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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 20:15
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016

Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) -  le 3 décembre 2016

 

Farrokh Bulsara, alias Freddie Mercury, est mort le 24 novembre 1991, vingt-cinq ans plus tard, le chanteur de Queen  reste une star, une icône immense, une pyramide....

Depuis, les Tribute bands de Queen grouillent dans le monde entier: Pilsen Queen Tribute Band, Bohemian Rhapsody, Rhapsody, White Queen,  Innuendo, Almost Queen, Killer Queen...pour n'en citer que quelques uns.

Quatre ans après le décès du leader, Queen sortait l'album 'Made in Heaven' comprenant des titres pour lesquels Freddie, se sachant au bout du rouleau, avait enregistré les vocaux, laissant au groupe le soin de parachever les morceaux après son décès.

Queen ( réduit à deux éléments: Brian May et Roger Taylor) reprend la route une première fois avec Paul Rodgers ( 2005/2006) et plus tard avec Raoul Lambert ( 2014/2016).

 

Le projet Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen, dont on a pu assister à la première à Asse est différent, il se veut un hommage à un des plus grands chanteurs de toute l'histoire du rock en reprenant les plus grands hits de Queen mais également des titres que la bête de scène a interprété sans son groupe.

Une entreprise ambitieuse et casse-gueule qui s'est avérée éblouissante.

Un coup de chapeau à toute l'équipe, quatorze musiciens et chanteurs ayant réussi à rendre toute l'énergie, la majesté, l'apparat  et la grâce que Queen étalait sur scène.

Plus d'une fois la salle entière, partagée entre l'émotion et  la gratitude, s'est levée d'un seul homme pour applaudir et hurler des vivats sincères.

Pour l'instant Kras Artists, le booking/management office, s'occupant du tribute à Freddie Mercury n'a confirmé que deux autres dates pour le printemps 2017 ( le 4 mars à Boom, le 18 à Tervueren), nous sommes persuadés que ce calendrier va se compléter dans les semaines qui suivent!

 

Les protagonistes:

la lourde tâche d'assurer le rôle du flamboyant frontman de Queen revient à William Neo, un  Comédien/Ténor/Contre-ténor du Nord de la France ayant prêté sa voix à plusieurs comédies musicales, ayant chanté en duo avec Hélène Ségara, assuré des choeurs pour Johnny Hallyday et remporté quelques lauriers dont le 1er Prix Masculin et Prix du public à l’Euro festival de Bruxelles.

Il fait partie des groupes Fest et Neo Trio ( dont on verra  les musiciens sur scène, ce soir).

La direction musicale est assurée par le guitariste Bert Verschueren,  titulaire d'un Master's degree in classical guitar from the Royal Conservatory of Antwerp, il a joué aux côtés de Dani Klein ( Vaya Con Dios) , Shirley Bassey ou Tavares et fait partie du Golden Symphonic Orchestra.

Aux drums, Jean-Philippe Komac- Niko Op De Beeck à la basse et Jan Beyen aux claviers complètent la partie rock de l'ensemble, un quatuor de cordes ( le  stringquartet MEHRET) ajoute une touche classique au dessein,   Virginie Jacquin ( Neo Trio, Orchestre de Douai) au violon, Alex Kowalewski au violon , Joyce Lammelin à l'alto , et Sylvie  Chavanet au violoncelle.

A l'arrière quatre choristes: l'incroyable  Eef Van Acker, qui non seulement viendra chanter en duo avec la star mais aura droit à deux titres en vedette,  Astrid Dhoore, Elien Ooghe et Bastiaan Maertens.

 

' Tie your mother down' de 1976 ouvre les hostilités.

Asse, subito, ouvre de grands yeux, pas que William Neo montre un physique identique à la plus célèbre moustache du showbizz britannique, non, c'est la voix qui interpelle et te cloue sur ton siège.

Pas question de pasticher, c'est avec les tripes qu'il chante.

' Don't stop me now', plus rien ne va les arrêter, en route vers la gloire!

Premiers cris de joie avec ' Radio Gaga' avant d'entendre Bert et William  présenter le spectacle in 't Frans et en néerlandais.

Par le plus grand des hasards, ce sont les parents du chanteur, venus en droite ligne d'Armentières, qui se trouvent assis à tes côtés, il est toujours comme ça le public flamand?

Als het goed is, il s'enflamme, monsieur.

Après le gig,  t'iras boire une pils en leur compagnie!

Un des grands succès des Platters, 'The Great Pretender' se retrouvait sur un album de Freddie Mercury, le crooning de celui qui a dans les yeux le bleu qui manque au décor du Nord a réussi à faire frémir Mevrouw Van Asche.

Superbe interprétation!

Mesdames, messieurs, une invitée, la soprano Trien Cornelis, très élégante dans sa longue robe bleue, pour un duo magistral ' Guide me home' que Freddie avait interprété avec Montserrat Caballe.

Ce coup-ci c'est tout ton être qui tressaille .

Another duet, cette fois avec Eef, ' Under pressure' .

Will tombe la veste pour afficher un marcel frappé de la couronne, ça va chauffer, ' Everyone bites the dust', tout Asse bat des mains.

Puis vient une accalmie avec ' Too much love will kill you', piano/voce!  .

Oui, Tony?

How can a human being own such a perfect vocal?

Freddie n'était pas un être humain, c'était une reine!

Retour des cordes, le piano amorce, seconde visite de la chanteuse lyrique, ' Barcelona' a fait chavirer le paquebot.

Les ovations ne s'arrêtent pas!

William: rock'n'roll, o k ?

Ja!

' Now I'm here' , la guitare et les drums s'autorisent des soli décidés, Will /Freddie y va de quelques effets de voix vertigineux.

Un instant humoristique pour suivre, Eef déguisée en mégère, peu apprivoisée, se pointe en poussant un vacuum-cleaner datant de 1959, ' I want to break free' n'a pas pris une ride.

On accorde les violons avant ' Somebody to love' puis une jeune personne avance deux chaises.

Bert: wie weet wat er nu komt?

Des titres, erronés, fusent, la guitare et le chanteur attaquent la ballade ' Love of my life' suivie par le turbulent ' Crazy little thing called love'.

A partir de cet instant c'est la folie générale car Asse a reconnu les premiers accords de ' Bohemian Rhapsody'.

Cent mille fois t'as entendu cette perle,  mais là, difficile de contenir ses larmes en pensant à Freddie Mercury.

Un instant de magie pure!

Les singalong ' We will rock you' et ' We are the champions' nous conduisent au terme de ce concert époustouflant.

Après le salut final, tu chantais encore ..we'll keep on fighting 'til the end... quand Will, Bert et Virginie réapparaissent pour le bis.

Voilà, comme à nos débuts, le Will Neo Trio, on vous quitte avec ' The Show Must Go On'!

 

Une première éclatante!

 

 

Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 15:03
Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016

Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016

 

Le vendredi 2, vernissage, drink et concert à l'occasion de l'exposition de quelques bijoux photographiques du concertfotograaf du coin, Michel van Rhijn.

Les clichés sont visibles le dimanche 4 de 11 à 18 heures, on déconseille si tu souffres du vertige, car il te faut grimper les 26 étages de l'ancien château d'eau de Hondzocht, qui niche chaussée d'Enghien, à 12 mètres de la frontière linguistique, Halle d'un côté, Saintes de l'autre.

Pourquoi t'es-tu mis à la photo, Michel?

Pour boire moins lors des concerts.

Et sinon,  des satisfecit?

Un premier prix octroyé par le jury de l'école où je suis des cours, ils ont aimé mon cliché ‘Flying skateboard’.

T'as une préférence musicale?

K3, Miley, Scarlett Johansson, Samantha Fox,  Nicole Scherzinger, Charli XCX et Annie Cordy... sinon, le jazz et le blues!

Merci, où est le bar?

 

 

21:15', on redescend d'un ou deux étages pour l'intermezzo musical: Some People.

Un tout nouveau projet constitué de Quentin van Rhijn ( guitares, voix) et Matis Cooreman (harmonica/zang).

Tu sais, ils ont hésité et pensaient à In Between comme pièce d'identité.

Heureusement que cette idée a été abandonnée, les In Between pullulent  sur la toile, un combo de Baltimore, eine Coverrock-Band aus Gottmadingen-Ebringen,  a power-trio from San Juan Capistrano, etc...

Matis ( 20 printemps),  originaire de De Pinte, un mec qui ne boit que de l'eau, issue d'un puits foré dans la commune proche, Zwartegat, c'est excellent pour les cheveux, n'est pas un inconnu dans le milieu blues, il fait partie de Bluebird, un habitué du Missy Sippy, l'antre de Guy Verlinde et Tiny Legs Tim.

Quentin ( 19), tu l'as croisé au sein du combo The Shrikes, ex- TOM et futur  Bosum.

Comme le groupe virait electro pour plaire davantage aux lycéennes, il s'est tiré pour jouer du blues avec le frisé de De Pinte.

Le Stephan Vanfleteren d'Hennuyères annonce le concert à la manière de John Peel, l'élève de Steven De bruyn lui chipe le micro pour résumer le programme du jour, quelques covers et des compos des deux protagonistes.

We beginnen met Jimi Hendrix, ' Hey Baby' ( new rising sun).

La Gretsch entame, le mouth harp embraye, les invités écarquillent les yeux, Godv., die knapen kunnen spelen.

La voix du négociant de céréales est étonnamment mûre et puissante, musicalement le duo tient la route à la façon d'une DS conduite par le chauffeur du Général qui un jour a proclamé, "Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée."!

 ' Bad cold' , une pièce de saison écrite par Matis, succède à  James Marshall Hendrix, Quentin hante la slide, le jeu du voisin d'Evy Gruyaert nous rappelle celui d'un autre adepte du bluesharmonica uit Vlaanderen, Steven Troch .

Quentin a pensé à Bompa et lui dédie ' Saint-Louis Blues', un classique de Louis Armstrong que l'aïeul jouait, du côté d'Hilversum, dans les années qui ont suivi le second conflit mondial.

Malgré quelques hésitations au niveau texte, le rendu s'est avéré tellement  brillant que ton voisin a sorti une pièce de linge carrée pour empêcher une larme de mouiller son auguste portrait, merci, fiston, goed gedaan!

' What I have to do for you' précède 'Tricks' un blues funk que  Quentin a composé dans le train sur le chemin de l'école.

L'harmonica joue à la locomotive, la guitare ne déraille pas.

Le peintre fauve propose  un truc intitulé ' Bee' sur le parchemin qui traîne à ses pieds, la rengaine est fort similaire au 'Honey Bee Blues' de Sonny Boy Williamson, l'harmonica prenant de jolies teintes Charlie Musselwhite.

Shuffle time avec un titre de Jimmy Rogers , 'Act like you love me', Chicago et Halle parlent d'un jumelage!

Toujours l'inspiration ferroviaire pour van Rhijn fils, ' Paradise' en pensant aux vacances.

Ce country blues est plus proche de Guns N' Roses que de Coldplay.

T'as des gens qui rient tout le temps, personne ne sait pourquoi, mais que cachent tous ces faux sourires, voilà le thème de ' Smiling Machine', puis on remet le cap vers  Chicago pour 'Trust my baby', un slowblues écrit par Sonny Boy Williamson.

Tu dis, Clelia?

S'il n'en rajoute pas un peu, Matis?

Peut-être, un péché de jeunesse, sans doute!

Quentin nous confie sa vision de l'humanité, à gauche, the good ones, à droite, the bad ones ( pas d'implications politiques) et au centre les in-betweeners, voici ' Mr In-betweener'!

Un jeu sobre, efficace, une bonne voix et à ses côtés un harmonica frivole, la combinaison carbure parfaitement.

On arrive en vue du terminus, ' Little Wing' de Jimi est rarement joué à l'harmonica, mais on adore ce titre.

Nous aussi, c'est pourquoi la tendance à vouloir trop en faire de Matis nous a quelque peu refroidis, Little Wing demande du feeling, faut pas en faire  un numéro de cirque!

De la rigueur, bitte, même si c'est un reproche mineur!

 

D'ailleurs l'assistance conquise exige un bis, ce sera un dernier shuffle pendant lequel la slide glisse judicieusement sur ' A whole lot of loving' un cheval de bataille de B B King.

 

Des débuts prometteurs!

 

 

 

Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016
Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016
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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 12:33
F.L.O.Y.D. - Centre Culturel d'Uccle - le 2 décembre 2016

F.L.O.Y.D. - Centre Culturel d'Uccle - le 2 décembre 2016

 

F.L.O.Y.D. - Centre Culturel d'Uccle, Bruxelles (BEL) - 2016.12.02

Set list:

01. Shine On You, Crazy Diamond.
02. What Do You Want from Me.
03. Coming Back To Life.
04. High Hopes.
05. Wish You Were Here.
06. One Of These Days.
07. Another Brick In The Wall - Part 1
08. Happiest Days Of Our Lives.
09. Another Brick In The Wall - Part 2
10. Dogs Of War.
11. On The Turning Away.

01. Breathe.
02. Time.
03. The Great Gig In The Sky.
04. Money.
05. Us And Them.
06. Brain Damage.
07. Eclipse.
08. Echoes.
09. Comfortably Numb.
10. Run Like Hell
11. Comfortably Numb. (Crowd request)

Fondé le 20 octobre 2014 par le guitariste-chanteur d'origine portugaise Diogo PEREIRA et le batteur-chanteur Pierre CHAMBIN, le groupe a pour seule ambition de se produire sur scène dans un spectacle son et lumière et de rendre hommage à un des groupes majeurs de l'histoire du Rock progressif, l'immense Pink Floyd. Deux ans de travail et de répétitions plus tard, le band donne son premier concert à Mouscron avant de s'attaquer à la capitale avec ce projet ambitieux qui se tiendra à Uccle en ce vendredi soir d'Automne Heart Mother!
Départ de Ciney sous un crachin à vous foutre le bourdon, avec un ciel si bas... oui je sais : "qu'un canard s'est pendu" comme disait notre Jacques Brel national. Comme le dit si bien mon pote Dominique : "c'est pas aujourd'hui qu'on fera du 160!" tant mieux, je n'aime pas la vitesse, sauf parfois sur un manche de guitare ou encore sur, enfin dans... mais cela ne regarde que moi, donc jetons un voile pudique sur cette scène charnelle.
Concentrons nous sur la route. C'est fou ce qu'il y a comme circulation malgré l'heure, j'espère qu'ils ne vont pas tous à Uccle, j'ai pas ma place moi, je dois "guichetacheter" quand je serai sur place. Je fais donc la file et j'attends patiemment que la dame devant moi ait terminé d'expliquer à la préposée déléguée à la vente des titres d'entrée qu'elle a "déjà acheté ses tickets et que ce n'est pas ça le problème mais qu'en fait, les places de parking pour les personnes à mobilité réduite sont toutes occupées mais qu'elle n'est pas handicapée! C'est embêtant qu'il n'y ait pas de place pour se garer pour Elle". Regard compatissant de la guichetière qui s'en excuse. Bon c'est pas tout ça, j'aimerais bien acheter mon ticket moi, alors t'es gentille, tes états d'âme d'apprentie parking-woman, tu en fais un livre si tu veux mais tu te pousses sur le côté, t'es gentille, voooiiiilà, c'est bien, merci.
On me propose un balcon, ça tombe bien, moi qui pensais me transformer en bat-la-conne quelques secondes auparavant ...j'accepte. Dominique et moi nous approprions les sièges AA 24 et 26 au premier rang. Ce n'est pas sold-out mais la salle est bien garnie. Le concert peut commencer.
D'emblée une pièce maîtresse avec le mythique "Shine On You Crazy Diamond". On sent un peu de fébrilité dans les rangs de F.L.O.Y.D et c'est bien normal, il faut faire quelques petits ajustements sonores et vocaux et puis ça va rouler mes amis. De temps à autre un peu d'empressement dans le tempo mais c'est un fait inhérent à la scène que connaissent pratiquement tous les groupes qui jouent "Live". Ce qui me frappe d'entrée, c'est la qualité professionnelle de la prestation des deux choristes. Ces deux demoiselles font plus qu'assurer, ce ne sont pas des faire-valoir reléguées en
arrière-plan, non, ce sont deux lead mais en backing vocals. Les musiciens m'auront compris, pour les autres, sortez acheter le denier numéro de "Voici" et repassez d'ici vingt minutes, on sera partis. La part belle est faite aux titres de "Division Bell" et du "Momentary Lapse of Reason" et c'est très bien ainsi. Ce qui est moins bien c'est que nous avons hérité des deux seuls cons que comptait le quartier! Debout dans les travées, un des deux filme tout sur son portable mais en dansant et en poussant des "Wooouuu" toutes les dix secondes en moyenne. Son gros copain est l'illustration du sinistre con qui le sait et qui en profite pour le faire savoir, ça connaît tout du Floyd mais ça ne connaît rien! Même les demandes polies de l'assistance pour obtenir le silence ou, au moins le respect des artistes n'y feront rien. C'est le genre de tarés qui te font regretter qu'on ait pas légalisé l'IVG quand on a su qu'ils allaient naître. Tu as juste des envies de baffes ou de "débalconisation". Si ça existe! Je viens de créer le terme pour toi, défenestration existe bien alors, pas d'ostracisme architectural je t'en prie : debalconisons à tour de bras! Les cons du premier jour, les concupiscents, les cons finis, les conciliabules, les constipés, allez hop! Virez moi tout ça SVP. Qu'ils aillent au foot plutôt, ou plus tard mais qu'ils y restent.
C'est aux accents de "On the Turning Away" que se termine cette première partie. La voix de Diogo est très proche de celle de David Gilmour, à certains moments c'est bluffant. Juste le temps de descendre s'humecter les papilles gustatives avec les autres papys présents ce soir, en ce qui concerne les yeux, c'est déjà fait. Quand c'est beau, je suis très sensible moi. J'entends une petite fille raconter qu'elle a rêvé d'un homme avec des longs cheveux sur les genoux duquel elle s'est assise. Elle veut l'épouser quand elle sera grande! Alors suis ton rêve jusqu'au bout ma puce. Ne perds pas de temps à te bercer d'illusions, la vie est trop courte, agis. Je ne sais pas ce qu'ils ont mis dans la clim' ici, mais c'est de la bonne! Allez, on réintègre, les deux décérébrés sont toujours là. Tant pis...

On attaque le gros morceau qu'est le "Dark Side Of The Moon" qui sera joué en séquence. Quelque chose s'est opéré pendant la pause, le groupe revient, libéré, transformé, transcendé, transporté, transfiguré... c'était déjà très bon au cours du premier set mais ici on va carrément atteindre l'excellence, le sublime. Tous les musiciens (ils sont 9) sont parfaits et le son est hyper bien balancé, les jeux de lumières ajoutent la cerise sur le gâteau, le marasquin sur l'Alabama Slammer, le bas nylon sur la jambe nue, c'est d'un érotisme musical, à tomber.
Énorme prestation vocale sur "The Great Gig In The Sky" que la choriste principale va s'approprier pour en faire "SA" chanson. D'une tessiture plus basse et plus dans les fréquences médium que les choristes originales du Floyd, elle va jouer sur cette différence majeure pour nous offrir une leçon de technique et de feeling vocal où tout est parfait, maîtrisé à la perfection et chanté comme je ne l'ai jamais entendu faire par une non-professionnelle. Bravo encore mademoiselle. Il y aura encore cette monstrueusement belle version de "Echoes" avant les incontournables "Comfortably Numb" et "Run Like Hell". Le premier des deux réclamé à corps et à cris par le public, sera rejoué une seconde fois en rappel. Énorme explosion d'applaudissements et d'acclamations pour saluer ce groupe qui vient de nous délivrer un concert splendide. Diogo et Pierre, les deux leaders, ont des étoiles pleins les yeux, comme toi d'ailleurs. C'était une soirée magique, il fallait y être! Pour info, le groupe sera à Linkebeek le 25 mars prochain. Gageons qu'avec une qualité pareille, les contrats vont pleuvoir. Juste un coca et on repart pou nos contrées là- bas, plus au sud. Vivement de vous revoir tous et merci pour ces moments de qualité musicale exceptionnels. Si je faisais partie du comité d'Echoes of the Sun, je sais déjà qui j'inviterais pour la 9ème édition de la convention en 2017... Ah oui, une dernière petite remarque, hier le prix de l'entrée pour un seul groupe était de 25€ et personne ne s'en est plaint. Il y a plus que certainement une éducation à faire à ce niveau là dans nos belles contrées. Allez, salut à toi terrien, je vais me coucher moi.

Mitch "ZoSo" Duterck

 

photos- © Laetitia Wierinck

F.L.O.Y.D. - Centre Culturel d'Uccle - le 2 décembre 2016
F.L.O.Y.D. - Centre Culturel d'Uccle - le 2 décembre 2016
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 15:19
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016

Truckfighters - Deville  -  Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016

 

 The fuzz train is about to come barreling through several cities, le trio infernal tourne en Europe depuis le 23 novembre, le périple doit s'achever le 10 décembre à Brighton!

 

Un event HeartBreakTunes!

Doors: 19.00h

DOT LEGACY: 19.05h

DEVILLE: 19.50h

TRUCKFIGHTERS: 20.45h

Curfew: 22.00h

 

Peux-pas arriver avant 20:45' t'indique Michel VR, le photographe le plus célèbre du Pajottenland!

C'est noté, menneke!

 

19:05 comme prévu:  Dot Legacy!

L'entrepôt est déjà bien peuplé lorsque les rockers parisiens se manifestent.

Un quatuor ayant été baptisé par un curé stoner en 2009, auteur de deux albums, ' Dot Legacy' en 2014 et ' To the others' pondu il y a une semaine.

Damien Quintard - Lead Vocal, Bass /Arnaud Merckling - Guitar, Keyboard, Back Vocals/John Defontaine - Guitar, Back Vocals et Arthur Menard - Drums, Back Vocals ne  sont  pas du genre flegmatique.

A peine arrivé sur scène, le preux Arthur gueule un bon coup, puis une déferlante sonique assaille nos tympans encore engourdis par les premiers frimas hivernaux, ces crapules, partiellement dénudées, n'ont aucun respect pour les traditions, ils négligent le round d'échauffement pour nous balancer ' Rumbera' en pleine poire.

Du blues fuzz accompagné d'un chant de marin ivre, Arnaud a dû apercevoir un rat, après avoir secoué son orgue comme s'il s'agissait d'un prunier chargé de reines-claudes mûres, il escalade une enceinte, et comme le petit se tape 1m98 ( quatre-vingt dix- huit), sa noble chevelure vient épousseter un plafond qui n'avait plus connu ça depuis 1911.

 L'équipe a amorcé ' 211' , l'alpiniste de Paname risque un saut non repris dans le catalogue des jeux olympiques et atterrit à côté de Damien.

Exubérance et savoir-faire ne sont pas incompatibles, Dot Legacy a impressionné le public en moins de deux, un fond Black Sabbath, des envolées Kyuss, de la disto à gogo, un batteur qui brutalise son saint-frusquin, beaucoup de sueur, ces gamins en jettent!

' 5314' du crossover super excité succède à la combinaison précédente.

La plage ouvrant le dernier album, ' Horizon' démarre sur fond bluesy avant de virer RATM.

En bas une madame enthousiaste s'est débarrassée de son soutif 105b, d'un blanc douteux, et l'envoie sur scène, John tout à son jeu n'a rien remarqué, Damien utilise la pièce de lingerie comme foulard et le groupe poursuit sa croisade apocalyptique.

Les deux guitaristes grimpent sur les hauts-parleurs, sans doute pour illustrer leur dernier titre dénommé ' Pyramid'.

Pas content, Ramsès, le second, leur intime l'ordre de redescendre de l'édifice s'ils ne veulent pas nourrir les crocodiles du Nil.

Revenus sur terre, ils achèvent ce set concis ( 30') mais hautement jouissif.

 

Le temps d'avaler une mousse et Deville est disposé à en découdre.

Deville from Malmö, Sweden, pas The DeVilles uit België!

Le groupe s'est formé en 2004 et a déjà accouché de quelques plaques, la dernière 'Make it belong to us'.

Membres:  Andreas Bengtsson, Martin Fässberg,Andreas Wulkan et Martin Nobel ( sont Suédois on t'a dit!)

Pour le rangement?

L'étagère heavy rock/stoner!

Ils ouvrent avec une plage de l'album 'Hydra' ( 2013),' Burning Towers'.

C'est du lourd, du gros rock qui éclabousse avec des guitares mordantes et une rythmique aussi solide que l'acier 12C27, utilisé par Sandvik.

' Lava', l'éruption du volcan Eyjafjallajökull, tu prononces comme tu peux, a laissé des traces dans ce beau pays qui a vu naître Anne Sofie von Otter.

C'est chaud comme les marrons que vendaient Madame Nelly au coin de la Bourse. 

Une nouvelle tranche de stoner nordique, fort inspirée par les Queens, succède à la matière en fusion qui a failli nous brûler les pieds, ' Life in decay' .

Avertissement, attachez vos ceintures, on accélère, voici ' Deserter', avant de revenir au dernier né avec 'Make it belong to me' .

Les braves bruxellois headbangaient en mesure quand soudain en plein morceau, pan, puis plus rien, le magasin est plongé dans l'obscurité, Odin a frappé, seules les enseignes indiquant où trouver les issues de secours éclairent quelque peu le bar qui voit arriver une foule de clients.

La panne se prolonge, 15', 20', 25', ça la fout mal avec un timing déjà fort serré, quand la lumière revient , le public constate que Deville a déserté la scène et que les roadies s'affairent à monter le matos de Truckfighters.

Aucune explication n'est fournie, un nouveau passage au bar s'impose avant le set des autres Suédois.

Tiens, voilà la terreur du Pajottenland! 

 

Truckfighters.

 Fact of the day: Mr.Dango doesn't jump... he moves the earth.

 Dango (Niklas Källgren), le guitariste du combo de Örebro ( formed in 2001) est un malade, un grand malade, ce mec il faut l'attacher à un poteau, pas à une chaise, il la ferait valser avec lui, le qualificatif hyperkinétique a  été inventé, par un grec ancien, pour lui , pendant plus d'une heure il a bondi, explosé, fulminé, sombré, rejailli,  fait tournoyer sa guitare, exsudé,  sorti la langue, grimacé, perdu son froc et accessoirement tiré des riffs incroyables d'une guitare qu'il a maintes fois tendue vers le premier rang afin que les fans s'amusent en tapant dessus.

Mais il ne faut pas croire que les Truckfighters ce ne sont que ses simagrées,  Oskar ‘Ozo’ Cedermalm, le bassiste/chanteur et Mr Taco, le formidable batteur, assurent leur part du boulot, pour faire d'une performance des camionneurs nordiques  un show à chaque fois mémorable.

Le dernier méfait ' V' date du mois de septembre.

Ils ouvrent avec ' Mind control' , la plage initiale de l'album ' Universe', il n'a pas fallu dix secondes avant de voir le kangourou épileptique commencer son cirque, les photographes sont aux aguets.

Lucien glisse à sa compagne, ' ça chauffe, Simone' qui lui répond il y a longtemps que je ne t'ai plus vu faire autant d'exercices, mon gros.

Lucien est parti se chercher une Chimay!

Guitare saturée, basse grinçante, drumming nerveux et voix Ozzy début des seventies, ça décoiffe, sauf les chauves.

'Traffic' dit le papelard caché sous les pédales du guitariste, saturation totale, Dieter, qui s'est tapé Köln- Bruxelles, ajoute: das ist Wahnsinn..

Et la tempête n'a pas encore atteint son apogée, ' Calm before the storm' est précédé d'une courte présentation: we are Truckfighters from Sweden, we are glad to have some power...

La batterie amorce, la guitare tricote façon blues/Southern rock, le chant est lancinant, un chouette desert rock, presque apaisant.

Le fou nous toise: bande de feignants, il est temps de bouger vos fesses, let's pretend it is Saturday, on va mettre le bordel dans le coin, ils attaquent ' The contract' tandis que  face à eux  ça se bouscule grave.

Michel bat en retraite pour protéger ses jouets.

Après un démarrage tout en douceur, la locomotive crache une fumée noire, prend de la vitesse, le magasin tremble, les clients, irrités, s'échangent des coups, un peu plus loin, Christian Barbier voit de grosses vagues mouiller le pont de son antique péniche et s'inquiète de l' envol d'une colonie de mouettes rieuses qui pique-niquaient sur son rafiot.

Va y avoir du vilain, je me bourre une pipe  et vais me coucher.

Sur scène, la toupie folle a repris ses exercices, ' Monte Gargano' et 'Mexico' se succèdent.

Luis Mariano, dégoûté, se tire, le bermuda de Mr Dingo a glissé sur ses talons, pas de panique, Monique, il porte un Dim seyant, il vient de perdre trois kilos, tu peux compter ses côtes, ce que fait Hubert qui lui propose les bretelles qu'il comptait offrir à son demi-frère pour la Noël.

On s'amuse ce soir!

' Atomic' décoré d'une  wah wah nucléaire fait très mal , la setlist mentionne encore ' The Chairman', on est loin d'être sûr qu'elle ait été respectée.

Après 55',  le groupe regagne les loges, ça va pas, non, réagissent les fans, curfew à 22h, il vous reste 10 minutes avant d'aller avaler votre aquavit.

Retour des Vikings pour un double bis turbulent dont l'implacable ' Desert Cruiser'.

Cohue monstre pour les soldes chez Harrods, heureusement que t'étais en retrait, les coups bas se perdaient.

 

Dernière escale au bar avant de quitter le magasin, heureux!

 

photos: Michel van Rhijn ( concert monkey) - michel

 

 

 

Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
Truckfighters - Deville - Dot Legacy au Magasin 4 - Bruxelles, le 30 novembre 2016
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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 14:54
Sara Hartman - Kilian and Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.

Sara Hartman - Kilian and  Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.

 

La veille du concert, le Bota signale: Avec votre ticket pour le concert de Sara Hartman et Kilian and Jo à la Rotonde, vous pourrez accéder librement aux concerts du Witloof Bar tout au long de la soirée ! Pas besoin de choisir, c’est cadeau !

 

 

Horaire-

Kilian and Jo (ROT) 20:00 - 20:30

Carnival Youth (WB) 20:30 - 21:00

Sara Hartman (ROT) 21:00 - 21:50

Timeflies (WB) 21:50 - 22:50

Tu fais tout JP?

La SNCB me permet de couvrir trois concerts.

Ik blijf in de Rotonde.

Un duo de producers berlinois, des millions de streams pour leur clip ' Suburbia'

Fort bien et en concert?

On craignait le pire en voyant arriver Kiki et Jojo prendre place derrière leurs machines et pads, encore une techno prévue pour la sphère clubbing à laquelle  le live n'apporte strictement rien!

Après un premier deep house track  sur lequel on peut entendre, sur bande, une voix féminine passablement sexy, le duo accueille un guest androgyne, la star suédoise Erik Rapp ( Swedish Idol, Junior Eurovision Song Contest 2011, il a du métier malgré son jeune âge - 20 printemps).

Le trio frappe fort en envoyant d'emblée l'irrésistible upbeat  ' Suburbia' suivi par trois autres compositions tout aussi raffinées et dansantes, le lézer zézaiement du blondinet ajoutant une touche exotique aux bidouillages electro des deux DJ's.

Après une plage façonnée sans l'apport de la diva, celle-ci rejoint les remixers pour une dernière mosaïque sonore non dénuée de pathos.

Le duo allemand prépare un album, nul doute à avoir si ils incluent certains des morceaux interprétés pendant leur mini-gala ( 27') , la galette risque de cartonner chez les amateurs d'electro / tropical house.

Un détail, Kilian and Jo ont remixé un titre de Sara Hartman, ce qui peut expliquer qu'on les retrouve au même menu.

 

Exode vers le Witloof Bar, tu restes sur place!

 

 Sara Hartman

20 ans,  originaire des Hamptons ( New-York), désormais résidente berlinoise.

 Sara Hartman is on the verge of something big, peut-on lire sur le programme d' Eurosonic, alors que jusqu'ici ce joli minois aux boucles charmantes n'a sorti qu'un EP et quelques singles.

Formule trio au Bota, Sara aux guitares et vocals, Julia aux claviers et backings et un drummer berlinois.

Elle ouvre avec le catchy single  ' Two feet off the ground' , la Rotonde s'immerge dans une univers indie pop, perfect for disco dancing.

On ne va pas se prendre la tête ce soir, la jolie petite Sara se meut dans la même sphère, pleine de bulles multicolores,  que Colbie Caillat, Sara Bareilles,  Rachael Yamagata ou Gabrielle Aplin.

Insouciance et joies adolescentes, youpie!

Après ' I forget to breathe', le batteur d'une frappe lourde entame la cover des Yeah Yeah Yeahs 'Gold Lion', une version tonique.

Quelques réglages et considérations concernant la salle ( cool venue)  avant la suivante, 'Rain song', pour laquelle elle abandonne sa guitare au roadie.

Joli travail de la pianiste!

Une nouvelle séance de rafistolages s'impose puis Bruxelles a droit à 'Unfinished gold', tout aussi radio-friendly que les précédentes.

' Anchor' is a new song, nous prévient-elle.

Fraîcheur, innocence et pureté sont les termes à utiliser pour décrire toutes ces mélodies non départies d'un dynamisme juvénile.

Après 'Buttons' vient une histoire de bubblegum monsters, ' Monster lead me home', qui n'effrayera pas les gosses.

Puis c'est armée d' une acoustique que Sara propose ' From the other side of the world', a song I wrote for my little sister.

' Dance with a ghost' sonne comme du KT Tunstall et peut cartonner dans les charts, elle termine le set par ' Satellite' le titletrack de l'EP.

Les applaudissements ne se sont pas encore tus que la souriante enfant réapparaît, seule, pour proposer la ballade folky ' Someone like me' en rappel.

 

Et maintenant, Sara?

Now to go sample some of that legendary Belgian beer and fries, hi hi hi!

 

photos- jp daniels ( concert monkey)

 

 

 

 

Sara Hartman - Kilian and Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.
Sara Hartman - Kilian and Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.
Sara Hartman - Kilian and Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.
Sara Hartman - Kilian and Jo - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 29 novembre 2016.
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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 10:20
The Musical Box – The Black Show au Cirque Royal - Bruxelles - le 29 novembre 2016

The Musical Box – The Black Show au Cirque Royal - Bruxelles - le  29 novembre 2016

 

Le billet de JPROCK :

En 1974 Genesis retourne en Amérique avec un show totalement repensé.
Un spectacle qui serait fait d’une scène baignée de lumière noire et au centre de celle-ci deux grands cercles blancs.
Peter Gabriel a développé une gestuelle précise et des maquillages étonnants parfois même inquiétants et le groupe s’évertue sur cette tournée à jouer des versions plus élaborées et improvisées de leurs titres déjà célèbres.
L’apport de Phil Collins est aussi prépondérant sur ce tour qui ne fut joué qu’aux Etats-Unis et qui est ensuite devenu célèbre en avril 1974 par la diffusion du concert du centre sportif de l’Université de Montréal capté en filmsuper 8 par plusieurs fans amateurs.
C’est précisément ce spectacle que les canadiens de The Musical Box présentent ce soir au Cirque Royal.
Que dire si ce n’est qu’il s'agit d'un véritable enchantement que de voir ces musiciens talentueux reproduire au détail près et avec l’aval des membres originaux de Genesis un show classique et envoûtant devenu aujourd’hui un classique.
Eh oui, le rock comme le jazz et la musique classique est amené à survivre à ses créateurs. Quand une oeuvre est majeure elle traverse le temps sans prendre une ride et continue à enchanter de nouvelles générations tout en rappelant aux plus anciens qu'ils ont vécu l'âge d'or.
Quel bonheur de réentendre des titres de « Selling England by the Pound » , « Trespass » , « Foxtrot » et « Nursery Crime » servis par un son d’époque d’une pureté exceptionnelle.
Rien à jeter donc dans ce concert formidable rempli de nostalgie et qui aura comblé les plus difficiles des spectateurs
présents ce soir au Cirque Royal.
Et un petit « The Knife » de derrière les fagots pour couronner le tout en guise de rappel !
Que demander de plus ?

Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK-THE DARK FEATHER.

Setlist:
Watcher of the Skies
(Genesis cover)
Dancing With the Moonlit Knight
(Genesis cover)
The Cinema Show
(Genesis cover)
I Know What I Like (In Your Wardrobe)
(Genesis cover)
Firth of Fifth
(Genesis cover)
The Musical Box
(Genesis cover)
Horizons
(Genesis cover)
The Battle of Epping Forest
(Genesis cover)
Supper's Ready
(Genesis cover)
Encore:
The Knife
(Genesis cover)

The Musical Box – The Black Show au Cirque Royal - Bruxelles - le 29 novembre 2016
The Musical Box – The Black Show au Cirque Royal - Bruxelles - le 29 novembre 2016
The Musical Box – The Black Show au Cirque Royal - Bruxelles - le 29 novembre 2016
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 18:36
Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016

 Leyla McCalla  - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016

 

Bruxelles, fin novembre, retour des plaisirs d'hiver, marchés de Noël, et autres attrape-nigauds!

En temps normal ( avec Mayeur, rien n'est normal), c'est déjà un cauchemar pour circuler et se garer dans la capitale européenne, avec les 250 stands installés  au centre ville et les 189 chantiers qui ne se terminent jamais, se mouvoir dans un périmètre de 2 kilomètres autour de la Grand Place, c'est le merdier intégral.

François?

Il m'a fallu deux heures pour sortir d'un parking souterrain géré par Interparking....

Le tram s'impose, avec l'obligation de rentrer chez toi avant les douze coups de minuit.

 

Le club de l'Ancienne Belgique affichait complet pour la visite de   Leyla McCalla, guère étonnant,  la presse musicale ne tarit pas d'éloges lorsqu'il s'agit de critiquer le second album ( A Day for the Hunter, A Day for the Prey) de la belle dame aux roots haïtiennes.

 

20:00: qui déboule?

 Harĕhaas, un lièvre que tu as croisé dans la même salle en avril, il assurait le support de Marlon Williams!

Petrovitsj Mys, comme au printemps dernier, a emmené son arbre dénudé et une ampoule que lui a prêtée Thomas Edison, bien protégé contre les bourrasques sous sa plante arbustive, il saisit une de ses deux acoustiques pour entamer le folk astral ' Moon', il bat la mesure de la pointe de son 43 waeslandien et murmure la fragile ballade.

Koen, habillé d'une peau de lapin, le rejoint, ramasse ce qui doit être un charango, le duo propose le délicat  ' Peru' évoquant Devendra  Banhart.

 De la dentelle sans arsenic.

Pour ' Fake China' Koen manie la contrebasse, la porcelaine jaune débute par un sifflement asiatique puis vire alt.folk pointilliste.

Ton cerveau suggère Ray Lamontagne.

Koen est passé chez le brocanteur où il a déniché un zither, le morceau suivant s'intitule ' Sweatheart', Eugène adore,  Petrovitsj, sue aussi, les musiciens n'ont pas eu droit à leur flacon d'eau.

Si le public des avant-postes prête une attention polie aux efforts du duo, à l'arrière les piliers de comptoir pérorent bruyamment en commentant la disparition d'un révolutionnaire cubain.

Place à la fable sautillante 'Little rabbits'.

J'ai vraiment soif...

Gisèle, magnanime, lui refile sa bouteille de Spa Reine, après avoir bu deux gorgées, Harĕhaas décortique les notes du mélancolique 'Child'.

De sa petite sacoche il sort un CD fait maison, sans additifs , 'Mouth and Marrow' est à vous pour 10€, on termine le set par 'Ghost W. Hire', un gospel squelettique chanté d'une voix traînante.

Dank u, Brussel!

 

 

Leyla McCalla

Pas encore membre des fameux  Carolina Chocolate Drops, lorsque tu les vis à l'AB, en 2010, et depuis la violoncelliste les a quittés pour poursuivre une carrière solo.

'Vari-Colored Songs: A Tribute to Langston Hughes' est sorti en 2014, 'A Day for the Hunter, A Day for the Prey' l'a suivi en 2016.

Leyla, flanquée de son conjoint, Daniel Tremblay ( banjo, triangle, guitare), et de  Free Feral ( violon) a hâte d'en découdre, le trio monte sur scène à 20:50', les deux nanas ont abandonné leurs godasses à l'entrée de la mosquée, le barbu est chaussé.

Salutations trilingues pour débuter le premier concert belge de la longue tournée européenne célébrant the release of  'A Day for the Hunter, A Day for the Prey'.

C'est d'ailleurs par le titletrack de ce second album que débute le concert.

Leyla tapote son cello, Daniel fait de même avec son banjo, le proverbe haïtien 'Un jour pour le chasseur, un jour pour la proie' est également le titre d'un bouquin écrit par Gage Averill.

Ouais, un jour tu es le chasseur, un jour tu es la proie.

La grande Leyla et ses comparses impressionnent d'emblée, Bruxelles sait que la prestation de ce soir sera magique.

Elle embraye sur une chanson créole, ' Les plats sont tous mis sur la table' de Canray Fontenot. Daniel  armé d'un triangle semble appeler la compagnie à venir à table, le dîner est prêt, le violon cajun souligne l'invitation.

' Heart of gold' ouvrant le premier album de la celliste est basé sur un poème de Langston Hughes, un des instigateurs de la jazz poetry.

Comme pour les lapins, pas d'eau sur scène, service minimum à l'AB ce soir, pour le pourboire, c'est foutu.

Retour à Haïti avec ' Latibonit' qui tout en traitant de la déforestation, évoque, Cesaria Evora, la Barefoot Diva, reine incontestée de la morna.

Deux banjos illuminent le joyeux ' Mesi Bondye' ( merci Bon Dieu), ensuite Daniel récupère le triangle et le trio attaque un instrumental bien enlevé. .

Audience participation needed during  ' Manman Mwen', l'amusante berceuse  précède le lament créole ' Salangadou' que Leyla a appris à connaître grâce à Sarah Quintana.

Après la valse sombre, le trio nous sert un nouveau poème de Langston Hughes, sous forme de blues poignant, ' Girl' te prend aux tripes.

En mode gospel, Bruxelles savoure ' When I can see the valley' ...we all want to go to heaven, but no-one wants to die.. t'est resté en mémoire.

' Love again blues' est une des seules chansons d'amour prévue au répertoire.

C'est à Papa John Creach que le violon de Free Feral te fait penser.

' Far from your web', Leyla ne peut cacher qu'elle réside désormais en Louisiane, le fond Dixieland le prouve.

Elle décide de nous emmener du côté de Trinidad avec le calypso social ' Money is king' qui reflète bien le résultat des élections aux USA.

Simplicité et profondeur embellissent le bref ' Little sparrow'  suivi par le traditionnel créole ' Pezé Café' , a song about escaping death.

Le set se termine sur une note bluegrass/cajun par l'instrumental ' Bluerunner', Bruxelles danse la gigue et bat des mains avant de voir le trio quitter la scène.

 

Bis.

Leyla sourit et suggère a fun song, 'La coulée Rodair' , un autre hymne cajun composé par le violoniste Canray Fontenot et c'est par une version bouleversante ( à trois derrière un micro, Free ( belle voix) ) à la guitare) du ' Hallelujah' de Leonard Cohen dont le refrain est repris en choeur par une salle entière, conquise, que les artistes prendront congé de l'Ancienne Belgique.

 

 

Ce soir à Bruges, demain à Anvers ( De Roma), puis à Rotterdam avant de mettre le cap vers le Martinique Jazz Festival.

 

photos - jp daniels/concert monkey

 

 

 

 

 

 

Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016
Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016
Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016
Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016
Leyla McCalla - Harĕhaas - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 26 novembre 2016
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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 13:05
Les 10 ans de Club Plasma:: Part Chimp // Hey Colossus au Magasin4 - Bruxelles, le 26 novembre 2016

Les 10 ans de Club Plasma:: Part Chimp // Hey Colossus au Magasin4 - Bruxelles, le 26 novembre 2016

 

TIMING

» 00:20 Part Chimp

» 23:15 Hey Colossus

» 22:20 Stearica

» 21:25 Yersinia Pestis

» 20:30 Atlas

 

Florian Hexagen après l'apéro ( prolongé) est passé au Magasin4

 

  Et bien au final il était TRAIBON ce concert de Part Chimp hier soir au Magasin 4, avec, comme à leur habitude, ce son lourd, cradingue et progressivement jouissif. Aucune baisse de régime par rapport à leur précédent passage (je dirais même le contraire), et les nouveaux morceaux, dans une veine plus speedy-grungy (carrément un coucou au Nirvana de "Bleach" sur un titre), annoncent un futur album bien tendu pour 2017, qu'on a vraiment hâte de découvrir.

Un "30 Billion People" roboratif à souhait, et en rappel un "War Zone" couplé à un "Bring Back The Sun" so délicieusement 90's, clôturent un set terrassant d'efficacité, de groove et de fun. Un groupe qui s'éclate toujours autant sur scène, avec la patate et le sourire aux lèvres, ça fait toujours plaisir à voir! 

Arrivés trop tard, on n'a pu voir qu'Hey Colossus en sus, et on doit avouer que la nouvelle formule nous a un peu moins plu que la précédente. Concert en dents de scie pour nous, trop basé sur "Cuckoo Live Life Like Cuckoo", le petit dernier, que l'on a apprécié moyennement comparativement aux précédents et excellents "In Black And Gold" et "Radio Static High".

 Reste cependant quelques fulgurances bien appréciables, en espérant que leur prochaine livraison diffère quelque peu de la petite dernière. 

En tous les cas, encore une belle soirée avenue du Port, merci à la team du M4!

Les 10 ans de Club Plasma:: Part Chimp // Hey Colossus au Magasin4 - Bruxelles, le 26 novembre 2016
Les 10 ans de Club Plasma:: Part Chimp // Hey Colossus au Magasin4 - Bruxelles, le 26 novembre 2016
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 13:43
Nuit saharienne avec Terakaft et Idirad à la Jazz Station- Saint-Josse, le 25 novembre 2016

Nuit saharienne avec Terakaft et Idirad à la Jazz Station- Saint-Josse, le 25 novembre 2016

 

 

Charles Eloy.

 

 

La Jazz Station, Centre Vivant du Jazz est connue pour la qualité de sa programmation éclectique et son ouverture à d'autres expressions musicales.

 

Ce soir, La Jazz Station accueille l' ASBL touarègue "Toufouk Ténéré" (Soleil du désert), apportant son soutien aux populations sahariennes du nord Niger, et qui nous a concocté une affiche exceptionnelle avec les groupes IDIRAD et TERAKAFT.

 

 

Le trio Idirad débute la soirée.

 

Les séjours du groupe à Tamanrasset, ville traversée pour une route transsaharienne, ont inspiré la chanson "Amidini". Nous écoutons les sonorités de musique touarègue mélancolique, mais chaleureuse qui parsèment la composition. Dès la première chanson, le public accompagne, entraîné par les pulsations rythmiques du percussionniste kabyle Mourad Mouheb (derbouka, bendir, cajun) qui n'hésite pas à enrichir les rythmes de sa région natale avec des polyrythmiques africains complexes.

 

Idirad, le groupe autour d' Idir Aït Dahmane, auteur-compositeur, chanteur, guitariste, à la mandole kabyle), basé à Bruxelles, reprend la scène après une interruption de deux ans. Il n'est pas passé inaperçu à l'étranger avec une chronique de son premier album "ZIK" dans le magazine digital "World Music Central", une des références majeures aux États-Unis.

 

Idir Aït Dahmane, auteur-compositeur, chanteur a quitté les paysages montagneux de la Kabylie pour parcourir l'Europe et s'installer en Belgique. Azul (traduction française: bonjour) signifie la bienvenue à la famille, les amis et les étrangers. C'est également le titre d'une chanson qui invite à partager la fête er les spectateurs présents au concert ne s'en privent pas.

 

La chanson "Rose du désert", dans laquelle la musique traditionnelle et la modernité s'entretissent, est un exemple de l'ingéniosité du groupe. Nous retrouvons des éléments de la chanson française, du folk et de l'afro-beat. Cette chanson est un hommage aux femmes et mères qui ont transmis la culture amazighe (berbère) de génération en génération et dégage des émotions semblables à celles du conte poétique et philosophique d' Antoine de Saint-Exupéry.

 

Le groupe Idirad a forgé sa propre identité avec un fil conducteur reprenant les influences de la musique traditionnelle berbère, le slam en français, les soli de guitares hypnotiques touaregs, l'énergie du rock, le feeling du blues et la transe du gnawa (un style de musique d'origine marocaine).

 

 

Je profite de la pause pour admirer le cadre de la Jazz Station. La salle de concerts, déguisée en club permet de boire un verre tout en étant immergé dans la musique et je découvre l'architecture de style néo-Renaissance flamande de la Jazz Station, une ancienne gare désaffectée, construite sur des passerelles.

 

 

Je retourne ensuite dans la salle pour le concert du groupe Terakaft.

 

Terakaft signifie "caravane' ' en tamasheq (langue berbère des touaregs). Le groupe fondé par des membres du groupe Tinariwen est la pulsion du rock et blues touareg.

 

Leur dernier album, sorti en 2015 a été produit par Justin Adams, acolyte régulier de Robert Plant (ex-Zeppelin) et également l'un des producteurs les plus prolifiques dans la musique actuelle (Tinawiren, JuJu). Il a collaboré avec Brian Eno et Sinéad O'Connor. Les magazines de référence "Songlines" et "fRoots" citent régulièrement le groupe Terakaft, considéré dans les meilleurs groupes subsahariens.

 

Terakaft passe à la Jazz Station dans le cadre d'une tournée européenne.

 

 

Le public, déjà mis en condition par le groupe Idirad commence de suite à danser sur le morceau "Donya warfaror." La transe dégagée de ce morceau nous donne l'impression de danser sur des sables mouvants. En effet, la première partie de leur concert est consacrée à des morceaux lents.

 

 

Il n'est pas étonnant de retrouver sur scène Olivier Crespel, le guitariste du groupe Idirad. Sa passion et son immersion dans la musique nord-africaine ont fait d'Olivier un musicien avec un doigté apprécié par les ténors de la musique berbère. Ces connaissances du répertoire lui permettent de jouer à l'unisson avec les autres membres du groupe Terakaft. Il maintient des rythmes en ritournelle, joue des soli profonds ou des riffs plus rock 'n' roll.

 

De cette façon, il assure une transition entre les deux groupes et une continuité dans l'ambiance de la soirée.

 

 

Imouhar: c'est le nom que se sont donnés depuis des millénaires les Touaregs. Cela signifie être libre. Leur territoire a été artificiellement découpé en parties intégrées dans l'Algérie, la Lybie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Le titre de la chanson nous rappelle les liens identitaires autour de leur langue et culture.

 

La composition "Ténéré (Alone)", également titre de leur dernier album a des accents d'un rock blues plus langoureux, avec l'omniprésence des guitares, dégageant des ondes psycho-chamaniques.

 

Terakaft termine le concert avec le morceau dynamique "Karambani". On se laisse volontiers bercer par leurs guitares électriques en arabesque, la basse aux accents profonds et le rythme lourd de la batterie.

 

 

Set list: Donya Warfaror, Imouhar, Tafouh tele, Tenere maloulat, Aïma Ymaïna, Oulhin asnin, Awatilan, Imidiwan sag, Karambani

 

 

Je me rends compte que nous avons été les spectateurs privilégiés de cet événement organisé par les Touaregs qui, en connaissance de cause, ont programmé des groupes de la scène actuelle. Les deux chanteurs charismatiques ont contribué à la réussite de cette soirée et nous ont fait voyager des rives de la Méditerranée jusqu' au plus profond du Sahara.

 

"Tanmirt atas" (en tamazight, langue berbère).

 

Traduction en français: merci beaucoup.

 

Que du bonheur!

 

 

 

Nuit saharienne avec Terakaft et Idirad à la Jazz Station- Saint-Josse, le 25 novembre 2016
Nuit saharienne avec Terakaft et Idirad à la Jazz Station- Saint-Josse, le 25 novembre 2016
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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 19:45
Hazel English au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2016

Hazel English au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2016

 

Fin de tournée et première date en Belgique pour la minuscule et exquise Hazel English!

Lors d'une entrevue accordée à un website, Hazel déclarait  "I wouldn’t call myself shy, more reserved I would say. I like to perform in front of people but I still get nervous. It’s the combination of the two contradicting feelings, to run away and also to confront the thing that I’m afraid of, that I find interesting." et pourtant cette jeune personne de 25 ans, on lui en donnait tout au plus 18, paraissait des plus effarouchées dans les caves du Botanique.

Il aura fallu plusieurs morceaux avant qu'elle ne se débarrasse d'une timidité enfantine.

Discographie: 'Never going home', un EP 5 titres, et deux singles.

 

20h10' - Pas de support, ils sont quatre à se mouvoir entre les piliers du Witloof, Hazel, l'Australienne désormais basée à Oakland, prend place au centre, armée d'une guitare bien trop grande pour ses menues menottes, à l'arrière, un drummer vif-argent, quant au bassiste et au guitariste, ils alternent cordes et touches, disposant tous les deux d'un clavier.

Des noms?

Ask Hazel, elle n'a pas présenté ses copains.

Comme d'habitude tu prends un cliché de la setlist, histoire de ne pas raconter trop de conneries, déjà que 95% du compte-rendu en sont plein, par acquit de conscience tu t'enquiers auprès du batteur, le plus farfelu de la bande, avez-vous tout joué?

Oui, mais les titres inscrits sur la feuille sont bidon, just a private joke, par exemple ' Mother knives' qui entame le set s'appelle en réalité ' Other lives'.

That sucks, man!

T'énerve pas, petit, je transforme le libellé fantaisiste en vrais titres.

C'est gentil, je te paye un godet lors de ton prochain passage au pays de Tintin.

Donc, ' Other lives' engage le gig.

Une voix soyeuse pour un dream pop track au fond musical  onctueux et romanesque.

Certains critiques tiennent à comparer Hazel aux Sundays, le rapprochement est loin d'être sot.

' Make it better' , t'avais lu ' Make a sweater' , tu ne la voyais pas tricoter au bord de l'âtre, un chat allongé à ses pieds, s'avère encore plus satiné, frais, insouciant et jeune.

This song is called ' Fix' annonce l'enfant dont la frange te fait penser à une jeune Pénélope Cruz et c'est les Bangles que tu revois à l'écoute de 'It's not real'.

Un gars lui propose une bière.

Non, merci!

Le batteur lève la main.

Monsieur Sans-Gêne traverse la scène pour lui tendre la Jupiler, Hazel se demande où elle a atterri, elle attend que le mec ait repris sa place pour attaquer le single  ' Control'.

Next one is a cover, ' Come on let's go' de Broadcast pendant lequel la petite esquisse un mignon pas de danse.

' Birthday' remue davantage et nous prouve que les garçons sont loin d'être des faire-valoir.

' More like you' nous rejoue la pop ensoleillée à la mode d'Oakland, Californie, puis, craintive, Miss English ose avouer que la suivante sera la dernière.

Mais non, crient les garçons en choeur, il en reste deux!

' More like you' est entamé solo par quelques accords timorés avant de s'enflammer, puis elle  termine le set par ' I'm fine' , son synthé de Noël, son refrain catchy et son final nerveux.

Un concert plaisant!

 

photos- jp daniels. concert monkey

Hazel English au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2016
Hazel English au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2016
Hazel English au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2016
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