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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 09:23
Guster - Luke Rathborne au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 6 mars 2015

96% de Ricains dans la cave duBota.

Guster a beau être un cult alt-rock band best known for its hit pop tunes, chez nous, si tu supprimes tous les Amerloques, la salle est vide!

Ryan Miller, le fantaisiste de la troupe, fera d'ailleurs remarquer que jamais le band n'a joué dans une salle aussi petite et le Witloof était loin d'afficher complet!

Support, leur pote, Luke Rathborne!

Un singer-songwriter dont la discographie compte trois grains: le self-released 'After Dark', le EP 'I Can Be One/Dog Years' et, en 2013, 'Soft' enregistré avec band sous le nom de Rathborne!

Il est pressé d'en découdre et se pointe avant 20h , à ses pieds deux feuillets mentionnant plus de 20 titres.

Bigre, il va occuper la scène pendant une heure au moins.

Tu parles, après quatre morceaux en 20', il estime avoir rempli son contrat et va se chercher à boire.

Premier titre, un harmonica, une acoustique, une bonne voix, du folk classique et attachant, son '29 Palms', tu oublies Robert Plant, est du genre mélancolique.

Le superbe 'Dog Years' explique la raison pour laquelle ce ténébreux jeune homme a pu ouvrir pour les Strokes.

What's that rattling sound behind me, je reviens, il tripote un élément de la batterie de Guster puis nous gratifie de quelques considérations à propos de la gueule de bois, un symptôme qui nous est parfaitement inconnu, avant de proposer le chagrin 'Tie your hands'.

Je viens du Maine.

Moi aussi, gueule Jessica!

How bizarre..il cite OMC, this song is about a town from there, 'Solon Town', the first known inhabitants were the Abenaki Indians, sinon pour s'amuser on peut essayer de faire des ricochets sur les eaux de la Kennebec River.

Un chant paresseux pour un titre te rappelant Jeff Buckley.

Concis et intéressant.

Guster

De Boston, a vu le jour en 1991, sept enfants, le dernier 'Evermotion' en 2015.

Il n'est pas 20:30', le comique de la bande saisit le micro pour lancer en rigolant 'Hello everybody', sur scène ils sont cinq, trois mecs qui changeront constamment d'instruments ( basse, guitares, glockenspiel, charango, trompette), le frontman, lead singer Ryan Miller, Adam Gardner et Luke Reynolds et aux percussions, Brian Rosenworcel, le cinquième larron, non repris comme membre du band, était un roadie au crâne lisse venant prêter main forte derrière les touches.

Le délicat 'Long Night' et son glockenspiel fluet ouvre.

Bien, un petit côté Coldplay pas désagréable.

Il est suivi par l'harmonieux alt.country 'Careful, catchy hooks, nice vocal harmonies, le truc se laisse écouter.

Apparition d'un charango, Ryan apostrophe un spectateur se tenant face à lui, eh, gars, t'es grand, d'où tu viens?

Norway.

Je m'appelle Ryan et toi?

Stanley.

Enchanté!

Avanti pour un singalong sonnant comme les titres les plus sirupeux des Eagles, 'What we call love'.

Le timbre du comique présentant certaines similitudes avec celui de Sting.

Pour donner un goût exotique à la mélodie on nous sert une poussée de trompette Tijuana.

Nouveau dialogue avec un client, un mordu du groupe, puis vient le catchy et ensoleillé 'Doin it by myself'.

L'interaction avec les concitoyens d'Obama se poursuit, elle précède le velouté "Lightning Rod". Même veine avec les suivantes, 'Endlessly', 'Keep it together', ' Kid dreams', du mainstream AOR facilitant la digestion.

Tu aimes le soft rock, Rupert Holmes, Bread, David Gates, Lobo ... tu peux essayer Guster.

'Bad, bad world', une nouvelle rengaine anodine reprise par les cheerleaders t'entourant.

Un petit cha cha cha rock, les enfants?

'Simple Machine' .

Pas question de se prendre la tête, girls ( and boys) just wanna have fun, le produit est légèrement graisseux, pas grave, tu te diriges vers les lavatories, le savon liquide y est rose.

C'était notre tube destiné aux Allemands.

Les rengaines s'enfilent: 'Ruby falls', the handclapping one 'Do you love me', 'Lazy love' et une dernière cartouche,'This could all be yours', après nous avoir abreuvé de notions architecturales.

Bye, bye, kids!

Ils vont se cacher derrière les piliers du Witloof pour réapparaître après 22 secondes.

On ne joue pas 'Stay with me Jesus' pour ne pas choquer d'éventuels athées, voici ' Gangway', et ses la, la ,la, la hawaïens, suivi par le tube interplanétaire 'Satellite'.

Voilà, merci, take care !

Les tifosi hurlent, one more song, one more song... Guster rapplique, ils ne joueront pas 'Parachute' comme l'implorait Beverley, mais 'Demons' an old song from 'Goldfly'.

Trente voix: One more song, one more song, one more song ... tu te tires!

Les sensibilités américaines ou européennes diffèrent!

concert monkey: photos Luke

photos Guster

Guster - Luke Rathborne au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 6 mars 2015
Guster - Luke Rathborne au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 6 mars 2015
Guster - Luke Rathborne au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 6 mars 2015
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 16:33
All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015

All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club).

Tu dis, Alain?

Sommes-nous la sécheresse

Sommes-nous la vaillance

Ou le dernier coquelicot..

All we are saying is give peace a chance!

20:00, pas la grande foule dans la plus petite salle de l'AB lorsque le trio

We Are the City, from Vancouver, foule les planches.

Pas un power trio, vu l'absence de basse, Cayne McKenzie ( chant et claviers) , Andrew Huculiak ( chant et batterie) et David Menzel ( guitare et épisodiquement derrière le micro) s'ébattent sous l'étiquette experimental pop.

Le listing officiel mentionne deux albums: In a Quiet World (2009) et Violent (2013), ce dernier doit sortir chez nous dans le courant du mois.

A noter, Andrew, le drummer, a dirigé un film, 'Violent', coïncidant avec la sortie de l'album chez eux, ce long-métrage a été présenté à Cannes.

'Bottom of the lake' débute aux claviers, Andrew vocalise, Cayne enchaîne au chant, un timbre précieux, aérien, fragile, presque attendrissant.

Dream pop, tu penses, puis, pan, une explosion, le morceau vire tragédie empreinte de majesté tandis que le chanteur s'enfonce dans les eaux glacées ...I sink to the bottom of the lake.

Début prometteur!

Les Canadiens poursuivent avec le zébré 'Legs give out', ici également la jolie mélodie subit quelque maltraitance, Andrew s'acharne sur ses toms, caisses et cymbales, David venant triturer sa panoplie d' effect pedals.

Surprenant!

De heavy guitar riffs déchirent 'King David', un morceau déstructuré que certains n'hésitent pas à rapprocher de Radiohead, dix secondes plus tard c'est Sigur Ros qui plane, puis Animal Collective s'invite à la fête, les amateurs de simplicité se sentent mystifiés.

'Mourning song', un titre des débuts, porte bien son label, presque du Murray Head.

Andrew quitte son kit pour tripoter l'arrière du synthé, 'Friends hurt' reste inclassable et imprévisible, la gentille mélodie capotant en cours de route.

Les deux dernières plages, le poignant "Dark/Warm Air" et 'Baptism' nous confirment que les membres We Are the City défient les lois régissant l'univers pop radiophonique.

Un set pas banal.

All We Are

A Norwegian/Brazilian/Irish trio from Liverpool.

Ils décrivent leur mix comme étant du Psychedelic Boogie, tu peux analyser le répertoire à fond tu ne trouveras aucun élément psychédélique quant au boogie, à la rigueur celui de Baccara ' Yes Sir, I can Boogie'.

Bref, Guro Gikling, Rich O'Flynn et Luís Santos sont des plaisantins.

Leur premier full album, 'All We Are' est sorti il y a un mois, on cite Pitchfork...All We Are’s debut album is, above all else, smooth. The kind of "smooth" that you pronounce in a way that becomes a tongue massage—smoooooooooth...

On leur donne raison à 100%, sur scène, même topo!

Lisse, sophistiqué, nacré, décoratif mais manquant singulièrement de guts.

Comme Natas Loves You qui s'inspire du funk mou à l'américaine, All We Are s'inscrit dans la veine sophisti-pop des eighties, une tendance ayant pondu The Blow Monkeys, Johnny Hates Jazz, Scritti Politti, When in Rome... ou autres groupes n'arrivant ni à la cheville de Sade, ni aux mollets de Bryan Ferry.

C'était mauvais?

Même pas, chaque morceau interprété peut se retrouver en tête des charts, les voix sont sublimes ( Rich, le batteur, travaille dans les aigus) , les musiciens dégagent une impression d'aisance et fignolent le rendu, le public se déhanche en douceur mais, au bout du compte, quasi l'entièreté de la playlist avait été coulée dans le même moule.

Luis et sa Guild sont les premiers à se présenter, suivi de près par Guro à la basse et Rich, debout derrière son mini-kit, ils ouvrent avec 'I wear you'.

Hello we're glad to be here, it's our first headline tour, ils embrayent sur le cool disco tune 'Feel safe' les rapprochant de Kylie Minogue lorsqu'ils minaudent...can't get you out of my head...

Leur gentle groove mix se poursuit avec 'Ebb/Flow' et 'Stone', le falsetto de Rich alternant avec la tessiture veloutée de la blonde bassiste.

On ne va pas s'énerver, restons élégants, en mode midtempo nonchalant, 'Shadows', suivi par 'Utmost Good', toujours aussi vaporeux.

A cover, Caribou, 'Can't do without you'.

Qui a dit putassier?

Définitivement pas le produit qui va agresser tes papilles gustatives ou démolir tes intestins, passe -moi le harissa , s v p!

Le ventilé et onctueux 'Honey' précède 'Just give it to me' et 'Something about you'.

Avant de se diriger backstage, le trio nous envoie le titre le remuant, 'Keep me alive'.


Encore

'Life of Seven' aussi rugueux que la gaze et enfin, 'Go' le meilleur morceau du set.

photos sur concert monkey: We Are the City

All We Are

All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015
All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015
All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015
All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:19
The folk singer Jim McCann has died at the age of 70.

Jim McCann a attiré l'attention des folk freaks internationaux lorsqu'il rejoint les Dubliners en 1974 pour remplacer Ciarán Bourke, ce qui devait être un remplacement de courte durée se prolonge lorsque Ronnie Drew quitte le légendaire groupe irlandais.

Jim restera un Dubliner jusqu'en 1979.

Rappelons que les Dubliners ont arrêté les frais en 2012, le groupe tournant actuellement a été baptisé The Dublin Legends.

La carrière de Jim McCann débute en 1965 au sein du Ludlow Trio avant de se lancer solo, enregistrant 7/8 albums.

Il joue également dans le rock opera 'Jesus Christ Superstar' tenant le rôle de l'apôtre Pierre.

En 2002, il rejoint les Dubliners pour leur tournée du quarantième anniversaire, peu après, la faculté diagnostique un cancer de l'oesophage, il continue toutefois à se produire et monte sur scène pour le concert d'adieu de la légende folk irlandaise.

L'histoire se termine ce 5 mars.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 11:55
Pond @ Nijdrop- Opwijk - le 4 mars 2015

Concert en images : Samuel Letecheur et Claude Le Roux ( notes: michel) .

Accrochez- vous, Pond arrive... annonce leNijdrop.

Après une première partie assurée par Polaroid Fiction, un des fleurons du psych-rock australien prend possession de la scène, quelques huit mois après un passage à l'AB.

Fin janvier, l'étang de Perth a déversé une sixième galette de neuf titres ( Man It Feels Like Space Again) dans les bassins musicaux.

Toujours aucun signe de tête enflée, Pitchfork note: "Pond still scramble with the passion and irreverence of underdogs".

Le quartet ( Nick Allbrook, Jay Watson, Joe Ryan et Jamie Terry, on suppose, la notice disant an ever changing line-up, no bass tonight) a envoyé son rock psychédélique convulsif, parfois funky d'autre fois apaisé, avec enthousiasme et savoir- faire.

"Waiting Around for Grace", du dernier-né, ouvre le bal, un voisin nous signale que Nick paraît sous influence, en tout cas le gars attire tous les regards, normal, he is constantly in motion.

Un second titre de 2015 suit, "Elvis' Flaming Star" puis "You Broke My Cool" sur 'Beard, Wives, Denim'.

Une pointe de stoner psychédélique avec "Heroic Shart" suivi par un retour aux débuts, le trip acide "Don't Look At The Sun Or You'll Go Blind".

Il faut promouvoir le produit le plus récent, voici "Sitting Up on Our Crane" .

Une reprise au menu, 'Baby's on fire' de Brian Eno.

La suite "Medicine Hat" / "Holding Out for You"joue la carte ballade en mode midtempo avant l'explosion aux effluves Led Zep, 'Giant Tortoise'.

C'est l'heure de la messe nocturne, 'Midnight Mass', tout le monde communie, avant le départ des ecclésiastiques qui s'en vont fumer un joint.

Bis:

"Man It Feels Like Space Again"

Game over!

photos 1

photos 2

Pond @ Nijdrop- Opwijk - le 4 mars 2015
Pond @ Nijdrop- Opwijk - le 4 mars 2015
Pond @ Nijdrop- Opwijk - le 4 mars 2015
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 14:43
Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015

Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique

Moyenne d'âge du public, 17 ans, une majorité de belettes, au bas-ventre imberbe disait l'autre...

Ce qui a eu le don d'énerver deux ou trois clients aimant le rationnel.

20:00 The Mash.

Autant te prévenir sur-le-champ, chasse tout rapprochement avec la comédie satirique d'Altman, et si d'aventure ton esprit rêvait de Hot Lips, réprime ces pensées lubriques, Stanley!

The Mash,ce sont quatre gentils Hutois, n'émettant aucun parfum nauséabond, pratiquant une Britpop de supermarché te permettant, en cas d'achat, de gagner 29 points plus avec ta carte Delhaize.

Lionel en 2009 : C’est un peu mou, un peu long mais ça se laisse écouter...

En 2010: ils ont une bonne énergie mais leur musique, même si elle est bien foutue, manque d’un peu d’originalité. Le trio basse guitare batterie n’ennuie pas mais laisse assez indifférent..

En 2015: rebelote!

On aimerait être obligeant, mais The Mash sent le petit groupe wallon subsidié ( quatrième passage au Bota en 7 ans) qui n'a rien à dire mais ne compte pas fermer sa gueule, la marchandise est propre, apparemment sans défauts, mais présente autant d'intérêt qu'un shampooing luttant soi-disant contre l'alopécie.

Fred, t'en penses quoi?

Aucun progrès depuis la première fois où je les ai croisés.

Maxime Wathieu : Vocals/Guitar, Julien Demeuse : Guitar/backing vocals, Guillaume Van Ngoc : Bass Guitar/backing vocals et Axel Denteener : Drums/backing vocals nous balanceront huit titres lisses comme un oeuf pondu par un volatile élevé en batterie.

Enumération: ' The great escape' - 'Disconnected' ( titre de leur premier CD) - 'Here I come', comme Zorro sans se presser - 'I'm on the run' prévu pour une nouvelle oeuvre, sortie annoncée en automne - 'Going down' - ' Express success' - 'Giving a try' , a quote: Vous êtes un public d'enfer... Fred a ri - 'Make up your mind'.

Auf Wiedersehen!

Peace

Vu en avril 2013 au Witloof, à l'époque on pensait, pas mal, mais déjà entendu des centaines de fois, du potentiel, pourtant.

2015, le groupe n'a rien perdu de son attrait auprès des poulettes, certaines connaissant mieux leur répertoire que le texte qu'elles doivent étudier pour le prof de langues.

Le second album 'Happy People' est sorti en février ce qui nous vaut cette tournée.

La star, Harrison "Harry" Koisser ( vocals, guitar), son frangin Samuel "Sam" Koisser ( bass), Douglas "Doug" Castle ( guitar) et Dominic "Dom" Boyce ( drums) sont à l'heure et follement acclamés dès les premières mesures de 'Follow Baby', une plage du premier opus 'In Love'.

Un titre accrocheur dans la lignée des Britpop bands des débuts, Oasis ou autres membres du mouvement Cool Britannia, tels Supergrass ou Suede.

We're Peace, it's a pleasure to be here...

Hiiii... réagissent les gamines!

This is 'Money', le first et catchy single du dernier LP, ni le Floyd, ni les Beatles, mais un goût Blur prononcé.

On poursuit sur la même voie avec le sautillant 'Gen Strange' , riffs en cascade, basse souple, drumming soutenu, l'efficacité, à défaut d'originalité, est au rendez-vous.

Ensuite vient la première ballade, 'Float Forever'.

Merci qui?

Merci les Beatles et Oasis!

Les vieilles recettes sont les meilleures.

Harry est toujours aussi maniéré, les petites l'idolâtrent, il attaque ' Lost on me'.

Incroyable comme chacun de ces titres sonnent comme un tube en puissance.

'Perfect skin' secoue, mais la grosse baffe viendra comme il y a 2 ans avec ' 1998' ( Delicious), une plage psychédélique aux fortes effluves The Doors.

Un tout grand morceau, élaboré et frénétique, dépassant le format radiophonique.

Indubitablement, ces mecs savent comment manier leurs instruments.

'Bloodshake' continue à secouer le sang avant un retour au calme avec le downtempo ' California Daze' repris en choeur par le lycée.

'I'm a girl' nous prouve que la gent féminine peut flinguer de façon meurtrière, le set se termine avec 'Wraith' et ses teintes exotiques.

Une performance percutante, nearly faultless, suggère un sujet de sa majesté.

Bis

Ils débutent par la ballade vaguement country 'Someday' pour se poursuivre par 'Lovesick' titre qui provoque un mini envahissement du podium.

Les mutines étant repoussées avec le sourire par un roadie qui en a vu d'autres.

A request, pas sur la playlist, 'Higher than the sun', engendre l'euphorie.

Le quatuor revenant au programme prévu pour achever la soirée par le funky 'World pleasure'.

Peace a, sans conteste, dépassé le stade de petit groupe Britpop, il est fin prêt pour s'afficher au programme des festivals d'été.

Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015
Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015
Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015
Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 12:09
Het Zesde Metaal + Bergen @ Het Depot - Leuven- le 3 mars 2015

Concert en images: JP Daniels ( notes: michel)

Het Zesde Metaal + Bergen - Het Depot

Facebook divulgue...

Bergen/Members: Jan Bulckaen (guitars) Jan Cappelle (keyboards) Jan Despiegelaere (bass) Rik Lefevere (guitars) Jan Lernout (drums).

Het Zesde Metaal/ Members: Wannes Cappelle (zang, akoestische gitaar), Tom Pintens (elektrische gitaar en piano), Filip Wauters (elektrische gitaar, lapsteel, pedal steel), Tim Van Oosten (drums), Robin Aerts (bas).

Sont parents ces deux Cappelle?

Zelfde vader, zelfde moeder!

Zelfde muziek?

Pas tout à fait, Bergen ( oublie Di Rupo, pense à la Norvège) fait dans l'ambient, le postrock, la rêverie, Het Zesde Metaal dans l'alt.country psalmodié en West-Vlaams.

Bergen

Tu aimes Sigur Rós, God is an Astronaut, la toundra, l'Antarctique, La Marche de l'Empereur d'Emilie Simon, Sibelius, le silence, la méditation... tu vas adorer le postrock de Bergen.

Het Zesde Metaal

Trois albums, le dernier 'Nie voe kinders' = KNT ou ENA!

Du sexe, de la violence, des scènes de pédophilie?

Des scouts, une crèche, une tranche de philosophie... pas de trace de bloot lijf!

Du rock, des ballades, de la mélancolie, des singalong, de la country sentant bon les Polders ( chouette pedal steel), des relents Bright Eyes, Neil Young, Wilco... quand on consulte la fiche des musiciens on comprend de suite que personne ne s'est emmerdé à Louvain.

Tom Pintens, avec qui n'a-t-il pas encore joué?

Quant au brillant Filip Wauters ( The Whodads, Backback, Trixie Whitley, Nive Nielsen, Admiral Freebee..), ce mec vaut le déplacement à lui tout seul!

Pour info, une récente setlist:

Genezen / Dag zonder schoenen / In de plaaster/ Nie voe kinders / Zet mie af / Benauwd/ Ge zwiegt/
Ip min knieën / Niets doen is geen optie / Vakskes / Gie, den otto en ik / Verhus / Ier bie oes/ Ik haat u nie.
Encore:
Bouwt ip mie
Ploegsteert
Toe nu maar

photos sur concert monkey 1

photos 2

Het Zesde Metaal + Bergen @ Het Depot - Leuven- le 3 mars 2015
Het Zesde Metaal + Bergen @ Het Depot - Leuven- le 3 mars 2015
Het Zesde Metaal + Bergen @ Het Depot - Leuven- le 3 mars 2015
Het Zesde Metaal + Bergen @ Het Depot - Leuven- le 3 mars 2015
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:59
TAL au Cirque Royal - Bruxelles, le 3 mars 2015

Le billet de JPROCK :

Organisation: C-Live

Tal comme talentueuse …
En effet la jeune femme possède pas mal de cordes à son arc, encore faut il pour elle bien savoir choisir sa cible.
Et en ce sens le prochain album sera sans doute déterminant.

C’est par un public familial et assez jeune dans son ensemble que sont garnies ce soir les tribunes du Cirque Royal.
Tal est ce soir sur les planches de la salle mythique bruxelloise pour une des nombreuses dates de sa tournée acoustique, et étonnamment la salle n’affiche pas sold out.
Pourtant même si je suis surtout présent ce soir en touriste, je dois bien reconnaître que j’ai passé une agréable soirée en compagnie de la jolie chanteuse et de ses excellents musiciens.
Pendant 1h30, Tal nous propose un joli show dans lequel elle se balade entre des reprises soul, funk, jazz et r n’ b, durant lequel elle évoque son idole Michael jackson , reprend Bob Marley et chante aussi ( très bien ) en anglais. Bien sûr on y retrouve aussi la plupart de ses titres phares comme « Le Passé « « Danse » , « Le sens de la vie » , « A L’international » ," Marcher au Soleil " « Tombé du Ciel « et bien d'autres ainsi que sa reprise de » Pas Toi « de Jean-Jacques Goldman.

Partagée entre son univers pop , hip-hop, funk et reggae et soutenue par une orchestration convaincante, la jolie israélienne nous charme avec ses sourires craquants et son déhanché sexy mais jamais vulgaire.
Vocalement elle assure parfaitement et semble peu affectée par les nombreuses chorégraphies qui jalonnent son spectacle. Autodidacte, elle passe également de la guitare au piano avec une belle aisance.
Entourée de musiciens et de choristes très efficaces (mention spéciale au guitariste funky en diable et à la bassiste Oneida James qui a bossé avec Joe Cocker ) et très à l'aise sur scène, Tal qui communique beaucoup avec son public nous offre un show bien huilé , moderne et rythmé qui amène le sourire sur les visages de la grande majorité des spectateurs présents.
Je m’attendais à assister à un spectacle formaté ados, j’assiste à un show vachement bien fichu et qui musicalement tient joliment la route.

Dommage que certaines de ses compositions originales soient parfois faiblardes, car il est évident que cette fille là a du talent et qu’ avec une voix pareille elle pourrait facilement chatouiller les plus grandes stars internationales avec des titres en anglais plus aboutis.

En fin de compte j’ai assisté à un concert sympa et rafraîchissant comme une glace à la fraise.

Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.

Plus de photos sur concert monkey

TAL au Cirque Royal - Bruxelles, le 3 mars 2015
TAL au Cirque Royal - Bruxelles, le 3 mars 2015
TAL au Cirque Royal - Bruxelles, le 3 mars 2015
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:43
Former Broken Hope drummer Ryan Stanek has died at the age of 42!

Broken Hope le death metal band de Chicago a vu le jour en 1988, le line-up était le suivant: Joe Ptacek (vocals), Jeremy Wagner (rhythm guitar), Brian Griffin (lead guitar) et Ryan Stanek.

Après 5 albums ( le dernier Grotesque Blessings en 1999) traitant de sujets aussi divers que political domination, necrophilia ou safe sex, la belle aventure semble se terminer et le split est annoncé en 2002.

En 2010 Joe Ptacek met fin à ses jours.

Le groupe se reforme en 2012 avec d'autres membres: Shaun Glass, Jeremy Wagner ( le seul original), Mike Miczek et Damian Leski.

Ils sortent Omen of Disease en 2013.

Plus de nouvelles de Ryan Stanek lorsqu'on apprend son décès soudain ce 1 mars 2015!

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 10:26
GOLDENBOY & THE GOLDENGIRLS @ ARCHIDUC - Bruxelles, le 2 mars 2015

Pierrot et Margaret Destrebecq-King

Ce soir nous sommes rue Antoine Dansaert, au n° 6 pour être précis, dans un superbe cadre, Art Déco en plein, j’ai nommé l’Archiduc , un piano-bar bien connu des amateurs de Jazz, en plein cœur de Bruxelles.

Et si nous sommes ici, c’est pour y faire la connaissance d’un band bruxellois de musique Pop nouvellement formé et dont c’est, à ma connaissance, les débuts sur scène après avoir déjà partagé l’affiche au Botanique au mois de novembre dernier.

Ce band, c’est « Goldenboy (and the Goldengirls) » un nouveau projet que Dorothée, alias Dotty Drummy , la drummeuse du groupe Altamontt nous invite à découvrir.

Installés au balcon aux rambardes chromées de ce lieu magique, nous avons une vue plongeante mais quelque peu obstruée par de gigantesques colonnes sur le groupe qui s’installe avec, à la gauche, la batterie que la délicieuse Dorothée mène à la baguette tout en assurant les backing vocals, ensuite vers la droite la non moins ravissante Malika El Barkani qui assure pleinement son rôle de bassiste et de choriste et la charmante Céline Chappuis au violoncelle et au chant qui manie l’archet de main de maître, ajoutant une dimension différente, une certaine classe à la musique riche et colorée des envolées lyriques du pianiste Julien van Aerschot dont les longs doigts tantôt caressent, tantôt martyrisent l’ivoire et l’ébène dans un style macho délirant, mêlant sa voix aux mélodies d’un romantisme absolu.

Le band a sorti un EP de six titres en téléchargement sur iTunes comprenant Lola (intro), Lola, (dont un clip vidéo qui ne laisse pas indifférent est à voir sur leur page Facebook ), Love In A Minor, Asleep, Sea Sex And Sun emprunté au grand Serge et un solo de piano, Love in A Minor.

Ce soir nous avons fait un bond en arrière qui nous rajeuni de 30 ou 40 ans dans le plus pur style Pop à la Bowie, Huey Lewis voir Moody Blues ou Supertramp. Un groupe à suivre assurément et dont on attendrait avec plaisir un album.

C’est du Pop, c’est du Top, c’est du belge et c’est du bon. D’ailleurs le public en veut encore et c’est dans une folle ambiance sur « Gold Dance » que se termine ce concert.

A noter que Julien se produit aussi en duo (piano – violoncelle) avec Céline. Les dates sont communiquées entre autres sur leur page web ou sur Facebook.

Set list : 1 Valse en Fm (Duo) 2 The Waltz 3 Asleep 4 Epic 5 Love In A Minor 6 Sea, Sex and Sun 7 Mon Amour 8 Lynch 9 Beautifull 10 I Forget You 11 Malancholy 12 Lola + intro

Encore :

Gold

Gold Dance

GOLDENBOY & THE GOLDENGIRLS @ ARCHIDUC - Bruxelles, le 2 mars 2015
GOLDENBOY & THE GOLDENGIRLS @ ARCHIDUC - Bruxelles, le 2 mars 2015
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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 03:17
Mort tragique de Charmayne Maxwell du groupe Brownstone.

Charmayne "Maxee" Maxwell ( 46) est décédée ce 28 février après une chute malheureuse à son domicile, elle aurait eu la gorge tranchée en tombant sur un tesson de bouteille.

Elle était l'une des chanteuses du vocal r'n'b group Brownstone, responsable du megahit 'If you love me' en 1995.

Le groupe n'aura sorti que deux albums studio mais a collectionné huit awards en 1995.

En 1998, le groupe arrête les frais pour revenir en piste en 2008, Charmayne "Maxee" Maxwell et Nichole "Nicci" Gilbert de la formation originale étant rejointes par Teisha Brown.

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