 mai dernier à l'âge de 81 ans.

 Barbara, Michel Polnareff, Julien Clerc, Serge Reggiani, Michel Sardou, Juliette Gréco, Johnny Hallyday, Nicoletta, Claude François, Emily Loizeau, Nicole Croisille... ils ont tous et toutes chanter Dabadie.

'Ma préférence' n'est pas ta préférée, mais 'Maintenant je sais' ou 'Lettre à France' ne s'oublient pas!

 

 Lily Lian, la dernière chanteuse de rue de Paris, est morte à 103 ans, du coup tu te souviens de Maurice Chevalier, Edith Piaf, Vincent Scotto ou Fréhel.

 

 Albert Floyd Piccirilli?

Connais pas!

Al Rex?

Un chien?

Faux, le bassiste/contrebassiste de Bill Haley qui, en 1960, avait formé son Al Rex and the Regaleers.

Il est décédé le 24 mai à 91 ans.

 

 Bucky Baxter, spécialiste de la pedal steel guitare, musicien de Bob Dylan et membre des Dukes, le groupe de Steve Earle, est mort le 25 mai.

On l'entend également sur des titres de Ryan Adams, R E M, T Bone Burnett ou Joe Henry.

 

Guy Bedos  (15 June 1934 – 28 May 2020).

Il a chanté?

Oui, certains l'ont entendu reprendre 'Le Testament' de Brassens, mais il a surtout dragué,  ...J'emballe, j'emballe sec

Allez! Vas-y, Jeannot!

Attaque!

Attaque!

Ça marche!

Ça marche!

Accroche-toi, Jeannot!

La nuit est à nous..

Encore mieux que ' Je t'aime, moi, non plus'.

 

 Brendan Bowyer, peu connu sur le continent, but he  began his career with Waterford's Royal Showband, the first Irish band to top the Irish charts.

En 1962, à Liverpool, les Beatles avaient joué en première partie du groupe de cet imitateur d'Elvis.

La légende irlandaise a quitté ce bas monde le 28 mai, il avait 81 ans.

 

 Bob Kulick, guitariste pour Meat Loaf,  Kiss,  W.A.S.P.,  Doro...est décédé à l’âge de 70 ans.

En 1966 il fait partie du Random Blues Band, un seul album retrouvé et  si en 1972, Bob n'a pas été choisi pour la première mouture de Kiss , Ace Frehley got the job, il participe ( pas  toujours crédité) à la confection de plusieurs albums.

Il fait recette comme session guitarist, on le croise chez Lou Reed, Meat Loaf, Michael Bolton, W A S P  ou Diana Ross.

Bob a pendant un temps fait partie des groupes Balance et Skull et en 2017 il sort son seul album solo 'Skeletons in the Closet'.

 

Le 8 mai, dans la presse flamande:  de Vlaamse zanger Danny Fisher (Edmond Vermeylen) is op 80-jarige leeftijd overleden in Zele.

Celui qui a choisi l'identité d'Elvis dans King Creole comme nom d'artiste a été guitariste pour Will Tura, a sorti quelques singles ayant flirté avec les charts belges dont 'Just another guy', 'Little Christine' ou  'Baby that's all" avant de tomber dans l'anonymat.

 

 Michel Aumont, clarinettiste de Saint-Brieuc,  s'est éteint ce dimanche 31 mai.

Il débute dans les fest-noz au sein de BF15 avant de former le Quintet Clarinettes mixant tradition et modernisme.

Ce spécialiste de la clarinette basse avait développé un univers musical particulier qu'il avait  nommé armorigène.

On peut l'entendre sur des disques de Pat O'May, Dominique A ou Alain Genty.  

Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part two
Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part two
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 10:00
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Iron Maiden

 Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

IRON MAIDEN Flash of the Blade extrait de Powerslave 1984

Iron Maiden possède quelque-chose de viscéral, non pas celles (les viscères) qu'on éclate avec la vierge de fer, mais les entrailles qui vous chatouillent et vous gratouillent agréablement avec une bonne décharge d'énergie positive.

En 81, dès l'age de 10 ans, le petit frère d'une copine m'ouvre les oreilles, non pas à 'I am' ('petit frère n'a qu'un souhait devenir grand'), mais à cette équipe en heavy métal (they are).
Vélocité, ruptures, virages brusques, dérapages plus ou moins contrôlés, tout pour vous perdre et donc une conduite que je n'arrive pas à suivre d'emblée.
Pourtant, la musique m'accroche à tel point que je finis par connaître les titres des 1ers albums par cœur et m'initie au headbanging (sans mal au cœur).
Ces années là, les anglais baptisent ce courant (qui me branche tant) New Wave of British Heavy Metal (un beau gloubi boulga).

On ne peut pas parler de ce groupe sans évoquer les magnifiques pochettes dessinées par Derek Riggs qui s'orientent progressivement vers une certaine sophistication (un peu comme la musique de son commanditaire).

Ici l'artwork, un monument particulièrement réussi, fourmille de détails notamment avec un clin d'oeil à Indiana Jones (aux excès de vitesse comparables à ceux des anglais).

Les morceaux emblématiques d'Iron Maiden se comptent par dizaine, mais mon choix s'arrête sur l'épique 'Flash of the Blade', lame de fond écrite par Bruce, l'escrimeur.

Comme beaucoup d'ados, à cette époque, j'aime les frissons et les films de Dario Argento. Au lieu d'orchestrer Indiana Jones, le morceau secoue 'Phenomena'.

La scène de poursuite dans la nuit me tient encore en haleine (moins fraîche aujourd'hui).

Les clés : Le riff (hifi) décoiffant nous visse dès l'intro avant une explosion à la batterie.

Le son canon de basse signé Steve Harris, reconnaissable entre mille sabords, tonne au milieu des tirs endiablés de Nicko McBrain.

On veut bondir avec Bruce dickinson au sommet de sa voix, aussi à l'aise dans les aigus gravis sans difficultés que dans les graves descendus comme une bonne bière.

Les twin guitars d'Adrian Smith et Steve Murray se lancent dans une course effrénée, se croisent, se toisent, se doublent, se dépassent, et se frottent à la photo finish, un vrai grand prix!

Après 2 minutes to midnight, 4 minutes de surtension sans disjoncter, une maîtrise totale, un exploit!

En osmose, les musiciens jouent comme une machine de guerre.

'Flash of the Blade' illumine cet album pourtant plein d'éclairs.

Au 5è chapitre de sa longue histoire, même si la vierge ne l'est plus vraiment, son avenir lui réserve encore de grands domaines à défricher parmi lesquels 7 fils et un voyage dans le temps.

Respect pour la carrière et les prestations scéniques hors normes!

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 12:01
Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part one

Peter Kok, batteur et membre fondateur du groupe de blues néerlandais St Louis Slim est décédé il y a une huitaine de jours, ses collègues lui rendent hommage:

In Memoriam

Peter Kok

Beste mensen,
Zo spreken wij jullie (onze fans, de lezers van dit bericht) aan, zoals Peter ons bandleden vaak aansprak als hij ons iets te vertellen had per mail. Het zal stil blijven. Peter Kok de oprichter/bandleider en drummer van St. Louis Slim is na een kort en hevig ziekbed overleden. Gisteren hebben wij afscheid van hem genomen. We zullen hem erg missen. St. Louis Slim is niet meer. RIP Peter

Robin, Mies, DJ en Monique

 

 Hillard ‘Sweet Pea’ Atkinson, un des chanteurs pour Was (Not Was) est décédé à 74 ans, le 5 mai.

Il participe à plusieurs enregistrements du groupe de soul funk et grave deux albums solo “Don’t Walk Away” et “Get What You Deserve”, 35 ans plus tard.

Dans les nineties il est de l’aventure The Boneshakers, il a également longtemps tourné comme choriste pour le  chanteur country Lyle Lovett

 

 RIP Professor Longhair Percussionist Alfred “Uganda” Roberts, titrait Relic le 6 mai, au lendemain du décès de l'as des congas.

Le magazine poursuit: Roberts’ noted contributions include percussion work on The Meters’ Afrika and Hey Pocky Way, as well as Toussaint’s Life, Love, and Faith. He also recorded with New Orleans icons like Dr. John and Irma Thomas.

 

Si Millie, décédée le 5 mai, n' est pas l'auteure de l'original de 'My boy Lollipop' ( my girl Lollipop , dans la version doo-wop des Cadillacs), c'est elle qui classa le titre au sommet des charts en 1964.

Millie Small, considérée comme la pionnière du ska au UK,  couvée par Chris Blackwell, n'aura jamais réussi à placer d'autres titres dans les listes, après un second album “Time Will Tell”( 1970), elle arrête les frais.

 

 Brian Howe remplace Paul Rodgers au sein de Bad Company  en 1983, il enregistrera quatre albums avec le supergroupe avant de se lancer pour une aventure solitaire qui le voit réaliser cinq albums.

C'est Ted Nugent qui avait découvert les capacités du chanteur qui a succombé à une attaque cardiaque le 6 mai.

 

Qui a composé ' Pretty Flamingo' , un hit immense pour Manfred Mann en 1966? 

Mark Barkan.

Le songwriter de Brooklyn nous a quittés le 8 mai.

Parmi les artistes ayant chanté ses compositions, citons les Archies, Dusty Springfield, Elvis, The Monkees ou Lesley Gore...

 

On  le croyait immortel, Richard Wayne Penniman, alias Little Richard, est mort le 9 mai.

Libération: "Sans lui, il n'y aurait eu ni Beatles ni Elvis ni rien ni personne qui prenne le sexe, la vitesse et l'électricité pour valeurs cardinales...."

Tutti Frutti, Lucille, Long Tall Sally, Slippin and Slidin, Rip it up, Jenny Jenny, The girl can't help it, Ready Teddy, Send me some lovin....n'en jetez plus, le King, c'était lui,   le rock'n'roll,  c'était lui!

 A-wop-bop-a-loo-bop-a-wop-bam-boom!...les plus grands lyrics rock jamais pondus!

Little Richar, un géant de 5 feet 10 inches!

 

Le trompettiste de jazz italien Aldo Bassi s'est éteint  le 10 mai à l'âge de 58 ans .

Toccanti le parole del pianista Danilo Rea: “Un artista, un grande trombettista, solista, arrangiatore, un musicista tra i migliori d’Italia, con la tranquillità e la modestia di una persona dotata di rara umanità”.

 

 Victor Scott von den Les Humphries Singers gestorben ( an den Folgen einer Corona-Infektion ).....

Victor avait rejoint le groupe de  Leslie John Humphreys en 1970.

Il ne faisait pas partie de la formation qui a participé à l'Eurovision avec Sing Sang Song en 1976.

 

 La chanteuse soul Betty Wright a succombé le 10 mai à un cancer. Elle avait 66 ans.

 Bessie Regina Norris nous laisse une vingtaine d'albums et  plusieurs singles marquants dont ' No pain, no gain', 'Clean up woman', 'If I ever do wrong' ou 'Is it you, girl?'. 

 

C'est lui qui avait composé  "Bad Case of Loving You (Doctor, Doctor)", un gros succès pour Robert Palmer.

Moon Martin est décédé le 11 mai, il avait 74 ans  (though some reports say he was 69).

On lui doit aussi  "Cadillac Walk” par  Willy DeVille, et “Victim of Romance” de Michelle Phillips.

 John David “Moon” Martin a enregistré cinq albums pour Capitol et trois pour un label français, la France où il est surtout connu pour le titre ' Bad News'.

Bad news, indeed, Moon Martin était incomparable.

 

Pourquoi mentionner l'immense Michel Piccoli, décédé le 12 mai à 94 ans, sur un site dédié à la musique.

Pour les trois lignes qu'il marmonne sur 'La chanson d'Hélène' titre tiré du soundtrack du film ' Les Choses de la Vie'.

On en profite pour saluer l'incomparable  Romy Schneider.

 

Carlos Santana avait un frère, Jorge Santana, guitariste comme lui, est mort le 14 mai.

Il avait enregistré un album avec son frangin, cinq disques solo et quatre galettes avec le groupe Malo.

 

Cranberries world:  We’ve sadly just learned of the passing of Denny DeMarchi, who fans of The Cranberries were very familiar with as he used to perform on stage as additional musician with the band on the 2009-2011 Reunion Tour. He also accompanied Dolores in her solo career, contributing to her two solo albums Are You Listening? and No Baggage, and touring with her in 2007.

Le claviériste/ guitariste canadien a également fait partie d' Alias et de Killer Bee.

 

 Phil May, le chanteur des Pretty Things,  est décédé, le vendredi 15 mai, il avait 75 ans.

Les Pretty Things, toute une histoire.... Dick Taylor, le guitariste, a fait partie de la première mouture des Rolling Stones, qu'il quitte après quelques mois pour fonder avec Phil May un des groupes les plus 'rebelles' du British rhythm'n'blues.

S'ils avaient eu un manager plus performant, ils n'auraient jamais été obligés de jouer  à notre ère dans des clubs pouvant accepter une centaine de spectateurs, mais tu n'aurais pas eu le bonheur de les voir au Sounds à Ixelles, où ils étaient devenus des habitués.

'The Pretty Things', 'S F Sorrow', ' Parachute' ... des oeuvres magistrales!

'Rosalyn' , 'Midnight to Six Man', 'Come see me' et bien sûr 'LSD', de la bombe!

Mourir en mai, Phil, ça ne se fait pas!

 

end of part one

Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part one
Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part one
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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 10:15
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... The Cure!

 Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

The CURE 10:15 Saturday Night extrait de Three Imaginary Boys 1979

Aaah The CURE!! Mon 1er concert rock, encadré de 500 kms de route aller-retour, dans la nuit, pour un émerveillement inoubliable!

Encore un groupe anglais situé dans l'après punk (un peu moins de 250 kms), il en garde l'esprit simple et direct avec une tête bien faite (sauf les cheveux... non les cheveux en pétards et le maquillage baveux feront la mode plus tard). On aurait pourtant pu penser que Robert Smith voulait passer inaperçu avec un nom d'espion comme ça mais non, impossible!

La pochette, un peu perchée la ménagère, affiche un frigo, un aspirateur et une lampe démodés sur fond rose bonbon. Les appareils, tristes et pourtant branchés, symbolisent mystérieusement les 3 musiciens : le ptit Robert aux textes et à la guitare, Mickaël Dempsey à la basse et Lol (une blague?) Tolhurst à la batterie. Pas un instrument de plus dans une démarche froide inverse du power trio (non c'est pas le trio power!).

Les morceaux très courts joués (sans chichi mais chauds, chauds malgré la couleur froide) par 3 garçons plein d'imagination (à défaut d'être imaginaires) ne possèdent ni la hargne du punk, ni le sucre de la pop. Ce 1er album tranche d'ailleurs complètement avec leur futur répertoire (les morceaux s'allongeant et se théâtralisant puis revenant parfois à une tendance pop arty).

Dans cet incipit (woah j'ai réussi à la caser celle là!), tempos rapides, guitare nerveuse, basse naïve, batterie simpliste caractérisent la plupart des compositions.

L'ouverture se situe un samedi soir à 10h15, drôle de buzz (loin de celui d'Elton John le même soir).

Tchic tchic tchic tchic tchic puis 3 notes de guitare en harmonique, 2 poursuivent, puis Robert effleure d'abord les cordes avant de les griffer en rythme.

On a l'impression que Lol frappe sur un instrument d'enfant. La basse cahote et gronde comme un fantôme pataud.

La voix fragile s'accroche tout d'abord haut dans les lignes de partition puis soudain murmure 'And the tap drips drip drip drip ...'. On ressent une tempête sous un crâne qui se demande... où 'Elle' est allée.

Sous une tension palpable au goutte à goutte, une suspension du son entretient le suspense. Vient un solo écorché à la guitare en pleurs sur le passé.

Les dernières notes, plus graves puis retenues, à la guitare, débouchent sur un état de spleen dans un écho sans réponse.

Paroles simples, musique simple, efficacité garantie dans la mise scène!

Cette simplicité exècre les amateurs de musique progressive si sophistiquée, dont je suis, cependant je reste un inconditionnel des 1ers albums de The Cure.

A croire que ça m'a soigné de mes douleurs post ado car j'y retourne volontiers (pour la couleur plus que la douleur).

Le vaccin, évoluant ensuite vers une musique soignée, se distribue au grand public avec succès.

Pour autant, Dr Smith conserve son don et sa capacité à écrire des morceaux tordus voire déchirés et profondément touchants.

Tchic tchic Boum! De la bombe plutôt qu'un pétard mouillé!

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 16:45
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Genesis!

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS -

GENESIS - Cinema Show extrait de Selling England by the Pound 1973

 

 Ce 5è album, exceptionnel, de GENESIS paraît en 1973.

Je peux confirmer qu'il m'a fallu plusieurs écoutes attentives pour me laisser séduire par ce disque, mais une fois enjolé, j'y suis resté fidèle.
Le logo du label Charisma colle parfaitement au style du groupe :
Un dessin d'un personnage sorti tout droit d'Alice au Pays des Merveilles, il semble faire la morale.
Sur la pochette intrigante de l'album, la peinture pastel centrée sur une tondeuse et un jardinier, dans ses rêves, allongé sur un banc (le tondeur de pelouse 'Lawnmower' du 1er morceau) s'associe à l'enchantement bucolique procuré par les compositions.
Elles resplendissent d'originalité et de recherche mais sans éloigner l'auditeur par une distance complexe.
'Cinema Show' reprend exactement cette fragrance.
Ce songe de 11 minutes commence dans l'élégance d'une 12 cordes jouée par Steve Hackett. 

Quelle sonorité raffinée!
La voix perchée de Pete Gab' annonce un rêve projeté sur grand écran. 

Le morceau se pose doucement, comme un oiseau, sans méfiance. L'arrivée (à la 3é minute) d'un hautbois et d'une flûte invitent aux chants d'oiseau sans que la guitare n'abandonne la constance de ses arpèges.
A partir de la 4é, la voix de Peter nous entraîne sur des 'na nanana' naïfs mais addictifs. La voix balance puis se dédouble, on aimerait la suivre et poursuivre mais les paroles prennent sens et deviennent poétiques :
"Once a man, like the sea I raged
Once a woman, like the earth I gave
But there is in fact more earth than sea"
Combien de fois l'ai-je fredonné, captivé par cette sentence?
Guitare électrique, basse et batterie inversent la tendance en entrant dans une danse plus tonique.
A 5'50, le synthé s'envole à tire d'aile, Tony Banks, admirable, étant soutenu par la frappe légère d'un Phil Collins sous influence. Cette alliance fait défiler un paysage lumineux en cinémascope... C'est le cinema show...
L'atterrissage tranquille se fait en descente progressive créant une douce ambiance lors des derniers instants.
FIN

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 14:54
BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... Yes

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS -

YES Tempus Fugit extrait de Drama 1980

 

 

Non! Ne croyez pas que je dénigre l'importance de YES dans les années 70, leurs albums m'ont fait rêver en version double ou simple (improbable chez YES) avec leurs pochettes ornées des magnifiques dessins de Roger Dean et leurs compositions fleuves!

Oui, 'Roundabout' me fait valser. 'Close to the Edge' me donne le vertige. 'Awaken' me réveille. Tout me va, grâce à eux, je sais que nous sommes du soleil ... du soleil...

Mais, après une première régression puis une glissade sur un 'Tormato' démodé, 'DRAMA' ressemble juste à une résurrection, un truc impossible (avec l'arrivée inopinée de musiciens en provenance des variétoches Buggles)!

Exit Jon Anderson, chanteur essentiel, et Wakeman, come back de Roger Dean pour l'esthétique et Eddie Offord pour le son.

On pressent donc un YES à âme dans ces indices plus que symboliques et on devine que les nouveaux venus (Downes et Horn) sont des admirateurs.

L'album mélange magnifiquement punch (bien dosé), mélodies (très légèrement sucrées), virtuosité (des chefs), voix aériennes (saupoudrées) : un grand plat de prog à la sauce pop qui se digère sans difficultés.

'Tempus fugit' en clôture, démarre directement sur les chapeaux de roues et sans limitation de vitesse.

Le temps fuit, tu peux toujours essayer de le rattraper.

Le mariage clavier/guitare fusionne à merveille. La rythmique basse/batterie explose avec un Chris Squire aux sonorités TGV hallucinantes.

Les 1ères voix vocodent, puis Horn et Squire traduisent en clair et on comprend tout... notamment cette joie flamboyante.

Howe, pas en reste, se démène et le son de sa guitare écorche avec écho puis s'envole, contrastant avec la basse dominatrice et vrombissante de Squire.

Les musiciens éclatent dans une osmose flagrante. Le morceau jouit d'une beauté fugace.

Et puis ...

Non... pour moi, YES disparaît avec '90125' (j'ai essayé d'appeler mais ça ne répondait même pas) et 'Owner of a Lonely Heart'.

Non pas que cet album (ni le suivant 'Big Generator') soient mauvais ... non, non... surtout s'ils n'avaient pas été publiés par YES...

Finalement, après avoir retrouvé les clés de l'ascension par un retour au vintage millésimé et un bon 'Magnification', 10 ans plus tard 'Fly from here' redonne une chance à ce line- up 80 avec un nouveau chanteur et confirme les qualités à l'origine de cette formation.

Musiciens Magiciens, encore un tour de passe passe, le temps passe et YES ça nous dépasse!

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 11:49
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... David Bowie

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

David Bowie - Lady Grinning Soul extrait de Aladdin Sane 1973

David Jones avait un nom commun, Bowie reste sans commune mesure, unique, un colosse androgyne génie auteur de 'The Jean Genie' et tant d'autres titres classe voir classieux ou inclassables!

Explorateur, innovateur, héros (yes we can... be) à 9 vies, il s'essaie à tout, le plus souvent, avec réussite.
La 1ère fois que j'entends un avis sur l'artiste, un camarade de classe déclame d'un ton péremptoire "De toutes façons, y a que Bowie et les Stones!".
Pour ma part, j'approfondissais alors le répertoire des Beatles depuis un peu plus d'un an, et ma culture, en microsillons, ne faisait pousser qu'un peu de Stones en parallèle. Pink Floyd (et ma vie en rose) venait de m'interpeler et mon oreille de se colorer au pourpre profond.
Quand Ziggy se met à jouer de la guitare... ça ne ressemble pas aux couleurs que je connais.
'Five years' 'Ziggy' 'Rock'n'Roll Suicide' tournent sur ma platine qui chan chan chan change 'Changes' de teinte comme les cheveux de l'artiste. Je perçois dans 'The man who sold the world', 'Life on Mars' 'Starman' son regard d'extraterrestre, et bientôt, il ose présenter un corps de martien...
'Aladdin Sane' porte fièrement son titre fou et défend sa couverture indémodable! Sur fond blanc, elle nous montre le buste de Bowie, maquillé, les cheveux roux, lèvres et paupières peintes en rouge, visage strié d'un éclair bleu et rouge. De façon énigmatique, une goutte d'eau glisse sur sa clavicule.
Cet album ne contient que de très bonnes compos et montre une évolution pleine d'énergie plutôt rock tout en conservant cet esprit glam (et musclé) grâce, en particulier, aux Spiders from Mars (eux aussi).
Pourtant, je préfère parler de 'Lady grinning soul', élégante balade légèrement jazzy, qui sort de ce cadre.
Le morceau égrène une cascade de notes au piano (jouées par Mike Garson), qui tombent comme des larmes lourdes d'émotions. Puis la voix de crooner de Bowie surfe sur les vagues blanches et noires. Basse, batterie accompagnent ce flux, simplement, pour mettre en valeur la douceur de la mélodie si romantique.
Un saxophone à couleur chaude enrichit l'orchestration. Pleine de finesses, la guitare sèche de Mick Ronson flirte avec les gouttes de piano qui écument. La voix de Bowie prend la vague, escalade et bouleverse.
Comme la mer sur l'estran vient lécher le sable par progressions irrégulières, la musique dessine des volutes aux formes évanescentes.
L'âme souriante, elle, a fini par s'évanouir en poussières d'étoiles, à jamais, accrochées au firmament.

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 15:07
BACK TO BEFORE AND ALWAYS ...... SUPERTRAMP

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

Supertramp- School extrait de Crime of the Century 1974

Dès 69, le groupe se construit autour de Roger Hodgson et Rick Davies. Pas sûr que beaucoup de monde aurait misé sur Supertramp après leurs 2 premiers albums en 70 et 71, pas assez

marquants (à part la pochette du second un peu provocatrice pour l'époque).

Mais en 1974, alors que le groupe suffoquait doucement, un second souffle s'offre à eux avec l'arrivée de nouveaux musiciens. Ils s'orientent vers une pop légèrement progressive finement ciselée (certainement pas de la variété sinon ... j'adore la variété).

Pour ma part, je découvre le groupe avec le piano sous la neige même dans les moments les plus calmes.

La musique se délecte délicieusement comme une île flottante, un blanc en neige avec une pointe de crème ... anglaise.

"Even in the Quietest Moments" possède une vraie personnalité et m'incite à explorer son passé et je m'aperçois que le groupe avait une vie avant... horreur (bloody hell!), j'avais zappé le crime du siècle.

Il s'agit sans doute du poids des contraintes et du manque de libertés, exprimés sur la pochette, par des mains accrochées à des barreaux de prison dans un espace intergalactique (l'espoir du sans limites).

"Crime of the Century", fondateur d'un son, embrase la carrière du groupe.

Je me souviens de la finesse des mélodies originales qui semblent dorées (mi) faciles... mais non!

Ici, l'alchimie entre les musiciens est essentielle.

Les leaders composent et chantent : Roger haut, Rick bas; ils jouent du piano et des claviers, plutôt très bien. Surtout ne pas négliger l'importance de John Helliwell, l'hélicoptère des instruments à vent, clarinette, saxophone, flûtes en tête (ou plutôt en -bonne- bouche)!

Ce temps révolu limitait les albums à une quarantaine de minutes, la durée parfaite pour l'album parfait.

'School' annonce la brique dans le mur, avant l'heure, par sa critique de l'école.

De façon surprenante, un harmonica, western spaghetti, introduit le morceau (joué par Rick).

Une guitare légère, comme une agréable brise, accompagne la voix reconnaissable de Roger, bouleversante.

Un espace quasi silencieux parsemé de cris d'enfants... le morceau met du temps à démarrer (1'45) puis s'installe sur un rythme groovy. Dougie Thomson à la basse, Bob Siebenberg à la batterie, quelques notes de piano provoquent un effet quasi dansant.

Alors qu'on s'attend à un enchaînement facile, c'est la rupture, la voix s'évanouit... arrivent, un clavier planant, un écho au sax, une guitare débridée (derrière une percussion discrète à la maracas); la batterie revient progressivement puis le clavier prépare la montée en puissance d'un piano virevoltant sur fond de flûtes et clarinette.

'Don't do this and don't do that', la guitare hoquette, plus loin, la basse gronde, le piano danse sur la clarinette et soudain tout s'écroule, abruptement!

Une œuvre à l'inverse de la variété : pas de refrain, pas de couplet, juste un chef d’œuvre!

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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 14:55
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Rory Gallagher

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

Rory Gallagher  - Overnight Bag extrait de Photo-Finish 1978

Encore un guitariste au bon goût de chemises à carreaux spéciales bûcheron (comme John Fogerty) qui ne vient pourtant pas de l'Amérique profonde (même s'il a chanté 'When I was a cowboy out on the Western plain').

Rory Gallagher incarne une fière Irlande.

Dès le début de sa carrière solo, il embarque "Gerry" McAvoy , bassiste fidèle jusqu'à continuer de jouer son répertoire, après sa disparition.

N.B. : Depuis 2011, Gerry fait le du monde dans 'Band of Friends' avec Ted McKenna, ancien batteur de Rory (qui nous a quittés lui aussi en 2019) et Marcel Scherpenzeel, guitariste hollandais .

Les batteurs, eux, tournent un peu comme leurs baguettes et pendant une période Lou Martin ajoute du clavier à l'orchestration.

RG (pas Tintin) baigne dans le blues, souvent d'influence noire américaine ,mâtiné de rock.

J'ai acheté mon 1er vinyle de l'Irlandais dans un petit magasin breton, spécialisé à tel point qu'un pote du patron, plutôt blagueur, était rentré en demandant une boîte de petits pois et un carnet de timbres. Ce même timbré, très branché, me conseilla 'Calling Card'. Il repartit sans les ptits pois et moi avec 'Against the Grain' qui la sema (la graine évidemment).

J'écoutais plus souvent la seconde face avec 'I take what I want' et le country cowboy 'Out on the Western plain' mais surtout je me procurais le reste de ses publications dont le fabuleux 'Irish Tour', Rory étant un musicien live exceptionnel.

Pete Townshend des Who détruisait sa guitare, l'Irlandais, comme Jimi, l'enflammait sur scène, et souvent elle crachait encore mieux le feu après ...

Pourtant je vais vous parler d''Overnight Bag' titre sorti en 78 sur Photo -Finish alors que le punk devenu after punk battait son plein (j'aurais pu choisir 'Shadow Play' morceau incontournable sur scène).

A cette époque, le groupe se constitue (un peu difficilement) d'un power trio avec Gerry et Ted et... le moins qu'on puisse dire, 'power' signifie quelque-chose sur cet album tout en tension brute (hard).

La photo de la pochette affiche l'artiste, sous 3 angles (avec une superposition légèrement décalée simulant le mouvement), zébré d'éclairs électriques ce qui correspond tout à fait au contenu sonore. On sent Rory prêt à bondir partout, branché sur haute tension, il nous fait sauter et pourrait même faire sauter les plombs.

Le musicien, nerveux, termine son enregistrement à la bourre, mais dans les temps, d'où la photo finish.

Ce morceau mélange blues-rock ainsi que folk aux couleurs irlandaises et regorge de guitares éclatantes et enivrantes. La mélodie est belle dès les premières notes où Rory lâche les cordes, comme les chevaux (et les cheveux), de suite, il joue comme il respire.

Sa voix couverte ne possède pas la puissance, ni la maîtrise des grands chanteurs mais on ne peut nier sa fraîcheur presque innocente et l'équilibre qu'elle créé avec sa musique.

Basse/batterie font bloc en toute en discrétion comme un matelas pour installer l'instrument maître (étalon) qui développe de grands discours toujours pertinents et efficaces.

En fin de morceau, la guitare se fait plus légère et sautillante, elle court en zig zag et part dans tous nos sens.

Un grand musicien! Son sac de voyage, guitare scotchée ('top priority'), reste rempli de notes... les plus hautes.

"Packed my sorrows in an overnight bag..." pour un voyage définitivement plus lointain...

 

clip Overnight Bag · Rory Gallagher

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 11:28
BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... Black Sabbath!

Flashback.

 

Considérations en période de confinement... par NoPo!

 

 

BACK TO BEFORE AND ALWAYS

BLACK SABBATH War Pigs extrait de Paranoid 1970

En vla du lourd en vla, c'est t'y pas du metal, cà?

Fondus à la métallurgie de Birmingham, les 4 musiciens démarrent à la dure (hard quoi!). Tony Iommi y laisse même 2 phalanges coincées sous une presse, ce qui lui vaudra l'invention d'un son si maléfique obtenu par des guitares sous-accordées pour ménager le bout de ses doigts raccourcis (mais agiles). Riffs angulaires, power chords, palm muting et tritons (technique introductrice du diable dans la musique), complètent la panoplie du parfait noir sabbath.
Bien qu'inculte, je perçois l'effet diabolique de l'occulte.

2 albums mythiques en 1970 les font rentrer dans la légende.

Le 1er bouscule le pèlerin par sa couverture fascinante représentant un moulin abandonné, hanté par une sorte de dame blanche... mais habillée de noir et bouscule évidemment par sa musique effrayante.

Le design du second flashe par son aspect kitsch, voir inoffensif et pourtant dérangeant. Sur fond nocturne, l'image laisse deviner un espèce de soldat inhabituel, bien allumé en rose orangé, échappé d'un space opera... ou d'un asile.

La musique reste tout aussi sombre mais plus recherchée et très percutante.

Là où on avait un bloc monolithique, apparaissent maintenant des bosses et des aspérités.

D'emblée, 'War pigs' impressionne.

La guitare se la joue basse, la basse encore plus basse et rythmique comme frappée. La batterie lente amplifie cette ambiance doom. Une sirène plane avant l'alternance riff charnu, break, charleston.

La voix d'Ozzy nasille, la guitare vibre et hurle; Ozzy crie, la basse énorme de Geezer Butler forme un ouragan avec la batterie tournoyante de Bill Ward et la guitare part dans tous les sens en cyclone aspirant tout. Le morceau rime avec épique sur toute sa longueur.

Enfin c'est l'hallali!

Quelle fin déstabilisante en accéléré qui nous fait boire un calice empoisonné jusqu'à la lie!

Envoûté, envahi dans notre corps entier, on en redemande encore et encore...

war pigs - clip

https://www.youtube.com/watch?v=LQUXuQ6Zd9w

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