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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 00:14
Décès de David Shelley, le frontman du band David Shelley & Bluestone.

Dèjà en janvier dernier un quotidien de Palm Beach titrait Dave Shelley, of David Shelley and Bluestone, battles cancer, comme tant d'autres le chanteur/guitariste a été obligé de jeter l'éponge.

Et comme toujours les marques de sympathie et les messages de condoléances pleuvent sur la page facebook de l'artiste.

Pointons de ce côté-ci de l'Atlantique la note de Xav' Alberghini, mentor du Frenchie Blues Power Band, "RIP David Shelley, we will never forget you!"

David Shelley était sur la route depuis la fin des années 80, jouant avec des groupes locaux, avant de fonder son David Shelley and Bluestone avec lequel il a sorti les albums 'That's my train' et 'Trick Bag'.

Son style est à rapprocher du heavy blues ne reniant pas la soul.

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 21:40
Audrey Auld-Mezera (née Audrey Auld) - January 14, 1964 - August 9, 2015!

La singer-songwriter Audrey Auld a, elle aussi, perdu son combat contre le cancer pour s'éteindre, à l'âge de 51 ans, ce 9 août 2015.

Née en Australie, elle fait partie de quelques bands locaux (the Cowbelles ou Audrey and The Rhythm Wranglers) avant de rencontrer Bill Chambers qui produit son debut EP ' Audrey' en 1997.

Deux ans plus tard la paire sort 'Looking Back To See', un album de country classique.

Audrey Auld, devenue Madame Mezera et désormais établie aux States, gravera encore une douzaine de plaques, 'Hey Warden', un EP de 2015, étant son dernier enregistrement.

Notons que deux de ses albums furent nominés comme Best Country Album par l'Australian Recording Industry Association.

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 20:37
Lokerse Feesten - Day Ten- Grote Kaai, Lokeren - le 9 août 2015

ROBERT PLANT and THE SENSATIONAL SPACE SHIFTERS – Lokerse Feesten, Lokeren (BEL) – 2015.08.09

9160 ! Non, ce n'est pas le nombre de spectateurs présents hier sur le site du festival, mais bien le code postal de Lokeren, une charmante ville de Flandre Orientale située dans le pays de Waas. Au départ de Bruxelles, quelques gouttes de pluie, aussi isolées que le mot « tolérance » dans la bouche d'un extrémiste, vont nous accompagner le temps d'aller de la salle des guichets à la voie une de la gare de Bruxelles-Central, Brussel-Centraal quand tu lis le verso du panneau suspendu un peu partout à titre d'information. Le mec qui doit prendre le train autre part et qui arrive encore à se gourer, il vaut mieux éviter de voyager en sa compagnie, c'est un con ! Pagnon d'accord mais un con tout de même et ça, c'est grave ! Direction Dendermonde/Termonde en compagnie de Thierry le Wildtiti, à ne pas confondre avec Waïkiki (l'affreuse ligne de fringues dont s'affublaient certains D'jeuns il n'y a pas de cela si longtemps ).
A grand coup de souvenirs, on se repasse en mémoire l'histoire de la musique qu'on aime : le Rock (oui oui 'n' Roll aussi). L'homme en a des bacs entiers (de disques) à raconter. Sa profession de disquaire retraité lui en a fait passer des milliers en mains de ces galettes qu'on appelait vinyles. C'était au Temps où Bruxelles Rock'n' Rollait, souviens toi… « Boulevard Lemonnier on voyait passer les Punkibus, crêtes au vent, badges et lames tant et plus.. » mais si allez, chante çà sur l'air de Jacques Brel. Jacques qui ? Ben oui mec, Brel était un vrai Rocker et pas rien qu'une station de métro pauv' tache ! Vire ton tee-shirt fluo floqué « Ibiza », enfile un perfecto et viens t'éclater avec nous !
Après un changement de front à Dendermonde/Termonde (bis), opération qui consiste à faire un changement de poste de conduite au conducteur SNCB (qui n'est ni en grève ni en retard) nous repartons en direction de Lokeren que nous atteignons (du verbe « atteindre » et non pas de la ville d'Athènes) à 17h13. Un autochtone accosté par nos soins dans un but uniquement directionnel, nous signale dans un accent qui est le sien (puisque le Plat Pays est le mien) que le site du festival est à 300 mètres rechtdoor tot de lichten en daarnana steek een van de twee bruggen over, dan links en jullie zijn toegekomen (si google est ton ami, demande-lui de traduire mais t'auras pas l'accent). Tonique ? Non, non, merci pas maintenant, plus tard peut-être... Et de fait, nous voici devant les guichets où nous retirons contre identification en bonne et due forme, nos précieux « Backstage Pass ». A l'intérieur ? Il n'y a encore personne si ce ne sont les bénévoles affectés aux tâches rébarbatives qui leur ont été au préalablement dévolues… Qu'est-ce-qu'il dit ? Il dit que pour le moment il n'y a que les gens qui bossent qui sont là.
18.30 ! les portes temporairement dressées à l'usage du flux canalisé de la masse ouïsseuse en devenir s'ouvrent en grand et déversent calmement un ru, une rivière, un fleuve et pour finir, une marée humaine venue quérir céans quelques heures de bonheur auditif. On retrouve des vieux de la vieille avec qui ça Rochefort, heu, pardon, ça Rock fort. Ne cédant à aucune tentation sauf à celle de la chair… d'un hamburger de très bonne facture (3 bonnen aub, btw inbegrepen. Ok ça va je traduis: 3 bons svp, tva incluse) je m'agrippe à mes cocas tout au long de la soirée. Il me faut garder les idées claires pour vous narrer cette dernière étape de 10 jours de musique.
Petit tour par le backstage et rencontre émaillée de quelques civilités d'usage avec Liam « Skyn » Tyson qui a délaissé l'espace d'un soir sa Mersey (non ce n'est pas le prénom de son épouse mais bien celui de la célèbre rivière de Liverpool, fief de notre talentueux guitariste). Petite photo pour immortaliser la chose et « Houdelalie » tel Robin de Loxley , je rejoins mes fidèles compagnons sous le regard concupiscent des spectateurs qui envient les pistonnés émergeant du backstage. Tu as déjà bien fait attention au mot « concupiscent » ? Comme ça il n'a l'air de rien mais décompose le un peu en quatre syllabes bien distinctes et écoute toi le prononcer à haute et intelligible voix… Tu y es ? Ca calme hein ? Ah, tu vois le nombre de choses que je t'apprends, Ô divin lecteur.
C'est malin ! Ce sont les Maliens deSONGHOY BLUES qui ouvrent les festivités de fort belle manière. Le quatuor, peu familiarisé à la langue de Vondel, s'exprime donc en Français sans que cela ne pose le moindre problème. Encore une belle preuve que si on se passait des politiciens, tout irait bien mieux. Pendant une heure, nous aurons droit à la découverte de « Music in Exile » leur premier album. A certains moments c'est très proche de Tinariwen et ce n'est que logique, entre Maliens… Un bon moment pour ouvrir une soirée sous un ciel couvert et qui le restera, sans pluie pour nos chères têtes blondes.
Le temps de changer le matériel et de procéder à un soundcheck un peu longuet peut-être et voilà STEPHEN « RAGGA » MARLEY qui prend possession de la scène. « Greetings at the Nations and at the Emperor Haïlé Sélassié the First, Jah, Rastafari ». Avec l'accent jamaïcain je ne te raconte pas la couleur locale de l'anglais. Le fils du grand Bob , nous envoie le même message que feu son papa. On replonge en plein dans le « Babylon by Bus » de 1978 surtout que l'gamin nous balance un « Kinky Reggae Party » pour démarrer les hostilités. Une rythmique basse/batterie qui groove à mort que ça vous colle aux tripes et toujours ce beat de guitare tellement caractéristique, impossible de rester figé. Remue mon frère, danse ma sœur. Dans les premiers rangs, ça sent bon les moissons, l'herbe fraîche et le chocolat « Made in Jamaïca ». « No Smoke in my Room » avec un titre comme ça, c'est l'hôpital qui se moque de la trousse de secours comme dit souvent un mien parent !
Il y aura encore « Is This Love », « Could You be Loved », « Iron Zion Lion » , ou encore « Buffalo Soldier » mais il ne suffit pas de s'appeler Marley pour être Bob. Boire ou conduire, il faut choisir. A certains moments le fiston chante hors tonalité mais on dirait que ça ne le gêne pas, vous non plus ? Alors tant mieux, la paix soit sur toi Brotha'.
Changement de matériel, on s'active là-haut et pendant ce temps nous nous retournons de concert (quoi de plus normal à un festival) pour assister au tirage du feu d'artifice à partir du champ de foire tout proche. Sans vouloir être chauvin (qui se boit plutôt en période d'Avent, après c'est top tard) le feu d'artifesses de notre capitale condruzienne n'a pas à en rougir, ou plutôt à en bleuir puisque la majorité locale est à nouveau Libérale.
Enfin ! Çà y est, 21h20, la sono envoie le traditionnel « Rumble » de Link Wray. La clameur monte de la foule qui refoule, coule, s'écoule, se défoule, déboule, coooool.
ROBERT PLANT and THE SENSATIONAL SPACE SHIFTERS ! Et c'est parti au son de « Trampled Underfoot » la version Zeppelinienne du « Terraplane Blues » de Robert Johnson, chanson au message à caractère sexuel à peine voilé je te le rappelle. Le Golden God a le sourire et semble très relax, tant mieux car il va nous sortir encore quelques bonnes vannes « tongue in cheek » dont il a le secret comme on dit en pays Grand-Breton.
On sait l'aversion (remasterisée) que notre natif du Black Country a pour les choses qui tendraient à le pousser à reformer le dirigeable et pourtant, la majorité des titres de son répertoire actuel en sont issus. « Il fait ce qu'il veut, c'est à lui » (aussi)... Tous les titres du Zeppelin de plomb sont revus, réécrits et réadaptés selon les envies de celui qui les a tellement bien interprétés dans leur forme originelle de 1968 à 1980.
Tout ce que le public lui a toujours demandé à notre Robert Anthony Plant c'est de chanter le catalogue de Led Zeppelin tel qu'il existe mais notre homme aime les risques. Au lieu de se contenter de s'en mettre plein les poches, The Man from the Misty Mountains a constamment rejoué et remodelé les pièces, même les plus sacrées, du sacro-saint répertoire pour les réinterprèter à sa sauce, et là je dis « Bravo Mr. Plant, vous êtes un seigneur », je ne connais que David Bowie et Robert Plant pour être aussi novateurs, aussi avant-gardistes dans l'approche musicale d'un métier qu'ils exercent avec un talent immense. Je ne vais pas vous faire une litanie (Lennox) sur chaque titre interprété hier soir et encore moins une litanie (Cordy) sur la manière dont les musiciens occupent l'espace sonore dans lequel s'inscrit le concert, vous n'aviez qu'à être là après tout. J'ai plutôt envie de vous dire chers lecteurs que j'ai eu un très gros coup de coeur pour « Bron-Yr-Aur Stomp » et son célèbre labrador noir répondant au nom de « Stryder ». Et j'ai adoré « King Snake » que Robert a introduit comme « This is a new song »..
Magnifiques versions bourrées de percussions africaines sur « Rainbow » et que dire du fantastique travail vocal à cinq voix dans le medley « Satan Your Kingdom must come down / In my Time Of Dying ». Parmi les autres titres de Led Zeppelin interprétés en tout ou en partie, il y avait encore « Black Dog », « Dazed And Confused », « Whole Lotta Love » et « Rock And Roll » qui terminait cette soirée teintée de couleurs « roots » très prononcées . Comme quoi la musique n'a pas de frontières. Hier il faisait couvert dans le ciel de Lokeren mais tout ce que je peux encore dire c'est que « if the sun refused to shine, I would still be loving you ...I wanna Thank You » Mr. Plant. Il est minuit, on a eu presque nonante minutes de concert et c'était délicieux. Il est temps de regagner Black Rabbit City et ses charmes nocturnes. Alors que je vais franchir les portiques de sortie qui, quelques heures auparavant (chinois) exerçaient la fonction inverse, on me demande tout de go : « Maintenant c'est Arsenal qui joue, tu ne restes pas ? » et moi de répondre « Oh,tu sais moi le foot... »

Mitch « ZoSo » Duterck

Lokerse Feesten - Day Ten- Grote Kaai, Lokeren - le 9 août 2015
Lokerse Feesten - Day Ten- Grote Kaai, Lokeren - le 9 août 2015
Lokerse Feesten - Day Ten- Grote Kaai, Lokeren - le 9 août 2015
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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 21:19
Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015

A farewell gig, le groupe ajoute "last show on earth. Last chance to see us live!".

L'Apôtre Thomas : à d'autres, hein, Hans, les Scorpions, ça fait 100 ans qu'ils annoncent leur dernier concert.

Non, non te répond le fils non reconnu de Roland Van Campenhout, c'est fini, Bram onze bass player va s'installer en Suède pour les beaux yeux d'une sirène islandaise, d'ailleurs un de ces jours il donne un concert d'adieu avec The Girl Who Cried Wolf, ce soir au Vaantjesboer c'est le chant du cygne, tous nos copains seront là et Marcel Proust aussi.

Hoelaat?

20:15!

Il est 20:30, lorsque Hans Van Campenhout - Vocals, Piano, Harmonica/ Gert Taveirne - Guitars, Harmonica/ Bram Van der Stocken - Bass et Bert Van der Elst - Drums prennent place dans un coin de ce chouette bistro.

Dès le premier titre, un cheval de bataille, 'The retarded son of Jesus' t'as compris que Halle assistera à un concert pas banal.

De toutes façons les Strawdogs ne t'ont jamais déçu, depuis qu'un beau soir de 2008 tu les as entendus au défunt Dada.

Les dernières notes de l'attardé se font toujours entendre tandis que Bert attaque déjà la suivante, 'Small town scum', en mode rock nerveux.

Même topo pour 'Ordinary madness' qu'ils ont l'habitude d'associer à la racaille des cités minables, non, ne confonds pas le 'Small Town Boy' des Bronski Beat avec ces crapules.

Hans passe derrière le piano pour le narratif 'The sound and the fury'.

Tu remarqueras que Guy des Cars n'est pas l'auteur favori du frontman des chiens de paille.

Tandis qu'il narre sa complainte, Gert en profite pour placer un petit solo vicieux, en retrait Bram et Bert assurent sans sourciller.

Une nouveauté nous est promise, 'Trying to remember the days' baigne dans un halo de nostalgie tandis qu'avec l'émouvant 'Broken Promise' on revient au matériau connu.

'Carolina' c'était pas une femme pour toi Hans, tu pleures comme Jacques Brel, ses Madeleine, Fanette ou Mathilde, toutes des chiennes....

A qui a-t-il emprunté le titre 'A kiss so cold it froze on her lips', à William?

Tell?

Non, à William Le Sanguinaire, crétin!

Ce baiser glacé fait partie de la collection de morceaux piano pop/rock des Strawdogs, il est suivi par le biblique 'Jesus in the mall'.

Nog enkele nieuwe nummers, sinon on les jouera jamais, le philosophique 'Ain't no conspiracy' suivi par ' Wait now'.

Un brin d'amertume, pas de l'abattement mais faut accepter la fatalité, voici 'Howl' et pour finir le premier set en force, un emprunt aux Godfathers, le saignant 'Walking Talking Johnny Cash Blues'.

Direction le bar!

Reprise des hostilités et pas en douceur avec 'Me and Mrs Davies' qui n'est pas une adaptation Kinks de Billy Paul.

J'enfile mes spikes et mon petit short noir, ready..' I'm the fast runner', Eugène Allonsius, venu s'établir dans le coin, rigole!

'The revoluton is starting' ( without you), désolé le réveil n'a pas sonné!

Une petite ligne surf décore le pamphlet marxiste.

New, new, new... ' Time may tell' toujours dans la veine AOR de qualité.

Tiens ce truc te rappelle Little River Band, un band injustement oublié.

Les clients en terrasse semblent apprécier et applaudissent en sirotant leurs trappistes, une lune blême troue un ciel sans étoile, la wah wah de Gert déchire 'Pale Moonlight', Hans qui craint une visite nocturne prévient, Got a gun under my pillow..., commissaris Witse ferme les yeux!

'Just a case of a broken heart ', Hans, si tu veux, on te prête le bouquin de Therese J. Borchard ' Tips to mend a broken heart'.

Accélération notable avec le clashien 'Run and go' et dans la même veine rock ' Johnny Barker'.

Le bistro commence à sérieusement s'agiter, Hans prévoit un retour au calme, a piano solo ' Plastic Crown' , c'est mieux que les épines qu'un taré a posé sur le crâne du Christ.

Les Beatles, 'Girl' , Gert, l'espiègle, assure les choeurs féminins.

And now the end is near and so I face the final curtain, on l'attendait leur blues rock ravageur, le voici, ' Shotgun blues', les desperados sont lâchés et vident leur barillet à l'aveuglette, sauvons les bières!

On la joue très rarement, car 'Travelling man' n'a pas de fin.

Voir les Strawdogs virer garage valait le déplacement, le public échauffé exige un rappel.

Vite alors, we hebben dorst, ils débutent la série de bis par la valse 'Pretty Little Nothing' qu'ils peuvent refiler à Dean Martin, pour terminer avec 'Innercity girl'.

Sortez les kleenex, les clebs se donnent l'accolade, un peï conclut ze mogen niet stoppen, du coup on les remballe dans leur coin, il restait une ou deux cartouches, une version alternative de 'Walking Talking Johnny Cash Blues' suivie par un punk rock échevelé.

Rideau et distribution de cd's.

Quoi?

S'ils vont empailler les Strawdogs?

They shoot horses, don't they?

Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015
Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015
Strawdogs @ Café Vaantjesboer - Halle - le 8 août 2015
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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 09:58
L'espérance de vie d'un rapper n'est guère élevée: Sean Price n’est plus!

Si pas mal de ses collègues se sont carrément faits descendre, Sean Price, membre du collectif Boot Camp Clik et du duo Heltah Skeltah, se serait éteint dans son sommeil à l'âge de 43 ans.

Sean Price avait également sorti trois albums solo, le dernier 'Mic Tyson' en 2012, peak position n° 58 au Billboard.

Talib Kweli : “Sean Price went from being a childhood hero of mine to a great friend. He was the most competitive MC I’ve ever met and kept me on my game”.

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 07:03
Dearly Beloved @ Rock Classic - Bruxelles- le 07 août 2015

Les Soirées Cerises se dispersent une nouvelle fois, Daniel Vincke aux apéros du Parc Josaphat et les Canadiens Dearly Beloved au Rock Classic.

Dearly Beloved, tu dis, ils connaissent 'Dear beloved secretary' de Wallace Collection?

Pas l'impression, mais peut-être Dearly, Beloved: A Zombie Novel de Lia Habel!

Le core du groupe est bicéphale: Niva Chow ( vocals et tambourine) et Rob Higgins ( lead vocals et basse), on leur doit déjà plusieurs plaques, EP's ou CD's, la dernière , un 7'' "Who Wants To Know?" / "Resolution"qui suit l'album 'Enduro' de 2014.

Le duo rejoint par quelques mercenaires s'est tapé un four weeks European Tour s'achevant dans notre belle capitale salopée par le vil Mayeur. Aux drums, Aaron Morrice, une bête infatigable, et deux guitaristes déterminés, un certain Bobby qui pointe et tire plus vite que Lucky Luke et Eamon McGrath, auteur de plusieurs albums portant son cachet et accessoirement musicien pour la fantastique Julie Doiron.

Genre?

Pour ne pas t'assommer avec 89 étiquettes, banalisons: alt.garage/psych/punk rock à haute teneur en testostérone.

Un set compact de 50 minutes pendant lequel les quatre mecs et la bouillante Asiate ont généreusement trempé leur t-shirt.

22:00, Eamon en éclaireur, quelques riffs épicés, Aaron embraye suivi par le reste de la clique, ils nous balancent le sainement sauvage 'Rugged casual sport'.

Un point de repère?

Pas évident, les Pixies peut-être, mais faut entendre le jeu de basse hyper-mélodique de Rob.

Pas de pause, façon garage/punk, 'The Ride', une course folle, attachez les enfants, les freins ont lâché.

Niva vient saluer les petits Bruxellois de près, ton cerveau, déjà fatigué par les billevesées débitées par la plaie RickyBilly, façonne l'image de Wendy O Williams et de ses Plasmatics.

Sulfureux, ce rush!

Let's stop the talking, more rocking, qu'il dit avant de nous asséner 'Olympics of no regard'.

On te cite les titres avec les réserves d'usage, une setlist évasive traînait aux pieds de la petite Niva.

Un exercice de tuning pour la basse, Aaron et Eamon meublent en balançant quelques effets noisy, o k, sono pronto, voici 'Between finger and thumb' .

Cette base est monstrueuse!

Une longue intro, dominée par des guitares stoner et un jeu de batterie métronomique, amorce ' Not my pig' , une plage proche des meilleurs Kyuss.

Bruxelles ne s'y trompe pas et vibre à l'unisson.

A brand new one, he says, effectivement 'Who wants to know' est sur leur dernier 7 inch.

L'escalade dans la bestialité se poursuit, Grégoire Fray de Thot n'est pas le seul à se délecter, ça châtaigne vraiment méchant.

Niva décide de se payer une nouvelle descente dans la fosse pour faire la cour à un gamin éberlué.

Another new one, prédit le chef, 'Blood' n'a pas encore été gravé, ...quand il vocifère ...there's blood on my face...tu supposes que c'est à cause des crocs s'étant plantés dans une chair vierge qui, en se déchiquetant, a humecté et coloré de rouge son doux visage de lupus vorace.

Tandis que la sueur dégouline de leur crâne direction le slip et les membres inférieurs, les forcenés entament leurs dernières cartouchent, une plage énervée au titre illisible, puis ' Resolution' et ses relents psychédéliques et enfin ' Candy Coated', mixant les Beastie Boys et le rock crapuleux des Distillers.

Ils sont deux à finir le sketch off stage à la grande joie des clients.

Un scoop : RickyBilly a signé Dearly Beloved pour le prochain festival qu'il compte organiser dans un endroit restant à déterminer, à la même affiche: Captain Flemmard and the Killing Flies, Los Ultimos Cannibales Fucked Emmanuelle in the Dark, Where's Cinderella, Carlotta Grisi and her Polka Bears, et la Vengeance des Bisounours from Outer Space.

On y sera!

Dearly Beloved @ Rock Classic - Bruxelles- le 07 août 2015
Dearly Beloved @ Rock Classic - Bruxelles- le 07 août 2015
Dearly Beloved @ Rock Classic - Bruxelles- le 07 août 2015
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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 07:25
The Big Bayou Bandits ( Arenaconcert - Nijdrop) - Park Hof ten Hemelrijk - Opwijk- le 6 août 2015

Pendant l'été le Nijdrop organise chaque jeudi soir un concert dans le cadre enchanteur du Hof ten Hemelrijk, en cas d'intempéries, alles verhuist naar binnen.

Point de pluie en ce chaud jeudi estival, des chaises, des tables, une buvette hospitalière, des prix ( 1€50 la Jupiler) à faire frémir tous les requins de chez Inbev qui, avec l'aide de la régie foncière bruxelloise, vient de sonner le glas pour deux des seuls vrais bistrots bruxellois fleurissant sur la place de La Liberté, sur le podium: The Big Bayou Bandits !

Les Brugeois nous promettent une belle tranche de cajun spiced rock'n'roll.

Un soundcheck prometteur, un passage à la buvette histoire de se ravitailler avant le coup d'envoi et avec un léger retard, Yves Messany ( chant et panoplie d'accordéons tex-mex ou zydeco) également membre des Mean Mountainers - Guy Winne ( dobro, el. guitar) cf.le précédent, lid van de Mean Mountainers - Jean-Luc Messany, broer van ... aux drums, un encyclopédiste a retrouvé la trace des frangins au sein des Billygoat Riders et, pas Werner De Cock à la double bass, mais un remplaçant pas con , Pieter Van Stichel ( The Panhandlers), rappliquent.

Pendant près de deux plombes ces vauriens vont abreuver les villageois ( qui étaient plus que qualifiés pour se débrouiller sans l'aide de quiconque, les Polonais ce sont des chameaux en comparaison) de cajun, zydeco, rockabilly, tex-mex, country, vintage rock'n'roll sentant bon les swamps de la Zuidleie ou l'Acadie ménapienne.

Un CD à leur catalogue, 'Cajunbilly'.

Un premier traditionnel cajun, 'J'étais au bal', nous invite à tournoyer en mesure, il est suivi par ' Grand Bosco' du cajun blues narrant une sombre histoire d'infidélité, titre que tu peux entendre sur leur plaque.

L'accordéon virevolte, la contrebasse soutenue par le mini-kit de Jean-Luc imprime le rythme et la national steel brille, tout va bien, si ce n'est que tu n'oses quitter ton siège pour aller te désaltérer, une bande de joyeux, ayant fait voeu de délaisser le coca et l'orangeade, le lorgne depuis dix minutes.

Accélération sensible avec le chaste 'Choupique two step'

....Hey jolie catin, ouais, moi jm'en va

Moi jm'en va, dans l'Grand Choupique

Pour voir des belles tite-blondes ...

Je t'accompagne, lance un poilu.

Les Bandits embrayent sur un autre classique aux couleurs de la Louisiane, 'Diggy Liggy Lo' suivi par ' Crazy Arms' de Ray Price, a honky-tonk standard.

Un sérieux coup d'accélérateur, on retourne voir les filles faciles avec ' 73 Special' avant de constater que le Winne troque le dobro contre une guitare électrique, le groupe s'attaque à Johnny Cash, ' Wreck of the Old 97'.

Well, folks, let's do the 'Zydeco Bop'.

Comment on guinche sur ce truc?

Fais comme le singe!

Après l'intervention d'un local ayant dans l'idée d'accompagner le combo, on reprend le cours de la croisière, ' One step a Chaumont', puis le terrible 'Memphis Tennessee' de Chuck Berry et comme ils n'ont que ça en tête et qu'ils viennent de toucher leur paye, une nouvelle visite à la maison close s'impose, ' Petite ou la grosse'.

' J'suis content d'être Cajun' , on boit de la bière tout l'hiver et on s'amuse.

Ma demande de naturalisation est sous enveloppe.

Nous sommes en 1928, "Allons à Lafayette" is officially known as the first commercial Cajun song to be recorded.

Je veux bien te payer un godet, gars, mais 'Cinquante Piastres', mes vieux cuillotes, and mon pick-up truck c'est tous que j'ai à mon nom...

Diantre, on danse le 'Bosco Stomp' pour oublier toute cette misère.

Tes voisins picolent, les Bandits rigolent, tu bats du talon, le Winne décide de jouer de son dobro façon lapsteel, 'Saturday night Special' et le joyeux ' Lâche pas la patate' inspirent un rougeaud, biberonné à la Trappiste, il tient à danser, mais pas seul, tous on décline son offre généreuse, pour ne pas qu'il se mette à chialer un copain revient avec un bac de 24 Jupiler, ambiance!

' Convict two step, il s'est trouvé une cavalière, le numéro, par contre a été refusé par la commission de censure, dans l'étang les canards se marrent!

'Bon temps rouler' rocke ferme, il est suivi par 'One of these days'.

Du Pink Floyd?

Non, de Rika Zaraï!

Place à 'Sugar Bee' une abeille cajun fabricant du miel bluesy.

Pas le temps de butiner à l'aise, ils ont déjà envoyé ' Promised land' de Chuck Berry, une fameuse poussée de fièvre.

Le ' Big Bayou breakdown' déboule en mode kazatchok.

Tiens, voilà le gars de tout à l'heure, on lui refile un triangle artisanal, Euclide était doué pour les mathématiques mais n'avait pas l'oreille fine.

On s'en fout, on rigole, les vaches du Jura en vacances dans le coin, aussi.

'Cajun Saturday Night' et l'inévitable 'Jambalaya' nous conduisent vers le terminus.

Un final rock'n'roll, ' Tear it up' et ' Gone, gone, gone' de Carl Perkins mettent un terme à cette soirée délassante.

Le 12 septembre, The Big Bayou Bandits au 13de Gebod à Lichtervelde!


The Big Bayou Bandits ( Arenaconcert - Nijdrop) - Park Hof ten Hemelrijk - Opwijk- le 6 août 2015
The Big Bayou Bandits ( Arenaconcert - Nijdrop) - Park Hof ten Hemelrijk - Opwijk- le 6 août 2015
The Big Bayou Bandits ( Arenaconcert - Nijdrop) - Park Hof ten Hemelrijk - Opwijk- le 6 août 2015
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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 13:11
De Corsari’s - Maurits Duchéhof, Vilvoorde ( Palm Parkies)- le 5 août 2015

La brève de JPROCK:

De Corsari’s - Maurits Duchéhof, Vilvoorde ( Palm Parkies)- le 5 août 2015

De Corsari's est un groupe atypique.
Atypique car éminemment festif, le genre de groupe que tout amateur de rock va rapidement qualifier d'excellent groupe de bal, mais cette fois sans aucune allusion péjorative et avec même un certain respect. Ces gens là savent jouer, c'est sûr !
Formé par Roel Vanderstukken acteur et chanteur connu en Flandres qui sur scène se transforme en Monsieur Loyal et lead singer charismatique à la tête de cette bande de musiciens impeccables, et avec l'aide de Sarah chanteuse qui jouit d'une belle notoriété chez nos amis flamands mais dont la plupart des francophones n'ont jamais entendu parlé, ce sextet nous fait revivre les swinging 50's et 60's avec à leur répertoire une panoplie de hits de Ritchie Valens, The Monkees, Elvis Presley, The Beatles, The Hollies, Jackie Wilson, Paul Anka , Roy Orbison etc..
Avec eux, aucun temps mort et aucune prétention autre que de faire danser et chanter le public dans la bonne humeur générale. Et ça marche !
Les titres s' enchaînent sans aucun temps mort et avec une maestria digne des meilleurs bands live. Et le public nombreux s'amuse et s'en donne à coeur joie.
Les choses se ringardisent un peu lorsqu'en fin de set on a droit à quelques chansons populaires tirées du folklore flamand , mais toujours dans un esprit festif qui fait chaud au coeur.
Bref, si vous voulez vous éclater et passer une soirée bien barge et bourrée d'énergie positive avec des amis, allez voir De Corsari's vous passerez franchement un bon moment.
Et rien ne vous empêche le lendemain pour vous sevrer de vous mettre un petit Led Zep, un The Cure ou un Patti Smith dans la platine histoire de vous donner bonne conscience... !

Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.

De Corsari’s - Maurits Duchéhof, Vilvoorde ( Palm Parkies)- le 5 août 2015
De Corsari’s - Maurits Duchéhof, Vilvoorde ( Palm Parkies)- le 5 août 2015
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 21:03
Lokerse Feesten - Day Five- Grote Kaai, Lokeren - le 4 août 2015

Le billet de JPROCK :

Soirée classic-rock ce mardi aux Lokerse Feesten avec au menu Tom Jones et Status Quo et en hors d’oeuvre et pousse-café The Bootleg Beatles.
J’arrive légèrement à la bourre dans le backstage des Lokerse Feesten pour cause de travaux intempestifs sur l’autoroute d’Anvers en venant de Bruxelles. Quatre vingt minutes de route pour atteindre Lokeren aujourd’hui à cause des bouchons causés par les travaux, soit presque le double de dimanche dernier !
Sur scène les Bootleg Beatles ouvrent la soirée devant un public où les fans de Tom Jones côtoient quelques chevelus revêtant fièrement leurs t-shirt « Quo » vieux de quelques décennies.
Et pourtant ce soir, rien ne sent le vieillot, les deux têtes d’affiche vont nous prouver avec panache que pour faire du rock et du bon il n’est pas forcément nécessaire d’être couvert de boutons d’acné.

Environ une petite demi-heure après que les Bootleg Beatles aient quitté la scène au terme d’un set bien sympathique mais néanmoins très en deçà des originaux ( ou ce qu’il en reste ! ) une voiture de luxe se gare dans le backstage.
Je me précipite vers le gate public pour rejoindre la foule tandis que Sir Tom Jones grimpe l’escalier métallique qui donne accès à la scène et fait son entrée sous les applaudissement nourris d’un public impatient de voir son idole alive and well.
Car à 75 ans dès les premières mesures de son premier titre « Burning Hell « Tom Jones impressionne.
Vêtu d’un costume bleu très élégant qui met en valeur ses cheveux blanchis par les ans l’homme aux cent millions d’albums vendus qui dans les seventies fit vaciller Elvis de son rôle de King, reste élégant et charmeur.
Et puis il y a cette voix unique, à peine moins puissante qu’à ses débuts et qui vous colle contre les murs dès qu’elle s’emballe.
Entouré d’un band redoutable Sir Jones rocke comme un beau diable avec « Burning Hell « , » If I only knew « et « Reelin' 'n' rockin' « , se montre sensuel et charmeur avec sa reprise de « Kiss » ou de « Sexbomb « , impressionnant d’émotion sur la reprise de « Tower of Song « de Léonard Cohen et même chaloupant lors d' une version étonnante de » Delilah « .
Plus rien à voir avec sa version Vegas, depuis une quinzaine d’années Tom Jones est revenu aux sources avec des gigs bien envoyés.
Très souriant, la star britannique semble heureuse d’être sur scène lors de cette belle soirée estivale et arbore de grands sourires satisfaits.
Au total il nous gratifie d’un set brillant de septante cinq minutes sans aucune faute de goût avant de regagner sa limousine pour laisser place à ceux qui vont enflammer le Grote Kaai : les increvables Status Quo.
Jamais un band n’a aussi bien porté son nom.
Depuis plus d’un demi siècle ( ils ont démarré en 1962 sous le nom de « The Spectres « ) Status Quo accumule les hits ( ils en ont placés plus de soixante dans les charts britanniques ! ) et arpente sans relâche les scènes du monde entier.
Le groupe ne s’est pas imposé par la force mais par une régularité exemplaire dans la qualité de ses compos et des prestations live inoubliables, véritables moments d’anthologie orgasmiques.
Rossi, Parfitt et leur comparses n’appliquent qu’une seule recette : efficacité, énergie et bonne humeur. Ca fait des années que ça dure et l’âge n’ y fait rien, la fête et l’osmose avec leur public est toujours totale.
Il suffit d’assister pour la xième fois à un début de concert des Quo et à cette intro mythique de « Caroline » par Richard Parfitt solidement campé sur ses jambes et martelant sa six cordes pour se sentir obligé de bondir sur place du premier au dernier titre.
Et ce soir ne fait pas exception.
Le Quo met une fois de plus le feu avec un répertoire en béton et avec une prestation rageuse et fun comme il en a désormais l’habitude.
Avec eux, la balance est réglée en moins de deux et ils ont d'ailleurs surpris toute le monde et moi en particulier en démarrant dix minutes en avance sur l’horaire prévu. J’étais encore affalé dans un sofa en backstage lorsque sur l’écran télé de la press room j’ai aperçu Parfitt qui se lançait dans sa légendaire intro, avant de me précipiter dare dare à quelques mètres de la scène en me faufilant tant bien que mal dans une foule compacte et totalement conquise. Ouf, j’y suis, la fête peut commencer !
Nonante minutes plus tard, c’est en nage que Status Quo salue son public avant de revenir pour un « Rock n’ Roll Music - By Bye Johnny » totalement jouissif.
Tant que ces gars là auront un souffle de vie ils continueront à faire rocker la planète avec leur boogie irrésistible.
Continuez encore longtemps comme ça Messieurs vous faites du bien à nos âmes, et je n’ai qu’une chose a vous dire après vous avoir vu sur scène tant de fois : vous ne m’avez jamais déçu et je vous aime !
Bravo !
Lorsque je quitte le site du festival The Bootleg Beatles s’apprêtent à clôturer la journée en beauté avec un deuxième set de covers qui s’annonce aussi festif que le premier.
Décidément nous avons vécu une bien belle soirée dédiée au classic-rock qui depuis près de soixante ans et après avoir divisé les générations au temps de son apogée les rassemble aujourd’hui par le talent intemporel de ses stars.
Et ça, ça me plaît !

Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.

Setlist TOM JONES:
Burning Hell
(John Lee Hooker cover)
Mama Told Me Not to Come
(Randy Newman cover)
Didn't It Rain
([traditional] cover)
Tomorrow Night
(Bob Dylan cover)
Raise a Ruckus Tonight
Sexbomb
Shake a Hand
Delilah
Elvis Presley Blues
(Gillian Welch cover)
Tower of Song
(Leonard Cohen cover)
Green, Green Grass of Home
(Johnny Darrell cover)
It's Not Unusual
You Can Leave Your Hat On
(Randy Newman cover)
If I Only Knew
Crazy 'bout an Automobile (Every Woman I Know)
(Ry Cooder cover)
Reelin' and Rockin'
(Chuck Berry cover)
Kiss
(Prince cover)

Setlist STATUS QUO :
Intro
Caroline
Something 'bout You Baby I Like
(Tom Jones cover)
Rain
Paper Plane
What You're Proposing / Down The Dustpipe / Wild Side Of Life / Railroad / Again And Again / Big Fat Mama
The Oriental
Creepin' Up on You
In the Army Now
(Bolland & Bolland cover)
Drum Solo (The Caveman)
Roll Over Lay Down
Down Down
Whatever You Want
Rockin' All Over the World
(John Fogerty cover)
Encore:
Rock and Roll Music / Bye Bye Johnny

Lokerse Feesten - Day Five- Grote Kaai, Lokeren - le 4 août 2015
Lokerse Feesten - Day Five- Grote Kaai, Lokeren - le 4 août 2015
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 15:26
Décès du guitariste Pascal Borbé!

Fin juillet, le groupe LovelessAge faisait savoir dans un communiqué facebook que Pascal Borbé était mal en point, ci-dessous le message:

"On vient d'apprendre que notre ex-guitariste Pascal est hospitalisé en soins intensifs. Nous avons déjà pu constater son courage et l'immense volonté dont il a fait preuve lors de sa greffe de poumons. Aucun doute qu'il viendra à bout de ce nouveau coup du sort. De tout façon, il n'a pas le choix : on compte sur lui comme "Keith Richards" lors de nos prochains concerts !"

Malheureusement la triste du nouvelle de son décès nous est parvenue il y a peu.

Un groupe Facebook, "Pascal Borbé ´s friends", a été créé depuis, ses amis, musiciens ou autres, y laissent des messages de condoléances ainsi que des clips de titres qu'il appréciait.

Pascal Borbé avait notamment fait partie de LovelessAge, Golgotha ou High Voltage.

Le mot de la fin est pour Mario Guccio:

Pascal Borbé mon ami, Elisa et moi nous souhaitons, que cette chanson t'accompagne jusqu'à ce que nous nous retrouverons, je sais que tu l'aimais, je t'aime, nous t'aimons et je ne t'oublierai jamais, nous ne t'oublierons jamais.

Sincères condoléances à ta famille, tes amis, et aux gens de toute la planète qui n'ont pas eu la chance comme nous, de te connaître! R.I.P.

( La chanson étant: Machiavel et l' ORCW (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie) performing "The Great White Dome" live at Cirque Royal, Brussels, December 2013.)

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