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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 11:02
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015

Charles Eloy.

Le Ronquières Festival se déroulant du 1 au 2 août 2015 est sold-out avec 32.000 festivaliers. Il accueille les artistes sur les scènes à bâbord et tribord du Plan incliné de Ronquières, un ascenseur à bateaux sur le parcours du canal Bruxelles-Charleroi. Tribord est le côté droit d’un navire, bâbord est l’autre bord dans le sens de la navigation d’un bateau.

Quand vous venez de Braine-le-Comte qui est en aval du Plan de Ronquières, vous devez inverser, le tribord se trouve à votre gauche et le bâbord à votre droite.

Le temps est clément et les festivaliers profitent doublement de la musique et de soleil.

J’ai pris la précaution de lire la notice pour l’application du produit solaire. Il faut appliquer 2 mg de crème solaire afin de respecter l’indice de protection.

Gonzo

13 :20 : Un groupe bruxellois débute les hostilités et remercie le public d’être venu tôt.

Des musiciens chevronnés, issus de groupes (Saule, Fugu Mango, Clare Louise) décident de créer Gonzo, qui reprend des influences de musique californienne, Beastie Boys. Des mélodies qui accrochent. Sur scène, ils dégagent une énergie qu’ils puisent dans le cocktail qu’ils ont composé avec des éléments de rock, hip-hop, country, rockabilly, punk, afro-beat et autres goûts de genres musicaux. En fin de compte, le cocktail musical qu’ils offrent ne permet pas d’en goûter les différentes saveurs. Leurs inspirations me semblent avoir été utilisées dans leurs précédents groupes.

Dario Mars and the Guillotines.

Mon collègue Michel a rédigé une chronique élaborée du concert de Dario Mars et the Guillotines lors de leur prestation le 11 juillet à Bruxelles-Les Bains. Je vous conseille vivement de la lire. Je n’ai rien à ajouter et confirme que Dario Mars and the Guillotines sont des bêtes de scène. Le Ronquières Festival donne l’opportunité à la chanteuse Bineta Saware de se dévoiler comme une tigresse dans sa splendeur vocale et visuelle pour le plaisir du public.

http://concertmonkey.be/reports/dario-mars-and-guillotines-bruxelles-les-bains-bruxelles-le-11-juillet-2014

L’Entourage

Des artistes regroupés dans un collectif, influencés par le rap new-yorkais circulent sur scène, nous offrant des mélodies entrainantes, à mon humble avis, trop monotones. Le festival est gratuit pour les enfants dessous de 12 ans accompagnés d’ adultes. Il y a un esprit convivial. Quand les rappeurs demandent au public de lever les mains, le public exécute de suite. Et les ados, parfois en révolte contre la société, en transit vers la vie d’adulte responsable (lol) ont déjà acquis des rituels. L’esprit déjà bien conditionné, ils imitent les enfants.

Il est interdit d’introduire les gamelles sur le site du festival. Chouf (regarde en arabe) Je remarque un de nombreux stands proposant une riche variété de cuisines du monde. La preuve. Dans un stand de produits du Marrakech, je vois deux dames s’éplucher des pommes de terre et des melons et entretemps elles discutent. Les personnes dans le stand à côté préparent des crêpes et galettes bretonnes artisanales.

Alice on the Roof.

Une révélation de cette année. Alice, vingt ans, pianiste de formation, se retrouve sur scène avec deux musiciens . Elle a le tract et il me semble qu’ elle n’est pas encore habituée à cette grande foule qui est venue l’admirer et qui l’a découverte avec son premier EP« Easy come, easy go ».

Après avoir participé à l’ émission à The Voice (demi-finaliste), elle a tracé son propre chemin. On dirait une sainte nitouche. Je lui souhaite que sa voix fragile , exercée par sa participation à des chorales, lui permette d’avoir le même succès que Sœur Sourire, l’une de nos rares artistes belges qui a conquis les Etats-Unis. Le répertoire tourne autour de sonorités électro-pop influencées par les productions scandinaves aux arrangements précis (exemple : The Cardigans). Ses notes de piano s’envolent au-dessus de l’audience.

Nous avons été des privilégiés au Ronquières Festival, le concert à l’AB du 22 novembre 2015 est sold-out.

Un album est prévu pour la fin de cette année.

Dotan

Un artiste singulier qui s’est fait connaître par son tube international « Home », tiré de son album « Layers ». Les musicien(nes) sont vêtus sombrement en noir. Il nous chante des paroles autobiographiques. Le public ne comprend pas les textes, mais est emporté par une musique douce. Il joue de la guitare et de la percussion, ajoutant une dynamique à son spectacle qui parfois semble mélancolique. Dotan a commencé son parcours d’artiste dans des concerts « Living Room » et est maintenant projeté sur des grandes scènes, s’adaptant aux nouvelles conditions. Il reprend une tendance musicale actuelle. Imagine Dragons utilisent également des percussions. Dotan l’applique d’une manière discrète. Son charme de prince oriental a attiré les jeunes admiratrices aux premiers rangs, près des barrières de sécurité. Dotan termine avec un morceau avec une rythmique plus rock et puissante « Diamonds in your bones ».

La Smala

Les smalas (familles, en arabe) présentes devant le groupe de rappeurs « L’Entourage » se sont entretemps multipliées, comme par miracle. Copie conforme en ce qui concerne leurs comportements durant le concert.

A quand une version rap de « La Macarena » ? Tu es prié de ne pas toucher le voisin ou la voisine.

Les six membres Seyté, Senamo, F.L.O., Rizla, Shawn-h et Dj X-men nous présentent essentiellement des titres extraits de leur album « Un cri dans le silence », sorti en 2015

Le groupe, écumant les salles depuis 2007, connaît une véritable percée en 2014.

La culture hip hop commence à être reconnue en Belgique, ils sont signés par une major. Le travail paie.

Balthazar

« Il est né le petit enfant » par les Petits Chanteurs à la Croix de Bois.

Non, les mages Caspar, Bathazar, Melchior cités dans l’Evangile ne sont pas de retour après plus de 21 siècles.

Le groupe Bathazar est de retour avec 4 musiciens et une musicienne avec une pop ensoleillée et présente des titres, tiré de leur album « Thin Walls ». Actif depuis plus de dix ans, ils ont acquis une grande maturité .

« Then What » : Il me semble déjà avoir entendu une ligne de basse similaire dans un morceau des eighties.

En bref, un concert bien construit, agréable à écouter, sans rien réinventer. Un groupe qui participe à de nombreux festivals européens.

Autres titres du concert : Decency, Leipzig, Boatman.

BRNS

Vous prononcez « Brains ». Le quatuor belge , un pur produit de notre terroir a réussi à faire reconnaître leur musique internationalement.

Le secret de leur succès, une complète indépendance dans leur création, hors format pré établi, interpellant le public

« Void ». Tim Philippe, le chanteur est à la batterie. L’atmosphère s’installe de suite avec le synthé et le guitariste frottant les cordes de la guitare avec une fine barre en métal. Le morceau est lent, un mélange de post rock et pop. Parfois l’ambiance tourne au dark avec le titre « Here dead he lies ».« My head is into you » : l’intro est jouée par un trio de mélodicas, suivie par des nappes d’orgue. Les musiciens sont multi-instrumentistes passant de la guitare vers les claviers . Quatre musiciens suffisent pour produire le son d’un petit orchestre.

BRNS mérite bien le titre de groupe indie alternatif par les structures inattendues dans ses compositions accessibles à un large public.

Charlie Winston

Notre troubadour et hobo a bien changé. Il a enregistré son nouveau disque en Angleterre. Peut-être a-t-il fréquenté l’entourage de Robbie Williams. Son spectacle est bien travaillé, il est devenu un entertainer, dans le bon sens du terme.

Charlie porte un costume lui serrant au corps, les musiciens sont en chemises et costumes bleus. Le look est soigné. La musique est plus rock et laisse moins de place aux morceaux acoustiques.

Il porte un chapeau, il siffle. Tout le monde sait que Charlie est là. Dès qu’il commence à siffler, les admiratrices crient « Charli……………………………..e. Attention, Patri…………………….ck (Bruel), il y a de la concurrence. Charlie est un excellent compositeur à aise dans des styles d’électrofunk, beat box, soul, rock, pop, blues .

Brigitte

Une voix-off annonce « Vous connaissez BB, Brigitte Bardot ? »

Ainsi commence le spectacle musical racoleur dont chronique par mon collègue JP lors de leur passage à l’AB.

http://concertmonkey.be/reports/brigitte-%C3%A0-lab-le-31012015

Grand-père et grand-mère, tonton et tata remercient leur famille de tout leur cœur pour les tickets d’entrée.


dEUS

Le clou de la soirée en contraste avec les artistes précédents.

Un exemple pour les autres groupes belges. Il y a toujours cette même envie de jouer des musiciens après les 20 ans du groupe et cela se ressent.

Les musiciens se connaissent bien et toute leur générosité est transmise au public.

Tom Barman, en jeans et chemise blanche, est comme un boxeur qui monte sur le ring et donne tout, quitte à te mettre OK.

Une clôture magistrale de la première journée du Ronquières festival.

photos: courtesy Focale 2.8

Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
Ronquières Festival - Première journée - le 1 août 2015
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 21:05
Whitehall au Rock Classic - Bruxelles, le 31 juillet 2015

5

Rock Classic= Soirées Cerises, menu du jour, du classic rock avec Whitehall !

Des anglais from Westminster?

Zavaient pas l'accent cockney et puis t'étais sur place car on annonçait Roger Wollaert à la batterie.

Pour voir un Kleptomania sur scène tu ferais n'importe quoi et t'étais pas le seul, un autre vétéran bien conservé, Guy Segers, était présent, de même que Guy Stroobant, sans banjo, on mentionnera également un certain Steve Rodgers, ex FN Guns, copain de Big Friswa et grand fan de Deep Purple, bref, la moyenne d'âge du public approchait plus du troisième que de celle des élèves de Madame Flaneuf, titulaire de la 2 C au collège Saint- Froment à Chamborgneau.

Line-up de Whitehall .

Drums: Roger Wollaert, premier prix du conservatoire avant la guerre du Vietnam - guitare, un petit gars discret mais ô combien talentueux se faisant appeler Sd Scratchingdog, il n'avait pas emmené Médor - claviers ( dont un Hammond), Brunon De Tournay qui, semble-t-il, est originaire de Malonne, non, il ne connaît aucune clarisse - basse: Philippe Collu ( membre de Purple Years un coverband qui aime reprendre 'Child in time') et enfin aux vocaux puissants, Sébastien François, entendu au même Rock Classic avec les Abelians et chanteur de Purple Years.

La carte propose pas mal de reprises et quelques originaux!

One - two - one- two - two - two.., ok, Fred, c'est bon, on y va, 'I Should Have Known It' de Tom Petty.

Brunon fait aussi bien que Benmont Tench aux claviers, Roger en souplesse, Sébastien, un vague cousin de Frédéric le Sicilien, en force, la basse de manière virile et la guitare avec doigté.

On va pas s'emmerder, te souffle Flupke en sifflotant une Blanche.

Bad Company ' Can't get enough', merci, messieurs, t'as toujours eu un faible pour Paul Rodgers.

Pour suivre, ils proposent une première composition signée Whitehall, ' You're all I need', non, Tammy, pas to get by!

Un morceau visant Classic 21.

Le premier Purple de la soirée, le tempétueux 'Stormbringer', c'est Coverdale qui assurait les vocaux, précède un efficace 'Eternal blackout' de leur plume.

Le bar, plein à craquer, apprécie et devient tout chose avec 'Black Night' qui n'a pas pris une ride depuis 1972, c'est pas le cas de tout le monde.

On ne peut pas être et avoir été!

S'il te plaît, arrête!

Allez, bon, une seule, alors!

Attends d'avoir traversé la rivière avant de dire que le crocodile a une sale gueule.

Va dire ça à Johnny!

Temps mort, réglage de l'acoustique ramassée par Seb, celui qui gratte les cabots a trouvé une douze cordes à gratter, c'est parti pour une ballade, 'Soon I Will Be Gone' des fantastiques Free.

Are you experienced?

Yeah!

Let's do it bluesy avec 'Red House' de Jimi et avant la pause on vous balance le Zep,"Rock And Roll"!

Dedju, ça déménage, constate Alphonse qui allait se commander une trappiste

Set 2

Revigorés après une ou deux consommations stimulant l'humeur, les clients ont repris place face au podium sur lequel Whitehall s'attaque à Richard Wayne Penniman, 'Good Golly Miss Molly', she likes to ball, nous aussi!

Bad Company en n°2 comme il y a une heure, 'Feel like makin' love', ben, mon vieux, il n'y a pas grand choix dans le troquet, que des secondes mains!

Un jour ' Comin' for you' sortira en single et, si tu aimes Whitesnake, tu te le procureras.

Nous, on a aimé les claviers suintants et la guitare gluante, good job, lads!

Une nouvelle locomotive nous est proposée, ' Little Wing' , Hendrix, 1967.

Aérien!

Qui n'apprécie pas les Doors dans un bistro labellisé Rock Classic?

'Break on through ' ( to the other side), un rondo qui rend fou.

Une petite surprise, le funky ' Too rolling stoned ' de Robin Trower , le premier guitariste de Procol Harum.

Superbe ce morceau!

Deep Purple, troisième livraison, 'Burn', servi torride.

Message publicitaire, notre ami Brunon De Tournay peut égayer mariages, funérailles, fancy-fairs, communions pour un prix démocratique.

10€ lance un plaisantin!

Pas de réaction mais amorce de la dernière pièce du set, "Bad To The Bone" de George Thorogood And The Destroyers, de la dynamite!

Ils se font prier pour un bis, le sacristain de Fleurus aura gain de cause, on lui accorde une seconde version de 'Can't get enough'.

Rideau.

Une chope, Guy?

Et, il était quelle heure?

Le coq n'avait pas encore chanté!

Whitehall au Rock Classic - Bruxelles, le 31 juillet 2015
Whitehall au Rock Classic - Bruxelles, le 31 juillet 2015
Whitehall au Rock Classic - Bruxelles, le 31 juillet 2015
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 20:11
Safari Ciney avec 5 UNDERGROUND - place Monseu - Ciney - le 31 juillet 2015

5 UNDERGROUNDSafari Plage, Place Monseu, Ciney – 2016.07.31

Premier concert de cette Edition 2016 avec « 5 Underground ». Né des cendres du défunt « Feel The Noizz » qui connut son heure de gloire, le groupe s'est formé autour de Benoît « Buggs » JADOT et de Thierry « T'chi » CHIARADIA. Depuis le départ de « Buggs » notre italo-guitariste se trouve être le seul représentant de la formation originale qui, pour la petite histoire, comptait aussi parmi ses membres, le sympathique multi-instrumentiste Erwin « Plastic Djem » DREZE également dessinateur de BD.
Bref, le T'chi garde le bateau à flots et s'adjoint les services d' Antoine DIDIER (ex Skating Teenagers) à la guitare, Alex BELLAIRE au chant, piano et guitare acoustique, Oli GEORGES à la batterie et Jean STEVENS à la basse dont c'était malheureusement le dernier concert hier soir.
Alors ? Quid de ce 5 Underground ? Eh bien, pour être honnête, ils n'étaient pas underground du tout, ni Velvet non plus mais plutôt bien au dessus du niveau de la mer (de sable puisque la place communale en est couverte).
C'est sans avoir répété faute de temps que les CHIARADIA FIVE (ne pas confondre avec les Jackson, Five eux aussi, enfin plus maintenant) entament cette soirée dont la température se situe un peu sous la barre des normes saisonnières comme dirait Marie-Pierre Mouligneau.
« Wait Around », on frissonne, c'est vrai que çà caille un peu. « Jeckyll or Mr Hyde » et là, çà se réchauffe. Le public est clairsemé, çà veut dire quoi clairsemé ? Y a personne ? Mais si il y a des gens, assis sur leurs gros culs aux terrasses des cafés, comme toujours ! Mais heureusement nous sommes quelques uns, pieds dans le sable à participer à la fête. Parce que c'est çà un concert, c'est une fête, pas un truc où on vient se faire chier sauf si tu vas voir Indoshit, pardon : Indochine (je me trompe toujours) où là tu commets une faute de goût où un acte de dégoût, c'est comme tu veux.
« Come Together » des Fab Four, la température monte, la sauce va prendre je le sens bien. « Song 2 » de Beurk, Blur pardon (qu'est ce que j'ai à me tromper comme çà tout le temps aujourd'hui). Tu l'auras compris, cher lecteur assidu, assis d'ici, où debout là-bas dans le sable du Rhin (le sable du rein on appelle çà des pierres) le répertoire pop-rock du band comporte quelques covers bien ficelés. 5 Underground est même plus Rock que Pop si on me demande mon avis. Voilà, le groupe est sur les rails, normal pour le mari d'une cheminot, hein T'chi ?
Arrive un moment de pure magie, le genre de truc qui te fait dire en toi-même (çà ne regarde personne ce que tu ressens) « Putain, j'ai bien fait d'être là moi » Alex au piano nous délivre un magnifique « I Will Never » qui rappelle par instants les moments de gloire des deux premiers albums de Machiavel. Mes enfants, si un producteur digne de ce nom entend cela, c'est pour faire un tube. Une compo géante avec tout ce qu'il faut pour accrocher sans jamais être racoleur, des moments d'ombre et de lumière comme je les aime. Je dis « Bravo » et j'applaudis des deux mains (si c'est possible, tu ne crois tout de même pas que j'écris mon compte-rendu en direct dans le sable tout de même?)
Très belles intonations du Prince de Bellaire (oui je sais elle était facile ! Ben t'avais qu'à la faire alors) A certains moments on ressent du Jim Kerr et même des lignes qui rappellent le Frankie Goes To Hollywood des grandes années. Une reprise du « Vertigo » de...vous aussi et le concert continue sa route. Petit passage par « Swan Dive » une compo dont le tempo de départ serait à creuser et à exploiter selon moi. Un petit coucou du côté de chez Franz Ferdinand avec « Take Me Out » et puis c'est « Turn Your Star » qui nous emmène vers la fin d'un concert de bonne facture qui mettra notre Schummi local dans tous ces états avec le « Sex On Fire » des Kings of Leon. Et on termine par un « Life is a Reissue » une autre très belle création dont le tempo, qui est un clin d'oeil à « Kashmir », m'a énormément plu également.
J'ai passé deux très bonnes heures avec vous les gars et même si le boulanger s'est invité une fois où l'autre sur scène, (joke) c'était très chouette de vous voir faire votre job avec le sourire comme si la place avait été noire de monde. Je ne comprendrai décidément jamais les gens qui vont dépenser des tas de pognon pour aller s'abrutir dans des con-certs (oui avec un trait d'union) pour ménagères ménopausées alors qu'il y a de très bons artistes qui jouent gratuitement chez nous. See ya, Boys !

Mitch "ZoSo" Duterck

Safari Ciney avec 5 UNDERGROUND - place Monseu - Ciney - le 31 juillet 2015
Safari Ciney avec 5 UNDERGROUND - place Monseu - Ciney - le 31 juillet 2015
Safari Ciney avec 5 UNDERGROUND - place Monseu - Ciney - le 31 juillet 2015
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 08:34
UB40 @ Beleuvenissen - Grote Markt- Leuven- le 31 juillet 2015

Le billet de JPROCK :

UB40 est une institution.
Mariant avec bonheur les influences irlandaises, galloises, écossaises, yéménites, africaines et jamaïcaines, le groupe occupe une place de choix dans le monde du reggae depuis 1978.
Malgré une petite guéguerre interne qui en 2008 a vu le départ de Ali Campbell, frontman du groupe parti pour une carrière solo et qui rebaptisera son groupe « UB40 featuring Ali Campbell, Astro et Mickey Virtue » (deux autres anciens membres du groupe) histoire de vendre plus de tickets lors de ses concerts, le band original continue à arpenter les routes du monde entier avec le succès que l’on sait.
Au lead singer, c’est Duncan Campbell qui a repris le flambeau et qui possède une voix assez proche de celle de son frère Ali, malgré une présence scénique plus discrète.
Robin Campbell quant à lui s’occupe du contact avec le public et de plaquer ses accords de guitare typiques qui contribuent grandement au son particulier du groupe.
Et quel groupe ! Car la force de UB40 c’est d’être une véritable machine de guerre et à danser dans lequel officient des éléments clés comme James Brown aux drums, Earl Falconer à la basse et au chant , l’imposant et sympathique Norman Hassan au chant et aux percussions et last but not least l’incroyable Brian Travers saxophoniste et showman qui assure une grosse partie du spectacle à lui tout seul. Rajoutez à ceux là des musiciens en renfort pour les cuivres et vous obtenez un son imparable.

Certains regretteront la voix et la présence de Ali et c’est de bonne guerre, mais pour moi le groupe original assure toujours un max dans son line-up actuel.
Ce soir la Oude Markt est donc noire de monde pour faire la fête avec le groupe britannique sous une météo agréable.
Pendant nonante minutes UB40 va faire danser Louvain avec ses hits intemporels et ses reprises imparables comme entre autres « Rat in the Kitchen « « Red Red Wine » , « Kingston Town », « Blue Eyes Crying in the Rain » et bien sûr « Can’t Help falling in Love joué en clôture d’un concert vraiment sympa et idéal pour démarrer ce mois d’août qu’on espère estival.
Bravo donc à la ville de Louvain d’avoir programmé une tête d’affiche de ce calibre en clôture de ses désormais annuelles muzikalen Beleuvenissen.
Et on se donne se donne d’ores et déjà rendez vous l’année prochaine pour d’autres aventures.

Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.

Line up :

James Brown
Robin Campbell
Earl Falconer
Norman Hassan
Brian Travers
Duncan Campbell

UB40 @ Beleuvenissen - Grote Markt- Leuven- le 31 juillet 2015
UB40 @ Beleuvenissen - Grote Markt- Leuven- le 31 juillet 2015
UB40 @ Beleuvenissen - Grote Markt- Leuven- le 31 juillet 2015
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 08:00
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015

Leuven/Louvain en été, une ville morte désertée par les students?

Rien n'est moins vrai, in Leuven valt er in de zomer elke dag iets te beleven et du point de vue musical ce n'est pas triste, sans mentionner les cafés continuant à programmer en juillet et août, pointons Het Groot Verlof qui les 17, 24, 31 juillet affiche de grands noms ( UB 40, Bart Peeters, Paul Michiels ...), Piknik musik, le Zomer van St-Pieter pour les amateurs de classique, le Marktrock sur 2 jours ( avec Soulsister) et le M-idzomer ( édition 6) organisé par Het Depot et le musée M.

La soirée inaugurale, outre les expos, performances diverses, de la danse, des films et un fond musical consacré à Billie Holiday dans le M Café ( concocté par Kurt de l'AB), annonçait quatre noms: Kris Dane, Douglas Firs, Reymer et Daan.

18:15 ': la présentatrice, pince-sans-rire, bienvenue dans le jardin du M-Museum in deze zonovergoten dag , on vient d'essuyer une averse perverse, on commence avec

Kris Dane, met band, ce soir!

Depuis la sortie de 'Rose of Jericho', Kris Dane n'arrête pas de tourner, assurant des avant-programmes prestigieux ou animant, armé d'une acoustique, un public restreint lors d'un concert en appartement.

Ce soir, le singer-songwriter ténébreux est entouré d'une belle équipe: from Austria, Klara Finder (voix) - Anthony Marcon à la basse ( vu il y a des lustres avec Julie Larousse) - Wilfried Manzanza aux drums et un duo de cordes souverain: Jean-François Assy (violoncelle, guitare), Nicolas Stevens (violon, clavier).

Le downtempo 'True Desire' ouvre, les arrangements sont soignés, la teinte grise domine, le ton est au vague à l'âme... you're choosing another man

So handsome and so tall

I know that I'm your true desire

I can hear your midnight prayer...

Bienvenue dans l'univers de Kris Dane qui te rappelle celui de Gordon Lightfoot ou de Jim Croce.

Le velouté 'Bound to please' nage dans les mêmes eaux, en background la seconde voix pure de la blonde Klara émeut.

Dane enchaîne sur un titre plus ancien, ' Talking angels', l'enrobage jazzy rapproche les anges bavards de certains James Taylor séduisants, les cordes soulignant l'impression de mélancolie latente.

Leuven, vous me semblez à des lieues, kom dichterbij, une dizaine d'auditeurs obtempèrent, le band a amorcé la confession 'I believe' suivie par la lovesong 'Golden rain'.

Un sifflement serein illumine la mélodie, ce qui nous chagrine c'est la pluie, golden ou pas... Kris on a eu notre compte, fieu!

Assy à la guitare, Nicolas aux claviers, voici le gospel ' Freebird' qui précède le fabuleux et biblique 'Rose of Jericho'.

Lee Clayton, Loudon Wainwright III, Bruce Cockburn.... Kris Dane est de la même veine.

Le rythmé ' Run dry river', ' Sweet on you' et ses relents voodoo, 'Here to grace' chanté d'une voix chevrotante se succèdent.

Un petit numéro de cabot, un sourire à une nana pas mal fichue, présentation de la troupe et une dernière perle, la valse 'Saturday night'.

Kris Dane, l'éternel espoir risque bien de devenir un incontournable de la scène nationale.

Douglas Firs

Tu as fait la connaissance de Douglas Firs, alias Gertjan Van Hellemont, en 2008 lors d'un Stroppenconcert, depuis le groupe a fait du chemin, une piste qui mène vers de hauts sommets.

Janvier 2015, sortie du second album, 'The long answer is no'.

Da Music... Douglas Firs levert met ‘The Long Answer Is No’ een dijk van een plaat af met veel oog voor muzikaliteit en samenzang.!

Les amateurs de Neil Young, Ryan Adams, Wilco, Jason Isbell seront ravis à l'écoute de cette pépite.

Flanqué de Sem Van Hellemont, son frangin, aux claviers et de Simon Casier ( basse) et Christophe Claeys ( drums), Gertjan débute par 'All the same difference'.

Un piano romanesque sur lequel se greffe une voix plaintive, c'est parti pour une première ballade sombre.

Sa guitare agitée introduit 'Summer's leaving', dès que le chant s'élève on retombe dans un mode nostalgique, l'été se meurt and the one who was wearing green s'est tirée, oh désespoir, oh amertume,

bonjour tristesse

...L’ombre d’un vieux poète erre dans la gouttière
Avec la triste voix d’un fantôme frileux...

Virage American rock avec 'Isn't it weird' sur le premier CD, suivi par le titletrack de cet album, la formidable ballade ' Shimmer and glow'.

'The long answer is no' présente de jolies teintes funky, pas du funk à la Prince mais un funk dylanien que tu peux entendre dans 'Maggie's farm'.

'Pigs in the sky' sonne Jayhawks, il est suivi par un duo de downtempi mélancoliques, ' Your only friend' et ' Through watery eyes'.

Le premier single 'Caroline' voit Sem, de oudere broer, sortir un harmonica d'une poche.

Comment elle est, Caroline?

Le genre dont un collégien tombe amoureux.

De jolies harmonies vocales ornent la plage suivante mais c'est l'explosif 'Can you tell her I say Hi' qui déclenchera l'enthousiasme dans le jardin.

Tout à son jeu Gertjan refile un coup de guitare à son micro qui prend une mauvaise direction, de toute façon c'est à vous de chanter, du nez il pousse l'instrument vers le public qui reprend le refrain en chorus.

Le nouveau single 'Don't buy the house' met un terme à cette brillante prestation.

Au pas de course vers le forum où doit se produire Reymer.

La capacité de l'auditoire est réduite, pas moyen de se faufiler pour prendre position frontstage, tu assisteras au concert dans un coin, ce qui ne te permet pas de voir tous les intervenants.

Si Tine Reymer est surtout connue in Vlaanderen en tant qu'actrice, sa carrière de musicienne n'est pas négligeable pour autant : Flowers for Breakfast, Billie King, les Country Ladies et Et Tattoo del Tigre font partie des meilleurs bands du Nord du pays.

Début 2015, sous son nom, Reymer, elle sort un premier album solo: 'Thrill my Soul', depuis elle défend l'objet en public.

Sur scène, à la guitare, Tom Pintens, qu'elle retrouve donc après l'épisode Flowers for Breakfast - Pieter Van Buyten , basse ou contrebasse - Aarich Jespers aux drums et deux jolies choristes ( pas Nathalie Delcroix, because verlof, ni Riet Jackobond).

Tine prend place derrière les claviers pour entamer 'Harm's way'.

Belle voix, claire, classique, a piano ballad dans le moule Janis Ian.

La chanson donnant son titre à l'album, le sombre 'Thrill my soul' est du genre à te refiler des frissons dans le dos.

Elle abandonne les touches, agrippe le micro et attaque 'Under my house' à l'accompagnement minimaliste.

Quoi?

Ce qu'elle fout sous son logis, les femmes sont quelques fois extravagantes, fieu!

Une guitare surf, fingersnaps, un petit côté Vaya Con Dios, voici 'Daddy Dolittle' , un hit en puissance et la suivante 'Bittersweet', met handgeklap, est du même acabit.

Euh, Tine t'as un rendez-vous?

I'll meet the devil tonight, gonna meet with the devil tonight..

'In dreams'?

Oui c'est le titre de la suivante pour laquelle la madame au chignon a repris place derrière le piano.

'The Hill', sur l'album, la seconde voix est assurée par Ruben Block, il est à la messe, Pieter le remplace, on continue avec un gospel, 'Hammer and nails' avant de ressusciter un titre de Billie King, le rock 'Those boots'.

Dans le style Delcroix/Eriksson, la berceuse country 'It's been a while' attendrit les âmes les plus sèches et termine ce concert intimiste.

Merde, il est 21:35', Daan a déjà entamé son périple et fait le plein, depuis la buvette jusqu'à la scène, Leuven se dresse en rangs serrés.

Pour les clichés, ça risque de vasouiller.

T'entends encore les dernières notes d' 'Addicted', Isolde Lasoen est quasi invisible à tes yeux, Jean-François Assy, encore lui, a pris place au milieu de la scène et le dandy termine ce fameux single de 2004.

'Ashtray' façon crooner amuse, Isolde, enfin tu la vois derrière l'immense xylophone, séduit, Jean-François habille la mélodie de ses cordes magiques.

La soirée sera belle malgré une fâcheuse averse.

'Appetite' - ' Crawling from the wreck' le titre opératique, composé après avoir garé son Alfa sur le toit - 'La Crise' un morceau de plus en plus actuel se succèdent.

Daan la joue sobre ce soir, en n'excluant pas une pointe de causticité il annonce 'Marie-Jeanne', ik heb zin om een Fransman te verkrachten. Violeur et nécrophage, ça va jaser sur les réseaux sociaux!

Godv., il pleut, mon contrat prévoyait geen regen, allez boire un rhum, Isolde et Jean-F., je joue 'The Player' solo..

Exit la cravate,' Parfaits mensonges' à la Bashung tue, il est suivi par l'instrumental 'Protocol' et ses vocalises alternant le gothique et les Swingle Singers.

La fable dramatique ' Palaistine' voit le crooner à nouveau pasticher Bashung.

'Exes' et 'Simple' feront monter l'ambiance d'un cran, Leuven chantonnant A B C one two three à plein poumon tandis qu'un sourire moqueur se lit sur les lèvres du maître de cérémonie.

La friandise sixties ( Cf. Eloïse de Barry Ryan) 'The mess' reçoit un traitement Freddie Mercury puis Daan enfourche son canasson pour le country and western 'Icon'.

Leuven bout, on approche du terme, natuurlijk, le trio nous sert 'Housewife'.

Dank u, Leuven, see you!

Retour après trente secondes, le V montré par Isolde annonce 'Victory', la fête s'achève par un morceau composé en 1958 par un grand monsieur d'un mètre 58, Charles Aznavour, 'J'en déduis que je t'aime'.

Daan à l'affiche, c'est un succès assuré !

Une première soirée réussie au M-IDZOMER 2015!

M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015
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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 16:06
The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.

Les fameux Stroppenconcerten, organisés les lundis de juillet et août sur la plaine du Jeugdcentrum Stroppen (Guide Gezellestraat) à Halle, ont repris depuis le 6 juillet.

Pour ce quatrième acte, le groupe accueilli nous vient de Milan: The Italian Dire Straits.

“Italian Dire Straits” il miglior tributo in circolazione dei Dire Straits di Mark Knopfler... bizarre mais la carte de chaque Tribute Band mentionne qu'ils sont les meilleurs!

The Straits, Solid Rock, FaseRem, Money for Nothing, Dire Streets, Dire Fakes, Fire Straits,The Dire Straits Experience, Encore, Dover Straits.... tous meilleurs que Mark Knopfler!

The Italian Dire Straits ne sont pas des inconnus chez Paola, le Spirit of 66 les a déjà accueillis plusieurs foi, hier, ils amusaient Borchtlombeek et la veille ils se produisaient à Roermond ( NL).

Disco?

Un live, Live at Blue Note, le Blue Note milanais, pas celui de Halle!

Line-up:

Alfredo Delmonaco (lead guitar) - Massimiliano Lisa (voice and rhythm guitar) - Marco Casaletta (bass guitar) - Alberto Vai ( caché derrière les drums) et le petit Alessio Corona (keyboards).

Ils se produisent souvent avec un sax, il a préféré la canicule lombarde au 14° du Pajottenland.

20:05' ' Solid rock'.

Bien, le son Dire Straits est présent, petit bémol l'accent de Massimiliano, mais faut pas faire la fine bouche.

Tu dis, Koen, aah, ja, Mark Knopfler était lead guitarist et Massimiliano Lisa est guitariste rythmique.

Par contre, menneke, Mark est quasi chauve et le Milanais s'il n'a pas besoin d'un bandeau pour retenir sa chevelure, en a du moins une, et Dorien, la conjugale de Lodewijk que tu aperçois à la buvette en compagnie de l'équipe de balle-pelote de Buizingen, le trouve fort séduisant.

Premier gros tube de la soirée, 'Walk of life', il voit le mafketel du village prendre possession de la piste de danse pour entamer un numéro burlesque qui prendra fin vers 22:45'.

Les Transalpins ont l'air en roue libre, ils gèlent la balle et jouent le résultat, comme du temps de Helenio Herrera à l'Inter de Milan, un catenaccio efficace mais pas tellement emballant.

'Expresso love' 's alright I don't want no sugar in it...ma, cameriere, mi porti un po' d'acqua, per favore!

Alfredo ramasse a glittering resonator guitar, en route vers Vérone pour saluer 'Romeo and Juliet'.

En faisant abstraction de l'anglais exotique du chanteur, tu dois reconnaître que le rendu est louable, il suffit de voir la foule compacte attablée non loin du podium.

Une sérieuse décharge d'adrénaline touche les concertistes lors de l'exécution de 'Tunnel of love'.

La lead guitar abat un boulot impeccable, tout en sobriété et avec un certain détachement, c'est, et de loin, le mec qui tire le mieux son épingle du jeu.

Diz nekste songue is cold ' The bug'.

Quoi, Wesley?

Non, personne ne se fout de ta gueule!

The bug swingue, Halle applaudit pour ensuite twister à côté de la piscine ( recouverte d'une bâche), d'ailleurs Angèle a troqué son bonnet de bain contre un bonnet en laine et une écharpe.

Let's put it down a little bit, ils nous assènent l'épique 'Brothers in arms' de manière irréprochable.

Zank iou holé, une dernière avant le chocolat chaud, le crowdpleaser 'Money for nothing'.

On solde, chicks for free, o k, elles ne sont pas toutes de première fraîcheur!

Pause Jupiler avant un second set qui sera plus passionnant que le jeu déployé lors de la première mi-temps.

A la fin du gig, le public réservera une ovation aux pauvres ritals dans la dèche.

' Heavy fuel', merci Charles Michel, la hausse des accises sur le diesel, c'est génial!

Euh, gaffe à la mayonnaise...

'Where Do You Think You're Going'?

Me chercher, une chope!

Au comptoir, sont tous d'accord, un très grand guitariste, il le prouvera une fois de plus avec une des pièces maîtresses de Dire Straits, 'Private Investigations', suivi en laidback par 'Lady Writer'.

Un brin de mélancolie avec 'So far away' qui précède le single de 1980, 'Skateaway'.

C'était qui la rollergirl?

Jayzik Azikiwe, décédée en 2008.

Place au highlight de la soirée, la longue plage baignant dans un halo mystérieux, 'Telegraph road'.

Là, ils ont fait fort, t'étais pas le seul à frémir.

Jeanine et Henriette l'attendaient depuis plus d'une heure, le voici, l'hymne du groupe, 'Sultans of Swing'.

Foule sur le plancher face à la scène, en évidence, une exhibitionniste, pas trop mal roulée, qui, après avoir poussé tous les paroissiens, espère attirer l'oeil du chanteur.

Pourquoi tu ris, Michel?

T'as vu son bide!

Présentation de la squadra et la ultima canzone, au dobro, 'Portobello Belle'.

L'annonceur: Halle, willen jullie meer ?

'On every street' clôture la soirée!

The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.
The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.
The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.
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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 13:09
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015

Sixième édition du festival Rockelingen se déroulant à Petit-Enghien/Lettelingen, village qui, si il se trouve dans le Hainaut, compte autant de Walen que de flamands.

Les organisateurs ont prévu deux jours de festivités, drie groepen le vendredi et six formations op zaterdag.

Détail non négligeable pour les sans-le-sou, het is gratis.

Samedi 14:00, dans la périphérie bruxelloise il pleut, t'as longtemps hésité avant d'atteler ton âne, cette météo merdique ne se prête pas vraiment aux activités en plein air.

A force de tourner en rond dans ton infâme bicoque, tu te décides à enfourcher la monture achetée sur Ebay à Sancho Panza.

Trop tard pour Bèrelør qui ouvrait le bal, mais à temps pour Horse Antlers, le second groupe prévu au programme.

Sur place, moins de monde que pour assister à un match de foot féminin ( vétéran) en 3è provinciale Hainaut, un sale petit crachin, une belle plaine, un chapiteau dressé dans un camion servant à livrer de la gueuze, une joyeuse équipe de bénévoles aux buvettes et stands junk food et le band qui soundchecke.

Va pour une Stella ou une Bavik, me rappelle plus.

Oei, déjà un retard conséquent ( 30'), il sera 16h lorsque Horse Antlers s'orne de ses ramures de scène.

En décembre 2011, tu les avais croisés lors de la finale du Kampioenschap van Brussel, depuis le line-up a subi quelques modifications, Bram Delvaux: Guitars, vocals, keyboard / Chris Fragala: Vocals, guitar/ Koen Petitjean: Bass, vocals / Johan Buyle: Drums et Wouter Beeckmans: Guitar, vocals, auraient dû se trouver sur le podium mais Chris te signale que l'effectif est incomplet cet après-midi, un des deux ( ex?) delvaux, Wouter Beeckmans, a dû déclarer forfait, sa femme étant hospitalisée.

Résultat il a fallu réarranger les compositions pour les interpréter en quartet.

Mise en condition cinématographique se fondant dans la première plage, servie saignante, ' First cut' .

Pas le temps d'applaudir, faut rattraper le temps perdu, merci Marcel, la bande préenregistrée annonce 'Cargosa'.

Un wall of sound imposant , une approche différente de ce que tu avais entendu à l'AB, moins guitar rock pour laisser une place plus importante au synthé.

Impressionnant, en tout cas.

'Lightenbery' et ' Gywthioc' ( ? het valt niet te lezen Chris) confirment l'impression, les claviers prenant une teinte proche de la new wave.

Where Devo meets Band of Horses!

' The weight ' est annoncé, tu oublies The Band, ce titre clinique et percutant accroche d'emblée.

Il est suivi de la seule concession au passé, le long instrumental 'In Unison', la bande défile, un gars semble y raconter ses déboires avec sa belle-mère à moins que ce soit une autobiographie en noir et blanc, t'as jamais le temps d'applaudir.

Le set, compact, ramassé, prend fin avec un morceau narratif, hypnotique et psyché, le titre griffonné sur le flyer du festival peut se lire' The Growning' ou de 'The Crowning'.

Pour plus de renseignements t'envoie un SMS au fabricant des ramures.

Le public a mis le temps avant de comprendre que le concert était terminé, 35 à 40' c'était concis!

Ps- setlist corrigée

The First Cut Is Always The Deepest - A Cat Called Carcosa - Lichtenberg Figure - Cynthia- The Weight- In Unison - The Crowning

Warckon

A voir les sweat-shirts ( Testament, Slayer, Motorhead...) arborés par les gamins, s'étant soudain amenés en nombre face au podium, on peut s'attendre à un changement de style radical.

Warckon, de Geraardsbergen, s'ébat dans un univers old skool thrash metal qui te renvoie vers Metallica, Anthrax, Sacred Reich ou Megadeth.

On leur doit deux plaques, la dernière 'High Treason' date de 2014.

Détail appréciable, Warckon est repris dans le database du fameux Graspop..

Mais le cou de Wouter Langhendries : Lead and Rhythm Guitars, Vocals - Jonas Bergmans : Rhythm and Lead Guitars - Marijn Lostermans : Bass et Marijn Langhendries : Drums, n'a pas enflé pour autant, ils prennent toujours du plaisir à jouer dans de petits clubs.

Une première tranche, servie bleue, se fond dans le classique de Metallica ' Creeping Death', la faune locale reprend les die, die, die ...en choeur, poings tendus vers les nuages.

L'efficacité est au rendez-vous, les duels de guitare reposent sur une base rythmique soudée, les longues chevelures de Wouter et Jonas dansent aux rythmes des accords et dans la fosse les adeptes du headbanging se donnent à fond.

Tout baigne.

Après cette entrée piquante, des brochettes de mammouth sauce au choix comme plat consistant, ok?

Envoie, serveur!

'The weak' et ' The Madman's lullaby', weak, tu parles, du béton et des guitares qui tricotent large, du coup le soleil luit, Râ est fan de métal, c'est pas nouveau!

Le boss annonce, la basse amorce, voici le rageur 'My very own Moriarty' suivi par 'Dawn of the Era Gargoylaes' aux vocaux irascibles alternés et aux magnifiques doublés de guitares, techniquement le rendu est superbe et les mecs ont de la gueule.

' After the noise' et son intro à la Slayer épate, ils enchaînent sur une cover de Megadeth, ' Peace sells' avec la fameuse phrase.. can you put a price on peace... puis propose le titletrack de leur dernière plaque 'High treason'.

Vier pintjes a u b, implore la basse, et vite sinon on arrête!

Cul blanc suivi par le musclé 'Lord of lunacy' qui en principe doit clore le set.

Les gosses en veulent encore, retour des concitoyens du vrai manneken pis pour une dernière salve propice au moshpit.

Grosse ambiance à la campagne!

19:05, un bruit de fond , à côté du podium les gars de TrafficjaM devisent et éclusent leur demi à l'aise.

Het is tijd, TJ - Hanz - Joeri et Francis rappliquent.

Show Prins Joeri, la vedette du carnaval d'Alost?

Non, Joeri Vandevoorde, keys, samples and loops, rode T-shirt, uit Oostende, car TrafficjaM est originaire de la région de Tielt, l'accent, tu sais, t'avais vite pigé qu'ils n'étaient pas Borains.

Ce ne sont pas des débutants non plus, naissance en 1999/2000 dit la cartomancienne, deux galettes, la dernière 'Lonely Happy'.

Genre?

Alternative Hardness, d'après leurs propres dires, tu traduis AOR passe-partout.

Eux aussi sont repris dans les archives de Graspop, après le set mollasson donné en terre hennuyère, t'es relativement surpris.

Effets larsen, gimmicks au synthé, de gros riffs, attachez vos ceintures, on démarre:'Once again', du hard FM.

Retour de la pluie, TJ propose 'Say it no more'.

Bof, du gros rock téléphoné et légèrement daté, sur l'étiquette il est mentionné à consommer avant le 15/02/ 2001, même avec une sauce de Devos- Lemmens, c'est pas terrible.

'Webways', poussif, résume Xavier, on n'ira pas jusque là, mais on n'est pas emballé!

Devinette: keski rend sourd?

C'était pas un choix multiple, t'avais aucune idée à proposer, donc ils ont continué met 'Popsong 2' et franchement tu préférais Blur.

Un signe qui ne trompe pas, la jeunesse s'est tirée, la buvette fait le plein, une file de 46 affamés s'allonge face aux hamburgers, le groupe, lui, poursuit son périple dans l'indifférence.

'Close to you' puis 'A mistery' , m'en vais rejoindre madame Stella, de loin la purée paraît moins fade.

Tu vides ton godet assis sur une souche tout en contemplant six vaches paissant paisiblement dans le pré voisin.

C'est philosophe, un bovin, ça ne soucie guère du tumulte.

20:10, l'embouteillage a pris fin!

The Reeves

Christophe Vanheygen, Marianne Stevens, Steven De Herdt, Bart Van de Ven et Stijn Yskout, d'après toi, ça sonne rock'n'roll?

Niet echt!

Et Johnny Ramone - Dee Dee Ramone - Joey Ramone ou Tommy Ramone?

Super.

Ok, on sera Mary Jane Reeve - vocals/ Bartholomew Reeve - lead guitar and backing vocals/ Ice Cold Reeve - bass guitar/ Stevie 'Stardust' Reeve - drums et Christopher Reeve - rhythm guitar.

Vous allez cartonner, les enfants.

Ce quintette de Mechelen et leur garage/soul/surf/pop rock ont mis tout le monde d'accord, c'était le band à ne pas rater lors de ce Rockelingen!

L'énergique 'Guns' ouvre.

Quel soulagement après la rusticité du groupe précédent, ici ça bouge, c'est frais et tonique, sans oublier le caractère sexy apporté par la blonde Marianne Stevens dont le timbre s'approche de celui d'Anouk, de Debbie Harry ou de feu Mariska Veres.

On dédie 'Down to the count' à Saïd Al-Haddad de FM Brussel.

Incroyable jeu de guitare de Bartholomew, leur musical mastermind, les autres confectionnent un beat féroce t'invitant à la danse.

Ils enchaînent sur 'He said, she said' ouvrant le EP ' Have Love'.

Foin des complications et des structures alambiquées, straight to the point est leur devise et ça marche!

Une primeur, annonce la marchande de légumes, voici 'Shooting Star'.

T'as eu beau scruter le ciel pas d' alpha cygnides en vue, du coup ils se mettent à étudier la vitesse du son et reprennent 'Have love, will travel' des Sonics.

A la poubelle le télescope, tu danses!

'Lost or found' se trouve sur leur premier EP, 'On the beat' , il est suivi par 'New day' un slow surf métallique.

' In and out', une irrésistible rengaine aux effluves sixties, te rappelle 'Never Marry A Railroad Man' de Shocking Blue.

The Reeves décident d'accélérer sérieusement et proposent l'épileptique 'The greatest escapes' avant de surfer sur une vague californienne avec ' Darkest days' .

Een covertje, kids?

Avanti pour le craquant 'Crash' des Primitives qui précède une autre primeur, 'Show me the way'.

'Search and destroy' des Stooges déclenche l'hystérie chez les kets et pas seulement chez les boutonneux, un ayatollah beurré jusqu'au trognon se colle frontstage en secouant son gobelet dans les airs, t'es obligé de prendre du recul pour ne pas être sanctionné avant l'alcootest.

Malheureusement Marianne va casser l'ambiance en annonçant que ' The Outlaw' sera la dernière du set.


The Reeves remballent, tu détales, bye, bye Rockelingen, King Hiss is voor een volgende keer!

Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015
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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 03:00
Zilleghem Folk 2015 - dag1 - Kasteel van Loppem - le 25 juillet 2015

Charles Eloy

Un peu d’histoire. Le Zilleghem Folk festival se déroule du 25 au 26 juillet dans le parc du château de Loppem, une section de la commune de Zedelgem près de Bruges (Flandre Occidentale). Après la fin de la Guerre Mondiale (1914-1918), le roi Albert 1er (le roi chevalier) s’est installé au château. En novembre 1918, un gouvernement est constitué rassemblant les socialistes, les libéraux et les catholiques.

Après un périple de 130 kilomètres à pied, en train et en bus, sous un ciel rempli de nuages menaçants, je me retrouve dans l’environnement pittoresque du château de style néogothique flamand (1870).

En entrant dans le domaine, je vois des vaches, un grand étang, et puis la grange et la cour intérieure près du château. Le cadre idéal pour un plongeon dans la musique folk et trad.

Ambrazar, un groupe local de Bruges prend place sous le chapiteau.

Cet après-midi, ils sont trois musiciens sur scène, car l’un d’eux s’est offert des vacances. Ils ont joué souvent dans les cafés de la région

Le répertoire, extrait de leur album « Ambrazar goes wild » sorti en juin 2015, respecte essentiellement les traditions folk, en y incorporant des éléments de musique urbaine contemporaine.

« Buffalow » : le chanteur explique que son père est fermier et qu’il le seconde dans ses activités agricoles. Une chanson pour les bovins sur un air de danse scottish.

Un pas de polka du pied gauche pour l’homme, puis un pas de polka du pied droit pour l’homme et pour terminer quatre pas sautillés en tournant. L’inverse pour la dame, et c’est vachement bien cette danse en couple.

« It’s a dream » : une chanson composée pour son amie inspiratrice de bons moments.

« Cafés van Brugge » : chanté en dialecte brugeois. Afin de s’imprégner de la musique et culture d’Ambrazar, je conseille aux touristes de savourer un plat régional, le hochepot , des bons légumes mijotés avec des morceaux de porc, de préférence la queue et les oreilles.

Entretemps le soleil se pointe timidement à l’horizon et le public se déplace vers la salle de concerts pour écouter Fred Morrisson, un Ecossais avec une stature comparable à son compatriote Rod Stewart.

La première rangée est occupée par des enfants qui sont fascinés par le son de la cornemuse. Fred Morrisson en musicien solo tape du pied afin de maintenir un rythme régulier.

Il adresse à l’audience « Je me sens bien ici. C’est comme en Ecosse, il y a du soleil et il pleut beaucoup ».

« Passing places » : Fred Morrisson joue sur un whistle, une sorte de flûte fabriquée d’un alliage d’aluminium. Le tempo lent nous fait imaginer les paysages verdoyants de l’Irlande.

« Kansas City Hornpipes » : Fred Morission, un passionné d’instrument joue sur des smallpipes, slow air « dumbruie », ressemblant à une cornemuse. La soufflerie est actionnée par deux réservoirs d’air sous les aisselles. Une invention de ses cousins irlandais qui ont parfois des idées farfelues.

Pour jouer la note D (ré), il faut lever le genou. L’instrument possède un clavier d’une octave et permet de simuler des sons de guitare électrique.

La composition ressemble à une bande sonore des films de Far West. L’ambiance est celle des saloons et le public commence à frapper spontanément des mains et taper du pied.

Fred articule quelques phrases en néerlandais. Il a joué sur les trottoirs d’Amsterdam avant de connaître une notoriété internationale et il en garde de bons souvenirs.Il est connu pour son style peu orthodoxe, capable de transporter les foules dans d’autres dimensions et ses nombreuses collaborations (Dick Gaughan, Capercaillie,…)

A la fin du concert, il offre un CD en échange de quelque chose…… de l’argent.

Il dit « Je ne peux pas trahir ses origines, je suis Ecossais ».

Un Ecossais qui a vécu en Hollande, ça donne quoi ?

Retour sous le chapiteau.

Le présentateur nous annonce que les mesures du gouvernement actuel ( Tax shift) n’auront pas de répercussions sur les prix de la restauration par une augmentation des taxes sur les boissons sucrées.

Une réflexion personnelle : La restauration au Zilleghem Folk Festival offre des produits naturels de qualité, exempts de sucreries et autres crasses comme le caramel E150d, l’acide phosphorique, caféine qui vous assure une diminution de votre l’espérance de vie (diabète, cancer, obésité,….)

Le Zilleghem Festival fait partie d’un ensemble de douze festivals se déroulant du 26 avril au 13 septembre 2015 http://www.folkfestivals.be/

Le présentateur introduit sur scène ‘t Amusement qui me semble personnellement un groupe approprié pour les danses folkloriques.

Nous retrouvons sur scène cinq musiciens qui jouent de dix instruments différents.

Je ne désire pas m’attarder sur les techniques des danses folkloriques collectives ou en couple. En qualité de chroniqueur, il m’arrive d’être devant un fait accompli et je ne peux refuser une danse à une dame qui m’invite à l’action. Me voilà emporté par la danse. Gertrude, pas Nathalie de la chanson de Gilbert Bécaud me regarde droit dans les yeux afin de mieux guider mes pas. Un secret de Polichinelle, dans la soirée, ces danses sont parfois d’une nature plus intime selon les affinités avec le/la partenaire (de danse). Nous respirons l’air frais et sain de Zilleghem et les distances entre partenaires sont scrupuleusement respectées.

Dernière étape de la journée en ce qui me concerne, le Rachel Air Trio. Le groupe, composé de Rachel Hair (harpiste), Jenn Butterworth (Chant-guitare) et Cameron Maxwell, très représentatif de la scène écossaise actuelle, nous présente des extraits de son dernier album « Tri » sorti cet été.

Rachel, l’une des meilleures harpistes de sa génération a vécu à Ullapool, un village dans les Highlands. Elle a étudié la musique et obtenu la grande distinction à l’Université de Strathclyde.

Rachel et Jenn se sont connus durant leurs études universitaires (elles partageaient le même kot) et nous ressentons une grande complicité entre les deux musiciennes.Ce soir une exclusivité. Elle joue, pour la première fois en public, le clarsach une harpe triangulaire celtique dont les origines remontent au 9e siècle.

« Jips of Mann » une mise en appétit d’ un morceau qui a tourné d’une manière régulière sur la radio britannique Radio Folk UK.

Ce morceau reprend les influences nordiques, du pays de Galles, de l’Irlande et de l’Angleterre. Son époux Adam Rhodes, membre de Barrule et Jamie Smiths Mabon, est natif de l’île de Man. Actuellement le couple vit à Glasgow en Ecosse, mais Rachel y retourne régulièrement y donner des cours de harpe.

« »Angel » Jenn à la guitare et au chant s’avance au devant de la scène. Une chanson composée par Jenn qui y développe un fort sens de la mélodie. Elle nous fait nager entre le ciel et la terre, les anges, entre le noir et le bleu des nuages pluvieux et éclaircies ensoleillées.

« Cancro cru » : une composition du galicien Anxo Pintos. Cameron Maxwell, le contre-bassiste de formation classique, et pas celle de jazz comme les deux précédents, a rejoint récemment le groupe. Il est très disponible et cela contribue à obtenir le groove spécifique au groupe. Cette collaboration fait vibrer la chanson et la salle. Le terme power trio est utilisé dans la musique pop.

Rachel, Jenn et Cameron, ils sont trois et ils sont forts.

Nous traversons différentes époques « My darling is the fair one “Mo Cheist am fear bam”: un traditionnel celtique - The duke of Fife’s welcome to Deeside, un morceau du flûtiste James Scott Skinner (19e siècle) - The Marching Gibbon, une composition du pianiste et accordéoniste de Jazz Tom Gibbs. Dans ce dernier morceau, nous apprécions la bonne maîtrise du jeu de guitare rythmique de Jenn, pendant que Rachel fait vibrer la mélodie par des glissandos. Un glissando (du français « glisser ») désigne soit un glissement continu d'une note à une autre, soit le passage d'une note à l'autre par un groupe de notes intermédiaires. Il consiste dans l'élévation ou l'abaissement constant et progressif de la hauteur d'un son.

Set list : Jips for Mann, Tea towel polkas, Grey funnel line, Duke of Fife, Tsunami Jack, Cancro Cru, My darling fair one, Marching Gibbon, Angel, Charmed, Starry eyed lads.

Les organisateurs du Zilleghem Folk Festival sont proches du public et des artistes. Les groupes locaux Ambrazar et ‘t Amusement ont contribué à cette splendide première journée de festival.

Fred Morrisson et le Rachel Hair Trio nous ont fait (re)découvrir des artistes qui ont la passion de leur métier. Ce sont des virtuoses qui partagent avec le public l’essence même de la musique traditionnelle et folklorique avec toutes ses nuances.

La fête folk continue dans la soirée et le lendemain

Zilleghem Folk 2015 - dag1 - Kasteel van Loppem - le 25 juillet 2015
Zilleghem Folk 2015 - dag1 - Kasteel van Loppem - le 25 juillet 2015
Zilleghem Folk 2015 - dag1 - Kasteel van Loppem - le 25 juillet 2015
Zilleghem Folk 2015 - dag1 - Kasteel van Loppem - le 25 juillet 2015
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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 23:03
LL ALL STARS FESTIVAL 2ème édition avec JANE DOE and the BLACK BOURGEOISES- The Zombies Crows - The Guardians à La Taverne du Théâtre - La Louvière, le 25 juillet 2015

Le billet de JPROCK :

co-organisation: CenteRock et La Taverne du Théâtre

S’il est bien un groupe qui depuis trois ans s’est bâti une solide réputation en live c’est bien Jane Doe and the Black Bourgeoises.
Le combo originaire de La Louvière, fondé en 2012 et articulé autour de Nicolas Scamardi ( vous savez, le batteur de Von Durden ! ), possède toutes les qualités pour occuper un place de choix au sein de la scène rock belge et pourquoi pas internationale.
Il ne m’en faut pas plus pour faire le déplacement à La Louvière car ce soir en tête d’affiche du LL All Stars Festival le band joue « à la maison " .
Récit d’une soirée inégale qui s'est terminée en apothéose.
J’arrive vers 19h à la Taverne du Théâtre de la Louvière.
Le festival a débuté depuis 13h et un public bigarré s’est rassemblé majoritairement à l’extérieur car dans la salle c’est la pause et The Zombies Crows, psychobilly band local, sont en plein soundcheck.
Dès les premières lignes de contrebasse la foule rapplique et le trio s’acquitte d’un set peu emballant et parfois à la limite du supportable notamment lors de cette reprise de « Just a Friend of Mine » de Vaya Con Dios estropiée de la plus belle manière qu’il soit en mode punk, je loupe des accords mais c’est pas grave.
Ces trois là sont sympas mais devraient comprendre qu’ il ne suffit pas de pousser les potentiomètres à fond pour être efficace encore faut il partager son énergie avec le public. Et sur ce plan là le trio donne plutôt l’impression de s’écouter jouer.
Dommage car leur style est communicatif et mérite mieux.
Les choses sont différentes avec The Guardians qui proposent un stoner rock de bonne facture.

Ici on est dans la cour de Monster Magnet ou de Fu Manchu, ça joue bien et fort et dans l'ensemble les musiciens et le chanteur maîtrisent leur sujet et s’acquittent d'un set agréable et tonique idéal avant d’accueillir Jane Doe and The Black Bourgeoises.
Il est 22h30 lorsque le groupe déboule sur scène et d’emblée nous prend aux tripes avec « The Hunt » la plage qui ouvre leur dernier et deuxième album « Popaganda. »
Le son est puissant mais très bon et il n’y a pas photo on est ici en présence de musiciens pros dont l’énergie et le talent sont les qualités principales.

« Il y a trois ans, Julie n’avait jamais chanté » me confie Nicolas (alias T. Vonskam dans le groupe).
« On s’est rencontré , j’ai aimé sa voix , je lui ai proposé de chanter et elle a sauté dans l’aventure. J’ai écrit alors quelques titres pour le fun, on a enregistré un album puis fait des concerts et le potentiel du groupe s’est avéré évident . Et aujourd’hui on en est là ! «

Difficile en effet de croire que Julie , Jane Doe c’est elle , ne possède pas plus d’expérience de la scène car à la regarder évoluer avec cette énergie et ce charisme on se dit qu’elle est réellement née pour ça.
Derrière elle le band envoie du bois avec un Angel petit lutin guitariste ultra doué qui virevolte comme un beau diable et nous sort des riffs incendiaires formidables tandis que la rythmique composée de Nicolas Scamardi et de Dan Diaz à la basse est implacable et constitue la véritable charpente musicale du band.
Sur scène un claviériste (Djamys Norton ?) officie en renfort, et à gauche de la scène, légèrement en retrait on trouve les Black Bourgeoises, Jessie.B , Cookie.G et Cherry.B trois choristes souriantes et sexy qui ajoutent une touche girl power supplémentaire au groupe.
Musicalement on nage ici dans un glam rock teinté 80’s avec des touches de post punk avec parfois une touche de blues comme en témoigne cette reprise étonnante d’ » Immigrant Song » de Led Zeppelin .
« She’s a Bitch » , « Popaganda » , « True Blood » , « Vampirized » , « Driver » autant de titres 100% pure energy qui constituent une setlist imparable et auxquels s’ajoutent des covers de classiques du rock comme « Paint it Black » des Stones et « Kids in America » emprunté à la jolie Kim Wilde.
Dans la fosse ça bouge, ça danse , ça s’éclate et Julie n’hésite pas à venir chanter au coeur de son public histoire de faire monter encore l’ambiance d’un cran.
Cette femme est une sacrée nana que visiblement mon chapeau passionnait vu qu’elle me l’a arraché par deux fois de la tête pour s’en coiffer l’instant d’après !
Le band s'amuse sur scène et dans la fosse le plaisir est partagé.
Et lorsque survient le dernier titre du show le public en veut plus et en rappel le band revient nous jouer un redoutable « Talkin Machine « devant un parterre déchaîné et totalement conquis.
La chanteuse et son groupe quittent alors définitivement la scène, les chemises bien mouillées et avec le sentiment du devoir accompli.
Bravo les Black Bourgeoises et merci, vous avez assuré !

Dans les administrations anglo-saxonnes John Doe signifie une personne non-identifiée , monsieur X l' homme de la rue, Jane Doe étant sa version féminine, gageons au vu du concert de ce soir et à l’écoute des deux albums que le groupe a sorti à ce jour ( Angel Crash et Popaganda ) que cette Jane Doe là va vite se faire un nom.
C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite.

Alors n’attendez pas que tout le monde en parle pour les découvrir, foncez les voir et achetez leurs albums !

Texte et photos : jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK -THE BLACK FEATHER.

LL ALL STARS FESTIVAL 2ème édition avec JANE DOE and the BLACK BOURGEOISES- The Zombies Crows - The Guardians à La Taverne du Théâtre - La Louvière, le 25 juillet 2015
LL ALL STARS FESTIVAL 2ème édition avec JANE DOE and the BLACK BOURGEOISES- The Zombies Crows - The Guardians à La Taverne du Théâtre - La Louvière, le 25 juillet 2015
LL ALL STARS FESTIVAL 2ème édition avec JANE DOE and the BLACK BOURGEOISES- The Zombies Crows - The Guardians à La Taverne du Théâtre - La Louvière, le 25 juillet 2015
LL ALL STARS FESTIVAL 2ème édition avec JANE DOE and the BLACK BOURGEOISES- The Zombies Crows - The Guardians à La Taverne du Théâtre - La Louvière, le 25 juillet 2015
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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 18:53
Electric)noise(Machine à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015

Tandis que tu désaltérais, Electric)noise(Machine déclare "We'll be on the beach in a few minutes, come dance with us!".

Retour vers le podium de Let it Beach où trois bougres s'affairent à terminer le soundcheck, à la table, Iacopo Curatolo, monsieur Homeplugged.

Facebook dévoile: membres: Bass : Vinz/ Electric Vocals : Kid Noise/ Drums : Oli Machine.

Vinz?

Stefan Huber?

Non, un tatoué maniant une flying V-bass utilisée comme une guitare, à ses pieds, 48 effect pedals.

Et les autres?

Le singe Kid Noize?

Faux, nog eens, hij heet Ioan Kaes, une voix pas possible, la meilleure jamais entendue dans le genre ( dead pop, zeggen ze!), il fait partie de Death Before Disco, une formation hardcore dont John Travolta est le plus grand fan.

Et Oil Machine?

Oli, connard.

Olivier Rigo, un brave petit gars transformé en ours furieux derrière des snares, toms et autres brols composant un drumkit.

Ce trio a enregistré un 6 titres, ' Pardon', ils sont hébergés chez Black Basset Records.

Ioan te prévient, je te donne pas la setlist, in feite on va interpréter des tas de nouvelles compos pas encore pourvues d'un nom de baptême.

Godv...

Fuzz, disto, tronçonneuse, hélicoptère au décollage, gimmicks sidéraux, roulement de batterie, une mise en condition noisy avant la déferlante.

Premier nom te traversant la tirelire, The Prodigy!

On te cite les titres avec les réserves d'usage, cf. le message de Kid Noise.

'Strombo' fait mal, très mal.

T'es comme écrasé, pulvérisé, cloué sur place, ces mecs sont des sauvages.

Le papelard mentionne 'Hearcall' et ça cogne encore plus méchant maintenant qu'ils sont rodés.

Ioan, petit mais agité, impressionne, Oli tabasse son jouet comme s'il venait d'apprendre que sa copine avait fricoté avec le marchand de crème glacée, un rital qui a refusé de reconnaître les 9 bâtards du quartier, quant à Vinz, qui rigole jamais, il martyrise sa V-bass tout en écrasant toutes les pédales de son 45 fillette.

Derrière-toi, My Diligence, presque au complet, se secoue vilainement, Gary Cooper a beau essayer de calmer les canassons fous, Merle Oberon se sent défaillir.

A happy song qu'il dit!

'This is what it is'.

Happy c'était pour rire, le truc était du style abrasif.

Sur le EP, 'Lights out', dans le noir c'est pire encore, le bébé chiale, crapules!

Une nouvelle joyeuseté, 'Bags of bodies' , t'as failli téléphoner à Roger Daltrey pour qu'il vienne admirer les jongleries de Ioan Kaes, ce gars manie le micro mieux que John Wayne essayant de saisir une vache avec un lasso.

'You wear your heels tight' , one of the eight ways to make high heel shoes comfortable, merci Marie Claire.

Puis vient un titre illustrant le conflit de générations, 'Your father knows'.

Les vieux, c'est des cons!

Oli n'a pas l'intention de traîner en route, il a déjà entamé 'hAnds' , de l'electro/noise/punk pervers au chant scandé, la comptine est suivie par 'Volvo'.

Ne ris pas, it's a song about my car, il y a bien un con qui vantait sa Brand New Cadillac.

On termine par une invective pas aimable ...walk away, walk away... illustrant la plage ' Second Paper'.

Personne n'avait l'intention de se tirer, la performance était de premier ordre, on attendait le bis qui n'est jamais venu.

Sorry, les enfants, we've got no more songs, juste des T-shirts, et des CD's.

Electric)noise(Machine, un band à tenir à l'oeil!

Electric)noise(Machine à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015
Electric)noise(Machine à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015
Electric)noise(Machine à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015
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