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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 10:07
Chastity Belt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 septembre 2017.

Chastity Belt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 septembre 2017.

 

Il était une époque où  la pratique de la masturbation était vivement réprouvée, contrairement aux croyances, il existait également des ceintures de chasteté pour hommes!

En 2010, à Walla Walla ( Washington), quatre jeunes personnes, n'ayant pas l'air de pratiquer le bondage ou autres formes de sado-masochisme, ont choisi Chastity Belt comme nom de groupe.

On leur connaît trois albums studio, le dernier 'I Used To Spend So Much Time Alone' date de juin.

Leur tournée européenne passait par Bruxelles et le Witloof était bien garni pour les accueillir.

Certains prétendent que Julia Shapiro/Lydia Lund/Annie Truscott et Gretchen Grimm font du postpunk, on préfère l'étiquette plus vaste, indie rock avec des pointes de dream pop et une pincée de guitar rock.

Quelle importance, dis-tu!

Aucune, les nanas ont donné un show consciencieux, assez uniforme avec deux points forts, les deux titres ayant achevé le set, ' Different now' et surtout le formidable '5AM', pendant lequel les guitares de Julia Shapira ( lead singer) et de Lydia Lund entament un combat féroce avec, en arrière-plan, une rythmique solide.

 

Les filles avaient entamé leur exercice par ' Complain', la voix de la grande casquette bouclée, Julia, n'était pas top, Lydia n'était pas ravie de ce qui sortait des retours.

More vocals and more guitar, please!

Chastity Belt décide de laisser parler la musique, l'interaction avec la salle est réduite au minimum syndical, elles engagent ' Caught in a lie'.

Elles sont bien sages pour des   Riot Grrrls, un voisin entend des fragments Sleater Kinney, un autre avance Blind Lemon, un troisième ose Fleetwod Mac, la palette est large.

Pas de grands gestes, pas de cinéma, elles restent appliquées et fignolent minutieusement leur alt rock.

' Something else' en mode midtempo  peut évoquer Mazzy Star, ensuite Julia and co  abandonnent la lecture du dernier né pour repêcher ' Drone', un morceau enregistré sur 'Time to go home' de 2015.

This place is peculiar, on dirait une vieille gare, mais non, corrige Annie Truscott, la bassiste, il s'agit des oubliettes d'un château hanté.

A l'arrière, Gretchen se contente de sourire.

Lydia aux vocals pour 'Bender', il faut prêter l'oreille pour l'entendre.

Julia a récupéré le micro pour ' What the hell', un titre qui, pour brouiller les pistes, connaît plusieurs accélérations et décélérations,  démarrage en douceur, mouvement précipité et retour à la langueur initiale.

'Time to go home', le titletrack de l'album précédent, comme pas mal de plages qui le devançaient, est basé sur un chant harmonieux reposant sur de la fine dentelle de guitares.

Il en va de même pour l'introspectif ' This time of night' qui précède la suite finale déjà évoquée, ' Different now' et l'allongé  '5 AM', bourré de riffs cinglants.

Les lycéennes se tirent en esquissant un sourire, elles semblent ravies, le Witloof les rappelle et, même si la playlist ne prévoyait aucun encore, Chastity Belt refait surface et propose 'Seattle party', un extrait de leur premier album.

Après un bref passage backstage, les nanas se dirigent vers le stand merch où une queue les attend!

 

photos- jp daniels- concert monkey

 

Chastity Belt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 septembre 2017.
Chastity Belt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 septembre 2017.
Chastity Belt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 15 septembre 2017.
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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 14:14
Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.

Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.

 

TIMING

20:00 - Deuren

20:30 - Ben McKelvey (support act)

21:30 - Mike + The Mechanics

 

Niet zo veel volk, niet waar, JP?

C'était à 20:30', un heure plus tard l'ancien cinéma était copieusement garni!

 Moyenne d'âge du public ?

Sardou:

Qui unit dans son lit

Les cheveux blonds, les cheveux gris.... très peu de blondes, des cheveux blancs, des sans cheveux et des seins ratatinés!

 Mike Rutherford , fin 2016, our support for the 2017 Word of Mouth tour will be singer and songwriter Ben McKelvey.

Le jeune homme naît à Brentwood, Essex, met le cap sur Londres, débute au sein d'un punk band  avant de faire carrière en solitaire, guitare en bandoulière, il devient auteur-interprète!

Dans son magasin, plusieurs enregistrements, le plus récent, le premier full CD,  ‘Life and Love In England’ .

Ben, souriant, se présente armé d'une acoustique, à ses pieds une foot drum pedal.

Il entame ses 35' de set par ' Morning, I'm gone' , une bonne voix, folky, évoquant Billy Bragg, un jeu de guitare sec.

Il a vite fait de conquérir la salle grâce à son entrain et à son authenticité.

It's my first gig in Belgium, I've the time of my life touring with Mike + The Mechanics, dévoile ce brave type avant d'attaquer un morceau ( 'Stronger' ?) non retrouvé sur un de ses disques.

Ce folk classique précède a lovesong, 'Work For Free', a catchy tune qui sonne encore mieux sur l'album, où l'habillage sonore est moins minimaliste.

As my job is to warm you up, je vous propose ' Fire' que tu ne confondras pas avec le brûlant titre de Springsteen repris par Les Pointer Sisters.

On s'emmerdait à Brentwood le dimanche, 'Sunday' illustre ce propos.

Merci, Louvain, c'est sympa de venir encourager le support, dans certaines villes je joue devant trois pelés et deux ivrognes, après les remerciements vient  l'entraînant 'Goodnight and So Long'.

J'ai failli abandonner la musique, papa et maman m'ont soutenu, je suis heureux de pouvoir continuer à me produire sur scène.

En pensant à mes parents, je vous propose 'Only Here Once' , une chanson à recommander à tous ceux qui broient du noir.

Ce garçon, éminemment sympathique,  croit en ce qu'il fait, après ' Stay young', sa dernière tirade, Louvain lui réserve des applaudissements mérités.

Un gars dans l'assistance après le gig...You gave an amazing show last night  in Leuven. I hope you'll be back  in Belgium soon... ce commentaire résume l'impression générale!

 

 Mike + The Mechanics

Il y a des années tu as encore vu le groupe de  Mike Rutherford avec Paul Young et Paul Carrack comme chanteurs. Les Mechanics, nés en 1985, ont évidemment vus d'autres musiciens défiler, de la formation des débuts il ne reste que l'ancien guitariste/bassiste de Genesis, après 'Rewired' ,en 2004, Rutherford décide d'ailleurs de mettre un terme à l'aventure avant de réinitialiser le projet avec d'autres musiciens.

Deux albums ont vu le jour depuis ce retour, le plus récent, 'Let me fly' est sorti au printemps.

Une première  tournée de promotion avait débuté bien avant la sortie de l'objet ( 2016)  pour reprendre en février 2017 et s'achever en octobre à Londres ( Shepherds Bush Empire).

L'équipe embrigadée par l'élégant sexagénaire est de premier choix: le formidable  Andrew Roachford: vocals, keyboards/ le maître de cérémonie, l'acteur, danseur, chanteur canadien  Tim Howar: vocals/ Anthony Drennan ( from Dublin, ayant accompagné  Chris Rea, Clannad, Paul Brady e  a) : guitars, bass/le plus jeune, mais pas du tout inexpérimenté ( Emeli Sandé, Amel Bent, Naughty Boy...)  Luke Juby: keyboards, bass et enfin, celui qui a rejoint la troupe pour la seconde partie de la tournée, Steve Barney : drums ( Anastacia, Jeff Beck , Annie Lennox....).

Oui, on t'entend arriver avec tes gros sabots,  Mike Rutherford, Genesis, des dinosaures, de la muzak de supermarché, c'est 100%  ringard.

Nous, on sourit sans aller jusqu'à t'insulter "on t'emmerde", mais on te dit que des shows comme celui qu'ont presté Mike et ses acolytes, on veut bien en voir tous les jours: du rock, de l'émotion, du savoir-faire et un public heureux, alors tes petits groupes noise ou les branleurs s'amusant avec des samples on te les laisse, on préfère écouter des fossiles qui savent jouer!

Ils débutent par un premier extrait du dernier album, ' Are you ready', t'as lu quelque part que ce titre sonnait comme du Pet Shop Boys déteint, le mec qui a écrit ça est bon pour l'asile.

OK, la recette est connue, de l'AOR porté par une voix puissante, mais quand tu viens voir  Mike + The Mechanics, tu ne t'attends pas à entendre du hip hop.

Mike: ce soir vous aurez des hits et des titres du récent cd, Andrew va vous chanter ' Another cup of coffee' de 1995 ( Paul Carrack au chant, à l'époque).

Le timbre soul et  chaud de Roachford n'édulcore  nullement le morceau.

It's cold, no, so  let's ' Get up' , encore plus ancien, 1991, Mike est passé à la basse, Louvain sautille.

On assiste aux  premiers remous avec l'immense 'Silent running', Rutherford place un premier solo raffiné, à tes côtés, Deborah a rajeuni de 30 ans, elle pleure.

Tu dis, Tim, ' The best is yet to come'.

Ah, bon!

La quote du jour, quand on a commencé il y a quelques années Mike et moi ( Andrew) on jouait dans des school bands, le mien se nommait School Band et le tien, Mike?

Genesis!

Les admirateurs de Genesis sont nombreux en Belgique, ' Land of Confusion' a déclenché l'enthousiasme.

Une dame, fan de la première heure,  a crié 'merci' à l'issue du morceau!

Mike introduit le band et annonce ' Let me fly' le titletrack du dernier ouvrage.

Ils poursuivent avec un autre morceau ayant donné son nom à un album, 'A Beggar on a Beach of Gold',  suivi par le grand moment de Roachford qui nous livre une version impressionnante et funky de son ' Cuddly toy', décoré d'une tirade pas banale de Anthony Drenna.

Louvain n'a pas le temps de savourer, un nouveau highlight le tient en haleine, 'I Can't dance' de Genesis, entamé en duo ( Tim, Mike)+ boîte à rythmes, quand l'équipe se joint à eux, le morceau s'envole vers des hauteurs vertigineuses.

Rien que le doublé de claviers valait le déplacement.

Celle que tout le monde attendait arrive, deux acoustiques ébauchent 'Over my shoulder' , Louvain tangue, Luke est passé à la basse, c'est lui qui se charge de la partie sifflée.

Deborah a ressorti les kleenex, elle ne risque pas de les ranger, car voilà  'All I need is a miracle' ,pendant lequel Tim  s'approche des premiers rangs pour draguer une petite asiatique qui, en vitesse, refile son portable à son copain, vite, vite, prends nous en photo!

La chorale louvaniste tient la grande forme, le band est heureux, nous salue et regagne les coulisses.

 

T'avais des craintes, tu t'attendais à du travail de fonctionnaires, t'as vu et entendu un groupe enthousiaste ayant gratifié le public d'une prestation brillante, ponctuée par un double bis.

' The living years' démarre en mode gospel avant de virer singalong.

C'est une bénédiction quand on a la chance de compter en ses rangs deux chanteurs d'exception!

La dernière de la soirée, 'Word of mouth' permet à chaque instrumentiste de se mettre en évidence, Anthony nous la joue Steve Vai, Mike préfère Hendrix, Andrew, Stevie Wonder, quant à  Louvain  on lui demande d'assurer les choeurs

... From the west side to the east side

From the north side to the south

You'll never get back information

If you believe in the word of mouth...

 

On reprend les propos de  Katherine Stratton qui a vu le groupe trois fois durant cette tournée...This is a band that’s found its new voice(s), and come back with confidence and strength... et on lui dit, bien vu, madame!

 

photos- jp daniels/concert monkey

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.
Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.
Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.
Mike + The Mechanics, Ben McKelvey - Het Depot, Leuven, le 13 septembre 2017.
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11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 12:23
Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017

Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017

 

Après Tom McRae, la veille, voici le second concert de la nouvelle saison au Botanique.

La Rotonde accueille Girlpool et Ian Sweet, qui joueront devant une assistance honnête dans laquelle les Yankees se comptaient par dizaines!

East Coast et West Coast à la même affiche, Ian Sweet est chargée d'ouvrir les débats.

On utilise le singulier car ce soir Jilian Medford. se produit seule alors qu'en principe Ian Sweet est un trio.

Discographie: deux EP's, un full album, ' Shapeshifter' , que tu classes dans la catégorie DIY , noisy lo-fi.

A 20:20', un petit bout de femme, cheveux courts à la garçonne, timide et frêle, pointe le bout de nez, elle est armée d'une guitare, cette apparition te laisse supposer qu'elle va nous élaborer un gentil folk aérien, grave erreur!

Le chapelet proposé sera raw, énervé, frénétique, le fuzz et les changements de direction auront désarçonné bon nombre de spectateurs/auditeurs.

Jilian démarre par ' Don't call me'  , la voix est fragile, le jeu de guitare minimal mais après avoir posé un pied sur une pédale à effets et poussé un cri hystérique, la guitare s'affole et tu reçois un sérieux uppercut dans les gencives.

Faut toujours se méfier des gens gentils au premier abord.

Au jeu des comparaisons, le premier nom qui te vient en tête est Scout Niblett!

Comme la précédente '#23'  démarre en douceur, on nous la fait plus, on a pigé qu'elle va nous agresser au tournant, la plage est balayée par le flux et reflux de la marée, faut faire gaffe et ne pas se laisser emporter par les baïnes.

Une plume pour la Rotonde, this is by far the most beautiful place where I've been playing, yet, on a déjà entendu ces louanges!

Toujours avec les nerfs à fleur de peau, la petite enchaîne sur ' 2soft2chew' et l'épileptique' If you're cryin'.

Je reviens du UK, j'ai gerbé sur le ferry, confie l'écorchée vive qui attaque 'All skaters go to heaven', Sorry, I fucked it up, s'excuse-t-elle après un faux pas avec les pédales.

Après ' Slime time live', l'enfant révèle qu'il s'agit de sa première visite sur le continent européen puis nous livre un dernier titre, ' Born good', clôturant une prestation pas inintéressante.

 

 

Cleo Tucker et Harmony Tividad sont Girlpool, ces deux rigolotes were both made to make music, c'est ce qu'elles font depuis 2013. En mai 2017 elles ont sorti un second full CD, baptisé 'Powerplant', en septembre les nanas se tapent une tournée européenne.

Après un passage chez les Rosbifs et un crochet par Glasgow, elles aboutissent à Bruxelles.

La plus déjantée, Harmony ( basse), et celle qui a la plus belle casquette, Cleo ( guitare), ne sont pas venues seules, elles ont embrigadé une seconde guitariste, discrète mais efficace, un claviériste saxophoniste, happy birthday, John, et un batteur, pour s'ébattre sur le vieux continent.

La force du duo réside dans les harmonies vocales engendrées par les deux copines mais aussi  dans leur sens de l' humour quelque peu potache.

Le dernier album débute par '123', le set aussi., des voix vulnérables, un fond dream pop, ces sonorités ensoleillées nous font du bien en ce triste et humide mois de septembre.

Tiens, la guitariste suppléante joue avec la guitare de Jilian, ou plutôt Jilian lui avait probablement emprunté son jouet.

' Sleepless' ne donnera aucun cauchemar, on reste dans le cotonneux.

Tu paries qu'elles vont encenser la salle...bingo, this venue is fantastic!

Tu ne sauras jamais si les espiègles gamines connaissent  Supertramp, ' Even in the quietest moments' , mais 'Your heart', vulnérable et doux,  n'est assurément  pas à classer dans les moments houleux.

Après quelques considérations concernant le jardinage,  elles amorcent la suivante.

Si Ian Sweet a vomi pour traverser la Manche, Harmony a trouvé un os dans son fish and chips, les filles de l'Oncle Sam ont l'estomac fragile.

John au sax pour ' Soup' , une ballade délicieusement veloutée.

Un curieux: eh, les filles, d'où venez-vous?

Hi, hi, hi, ( en français), from California, et elles expédient un petit impromptu California Girls avant d'attaquer 'She goes by' , les guitares tintent, les voix charment, la fraîcheur du morceau évoque Lush ou les Breeders, le sourire des nanas est contagieux, Didier à tes côtés soupire de bonheur.

Dites donc, les amis, what's the big sensation in Brussels?

On n'a pas de Trump, on avait Mayeur, il s'est barré avec le pognon.

Eh, toi, j'aime ton t-shirt, tu l'as acheté où?

A L A, Californie, madame!

Girlpool poursuit la lecture de la playlist qui mentionne ' Corner store' puis  'Ideal world' que les amies préfèrent interpréter en formule duo.

J'ai vu Dunkerque, mais pas le soldat Ryan, comme elles ne sont pas des visiteuses assidues des salles noires, Cleo nous parle du dernier film qu'elle a vu à Noël , 'The Smurfs' ce qui engendre la réaction du petit-fils de Peyo, les Schtroumpfs sont belges et Adolphe Sax aussi!

Interesting, guy, voici 'I like that you can see it'.

 Euh, passe moi ta guitare, je te refile ma basse.

 Nouvelle intervention d'Harmony Tividad, une gamine dissipée  qui a accumulé les retenues au lycée, puis vient  'It gets more blue' suivi par ' Static somewhere' ,la dernière plage du dernier né et aussi celle qui achève le set.

 

Bis

Ils débutent par un funk déstructuré, sans doute ' Before the world was big' qui se trouvait plus haut sur la setlist, pour terminer par ' Chinatown'.

Une setlist , sujette à questions, certains titres ont été omis, d'autres déplacés... sorry, people!

 

photos- jp daniels/concert monkey

 

 

Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017
Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017
Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017
Girlpool, Ian Sweet à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 11 septembre 2017
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9 septembre 2017 6 09 /09 /septembre /2017 12:49
FestivHalle 2017 - parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017

FestivHalle 2017 -  parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017

 

La nouvelle édition de FestivHalle, toujours pour pas un rond, se déroule sur trois jours, du jeudi 7 au samedi 9 septembre.

Ce n'est pas une météo automnale qui retiendra les paroissiens chez eux, le samedi, seul jour où tu es disponible, il fallait se garer à bonne distance pour atteindre le centre de Halle.

 

 

Le menu était copieux:

 

Pipo en Pipette

Helden van Ketnet

Laura Tesoro

Van Echelpoel

Fleddy Melculy

Janez Detd.

Vive La Fête

Clement Peerens Explosition

Double D

Tu t'amènes tardivement et tu manques les premiers titres de Laura Tesoro!

Sont nombreux sur scène: Laura, mignonne à croquer, une choriste pas bidon, Enicé Mokamba, et sans doute, le batteur Thomas Vincke,  un guitariste , Steven Vergauwen , Babl Lemmens aux keys et probablement, Stijn Tondeleir  aux keys ou bass, tout ce beau monde se démène ferme.

Laura a fait du chemin depuis sa dixième place à l'Eurovision en 2016: Night of the Proms, une quinzaine de festivals cet été,  elle sera bientôt aux côtés de Koen Wauters pour présenter ' Belgium's got talent' et son second single, 'Higher' devrait suivre les traces de 'What's the pressure', resté pendant 22 semaines dans l'Ultratop.

Le répertoire consiste en r'n'b hits, souvent présentés en mash- ups, plus ses propres succès.

La voix est assurée et agréable, celle d' Enicé offre un contrepoint plus noir au chant juvénile de l'Anversoise, les chorégraphies à la Natalia, sans le côté racoleur,  mettent en valeur les talents de danseuses des deux nanas, le band s'amuse, la jeunesse venue pour Pipo, Pipette et Ketnet, aussi,  papa, maman et bompa ne sont pas insensibles aux charmes de la jeune fille.

'Je was geweldig, Laura', écrit une gamine sur facebook, 49 likes ont suivi ce statut.

Des titres?

' Good ass intro', 'That's what I like' de Bruno Mars, le sulfureux  'Ain't nobody'  de Chaka Khan en mode Felix Jaehn, on lui a  collé ' Pull up to the bumper' , tu souris car la différence entre la frêle Laura et la sculpturale Grace Jones est énorme.

Halle, laat u volledig gaan, sourit l'enfant qui balance ' La Isla Bonita' de celle qui, il y a très longtemps, was a virgin.

Après le collage  ' Closer' (  The Chainsmokers)/ ' Billie Jean' / ' Rock with you' /' 24 k Magic', elle propose le single  ' Higher'  pour terminer par  'What's the pressure' sur fond ' Last night a deejay saved my life'.

Les enfants sont ravis, ils se dirigent vers le frietkot ou vers les attractions foraines, les adultes se dirigent vers le bar.

On monte le matos de Van Echelpoel qui n'est pas à ton programme, ces mecs sont trop intellectuels pour tes méninges!

 

Tu réapparais dans le cirque pour la prestation de Fleddy Melculy.

Qui aurait pu prévoir il y a quinze mois que ce que les plaisantins de chez De Fanfaar avaient conçu comme une blague, Fleddy Melculy, allait casser la baraque et les amener à fouler les plus grandes scènes  metal du Benelux.

Een Belgische mop, énoncent les magazines oranges.

Certains n'ont pas compris leur sens de l'humour, on a lu:  "Als dit Belgische harde muziek moet voorstellen, pas ik ", d'autres, plus futés,  "Ik kan er om lachen, zeker met een  paar biertjes op".

Il était trop tôt pour enfiler 25 Stella, mais on partage l'avis du dernier Charel, on s'est fort amusés pendant le set de ce faux metalband qui, tant musicalement, que scéniquement, arrache.

Les textes sont cons, rétorquent les esprits chagrins, au contraire, chers amis, tu les prends au second degré et tu savoures.

Sur scène, deux casquettes, deux catcheurs masqués et une capuche, l'annonceur, à leur arrivée sur le ring: dames en heren, meneer de pastoor, hier zijn ze:  vocals: Fleddy Melculy/guitar: Balt/guitar: Blue/ bass: Rorshach und drums: Revy!

Fleddy , le cousin d'Eddy Merckx, c'est Jeroen Camerlynck, un pote d'Urbanus, les autres sévissent au sein de différents bands illustres, Sons of Disaster, Dearly Deported, A Trail of Horror... leur maman les connaît sous l'identité  Dedobbeleer Levy, Bart Govers  Tim Toegaert ou Sybren Camerlynck.

Après une annonce publicitaire anachronique, les fous furieux attaquent ' Fuck you Fleddy', ton voisin voit sa perruque s'envoler, Madame Vanbellinghen prend ses jambes à son cou en attrapant son petit-fils par le revers de la veste, kom, Jonas, we lopen hier weg!

Halle, welkom op het feestje, et vlan, voilà ' Feestje in uw huisje' , tu parles, les murs en tremblent encore.

' Het is wat het is' et ' Ik haat jazz' sont repris en choeur par les locaux;

Pendant ' Apu van de nightshop', un faux vendeur de Lucky Strike vient tenir compagnie aux jongleurs, il  gratifie les visiteurs du magasin de quelques singeries orientales.

Un chameau passait par là, et lui demande t'as pas des 'Camel' dans ton souk?

La suivante est pour les connards qui oublient d'utiliser leur clignoteur, pour les habitants de Loches, il s'agit d' un appareil optique de véhicule émettant une lumière intermittente, 'Pinker' .

Un premier crowdsurfer se risque au dessus de nos crânes, sur scène l'Ange Blanc, le Vengeur Masqué et les autres changent de boutique, ils passent à la boulangerie, 'Brood'.

Pour montrer qu'en fait ils sont tout à fait normaux au quotidien, le chef décide de faire monter sur scène deux gamines, blondes,  leurs filles, dites bonjour à Halle, kindjes!

' Geen vlees wel vis' , titre écrit pour le vendredi saint, précède ' Ik ben mijn sleutels kwijt', la hantise du mec dont les poches de pantalon sont trouées.

Any fans of Hatebreed in da house, ja?

Voici, ' Proven', suivi par le génial ' T-shirt van Metallica' qui termine le combat.

Ils sont repoussés dans l'arène et comme bis s'offrent Sepultura, 'Refused/Resist'.

 

 Janez Detd Punk Rock High School

 De 1994 à 2009, Jane's Detd.(afkorting van Jane is determined) a fait les beaux jours de la scène punk flamande.

Le 9 janvier 2010 le groupe de Nikolas Van der Veken donne un dernier show à Ledegem, la casquette forme CirCo et se lance dans le ska.

2015 marque le retour du punk band pour une date ( sold out) au Vooruit, il reprend du service en 2016 après ce one shot et ,en 2017, Nikolas décide de se taper les festivals avec le projet Janez Detd Punk Rock High School, zonder Janez Detd nummers.

Avec le thème de 'Il buono, il brutto, il cattivo' comme intro, le band se pointe.

Line-up à vérifier: chant, Nikolas Van Der Veken ( Bones) / aux drums, the machine, Bram Steemans/ à la basse, Joeri Van Vaerenbergh/ guitar+ backings ,Wim Vanhenden/ claviers, Gunter Callewaert et un second guitariste, was het Lennart Bossu?

 

Erratum: on nous signale que certains noms proposés étaient fantaisistes, correction: Gitaar Tim Toegaert en Ward Dufraimont ( merci, Tim!)

Que la fête commence, prévient Bertrand Tavernier!

Et fête il y aura avec les Ramones, Dog Eat Dog, Bad Religion, Therapy? et d'autres perles de la vague punk!

'Rock'n'roll high school' des Ramones ouvre,  sur scène ils bougent tous, sauf le claviériste, t'as déjà pigé que ce show nerveux entrera dans les annales.

Swedish punk, dit la casquette avant de nous asséner  ‘Believers’ de No Fun At All, du fun il y en a tout plein à Halle!

Un tourbillon pendant ' Damnit' de Blink 182 et ' The middle' de Jimmy Eat World.

Il y a un petit temps, on a été obligé de jouer avec un batteur remplaçant, it was weird, heureusement Bram The Machine is terug, vous pouvez l'encourager.

La bête lance ' Welcome to paradise' de Green Day auquel succède  ' This  could be love' d'Alkaline Trio.

Au pas de course, un roadie vient à chaque coup remplacer le feuillet de lyrics que Nikolas ne consulte pas.

Kom, Dimitri, vient pousser la chansonnette, this is Bad Religion's "Punk Rock Song."

On danse?

Un petit ska?

Rancid;, ' Timebomb',  un premier titre permettant la mise en évidence des claviers.

Janez Detd te laisse à peine le temps de reprendre haleine avant de proposer  au public de choisir la suivante, ce sera ' Screamager' de Therapy?, suivi par 'Linoleum' de NOXF.

Kinderen, fermez les yeux, je masturbe mon micro et je crache le sperme, puis on invite  Good Charlotte, pas la fille de Serge, non, ceux qui ont pondu 'Lifestyle of the rich and famous'.

L'ambiance est au zénith, elle va monter d'un cran grâce à ' The kids aren't alright' de Offspring et du brûlant  ' Fuck authority' de Pennywise.

Sum 41' ' Fatlip' , servi râpé, met un terme à cette performance athlétique.

Bis

Le rapcore déchaîné de Dog Eat Dog, ' Who's the king' avec MC Sam comme invité déclenche l'hystérie avant le point d'orgue, 'Blitzkrieg pop' des Ramones qui voit Bones crowdsurfer au dessus de nos crânes.

Je m'inscris demain à la Punk Rock High School.

 

Un sérieux retard avant de voir Vive La Fête investir le podium, en cause la balance au niveau batterie, le drumpad déconne!

A 21:55' , au lieu de 21:30' , Strauss, en éclaireur,  propose une petite valse impériale, les hommes en noir, peintures guerrières du même coloris, rappliquent: Danny Mommens ( Clyde)/Gino Geudens/ Dirk Cant/ Roel Van Espen, ils sont suivis par la vamp,  Els Pynoo, toujours aussi attrayante avec ses longues jambes, son body noir, sa poitrine généreuse et sa tignasse blonde.

Le mot sexy a été inventé pour elle.

Après un silence prolongé le groupe est sorti de sa léthargie en 2017 , un single' You can sleep in my bed' doit précéder le nouvel album.

' Nuit blanche' ouvre et déjà la femme fatale a décoché une flèche  qui aboutit en plein dans le coeur de ton voisin, sa moitié lui souffle, ça va pas, Ludo, tu te sens mal?

Faisant fi de toutes les nouvelles modes basées sur le hip hop ou le rap commercial, le duo maléfique et leurs comparses, ne jurent que par l'electro pop, tendance new wave, qui a fait leur succès depuis 20 ans.

Un petit tour chez les bridés?

Voici ' Tokyo', un peu pompé sur Kraftwerk,  et ses lyrics alambiqués.

Un peu de pub avec 'Schwarzkopf ' et un clin d'oeil à la marâtre maltraitant  Blanche-Neige, puis une référence au cinéma, ' La Vérité' , Els et Brigitte, mêmes moues, même sex-appeal!

Après ' Exactement', le couple maudit propose ' Mon Dieu', chanté en duo.

Tu dis, Els?

 Boogie, boogie, bang, bang.

Mon Dieu, pourquoi gémis-tu, que vont penser les voisins?

L'érotique ' Assez' est suivi par 'Touche pas' qui nous rappelle Lio, encore naïve à ses débuts.

Els, à quoi sert-il ce ukulele, on n'entend rien?

Un beau solo de basse décore  ' Jaloux' , Gary Numan a reconnu la voiture, ne sois pas jaloux, lui susurre la pin-up!

Els, deux ou trois questions, y a t-il des choses que tu n'aimes pas?

Le 'Maquillage' , c'est du camouflage!

Merci!

Tu dis, Guido?

Tu penses à Jane Birkin en entendant ' Noir Désir' , euh, peut-être, physiquement, j'ai comme un doute!

Els y va de cris lascifs, accompagnés par une gestuelle explicite, les boys confectionnent une outro bien rock'n'roll , qui achève le show.

On peut vite leur offrir un rappel, mensen?

Ja!

' Popcorn',  un extrait de 'Music to Moog By', sorti en 1968, qu'un mec portant des chemises à fleurs a repris en 1972, termine leur prestation colorée.

 

 

Pas de  Clement Peerens Explosition pour toi, retour au bercail!

 

 

 

 

 

 

 

 

FestivHalle 2017 - parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017
FestivHalle 2017 - parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017
FestivHalle 2017 - parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017
FestivHalle 2017 - parking De Leide - Halle- le 9 septembre 2017
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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 11:18
Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017

Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017

 

Le 8 septembre, reprise au Zik- Zak avec une soirée cover  Rock For Life, l'association qui depuis quelques années s'est fixée comme but l'aide à la recherche contre le cancer.

Laurence et son équipe peuvent se frotter les mains, l'affiche avait attiré la foule, la salle ittroise affichait quasi complet.

 

 

Le premier groupe au menu, Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band, a décidé de nous replonger à une époque où les fringues arborées par les  musiciens répondaient à la description "mundane everyday style", aucun des éléments s'ébattant sur le podium n'avait donc adopté le style Elio Di Rupo.

Seattle 90 a été fondé, fin 2014, en plein centre du Seattle walifornien: La Louvière. Le line-up: Stéphane Panozzo, qui fête ses dix-sept ans, guitare/ Ludo Luuz Gratoir, qui attend les premiers signes de givre sur le pare-brise, un T-shirt Nirvana bien repassé et une chemise de bûcheron autour de la taille, des lunettes solaires fort utiles et un bonnet tricoté par mamie, au chant/ Fab Giacinto à la basse/ Max Scinta, guitare/Maxime Pasquini aux drums, et la présence féminine, qui rejoindra le boys band plus tard , Jessica Crespo au chant.

Le nom de ces braves gens se retrouvent sur la fiche d'autres groupes, tels Ozvald, Coverplay, Jane Doe,  Hollywood Bowl, Melchior, Van Durden e.a.

20:30, intro, dans les baffles, Paul Anka en salopette, fredonne ' Black Hole Sun',  La Louvière se pointe et attaque Green Day, 'Basket Case'.

Du pop punk pas trop brutal pour ne pas effrayer les personnes âgées présentes!

Tu dis, Lenny?

' Are you gonna go my way'?

Je ne pense pas, je vais à la messe!

Les deux guitaristes se marchent sur les pieds, ça bouge sur scène.

Ludivine, qui en est à sa quinzième Stella, belle tentative d'entrée dans le Guinness Book, fait les yeux doux à Stéphane, son mec n'a pas l'air d'apprécier, il va y avoir de l'ambiance dans le poulailler!

' Rape me', mais, non, je suis consentante, t'as quoi comme bagnole?

 Nirvana, Pearl Jam et Soundgarden, il manque un élément aux Big Four de Seattle, voici ' Would?' d'Alice in Chains!

Le band assure, mais il y a comme un goût de trop peu, pas de grain de folie, une copie plus ou moins conforme de l'original, Luuz ne te convainc pas vraiment, il vient d'embrayer sur Ugly Kid Joe, ' Everything about You'.

Bof, bof, bof..;

Jess prend sa place, on s'éloigne du grunge pour l'alt rock d'Alanis Morissette, 'Ironic', ce changement de chanteur n'est pas plus mal, Jessica apporte peut-être une touche plus pop au contenu, pourtant,  on y gagne en consistance.

' I think I'm paranoid' ( Garbage) et ' Nobody's wife' ( Anouk) confirment les qualités vocales imposantes de la madame.

Luuz reprend du service, vont défiler: RHCP ' Under the bridge', une version enfant de choeur de  ' Alive' de Pearl Jam, n'est pas Eddie Vedder qui veut et ' Bullet in the head' de RATM, pas vraiment mieux.

Soyons honnête, le groupe se débrouille, 95% de la clientèle refile quatre à cinq étoiles pour la qualité du service, mais  tu n'es pas friand de plats servis tièdes.

Un soulagement de voir réapparaître Jessica qui propose les Cardigans,  ' My favourite game', ' Not an addict' de K's Choice, tu te souviens avoir vu et entendu Sarah Bettens et Skin le chanter en duo lors d'un Marktrock à Louvain, et c'est tout logiquement que ' Weak' de Skunk Anansie termine la tirade.

Exit la chanteuse, retour du coquet, affublé d'un nouveau T-shirt, la dernière tranche sera la meilleure, le moteur est chaud, ' Black Hole Sun' pour Chris disparu trop tôt cette année, il est vrai qu'il aurait pu nous quitter en novembre.

Coup d'oeil à la setlist, encore six titres, bordel, un avant-programme qui preste plus de 90', ça la fout mal!

'Trop is te veel' constate un mal élevé accoudé au bar.

Le band n'a rien entendu et poursuit par  Marilyn Manson, 'The beautiful people', ' Everlong' ( Foo Fighters), ' Song 2' de Blur, un vilain canard dans la mare, mais une terrible chanson.

 Les Red Hot bis, topless, j'attaque ' Give it away' , je place le sempiternel '' vous êtes chauds", puis vient ' Sabotage' des bêtes et enfin un ' Killing in the name' brûlant!

On te dit, ' ils ne sont pas mauvais', t'as répondu ' t'es gentille'!

 

Qu'ils soient maudits les musiciens qui éternisent leur soundcheck à la limite du supportable....

23h, enfin: Machine Gun plays AC/DC!

Des tribute bands de la bande à Angus Young, le monde en compte au minimum 160, ils sont tous les meilleurs, mais la crème suprême vient de la région montoise:  Machine Gun plays AC/DC, qui depuis 20 ans prêche la bonne parole Acca Dacca aux quatre coins du royaume et au -delà.

Ce ne sont pas des minets qui se pointent sur scène: Patrick “Pat” : Chant – Ulrich “Ul” : Lead Guitar – Michel “Malcolm” : Basse – Cédric “Ced” : Batterie – Laurent “Doc” : Guitare Rythmique ont de la gueule et des muscles, sont pas tous tatoués, ni chevelus, mais c'est pas le genre de mecs que tu présenterais à ta petite soeur qui fréquente la classe terminale à Notre- Dame Immaculée à Cuesmes.

20 secondes, c'est le laps de temps qu'il t'a fallu pour comprendre que les précédents c'étaient des petits biquets bien gentils en comparaison avec Machine Gun qui, d'emblée, t'envoie dans les cordes par un son massif et un rock viril.

In rock we trust disaient-ils, ' Rock or bust'  dans le bas-ventre fait très, très mal, et ce n'est que le début.

Ces quadra/quinqua débordant d'énergie vont en enfiler une vingtaine sans faiblir une seconde et le pire de tout c'est que le Zik-Zak en demandait encore à la fin de ce show magistral.

Boum, boum, boum, fait le petit Ced, bonsoir le Zik Zak, grêle le tatoué, faut se terrer pour éviter les balles perdues, 'Gimme a bullet', c'était pas une liégeoise!

La nuit de folie débute, crache le monsieur avant de nous asséner 'Shook me all night long', 'Rock'n'roll damnation' et ' Sin city'.

Ces gars se mouillent le maillot, les soli se succèdent, le batteur cogne sans répit, Pat a l'air moins sourd que Brian Johnson et moins maniaco-dépressif qu'Axl Rose, si les kangourous l'appellent il pourrait bien s'amuser un de ces jours aux côtés du best Australian guitarist of all time.

Après quelques considérations philosophiques, ils sortent la ' War Machine' , un truc qui a fait trembler l'église Saint-Laurent et fuir quelques oiseaux nocturnes attirés par le stand saucisse, collé à l'entrepôt.

Embarquez, le 'Rock'n'Roll train' est sur le point de démarrer.

Quelles sont les conditions climatiques?

Un orage est prévu, ' Thunderstruck'.

 On nous avait dit que Irma sévissait en Floride, ces prévisions météo sont de la plus haute fantaisie!

'Touch too much', un titre moins connu d'AC/DC, pendant lequel un ket de sept ans est invité sur scène, précède le morceau préféré d'Ernest.

Renan?

Hemingway, connard, ' Hell's bells'.

Ittre, pas de coup de fatigue?

Embraye, fieu!

' Back in black' , mais, non, gamin, Amy c'est 'Back to black'!

Après ' Live wire', those first notes give me orgasmic chills, frétille Edith, vient 'Whole Lotta Rosie', repris à tue-tête par la colonie ayant ressorti le maillot de coton noir à manches courtes sur lequel s'inscrivent quatre lettres.

'The Jack' est dédié à Vince Voy, le seul gars présent dans la boîte qui ose arborer le T-shirt bleu tapette que le groupe a fabriqué par erreur.

' Shoot to thrill', 'High Voltage', 'TNT' et naturellement ' Highway to hell' clôturent une prestation homérique.


Ulysse n'a pas encore rejoint Pénélope, Machine Gun n'est pas rouillé et revient pour le bis que réclament les survivants, 'For Those About To Rock (We Salute You)';

L'empereur a levé le pouce! 

 

Prochain concert: le 7 octobre.

Hall Rombouts - Rue de la Gare 4317 Les Waleffes (Faimes)

Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017
Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017
Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017
Soirée COVER ( Rock for Life) avec Machine GUN et Seattle 90 - The Ultimate 90's Rock Cover Band au Zik-Zak, Ittre, le 8 septembre 2017
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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 16:37
The Bukowskies à La Machine - Place Saint-Géry, Bruxelles, le 6 septembre 2017

The Bukowskies à La Machine - Place Saint-Géry, Bruxelles, le 6 septembre 2017

 

 Le bar Steampunk La Machine — Place Saint-Géry, à Bruxelles, a ouvert ses portes, l'inauguration officielle du bar aura lieu le week-end des 10 et 11 juin 2016.

Un an plus tard on peut affirmer que l'ouverture de ce café-concert est l'une des meilleures choses qui soient arrivées à Bruxelles en 2016, pour 2017 on préfère la mise à l'écart de la vermine Mayeur.

Les concerts se sont succédé, la clientèle a répondu présent,  la carte est attrayante et les prix pratiqués demeurent abordables, un hic, RickyBilly est client, tu l'as eu dans les pattes jusqu'à minuit!

 

Si l'annonce dit 21:00, tu peux décemment espérer un début de show vers 21:30', ce qui te permet de te rincer la glotte et d'admirer la déco de l'établissement et ,comme le gars à la console passe du Led Zep, que le podium est spacieux et que la serveuse est loin d'être hideuse, ta première impression est favorable.

21:25, le quintet s'installe!

 The Bukowskies, t'as déjà un faible pour leur nom de baptême, Charles Bukowski ce n'est pas la Comtesse de Ségur, naît en 2012 du côté de Flémalle. Ils auraient pu s'affilier chez Jaune Orange et confectionner de l'indie pop/synth pop à deux balles, ils ont choisi de ne pas faire de concessions et de proposer un rock lorgnant vers le garage , le post punk, le power pop et la Britpop, un second paramètre positif, donc.

Carte de visite: deux albums, ' Opium' et le plus récent  ' Brown- Brown' ( on sait que tu vas craquer en reluquant la pochette) et oui, comme pour le 'Brown Sugar' des Stones, il n'est pas question de cassonade!.

Le groupe est mené par Andrea Lafontaine, un dandy chanteur/guitariste, à ses côtés, une fille séduisante, Florence Vandendooren, aux claviers et, rarement, quelques backings, et trois garçons: Olivier Dechamps à la rythmique, Gino Miele à la batterie et Xavier Blanchart à la basse.

' Higher' ouvre, Andrea a laissé sa guitare  sur le stand pour se concentrer sur le chant, une voix nasillarde proche de celle de Peter Perrett, le génial Londonien qui dirigeait The Only Ones.

On nous avait prédit du garage, on a distingué quelques éléments post punk qui, eux aussi, nous rapprochent des fameux Only Ones.

Nonchalamment, Andrea agrippe son instrument pour amorcer 'Uncultivated' ,  il a dû apercevoir RickyBilly se diriger vers les premiers rangs.

Le titre, succinct et sec, secoue salement.

Bonsoir, nous sommes les Bukowskies!

C'est sur des sonorités métalliques ( pense à 'Misirlou' de Dick Dale)   que démarre l'incisif  ' You can't dream about it', à l'arrière Gino frappe méthodiquement, la basse le suit, les guitares grincent, Florence essaye d'agrémenter ce garage rock d'une pointe moins adipeuse, il n'y a rien faire, tu t'englues  dans ces sonorités  bien crades.

Le duel de guitares illustrant ' Like that' valait le déplacement, ton cerveau a immédiatement avancé le Velvet, de plus, ces mecs, sorry Florence, ont de la gueule et dégage un sex-appeal qui n'a pas échappé à une gamine accoudée au comptoir.

' The light' et ' Create in a cage' se succèdent , Andrea fait toujours preuve de cette nonchalance aristocratique, l'apanage d'une rock star en herbe.

 Décontraction et désinvolture se manifestent dans les poses choisies, pied sur le monitor ou position assise en fin de morceau, il a probablement  lu "The Art of the Pose: Oscar Wilde's Performance Theory" de Heather Marcovitch, ce qui n'enlève rien aux qualités scéniques du groupe.

Le binaire ' Dream' sent bon les Stooges quand ils étaient  produits par un gars des Kingsmen.

Xavier se tape un effort solitaire  pour entamer ' Sound of a beach', ce ne sont ni des goélands, ni des mouettes que l'on a perçus mais les choeurs sucrés de Florence tandis que le leader répète ...and we don't care... avant de placer un riff meurtrier, alors qu'à l'arrière ça fuzze salement.

' Lalala song' et ses effluves new wave/post punk  doivent plaire aux admirateurs des Stanglers, c'est sur ce titre que les claviers de Miss Vandendooren sont mis en évidence.

La suivante, ' B.E.D' claque comme le fouet avec lequel le Marquis de Sade a flagellé une prostituée.

Après une nouvelle gifle, très Libertines,  ' Charming asshole', Ricky, fieu  j'ignore, de qui il s'agit, les Liégeois  balancent  ' You're alone' pour terminer ce concert  rugueux par l'esthétique  ' Dorian Gray'.

Qui avait murmuré Oscar Wilde?

 

Wat zeg je , Ricky ?

"Seuls les infidèles connaissent les tragédies d'amour."

Une bière, pour moi!

 

 

 

 

 

 

The Bukowskies à La Machine - Place Saint-Géry, Bruxelles, le 6 septembre 2017
The Bukowskies à La Machine - Place Saint-Géry, Bruxelles, le 6 septembre 2017
The Bukowskies à La Machine - Place Saint-Géry, Bruxelles, le 6 septembre 2017
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2 septembre 2017 6 02 /09 /septembre /2017 11:08
High Voltage lors de Rock Oasis- Evere, le 2 septembre 2017

High Voltage lors de Rock Oasis- Evere, le 2 septembre 2017

 

Mitch ZoSo Duterck

 

HIGH VOLTAGE - ROCK OASIS, EVERE (BEL) - 2017.09.02 (95’)

Line up :

Frankie Lejeune : Drums

Jean-Phi Dirix : Bass

Erik van der Ven : Rhythm Guitar

Vincent Fis : Lead Guitar

Wouter Kerkhoof : Lead Vocals

Set list :

0. INTRO

1. ROCK’N’ROLL DAMNATION

2. HELL AIN’T A BAD PLACE TO BE

3. SHOOT TO THRILL

4. DIRTY DEEDS DONE DIRT CHEAP

5. BACK IN BLACK

6. BAD BOY BOOGIE

7. HELL’S BELLS

8. HIGH VOLTAGE

9. STIFF UPPER LIP

10. HIGHWAY TO HELL

11. SINK THE PINK

12. YOU SHOOK ME ALL NIGHT LONG

13. T.N.T.

14. THE JACK

15. LET THERE BE ROCK

16. WHOLE LOTTA ROSIE

17. THUNDERSTRUCK

18. FOR THOSE ABOUT TO ROCK

C’est déjà l’heure du dernier concert, cette journée parfaitement organisée ne nous a apporté que de bonnes
surprises, tant au niveau des covers que des compositions. Et maintenant, c’est la cerise le gâteau, le bouquet au tour de France, la moustache dans le baiser, le sel sur les frites. « Ladies and gentlemen, would you please give a warm welcome : HIGH VOLTAGE.»

Rien que le nom annonce la couleur. Le décor de scène fait d’un mur de Marshalls et de canons enlève les derniers doutes à ceux qui seraient entrés là par hasard, juste pour boire un verre et qui n’auraient pas connu la bande à Angus. Non, pas le boeuf, couillon! Angus Young, le co-leader emblématique d’AC-DC. Un des groupes majeurs du hard-rock made in seventies, un leader incontesté en matière de riffs éternels.

Alors, ce groupe là, on aime ou… pas! et jusqu’en 1994, lorsque je me suis enfin payé une guitare, eh bien, moi je faisais partie des rares rockers qui n’aimaient pas nos célèbres kangourous, oui je le confesse. Mis à part « It’s a long way to the top » je n’aimais aucun autre morceau. Bizarre, je sais. Et puis j’ai découvert Angus et ses riffs géniaux grâce à Vincent, le guitariste du ci-devant High Voltage qui m’en a expliqué les arcanes au cours des quelques leçons de guitare qu’il m’a données. et depuis, j’ai vu le band en live, le dernière fois au stade olympique de Berlin et j’ai acheté bon nombre de leurs albums. Voilà, c’est dit.

Alors, quand on va voir un tribute band, à quoi doit-on s’attendre? Ne reprenant qu’un seul artiste, on est plus exigeants vis à vis d’eux qu’à l’égard des cover bands généralistes. On s’attend à ce que ça soit impeccable. Le malheur, c’est que dans le tribute, on peut très vite verser dans le ridicule en clonant physiquement les originaux sans être capables de faire autre chose (non je ne dirai toujours pas à qui je pense). Alors avec AC-DC le piège est encore plus grand tellement Angus est typé. L’imiter c’est presque s’exposer aux rires du public en cas d’à peu près. Alors ici c’était comment? me demandez-vous avec un petit sourire en coin, témoin d’une envie de lynchage de l’artiste en arrière-pensée.

C’est raté! Il n’y a rien à redire, il n’y a qu’à applaudir et des deux mains encore. High Voltage c’est du haut niveau, du professionnel, des sphères où, ni vous ni moi n’avons notre place, c’est le top du top. Dès qu’ils commencent à jouer, tu ne regardes plus un tribute band, tu regardes AC-DC comme si c’étaient les vrais musicos. Tout y est, le décor, les tenues, le son et le mimétisme entre Vincent et Angus est troublant, car il ne joue pas à Angus, il en est l’incarnation! Sauf les dents! La dentition de notre Vince est plus belle que celle de l’original. Tout est parfait et va le rester pendant près d’une heure quarante d’un show exceptionnel tant au niveau musical que visuel. Je ne vais pas me mettre à commenter le répertoire choisi, c’est un best of. Bref, si vous n’avez jamais vu AC-DC, allez sans complexe voir High Voltage mais… attention à l’électrocution, vous voilà prévenus!

Mitch « ZoSo » Duterck

High Voltage lors de Rock Oasis- Evere, le 2 septembre 2017
High Voltage lors de Rock Oasis- Evere, le 2 septembre 2017
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2 septembre 2017 6 02 /09 /septembre /2017 08:41
Ivan Pecnik and the Rockmantics - Feestelijk openingsweekend in CC de Meent ( Alsemberg) - le 2 septembre 2017

 Ivan Pecnik and the Rockmantics - Feestelijk openingsweekend in CC de Meent ( Alsemberg) - le 2 septembre 2017

 

Premier week-end de la rentrée scolaire et fête au CC De Meent,  Alsemberg, qui décide de démarrer la nouvelle saison en fanfare et de montrer au public son nouveau hall d'accueil, la rénovation du foyer et la création de l'Alzenbar, un cultuurcafé muni d'une grande terrasse.

Des concerts gratuits pendant trois jours, ce samedi Lobstar et  Ivan Pecnik and the Rockmantics!

 

Tu rates le premier groupe ( vu à Lot, l'an dernier) et après une brève allocution  d'un responsable suivie par  l'indispensable soundcheck, c'est Ivan Pecnik et les Rockmantics qui prennent place sur le podium.

Si en Flandre Ivan Pecnick est une institution: acteur (films,  séries, théâtre, comédies musicales...), nouvelle voix de l'émission culinaire ' Komen Eten', mais aussi chanteur (  Precious Limits, déjà un covergroep) et musicien ( Leki), en Wallonie, c'est John Doe.

Depuis peu, il a monté les Rockmantics, un partyband qui tourne un peu partout in Vlaanderenland.

A la lecture des noms des musiciens qui l'accompagnent, tu comprendras aisément qu'on n'a pas à faire à des charlots. Ce soir, à la guitare, Eric Melaerts, une sommité ayant joué chez Soulsister et Clouseau et prêté main forte à tout ce que la Belgique compte comme talents, de BJ Scott à Helmut Lotti, aux drums une autre star de la TV, Ben Crabbé qui, avant de s'amuser avec des blocs, tenait la batterie chez The Singles, De Kreuners ou Pas de Deux , récemment il avait joué avec Dany Lademacher au sein de New Romance, aux claviers, un fermier ayant des sous, Peter Ryckeboer et à la basse, le jazzman Thomas Fiorini!

Ben Crabbé a dû forcer sur la gueuze, il introduit le groupe ainsi, goeienavond Alsemberg, wij zijn de Brabantse Pijl, il présente ses copains avant de voir surgir l'homme en rouge, Ben Weyts n'a pas ri,  Ivan Pecnik!

Ils démarrent par' I need never get old' du barbu  Nathaniel Rateliff.

 Dedju, il a du coffre Ivan, le terrible, c'est pas Meat Loaf mais on n'en est pas loin.

Alsemberg, luister goed, we verrocken alles, attachez vos ceintures!

Pas de problèmes pour reprendre ' Forever man' de Clapton quand on compte un Eric Melaerts dans ses rangs.

Un mec a écrit quelque part,  "Annie Lennox could sing Adele under a table", c'est pas que picnic ressemble à la chanteuse de Eurythmics mais sa version de ' Would I lie to you' remue pas mal.

Depuis le décès du Thin White Duke tout le monde reprend ' Heroes', par contre, reprendre ' Papillon' des Editors est plus étonnant, l'angle post punk est oublié, le papillon bondit et cogne.

Ben jongle et lance ' Beats of love', la nuit était tombée, il n'y avait pas de brume!

Non, malgré l'intro, il ne s'agit pas de Last night a deejay shaved my wife mais bien de 'Hit me with your rhythm stick' de Ian Dury.

Ludivine, viens, monte sur scène pour montrer à tes copines comment secouer le popotin et se déhancher, merci, maske!

On avait mentionné Herman Brood, voici son ' Never be clever', maintenant t'es pas obligé de sauter par la fenêtre de l'Hilton si elle est au sixième!

Le rock en France, c'est qui?

Mireille Mathieu?

 Johnny, fieu, voici 'Quelque chose de Tennessee', Melaerts en place une pas dégueulasse, Ivan termine par un lieu commun: la France et le pathos!

En nu een country rock, dit-il avant de balancer ' Stuck in the middle with you'. Stealers Wheel, ce n'est pas tout à fait de la country, passons!

On a refilé la cowbell à un figurant, Crabbé est allergique aux bovins!

And now it's time for guilty pleasures... effectivement, proposer Britney Spears ( 'Oops, I did it again'), le Chiro se charge du refrain, et  Madonna ( 'Beautiful Stranger'), ce n'est plus vraiment du rock!

Tu dis, Eric, combien de fois elle est passée chez le Dr Maboul pour se refaire un look, aucune idée, menneke!

Alsemberg, prêts à vous élever?

' Higher ground' de Stevie Wonder, revu par les Red Hot, permet à Thomas de se la jouer Flea, la wah wah règne en maître absolu, le funk dégouline, Alsemberg plane!

Flashback, Clinton, Bill pour les intimes, Monica en était une, mais ce n'est pas à elle qu'il a murmuré ' Don't Stop', le morceau de Fleetwood Mac avait servi à sa campagne électorale.

Un petit crochet en Italie avec ' Baila Morena' de Zucchero.

Ivan, en linguiste averti, nous signale que c'est une des seules chansons magnifiant les brunes. Il ne connaît pas Lio, une copine de La Joconde.

Klappen, s v p, faut nous pousser pour que nous puissions donner le maximum, c'est la dernière, elle se nomme ' Liquid spirit', c'est un titre de Gregory Porter.

Le liquide s'est évaporé, un à un, ils s'éclipsent, Ivan reste seul en piste, les gamines du Chiro lui jettent une poignée de nounours, il va rechercher ses complices pour le bis, ' Bad case of loving you', un des gros hits de Robert Palmer qui est parti bien trop tôt!

 

Rideau!

 

 

 

 

 



 

Ivan Pecnik and the Rockmantics - Feestelijk openingsweekend in CC de Meent ( Alsemberg) - le 2 septembre 2017
Ivan Pecnik and the Rockmantics - Feestelijk openingsweekend in CC de Meent ( Alsemberg) - le 2 septembre 2017
Ivan Pecnik and the Rockmantics - Feestelijk openingsweekend in CC de Meent ( Alsemberg) - le 2 septembre 2017
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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 08:01
Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017

Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen,  1 septembre 2017.

 

Adieu les vacances scolaires et la chaleur, ça caille en ce premier jour de septembre, ce qui ne veut pas dire que la saison des festivals est close, à Buizingen, la J H Eenders organise le free festival Spectakulo, deux jours d'activités, trois scènes, un soccer tornooi, de la pétanque, des activités pour les mioches, des workshops, à boire ( beaucoup, avec une préférence pour le Ground Control Gin bar) un Mag’s burgers foodcorner... l'an dernier, 7500 fuifgangers ont défilé près de la place communale, malgré le froid, l'édition 2017 pourrait battre des records!

 

 

Fallait choisir un podium, le rap et drum'n'bass ne t'attiraient pas vraiment, la cour était une option logique, six groupes prévus, démarrage à 20h, disait la carte!

 

Some People ne pourra débuter son exercice de balance que vers 20:20', à première vue, les bricoleurs à la table n'ont pas terminé leur cursus.

T'avais croisé Quentin van Rhijn ( guitares, voix) et Matis Cooreman (harmonica/zang) lors de l'expo photos du géniteur du premier, ces gamins t'avaient laissé une excellente impression.

Ce soir, ils n'ont droit qu'à quinze minutes pour convaincre la douzaine de personnes battant les pavés, et ça démarre mal, Quentin doit abandonner son acoustique, micro de guitare défaillant, et emprunter le jouet du chanteur de Taxus Brown, tu ajoutes l'énervement dû au retard de plus de 30' accumulé grâce aux exploits des bricoleurs aux manettes et tu peux lire un certain désarroi dans son regard.

Le duo, le Rhénan au chant, débute le mini-set par  ' Mr In-betweener', une de leurs compos, comme lors du concert à Hondzocht, l'harmonica papillonne à mi-chemin entre Charlie Musselwhite jouant ' Cristo Redemptor' et Little Walter, Quentin marie sobriété et retenue, les amateurs de roots music savourent!

Pendant les courtes pauses entre les morceaux, tu te rends compte à quel point la techno de la tente voisine gêne la concentration des musiciens, pas très malin, cette promiscuité!

L'oiseau bleu frisé saisit  le micro et entame le blues ' Who's loving you tonight'  de Jimmy Rogers  que certains nomment ' That's all right'.

La guitare doit allonger l'intro de la troisième plage tandis que le blower fouille dans son fourbi pour dénicher le mouth harp adéquat pour illustrer une histoire de donkey,  s'éloignant du modèle blues. Pour rester dans le jardin extraordinaire, Matis décide de s'occuper des abeilles,  ' Honey Bee' . L'apis mellifera a des envies de liberté, elle s'entête à vouloir abandonner la ruche à la recherche d'un autre foyer, l'harmonica lyrique décrit sa quête!

A peine vingt minutes, mais de qualité!

 

Immédiatement en piste, Taxus Brown.

En lisant leur bio, "Taxus Brown were a belgian rock band, formed in Liverpool in 1960. With members John Lennon, Paul McCartney, George Harrison and Ringo Starr, they became widely regarded as the greatest and most influential act of the rock era", t'as déjà failli crever de rire. Cinq éphèbes, enfin, si t'es aveugle, montent sur scène, le plus sexy est, sans conteste, le lead singer, Wouter Bobb Z, un athlète, carburant à la pils, casquette poussiéreuse et jogging acheté en solde   à Roger De Vlaeminck, de temps en temps, il gratte une acoustique, sinon il danse élégamment à la façon de l'ours Baloo, un copain de Mowgli.   

On n'a pas retrouvé de fiche signalétique pour ce coverband, mais on suppose que Tom Vanhecke tenait les baguettes, il devait y avoir Jeroen Capens à la basse, Pino, le petit-fils de Cerami, à la guitare, plus un claviériste qui restera anonyme, Koen Geens a envoyé ses plus fins limiers pour diriger les investigations!

(ps- Johan Hoorelbeke, bon boulot le FBI)

Cette fine équipe aborde son sujet par ' Going down', le truc de Freddie King que le monde entier a joué, sauf Chantal Goya et K3.

Le son est flottant, les surfers à l'arrière n'ont pas encore trouvé le bon équilibre, Wouter décide d'embrayer sur le swing ' Moving on up' , sautillant et juteux.

Il a trouvé un harmonica dans le falzar démuni de bretelles, mais néanmoins très classe, ses copains ont envoyé les premières mesures de la bombe des Romantics, ' What I like about you', tu ne parviens plus à contrôler tes guibolles, tes panards battent la mesure, tu décides de déposer ta Jupiler en lieu sûr!

Taxus Brown passe sans anicroches d'une époque à l'autre, ainsi que du rock au funk,  ils s'attaquent à Jamiroquai et ' Deeper Underground'.

Après l'exercice de spéléo, ils se sont choisis une autre cible, The Band et leur 'Ophelia', une preuve de bon goût!

Hamlet, jaloux, a promis de faire la peau à Wouter dès la première occasion.

Steely Dan, ' My old school', merci, Messieurs, Donald Fagen et  Walter Becker figurent parmi tes artistes préférés.

On vous a préparé un slow ( tu prononces slauw), Buizingen, u mag uw genitalen ontbloten.

Dis, fieu, c'est Spectackulo et pas Kamping Kitsch Club!

' Jungle lullaby' de C.W. Stoneking est dans la veine des meilleurs Tom Waits.

't volgende lieke is een nummerke, merci  Jacques II de Chabannes!

' Just a gigolo' est repris par tous les Macadam Cowboys du coin, tu te dis que ces gars, qui ne se prennent pas au sérieux, peuvent commettre tous les sacrilèges imaginables, on s'en tape, on se marre!

Après The Coasters, le doo -wop 'Down in Mexico' , vient ' Mercedez- Benz', non pas celle de Janis, un autre modèle, immatriculé dans le Pajottenland, puis on passe au r'n'b brûlant avant de virer disco sans paillettes avec ' She's a bad mama jama' de Carl Carlton.

Des visages pâles s'attaquant à l'héritage noir, sans imiter les Bee Gees, ça vaut le coup!

Luciano Pavarotti, tu connais?

C'est un cheval?

Béotien!

Toujours en mode groove à mort, ' Come down'  suivi par   ' Can't find my bed', avec un beau travail à la Fats Domino du pianiste, un nouveau disco purulent et enfin   ' Life during wartime', des fabuleux Talking Heads, achèvent cette prestation inénarrable. 

Détail, ne pas oublier de tailler le conifère fin juin! 

 

 

Tu dis, Michel , die gin proeven, excellente idée, Nancy a les pieds gelés!

Le temps de siroter l'eau de vie  distillée à base de bintjes casher et le groupe suivant a investi le podium, Bram Ghysels, alias De Manager, flanqué de Belgian Bourgeoisie.

Bram connaît une certaine notoriété à Halle et environs, sous l'étiquette De Manager il se produit dans les cafés ou festivals locaux, il lui arrive de se taper Zemst pour aller chanter ses Nederlandstalige rocknummers qui rockent autant que ceux de Clouseau.

Ce soir, il a sorti une belle chemise fleurie, une acoustique et dans le minibus qui l'a déposé à Buizingen, il a installé sept jolies madames, baptisées Belgian Bourgeoisie, pour assurer les choeurs.

Non, aucune d'entre elles ne répondait à l'identité Amandine Bourgeois, on n' ose te refiler des noms, les dames n'ont pas été présentées, demande au photographe, il connaît toutes les filles de Halle.

Tu dis...  Faby Ghijselings et An Coppens, misschien?

La compagnie ouvre par  "Wagon Wheel" de  Old Crow Medicine Show, excellent choix!

La suivante, en français, légèrement chaotique, chante l'amour, l'amitié, la force et l'unité!

Que des beaux sentiments!

Une blonde pas hideuse s'avance au premier rang pour entamer un duo avec le cadre supérieur, in' t Vlaams... kijk in mijn hoofd, kijk in mijn hart... dis, Toon, elle n'a pas dit, kijk in mijn décolleté.

La prestation sera brève, puisque, Bram nous propose un petit tour in zijn ' Décapotable' qui doit l'amener vers le Sud, le moteur vrombit, il vient de dépasser Nivelles Nord.

Bon voyage, fieu, comme tu ne peux pas emmener toutes les bourgeoises dans ton cabriolet, tu nous les laisses, on s'en occupe!

 

 

Vermillion House

Défection de Nancy et Michel, partis acheter des chaussettes, ton état de santé, fragile, te permet encore d'assister à l'exposé de Vermillion House, un quartet en provenance d'Oost-Vlaanderen, sauf Mathilde qui vient d'Aalter.

Le groupe naît fin 2013, il s'est déjà retrouvé en finale de quelques music contests ( ‘Jonge Wolven' ou    ‘De Beloften' e a) et pratique un acid/pop jazz /nu jazz/hip hop/funk  d'excellente facture, ils ont la chance inouïe de compter en leurs rangs l'incroyable Mathilde Smessaert, à la  voix puissante et présence scénique vivifiante, pour ne pas mentionner un look pour le moins extravagant , elle est apte à tourner un remake de Million Dollar Baby et risque de faire le même effet que Hilary Swank.

Les garçons qui l'entourent ( Niek Braeckman/claviers - Fabio Brison/basse - Gregory Simons/drums) fournissent tous un boulot exemplaire et ainsi, tu tiens le concert qu'il ne fallait pas manquer ce soir.

Ils ouvrent avec ' Rain' , tu penses aux Brand New Heavies en plus nerveux, de l'acid jazz aux saveurs trip hop, ça balance un max et jusqu'ici Mathilde, qui n'est jamais partie, a gardé ses baskets et ses socquettes, elle finira le set sans ces attributs, passant du noble art au kickboxing.

Le downtempo ' Hurdle' calme légèrement les ardeurs, la voix se fait caressante, le piano languide, on aime!

' Bird', une très longue plage, mouvementée,  confirme le talent du combo, plusieurs noms défilent dans ton cerveau: Carmel, Corduroy, Moloko, Swing Out Sister, Groove Armada...

' White song' et son phrasé hip hop précède  l'épileptique ' Tidal', fait de mouvements fluctuants, gaffe à la pleine lune, le raz-de- marée s'annonce gigantesque.

Ils envoient ' No cuts, no lines' puis  ' Repeat'' , un tourbillon, des changements de rythme surprenants, la voix qui cabriole, ce maelström risque de faire de gros dégâts.

Vermillion House termine ce set tumultueux par ' Phantom' avant de quitter le ring en nous laissant assommés pour le compte!  

La révélation du jour!

 

Il est près de minuit, time to go home!

 

photos- Michel Van Rhijn- Michel ( concert monkey)

Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017
Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017
Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017
Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017
Spectakulo 2017 ( Some People, Taxus Brown, Belgian Bourgeoisie, Vermillion House) - Jeugdhuis Eenders – Park van Buizingen, 1 septembre 2017
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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 08:06
Marie-Laure Béraud avec Laurent Stelleman à l'Archiduc, Bruxelles, le 27 août 2017

Marie-Laure Béraud avec Laurent Stelleman à l'Archiduc, Bruxelles, le 27 août 2017

 

Convient aux enfants, indiquait facebook, nous on veut bien mais à l'instar d'une de ses influences, Jeanne Moreau en l'occurrence, Marie-Laure Béraud incarne la femme moderne née avec le cinéma de la Nouvelle Vague, femme qui combine intelligence et liberté sexuelle.

La pochette d''Ultralight', son dernier méfait, nous semble d'ailleurs calquée sur une image de la Jeanne, dans une baignoire, extraite de 'La Notte'.

 

Marie-Laure sur scène est un événement assez rare, il fallait donc choisir entre le concert du 25 à Grimbergen et l'Archiduc ce dimanche.

C'est la guitare de Laurent Stelleman ( il était la veille aux côtés d'Akro aux Solidarités)  qui accompagne la diva, l'expat  a d'ailleurs l'art de choisir ses musiciens, de Bert Dockx  en passant par Lyenn, Ad Cominotto, Yannick Dupont, Nicola Lancerotti, Charles Loos ou  la famille De Cauter , elle ne s'entoure que de gens racés!

Les espadrilles sont larguées dans un coin, Laurent se cale à gauche, Marie-Laure, perchée sur un tabouret  et cachée par le micro, entame la soirée avec 'Là'. Voix légèrement voilée, nonchalance distinguée, guitare americana et reverb, rien n'a changé dans l'univers de celle qui , ce soir, a choisi le chignon austère, il ne manquait que le tailleur pantalon pour la transformer en cadre supérieur, pour se présenter au public pas encore nombreux du plus bel établissement art-déco de Bruxelles.

On a déjà mentionné Jeanne Moreau, le jeu de  guitare de Laurent éveille en nous des images de Marianne Dissard, l'Occitane amie des groupes Calexico ou Giant Sand.

L'entame des 'Trahisons' est sèche, ce plaidoyer, tendant à dépénaliser l'infidélité conjugale,  amuse et captive.

Ce soir tu as l'intention de faire écouter la tirade à madame, tu sais qu'elle répondra:  tu n'as plus l'âge!

Une confession, ' Je suis folle', mais pourquoi penses-tu à Dominic Sonic?

La chanteuse férue de littérature, de philosophie et de peinture, aime brouiller les pistes et s'exprimer en différents idiomes, l'allemand est au rendez-vous,' Der Wind hat mir ein Lied erzählt'. Zarah Leander est née en Suède, mais c'est la Vienne  de 'Portier de nuit' que ton cerveau dessine.

Troublante Charlotte Rampling, ensorcelante Marie-Laure!

' Au petit jour' , il n'y aura ni café brûlant, ni croissants au beurre, mais une amère désillusion, ...au bout du corridor il n'y a rien de rien aucun  conquistador pour faire chanter demain... ce n'est pas encore la haine ou l'amertume...

Ils ont oublié qu'autrefois

Ils naviguaient de fête en fête

Quitte à s'inventer à tue-tête

Des fêtes qui n'existaient pas...( Jacques Brel) 

mais l'amour semble bien éteint!

Enregistré en 2013 sur ' Que voulez-vous', en anglais dans le texte, ' What',  aux relents Marianne Faithfull pour la voix et aussi Kevin Ayers/ Johnny Thunders pour l'esprit.

' Call me' de Blondie est toujours au répertoire, ce soir, Bruxelles goûtera à une version minimaliste du tube de Deborah. 

Et maintenant, du cul ...une déclaration qui inspire un mâle,  manifestement non castré, qui se met à miauler comme un matou sollicitant un accouplement, le duo entame 'L'orage', plus cru que celui de 

Gigliola Cinquetti.

Tu aimes Françoise Sagan, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, un coup vite fait derrière une porte cochère, tu seras déçu par le coïtus interruptus clôturant ce court-métrage.

Break!

 

 

Le bar s'est peuplé, pas mal de têtes connues se sont installées aux tables voisines, un Metteko, une Alkaline, e a , le duo décide de reprendre le flambeau avec ' Que voulez-vous', titre qui permet à la croqueuse d'hommes de se mettre à nu de manière languide et sensuelle.

En femme fatale, Marie-Laure sait allumer le désir pour te laisser tomber comme une vieille chaussette après usage.

' Le diable' aime le rock.

Tu dis, madame?

Le diable n'existe pas et tu ne veux pas expier avec les bigots contrariés... diable, euh, sorry, diantre!

Baby, let's go for a walk ...introduit ' Get lost', une ballade classique.

En se regardant dans le miroir, elle amorce une moue, retouche son make-up et avise' Je manque de bon sens' , un constat établi au contact d'éléments de l'autre sexe prétextant l'indifférence mais dont les desseins ne sont pas toujours innocents. 

Lady  Wintermere, can I have your fan...on étouffe ce soir!

Une amie lui tend un éventail, elle induit un courant d'air bienfaiteur et attaque ' La femme idéale'. Cette perle n'est pas trop verbale, ni trop cérébrale, un qualificatif qui a branché  un intello/plaisantin planqué à l'arrière du cabaret, il le bourdonnera pendant les trois minutes de la plage.

Maurice Fanon avait écrit ' L'écharpe' après sa séparation avec Pia Colombo, ce texte poétique colle parfaitement au phrasé précieux de la séduisante Marie-Laure.

Comme la dame de Laeken s'est mise au grec, les clients de l'Archiduc auront droit à un blues de Méditerranée, mixant rebetiko, fado et saudade, fort éloigné du sirtaki pour touristes imbibés d'ouzo dilué à l'eau, c'est un crime d'après les Hellènes!

Palabres, incertitudes, le choix se porte sur le tourbillonnant  'Elle' avant de terminer le voyage avec la reprise du Velvet, le formidable 'Femme fatale', dédié à  Edie Sedgwick.

Lou, Nico, Sterling Morrison, Warhol ( tous au paradis), John Cale, Doug Yule ....,  on est à des lieues de  Bigflo et Oli!

Voilà, c'est tout, s'excuse la comtesse aux pieds nus.

Un rappel, rien de prévu, attendez, je ramasse quelques feuillets et en hommage à Jeanne Moreau, je vous balbutie 'La peau Léon'.

 Un exercice de style badin.

 

Tu quittes la rue Dansaert, Bruxelles, l'éternel chantier,  somnole, le piétonnier pue, l'après Mayeur n'est pas encore rose.

J'irai pisser sur son buste, te souffle Boris!

 

 

  

 

 

 

Marie-Laure Béraud avec Laurent Stelleman à l'Archiduc, Bruxelles, le 27 août 2017
Marie-Laure Béraud avec Laurent Stelleman à l'Archiduc, Bruxelles, le 27 août 2017
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