L’info flash de JPROCK :

Connaissez vous les  Narcotic Daffodils ?
Personne ne peut nier que notre petit pays regorge de multiples talents à découvrir, et parmi ceux ci on se doit d'épingler le groupe bruxellois de rock psyché dont le deuxième album Cellex est sorti récemment dans le bacs.
Avant de partir se produire en Angleterre le 21 juin au Sonic Rock Festival où ils partageront l’affiche avec quelques noms prestigieux comme Lene Lovitch Band, Deborah Bonham Band et Nick Turner's Space Gipsy le combo se produit ce samedi soir au London Calling devant un public fidèle et enthousiaste.
Avec une setlist qui fait la part belle aux nouveaux titres tirés de leur dernier opus le groupe nous offre aussi une très belle version épurée de « Jolyne" enregistrée initialement pour sa version originale dans la basilique de St Hubert, ainsi que quelques titres plus anciens fort bien accueillis par le public.
Un joli succès parfaitement mérité.

Vous les avez ratés lors de leurs multiples dates de concert de ce mois de mai ? Pas de souci, il vous reste une séance de rattrapage !
Le 17 mai The Narcotic Daffodils seront en showcase gratuit à 15h00 au Media Markt de Woluwe St Lambert, chaussée de Louvain à Bruxelles dans une configuration exceptionnelle semi-acoustique.
Voilà une excellente occasion de venir les applaudir et les soutenir et d’acquérir leur dernier album que je vous recommande chaudement.
Et avec un peu de chance on se croisera sur place…

JPROCK.

Les "Descansa En Paz " se comptent par centaines sur la page facebook de Jadiel ( 29 ans),  la vedette portoricaine du reggaeton, décédée des suites d'un accident de moto à Rochester ( New-York).

Celui auquel on attribuait les surnoms  El León del Area Sur, El Tsunami ou El Incomparable, a enregistré un premier single en 2006, 'Si Pudiera Volver' , suivi en 2008 par son seul album 'Lo Mejor de Mi'.

 Ramón Alberto González Adams, alias Jadiel, devient rapidement une idole dans toute l'Amérique latine où il compte des millions de fans.

Le reste de l'univers l'ignore superbement.

 En Europe,  le reggaeton, un mélange de reggae/hip hop/ soca/ ragga, ne parvient à séduire que les Espagnols ou Italiens.

Concert en images: Pat Barbieux.

Douzième édition pour le free  More Blues Festival organisé, par Morefinemusic, l'enfant de Filip Morre,  dans le Egmontpark à Zottegem.

Comme l'an dernier, trois jours de festivités se déroulant sous un vaste chapiteau, heureusement, au vu d'une météo automnale.

Le  9/05, du belge au menu avec les Backseat Boppers - Shapeshifted et ceux qui ont décidément le vent en poupe,  les Bluesbones.

Le samedi 10: 6 noms dont Fiona Boyes et John Primer.

Le 11/05: 4 noms dont les jolies madames de Billie and Bloomfish et les Fuel Kings.

Samedi  9.

Arrivée pendant le concert des Backseat Boppers, un groupe de rockabilly/surf graisseux à souhait.

21:40' : Shapeshifted!

Un quatuor de Gent, né en 2011.

Pas des louveteaux boutonneux, vise leurs cartes de visite...

  Marc Van der Eecken - vocals/guitar ( The Highway Band /Sugar and Cream/ Loonie /Nu-tec) , Pieter Minne - guitar (Dandelion /Southern Voodoo) ,  Jean-Marc Talloen ( Red Zebra/ Letz Zeppelin/ Derek and the Dirt/  Southern Voodoo/ Swinnen Band) - bass, Peter De Bosschere- drums/backing vocals ( An Pierlé and White Velvet / Derek and the Dirt/ Kiss the anus of a black cat /Needle and the Pain Reaction / Shannah/ The Bony King of Nowhere / Weez!).

Style: du rock/blues influencé par le Dr. Feelgood, les Stones, le Velvet, les Doors ou Iggy.

Deux albums: ' Shapeshifter' et le tout récent, ' Old Nick's Fire', une release party le 25 avril au Kinky Star et 3 jours plus tard au Montmartre à Ixelles, concert enregistré pour Classic 21 lors du Blues Café, présenté par Francis Delvaux.

Un avis après ce concert mémorable... zeg het eens, Frank...

 
"Heb gisteren in de zaal Montmarte eindelijk voor de eerste maal Shapeshifted gezien. Dit concert loste al mijn verwachtingen in. Wat een power en wat een drive, prachtige muzikanten. En als toetje er bovenop een magistrale versie van Cortez The Killer van Neil Young (één van mijn favorieten). De cirkel is rond."

PS: le podcast est toujours audible ( 

http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1922166&channel=classic21)

Et à Zottegem?

Même scénario, un set de près de 75' d'un très haut niveau et super énergique.

Toutes des compositions personnelles, excepté le formidable  "The midnight rambler "des Stones, une version de 10 minutes to lick your fingers!

See the setlist in Zottegem.

Shapeshifted se produit le 17 mai à Liège au Far West Bar.

Le billet de JPROCK :

Voilà un gig très attendu que celui de Lebanon Hanover !
Le DNA est bien rempli ce soir malgré la météo pourrie, les vrais amateurs ont bravé la pluie et sont venus en nombre et c’est tant mieux.

Ceci dit si la pluie n’avait pas été présente il y a de fortes chances que Low Factor l’aurait attiré.
Avec sa voix proche d un Johnny Lydon féminin sous prozak croisé avec un porcinet qu’on égorge , la jeune femme au look qui évoque un Robert Smith aminci nous livre ses compos pendant trente minutes sous des applaudissements polis.
On déplore quelques petits incidents techniques qui émaillent le set, néanmoins tout n’est pas à jeter car musicalement ça se défend avec quelques titres avant gardistes comme « Frozen" ou « Papillons ».
Mais dans l’ensemble, je dois reconnaître que ça ne vole pas bien haut et que le capital séduction de ce bel effort risque bien de n’avoir convaincu que les plus aventureux ou les moins exigeants parmi nous.

"Je me demande ce qu’elle prend, ça a l’air bien , je veux les mêmes !" me glisse à l’oreille mon voisin avec humour.
En effet, on se le demande…

C’est donc vers 21h que les choses sérieuse commencent avec l’arrivée sur scène de Lebanon Hanover.

Formé en 2010 par Larissa Iceglass et William Maybelline le duo se situe dans la pure tradition post punk- cold wave avec des titres où la basse est omniprésente, et l’emploi de boîtes à rythmes claquantes et de synthés glacés.
Selon les morceaux ,Larissa et William se partagent le chant dans un style plutôt guttural et envoûtant.
Dès les premiers titres "A Very Good Life", "Saddest Smile" et « Albatross" le public adhère et ça danse dans tous les coins d’une club qui est maintenant bondé.

Larissa, froide mais sensuelle, extirpe de sa guitare des accords précis tandis que William fait danser sa basse avec classe.
Le set se poursuit avec "No One Holds Hands », "Hall of Ice" et "I Believe you can Survive », alors que de temps à autre le duo disparaît derrière un nuage de fumée.
Place ensuite à "Die World II", "Northern Lights », "Invite me to Your Country" puis à
« Chimerical » et Gallowdance ».

Mélancolique et nostalgique, minimaliste et hypnotique, Lebanon Hanover nous balade par sa musique entre Berlin et Manchester, dans les méandres de cette Europe du nord froide et industrielle.
On retrouve dans leurs titres tous les codes du rock gothique des 80’s remis à l’ordre du jour dans un concept résolument moderne.
Une jolie fusion novatrice très réussie.
D'ailleurs le public est unanime, les ovationne, et désire un bis.
En rappel le duo revient nous jouer « Avalanche" puis "Midnight Creature" avant de prendre congé définitivement.

Quelques minutes plus tard au stand merchandising, les trois albums du groupe se vendent comme des petits pains.

Pari gagné ce soir pour Lebanon Hanover ainsi que pour l’organisateur  Mad About Music à l’origine de pas mal de soirées du genre au DNA et ailleurs.
On ne peut qu’encourager ce genre d’initiatives et s’en réjouir .
Bravo !


PS: le 4 juin Christian Death viendra hanter le DNA, un concert qui s’annonce d'ores et déjà comme un incontournable.

Texte et photos : JPROCK.

 Cheap Satanism organise, le  Café Central accueille, l'horaire prédit Alex June: 21:30 - LEM: 22:30- deejay set Les Passeuses/Kika pour finir la nuit.

Tu sais que le planning ne sera pas respecté, comme, vers 21:00, le troquet est relativement désert, le bar sera d'accès aisé, deux ou trois mousses en attendant le set d' Alex June.

 Alejandra Felmer:  artista visual de “corazón”, estudió Arte en la Finis y Arcis (Santiago de Chile) que no terminó porque decidió viajar. Además, canta (tuvo una banda llamada Babysitters con quienes tocaron en Chile, Francia y Alemania) y de hecho, se encuentra armando un proyecto como solista.

Elle s'établit à Paris.

Son projet solisto = Alex June.

Un full album version vinyl ou CD, ' Big Bang'.

 Genre: Arty Electropop.

Les InRocks... on aime ses chansons qui font des bulles sous la glace...

Sur scène, Alejandra, ses synthés ( analogique monophique portable et synthé à touches), sa voix sucrée et Charles à l'electronic drumming pour assurer les beats caoutchouteux.

'Mortal Soldier' ouvre, de la synth pop tonique, affublée de vocalises aux consonances Moyen- Orient sur fond de  plastic drumming et de cheap bleeps, époque Moroder.

Délicieusement pétillant!

Même scénario sucré avec la suivante' Hacia el final' avec de jolis effets vocaux ne dissimulant guère son passé de soprano.

Quelques comparaisons pas niaises: Grimes, Lykke Li et, vocalement, le timbre enfantin de Sarah Assbring alias El Perro del Mar.

'Scorpion', un mini-drame galactique psalmodié en français, précède l'alternative hit ' Golden boy', a broken heart song aux saveurs kitsch,  qui n'est pas sans nous rappeler le meilleur de Air ( 'Moon Safari').

Un nouveau berlingot acidulé, coloris rose, stries blanches, 'Soul Mates', voit deux ou trois gamines se trémousser face au duo   qui entame 'Alaviksertaxz ',une langue imaginaire moins rébarbative que le kobaïen créé par Christian Vander.

'Pink dark bird' et  l'incandescente et super dansante rengaine 'Full Moon' mettent fin à ce concert qui nous a laissé un goût de trop peu.

L'essaim de jeunes filles en fleur ayant envahi le dancefloor implore un rappel, Alex June nous refait 'Alaviksertaxz'.

T'avais dans l'idée de t'éclipser, LEM que tu avais vu il y a bien longtemps lors d'une Cheap Thrills Night ne t'avait pas laissé un souvenir impérissable lorsque, soudain, une apparition, Yves Hoegaerden!

Faut rester poli, un verre ne se refuse pas, un second suit, Yves te narre sa soirée au DNA, ( Lebanon Hanover), de fil en aiguille les chopes et blanches défilent, tu prêtes une oreille distraite à LEM dont les sonorités 2014 paraissent moins creuses, un excellent guitariste/bassiste (  Wilf Plum au pédigrée pas con: Dog Faced Hermans, The Ex Orkest, De Kift, Donkey, Rhythm Activism, Jackdaw with Crowbar...) et aux claviers Miss Cha ( Baby Fire e.a.).

L'electro pop bricolé d'antan ( un passé de Brochettes) se gonfle de solides sonorités dark wave/ postpunk ayant le don de faire bouger la nombreuse assemblée, on regrettera toutefois le côté Indochine de certaines compositions.

Trop de monde au Central, une dernière au DNA?

Ja!

Grave erreur!