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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 19:07
Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.

 Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.

 

 

Où vas-tu, ce soir?

Going nowhere...

Tu restes à la maison, alors?

Therapy?, au Botanique, darling!

 

Une Orangerie quasi pleine pour assister au show du plus illustre enfant de Ballyclare, avec Glen Houston qui dirige le Flute Band, Andrew James Cairns, accompagné par Michael McKeegan et Neil Cooper qui désormais constituent la meilleure thérapie musicale en activité dans ce bas monde!

 

 

Romano Nervoso acoustic set!

Elle est bien bonne, celle-là, quand les loups descendent en ville, cela doit s'entendre, donc pour une veillée boy-scout autour du feu de camp tu n' invites pas Romano Nervoso, le mot acoustique a été banni de leur vocabulaire.

Ce soir, Romano ( Giacomo Panarisi, beau et blanc comme un terril lavé avec Ariel) se retrouve derrière les caisses, comme quand il se produit avec The Holmes, avec  son copain guitariste, ils sont orphelins, le reste de la clique est devant le petit écran, Napoli défie le Dinamo Kiev, faut être fou pour faire le singe à Bruxelles.

Romano est fou!

Ils ont trente minutes pour nous servir les antipasti à avaler avec un  Friulano frais.

Je dépose la plaque La Louvière  en face des zinnekes, pour bien leur faire comprendre qu'on n'est pas de Molenbeek et on engage  ' Viani Dallo Zio' du garage/punk binaire et distingué, suivi par la version wallonne, tempétueuse, de ' Born in the USA' du Boss, ' Not born in the USA'.

Les étalons fougueux enchaînent sur 'Party Time', ces spécialistes de la fausse faim, nous roulent dans la farine.  Pour la troisième fois, Bruxelles applaudit à mauvais escient.

La suivante se nomme 'Maria', les moins bourrés ont reconnu une cousine sicilienne d'Aline, une fille au doux visage souriant.

Pourquoi tu ris, Marie?

Un second downtempo, ' Pussycat', précède l'imparable ' The story', un conte de fées électrique.

2015/2016 années noires pour le rock'n'roll, Romano Nervoso tient à rendre hommage à quelques disparus notoires, un medley débutant par' Ace of Spades' auquel on a collé ' Rebel Rebel'  et pour terminer le pot-pourri acoustique, soyez indulgents, braves gens, c'est notre premier concert unplugged, ' Kiss'.

Non, Sardou, n'est pas mort, il n'ont pas joué 'La folle du régiment'.

L'ambiance est au zénith, c'est l'heure de balancer le tube Miracoli, 'Mangia Spaghetti'.

Ciao, Bruxelles!

 

 Therapy?

 In België houdt de Wood and Wire Acoustic Tour van Therapy? enkel halt in de Warande, De Spil in Roeselare et au  Botanique à Bruxelles, un petit événement, donc!

C'est un concert acoustique but make as much noise you can, prévient le docteur!

Andy Cairns au centre, Michael  Kojak Robert McKeegan à sa droite et flanqué derrière un mini drumkit, Neil Cooper, ex-The Beyond et Cable.

Avec quatorze albums dans l'escarcelle, Therapy? a de quoi occuper la scène pendant un certain temps, après plus de deux heures de show, personne ne s'est plaint de la formule sans électricité, au contraire, malgré le fait que le trio avait les fesses posées sur un tabouret, l'énergie était présente et le manque de volts nous a permis de constater à quel point les chansons des Irlandais tiennent la route et quel magnifique chanteur Mister Cairns est .

'Trigger inside' ouvre les débats, tes voisins battent le sol du talon et gueulent le refrain, tu les imites.

Andy saisit sa canette les hommes savent pourquoi, this isn't a beer, look, it's Eden Hazard, mon joueur préféré, Eden, boy, should we rock this house?

A ta guise, mon duc!

Je te dédie 'Our love must die'.

Après quelques considérations politiques, il n'a pas voté Nigel Farage, Andy propose un extrait de 'Nurse' ( 1992), ' Disgracelands' avec sa fameuse tirade ...Fuck Columbus he was lost...

Le ton  est aux confidences, aux histoires racontées entre potes, Therapy? est heureux d'être là, Bruxelles est ravi de participer à la fête, Bruxelles acclame les musiciens qui, à leur tour, applaudissent le public.

La setlist proposée est impeccable, se succèdent 'Tides', un toe-tapper inspiré par la ville portuaire 

Dún Laoghaire où le frontman avait séjourné un moment -  'Living in the shadow of a terrible thing' qui doit décrire les gueules de bois encourues par Neil, à propos si l'un d'entre-vous pouvait l'emmenner boire un verre après le concert, ce ne serait pas con, essayez de dénicher un bar pas trop éloigné d'un bureau de police - 'Evil Elvis' à qui j'essayais vainement de ressembler pour finalement avoir la tronche d'Elton John - ' Accelerator' dédié à des copains fervents admirateurs de Stirling Moss.

Les anecdotes se suivent, you know, c'est dans cette même salle que Neil Cooper a joué pour la première fois avec nous en Belgique, c'était en 2003.

Ils enchaînent sur ' If it kills me', l'hispanisant 'Opal Mantra', 'Idiot cousin' décrivant la vie à  Ballyclare où nos occupations se réduisaient à couper la tête aux lapins et à sniffer de la colle, avant de proposer ce qui pour mal d'auditeurs aura constitué le point fort du set, une version poignante de 'Gone', à propos d'une amie ayant perdu un enfant et pensant mettre fin à ses jours.

Du très grand Therapy?, du même niveau que le Nirvana unplugged.

' Stories', et son refrain... happy people have no stories..., est repris par la salle entière, les musiciens s'amusent, Bruxelles jubile.

Le clip de ' Turn' a été tourné dans les swamps, nous rappelle le révérend qui embraye sur ' Still hurts'.

J'ai connu une mauvaise passe dans ma vie, my meat loaf years, il ne cache pas son ancienne addiction aux drogues et à l'alcool,  'Lonely cryin only' date de cette époque.

Une pensée pour tous ceux qui ont disparu récemment, la veille du concert, il apprenait le décès de Craig Gill des Inspiral Carpets, mais c'est en pensant aux Ramones qu'il ébauche 'Stop it you're killing me'.

Le set 'normal' se termine avec la suite furieuse 'Nowhere' et' Die Laughing', le public poussant Neil Cooper à accélérer le tempo de manière infernale.

L'allégresse est générale, ils vont revenir, personne n'en doute.

 

Deux minutes de patience, Debbie lance, où étiez-vous, bordel, au bar?

Un clin d'oeil et c'est reparti avec l'irrésistible ' Potato Junkie' et sa ligne magique... James Joyce is fucking my sister ... c'est rien, Andy, Ulysses is  not fucking your mum!

Puis vient un moment  intimiste, ' A moment of clarity', suivi par 'Loose' et la reprise de Hüsker Dü, 'Diane', introduite par la basse acoustique de Michael.

Le final sera épique, deux extraits de 'Troublegum', le virevoltant ' Knives' et 'Screamager' pour lequel nous sommes priés de confectionner le guitar riff.

Une connivence totale avec le public a transformé ce show en événement qu'il ne fallait pas manquer!

 

Comme le remarquait Emilio:

Probably the most unique show I've seen from them.

 

ManuGo photography - concert monkey

 

 

 

Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.
Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.
Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.
Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.
Therapy? Wood and Wire Acoustic Tour - Romano Nervoso acoustic set à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 novembre 2016.
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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 18:25
The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016

 The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016

 

L'affiche du Depot, ainsi que des autres salles visitées par le groupe de Hertfordshire, mentionne un concert des  Bootleg Sixties , mais c'est bien sous l'étiquette The Overtures que le projet a vu le jour en 1989.

Their line-up in 2016 consists of founders Den Pugsley (bass/lead vocals) and Steve Phypers (drums/vocals), plus  Jamie Cook (guitar/lead vocals), Chris Skornia (keyboards/vocals) and Phil Evans (guitar/vocals), ils sont considérés comme le plus brillant 60s tribute band sillonnant le UK, constatation  justifiée  après la prestation formidable, de deux heures, donnée à Louvain.

Leur management souligne que The Overtures comptent une liste de clients de renom et cite Sir Paul McCartney, Sir Elton John, Lulu, Elvis Costello, Royal Caribbean, Volkswagen Racing Team, King Hussein of Jordan, Virgin Radio, BBC, British Embassy, Singapore, Askari Bank Pakistan, British Chambers of Commerce Singapore ou Veritas...donc si tu veux fêter tes noces d'or et faire une belle surprise à celle qui a commis l'erreur de te dire oui il y a 50 ans mais qui te pardonnera tout si tu lui chantes ' This Strange Effect' avec un tremblement de voix, n'hésite pas, tu invites The Overtures, alias The Bootleg Sixties, t'es reparti pour 50 ans d'amour, au moins!

 

Le début du show était prévu à 21h, à 20:50', des images d'époque commencent à défiler sur l'écran, le décompte a débuté, 5,4,3,2,1... Good evening everybody, ' Eight days a week' des Fab Four ouvre, nous sommes en 1964, les musiciens se sont rendus chez le tailleur des Beatles qui leur a confectionné le fameux Sullivan suit de 1964, dommage que les filles du Depot n'étaient pas vraiment fringuées Swinging London, ça ne les empêchaient pas de, déjà, entamer une séance de jerk que la gentry de l'époque eut qualifiée de danse de  guenons.

Den: We believe the sixties are pop music finest decade!

Il n'est pas le seul à le penser, on traverse les mers pour aller écouter ' Mr Tambourine Man' des Byrds.

Les pochettes de disques et films illustrant le show ajoutent une note nostalgique supplémentaire  à la musique interprétée de manière étincelante par le quintette.

Ces mecs savent jouer!

On reste en 1964 avec une version nerveuse de  ' Can't explain' des Who.

Les titres se succèdent à un train d'enfer, pour l'instant aucun problème, le peloton reste groupé, les ballerines tiennent le coup et se déhanchent en mesure, Jimmy Saville les reluque d'un air satisfait.

Sur scène, ils entament un premier pot-pourri: 'I'm into something good', Herman's Hermits - l'incroyable 'For your love' des Yardbirds et ' She's not there' des Zombies, illustré d un aparté grandiose à l'Hammond.

JP reste calme et shoote, tes pieds ont la bougeotte, tu te mets à chanter à tue-tête ces tubes immortels qui sont restés ancrés dans ta cervelle.

Ne me demande pas de chanter un truc de Kanye West ou   'Can't Hold Us' de Macklemore et Ryan Lewis, j'en suis incapable, mais les tubes des années soixante, aucun problème, même les navets!

Un harmonica pour Chris, il reprend le rôle dévolu à Brian Jones,  Mick Jagger à l'écran, ' Not fade away', quel titre!

Les Bootleg Sixties adorent les Hollies, ils proposent la  suite ' Bus Stop' et 'Just one look'.

Ils auraient pu continuer: 'I can't let go', ' Carrie Ann' , ' On a carousel', ' Jennifer Eccles', 'He ain't heavy, he is my brother'  , malheureusement ' Long cool woman in a black dress' date de 1972.

Un grand groupe!

Next one was a smash hit in Belgium and in The Netherlands, pas au UK.

 Là, ils m'ont eu ' This Strange Effect' de Dave Berry, un gars que t'as croisé à Knokke en 1965, tu jouais aux billes!

Avec The Animals, le set gagne en intensité et en violence, ' We gotta get out of this place', le solo de Phil Evans n'était pas aussi long que ceux de Ginger Baker, à la grande époque de Cream, mais il valait le déplacement.

Changement de tenue avant ' ' A hard day's night' et une séquence Merseybeat entamée par les Searchers, 'Needles and Pins' auxquels ils ont collé 'How do you do it' de Gerry and the Pacemakers et l'incroyable 'Hippy hippy shake' des Swinging Blue Jeans.

Louvain twiste!

Let's change the mood,  nous ne voulons pas être responsables d'une épidémie de crises cardiaques, on se calme, ' The sun ain't gonna shine anymore', la perle des Walker Brothers.

Accalmie fort brève car avec 'Keep on runnin' de Spencer Davis Group tout le monde a repris le jerk.

Emotions, J F Kennedy à l'écran, il va mourir, l'Amérique est sous le choc, Paul Simon composera ' The sound of silence'.

La grande force du groupe réside également dans le fait qu'ils font ressurgir des événements qui ont marqué la mémoire collective.

Un roadie avance quelques tabourets, le groupe propose un intermède acoustique débutant par ' California Dreaming' des Mama's and Papa's, juste  magnifique!

' In my room' des Beach Boys et ' Do you wanna dance' de Cliff Richard complètent la séquence.

Les années 60 à la radio c'était aussi Radio Caroline ( et pour nous Radio Veronica), le vieux ferry se voit sur des clichés d'archive, tu verses une larme, ils attaquent un couple de chansons des Kinks 'All day and all of the night' et 'You really got me', la Britpop c'est du pipi de chat, en comparaison!

Sizzling guitar licks, surf time avec 'Misirlou' de Dick Dale, puis un petit temps mort avant de terminer le set 1 par Roy Orbison, 'Pretty Woman' et' I'm a believer' dans la version des Monkees.

En, JP?

Niet slecht!

Ce qui signifie que c'était énorme puisque JP est toujours là!

 

Après la pause, Den Pugsley, autrefois membre des Jetz, revient seul pour interpréter ' Don't think twice it's alright' tandis que des photos d'un jeune homme pas encore Prix Nobel de littérature passent sur l'écran.

On vient d'atterrir en pleine ère psychédélique, les Bootleg Soixante attaquent un long medley Summer of Love:' Sgt Pepper's lonely hearts club band'/ Donovan 'Sunshine Superman'/' The Letter' les Box Tops/ Pink Floyd ' Arnold Layne' , Syd, où es-tu? / les Move, quel souvenir ' Flowers in the rain'/ Keith West ' Excerpt from a teenage opera' tu l'avais oubliée celle-là mais pas le refrain ...grocer jack, grocer jack ..../ les Turtles ' Happy Together' / 'Massachusetts' des frères Gibb et enfin un brûlant ' Purple Haze' d'Hendrix.

Virage funky avec ' Green Onions' de Booker T, Chris Skornia s'amuse, faudrait qu'on lui présente André Brasseur!

Les  Small Faces, Steve Marriott, Ronnie Lane, Ian McLagan, tous partis, mais ' Itchycoo park' reste dans nos mémoires.

A tes côtés, un enfoiré, imbibé jusqu'à la moelle mugit depuis 15', The Doors, The Doors, The Doors... t'avais envie de lui dire, à gauche, la porte, il avait l'oeil mauvais et pesait 95 kilos, t'as répondu 'ja' quand il a questionné ken je dat liedje, tu les connaissais toutes!

Les parents devraient mieux surveiller leur progéniture!

Le groupe essaye de l'ignorer et propose 'Groovin' on a Sunday afternoon' des Young Rascals puis ' Legend of Xanadu' des très British Dave Dee, Dozy, Mick and Tich.

L'adepte des Doors s'allume une Belga, décide en voyant son flacon vide qu'il a une petite soif et se tire, bon débarras, petit branleur!

Il rate un  tout grand moment, ' A whiter shade of pale' de Procol Harum, pire encore, il n'entend pas ' Light my fire' de Jim Morrison, Ray Manzarek, Robby Krieger et John Densmore, que les British transforment en jam formidable.

Jamie, solo, ' Baby, now that I have found you' des Foundations.

En fouillant dans ta collection tu dois retrouver ce 45 tours, Pye records, une grande marque de la British Invasion.

On arrive en 1968, dans le mixer: ' Proud Mary' CCR, les Tremeloes ' Here comes my baby', Manfred Mann ' Mighty Quinn', et Elvis ' Suspicious minds'.

Un petit tour sur la lune avec Armstrong, nous sommes en 1969, les Who cassent la baraque avec ' Pinball Wizard' et les Beatles avec ' Get back'.


Il est 23h, après avoir enfilé trois chapelets de hits, ils nous saluent.

Come back, come back...

Ce ne sont pas les Equals qui rappliquent mais bien les Overtures, ils ont enfilé des maillots Belgium, ce qui déclenche l'enthousiasme et ils  nous balancent une dernière couche, ' I want to hold your hand' - ' Glad all over' ( Dave Clark Five) - ' Satisfaction' - 'Mony Mony' de Tommy James and the Shondells et enfin ' Daydream believer' des Monkees.


The dream is over!

Soudain.. ex-fan des sixties comme tu dansais bien le rock'n'roll ... te traverse l'esprit!

 

photos- jp daniels/concert monkey


 

 

 

 

 

 

 

 

The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016
The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016
The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016
The Overtures - Bootleg Sixties Sight and Sound Show - Het Depot- Leuven - le 21 novembre 2016
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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 07:28
Sinner's Day 2016 - Grenslandhallen - Ethias Arena - Hasselt- le 20 novembre 2016

Sinner's Day 2016 - Grenslandhallen - Ethias Arena - Hasselt- le 20 novembre 2016

 

Raphaël Haubourdin rend compte...

 

Léger compte rendu du Sinner's Day.

Arrivés un peu tardive, on loupe Cassandra Complex.

Arrive The Beat. Pas mon truc, je vais manger une pitta.
Véritable passeport pour le végétarisme, je n'ai jamais rien mangé d'aussi dégueulasse depuis longtemps. Peu d’alternative niveau bouffe.

Tuxedomoon : La grâce toute en retenue, le son est très bon et c'est un réel plaisir de les revoir. Un rêve.

DAF : très grande scène pour le leader, seul. Boit beaucoup d'eau, se douche à chaque chanson avec cette eau. Sympa.

Tricky : Ce type est arrivé en marcel et est reparti en pull. Playback du début jusqu'à la fin. Laisse tomber son micro 10 fois. Aucun tube, mais le son était bon. Très bon ingé son.

Aucune scénographie, spectacle fade devant une foule qui patiente en attendant OMD.

Pause pipi, il faut donner deux euros pour avoir un pass-pipi.

La file. Personne ne semble heureux d'aller faire pipi.

En plein milieu du festival arrive Luc van Acker qui vient auprès de la foule s'inquiéter des prestations précédentes, en néerlandais.

Je ne comprends presque rien, contre toute attente il glisse le mot "Revolting Cocks" comme pour justifier sa présence.

Luc a 55 ans, porte des lunettes bizarres et semble être une personne joyeuse. Il a vraiment bien fait de venir Luc, car il a pu faire une photo avec John Lydon dans les loges. Bref, Luc finit par présenter OMD, sur les starting blocks.

Pas avare de tubes, OMD réduit à un duo se lance sur Enola Gay, les tubes s’enchainent et je danse sur "Messages" puis sur autre titre Andy fait semblant de jouer de la basse. Pas lui ! Oh non !

Flagrant délit sous mon nez et celui de Dominique Falmagne!.

Peu importe, la voix d'Andy rattrape cette déconvenue (et ses pas de danse), Maid of Orleans, Joan of Arc, j'adore.

J'aime bien le côté fêtes de fin d'année et cette chanson épique me pique. Je n'ai pas le monopole du bon goût, c'est ainsi...

Orchestral Manoeuvre in the Dark, c'est une machine.

Mention spéciale pour la meilleure performance, toute en finesse de PIL, qui était le seul groupe au complet hier.

Line Up prestigieux.:Bruce Smith (ex pop group -slits)/Lu Edmonds (Damned) / Scott Firth. (Morcheeba)

Son magistral, John Lydon est un sorcier aussi sur scène.

Set psycho-disco. Musiciens incroyables. Magie.

Sisters of Mercy : Chant inaudible prèsde la console, "bandes" inchangées depuis 1994. L'organisation a dû prévoir des litres de produit pour produire de la fumée.

La boîte à rythmes et les sons en background ne sont vraiment pas frais. Arrière goût de cendrier froid dans la foule.

On se casse, sans vraiment comprendre l'engouement du public devant la prestation enfumée des Sisters.

Fuyons vite, payons les 4 euros de parking.

Superbe journée, je baille en coupant mon bracelet pass-pipi.

Plus besoin!

Sinner's Day 2016 - Grenslandhallen - Ethias Arena - Hasselt- le 20 novembre 2016
Sinner's Day 2016 - Grenslandhallen - Ethias Arena - Hasselt- le 20 novembre 2016
Sinner's Day 2016 - Grenslandhallen - Ethias Arena - Hasselt- le 20 novembre 2016
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 21:04
Stro Brothers en Lotte Remmen dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Den Apotheker ( Halle) - 19 november 2016

Stro Brothers en  Lotte Remmen dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Den Apotheker ( Halle) - 19 november 2016

 

Un déplacement de vingt mètres et tu passes du Blue Note à la Pharmacie, Den Apotheker annonce Stro Brothers en  Lotte Remmen.

Les frangins,  Joachim ( banjo, guitare, voix)  et Johannes Wannyn ( guitare, voix) font partie du groupe folk/country/bluegrass Strograss qui écume les podia nationaux depuis pas mal de temps, Lotte Remmen( violon, voix) a rejoint les amateurs de foin, ce soir  ils ne sont que trois ( sur cinq) à se produire chez l'apothicaire.

Le bistro est blindé, coup de bol, un couple médiéval t'invite à prendre place à leur table, Madame tient un discours nébuleux, elle a les yeux brouillés sur le plat, le Muscadet sans doute, mais tu acceptes l'invitation avec grâce tout en refusant la Duvel que son Prince aux tempes argentées te propose.

Près de la vitrine les Wannyn brothers et la timide Lotte, plus sympathique qu'une anguille, se proposent de nous réjouir avec une séquence d'une heure de roots music incluant des reprises en eigen werk.

Ils débutent par Neil Young, 'Old Man'.

Van wie is dat nog, questionne Miss Halle 1961.

Van de Loner, mevrouw!

't is mooi!

En effet!

La suivante est pour les amateurs des sixties, ' Homeward Bound' de Simon and Garfunkel.

Jolies close harmonies, un jeu fignolé, le trio parvient à faire taire la clientèle.

Ja, je sais, mevrouw, 't is mooi!

Van George Harrison, qu'il dit, mais ' Norwegian Wood' est bien crédité Lennon/McCartney, même si c'est sous l'impulsion de George que les Beatles ont utilisé le sitar.

Le banjo réapparaît pour le chef-d'oeuvre de Derroll Adams, la tragédie ' Portland Town'.

Baptême du feu pour une de leurs oeuvres traitant du bonheur et du malheur d'une femme vieillissante, du folk classique.

Ils poursuivent par le rootsy ' Trouble in mind' ,' Shade of time' sentant bon Pete Seeger est de leur cru également, puis ils proposent le traditionnel bluegrass  ' When first unto this country', une perle  que Dylan, Planxty, Grateful Dead ont inclus dans leur répertoire.

Lotte en évidence pour une reel sentant bon la verte Irlande qui précède un premier titre in de taal van Vondel, ' Als de rook om je hoofd is verdwenen' de Boudewijn de Groot.

Nous achevons ce set avec un autre morceau in onze taal, l'entraînant  ' Ebbenhout Blues' de Wigbert.

On revient dans 30'.

Pas contente, Simone, arrivée tardivement, vous m'aviez promis un Simon and Garfunkel!

Ils reprennent leurs instruments pour lui tricoter ' Mrs Robinson''  qui n'a pas compris que c'est trop tard pour les candidates debates, de toute façon, every way you look at it, you lose!

Tu dis, Sarko?

 

 

Tu comptais encore assister à un autre gig, au Fazant, le faisan était truffé à l'extrême, pas moyen d'atteindre le bar, terug naar huis!

 

Stro Brothers en Lotte Remmen dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Den Apotheker ( Halle) - 19 november 2016
Stro Brothers en Lotte Remmen dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Den Apotheker ( Halle) - 19 november 2016
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 18:24
Les Bandits de Belleville dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Blue Note Café ( Halle) - 19 november 2016

Les Bandits de Belleville dans le cadre de  Toernee Mond’ialle - Blue Note Café ( Halle) - 19 november 2016

 

Dixième édition de Toernee Mond’ialle, une grande fête organisée dans le centre de la bourgade abritant het "wonderbeeld" van Onze-Lieve-Vrouw, l'épicentre des festivités se trouve autour de la statue d' Adrien François Servais, c'est là que, dès 17h, débutent les activités de théâtre de rue, les aubades données par des fanfares folkloriques et d'autres performances hautes en couleur.

Vers 19:15', tu grimpes dans ta petite automobile que tu gares, sans encombres, près du CC ' t Vondel pour te diriger vers le sympathique Blue Note Café où Les Bandits de Belleville sont attendus à 20h.

 

Le gang des postiches est  composé d'individus originaires de Belleville, tombés très tôt dans la délinquance...

Des contemporains de Jules Bonnot?

Non, les Bandits de Belleville ont sévi dans la première moitié des années 80.

Nos bandits ne sont pas armés de Beretta, Mossberg 500, Avtomat Kalashnikova rifles, ils ne sont pas perruqués, ils se produisent sur scène munis d'une guitare, d'une contrebasse, d'un accordéon diatonique, d'un xylophone et d'une voix sexy en diable!

Des noms?

Florian De Schepper, guitare manouche ( membre du duo  De Schepper-Sanczuk ou de Bogus) - Pablo Golder à l'accordéon ( I fratelli Tarzanelli, Zigo, The Reunion, In Volata) - Jelle Van Cleemputte, le contrebassiste est absent et remplacé par Kobe Boon, un haricot barbu, actif au sein de M a m z e l l e,  Stompin' Caravan, Steiger et, enfin, Margot De Ridder, actrice et chanteuse, qui se produit également avec  les Flanders Jazz Graduates, son Margot De Ridder trio et depuis peu M a m z e l l e!

Trois des quatre éléments du gang se pointent à 20h pile, un GPS déficient, le récital démarrera cinq minutes plus tard, le temps de déboucher une bouteille de Muscadet et de servir un ballon à la blonde, toutes les Margot le sont, Margot!

Ils ouvrent avec une de leurs compositions,'Life on track', un gypsy swing énergique porté par une voix aimant jongler, alors que l'accordéon et la contrebasse assurent un rythme soutenu, la guitare, déjà, se permet une échappée en solitaire pas débile.

Halle a compris qu'il va passer un bon moment.

Après les applaudissements, les gredins relancent la machine et proposent une version toute personnelle, laissant libre cours à l'improvisation, du 'Jazz et la java'. 

Un classique au programme:  'Is You Is Or Is You Ain't (My Baby)', sauf que ce n'est pas la nana qui arrive toujours en retard, mais un mec!

La voix de la petite blonde est étonnamment noire, elle te remue les entrailles et caresse tes pavillons.

Great job, te signifie Louis Jordan, caché derrière un pilier!

1931, Duke Ellington,  "It Don't Mean a Thing (If It Ain't Got That Swing)", drôlement bien emballé.

Le swing, ils connaissent, ces voyous, Margot et son air canaille déclenche un tonnerre d'applaudissements avant le terme du morceau.

' Upside down' , oui, notre monde est devenu fou!

En nu een cover van een heel bekende popartieste, il s'agit de 'Music' de Madonna, le groove reste bien présent, mais il a pris des teintes swing.

Après avoir tapoté un xylophone, Margot tâte de la trompette buccale, le deejay oublie de scratcher, on s'en fout, on dansera sans ses gimmicks.

Halle, tous les exemplaires de notre première démo sont presque vendus, il en reste une dizaine, penser à vos cadeaux pour les fêtes, venez nous voir à la fin du set, het kost 5€!

' Dip', aux senteurs Vaya con Dios, se retrouve sur cette rondelle et la suivante, le tango swing '  Ya No Bailo' te fait rêver de belles Andalouses aux reins cambrés et au regard farouche.

La complainte 'Home' est prévue pour le prochain effort discographique, ils achèvent le set par le nerveux et spirituel ' #Swing'.

Mec, chaque fois que je te vois j'ai l'estomac en compote, tire-toi, tu ne m'intéresses pas, tu portes le jeans de ta soeur, de quoi t'as l'air, va te rhabiller.....

Prestation appréciée à sa juste valeur et acclamée bruyamment!

 

Le 8 décembre au Cultuurloft ( Gent)!

 

Les Bandits de Belleville dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Blue Note Café ( Halle) - 19 november 2016
Les Bandits de Belleville dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Blue Note Café ( Halle) - 19 november 2016
Les Bandits de Belleville dans le cadre de Toernee Mond’ialle - Blue Note Café ( Halle) - 19 november 2016
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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 08:06
Elton John - Wonderful Crazy Night Tour - Lotto Arena - Antwerpen - 19 novembre 2016

Elton John - Wonderful Crazy Night Tour - Lotto Arena - Antwerpen - 19 novembre 2016

 

Concert en images: JP Daniels ( concert monkey) - notes: michel

 

Reginald Kenneth Dwight, Sir Elton Hercules John depuis 1998, se tape 69 printemps mais ne compte pas se retirer de si tôt!

En 2016 il a sorti un 578è album, Wonderful Crazy Night, et, depuis février, tourne inlassablement pour faire entendre ses nouvelles rengaines et les hits intemporels qu'il a composés depuis 1969.

Fallait arriver à l'heure à Anvers, quel bordel cette ville, des bouchons partout, impossible de garer ta casserole, le maître débute son show à 19:50'.

Si t'arrives tardivement, tu manques déjà quelques classiques: Funeral for a Friend/Love Lies Bleeding, The Bitch Is Back, Bennie and the Jets,  Guess That's Why They Call It the Blues!

Un band parfait pour soutenir Miss Piano Man: Davey Johnstone,  Matt Bissonette, Kim Bullard, John Mahon, Nigel Olsson... tous les ingrédients sont réunis pour une soirée mémorable.

Près de 2h30' de show, des hits à la pelle, une bonne humeur constante, quelques singeries , de l'émotion lorsqu'il dédie ' Don’t let The Sun Go Down On Me' à tous les musiciens décédés cette année ainsi qu'à la maman de Bernie Taupin.


Euh, tu dis, Carole?

Oui, il a joué ' Candle in the wind' et achevé les rappels avec ' Crocodile rock' , Wally Gator s'est démené!

Une setlist généreuse de 25 titres, il y en a eu pour tous les goûts!

 

Le 22 il sera à Amsterdam!

Elton John - Wonderful Crazy Night Tour - Lotto Arena - Antwerpen - 19 novembre 2016
Elton John - Wonderful Crazy Night Tour - Lotto Arena - Antwerpen - 19 novembre 2016
Elton John - Wonderful Crazy Night Tour - Lotto Arena - Antwerpen - 19 novembre 2016
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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 19:32
Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016

Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016

 

Vendredi 18 novembre, les étudiants de l'ULB fêtent la Saint-V.

Place de la Bourse, 18:50', la ville utilise les grands moyens pour décrasser les marches menant à l'édifice,  deux ou trois pennes, à peine éméchées, se promènent encore dans le coin, le gros de la troupe estudiantine a disparu, les traditions se perdent, un signe des temps!

Elle  est fort loin l'époque où tu chantais... C’est le chant de philo

Partons à la guindaille

La pine en fleur

Les roustons en chaleurs...

 

Direction l'Ancienne Belgique pour un concert portant le label Liveurope (  the first pan-European initiative supporting concert venues in their efforts to promote emerging European music): Shura et Felix Pallas comme support!

 

Felix Pallas

Een  Antwerpse vierkoppige band, formé de ( dixit vi.be): Simon Nuytten - Toetsen, Stem/ Pieter-Jan Nuytten - Bas, Toetsen, Stem, Elektronica /Xavier Gosselin - Gitaar et Ziggy Van Wallendael - Percussie.

Simon Nuytten assure déjà les vocaux chez Bazart qui a collectionné les lauriers en 2016, l'AB, il connaît donc!

Le groupe a atteint la finale de De Nieuwe Lichting en 2015, a sorti un EP en 2014 et deux singles que  les radios du Nord programment régulièrement.

Genre?

Indietronica-/Electro-Pop!

Pendant trente minutes, en sept titres, Felix Pallas a séduit les amateurs d'electropop soignée et aérienne, portée par le timbre doux, proche de celui de Chris Martin, de Simon Nuytten qui lorsque le projet a vu le jour déclarait: We tried to create a new mysterious sound, dark, yet sweet.

Si 'new' est exagéré, la suite s'est révélée conforme à la prédiction.

Felix Pallas est sur la  bonne voie pour suivre les traces d'Oscar and the Wolf .

Les singles ' Rakata', un dancetrack aux effluves psychédéliques, et le  plus récent ' Curse', bourré de layered vocals, de pulsations et de soubresauts  incisifs, ont fait de l'effet, il est certain que Felix Pallas s'est fait un bon nombre de nouveaux fans ce soir.

Ils seront au Depot ( Leuven) le 23 novembre.

 

Shura

 Aleksandra Lilah Denton ( 25 ans) de Manchester , ex-joueuse de foot, tâte de la musique depuis ses 16 ans, elle a fait partie d'un groupe éphémère avant de décider de se prendre en main et de voyager en solitaire, après quelques singles, un premier album, 'Nothing's real', voit le jour en juillet.

Pendant le show, elle se rappelle être passée à l' AB en 2014,  c'était au Club, elle est surprise d'atterrir dans la grande salle ( configuration box) en 2016.

Il faudra attendre 21h10, avant de voir apparaître les trois musiciens accompagnant Shura, deux d'entre eux disposent de synthés, d'une guitare on d'une basse, le troisième, en retrait, s'acharne sur une batterie électronique.

Des noms?

Il y a un an le groupe portait l'étiquette " Chicken Lizard and the Antlered Creatures", qui sont ces créatures?

Sans doute, Luke Saunders ( gt),  Ally Wilkinson ( drums) et un tondu de près à la basse.

Après l'intro, la demoiselle sort de coulisses, fringuée clodo, un bonnet lui cache les yeux et une parka Les Petits Riens complète l'accoutrement je me fous de la mode!

Sans traîner elle se colle derrière un synthé qu'elle fixe pendant toute la première plage, 'Nothing's real'.

Pour le glamour,  elle repassera, pour faire danser la jeunesse, par contre,  son synthpop s'avère imparable.

Tu peux penser à Can't Get You Out Of My Head de la Minogue, aux Pet Shop Boys ou aux  rengaines de Madonna dans les eighties ( 'Into the groove par ex.), pour te faire une idée.

Good morning ( ?), Brussels, my name is Shura, we're gonna play some songs for you, précède la suivante, le frétillant  ' What's it gonna be', décrivant les émois amoureux d'une jeune fille indécise.

'Kidz 'n'stuff' et ses synthés magiques  se montre plus atmosphérique, elle embraye, comme sur l'album,  sans pause, sur le disco  'Indecision'.

Un fan lui offre une peluche, comment vais-je baptiser ce teddy bear?

'Slick', elle le refile à Ally qui lui trouve une place sous ses drumpads, puis elle envoie 'What happened to us'.

Elle s'est débarrassée  du couvre-chef, fait valser sa chevelure blonde et annonce ' 2 Shy', un auto-portrait, sans doute, qui nous la rend éminemment sympathique .

T'as envie de lui tapoter l'épaule, de lui proposer d'aller boire un verre et de l'écouter raconter ses petits malheurs, puis de lui balancer quelques conneries, histoire de la dérider.

La dernière fois qu'on a joué ici on ne connaissait que cinq morceaux, ce soir on vous joue l'album, next one is called ' Make it up', c'est l'histoire d'une fille qui s'est fait larguer, elle doit rentrer chez elle en bus et s'inquiète du regard que porte sur elle tous ces visages étrangers.

Chouette titre, nerveux et dansant.

La première chanson que j'ai composée pour l'album se nomme 'Touch', here it is!

Elle est désarmante cette nana, elle parvient à vous toucher avec ses désarrois amoureux, habillés d'un fond electro pop datant d'il y a une trentaine d'années mais sonnant terriblement up-to-date.

Je vais vous décevoir, I know, mais 'White light' est le dernier titre de la soirée, it's all about being different, de se sentir comme un extra-terrestre dans ce monde inhumain.

Cet upbeat track agité se termine sur un mini coup de théâtre, Shura faisant valser son matos sur le sol avant de s'éclipser, définitivement!

Pourvu qu'elles soient douces...chantait une voix!

 

Shura, une future grande!

 

 

 


 

Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016
Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016
Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016
Shura - Felix Pallas - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 18 novembre 2016
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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 15:18
Michel Polnareff - Forest National- le 18 novembre 2016

Michel Polnareff - Forest National- le 18 novembre 2016

 

Le billet de JPROCK :

Michel Polnareff est un artiste majeur.
Majeur et atypique.
Ca fait 26 ans qu’il nous promet un nouvel album et toujours rien de concret à se mettre sous la dent si ce n’est un nouveau retour sur scène neuf ans après son fameux come-back de 2007.
Le show qu’il nous avait présenté alors était somptueux autant musicalement que visuellement et j’en garde un énorme souvenir.
Mais avec Polnareff on s’attend toujours à plus, à mieux, à être surpris, toujours et encore.
Sur ce plan là le concert de ce soir à Forest m’a un peu laissé sur ma faim, peut être attendais-je trop de ce Tour 2016, magnifique bien sûr mais moins bluffant que son prédécesseur.
Michel semble un peu fatigué et enrhumé, pas toujours très en voix sur certains titres ( Goodbye Marilou, magnifique mais on le sent un peu peiner à attraper certaines notes aiguës) et absolument irrésistible sur d’autres ( « L’homme qui pleurait des larmes de verre » , « Qui a tué grand maman » , « Holidays », "Ame Câline", etc..) Entouré de musiciens d’exception ( on regrette néanmoins l’absence de Virgil Donati aux drums) comme Brad Cole aux claviers et Tony MacAlpine à la guitare entre autres, Michel plaisante , incite le public trop calme à son goût à se lever et provoque ses détracteurs :
« Ceux qui disent que je ne sais plus monter et que je suis fini..voilà la réponse ! » Et il nous sert une version bluffante de « Sous Quelle Etoile suis-je Né ? ».
Mais c’est lorsque ses doigt talentueux parcourent son piano qu’on frémit le plus. Michel Polnareff est un sublime pianiste, il le sait et il en joue pour notre plus grand plaisir.
« Lettre à France » suspend le temps qui passe dans une version magistrale.
Et pour le reste du set on n'a droit qu'à des tubes qui s’enchaînent et qui nous rappellent la carrière formidable de ce grand Monsieur de la chanson française et du rock.
Un seul titre plus récent, « L’Homme en Rouge » un peu perdu dans cette tonne de titres intemporels.
En fin de concert Michel viendra saluer la foule avec son fils Louka, sa fierté, et nous emmènera tous au Paradis dans une version chantée à l'unisson par son public.
Un très beau concert.
Il ne nous reste plus maintenant qu’à attendre patiemment le
prochain album qui « sortira un jour » …comme l’a déclaré avec humour l’artiste lors d’une récente émission à la RTBF.

PS : Nous apprenons avec tristesse que ce samedi 3 décembre 2016 Michel Polnareff a été hospitalisé d’urgence à l'Hôpital américain de Neuilly dans le cadre d'un syndrome infectieux traité depuis une semaine
D’après son attaché de presse il souffrirait d’un embolie pulmonaire bilatérale et son pronostic vital serait engagé.
Toutes mes pensées vont à Michel Polnareff et sa famille, on croise les doigts pour qu’il se sorte de ce mauvais pas et nous revienne bien vite.
Courage l'Amiral, les moussaillons rament avec toi...

Texte et Photos : JP Vanderlinden aka JPROCK-THE DARK FEATHER.

Setlist:
Je suis un homme
La Poupée qui fait non
L'amour avec toi
Sous quelle étoile suis-je né ?
Ophélie flagrant des lits
Tam tam (l'homme préhisto)
L'Homme qui pleurait des larmes de verre
Qui a tué Grand'Maman
Lettre à France
Impro "Wohohowoho"
Love Me, Please Love Me
Boogie Woogie
L'Homme en rouge
I Love You Because
Le Bal des Laze
Interlude - "Guitar Hero"
La Mouche
Holidays
Où est la Tosca ?
Je t'aime
Dans la rue
Y'a qu'un cheveu
Goodbye Marylou
Kâma-Sutrâ
Âme câline
Tout, tout pour ma chérie
On ira tous au paradis

Michel Polnareff - Forest National- le 18 novembre 2016
Michel Polnareff - Forest National- le 18 novembre 2016
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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 22:41
Opeth + Sahg - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 17 novembre 2016

Opeth + Sahg - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 17 novembre 2016

 

Le billet de JPROCK :

Après une prestation inégale de Sahg from Norway le band norvégien qui assure la première partie et dont le stoner metal nous réserve de jolies fulgurances mais aussi des moments moins convaincants, c’est à OPETH de monter sur les planches de la grande salle de l’Ancienne Belgique.
Comme à son habitude le groupe est assez statique, concentré sur son sujet de bout en bout et ne communique que par son leader chanteur et guitariste, Mikael Åkerfeldt, qui s'adresse de temps à autre au public avec humour et un accent éminemment British chose curieuse pour un Suédois pur souche.

« Nous venons du pays qui a engendré Abba lance - t-il avec humour… et nous sommes Opeth ! «

Le metal progressif du groupe composé de séquences mélodiques souvent douces et envoûtantes qui font place ensuite à des envolées metal du plus bel effet fustige l’auditeur et nous comble d’aise.
Le chant d’Akerfeldt abandonne de plus en plus sur les derniers albums le style guttural d’antan au profit d’un chant clair, expressif et mélodique.
Opeth a observé doucement sa mutation au grand dam des fans de la première heure qui ne le trouvent plus assez sombre et extrême mais à la grande joie d’un nouveau public plus prog.
Sur scène le son est très bon et le mix impeccable ce qui tranche avec le mixage parfois brouillon du dernier album « Sorceress » pourtant excellent de bout en bout en ce qui concerne les titres qui le composent.
Dommage que certains instruments se noient parfois dans ce mixage plus que bizarre.

 Please rendez nous Steve Wilson !
Mais sur scène, Opeth c'est brillant et techniquement c’est du tout grand art !
Le band envoie du lourd avec maestria durant nonante minutes et au bout d’un concert amorcé avec « Sorceress » et conclu par « The Grand Conjuration » dans une version XXL, il nous accorde un bis en interprétant l’excellent « Deliverance » devant une salle conquise.
Du beau travail offert par un groupe qui a terminé sa mue cette année avec l’accouchement d’un dernier album musicalement passionnant et abouti.
Il ne lui reste plus qu’à nous en pondre des pareils tous les deux ans et à revenir nous voir , et nous on sera aux anges !

Texte et photos / JP VANDER LINDEN aka THE DARK FEATHER.

Setlist:

Through Pain to Heaven
(Popol Vuh song)
Sorceress
Ghost of Perdition
Demon of the Fall
The Wilde Flowers
Face of Melinda
In My Time of Need
Cusp of Eternity
The Drapery Falls
Heir Apparent
The Grand Conjuration

Encore:
Deliverance

Opeth + Sahg - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 17 novembre 2016
Opeth + Sahg - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 17 novembre 2016
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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 19:31
Viktor Lazlo ( Trois Femmes) - C C Het Bolwerk- Vilvoorde - le 17 novembre 2016

Viktor Lazlo ( Trois Femmes) - C C Het Bolwerk- Vilvoorde - le 17 novembre 2016

 

Il était tout chose, non pas Alphonse Daudet, grand dadais, Mich VR, onze fotograaf, tu parles il avait l'occasion de shooter Sonia Dronnier, plus connue sous son nom d'artiste, Viktor Lazlo.

Qui plus est, le Bolwerk nous a refilé des places au premier rang, il y en a qui ont pleuré des rivières pour moins que ça!

 

La resplendissante chanteuse, actrice et romancière, 'Les tremblements essentiels' a été publié l'an dernier, tourne toujours avec le récital 'Trois Femme's, consacré à trois monstres sacrés du vocal jazz, Billie Holiday ( à laquelle elle a d'ailleurs consacré son second roman), Sarah Vaughan et Ella Fitzgerald.

Viktor, qui aime narrer des histoires de femmes, est entourée de musiciens d'exception:  Olivier Louvel aux guitares ( son CD 'Tangerine Sparkle' est sorti il y a un an) - Gilles Coquard, qui n'avait pas l'air de souffrir d'une beigne en plein globe oculaire, à la contrebasse ( Liane Foly, Eric Truffaz, Nilda Fernandez...) et l'arrangeur/pianiste, Michel Bisceglia, que l'on ne présente plus, il est devenu a jazz icon!


20:30', les abonnés, 66% d'enrhumés,  sont installés, les musiciens prennent place, amorcent un premier standard, Viktor Lazlo, très élégante dans une longue robe de soirée, s'avance d'un pas lent, se colle près du micro et entame ' I cover the Waterfront' de Johnny Green with lyrics by Edward Heyman, une ballade d'un classicisme souverain datant des années 30, Billie, Ella et Sarah l'ont toutes trois chantée.

La voix de velours de la ravissante franco-belge n'a peut-être pas le grain, voilé, ou rocailleux, de celui des divas américaines , elle a pourtant le don d'enchanter tes pavillons et de recréer l'atmosphère d'une époque révolue, que beaucoup regrettent, malgré le sort rarement rose réservé aux gens de couleurs. 

Après une présentation, trilingue, du spectacle, soulignant le destin des trois illustres madames et nous promettant des instants de joie, d'émotion, d'amour mais aussi  de tristesse, la belle dame nous soumet un premier Cole Porter, le gentle swing  'I get a kick out of you'.

Il ne s'agit pas uniquement de femmes extraordinaires mais aussi de quelques messieurs, compositeurs à l'immense talent, tel que Cole Porter ou Duke Ellington, à qui l'on doit ' In a sentimental mood', introduit de main de maître par la guitare d'Olivier Louvel.

"Ain't got the change of a nickel / Ain't got no bounce in my shoes / Ain't go no fancy to tickle / I ain't got nothing but the blues...", un duo guitare/voix pour le formidable 'I Ain't Got Nothing But The Blues' du même Duke.

Une merveille, Michele Bisceglia a applaudi tout comme nous!

Billie Holiday et Ella Fitzgerald partagent une enfance malheureuse, j'ai un faible pour Billie, toutefois, ' Lover Man' a été écrit pour elle.

Repos pour Monsieur Louvel, les autres au turbin!

Quel bonheur de replonger dans une époque où les artistes savaient chanter, ce ' Lover Man' refilerait des frissons à la brute la plus épaisse!

' Just one of those things' voit Gilles Coquard se permettre un petit galop et si aucune des trois grâces n'a interprété le sentimental ' Autant d'Etoiles'  en français, l'original ( traduit par V. Lazlo pour le chauvin public hexagonal ) ' So Many Stars', composé par Sergio Mendes, a été repris par Sarah Vaughan.

La version française nous rappelle les chansons les plus délicates d'Henri Salvador.

Le classique des  frères Gershwin, 'They can't take that away from me' , est un des premiers morceaux à réellement frétiller, puis,  avec ' For all we know', le ton redevient nostalgique .

Smooth as silk, entends-tu Gloria murmurer à son compagnon.

De quoi il a l'air ton prince charmant?

 Someday he'll come along

'The man I love'

And he'll be big and strong

The man I love..

Les femmes, d'éternelles rêveuses... le trio de musiciens se laisse aller, Viktor a lâché la bride!

Elle s'esquive pendant quelques instants, le piano lance 'In my solitude', une plage qui t'a toujours fait craquer, elle est magnifique, Madame Lazlo.

Swing time avec l'enlevé ' Them there eyes' puis vient un hommage à Michel Legrand  et la grammy awarded song, ' What are you doing the rest of your life' pour embrayer sur le drôle 'Mister Paganini' et ses acrobaties vocales sans filet.

Euh, Michel, elle est de qui encore la suivante?

Richard Rodgers et Lorenz Hart, 1937!

Merci, flûte, un trou de mémoire, Olivier, le titre?

Le salaud rit et laisse madame se démerder.

Ah, oui, suis-je bête... ' My funny Valentine'.

Puis vient un grand moment avec une version en retenue de 'Misty' , le jazz standard que l'on doit à Erroll Garner.

Dédié à Bird, Charlie Parker, le uptempo ' Lullaby in Birdland' swingue à gogo et c'est sur une note latine que s'achève le voyage, ' One Note Samba'. 

Le  piano allègre et les vocalises exotiques ont fait regretter à certains le relatif manque de titres rythmés dans le choix proposé par l'équipe!

Un reproche mineur!


Bis

Duke Ellington, ' Don't get around much more' et enfin un titre hors répertoire jazz divas, une composition de Michel Bisceglia,' Promised land', a song of hope, prévue pour le prochain album de Viktor Lazlo.

Vilvorde est prié de fredonner le refrain. En souriant, la diva tend le micro vers Pietje  Huysentruut qui , ma foi, s'est fort bien débrouillé sans ses ustensiles de cuisine!


La tournée Trois Femmes reprend en janvier, le 6 à Alsemberg ( De Meent).

 

photos: Michel van Rhijn - concert monkey

 

 

 

Viktor Lazlo ( Trois Femmes) - C C Het Bolwerk- Vilvoorde - le 17 novembre 2016
Viktor Lazlo ( Trois Femmes) - C C Het Bolwerk- Vilvoorde - le 17 novembre 2016
Viktor Lazlo ( Trois Femmes) - C C Het Bolwerk- Vilvoorde - le 17 novembre 2016
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