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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 14:45

Le 16 mai 2014, démarrage officiel des Nuits 2014, après l'appât du lundi 12 ( The Neighbourhood et Badbadnotgood).

 

Six événements en tenant compte de l'afterparty débutant à 23:30', deux sold-out ( BRNS et James Holden), mais un Cirque Royal loin d'être plein pour l'attrayante double affiche: TUnE-yArDs - Benjamin Clementine.

 

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 Benjamin Clementine

Préambule:

1° les photographes sont interdits de séjour, leur pass n'est valable qu'à partir de 21h.

2° obscurité intégrale dans la salle, une lumière tamisée dirigée sur le natif d'Edmonton Green

3° des cerbères aussi sympathiques qu'une meute de molosses affamés déambulent dans la fosse en quête de contrevenants essayant d'immortaliser Benjamin avec leur smartphone.

Ambiance suspicion...

Courte présentation: physique byronien,  parents ghanéens, fuit Londres pour s'installer à Paris, galère et buske, un EP, 'Cornerstone', un passage chez Jools Holland, il reçoit les clefs donnant accès à la porte du succès.

Détails: un jour il a confié à un gars des InRocks, "J’étais très rebelle. Dans ma famille, j’étais le fauteur de troubles.”, il semble toujours aussi farouche... est-il mégalo, on peut pour le moins le ranger dans la catégorie ' drôle d'oiseau' ou ' fauve indompté'.

Quoi qu'il en soit, l'artiste a fait très grosse impression malgré les  à -côtés dérangeants.

 

Venu des profondeurs des coulisses, Clementine surgit, nus pieds, affublé d'une redingote dickensienne recouvrant un torse nu, il reste silencieux, il scrute la foule d' un regard perçant, prend place derrière le piano pour entamer une pavane grave, la voix s'élève, imposante, profonde, à la Nina Simone,...what are you looking for.. comme si il s'en DSC01248.JPGprenait à quelqu'un dans l'assemblée qui l'importunait. ( 'London'?)

Une approche  dramatique qui impose le silence et le respect.

Après avoir resserré son vêtement, il attaque la suivante, scénario identique, les doigts heurtent les touches, le ton monte, devient solennel, la voix, impressionne, breathy, pleine de pathos.

A nouveau, t'as l'impression qu'il s'adresse à toi en particulier, qu'il a des reproches à te faire, tout ça sous forme de parlando théâtral.

Le public est témoin d'un nouveau dialogue avec un être absent, 'Adios, adios, it wasn't me you were looking for'.

Titre achevé, il marmonne des phrases incompréhensibles avant de lancer un timide 'thank you, Brussels' et d'apostropher un couple, keep your mouth shut when I'm playing!

This song is about a relationship, 'Nemesis' qu'il avait interprété chez Jools Holland.

La voix fascine, le jeu de piano te fait penser à une pièce de Kurt Weill, ce type n'est à nul autre pareil.

Il poursuit avec 'Quiver a little' et son côté jazzy à la Sting avant de nous questionner, this is Belgium, no, Jacques Brel's country?

Il cite Brel, Brassens, Satie...I'm in these people you know!

Ses débuts difficiles à Paris, la quête d'un job, le boulanger qui l'a chassé, lui ont inspiré 'Curriculum vitae' auquel succède le formidable blues noir 'Cornerstone'.

 

 

Un coup d'oeil vers la table de mix, un mec lui fait signe: 2!

Deux titres vibrants et agités, proches de Billie Holiday, le dernier étant le cri poignant ' I won't complain' que ton esprit associe à ' Hang on to a dream' ( le jeu de piano) et à 'Don't let me be misunderstood' ( l'intensité).

Un artiste à découvrir de toute urgence, malgré son caractère excentrique!

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 TUnE-yArDs

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Contraste saisissant entre le set bouleversant de Benjamin Clementine et l'indie pop tribale  et expressive de Merrill Garbus.

C'est en 2010, un concert à La Rotonde, que tu croises pour la première fois la route de TUnE-yArDs, elle venait de sortir son premier album, 'Bird Brains'.

Un show ébouriffant ayant ravi le Botanique.

2014, un troisième album, ' Nikki Nack' et une tournée de promotion qui fait halte à Bruxelles.

DSC01302.JPGSur scène un quintet peinturluré, Merrill ( percussions, loop station, ukulele, lead vocals) - Nate Brenner ( basse, claviers, backings) et, pour ce tour,  la grande Jo Lampert – vocals,     Dani Markham - percussion, vocals et Abigail Nessen Bengson – vocals.

Le gospel tribal déjanté 'Rocking Chair' ouvre le bal, Merrill tapote  toms et cymbales, traficote sa voix, Dani fait de même, mais son attirail est plus fourni, la basse de Nate imprime un groove déluré et en arrière-plan, Jo et Abigail assurent les choeurs tout en se trémoussant frénétiquement.

Même approche rythmique pour le scandé 'Sink-O'

... Peace

Peace and love

 Love is waiting

For the feeling of discomfort to pass before killing...

Le band enchaîne sur le plus ancien 'Gangsta' et son junkyard groove imparable.

Les plages, toutes plus exubérantes les unes que les autres, s'enchaînent: 'Real Thing' et son amorce susurrée avant de passer à la trance décousue -   ' Time of dark', une mélopée  - 'Hey Life' où Neneh Cherry croise Busta Rhyme, sans oublier les yaketi-yak empruntés aux Coasters.

Break burlesque avant de passer à 'Powa' joué à l'ukulele, puis  une séquence bonds de kangourou, Nate s'abstient, pendant le chaotique et gélatineux 'Stop that man'.

 'Real live flesh' par son travail vocal heurté  est à rapprocher de Camille.

Chaque titre est bourré de petites trouvailles ingénieuses, évidemment l'accent est posé sur les rythmes, celui qui s'était déplacé pour un concept chansons à texte aura été leurré.

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Les sonorités exotiques de 'You Yes You', le chatoyant 'Bizness' et le single 'Water Fountain' conçu dans le moule Tom Tom Club achèvent le set.

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Rappels.

Pour satisfaire les fans le tube,' Es-So' et  'Manchild', plage clôturant le dernier né.

 

Un concert énergique et amusant!

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 11:56

Concert en images: Pat Barbieux.

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Moulbaix, il y a quoi à voir dans ce patelin?

Le guide touristique mentionne Nath Coiffure..

"Nath Coiffure. est à votre service pour réaliser tous types de coiffures et vous accueille dans une ambiance sympathique dans un salon climatisé."

et la Royale Union des Fanfares Ste Cécile de Moulbaix et ses Majorettes!

C'est pas rien!

L'historique claironne: La Royale Union des Fanfares Ste Cécile a été fondée en 1909 lors d'un rassemblement de quelques musiciens autour d'une bière..

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105 ans, c'est la fête pendant trois jours!

Au menu du vendredi: 19h, séance académique, concerts divers et départ du Festival des Fanfares et musiques de l’entité d’Ath.

A 22h, Lou et le Ska Machine Orchestra, entrée gratuite.

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Super fête, les 50 premiers à se présenter à l'entrée recevaient deux bons de consommation.

Godv. j'étais le 53è, j'ai presque rien bu du coup!

A l'extérieur, des stands servant des spécialités recommandées si ton taux de cholestérol est faiblard: “ sandwiches au lard et sandwiches aux saucisses “, le soleil était de la partie.

 Les fanfares en piste!

Mon voisin Hector n'a rien entendu, il reluquait les majorettes, mais on a ouï un pot pas pourri de James Bond themes et même du Bruno Mars, grosse ambiance à Moulbaix.

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22h:  Ska Machine Orchestra featuring Lou Deprijck 

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Lou, rien à dire?

Si:  "Stromaes Rode Duivels-lied is brol, pak mijn 'Brazil' toch"... et pour les flamands, la même chose!

Et c'est qui le Ska Machine Orchestra?

Madness?

Non, fieu, la banderole dit...dans un shaker : 30% Lou Depryck, 30% Poulycroc, 30% Skarbone 14, 10% Phil Leprince… un cocktail 100% explosif!

Sont annoncés:  Lou Depryck (chant)     Jonbeat (basse)     Schnell (batterie)     Jef (guitares)     Phil Leprince (claviers)     Manu (trompette)     Nicopatch (trompette)     Bastien (trombone), on n'a pas vérifié, on n'est pas flics!

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Setlist ( rien que de l'intellectuel de gauche!)

 

01 Hollywood,Hollywood 02 Kingston,Kingston 03 Brigitte Bardot 04 Magic carpet ride 05 Message to you Rudy (  Dandy Livingstone ) 06 Que tal America 07 Ilarié 08 I won’t never let you go 09 Serre moi la queue 10 Rosie 11 Où c’est qu’il fait chaud ? 12 China ska 13 Est-ce que quelqu’un ici peut me dire ce que j’ai fait hier soir ? 14 La bamba 15 Disco Samba Belga 16 Charlie Brown 17 Sentimentale-moi / Ca plane pour moi.

 

 

Une folle fiesta!

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PS: ça veut dire post-scriptum, Bart!

 

A ne pas oublier, le samedi 31 mai 2014 " Ska Machine Orchestra featuring Lou Deprijck " en live à Deux - Acren " Salle des Camomilles " à 21 heures. Pour les 75 ans du club de foot de R.E.S. Acren … Be there !!!

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 09:59

 Mitch ZoSo Duterck

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Steve Hackett : Genesis Extended 2013 World Tour -  AB, Bruxelles - 2014.05.16

Setlist :
01.Dance on a Volcano
02.Dancing With the Moonlit Knight
03.Squonk
04.Fly on a Windshield
05.Broadway Melody of 1974
06.The Return of the Giant Hogweed
07.The Fountain of Salmacis
08.The Musical Box
09.I Know What I Like (In Your Wardrobe)
10.Horizons
11.Firth of Fifth
12.Lilywhite Lilith
13.The Knife
14.Supper's Ready
15.Watcher of the Skies
16.Los Endos

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Line up :
Steve Hackett : guitares - vocals
Nad Sylvan : vocals - percussions
Nick Beggs : bass, bass pedals, chapman stick, guitar - vocals
Rob Townsend : sax, flute, percussions, keyboards - vocals
Gary O'Toole : Drums - vocals
Roger King : Keyboards
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Un an et un jour après son dernier passage à l'AB, Steve Hackett était de retour pour un nouveau concert sold-out et ce n'est que justice. "Un an et un jour"... çà ne vous rappelle rien? 

10255016_10152435068984301_1986996798002165845_n.jpgAlors voilà de quoi vous rafraîchir les neurones. 

Dans la croyance populaire et la coutume, quand on trouve quelque chose et que, un an et un jour après, la-dite chose ne vous a pas été réclamée, elle vous appartient! 

C'est un peu ce qui se passe avec Steve Hackett, on aime tellement l'artiste et sa musique indémodable qu'une fois qu'on y a succombé, on se les approprie jalousement.

 Comme on le disait quand on état enfants "c'est à moi pour toujours".
Steve est rappelons le "LE" guitariste de Genesis, celui de la grande époque, celle de Peter Gabriel, même si on considère généralement que les albums "A Trick of the Tail" ainsi que "Wind and Wuthering" font partie de cette époque dorée, quand Phil Collins n'était pas encore le leader. Mais c'est un autre débat (nylon) que nous n'allons pas raviver pour l'heure.

 Hier soir, pendant près de 2h30 Steve a encore oeuvré en grand maître de cérémonie, s'exprimant tour à tour en français et en anglais sans qu'aucun coup de sifflet ou borborygme communautaires se fasse entendre. On devrait peut-être lui proposer le poste de premier ministre quand il prendra sa retraite, çà éviterait les tensions nationalistes. Un anglais qui nous donne des leçons de tolérance et de coexistence dans notre pays, génial, Monty Pythonesque non?
Le line up est le même que l'an dernier si l'on excepte le poste de bassiste occupé cette fois par le monstrueux-talentueux Nick Beggs.

 Comment ça, "connais pas, jamais entendu parler", ne pariez pas un euro là-dessus, surtout pour ceux qui ont grandi avec la new wave, la génération '80.

 Qui ne se souvient pas de Kaja Goo Goo avec son blockbuster qu'était "Too Shy"?

 Eh bien, le bassiste dans son petit pantalon à pinces, c'est Nick Beggs. Musicien surdoué, il aura encore l'occasion de1557447_10152435069099301_6314911952094963033_n.jpg nous le prouver tout au long de la soirée d'hier, l'air de ne pas y toucher. Un peu à la manière d'un John Paul Jones de Led Zeppelin avec qui il a d'ailleurs joué lors de la tournée "Zooma" que nous étions quelques uns à voir au Botanique, ce mec sait tout faire. Le natif de Winslow, né en 1961 (excellente année) a sorti deux albums solo "Stick Insekt" et "The Maverick Helmsman"que je vous recommande vivement si vous aimez la basse. J'adore le look John Bonham 1977 du fabuleux batteur/chanteur Gary O'Toole qui a une patate d'enfer et une bonne humeur contagieuse.
On ouvre le feu avec les coulées de lave de "Dance on a Volcano" et c'est l'éruption immédiate, "Boum", prends-toi çà dans le visage, man. Les titres sont somptueux, on le savait déjà, merveilleusement interprétés, on en a la confirmation. la musique de ce Genesis là, c'est le top.

10378091_10152435069684301_93884742672615890_n.jpg On salue le retour du géant Hogweed avant d'aller boire tout son saoul à la fontaine de Salmacis. "It's Five o' clock and time for lunch damdidamdidam..." repris en choeur par l'assistance et on entre dans "I Know what I like" je regarde à mes cotés mais tu n'es plus là mon Jaycee, tu nous regarde de là-haut où tu es parti trop vite t'installer. Il en ira de même avec "Watchers of the Skies" qu'on avait commencer à travailler tous les deux pour reprendre avec Cover Age. Le cancer qui t'a fauché un jour de Noël ne nous l'a pas permis et tu me manques mon ami.
Avant çà il y aura eu les deux pièces de résistance que sont les somptueux "Musical Box" et "Supper's Ready". En apothéose "Los Endos" et son rythme endiablé. Merci Monsieur Hackett, merci de nous donner autant de bonheur avec autant de générosité et de spontanéité, revenez nous bientôt.

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 "Can you tell me where my country lies..."

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 09:17

Concert en images: JP Daniels.

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De quand date le dernier passage des Drive-By Truckers au pays du witloof?

On se souvient en tout cas d'un concert dans la même salle, le Trix, en novembre 2010.

Le groupe tourne actuellement pour promouvoir son 10è album studio: 'English Oceans'.

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Support:  Heartless Bastards!

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Du classic roots rock originaire de Cincinnati.

Naissance en 2003, cinq albums, le dernier 'Arrow' datant de 2012.

Line-up annoncé: Erika Wennerstrom - Vocals, Guitar/Dave Colvin - Drums/Jesse Ebaugh - Bass et Mark Nathan - Guitar.

En 2003, le groupe se composait de  Erika Wennerstrom on vocals, piano and guitar, Dave Colvin on drums, Adam McAllister on bass et Michael Weinel on lead guitar.

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Pitchfork: " Hearless Bastards aren't tagged as the next saviors of rock'n'roll although they certainly possess all the relevant traits..."

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Du bluesrock/Southern rock/Americana/countryrock avec une touche de garage.

Evidemment tous les regards mâles étaient fixés sur Erika..

 

 

Setlist: Simple feeling - Got to have rock'n roll - Only for you - ???? ' Pocket...' - ' Down in the Canyon' - 'Late in the night' - 'Parted Ways'.

 

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Drive-By Truckers

 

Un des héritiers de Lynyrd Skynyrd, naît en 1996.

Il reste deux membres originaux,  Patterson Hood et Mike Cooley, désormais flanqués de Brad Morgan, Jay Gonzalez et Matt Patton.

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Pitchfork: "  They’ve never made a bad or even a mediocre album in their two decades....".

Sur scène, pareil: efficacité est le maître mot, pas de cinéma, good songs, good musicians!

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Setlist:  Primer Coat -  Do It Yourself -  Self Destructive Zones  - When He's Gone -  First Air of Autumn  - Box Of Spiders -  Hearing Jimmy Loud  - Ronnie and Neil -  Guitar Man Upstairs  - Buttholeville > State Trooper > Buttholeville  - Marry Me -  Pauline Hawkins - Natural Light -  A World Of Hurt  - Shit Shots Count  - Hell No, I Ain't Happy

 

 

Encore: Made Up -  English Oceans  - Girls Who Smoke  - Birthday Boy -  Let There Be Rock -  Shut Up And Get On The Plane -  Grand Canyon

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 00:15

Le groupe annonce...

 

Hey All, we are ridiculously sad to announce that all shows/appearances are cancelled until September 2014. Kathleen has been outspoken about her struggle with Lyme Disease and she is currently having a health crisis and has been advised by her doctor to start a difficult 3-month course of treatment immediately. The treatment plan will make it impossible for her to travel. We are disappointed to postpone these appearances, however we are confident that taking this time off will allow Kathleen to heal so that we can continue touring in the future. Thank you so much for your support and we are so sorry we can’t come out and see you right now.

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Le programme des Nuits prédisait... salle- Orangerie!

 The Julie Ruin - Traams - Hospitality: Mardi 20.05.14

 

Consultez le site du Botanique pour plus de précisions.

 

Dernière minute: JoyCut remplace Julie Ruin!

 

 

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 13:58

Arlon goes post-punk...l'Entrepôt accueille la légende The Chameleons, devenue Chameleons Vox depuis 2009 et pour ouvrir en orange sombre: An Orange Car, Crashed!

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An Orange Car, Crashed!

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Les autochtones sont des habitués du lieu, depuis leur passage sur les fonts baptismaux ( 2006) ils ont dû squatter la 10352380_10204049352143090_6397972092058351278_n.jpgsalle une vingtaine de fois.

Les mêmes qu'au Donkey Rock, sans doute, c à d,   Karsten : Bass - Barek : Guitar, add vocals - Manfred : Drums, add vocals et Rupprecht : Guitar, Lead Vocals.

Et puis en fouinant, on déniche les identités suivantes; Gilles Pemmers, Xavier Clinquart, Jeremie Bidet et Jon Sixx.... c'est quoi l'arnaque?

La  Cold Wave  sur Semois c'est pas de la petite bière, tout le monde s'en est aperçu, si après le gig, Monsieur Mark Burgess claironne... Another fantastic audience in fine voice last night in L'Entrepot, Arlon Belgium. Thanks to everyone for a memorable night and a special thanks to the Orange Car Crashers for the nightcap and the laughs and for organising the show.

 All the best from ChameleonsV. X... c'est que le show n'était pas de la merdouille!

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 The Chameleons Vox.

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Manchester 1981, naissance de The Chameleons:  Mark Burgess/  guitarist Reg Smithies/ guitarist Dave Fielding et le  drummer John Lever qui très rapidement aura remplacé l' original drummer Brian Schofield.

D'autres membres s'ajoutent à ce nucleus au cours des années, mais le postpunk combo arrêtera assez vite les frais, après le troisième album, 'Strange Times', en 1986, leur manager décède, le groupe décide d'en finir.

Renaissance en 2000, sortie d'un album de vieilleries, puis un vrai nouvel album avant de splitter pour de bon.

Burgess décide de continuer sous une nouvelle appellation, Chameleons Vox, à ce jour un EP, sinon le groupe interprète les Chameleons.

Pour cette tournée le public a droit à l'entièreté du tout premier album, 'Script of the Bridge' suivi par une flopée de morceaux pendant les bis.

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Le line-up en 2014:  Mark Burgess, vocals, bass - John Lever, drums et probablement les deux guitaristes Neil Dwerryhouse et Chris Oliver qui tournent depuis un petit temps avec Mark Burgess.

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 09:47

Akihiro Yokoyama, 49 ans, est décédé le 13 mai

He died suddenly, aucune cause de décès n'est mentionnée.

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United, à l'origine un cover band de Judas Priest ou Black Sabbath existe depuis 1981, Akihiro les rejoint en 1983 et s'impose comme leader, dès lors le metal band nippon jouera ses propres compositions.

La disco de United compte neuf studio albums et quelques EP's.

Leur statut de stars du métal au Japon leur donne l'occasion de jouer en support de quelques pointures du genre, style  Anthrax, Slayer, Testament ou Machine Head.

 

Epitaphe signée Paul 'Di Anno: "Aki was a great guy and great bass player, and shall be sorely missed. I had the pleasure to have UNITED play with me during my last shows in Tokyo in 2010. Rest in peace, my friend."

 

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 08:55

Septembre 1969: naissance officielle de Judas Priest avec ce line-up: Al Atkins (lead vocals) and Bruno Stapenhill (bass),  lead guitar player Ernie Chataway (born Ernest Chataway, in 1952) et le  drummer John Partridge .

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Quelques gigs mais déjà la fin de l'aventure dès avril 1970 ,  Al Atkins fait la connaissance de Kenny Downing , guitare, du bassiste Ian 'Skull' Hill et du  drummer John Ellis, tous membres du groupe Freight, le power trio et le chanteur forment un groupe et optent pour le nom Judas Priest .

Des concerts appréciés, une demo qui ne deviendra jamais un véritable disque.

1973,  Atkins ,celui qui avait tous les droits pour l'appellation contrôlée, cède  sa place à Rob Halford.

Judas Priest est sur les rails , le succès international suivra.

Et Ernie Chataway?

On le retrouve dans l'aventure The Honeydrippers avant l'arrivée de Robert Plant, puis plus rien!

Il décède ce 13 mai.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 13:21

 Buzz On Your Lips presents...trois groupes ( deux bands/artistes en provenance des States et des locaux ayant eu la gentillesse de prêter une partie de leur matos à la tête d'affiche) au  DNA: Tonstartssbandht  + Jerry Paper  + Shoeshine!

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Comme les autorités de notre belle capitale ont instauré un curfew  à 22h, les festivités doivent débuter à 19h50' ( JP était le premier devant la  porte du plus sombre établissement de la gaie artère connue sous  le nom de  Plattesteen) et les sets seront réduits afin de permettre à chacun de s'ébattre au minimum pendant trente minutes.

Merci qui?

Merci Freddy , frais médaillé de la Légion d'Honneur et ex-mayor de Brux-Hell with you!

D'horreur?

Illettré!

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 Jerry Paper tenait à ouvrir!

 Lucas  Nathan, alias Jerry Paper, Brooklyn, un bricoleur génial manutentionnant un electro/synth pop unique, mixant d'anciennes sonorités à la Yellow Magic Orchestra, saupoudrées d'éléments proches des mid-sixties soundtrack à la Burt Bacharach, sur lesquelles il colle une crooning voice fascinante... du grand art!

Pourtant sur le coup de vingt heures lorsque tu vois apparaître cet adolescent, semblant tout droit  sorti du cast d'un sequel de Porky's, et qu'il prend place derrière sa batterie de bidules électroniques ( synthesizer, drum machine tape loops, sequencer, vocoder, sampler...), tu te dis, aïe, aïe, encore un petit branleur prétentieux.

Grave erreur: cinq compositions that span emotional atmospheres, pour citer un de ses compatriotes, à la fois dansantes, atmosphérique, volatiles et romanesques.

Les spécialistes comparent ses conceptions poétiques à l' electronica/lounge pop de bands tels que  Stereolab  ou Broadcast, on adhère!

'Holy Shit', sur 'Feels Emotions' ouvre.

Aquarium bleeps avant un melodic break vocal, un timbre bizarrement associé à celui de Frank Zappa.

En fermant les yeux, tu vois un Nautilus de dessin animé, un peu comme le Yellow Submarine ondulant tel un cétacé débonnaire qui sourit au banc de poissons multicolores lui cédant le passage.

'Time spent waiting' et ses bubbles exotico-caoutchouteux séduit tout autant.

Un brin de mélancolie avec 'Today was a bad  day' et ses couches de synthé hyper bien ficelées.

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Sur fond de bongos samplés et de lyrics auto-dérisoires  ' Everything I say' (is a failure) nous conduit tendrement vers la dernière ' Comfort' de l'exotica/ electro pendant lequel le collégien s'autorise un petit pas de danse timide.

Voix transformée au vocoder, sonorités orgue de barbarie électronique, c'est  délicieux, on en redemande.

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ShoeShine.

Quatre Bruxellois, Stef: Vocal and Guitar/ Jason: Drums / Cel: Bass and Vocal/ Nico: Guitar dit la fiche...on n'a pas vu de second guitariste, mais un barbu triturant des manettes et tapotant un clavier.

Genre... Bing Crosby, Louis Armstrong et autres performers ayant 'Chattanoogie Shoe Shine Boy' à leur répertoire?

T'es dans le cirage, mec, ils annoncent de l' indie tendance shoegaze.

Aux pieds de chaque histrion, une playlist de dix titres.

Première bordée colérique, quel contraste avec l'acte précédent, une débauche de décibels destinée à te déboucher les portugaises.

Shoegaze, ils disaient, ce  noisy 'Circles' fait passer My Bloody Valentine pour des enfants de coeur.

Au niveau lyrics, tu piges que dalle.

C'est bref, massif et confus.

Vu le timing serré on s'arrête pas à toutes les gares, sorry... ' Everything' présente des saveurs postpunk robotiques.

Au suivant: disto, guitare et basse saturées, vocaux scandés, 'Talk', un discours pas clair.

Même scénario avec quelques effets larsens comme guirlandes, ' Twice at once', d'une délicatesse de mammouth obèse.

Assagissement léger pour 'If you see me' avant que Lantier ne décide de lancer la locomotive à toute vapeur, ' Eyes'.

Des paysages désolants défilent devant tes yeux hagards: villages dévastés, ruines fumantes, chiens squelettiques errant sans but, un film horrible.

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On te cite les titres sous réserve,  donc peut-être, ' To or for someone' et son côté Slowdive puis 'Wishes'.

Stef, pourquoi tu viens me lécher les pieds?

J'avais perdu mon plectrum, monsieur.

C'est reparti, le Stef vient faire tournoyer sa guitare à nos côtés quand un gars de l'organisation lui signifie d'arrêter les frais, il est l'heure!

Sont dépités, ils avaient encore une ou deux perles à leur chapelet, le cireur de godasses remballe sa marchandise.

Verdict: bof, pas terrible, brouillon et bruyant!

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Deux frangins,  Andy ( alias Andy Boay), le guitariste fou et Edwin Mathis White ( Eola), le drummer débridé, originaires de Floride, partis plus au Nord.

Ils pondent des disques à la même allure qu'une gâtinaise rustique, correctement nourrie et disposant d'un espace vert suffisant.

Etiquette?

10252063_1492864437594016_116875069771655893_n.jpgPsychedelic boogie indie rock with punk attitude and Beach Boys soundalike vocals.

A écouter stoned, si possible!

Il y a longtemps que t'avais plus croisé un guitariste aussi exubérant que le blond moustachu, il manie sa douze-cordes tel un Viking partant à l'abordage d'un vaisseau ennemi, son frangin, aux drums, a fait passer le cogneur du groupe précédent pour une pisseuse  sortant d'un pensionnat de jeunes filles de bonne famille.

C'est bien simple, le band au patronyme imprononçable a mis le DNA à genoux.

Ils travaillent sans setlist et balance une suite de morceaux en fondu enchaîné, chaque medley atteignant les 20' .

T'as ni le temps d'applaudir, ni le temps de respirer, cette 10264786_1492865997593860_9076166610007410884_n.jpgtornade balaie tout sur son passage.

Andy commence par se déchausser consciencieusement, il refile ses grolles à un des Shoeshine pour un coup de ponçage, il ôte ses socquettes pour leur faire humer la qualité de l'air bruxellois, avant de lancer, OK, let's go...

Attachez vos ceintures, le voyage sera mouvementé.

'Alright' et ses sonorités acides débutent le set.

Tu replonges dans les late sixties, des groupes tels que  The West Coast Pop Art Experimental Band, Ultimate Spinach ou Kaleidoscop, sauf que le jeu épileptique d'Andy ressemble plus à du punk enragé qu'à du psychédélisme inspiré.

Pas de pauses, donc, Edwin a griffonné ( après le gig) quelques titres sur un feuillet, dont 'Dad Beating Up Dudes Downtown' un  boogie corrompu hypnotique, suivi de 'Susie'.

Tu dis, Sébastien?

Tu penses à Mike Patton, c'est enregistré, ket!

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La famille White a embrayé sur le nébuleux 'Rodas 1916', sur ton écran cérébral quelques flashes de 'Easy Rider'... quelle époque, vingt dieux!

Pièce, en plusieurs actes, suivante : ' Olde Feelings', toujours ce boogie/blues frelaté comme si les Byrds avaient décidé de privilégier le fuzz au lieu des arrangements mélodieux.

Le bistrot entier dandine du crâne en gardant les paupières closes.

'Somersette'  un ouragan avec plein d'écho sur les voix, puis une baignade nocturne 'I swam the Black Sea at midnight'.

Coup d'oeil à la tocante, il est pas minuit mais 21h58'.

That was it, Brussels!

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Grosse déception, le DNA était bien dans le trip.

Allez, encore une!

Après une longue séquence tuning , le duo attaque l'hystérique ' Hymn our garden' .

Ils sont sur le point d'empaqueter lorsqu' un responsable leur fait signe de continuer, les flics dorment, aucun souci de ce côté.

Une  suite ' Midnite Cobras'/ 'Welsh Souper' proche du doom metal et après une nouvelle tentative pour boucler les bagages, deux dernières plages sulfureuses, le ' Poor Moon' de Canned Heat, servi sauce barbare, et 'Tio Minuter' des Suédois Pärson Sound.

 

Un grand concert et mille mercis à Andy et à Edwin pour l'aide apportée.

Thanks for the setlist, guys!

 

 

photos: JP DANIELS

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 20:52

Living room show en images: Samuel Letecheur.

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Depuis janvier 2014,  Alec Ounsworth, le frontman de Clap Your Hands Say Yeah tourne solo chez des particuliers.

Le concept Living Room Show a débuté aux States pour traverser les océans et se poursuivre sur le vieux continent depuis le 7 mai, une date à Paris!

Cologne, Berlin, Rotterdam, Amsterdam ont suivi et, le 13 mai, le singer/songwriter de Pennsylvanie débarque dans un flat bruxellois où il jouera devant une trentaine de privilégiés assis sur le parquet.

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Aux States, un gars s'était permis de poser la question suivante à Alec Ounsworth:  What about the state of the band?

La réponse a fusé: I am the Band!

Assis sur une chaise, une acoustique, une casquette vissée sur la caboche, des petites lunettes d'intellectuel, il offre à l'assistance restreinte une lecture de titres du catalogue de Clap Your Hands Say Yeah en version intimiste.

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Pour information, une playlist interprétée aux USA en début d'année.

 

 Mama, Won't You Keep Them Castles In The Air And Burning        -       Upon This Tidal Wave of Young Blood          -       Hysterical        -        Over and Over Again (Lost and Found)       -        Emily Jean Stock      -      Let the Cool Goddess Rust Away    -       Some Loud Thunder                Is This Love?         -       The Witness' Dull Surprise         -     Yankee Go Home       -       In This Home On Ice     -      (a new one)      -  The Skin of My Yellow Country Teeth       -         Ketamine and Ecstasy      -         Telling the Truth and Going Away       - Moonshiner      -      Underwater (You and Me).

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Les 16 et 17 mai  Alec Ounsworth sera à Londres pour clôturer cette tournée.

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Peu après ( le 2 juin) il entreprendra un Summer Tour aux E.U., with full band, à l'occasion de la sortie d'un nouvel album ( 'Only Run'), Stagnant Pools assurant l'avant-programme.

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