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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 04:43
Avis nécrologiques: Stevie Wright - John ‘Brad’ Bradbury - Guru Josh

Stevie Wright - John ‘Brad’ Bradbury - Guru Josh ne fêteront pas la -Sylvestre, leurs noms s'ajoutent à la longue liste de musiciens qui nous ont quittés en 2015.

Stevie Wright, le lead singer des Easybeats, est décédé le 27 décembre à 68 ans.

Avec George Young, futur manager d'AC/DC, Stevie avait composé une série de hits dont l'incroyable 'Friday on my mind' de 1966.

Stevie Wright, de Leeds, avait abouti en Australie à l'âge de 9 ans, il fait ses premières armes au sein des Outlaws et de Chris Langdon and the Langdells.

Les Easybeats voient le jour peu après, en 1964.

Après le break-up du groupe en 1969, il fait partie de plusieurs groupes dont Black Tank ou Likefun, ensuite il forme Stevie Wright and the Allstars. En 1974 il sort l'album solo 'Hard Road' incluant le top single 'Evie'.

Malheureusement la suite est moins glorieuse, une dépendance à l'héroïne le tient éloigner des scènes, d'autant plus que le traitement appliqué par un certain Harry Bailey a failli lui exploser le cerveau.

Le chanteur réapparaît à l'aube du 21è siècle et remonte sur un podium, notamment lors du Legends of Rock Festival en 2009.

Le voyage a pris fin dimanche dernier.

Le batteur des Specials, John ‘Brad’ Bradbury est mort lundi à l'âge de 62 ans.

Brad rejoint le groupe de ska de Coventry en 1979 après le départ de Silverton Hutchinson.

C'est lui qui tient les baguettes sur le premier album du band, le fameux 'The Specials' comprenant e.a. ' A message to you Rudie'.

Après la dissolution du collectif en 1984, les membres se retrouvent dans d'autres projets ( Sunday Best, General Public, Special Beat, The Colourfield, Stiff Upper Lip...).

En 1993 les Specials réapparaissent comme backing band de Desmond Dekker et en 1996 ils sortent l'album 'Today's Specials' , les drums étant tenu par Aitch Hyatt.

Bradbury rejoint ses copains en 2008, le groupe tourne à nouveau de manière extensive mais pour le batteur l'aventure se termine fin 2015.

Paul Walden, commonly known as Guru Josh, défraye les chroniques musicales en 1990 avec le techno hit 'Infinity'.

Après ce succès foudroyant, il sort Freaky Dreamer," "Holographic Dreams," et "Whose Law (Is It Anyway?),"qui stagnent entre les places 12 et 30 dans les charts.

Il s'établit à Ibiza, continue à enregistrer et devient créateur de 3D Art Glass sous le nom de Louie Fabrix.

Il avait 51 ans lors de son décès il y a 2 jours.

Avis nécrologiques: Stevie Wright - John ‘Brad’ Bradbury - Guru Josh
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 01:43
Lemmy, c'est fini!

Lemmy Kilmister venait de fêter son septantième anniversaire quand il a succombé à un extremely aggressive cancer.

Le sole constant member de Motörhead n'aura pas mené une vie de saint, sex and drugs and alcohol ne font pas de vous un potentiel centenaire!

Les réactions n'ont pas manqué dès l'annonce de son décès.

Voici le message paru sur le facebook wall de Motörhead:

There is no easy way to say this…our mighty, noble friend Lemmy passed away today after a short battle with an extremely aggressive cancer. He had learnt of the disease on December 26th, and was at home, sitting in front of his favorite video game from The Rainbow which had recently made it’s way down the street, with his family.

We cannot begin to express our shock and sadness, there aren’t words.

We will say more in the coming days, but for now, please…play Motörhead loud, play Hawkwind loud, play Lemmy’s music LOUD.
Have a drink or few.

Share stories.

Celebrate the LIFE this lovely, wonderful man celebrated so vibrantly himself.

HE WOULD WANT EXACTLY THAT.

Ian ‘Lemmy’ Kilmister

1945 -2015

Born to lose, lived to win.

Motörhead devait repartir en tournée en janvier, too bad les fans n'entendront pas 'Ace of Spades'.

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 19:06
Duo Elysa au Casino de Saint- Quay- Portrieux ( Côtes d'Armor), le 27 décembre 2015

Duo Elysa au Casino de Saint- Quay- Portrieux ( Côtes d'Armor), le 27 décembre 2015

Saint- Quay- Portrieux, à la fois une élégante station balnéaire au charme désuet et un port de pêche célèbre pour ses chalutiers dragueurs ramenant des tonnes de coquilles Saint-Jacques ( la saison bat son plein en hiver et prendra fin en avril).

Si bon nombre de villas sont inoccupées hors-saison, les congés de Noël ont ramené pas mal d'occupants sur la côte et le casino local, organisant chaque dimanche des concerts live ( tendance après-midi dansante), affiche presque complet en cette douce journée de fin décembre.

Le Duo Elysa donnera un double show, le premier de 16h à 19h, le second, après le dîner, de 20:30 à 22:30.

Il est 16:15 lorsque nous nous attablons aux abords de la piste de danse, Dominique Besnier, guitare/voix et sa compagne Elysa au chant, avec des bandes en support, ont déjà entamé leur récital.

Le duo, originaire de Mayenne, écume les thés dansants, les casinos, les bals en tous genres ou autres animations diverses, leur répertoire est diversifié, allant du yéyé au disco en passant par la variété hexagonale, les vieux rocks, le tango ou le madison...

Pas le style de truc qui devrait intéresser l'amateur d'indie, de punk ou de noise, mais le public d'âge mûr hantant les lieux n'en a cure, les dames, certaines en tenue élégante, et leurs cavaliers, parfois dégarnis, n'ont pas délaissé une seule minute le cercle prévu pour les entrechats, rondes, pirouettes diverses ou autres ballets plus ou moins stylés.

On ajoutera qu'après avoir vaincu une timidité maladive, nous nous sommes également, et sans honte, mêlés aux indigènes souples ou guindés se démenant face aux musiciens.

L'enregistrement et la guitare lancent 'Olé Torero', pas le plus breton des hymnes enregistrés par Luis Mariano et pas le numéro 1 au hitparade des préférées de Brigitte Bardot.

On vogue en pleine vague rétro, sur la piste, une senorita, chevelure de jais (symbole de l’élégance ultime, le noir convient aux femmes de caractère, dixit Schwarzkopf) et rose rouge, vêtue d'une robe à frou frou d'un blanc éclatant, ose une sevillana qui, sans aucun doute, lui eût valu une invitation de Patrick Sébastien si l'animateur avait été présent dans la salle.

Le boléro qui suit attire trois couples, c'est bien parti!

Un cha cha propose Elysa, 'Sway', un tube pour Dean Martin, finit par te convaincre, on ne va pas s'ennuyer en cette fin d'après-midi.

Madison time au Camping Paradis avec le sulfureux 'Last night' , jolis effets de guitare et tous ceux qui se souviennent de Salut Les Copains se retrouvent sur une ligne.

Ambiance!

Changement de style, cap sur les îles avec ' Kole Sere' de Jocelyne Beroard et Philippe Lavil, suivi logiquement par le coloré ' Maldon' de Zouk Machine et l'hymne de La Réunion 'Li Tourner'.

Ringard, tu dis, moins fort, mec, tu vas t'attirer les foudres de toute la paroisse.

C'est la fête, ajoute judicieusement Dominique.

Paye-toi une pression et fais comme nous, danse, mec!

Plus de 100 millions de vues pour 'Andalouse' de Kendji Girac, ça chauffe à Saint-Quay.

Rien de tel pour brûler les graisses d'après réveillon que de danser la zumba et pourquoi pas poursuivre par un bon vieux rock'n'roll, 'Rock around the clock'.

Vous êtes fatigués?

Le quart d'heure sentimental arrive, ça fait un bail que tu n'avais plus entendu 'Elle était si jolie' d'Alain Barrière.

Là, je craque, Dalida, 'Il venait d'avoir 18 ans', un péché de jeunesse!

Le couple enchaîne sur la marche, 'Mon manège à moi' de la Môme Piaf que Guénaëlle, à la table voisine, fredonne en sourdine.

La reprise de Bruel était une réussite, mais la valse 'Mon Amant De St Jean' fut un succès pour Lucienne Delyle pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Qui mieux que Carlos Gardel peut représenter le tango, voici 'Adios Muchachos', avant de revenir au répertoire d'Edith avec le fox trot 'A quoi ça sert l'amour'.

Zorbec le gras n'est plus, le sirtaki vit toujours, en mode line dancing chez les Armoricains.

On approche de la pause, en Bretagne on se doit d'interpréter ' Tri Martolod' et, avant le café, le prix Médicis 1970, 'Avec les filles je ne sais pas'.

Dix minutes de répit, l'arbitre rappelle les équipes.

Reprise avec 'I'm just a gigolo', aucun désistement, ils ont tous repris leurs exercices, 80% d'appliqués, 20% d'agités.

Un brin d'exotisme Club Med avec 'Ai Se Eu Te Pego' et pour Hugues, un couplet en espagnol, 'La Camisa Negra' de Juanes.

Ludmila: J'ais découvert cette musique dans une animation du camping le soir ..

Ludmilla, pas de S à j'ai!

Je m'en fous, je kiffe trop ' J'aimerais trop qu'elle m'aime'.

Gisèle n'aimait pas Keen V, c'est le disco son truc, elle a été entendue, voici 'YMCA' .

Avec le golden oldie ' Hey, Baby' de Bruce Channel c'est moi qui suis à la fête, Elvis se pointe, 'Don't be cruel', Bill, un vaurien, propose 'See you later, alligator'.

Trois rock d'affilée, il s'agit de souffler.. Louis?

'What a wonderful world' puis 'Only You' des Platters.

Un interlude 'Viva Espana' avec claquettes bretonnes avant d'attaquer le superbe 'La complainte du phoque en Alaska' de Beau Dommage.

Sur la piste, ta compagne s'est trouvée un phoque périmé pour valser à l'aise.

Assez ri, on passe chez les cowboys, 'Oh Susannah', avant d'entamer une série de twist à Saint -Quay. En mode medley: 'Daniela', Johnny, 'Donne-moi ma chance' , un trio de Frank Alamo dont la biche de Noël, Clo Clo et celui qu'on préfère, Richard Anthony, c'est la totale!

Sortez les paillettes, le glitter, les pattes d'éléphant, voici Boney M: 'Rivers of Babylon', 'Daddy Cool' et 'Rasputin'.

Fait pas chaud à Moscou, passons sous les tropiques.

Gilbert?

'Sous le sunlight des tropiques'.

C'est pas aveuglant, ça?

Clo Clo, encore, ' Alexandrie' et un second Dalida, 'Besame Mucho'.

Euphorie générale avant la dernière ligne droite, entamée par le génial 'Le blues du rose' de Thomas Dutronc, puis 'Je vole' de Sardou et sans naufrage, 'Titanic' de Celine Dion.

On salue nos nouveaux amis pour regagner nos pénates en se disant qu'on reviendra au casino !

Duo Elysa au Casino de Saint- Quay- Portrieux ( Côtes d'Armor), le 27 décembre 2015
Duo Elysa au Casino de Saint- Quay- Portrieux ( Côtes d'Armor), le 27 décembre 2015
Duo Elysa au Casino de Saint- Quay- Portrieux ( Côtes d'Armor), le 27 décembre 2015
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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:44
MILOW + EMMA BALE - HOMECOMING CHRISTMAS CONCERTS 2015 - Het Depot - Leuven - 19 décembre 2015

Chronique du concert de Milow + Emma Bale le 19 décembre 2015 –

Het Depot – Leuven

Photos et reportage : Pierrot et Margaret Destrebecq - King

Un vent de fraîcheur a soufflé sur le Depot lors de l’apparition sur scène de la ravissante Emma Bale qui assure la première partie du concert que Milow offre pour la 4è année consécutive à son public à l’occasion des fêtes de fin d’année et dont l’entièreté des profits sera versé à des œuvres caritatives.

La jeune chanteuse de 16 ans nous interprète les titres de son premier EP My World Untouched sorti récemment, demandant l’indulgence du public pour ses éventuelles erreurs à la guitare, instrument qu’elle ne joue que depuis deux ans.

Emma Balemans (de son vrai nom) est malinoise (Sint-Kathelijne-Waver) et a tenté sa chance dans l’émission « De Voice Kids » sur VTM et malgré son échec en demi-finale, elle a attiré l’attention de Koen Wauters du groupe Clouseau qui l’a prise sous son aile protectrice et lui a permis d’assurer la première partie de son groupe.

Milow a lui aussi été très impressionné par la jeune fille et a décidé de la pousser dans sa carrière musicale comme il l’avait fait pour une autre très grande artiste, Selah Sue.

Sa voix plaisante et le charme de sa jeunesse ajoutés aux accords délicats de sa guitare laissent entrevoir une carrière prometteuse pour cette artiste dont c’est la 10è performance en première partie de Milow et la jouvencelle est plus qu’à l’aise et plaisante avec son public.

Elle quitte la scène sous les applaudissements nourris du public qui manifestement l’adore déjà.

Retour pour Milow à ses débuts en solo sur la scène de Leuven qu’il affectionne particulièrement, il y est chez lui.

Il va nous faire redécouvrir ses diverses compositions interprétées à sa manière du jour, nous faire voyager dans le temps et il rappellera pour deux chansons la délicieuse Emma Bale pour l’accompagner en duo et nous faire connaître la dernière chanson que Emma a composée avec lui en août à trois rues du Depot, « Fortune Cookie » où il l’accompagne.

Il invitera ensuite ses amis Tom Vanstiphout et Nina Babet à le rejoindre sur scène pour la fin de son show, pour interpréter quelques titres.

Pour le rappel, il nous dit qu’il a pris l’habitude de descendre dans la salle et chanter au milieu de son public, ce qu’il fait, bientôt rejoint par Tom, Nina et Emma pour un final grandiose accompagné des chœurs du public.

Ce fut un très bon concert, un très bon moment de musique mais surtout une soirée bon enfant à l’ambiance festive bien de saison.

Milow’s setlist :

We Must Be Crazy

She Might, She Might

Born In The 80’s

No, No, No

You Don’t Know

You’re Still Alive

Ayo Technology

Echoes In The Dark

Frotune Cookie

Love Like That Is Easy

The Kingdom

I Was A Famous Singer

Swimming Against The Tide

Buiding Bridges

Howling At The Moon

Little In The Middle

Thunder Road

The Fast Lane

You And Me

MILOW + EMMA BALE - HOMECOMING CHRISTMAS CONCERTS 2015 - Het Depot - Leuven - 19 décembre 2015
MILOW + EMMA BALE - HOMECOMING CHRISTMAS CONCERTS 2015 - Het Depot - Leuven - 19 décembre 2015
MILOW + EMMA BALE - HOMECOMING CHRISTMAS CONCERTS 2015 - Het Depot - Leuven - 19 décembre 2015
MILOW + EMMA BALE - HOMECOMING CHRISTMAS CONCERTS 2015 - Het Depot - Leuven - 19 décembre 2015
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 11:16
The Swinging Duo au bar-restaurant Le Plourhannais - Plourhan (Côtes-d'Armor) le 18 décembre 2015

The Swinging Duo au bar-restaurant Le Plourhannais - Plourhan (Côtes-d'Armor) le 18 décembre 2015

Le guide:

Plourhan s'étend sur 17,2 km² et compte 2 011 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006.

La commune est située à 3 km au nord-ouest d'Etables-sur-mer, la plus grande ville des environs.

Une église, une boulangerie, trois restos dont un asiatique et Le Plourhannais repris depuis peu par un duo dynamique ayant décidé d'organiser des concerts dans cet accueillant établissement.

Ce soir The Swinging Duo qui se tape un Christmas Tour dans le 22, à midi, ils évoluaient à Guingamp, le concert du soir est prévu à 21h.

A 20:55', on compte trois clients( nous compris) et 5 fumeurs ayant décidé de polluer le pavé.

Mince, faut du courage pour organiser un concert à une semaine de Noël.

The Swinging Duo

Une voix limpide, maîtrisée et expressive, celle de Corinne Sahraoui, qui présente une carte de visite des plus honorables ( elle a collaboré e.a. avec Marla Glen, Dee Dee Bridgewater, Mory Kante) et un jeune guitariste brillant, poussant de temps en temps la chansonnette, Mathieu Crochemore, a busy bee également membre du Soulful People Quartet, du Soulful Combo, de Cookin'Up ou de Sean and Math.

Au menu, après avoir enfilé un plat breton typique, des carbonnades à la bière et au pain d'épices, des standards jazz et quelques compositions originales.

21:30', set 1, un sourire en coin, merci d'être venus si nombreux!

Mise en bouche raffinée avec une version aérienne de 'Blue Moon', une guitare veloutée à la West Montgomery et une voix chaude partant en scat.

La nuit s'annonce douce, une romance s'impose....tu dis, Frank, pourquoi pas 'We'll be together again'.

Excellente idée, on adore le feutré!

Billie se regarde dans la glace et se dit je vais vivre une soirée intense, but 'I'm just fooling myself' tandis que la guitare brode gracieusement.

Le duo propose d'attaquer un original, ' In this land', un gospel/smooth swing aux saveurs d'une autre époque, avant de passer au r'n'b/blues coloré New Orleans, à la Fats Domino, si tu veux.

T'es pas contente, Corinne?

Who told you that I was cheating around?

T'ai fait suivre, mon lapin!

Ils enchaînent en duo vocal, ' Cheek to cheek', direction le paradis en omnibus!

Et pour mettre un terme à la première mi-temps on se tape un petit tour au Savoy Ballroom afin d'esquisser un pas de danse sur ' Swing, brother, swing'.

Patron, un demi et un vin rouge, bitte!

Corinne et Mathieu reviennent requinqués et proposent un extrait du George Gershwin songbook pour démarrer le second acte, 'I got rhythm' .

Inconsciemment tes petits doigts tapotent la table, ta compagne préférant les fingersnaps.

Les températures estivales, 16° à l'ombre en décembre, nous inspirent, voici 'So nice ' ( Summer Samba), aussi lisse que la version de l'éblouissante Bebel Gilberto.

Corinne est dotée du timbre idéal pour rendre la bossa nova à la perfection.

'You're so beautiful'.

Merci, Joe Cocker?

Non, une de nos compositions et on continue avec un autre standard, 'Just in time', décoré d'une séquence de scat à faire rougir Nina Simone.

Ces deux-là ont le rythme dans la peau, la voix est suave, la guitare batifole comme si tout semblait couler de source.

Elégance est le maître mot!

Gerald Marks et Seymour Simons ont composé 'All of me' en 1931, le standard n'a pris aucune ride, la version la belle et la bête proposée par The Swinging Duo séduit l'assistance.

Leur complicité et bonne humeur continuent à ravir le public restreint pendant la ballade 'Don't be that way'....Don't cry, oh honey, please don't be that way....Tears are in vain, so honey please don't be that way...

T'as raison, babe, je me commande une bière!

Avertissement, 'I'm in you' est du style morceau acrobatique pour oreilles averties!

Effectivement, elle se permet une gymnastique vocale audacieuse.

Braves gens, vous allez être mis à contribution, oui, vous deux et les piliers de comptoirs également, donc, hey, hey, hey, hee, hee, hee, pa pa pa da etcetera...c'est pour vous , c'est parti pour un titre groovy et joyeux qui précède le swing enjoué 'Side by side'.

Mathieu aime le blues, ' Trouble in my way' mixe blues et gospel, Corinne invoque Jésus et convainc même sans l'apport du choir local.

Et pour finir le voyage, 'Please, don't talk about me when I'm gone'.

... you go your way and I'll go mine... nos routes se recroiseront peut-être, good night!

The Swinging Duo au bar-restaurant Le Plourhannais - Plourhan (Côtes-d'Armor) le 18 décembre 2015
The Swinging Duo au bar-restaurant Le Plourhannais - Plourhan (Côtes-d'Armor) le 18 décembre 2015
The Swinging Duo au bar-restaurant Le Plourhannais - Plourhan (Côtes-d'Armor) le 18 décembre 2015
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 08:10
Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015

TREMONTI - Trix, Antwerpen - 2015.12.18

in samenwerking met Rocklive / Biebob.

Setlist :

01. Cauterize.
02. You Waste Your Time.
03. All I Was.
04. So You're Afraid.
05. Flying Monkeys.
06. The Things I've Seen.
07. Radical Change.
08. Dark Trip.
09. Brains.
10. Providence.
11. Arm Yourself.
12. Decay.
13. Another Heart.
14. Sympathy.
15. Wish You Well.

Esquimaaaauuux, chocolats glacéééés...! Comme dit le proverbe Inuit : "Les ours se suivent et ne se ressemblent pas". Dont acte!

Deux jours après une double affiche "Rock-Metal Classique" à Bruxelles, me voici on the road again, en compagnie du fiston cette fois, direction le Trix à Antwerpen, ou Anvers (et contre tous) si tu préfères.

But du voyage : assister au concert de Mark Tremonti. On a quitté Ciney bien à temps dans notre Duster, on ne sait jamais ce qui peut traîner sur les routes un vendredi soir sur la terre. Mais tout roule comme sur des roulettes (Zeppelin, les meilleures!) jusqu'au fameux Craeybeckx (43 points au Scrabble) Tunnel, où ça bouchonne un tant soit peu. A peine le temps pour nous de tester les "files d'Anvers" (disponibles dans toutes les bonnes boucheries. Tiens, mange, c'est du bœuf). Ouf, nous y voilà enfin. Échange du feuillet de réservation internet au guichet ("aan het lokket" en v.o.) contre deux vrais billets comme avant, avec une photo du groupe et c'est en couleurs, j'aime mieux ça, dans la collection, ça en jette.

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne se bouscule pas au portillon, le "sold out", ce sera pour une prochaine fois. D'après mes estimations, il y a environ 400 personnes. Mais tout ça, tu t'en fous, je sais. Alors n'oublie pas que moi j'ai des lignes à remplir de mots qui brillent (le célèbre Brie de Meaux) et Mark Tremonti n'a pas encore le passé musical de ses illustres aînés, dieux de la six cordes. Alors on meuble comme on peut comme le dit si bien mon pote qui vient d'acheter un appartement. Bien, alors qui c'est ce fameux Mark Tremonti?

Eh bien, ce jeune homme est originaire de Detroit (Michigan) où il a vu le jour le 18 avril 1974. Tiens c'est vrai ça, on ne dit jamais "il a vu la nuit" même pour ceux qui naissent pendant ces heures où le soleil fait relâche. Ostracisme planétaire?

Mark se fait d'abord connaître internationalement au sein du groupe Creed. Je suis d'ailleurs quasi certain que tu connais "My Sacrifice". Puis il s'en va former Alter Bridge au sein duquel il s'adjoint (au maire) les services vocaux hauts-perchés de Myles Kennedy. Je ne saurais trop te conseiller (municipal) d'écouter le premier opus sorti en 2004 qui est à mon humble avis le meilleur et le plus diversifié. Quatre albums studios et deux "Live" plus tard, Mark se dit qu'au lieu de se cantonner à des tâches subalternes de seconde voix occasionnelle au sein du Bridge, il pourrait lui aussi, pousser la chansonnette car il a plein de petites compositions écrites qu'il ne veut pas spécialement intégrer au répertoire de son groupe phare. Alors il fonde Tremonti (Python) et sort son Sacré Graal personnel avec l'excellent "All I Was" paru en 2012. C'est hyper puissant et accrocheur! Le sieur Mark (qui vaut 1,9558€ au change je te le rappelle) est passé maître dans l'art du riff plombé. Au niveau technique, l'homme n'était pas non plus en congé le jour où on a distribué le talent, il y a un petit côté "schredder" qui fait son effet. La preuve en est que ce jeune homme joue sur des guitare PRS (Paul Reed Smith) "single cutaway Mark Tremonti Signature". Or, avant d'avoir ta propre gratte "signature" chez PRS il faut de solides lettres de créance (clearwater revival, sorry je n'ai pas pu résister) Et lui, il a quatre modèles signature différents chez le fabricant, donc plus besoin de te faire un dessin, tu as compris. Non? Alors va jouer sur l'autoroute, tu ne risques rien! La connerie, c'est comme un K-Way, çà protège et tu peux même tourner la tête, ça bouge avec toi. Ce soir, Mark et ses trois musiciens sont en tournée promotionnelle de leur nouvel album intitulé "Cauterize" sorti il y quelques mois à peine. Je le trouve moins riche que le premier là aussi. Je fais le parallèle avec le concert; c'est bien d'avoir du matériel en trop et de vouloir le jouer dans un autre groupe mais pour moi, certains titres sentent malheureusement ce côté "en trop" un peu comme quand tu as bien mangé, mais trop (Metro ligne 4, direction Mairie de Montrouge, changer à Montparnasse. Ligne 13, direction...) non tu ne sauras pas où je réside quand je vais à Paris! Bon, tout ça pour dire que les 75 minutes de concert ont été intenses, certes, mais dans l'ensemble bien linéaires si l'on excepte des titres comme "All I Was" "Arm Yourself" ou "Sympathy". Je m'attendais à autre chose tout de même. Et pas de chance non plus car au début, la voix est un peu sous-mixée. Bref, je t'évite le détail litanique d'un concert un peu Titanic (si ça existe, je viens de l'inventer) et je t'invite à consulter la setlist pour te faire une opinion. En conclusion, c'est en deçà d'Alter Bridge au niveau qualitatif et oui, quelque part il y a une légère frustration chez moi en sortant. "Peut mieux faire" comme on indiquait autrefois dans les bulletins scolaires. Désolé pour les photos, les lumières n'étaient pas (ZZ) Top non plus.

Mitch "ZoSo" Duterck

Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015
Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 20:16
Exit Mick Lynch, former frontman of Stump!

Le nom de Mick Lynch restera associé à deux groupes d'alternative rock des eighties, Stump et Microdisney.

Dans une première mouture de Microdisney, Mick Lynch tenait la basse, plus tard avec un autre ex - Microdisney, le batteur Rob McKahey, on le retrouve comme chanteur de Stump, un chouchou de John Peel.

Si le groupe ne laisse que deux albums et une kyrielle d'EP's ou de singles, il était suivi par une cohorte d'inconditionnels amateurs d'underground music.

"Charlton Heston" de 1988 est leur titre le plus connu!

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:30
Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015

Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015

Présentation du magasin....

MOMBU
Mombu is a project of Luca T. Mai (Zu) and Antonio Zitarelli (Neo/Surgical Beat Bros). They create a new musical sound alchemy mixing african rhythms, jazz, hardcore and metal. They released three albums on Subsound Records: Mombu (2011), Zombi (2012) and Niger (2013). Mombu collaborated with Mike Watt (Minuteman / Iggy Pop & The Stooges), Mbar Ndiaye (Griot of Senegal), Sena M’baye (Griot of Senegal), Giulio The Bastard (Cripple Bastards), S. Husky Höskulds (Sound Engineer), James Plotkin (Producer) and much more. On February 2015 they will release a new project with Oddateee, a cool American artist, produced by Subsound Records and they’re working on new album too. Mombu also have a project called “Improbabile”, a workshop on radical improvisation.

Impressions de Florian Hexagen

Encore un excellent concert des Italiens de Mombu hier soir au Magasin 4.

Set bien différent de celui que l'on avait vu ici-même il y a déjà 2 ans, moins axé jazz-noise, plus "ambient-transe", bref, tip top.

A noter un PUTAIN de morceau d'ANTHOLOGIE d'au moins 15 minutes, tendance les gamins fucked up et vénères d'Akira débarquent au Mozambique pour renverser un potentat local, qui nous a totalement laissés extatiques, monsieur Belligoi pourra en témoigner!

Merci à l'équipe de les avoir fait revenir en ces murs, les meilleurs de Bruxelles, et à l'année prochaine....

Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:19
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS

Le billet de JPROCK :

Rendez vous incontournable de tous les métalleux de Belgique , le concert de Judas Priest ce 16 décembre à Forest National avec UFO en support act constitue une bien belle affiche.
Et indubitablement, l’affiche a tenu toutes ses promesses.
Formé en 1969 ( eh oui, ça ne nous rajeunit pas ! ) UFO reste une valeur sûre de la scène hard rock.
Emmené par un Phil Mogg au crâne rasé qui affiche désormais quelques rides mais qui vocalement s’en sort encore plus que bien à 67 balais, le groupe anglo-américain reste vachement efficace et aligne dans sa setlist quelques hits devenus des classiques intemporels.
Paul Raymond ( 70 ans au compteur ! ) aux claviers, guitares et backing vocals et Andy Parker à la batterie, seuls rescapés du line-up original avec Mogg, sont désormais épaulés par Rob De Luca à la basse et à la six cordes par Vinnie Moore ( ex Alice Cooper, Red Zone Rider, Vicious Rumours…) qui maîtrise à la perfection son instrument mais à qui je reproche un jeu plus métal que hard rock.
Ce surdoué de la gratte a tendance à nous noyer de notes exécutées à une vitesse grand V, là où Michael Schenker allait lui à l’essentiel avec un jeu aussi talentueux mais concis. Mais c’est vraiment pour trouver quelque chose à redire, je l’avoue...
La dernière ligne droite est de toute beauté avec « Let it Roll » , « Messiah of Love » , « Rock Bottom » et l’incontournable « Doctor Doctor » .
Du bon boulot bien efficace et au final l’objet volant totalement identifié n’a pas déçu.

Place maintenant à Judas Priest, et là le niveau va encore monter de plusieurs crans.
D’emblée la machine Priest dévaste tout sur son passage.
Le son est dantesque et dès « Battle Cry » et « Dragonaugt « on est scotché par la puissance sonore que nous envoie le band en pleine tronche.
Les princes de la NWOBHM sont dans une forme olympique avec un Rob Halford sur qui vocalement le temps n’a aucune emprise. L’homme âgé aujourd’hui de 65 ans chante ( hurle ! ) comme si ça vie en dépendait et jamais il ne montre un signe de faiblesse.
Le duo Glenn Tipton / Richie Faulkner, qui a la lourde tâche de remplacer KK Downing, fonctionne à merveille. Le jeune gratteux est né en 1980 alors que le band existait déjà depuis douze ans et venait d’ enregistrer British Steel ! Aujourd’hui il attire tous les regards et a joliment trouvé sa place au sein d’un mastodonte du métal qu’il a rejoint en 2011.
Quant à la section rythmique étincelante formée par Ian Hill et Scott Travis elle reste d’une efficacité redoutable.
Rob Halford qui comme je le soulignais plus haut a gardé son organe vocal intact se change régulièrement au cours du show et arbore quelques vestes de cuir noires et colorées du plus bel effet. Un défilé de mode qui n’affecte en rien la puissance du show et ne s’apparente nullement à ce que nous propose une certaine Lady Gaga. ( hum ! ) Sorry Rob, j’ai pas pu m’en empêcher ! )
Riffs plombés, rythmique lourde à vous retourner les tripes, vocaux suraigus, telle est la marque incandescente du Priest !
Un show de Judas Priest c’est une multitude d’hymnes metal qui se succèdent durant tout le set jusqu’à « Painkiller » qui clôture la grand messe et « Living After Midnight » qui porte l’estocade.
Je pense avoir vécu ce soir un des meilleurs concerts du groupe auquel j’ai pu assister dans ma vie.
Qu’on se le dise : The Priest is back ladies and gentlemen, the Priest is back !

Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK-THE DARK FEATHER.

Setlist :
01.Battle Cry.
02.Dragonaught.
03.Desert Plains.
04.Metal Gods.
05.Victim Of Changes.
06.Halls Of Valhalla.
07.The Rage.
08.Turbo Lover.
09.Redeemer Of Souls.
10.Beyond The Realms Of Death.
11.Screaming For Vengeance.
12.Breaking The Law.
13.Hell Bent For Leather.
14.The Hellion.
15.Electric Eye.
16.You've Got Another Thing Comin'.
17.Painkiller.
18.Living After Mindnight.

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 16:08
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015

UFO - Forest National, Bruxelles - 2015.12.16

Setlist :

01. Mother Mary.
02. Run Boy Run.
03. Lights Out.
04. Venus.
05. Only You Can Rock Me.
06. Burn Your House Down.
07. Let It Roll
08. Messiah of Love.
09. Rock Bottom.
10. Doctor Doctor.

Une affiche pareille, c'est comme une côte à l'os d'Angus Beef un soir de barbecue, ça ne se refuse pas. Suspense... Mais non, ne me fait pas croire ça, tu as lu l'intitulé de la revue, alors tu sais déjà. Comment? Ah, tu fais semblant pour me faire plaisir? Merci, c'est sympa, alors je continue, rien que pour toi. Donc, en ouverture de gala, comme on disait naguère à l'Olympia et Daguerre aux types (tu étais prévenu, je ne t'épargnerai rien) nous aurons une double Chic Bill, dixit notre regretté Tibet (ben oui le dessinateur, c'est malin ça !) Ce soir, ce sont les intergalactiques anglo-américains de UFO qui ont le plaisir de se produire sous nos yeux avides et ébahis, un apéritif de choix juste avant Judas Priest. On a connu pire comme on dit couramment à Blankenberge (tu suis, tu captes tout?). Le groupe formé en 1969 est toujours piloté par le Londonien Phil Mogg qui s'achemine vers ses 68 printemps. UFO est cité comme influence et référence par bon nombre de groupes de hard rock. Il faut dire qu'avec une discographie de 35 albums dont 14 Live et 1 EP auxquels vous pouvez ajouter 12 compilations et coffrets divers, ça commence à faire de la matière à s'envoyer en l'air (ça c'est super!). De la grande époque, il reste le trio composé de Phil Mogg au chant, Andy Parker à la batterie et Paul Raymond : guitare, claviers et chant. Avec 70 ans au compteur, le natif de St. Albans est le papy du groupe. En tant que soliste de la dame à six cordes nous avons le bonheur de voir officier (et gentleman) Monsieur Vinnie Moore (ex Vicious Rumours, ex Alice Cooper). Le surdoué a rejoint la soucoupe volante en 2004 et nous ne nous en plaindrons pas. Et enfin, à la basse, après le départ du fantasque Pete Way en 2008 c'est l'américain Rob De Luca qui est devenu titulaire à part entière. Ca nous fait donc 3 Ricains (Parker, Moore, De Luca) et 2 Britons qui sont?...qui sont? Anglais! Oui ça je sais, merci. Qui sont? Mogg et Raymond, bougre d'ignares (Bergman)! En 55 minutes, l'objet volant non identifié va rappeler aux léthargiques du bulbe rachidien que la grande histoire du rock doit toujours compter avec lui. Il est 20 heures, nous sommes dans l'aérogare, prêts à décoller, il ne reste plus qu'à passer le contrôle, attention veuillez présenter vos UFO-papiers svp. Sur l'introduction de célèbre "Faith Healer" on attaque la stratosphère par "Mother Mary". Même pas peur ces jeunes là , on y va d'emblée. Deuxième planète visitée "Run Boy Run" extrait de leur dernier album "A Conspiracy of Stars". C'est dingue quand même non? Quand on te dit "c'est le dernier album d'Indochine, tu sens le stress monter, et tu exploses de joie, tu cries à qui veux l'entendre "Ca y est, c'est fini, c'est le dernier, ils l'ont dit dans le poste! P***** que c'est bon, enfin la paix!"
Mais avec UFO tu sais que quand on dit le "dernier", c'est de la date de sortie qu'il est question et ça te rassure. Escale suivante, et là, ma soirée est bonne. Oui, je sais, tu l'as déjà lu mais je te le dirai à chaque fois que je parlerai du groupe : "Lights Out" mon titre préfère de la "soucoupe violente". Ce morceau est une bombe, voilà, c'est dit et après tout, je dis ce que je veux puisque c'est moi qui écrit (et chuchotements). On s'arrête un instant sur "Venus", le temps de permettre à mon voisin de rangée et non moins ami, Jean-Marie de soulager un besoin auditif urgent de ladite Venus. Petite remarque en passant, mais je suppose que tu auras déjà fait le rapprochement, les meilleurs morceaux de UFO portent tous la signature de Michael Schenker. Quel fabuleux guitariste que ce Germain, le petit frère de Rudolf des Scorpions. Maman Schenker nous offre là une fameuse paire de Teutons. Tiens puisqu'on en parle, tu as déjà fait le compte des pointures qui ont tenu un temps la guitare solo dans le groupe qui s'agite présentement devant nous? Allez, je te les donne, en vrac : Michael Schenker (Scorpions), Bernie Marsden (Whitesnake), Paul Chapman (Lonestar), Neil Carter (Gary Moore), John Norum (Europe) et Laurence Archer (Magnum, Phil Lynott) pour ne citer qu'eux. Ca rocke, ça pulse , ça fait du bien par où ça passe! Le voyage intersidéral se poursuit avec un passage obligé par des galaxies de renommée internationale telles que "Only You Can Rock Me", "Let It Roll" ou encore "Rock Bottom". Mais il est grand temps de redescendre sur terre. La voix de l'hôtesse résonne dans les hauts-parleurs : "Mesdames et Messieurs, la compagnie UFO espère que vous avez fait bon voyage et vous souhaite un bon séjour". Alors, faisant irruption du sas de débarquement, voilà que déboulent les passagers frappés de frénésie collective et qui crient "Doctor Doctor" comme si leur vie en dépendait.

Mitch "ZoSo" Duterck

JUDAS PRIEST – Forest National, Bruxelles – 2015.12.16

Setlist :
01.Battle Cry.
02.Dragonaught.
03.Desert Plains.
04.Metal Gods.
05.Victim Of Changes.
06.Halls Of Valhalla.
07.The Rage.
08.Turbo Lover.
09.Redeemer Of Souls.
10.Beyond The Realms Of Death.
11.Screaming For Vengeance.
12.Breaking The Law.
13.Hell Bent For Leather.
14.The Hellion.
15.Electric Eye.
16.You've Got Another Thing Comin'.
17.Painkiller.
18.Living After Mindnight.

Lineup :
Rob Halford : Vocals
Ian Hill : Bass
Glen Tipton : Guitars
Richie Faulkner : Guitars & Backing Vocals
Scott Travis : Drums

Forest Club pour accueillir cette légende de la NWOBHM qu'est Judas Priest.? Quoi ? Que dit-il ? Ah ok c'est vrai, tu es jeune, je traduis, la New Wave Of British Heavy Metal. Le groupe fondé en 1970 à Birmingham par le guitariste K.K.Downing qui à laissé poliment la place à Richie Faulkner a traversé les âges avec bonheur, toujours soutenu par une horde de fans purs et durs. Le dernier passage en salle du Priest chez nous c'était à la Lotto Arena d'Anvers le 23 mai 2012. Et on se rendait compte que la bande à Rob était loin d'être des has been. Que nenni, çà jouait toujours merveilleusement bien.
Alors, quid (de Cincinnatti) trois ans plus tard ? Eh bien, en matière de cuite on s'en est pris une fameuse hier soir. Ca démarre avec « Dragonaught » la plage qui ouvre « Redeemer Of Souls » leur dernier album en date. Tiens oui, au fait, Judas Priest, ça fait combien d'albums ? Tu es assis ? Bon alors, depuis le 1er sorti en1974 ça donne 17 albums studio, 7 live et 7 compilations, sans compter les coffrets et 15 DVD ! Oui, tout ça. Surprise agréable, c'est avec « Desert Plains » extrait du « Point of Entry » que nous poursuivons et autant vous le dire tout de suite, Rob Halford, même âgé de 65 ans n'a pas perdu sa voix . Car même si la sono est efficace les notes tout là-haut, il faut quand même aller les chercher et les tenir. Robert Halford, tout comme Ronnie James Dio (R.I.P.) et Bruce Dickinson, fait partie de ces grands et très rares chanteurs à avoir conservé son organe vocal intact, ou quasi. Le sieur Robert possédant la tessiture la plus haute des trois. Vient ensuite un des hymnes du prêtre avec « Metal Gods » et son rythme hypnotique, sorte de Robocop de la chanson Heavy Metal qui te prend aux tripes et ne te lâche plus jamais, personnellement : j'adore.
Que dire de « Victim of Changes » alors ? Je me souviens encore quand j'ai acheté l'album « Sad Wings of Destiny » dont il est extrait, c'était en 1976. Tu as le temps deux minutes ? Alors je t'explique. A l'époque j'étais à l'Athénée de Namur, tu as remarqué que j'ai dit « j'étais » et pas « j'étudiais », çà c'est de l'honnêteté à l'état pur non ? Dès la fin des cours, j'avais l'habitude de passer faire un petit tour à « La Disquerie » (c'était son nom) située rue Saint-Jacques.. Une vraie caverne d'Ali Baba du vinyle tenue de main de maître par Michel Coninckx pour ceux qui se souviennent. Tu pouvais écouter tes albums en live et avec le volume ad hoc dans le magasin sur des hauts-parleurs Altec Lansing de sono, tu imagines la baffe ? Donc ce jour là ; le Mich' tout sérieux derrière sa moustache bien taillée, me regardé en souriant et me dit « j'ai quelque chose pour toi.. ». Et moi j'entends arriver en fade in, venant d'ailleurs, de très loin, ces notes de guitare qu'on n'oublie jamais et aussi le son énorme de l'album produit par Jeffery Calvert, Max West et Judas Priest sur le label Gull (la belle gueule) un son énorme! J'ai acheté (335 francs soit 8,37€) et depuis ce jour là, j'ai dû voir le Priest une quinzaine de fois en concert. Voilà tu sais tout de ma vie d'Athénéen en ce 23 mars 1976, jour de mes 15 ans ! revenons à nos affaires, Rob Halford nous fait une revue de détail de sa garde-robe, un peu à la manière d'un Arturo Brachetti du Heavy Metal. Notre frontman arpente la scène de long en large, revêtu d'une veste différente pour chaque chanson. Hé hé, tout doux, ne vous excitez pas hein, rien à voir avec le défilé annuel chez Victoria's Secret! Ensuite le divin chauve (d'habitude je ne les aime pas) passe la surmultipliée des cordes vocales pour une incursion du côté de la mythologie scandinave avec « Halls of Valhalla » . Puis il va carrément franchir les limites de sécurité fixées par le code de la voix avec ce qui est à mon sens le plus beau morceau du Priest «Beyond The Realms of Death » extrait de l'album « Stained Class » de 1978. Ce n'est plus un simple Rob Halford que nous avons sous les yeux, c'est carrément un Rob Halford GT 40 voire un Halford RS-2000 (pour ceux qui ont connu) qui s'arcboute sur les retours de scène pour nous délivrer ces notes qui tuent et n'appartiennent qu'à lui seul. Judas Priest à lui aussi des morceaux phares et Breaking the What ? Breaking the What ? « Breaking the Laaaaaaaaaaw » repris à gorge déployée par un public conquis. Traditionnelle entrée sur scène du chopper Harley Davidson pétaradant pour le classique « Hell Bent for Leather ». Et voici que surgit la trilogie de l'album « Screaming for Vengeance » (voir les morceaux 14 à 16 de la setlist) avec des riffs plombés comme un sac postal du train Glasgow-Londres. Le destructeur « Painkiller » annonce la fin du concert, tu sais, le truc avant le rappel et on chante tous « Living After Midnight ». Ce soir les « vieux nous ont donné une leçon de Métal made in England. On aurait encore pu mettre du monde dans la salle, alors pourquoi avoir vu aussi restreint ? Comme dit le proverbe « « Tel est PRIEST qui croyait prendre .

Mitch « ZoSo » Duterck

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
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