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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 08:10
Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015

TREMONTI - Trix, Antwerpen - 2015.12.18

in samenwerking met Rocklive / Biebob.

Setlist :

01. Cauterize.
02. You Waste Your Time.
03. All I Was.
04. So You're Afraid.
05. Flying Monkeys.
06. The Things I've Seen.
07. Radical Change.
08. Dark Trip.
09. Brains.
10. Providence.
11. Arm Yourself.
12. Decay.
13. Another Heart.
14. Sympathy.
15. Wish You Well.

Esquimaaaauuux, chocolats glacéééés...! Comme dit le proverbe Inuit : "Les ours se suivent et ne se ressemblent pas". Dont acte!

Deux jours après une double affiche "Rock-Metal Classique" à Bruxelles, me voici on the road again, en compagnie du fiston cette fois, direction le Trix à Antwerpen, ou Anvers (et contre tous) si tu préfères.

But du voyage : assister au concert de Mark Tremonti. On a quitté Ciney bien à temps dans notre Duster, on ne sait jamais ce qui peut traîner sur les routes un vendredi soir sur la terre. Mais tout roule comme sur des roulettes (Zeppelin, les meilleures!) jusqu'au fameux Craeybeckx (43 points au Scrabble) Tunnel, où ça bouchonne un tant soit peu. A peine le temps pour nous de tester les "files d'Anvers" (disponibles dans toutes les bonnes boucheries. Tiens, mange, c'est du bœuf). Ouf, nous y voilà enfin. Échange du feuillet de réservation internet au guichet ("aan het lokket" en v.o.) contre deux vrais billets comme avant, avec une photo du groupe et c'est en couleurs, j'aime mieux ça, dans la collection, ça en jette.

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne se bouscule pas au portillon, le "sold out", ce sera pour une prochaine fois. D'après mes estimations, il y a environ 400 personnes. Mais tout ça, tu t'en fous, je sais. Alors n'oublie pas que moi j'ai des lignes à remplir de mots qui brillent (le célèbre Brie de Meaux) et Mark Tremonti n'a pas encore le passé musical de ses illustres aînés, dieux de la six cordes. Alors on meuble comme on peut comme le dit si bien mon pote qui vient d'acheter un appartement. Bien, alors qui c'est ce fameux Mark Tremonti?

Eh bien, ce jeune homme est originaire de Detroit (Michigan) où il a vu le jour le 18 avril 1974. Tiens c'est vrai ça, on ne dit jamais "il a vu la nuit" même pour ceux qui naissent pendant ces heures où le soleil fait relâche. Ostracisme planétaire?

Mark se fait d'abord connaître internationalement au sein du groupe Creed. Je suis d'ailleurs quasi certain que tu connais "My Sacrifice". Puis il s'en va former Alter Bridge au sein duquel il s'adjoint (au maire) les services vocaux hauts-perchés de Myles Kennedy. Je ne saurais trop te conseiller (municipal) d'écouter le premier opus sorti en 2004 qui est à mon humble avis le meilleur et le plus diversifié. Quatre albums studios et deux "Live" plus tard, Mark se dit qu'au lieu de se cantonner à des tâches subalternes de seconde voix occasionnelle au sein du Bridge, il pourrait lui aussi, pousser la chansonnette car il a plein de petites compositions écrites qu'il ne veut pas spécialement intégrer au répertoire de son groupe phare. Alors il fonde Tremonti (Python) et sort son Sacré Graal personnel avec l'excellent "All I Was" paru en 2012. C'est hyper puissant et accrocheur! Le sieur Mark (qui vaut 1,9558€ au change je te le rappelle) est passé maître dans l'art du riff plombé. Au niveau technique, l'homme n'était pas non plus en congé le jour où on a distribué le talent, il y a un petit côté "schredder" qui fait son effet. La preuve en est que ce jeune homme joue sur des guitare PRS (Paul Reed Smith) "single cutaway Mark Tremonti Signature". Or, avant d'avoir ta propre gratte "signature" chez PRS il faut de solides lettres de créance (clearwater revival, sorry je n'ai pas pu résister) Et lui, il a quatre modèles signature différents chez le fabricant, donc plus besoin de te faire un dessin, tu as compris. Non? Alors va jouer sur l'autoroute, tu ne risques rien! La connerie, c'est comme un K-Way, çà protège et tu peux même tourner la tête, ça bouge avec toi. Ce soir, Mark et ses trois musiciens sont en tournée promotionnelle de leur nouvel album intitulé "Cauterize" sorti il y quelques mois à peine. Je le trouve moins riche que le premier là aussi. Je fais le parallèle avec le concert; c'est bien d'avoir du matériel en trop et de vouloir le jouer dans un autre groupe mais pour moi, certains titres sentent malheureusement ce côté "en trop" un peu comme quand tu as bien mangé, mais trop (Metro ligne 4, direction Mairie de Montrouge, changer à Montparnasse. Ligne 13, direction...) non tu ne sauras pas où je réside quand je vais à Paris! Bon, tout ça pour dire que les 75 minutes de concert ont été intenses, certes, mais dans l'ensemble bien linéaires si l'on excepte des titres comme "All I Was" "Arm Yourself" ou "Sympathy". Je m'attendais à autre chose tout de même. Et pas de chance non plus car au début, la voix est un peu sous-mixée. Bref, je t'évite le détail litanique d'un concert un peu Titanic (si ça existe, je viens de l'inventer) et je t'invite à consulter la setlist pour te faire une opinion. En conclusion, c'est en deçà d'Alter Bridge au niveau qualitatif et oui, quelque part il y a une légère frustration chez moi en sortant. "Peut mieux faire" comme on indiquait autrefois dans les bulletins scolaires. Désolé pour les photos, les lumières n'étaient pas (ZZ) Top non plus.

Mitch "ZoSo" Duterck

Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015
Tremonti au Trix- Antwerpen, le 18 décembre 2015
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 20:16
Exit Mick Lynch, former frontman of Stump!

Le nom de Mick Lynch restera associé à deux groupes d'alternative rock des eighties, Stump et Microdisney.

Dans une première mouture de Microdisney, Mick Lynch tenait la basse, plus tard avec un autre ex - Microdisney, le batteur Rob McKahey, on le retrouve comme chanteur de Stump, un chouchou de John Peel.

Si le groupe ne laisse que deux albums et une kyrielle d'EP's ou de singles, il était suivi par une cohorte d'inconditionnels amateurs d'underground music.

"Charlton Heston" de 1988 est leur titre le plus connu!

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:30
Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015

Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015

Présentation du magasin....

MOMBU
Mombu is a project of Luca T. Mai (Zu) and Antonio Zitarelli (Neo/Surgical Beat Bros). They create a new musical sound alchemy mixing african rhythms, jazz, hardcore and metal. They released three albums on Subsound Records: Mombu (2011), Zombi (2012) and Niger (2013). Mombu collaborated with Mike Watt (Minuteman / Iggy Pop & The Stooges), Mbar Ndiaye (Griot of Senegal), Sena M’baye (Griot of Senegal), Giulio The Bastard (Cripple Bastards), S. Husky Höskulds (Sound Engineer), James Plotkin (Producer) and much more. On February 2015 they will release a new project with Oddateee, a cool American artist, produced by Subsound Records and they’re working on new album too. Mombu also have a project called “Improbabile”, a workshop on radical improvisation.

Impressions de Florian Hexagen

Encore un excellent concert des Italiens de Mombu hier soir au Magasin 4.

Set bien différent de celui que l'on avait vu ici-même il y a déjà 2 ans, moins axé jazz-noise, plus "ambient-transe", bref, tip top.

A noter un PUTAIN de morceau d'ANTHOLOGIE d'au moins 15 minutes, tendance les gamins fucked up et vénères d'Akira débarquent au Mozambique pour renverser un potentat local, qui nous a totalement laissés extatiques, monsieur Belligoi pourra en témoigner!

Merci à l'équipe de les avoir fait revenir en ces murs, les meilleurs de Bruxelles, et à l'année prochaine....

Mombu au Magasin 4, Bruxelles, le 17 décembre 2015
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:19
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS

Le billet de JPROCK :

Rendez vous incontournable de tous les métalleux de Belgique , le concert de Judas Priest ce 16 décembre à Forest National avec UFO en support act constitue une bien belle affiche.
Et indubitablement, l’affiche a tenu toutes ses promesses.
Formé en 1969 ( eh oui, ça ne nous rajeunit pas ! ) UFO reste une valeur sûre de la scène hard rock.
Emmené par un Phil Mogg au crâne rasé qui affiche désormais quelques rides mais qui vocalement s’en sort encore plus que bien à 67 balais, le groupe anglo-américain reste vachement efficace et aligne dans sa setlist quelques hits devenus des classiques intemporels.
Paul Raymond ( 70 ans au compteur ! ) aux claviers, guitares et backing vocals et Andy Parker à la batterie, seuls rescapés du line-up original avec Mogg, sont désormais épaulés par Rob De Luca à la basse et à la six cordes par Vinnie Moore ( ex Alice Cooper, Red Zone Rider, Vicious Rumours…) qui maîtrise à la perfection son instrument mais à qui je reproche un jeu plus métal que hard rock.
Ce surdoué de la gratte a tendance à nous noyer de notes exécutées à une vitesse grand V, là où Michael Schenker allait lui à l’essentiel avec un jeu aussi talentueux mais concis. Mais c’est vraiment pour trouver quelque chose à redire, je l’avoue...
La dernière ligne droite est de toute beauté avec « Let it Roll » , « Messiah of Love » , « Rock Bottom » et l’incontournable « Doctor Doctor » .
Du bon boulot bien efficace et au final l’objet volant totalement identifié n’a pas déçu.

Place maintenant à Judas Priest, et là le niveau va encore monter de plusieurs crans.
D’emblée la machine Priest dévaste tout sur son passage.
Le son est dantesque et dès « Battle Cry » et « Dragonaugt « on est scotché par la puissance sonore que nous envoie le band en pleine tronche.
Les princes de la NWOBHM sont dans une forme olympique avec un Rob Halford sur qui vocalement le temps n’a aucune emprise. L’homme âgé aujourd’hui de 65 ans chante ( hurle ! ) comme si ça vie en dépendait et jamais il ne montre un signe de faiblesse.
Le duo Glenn Tipton / Richie Faulkner, qui a la lourde tâche de remplacer KK Downing, fonctionne à merveille. Le jeune gratteux est né en 1980 alors que le band existait déjà depuis douze ans et venait d’ enregistrer British Steel ! Aujourd’hui il attire tous les regards et a joliment trouvé sa place au sein d’un mastodonte du métal qu’il a rejoint en 2011.
Quant à la section rythmique étincelante formée par Ian Hill et Scott Travis elle reste d’une efficacité redoutable.
Rob Halford qui comme je le soulignais plus haut a gardé son organe vocal intact se change régulièrement au cours du show et arbore quelques vestes de cuir noires et colorées du plus bel effet. Un défilé de mode qui n’affecte en rien la puissance du show et ne s’apparente nullement à ce que nous propose une certaine Lady Gaga. ( hum ! ) Sorry Rob, j’ai pas pu m’en empêcher ! )
Riffs plombés, rythmique lourde à vous retourner les tripes, vocaux suraigus, telle est la marque incandescente du Priest !
Un show de Judas Priest c’est une multitude d’hymnes metal qui se succèdent durant tout le set jusqu’à « Painkiller » qui clôture la grand messe et « Living After Midnight » qui porte l’estocade.
Je pense avoir vécu ce soir un des meilleurs concerts du groupe auquel j’ai pu assister dans ma vie.
Qu’on se le dise : The Priest is back ladies and gentlemen, the Priest is back !

Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK-THE DARK FEATHER.

Setlist :
01.Battle Cry.
02.Dragonaught.
03.Desert Plains.
04.Metal Gods.
05.Victim Of Changes.
06.Halls Of Valhalla.
07.The Rage.
08.Turbo Lover.
09.Redeemer Of Souls.
10.Beyond The Realms Of Death.
11.Screaming For Vengeance.
12.Breaking The Law.
13.Hell Bent For Leather.
14.The Hellion.
15.Electric Eye.
16.You've Got Another Thing Comin'.
17.Painkiller.
18.Living After Mindnight.

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015 BIS
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 16:08
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015

UFO - Forest National, Bruxelles - 2015.12.16

Setlist :

01. Mother Mary.
02. Run Boy Run.
03. Lights Out.
04. Venus.
05. Only You Can Rock Me.
06. Burn Your House Down.
07. Let It Roll
08. Messiah of Love.
09. Rock Bottom.
10. Doctor Doctor.

Une affiche pareille, c'est comme une côte à l'os d'Angus Beef un soir de barbecue, ça ne se refuse pas. Suspense... Mais non, ne me fait pas croire ça, tu as lu l'intitulé de la revue, alors tu sais déjà. Comment? Ah, tu fais semblant pour me faire plaisir? Merci, c'est sympa, alors je continue, rien que pour toi. Donc, en ouverture de gala, comme on disait naguère à l'Olympia et Daguerre aux types (tu étais prévenu, je ne t'épargnerai rien) nous aurons une double Chic Bill, dixit notre regretté Tibet (ben oui le dessinateur, c'est malin ça !) Ce soir, ce sont les intergalactiques anglo-américains de UFO qui ont le plaisir de se produire sous nos yeux avides et ébahis, un apéritif de choix juste avant Judas Priest. On a connu pire comme on dit couramment à Blankenberge (tu suis, tu captes tout?). Le groupe formé en 1969 est toujours piloté par le Londonien Phil Mogg qui s'achemine vers ses 68 printemps. UFO est cité comme influence et référence par bon nombre de groupes de hard rock. Il faut dire qu'avec une discographie de 35 albums dont 14 Live et 1 EP auxquels vous pouvez ajouter 12 compilations et coffrets divers, ça commence à faire de la matière à s'envoyer en l'air (ça c'est super!). De la grande époque, il reste le trio composé de Phil Mogg au chant, Andy Parker à la batterie et Paul Raymond : guitare, claviers et chant. Avec 70 ans au compteur, le natif de St. Albans est le papy du groupe. En tant que soliste de la dame à six cordes nous avons le bonheur de voir officier (et gentleman) Monsieur Vinnie Moore (ex Vicious Rumours, ex Alice Cooper). Le surdoué a rejoint la soucoupe volante en 2004 et nous ne nous en plaindrons pas. Et enfin, à la basse, après le départ du fantasque Pete Way en 2008 c'est l'américain Rob De Luca qui est devenu titulaire à part entière. Ca nous fait donc 3 Ricains (Parker, Moore, De Luca) et 2 Britons qui sont?...qui sont? Anglais! Oui ça je sais, merci. Qui sont? Mogg et Raymond, bougre d'ignares (Bergman)! En 55 minutes, l'objet volant non identifié va rappeler aux léthargiques du bulbe rachidien que la grande histoire du rock doit toujours compter avec lui. Il est 20 heures, nous sommes dans l'aérogare, prêts à décoller, il ne reste plus qu'à passer le contrôle, attention veuillez présenter vos UFO-papiers svp. Sur l'introduction de célèbre "Faith Healer" on attaque la stratosphère par "Mother Mary". Même pas peur ces jeunes là , on y va d'emblée. Deuxième planète visitée "Run Boy Run" extrait de leur dernier album "A Conspiracy of Stars". C'est dingue quand même non? Quand on te dit "c'est le dernier album d'Indochine, tu sens le stress monter, et tu exploses de joie, tu cries à qui veux l'entendre "Ca y est, c'est fini, c'est le dernier, ils l'ont dit dans le poste! P***** que c'est bon, enfin la paix!"
Mais avec UFO tu sais que quand on dit le "dernier", c'est de la date de sortie qu'il est question et ça te rassure. Escale suivante, et là, ma soirée est bonne. Oui, je sais, tu l'as déjà lu mais je te le dirai à chaque fois que je parlerai du groupe : "Lights Out" mon titre préfère de la "soucoupe violente". Ce morceau est une bombe, voilà, c'est dit et après tout, je dis ce que je veux puisque c'est moi qui écrit (et chuchotements). On s'arrête un instant sur "Venus", le temps de permettre à mon voisin de rangée et non moins ami, Jean-Marie de soulager un besoin auditif urgent de ladite Venus. Petite remarque en passant, mais je suppose que tu auras déjà fait le rapprochement, les meilleurs morceaux de UFO portent tous la signature de Michael Schenker. Quel fabuleux guitariste que ce Germain, le petit frère de Rudolf des Scorpions. Maman Schenker nous offre là une fameuse paire de Teutons. Tiens puisqu'on en parle, tu as déjà fait le compte des pointures qui ont tenu un temps la guitare solo dans le groupe qui s'agite présentement devant nous? Allez, je te les donne, en vrac : Michael Schenker (Scorpions), Bernie Marsden (Whitesnake), Paul Chapman (Lonestar), Neil Carter (Gary Moore), John Norum (Europe) et Laurence Archer (Magnum, Phil Lynott) pour ne citer qu'eux. Ca rocke, ça pulse , ça fait du bien par où ça passe! Le voyage intersidéral se poursuit avec un passage obligé par des galaxies de renommée internationale telles que "Only You Can Rock Me", "Let It Roll" ou encore "Rock Bottom". Mais il est grand temps de redescendre sur terre. La voix de l'hôtesse résonne dans les hauts-parleurs : "Mesdames et Messieurs, la compagnie UFO espère que vous avez fait bon voyage et vous souhaite un bon séjour". Alors, faisant irruption du sas de débarquement, voilà que déboulent les passagers frappés de frénésie collective et qui crient "Doctor Doctor" comme si leur vie en dépendait.

Mitch "ZoSo" Duterck

JUDAS PRIEST – Forest National, Bruxelles – 2015.12.16

Setlist :
01.Battle Cry.
02.Dragonaught.
03.Desert Plains.
04.Metal Gods.
05.Victim Of Changes.
06.Halls Of Valhalla.
07.The Rage.
08.Turbo Lover.
09.Redeemer Of Souls.
10.Beyond The Realms Of Death.
11.Screaming For Vengeance.
12.Breaking The Law.
13.Hell Bent For Leather.
14.The Hellion.
15.Electric Eye.
16.You've Got Another Thing Comin'.
17.Painkiller.
18.Living After Mindnight.

Lineup :
Rob Halford : Vocals
Ian Hill : Bass
Glen Tipton : Guitars
Richie Faulkner : Guitars & Backing Vocals
Scott Travis : Drums

Forest Club pour accueillir cette légende de la NWOBHM qu'est Judas Priest.? Quoi ? Que dit-il ? Ah ok c'est vrai, tu es jeune, je traduis, la New Wave Of British Heavy Metal. Le groupe fondé en 1970 à Birmingham par le guitariste K.K.Downing qui à laissé poliment la place à Richie Faulkner a traversé les âges avec bonheur, toujours soutenu par une horde de fans purs et durs. Le dernier passage en salle du Priest chez nous c'était à la Lotto Arena d'Anvers le 23 mai 2012. Et on se rendait compte que la bande à Rob était loin d'être des has been. Que nenni, çà jouait toujours merveilleusement bien.
Alors, quid (de Cincinnatti) trois ans plus tard ? Eh bien, en matière de cuite on s'en est pris une fameuse hier soir. Ca démarre avec « Dragonaught » la plage qui ouvre « Redeemer Of Souls » leur dernier album en date. Tiens oui, au fait, Judas Priest, ça fait combien d'albums ? Tu es assis ? Bon alors, depuis le 1er sorti en1974 ça donne 17 albums studio, 7 live et 7 compilations, sans compter les coffrets et 15 DVD ! Oui, tout ça. Surprise agréable, c'est avec « Desert Plains » extrait du « Point of Entry » que nous poursuivons et autant vous le dire tout de suite, Rob Halford, même âgé de 65 ans n'a pas perdu sa voix . Car même si la sono est efficace les notes tout là-haut, il faut quand même aller les chercher et les tenir. Robert Halford, tout comme Ronnie James Dio (R.I.P.) et Bruce Dickinson, fait partie de ces grands et très rares chanteurs à avoir conservé son organe vocal intact, ou quasi. Le sieur Robert possédant la tessiture la plus haute des trois. Vient ensuite un des hymnes du prêtre avec « Metal Gods » et son rythme hypnotique, sorte de Robocop de la chanson Heavy Metal qui te prend aux tripes et ne te lâche plus jamais, personnellement : j'adore.
Que dire de « Victim of Changes » alors ? Je me souviens encore quand j'ai acheté l'album « Sad Wings of Destiny » dont il est extrait, c'était en 1976. Tu as le temps deux minutes ? Alors je t'explique. A l'époque j'étais à l'Athénée de Namur, tu as remarqué que j'ai dit « j'étais » et pas « j'étudiais », çà c'est de l'honnêteté à l'état pur non ? Dès la fin des cours, j'avais l'habitude de passer faire un petit tour à « La Disquerie » (c'était son nom) située rue Saint-Jacques.. Une vraie caverne d'Ali Baba du vinyle tenue de main de maître par Michel Coninckx pour ceux qui se souviennent. Tu pouvais écouter tes albums en live et avec le volume ad hoc dans le magasin sur des hauts-parleurs Altec Lansing de sono, tu imagines la baffe ? Donc ce jour là ; le Mich' tout sérieux derrière sa moustache bien taillée, me regardé en souriant et me dit « j'ai quelque chose pour toi.. ». Et moi j'entends arriver en fade in, venant d'ailleurs, de très loin, ces notes de guitare qu'on n'oublie jamais et aussi le son énorme de l'album produit par Jeffery Calvert, Max West et Judas Priest sur le label Gull (la belle gueule) un son énorme! J'ai acheté (335 francs soit 8,37€) et depuis ce jour là, j'ai dû voir le Priest une quinzaine de fois en concert. Voilà tu sais tout de ma vie d'Athénéen en ce 23 mars 1976, jour de mes 15 ans ! revenons à nos affaires, Rob Halford nous fait une revue de détail de sa garde-robe, un peu à la manière d'un Arturo Brachetti du Heavy Metal. Notre frontman arpente la scène de long en large, revêtu d'une veste différente pour chaque chanson. Hé hé, tout doux, ne vous excitez pas hein, rien à voir avec le défilé annuel chez Victoria's Secret! Ensuite le divin chauve (d'habitude je ne les aime pas) passe la surmultipliée des cordes vocales pour une incursion du côté de la mythologie scandinave avec « Halls of Valhalla » . Puis il va carrément franchir les limites de sécurité fixées par le code de la voix avec ce qui est à mon sens le plus beau morceau du Priest «Beyond The Realms of Death » extrait de l'album « Stained Class » de 1978. Ce n'est plus un simple Rob Halford que nous avons sous les yeux, c'est carrément un Rob Halford GT 40 voire un Halford RS-2000 (pour ceux qui ont connu) qui s'arcboute sur les retours de scène pour nous délivrer ces notes qui tuent et n'appartiennent qu'à lui seul. Judas Priest à lui aussi des morceaux phares et Breaking the What ? Breaking the What ? « Breaking the Laaaaaaaaaaw » repris à gorge déployée par un public conquis. Traditionnelle entrée sur scène du chopper Harley Davidson pétaradant pour le classique « Hell Bent for Leather ». Et voici que surgit la trilogie de l'album « Screaming for Vengeance » (voir les morceaux 14 à 16 de la setlist) avec des riffs plombés comme un sac postal du train Glasgow-Londres. Le destructeur « Painkiller » annonce la fin du concert, tu sais, le truc avant le rappel et on chante tous « Living After Midnight ». Ce soir les « vieux nous ont donné une leçon de Métal made in England. On aurait encore pu mettre du monde dans la salle, alors pourquoi avoir vu aussi restreint ? Comme dit le proverbe « « Tel est PRIEST qui croyait prendre .

Mitch « ZoSo » Duterck

Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
Judas Priest + special guest UFO - Forest National, le 16 décembre 2015
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 20:44
Stephan Eicher und die Automaten au Cirque Royal - Bruxelles- le 15 décembre 2015

Le billet de JPROCK:

Organisation

LIVE NATION

Stephan Eicher est un artiste atypique.
Là ou certains entretiennent une grosse machinerie racoleuse dans la conception de leurs spectacles qui se suivent et se ressemblent, le Suisse se pointe toujours là où on ne l’attend pas.
Cette fois c’est entouré d’automates, des instruments joués sans musiciens, que le chanteur nous revient ce soir au Cirque Royal.
Le Cirque est loin d’être rempli ( toujours l’effet attentats de Paris ?), mais les fans fidèles ont fait le déplacement.
Inspiré dans sa création par une visite d’une usine d’orgues automatisés à Anvers, Eicher a décidé d’aller au bout de son projet et de concevoir son spectacle comme un numéro de magie.
« En général les gens se demandent comment ça marche… » souffle-t-il à son public entre deux morceaux avec un sourire malicieux.
C’est donc dans le rôle de Monsieur Loyal armé de sa guitare ou assis au piano que Stephan mène la danse de ce spectacle articulé de main de maître via un dispositif au sol qui semble unique pour chaque chanson.
L’effet est saisissant mais montre tout de même ses limites car même si tout ça semble facile ( ce qui est loin d’être le cas ! ) l’homme semble quelque peu prisonnier de ce carcan électronique sorte de cabinet de curiosités dont il traite chaque machine comme un musicien à part entière, allant même jusqu’à nous les présenter un par un en fin de spectacle.
Certains titres en sortent magnifiés comme « Two people in a Room » et « Combien de Temps « d’autres comme « Hemmige » et « Déjeuner en Paix », prétextes en général à des versions délirantes sur scène, sont livrés dans un habillage certes original mais plus sage qu’à l’accoutumée.
Après 1h40 ( plus long aurait sans doute été moins efficace ) d’un concert magique et étonnant le Suisse prend congé de son public qu’il s’étonne de voir encore présent dans les salles après trente ans de carrière.
Une modestie réelle et non feinte qui définit bien la démarche purement artistique du personnage. Décidément Stephan Eicher n’est vraiment pas un chanteur comme les autres…

Texte et photos : Jean-Pierre vanderlinden aka JPROCK- THE DARK FEATHER.

Setlist :

Si tu veux que je chante

Two People in a Room

Voyage

Prisonnière

Rivière

Combien de temps/ Oh Ironie (Medley)

Gang nid äso

Déjeuner en paix

Dans ton dos

Ce peu d'amour

Medley

Hemmige
(Mani Matter cover)

Tu ne me dois rien

Stephan Eicher und die Automaten au Cirque Royal - Bruxelles- le 15 décembre 2015
Stephan Eicher und die Automaten au Cirque Royal - Bruxelles- le 15 décembre 2015
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 16:12
Ana Popovic au Spirit Of 66, Verviers, le 14 Décembre 2015

ANA POPOVIC - Spirit of 66, Verviers (BEL) - 2015.22.14

Setlist:

01. Ana's Shuffle.
02. Can You Stand The Heat.
03. Object of Obsession.
04. Rain Fall Down. (Rolling Stones)
05. Every Kinda People (Robert Palmer)
06. Can't See What You're Doing To Me.
07. Unconditional.
08. Summer Rain.
09. Your Love Ain't Real.
10. Somebody (feat. Milton Popovic).
11. We Used To Know (feat. Milton Popovic).
12. Evening Shadows (feat. Milton Popovic).
13. Business As Usual.
14. Hold On.
15. Goin' Down.
16. Crosstown Traffic. (Jimi Hendrix)
17. I'm Losing You.
18. Can You See Me (Jimi Hendrix).

Belle affluence hier soir au Spirit of '66, on se serait cru devant une librairie pour la sortie d'un nouvel album d'Asterix, dans notre cas "La Serbe d'or" car c'est à Belgrade, ex Yougoslavie, qu'est née la jolie blonde. Âgée de 40 ans, elle a le blues chevillé au corps depuis l'âge de 3 ans et elle en parle sur un ton acerbe, croyez-moi. Le blues c'est sa vie et c'est son papa Milton qui va le lui inculquer jusqu'à ce qu'elle empoigne sa première guitare. L'élève ne tardera pas à dépasser très rapidement le maître et croyez-moi, armée d'une de ses nombreuses Fender Stratocaster, elle est tout bonnement redoutable.

En 1999, Ana s'expatrie aux Pays-Bas pour y suivre des cours de guitare Jazz dont elle colore d'ailleurs son blues. Son groupe est un symbole international car le quatuor se compose d'une Serbe bien aiguisée à la guitare et au chant, un batteur français qui l'accompagnait déjà lors du festival blues passion de Cognac en juillet 2014, un bassiste Néerlandais et non hollandais, la Hollande étant une province, pas un pays, et un claviériste italien "Chi va piano va sano". Ces quatre là possèdent leur instrument sur le bout des doigts et ont une technique à tomber par-terre. On s'en rendra mieux compte lors des soli respectifs qu'ils nous distillent avec un naturel et une facilité déconcertantes. Au niveau discographique, Ana POPOVIC, c'est 10 albums dont un "Ana Live in Amsterdam". Car miss Popovic, c'est avant tout une artiste de Live. Elle fait partie de ces quelques artistes comme MOTÖRHEAD ou KISS dont on n'arrive pas vraiment à capturer l'énergie sur les albums studio. Mais sur une scène, mes enfants, quelle puissance! On se prend claque sur claque au fur et à mesure du concert où alternent blues lents et rapides. Un guest ce soir, son papa Milton l'accompagne sur trois morceaux dont très beau "Evening Shadows" de Van Morrison. Il est évident que Milton n'est pas un modèle de justesse au niveau du chant mais c'est surtout le bonheur de voir un père et sa fille partager leur passion sur scène qu'on retiendra. En fait Ana, c'est un Jimi Hendrix au féminin, elle ne s'en cache pas et pour ceux qui connaissent un peu la discographie du maître, on sent clairement les influences chez son adepte. En rappel, elle nous gratifiera d'ailleurs d'une version très personnelle de "Can You See Me" joué au bottleneck. Un peu avant cela nous avions pu apprécier "Crosstown Traffic" autre hommage au Voodoo Child. Pendant près de 2h10, on n'aura jamais l'occasion de s'ennuyer, tout est parfait. Enfin sur scène c'est parfait, dans le public, on ne peut malheureusement pas éviter la présence parasite d'un quatuor de clients bourrés ou presque, qui confondent buvette de football en 3ème Provinciale un dimanche après-midi d'automne et salle de concert où, je vous le rappelle, on vient avant tout pour écouter de la musique et pas pour entendre des idiots qui débitent leurs âneries à gorge déployée. Ca, c'est fait!

Bref, Ana Popovic, c'est de la bombe et j'ai l'impression que, nonobstant le fait que l'assistance en majorité composée de mâles qui veulent poser pour la postérité avec Ana, les CDs se vendent en masse tandis que les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Bravo encore pour ce fabuleux concert, on se reverra c'est certain.

Comme on dit chez Peugeot, jamais 3 sans 4... (Tu l'as captée celle là?) www.anapopovic.com

Mitch ZoSo Duterck

Ana Popovic au Spirit Of 66, Verviers, le 14 Décembre 2015
Ana Popovic au Spirit Of 66, Verviers, le 14 Décembre 2015
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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 08:03
Die Nerven + Levin Goes Lightly + Lea Porcelain à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles- le 12 décembre 2015

Die Nerven + Levin Goes Lightly + Lea Porcelain à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles- le 12 décembre 2015

La Gründlichkeit musicale allemande dans une forme post-punk judicieuse !

19h00: Lea Porcelain
20h00: Levin Goes Lightly
21h10: Die Nerven

Florian Hexagen rapporte:

L'Anschluss a bien eu lieu comme prévu hier soir à l'AB Club. Quoiqu'en fait, et c'est assez rare pour le souligner, cette soirée a même largement dépassé nos espérances. On a commencé avec un set en suspension et éthéré du duo electro rock berlinois Lea Porcelain "Official", idéal pour se plonger la tête et les jambes dans un club hors du temps ("Bones", "Loose Life"). Puis a débarqué ensuite l'ovni Levin goes lightly, un grand gars malingre originaire de Stuttgart qui nous a balancé des tubes d'electro pop new wave chelou, à mi-chemin entre David Bowie (évident) et David Lynch (pour le côté "weird"), d'une beauté et d'une intensité parfois sidérantes ("Dizzy Height", "She's dancing"). Et enfin sont arrivés les DIE NERVEN, soit le gang le plus sauvage que l'on ait vu depuis un paquet de temps sur scène. C'est simple, leur mélange de post-punk nerveux et de montées noisy-psyché, couplé à une attitude de freaks qui souhaitent en découdre avec le monde entier, a donné une saveur de fin d'époque à un concert venant parfaitement clôturer cet évènement mettant en valeur le renouveau de la scène indé allemande. Tout simplement une GRANDE soirée musicale, avec trois découvertes que l'on se plaira à suivre avec passion.

A quand la prochaine?

Die Nerven + Levin Goes Lightly + Lea Porcelain à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles- le 12 décembre 2015
Die Nerven + Levin Goes Lightly + Lea Porcelain à l'Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles- le 12 décembre 2015
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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 09:15
BURN Party#2 ( featuring FRUSTRATION - ULTRADEMON, Avenue Z ...) aux Brigittines, Bruxelles, le 11 décembre 2015

Le programme - BURN PARTY #2
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EXPO / LIVE CONCERT / DJ / SERIGRAPHIE
in a CHURCH!
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FROM 19H…


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EXPO:
___________
LEA NAHON (La Boucherie Moderne)
http://www.leanahon.com/

_____
FSTN
https://www.facebook.com/FSTNdraw

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LIVE:

_____________
FRUSTRATION (Cold Wave/Post Punk)
Born Bad Records

http://www.bornbadrecords.net/artists/frustration/
https://www.facebook.com/Frustration-120387761342462/

_________
AVENUE Z (Space garage)
Slovenly Recording
nouveau side project : 2 Magnetix + 1 Catholic Spray

https://soundcloud.com/azimut-by-avenue-z

_____________
ULTRA DEMON (post rock/psychedelic noise)
Et mon cul c'est du tofu!

http://ultrademon.free.fr/
http://moncul.org/bands/ultra-demon

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
AFTER PARTY

_______________
BURN Dj/Vj crew

MOZARFUCKER
maldita / controverse rec

CRABE
https://www.facebook.com/dascrabe
https://lecrabe.bandcamp.com/album/le-coeur-au-bord-des-l-vres

EL AMBASSADOR
4.1 records

VISUELS by DAMIEN PAIRON
"38 Quai Notre-Dame"crew
https://vimeo.com/damienpairon

...TO 3H

Le point de vue de de Florian Hexagen

Malgré le lieu juste incroyable (faut organiser plus de soirées aux Brigittines les gars/filles quand on a un tel outil) et un public enclin à se défouler, on était quand même sacrément loin des prestations précédentes de Frustration en terme d'intensité (notamment Magasin 4 ou Atelier 210). Set list trop axée sur les derniers morceaux, pas assez "cold-dark" à notre goût, bref, un sentiment de trop peu quand on connaît le potentiel destructeur de neurones du groupe. Avenue Z plutôt pas mal, même si on préfère les MAGNETIX en formule duo. La bonne surprise est venue du coup

d'Ultra Demon, bien tendu et noisy, qui aurait mérité plus de retours de la part du public. Soirée en demi-teinte donc musicalement, mais on reviendra dans cette chapelle avec plaisir!

BURN Party#2 ( featuring FRUSTRATION - ULTRADEMON, Avenue Z ...) aux Brigittines, Bruxelles, le 11 décembre 2015
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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 18:02
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015

Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015

Kovács est la graphie hongroise d'un nom de famille d'origine slave signifiant "forgeron"...

Evidemment Kovacs comme nom d'artiste ça en jette plus que Smid, Sharon Kovacs choisit tout logiquement Kovacs comme artiestennaam et en moins d'un an, ce nom se retrouve sur toutes les lèvres.

In Nederland behaalde 'Shades of Black' de eerste plek op de albumlijst, ajoutez à cela que la demoiselle sait comment s'y prendre pour attirer l'attention, col et bonnet en fourrure, couvre-chefs divers et si elle les ôte, un crâne aussi rasé que celui de la pauvre Sinéad O'connor, bref tu t'attendais à une salle pleine à Louvain.

Prévisions erronées, mec!

20:30 Bellemont!

Sur la route 66, Bellemont est une ville un peu fantôme qui a connu un regain de célébrité grâce à Easy Rider.

Pas mal comme nom de groupe, te souffle Anneke!

Des Amerlocs?

Non, des autochtones: Tracee W: vox / Sam M: guitars / Bruno B: keys / Pip V: bass / Joe B: drums, lit-on sur leur facebook.

OK, ça nous fait une belle jambe, que disent les flics?

Tracee Marie Westmoreland, actrice, danseuse, chanteuse, une Yankee adoptée (?)- Sam Malek on guitar ( The Grave Brothers, Johnny Trash, Hetten Des, que de mauvaises fréquentations, quoi) - Pip Vreede à la basse, ce gars a promené son chapeau boule sur toutes nos scènes: Wolf Banes, Telstar, Red Zebra, etc.... - Joe Bacart aux drums, encore un copain à Luc Crabbe et Bruno Beeckmans aux claviers et secondes voix.

Genre?

Dis leur, Tracee: how about distilled soul, compacted blues, filtered torch ...!

Il y a un peu de tout cela, du rock porté par une madame qui a des tripes, de la présence et une expérience certaine!

Il n'a pas fallu un morceau pour comprendre qu'on allait avoir droit à un concert pas banal, au goût seventies, certes, c'était loin de nous déplaire. La ballade ' Tale of the roses', démarrée a capella et chantée d'une voix épineuse et rauque par la blonde madame, nous rappelle le blues rock de bands comme Babe Ruth, Vinegar Joe ( aaah, Elkie Brooks) ou Shocking Blue qu'il serait idiot de réduire à 'Venus'.

'Don't wanna know' , sa guitare métallique, son orgue purulent et son refrain addictif, obligent tes pieds à battre la mesure. Sur scène Miss Westmoreland ne peut cacher ses talents de danseuse.

Si tu aimes Free, Humble Pie, Ten Years After, tu vas adorer ' Did you ever'.

'You're all that I can run to' nous renvoie vers Janis.

La pression monte et ne va pas faiblir pendant le trip marin, 'On the ocean'.

Un matelot solitaire?

Non, elle était avec un mec, mais ce gars avait des idées noires...you just wanna jump in the water... c'était la merde, il n'y avait pas de bouée!

Le titre se meurt en sourdine, deux coups de baguette lancent ' It's time to tell the truth about me and you'.

Une explication orageuse qui met fin à un set d'excellente facture.

Kovacs

Après Rock Werchter cet été et l'AB Club en octobre, Sharon Kovacs en haar groep se tapent une mini-tournée des salles flamandes.

La Wolflady laisse le soin à deux charmantes madames de venir se poster au devant de la scène, assises près d'une table dressée kitsch avec un flacon en cristal de Bohème et deux verres de vin provenant du même brocanteur, Danielle van Berkom au violon et Maaike Peterse au violoncelle nous proposent une intro classico-balkanique du plus bel effet.

Tu t'attends à voir arriver la suite, erreur.

Derrière des paravents, en ombres chinoises, tu devines la bassiste Sabine Biesbroek ( korte broek, mooie benen) et le guitariste ( flamboyant) Ruud de Groot, puis une silhouette essayant quelques galurins sur fond de disque grésillant.

Le Depot baigne dans une ambiance film noir/cabaret avant de voir disparaître les cloisons qui nous cachaient le groupe, voilà Kovacs ayant opté pour un chapeau emprunté à Boy George et sans doute Teun van Zoggel aux drums et Wouter Hardy aux claviers et à la trompette.

L'équipe est au complet et entame 'Whiskey and fun' un soundtrack de film d'horreur mixant un James Bond theme chanté par Shirley Bassey et du trip hop à la Portishead.

La voix, chaude, jazzy, profonde, grave, frappe les imaginations, pas moyen de l'associer à la frêle personne qui déambule sur scène, ils sont nombreux à avancer le nom d'Amy Winehouse, ils se trompent, ce n'est pas le même univers!

Les cordes introduisent ' 50 shades of black', une confession... I can be a witch, a bitch, a murderer... et bien plus que cela, elle a plus d'un tour dans son sac, cette nana.

Ensuite elle nous propose la ballade nocturne 'Night of the nights' , le show demeure théâtral et t'es tout surpris de ne pas distinguer de volutes de fumée, ni de sosie d'Humphrey Bogart lançant une boîte d'allumettes vers Lauren Bacall.

Volgend nummer is van Grace Jones, nous souffle Sharon avant d'attaquer le tango 'I've seen that face before' , une étonnante version qui n'atteint pourtant pas le caractère sensuel de celle de Miss Jones.

Lumière s v p, Louvain, je vous prends en photo, smile!

Un garde-chiourme vient signaler aux photographes dans la fosse qu'ils peuvent ranger l'artillerie, 't is gedaan met foto's te trekken.

Toujours aussi décadent et pompeux, 'Fool like you' précède ' My love' dans lequel elle cite le Book of Common Prayer ...ashes to ashes, dust to dust".

Wouter introduit 'Sunday dress' , une plage non reprise sur l'album, ensuite la lady nous prévient, la suivante n'est pas de moi, il s'agit de 'Mr Bojangles' de Jerry Jeff Walker, titre qui fut un hit pour The Nitty Gritty Dirt Band et qui a été repris par Nina Simone, e.a..

Changement de coiffure, affublée de sa tête de loup, elle attaque le noir et majestueux ' When the lady's hurt' qui n'a rien à voir avec le 'When the lady smiles' de ses compatriotes Golden Earring.

Le rosaire s'égrène, ' A part of this' puis ' Shirley' (Sound of the underground) amorcé à la trompette. La mélancolie et la passion dégoulinent de sa voix, l'orchestration nous renvoie vers une époque révolue où tu ne te rendais pas dans une boîte de nuit sans avoir enfilé un costard, le videur ne t'aurait pas laissé franchir l'embrasure de porte.

Cordes en évidence pendant l'amorce de 'Diggin' qui se transforme en dancetrack pour ours échappés du Livre de la Jungle.

'He talks that shit' , 'Sour time', sa guitare surf, et enfin le trip hop 'Wolf in cheap clothes', légèrement pompé sur Glory Box, pompé sur Daydream, et présentant quelques similitudes avec certains Hooverphonic, achèvent le set.

Un double bis avant de prendre congé: 'The devil you know' et la romance 'Song for Joel'.

Aucun doute à avoir Kovacs est sur la bonne voix pour se construire une belle carrière.

Des fois on doit se méfier des produits made in Holland , Jett Rebel bij voorbeeld, mais Kovacs n' a déçu personne!

photos- jp daniels

Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
Kovacs "Shades of Black tour" + Bellemont - Het Depot - Leuven- le 10 décembre 2015
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