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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 11:52
Bye bye La Citrouille, Bonjour Minuit!
Ils ont cogité pendant des mois, il fallait faire quelque chose après la crise qui avait atteint son point culminant lors de l'Assemblée Générale de mai 2017, ayant vu la démission du conseil d'administration de La Citrouille, suivie par l'élection d'une nouvelle équipe dirigeante pour l'association.
Beaucoup d'eau a depuis coulé sous les viaducs du Gouët et du Gouedic, les nouveaux dirigeants ont regagné la confiance de la mairie de Saint-Brieuc, du Département et du public et, en ce 21 mai, la presse est conviée à une conférence devant révéler la nouvelle dénomination de la Scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc.
 
L'identité est restée secrète jusqu'à ce jour, il a été demandé aux journalistes de ne rien divulguer avant l'Assemblée Générale qui doit avoir lieu juste après le colloque.
 
En attendant les retardataires, édiles municipaux, départementaux, presse, musiciens du cru ( on a reconnu des membres du groupe Rosaire), responsables et salariés du complexe devisent, Thierry Simelière, vice-président du conseil départemental, a d'ailleurs ramené un trophée, une Citrouille plaquée or marquant le début des travaux du complexe, érigé place Nina Simone.
 
Ils seront quatre à prendre la parole: Christian Daniel, adjoint au Maire de Saint-Brieuc et Thierry Simelière, qui tous deux soulignent le travail exemplaire réalisé par la nouvelle équipe qui a répondu à toutes les attentes des bailleurs de fonds, François Demarche, le directeur et Michaël Besqueut, le président. qui aura le privilège d'ébruiter le nouveau nom de la SMAC, un nom choisi par un comité de pilotage constitué par Nadia Laporte, adhérente et bénévole de la Citrouille, elle représente les usagers/Vincent Barot, directeur des affaires culturelles de la Ville de Saint-Brieuc/Lucile Guyon, vice-présidente de l’association et représentante du gestionnaire/Muriel Jacquemin, chargée de communication de La Citrouille, représentante des salariés et Marie-Thérèse Lesage, membre du conseil citoyen des Villages pour représenter les riverains. La parité hommes/femmes n'étant pas tout à fait respectée, le président de la salle s'est joint à eux.
 
Sur l'écran apparaît un logo: BONJOUR MINUIT sera donc le nom utilisé dès la prochaine saison ( en septembre 2019).
 
 
Ci-dessous, le communiqué officiel:
 
A partir de la rentrée de septembre, la Scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc s’appellera désormais « Bonjour Minuit » : une identité moderne et originale pour incarner toutes les facettes de son projet.
 
 
Une identité adossée au projet culturel pour le lieu
 
Pour imaginer le nouveau nom de la salle, la réflexion de l’équipe s’est appuyée sur le Projet culturel du lieu. Son action se construit sur trois axes forts : défendre la liberté artistique et la diversité culturelle, travailler pour et avec les populations, s’affirmer comme acteur du développement du territoire.
 
Ainsi, la nouvelle identité Bonjour Minuit vient soutenir l’engagement du projet culturel de la SMAC de Saint-Brieuc, rejoint par ses partenaires financeurs (Ville de Saint-Brieuc, Conseil départemental des Côtes d’Armor, Région Bretagne, DRAC Bretagne).
5 mois de travail pour concevoir la nouvelle identité
 
En début d’année, un comité de pilotage représentant tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans la vie de la SMAC a été missionné pour conduire la recherche de cette nouvelle identité, afin de concrétiser la dynamique de changement démarrée en 2017 et d’incarner le projet culturel de l’équipe. Il a ensuite soumis plusieurs propositions de nom au vote du Conseil d’administration de l’association, qui a choisi à l’unanimité « Bonjour Minuit ».
 
Choisir cette identité pour la scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc, c’est choisir un nom fort et original pour se démarquer dans le paysage culturel régional et national. C’est aussi choisir un nom qui reflète les multiples facettes du lieu, du Point du Jour à Nina Simone en passant par les activités de jour et de nuit de la salle !
 
BONJOUR MINUIT : Imaginer de nouvelles figures
 
 
Une Scène de musiques actuelles qui rayonne avec sa ville
 
Bonjour Minuit et Saint-Brieuc se font écho dans une combinaison qui a pris de multiples formes au fil du temps. De MJC à SMAC, du Point du Jour à La Citrouille et enfin Bonjour Minuit, ces 30 dernières années ont vu l’ensemble évoluer !
 
La trajectoire est aujourd’hui apparente ; le projet culturel de Bonjour Minuit se module sur des ambitions affirmées, pour répondre au cahier des charges fixé par le ministère de la Culture. En filigrane de ses actions et de l’implication de ses équipes, la conviction profonde qu’elle est un instrument au service de son territoire, permettant à chacune et chacun d’exercer ses droits culturels. Car si Bonjour Minuit est un espace de diffusion, de création et de production, elle est aussi un lieu de vie où gravitent innovation, émergence et transmission. Ces pôles orientant son action, Bonjour Minuit ouvre maintenant un nouveau cycle dans l’univers des musiques actuelles de Saint-Brieuc et des Côtes d’Armor.
 
Bonjour Minuit, variations infinies et définies
 
Comme un jeu de miroirs et de verre produisant des motifs à chaque instant différents, Bonjour Minuit invite à faire un pas de côté pour découvrir une toute nouvelle vision de l’existant. Chaque fragment se transforme, chaque combinaison se métamorphose, les formes et les figures évoluent constamment : voici une infinité de possibilités dans un cadre défini, réconciliant la permanence et le changement, l'identité et la différence.
 
Ouvrir le champ des possibles et solliciter l’imaginaire de chacun, tout en jouant avec la dualité de son nom : pour nommer la nouvelle direction prise par la Scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc, l’équipe a choisi de s’ancrer dans l’essence de son lieu pour mieux regarder vers l’horizon.
 
 
Bonjour Minuit, pour évoquer le Point du Jour : trente ans d’existence et une histoire forte avec son quartier des Villages, une correspondance au long cours que l’équipe a jugé nécessaire de conserver dans cette nouvelle identité. Le thème du jour fait référence à la MJC du Point du Jour et dessine la continuité de l’histoire du bâtiment.
 
Bonjour Minuit, pour se retrouver de jour comme de nuit : les deux faces du projet en action. En journée, être une bulle de vie pour le quartier, travailler avec les publics des milieux scolaire / hospitalier / carcéral, accueillir les artistes en résidence ou en répétition. La nuit, ouvrir les deux scènes pour vivre ensemble une expérience forte, nourrie de performances sans pareil.
 
Bonjour Minuit, pour redécouvrir la salle de Saint-Brieuc : toute nouvelle rencontre démarre par une salutation ! Avec cette expression bienveillante souhaitant un jour favorable, le nom marque aussi une forte volonté d’engager la conversation avec son territoire et d’ouvrir ses portes.
 
Bonjour Minuit, pour dire au revoir à La Citrouille : tout en prenant en compte l’attachement du quartier pour son identité précédente, faire un clin d’oeil à la transformation de La Citrouille et sa nouvelle vie.
 
Bonjour Minuit, pour saluer Nina Simone : Lady Midnight, compilation sortie en 1987, est la pièce du puzzle qui complète l’association de la salle à sa localisation, la bien-nommée Place Nina Simone. Icône puissante et légendaire, saluons celle qui est une figure majeure de la scène musicale contemporaine.
 
Bonjour Minuit est ainsi une double déclaration à son territoire et à la musique, un chant de l’imaginaire invitant à explorer chacune des facettes de la Scène de musiques actuelles de Saint-Brieuc.
 
 
 
Bye bye La Citrouille, Bonjour Minuit!
Bye bye La Citrouille, Bonjour Minuit!
Bye bye La Citrouille, Bonjour Minuit!
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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 13:29
Dido au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2019

Dido au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2019

 

2019: le grand  retour de Dido avec l'album "Still On My Mind" et une tournée devant s'achever le 8 décembre.

Elle passait par le Cirque Royal, Willow Bea y était:

 

Hier direction le Cirque Royal pour Dido. Elle revient après 15 ans d'absence consacrés à son enfant. Alors, bon sang, surfez vite sur le net et réservez votre place pour son concert le 23 Novembre au Lotto Arena. Du 1H42 de pur bonheur hier, ( oui vous avez bien lu!!) non stop, fabuleux du début à la fin, elle est belle, elle a une voix de dingue, plaisante avec le public, pas besoin d'artifices, de danseurs etc... sa présence suffit largement. Un son nickel, c'est rare de nos jours. Et ses musiciens terribles, surtout sa percussionniste, quand tu commences à la regarder, tu ne sais plus t'en détacher, quelle musicienne!!!!!!!!

Pas vu le temps passer, c'est tout dire.

  Merci Dido pour cette belle soirée

 

 la setlist de la tournée

  1. Hurricanes
  2. Hell After This
  3. Life for Rent
  4. Hunter
  5. No Freedom
  6. Grafton Street
  7. Sand in My Shoes
  8. Give You Up
  9. Thank You
  10. Friends
  11. Sitting on the Roof of the World
  12. Quiet Times
  13. Here With Me
  14. See You When You're 40
  15. Mad Love
  16. End of Night
  17. Take You Home
  18. Chances
  19. Take My Hand

Encore:

  1. Have to Stay
  2. White Flag
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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 17:42
Will Barber à La Grande Ourse - Saint-Agathon, le 19 mai 2019

Will Barber à La Grande Ourse - Saint-Agathon, le 19 mai 2019

 

A Lanleff, tu ne restes pas pour l' animation musicale d'Alban Schäfer?

Je suis attendu par un coiffeur à Saint-Agathon.

Un dimanche?

Soyons honnête, le barbu Will Barber ne tient pas  le  O'Barbu Barbershop dans le Brabant Wallon, le monsieur, tendance bûcheron/grunge, est originaire de l'Aude et pratique un blues rock viril et artisanal.

Désormais la France entière, même Brigitte, sait qu'il a fait un passage remarqué à The Voice, que Zazie est la première à avoir appuyé sur l'avertisseur sonore et que depuis il parcourt toute les scènes blues de l'hexagone.

On se l'arrache pour les festivals estivaux: Cahors, Jazz in Baie, Rock'n'Bike, Ornai'songs etc...

Traces discographiques?

Un album huit titres: 'Alone'.

17:30', La Grande Ourse en configuration mixte, debout/sièges à l'arrière, est plus qu'honnêtement garnie, un trio, presque aussi beau que Billy Gibbons et ses copains Texans, se pointe.

A gauche ( pour nous), Rico Blanc ( non, t'es pas obligé d'ajouter Ha) à la basse ( quatre ou cinq cordes), à droite, la bête à casquette, un lointain descendant de Fernand, Olivier Raynaud à la batterie, comme il a un faible pour Popeye il se fait appeler Olive de Newport, au centre, sur un siège, Will Barber, derrière lui une panoplie de guitares, sans compter toutes celles que Jeff vient lui apporter toutes les cinq minutes.

T'as de suite remarqué un modèle pas courant, une Weissenborn ( a lap slide guitar ) comme en joue Guy Verlinde.

Merci beaucoup, Saint-Agathon, Dieu que vous êtes nombreux, il pose le jouet sur les genoux, glisse un bottleneck autour d'un doigt, pas manucuré, et entame ' Well well well' de Bob Dylan, façon blues rural, à la Taj Mahal ou Ben Harper. Après une longue intro, Olivier entre en fonction, de sa voix rocailleuse de buveur de Corbières, riche en tannin, Will nous balade dans des régions désertiques où les puits profonds sont dépourvus d'eau.

Il n'a fallu qu'un seul titre au gars derrière toi pour proférer un Yeah admiratif.

Deux ans qu'on a attendu avant d'avoir un contrat en Bretagne, tu peux pas savoir comme on est heureux, voici l'effervescent '  You Can't Teach An Old Dog New Tricks' d'un autre barbouze ayant connu la célébrité à un âge avancé ( euh, Will n'a pas 45 piges), Seasick Steve.

Troisième plage, troisième gratte et disparition du siège, il amorce en mode Southern rock qui déménage  ' Lonely' , tu la vois  la gare désaffectée où le mec attend le dernier train qui doit l'emmener dans un bled où il ira soigner sa solitude?

Quand on nous a annoncé que le concert aurait lieu à 17h, on a craint le pire mais l'énergie est bien là...

T'es en Bretagne, gamin!

Voici le morceau porte-bonheur, 'Another brick in the wall' du Floyd,  en version blues revendicatif.

Une fameuse claque!

L'hypnotique 'Do you sleep' ne s'adresse pas à Paul McCartney mais remue vicieusement,  puis Will  passe à l'acoustique, histoire de détendre l'atmosphère.

Je bois un coup, on dit quoi ici?

Yer mat!

Yer mat, alors.

Place au  titletrack du mini album, 'Alone' , une ballade country/blues de bonne tenue.

'Piece of heaven' contient un passage en singalong mais je l'entame en sifflant à la manière du main theme de 'Mon nom est personne'.

Saint-Agathon, tu imites le chant du coyote, capisce?

Et donc, 150 Wile E. Coyotes et un roadrunner égaré ont fait ooh ooh ooh.

Le charisme de ce gars est époustouflant, il a mis le public, qui obéit au doigt et à l'oeil dans la poche de son jeans.

Conciliabule et directives diverses, faut que je leur explique, on ne l'a plus jouée depuis un certain temps, le virulent 'One day' est le morceau le plus hard du set , le jeu tempétueux du batteur impressionne, les autres suivent son tempo infernal, Saint-Agathon bat le plancher du talon.

Santé, qu'il dit, tandis qu' Olivier Raynaud fait son numéro, il s'amuse à taper ' We will rock you', fait mine d'arrêter, repart de plus belle, envoie un groove d'enfer, le chef esquisse un pas de danse avant de reprendre les choses en main pour attaquer ' Jump' de Kris Kross en mode cassoulet hip hop.

Un moment amusant et sautillant.

En solitaire, retour à l'exercice lap steel pour le gospel bourré de reverb  'The way down' , suivi par  'The life you are waiting for', une ballade interprétée à l'acoustique.

Les copains rappliquent, lui refilent un cordial, c'est la dernière ligne droite: 'Oh the long' et la décharge finale,  ' Wild wild heart',   mettent fin à un concert vigoureux donné devant une assistance enthousiaste.

Malgré les suppliques il n'y aura pas de rappel, mais une photo de famille immortalisant le premier passage en Bretagne du barbu et de sa clique.

 

Ray: When are you coming to the UK?

Hans: en in Vlaanderen?

Fumihiko:  いつ来ますか ?

 

 

 

 

 

Will Barber à La Grande Ourse - Saint-Agathon, le 19 mai 2019
Will Barber à La Grande Ourse - Saint-Agathon, le 19 mai 2019
Will Barber à La Grande Ourse - Saint-Agathon, le 19 mai 2019
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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 19:19
Equinox en showcase - Cultura Langueux, le 18 mai 2019

Equinox en showcase - Cultura Langueux, le 18 mai 2019

 

 "Retrouvez le groupe de métal symphonique Equinox pour un showcase dans votre Cultura !

A partir de 15h sur la scène du magasin."

Tu ignores si c'est en songeant au  quatrième album studio de Jean-Michel Jarre que le groupe a choisi son identité, mais le fait est qu'elle colle parfaitement à leur univers astronomico/symphonique.

En ce samedi de mai, deux de ses éléments sont venus présenter l'album 'The Cry of Gaïa' à Langueux.

Non, Michel Vandenbosch n'était pas dans le magasin, on n'a pas entendu geindre celle qui s'accoupla avec Ouranos non plus.

L'album était sorti en version digitale en 2014, une version physique a vu le jour en 2018.

La formation est réduite à deux unités pour le showcase,  Pascal Mulot ( basse) et Aurélien Ouzoulias ( batterie) sont restés cloîtrer dans leur terrier, Inophis ( Olivier Le Bras, ex-Mehrzin) à la guitare et au programming, et Emmanuel Creis, au chant, seront les seuls à défendre l'album.

Ils sont deux sur scène, ça fait un de plus que le nombre de spectateurs assistant au début du show.

Une brève notice biographique avant de décortiquer le set: Emmanuel The Voice Québec fait partie de Shadyon, son copain a sorti trois albums solo et a collaboré  avec différents combos: Destroy Jam,  Van Guard , Merzhin (déjà mentionné), Kevrenn Brest St Mark , In Memorium.

Sur scène, Equinox utilise des bandes pré-enregistrées devant donner une ampleur pyramidale à leurs compostions ( piano, cuivres, cordes, chants liturgiques...).

Nonobstant la désaffection du public, le duo décide de se donner à fond et démarre, logiquement, le mini-concert par 'The Cry of Gaïa' qui ouvre l'album, une plage typiquement symphonic power metal, dotée d'arrangements somptueux. La composition n'a rien à envier aux envolées orchestrales imaginées par Nightwish, Epica, Lacuna Coil ou Delain, le timbre posé, mélodique avec juste une pointe d'agressivité, d'Emmanuel se colle élégamment sur les arpèges et fines arabesques dessinées par Inophis, le ciseleur.

Time of the chosen' est tout aussi affecté et précieux et se met à galoper lors d'un second mouvement plus enlevé.

Les chants grégoriens donnant un caractère wagnérien à cette plage qui évoque les débuts de Machiavel, aus Belgenland.

Dans ce monde où tout n'est que confusion et tourmente il nous faut un guide, heureusement il existe ' A light in the chaos'.

Langueux, nous sommes huit désormais, vous n'aurez aucun mal à retrouver l'auteur de la suivante.

Difficile effectivement de ne pas reconnaître 'The show must go on' de Queen, une influence évidente.

Pas de metal sans ballade, celle-ci se nomme 'Amber' et traite des relations pas toujours simples entre père et fille.

Un des morceaux les plus théâtraux et ambitieux de l'album a été intitulé 'The gates of universe',   une épopée cosmique, dantesque, renvoyant vers la bande à Mercury.

Inophis, tu ne crois pas qu'on peut abréger le calvaire en sabrant dans la playlist?

OK, on oublie 'In the eye of prophecy' pour rebondir sur 'Wings of fire' , tandis que les clients déambulent en jetant un oeil curieux vers le duo, sans marquer un temps d'arrêt, le guitariste recherche l'enregistrement adéquat.

Entrée en matière solennelle, piano Beethoven, puis la voix s'élève, majestueuse, les ailes du phénix se consument mais tu sais que  l'oiseau fabuleux doit renaître de ses cendres, il lui faudra moins de cinq minutes pour reprendre son vol.

Le duo enchaîne avec ' Breath of life' et ses lignes de guitare lyriques rappelant Scorpions.

Le titre ne manque pas de souffle, la phrase qui t'interpelle est...we win, we lose with all those questions in mind..., ce coup-ci we lose est plus approprié, vu le nombre d'auditeurs.

Triste, car ce groupe vaut le déplacement. Comme disait Mireille Mathieu ou Jules César, on hésite: nul n'est prophète en son pays, c'est au Portugal, en Espagne ou en Asie que l'album se vend le mieux.

'The end or rebirth' met un terme à ce showcase racé, donné devant trois auditeurs attentifs et trois pèlerins en route vers Compostelle.

 

A revoir au complet lors d'un vrai concert.

Merci pour votre conscience professionnelle et votre honnêteté, les gars!

 

 

 

 

 

 

Equinox en showcase - Cultura Langueux, le 18 mai 2019
Equinox en showcase - Cultura Langueux, le 18 mai 2019
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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 07:18
THE JB'S – HET DEPOT, LEUVEN , le 16 mai 2019

THE JB'S HET DEPOT, LEUVEN- le 16 mai 2019

 

Il y a quelques mois, quand on m'a proposé d'aller voir The JB's, je n'ai pas hésité une seule seconde à dire "oui". Je me suis dit que voir le groupe qui accompagnait le légendaire James Brown ne pouvait réserver que de bonnes surprises. Ce que j'ignorais encore c'est à quel point la réalité allait dépasser mes espoirs les plus fous.

James Brown ! Le père de la Soul Music, celui qui nous a laissé des titres ou plutôt, des hymnes, immuables, intemporels tels que : "I Feel Good", "It's a Man's World", "Papa's Got a Brand New Bag" sans oublier le fabuleux "Sex Machine", ce chanteur fantasque originaire de Caroline du Sud qui nous a quittés sans prévenir le jour de Noël 2006, restera à jamais la référence ultime en matière de Soul made in USA. Mister Dynamite savait s'entourer des meilleurs musiciens et les 10 qui occupent la scène en font partie, ils ont écrit quelques-unes des plus belles pages du genre aux côtés du "King Of Soul" et c'est avec le plus grand bonheur qu'ils continuent à perpétrer le souvenir de ces heures de gloire.
Il y a tout d'abord cette fabuleuse section de 4 cuivres dirigée par le trombone Tyrone Jefferson au sein de laquelle officie Hollie Faris (trompette), qui accompagnait James Brown depuis 1975, Joe Collier (trompette) et, last but not least, Jeff Watkins au saxophone. Au chant principal et aux claviers, c'est le jeune Chris Rob qui a la tâche de nous faire revivre toutes les attitudes et la voix de James Brown.Sans jamais tomber dans la parodie, le natif de Chicago assure merveilleusement bien son rôle. Miss Cynthia Moore amène ses graves somptueux au chant que les musiciens se partagent avec un égal bonheur. Les percussions sont tenues par George "Spike" (not Spank) Neely tandis que nous retrouvons Robert "Mousey" Thomson à la batterie. Venu de son Colorado natal, Damon Woods tient le poste de guitariste de fort belle manière. Mais que dire face à l'immense, la légende de Brooklyn : Mister Fred Thomas, le bassiste le plus samplé au monde qui a rejoint le groupe en 1971. Il succède à un autre monstre sacré, avant-gardiste de la basse, le fameux Bootsy Collins qui fondera Funkadelic.
Pendant près d'1h50, the JB's vont mettre le feu, ça groove, ça swingue, ça sent la soul de haute voltige. Face à nos yeux émerveillés, ce sont dix véritables professionnels, des maîtres de leur discipline qui nous donnent le meilleur d'eux-mêmes, pratiquement sans aucun temps-morts. J'ai rarement vu un concert d'une telle intensité, si ce n'est peut-être avec Tower Of Power. Quand je me suis retourné depuis mon premier rang, j'ai vu la foule onduler en rythme comme une vague immense, on se serait cru sur un océan. Sur les visages on ne voyait que des sourires et de grands yeux admiratifs. Une soirée parfaite avec, cerise sur le gâteau, une rencontre avec tout le band après le concert et dédicace de l'album. Je suis entré dans la salle avec un mal de dos carabiné, j'en suis sorti en pleine forme! Quand ils reviendront, je n'ai qu'un conseil à vous donner : foncez les voir!
Have you seen the bridge ? Let me take you to the bridge? Where's that confounded bridge…

Mitch "ZoSo" Duterck

THE JB'S – HET DEPOT, LEUVEN , le 16 mai 2019
THE JB'S – HET DEPOT, LEUVEN , le 16 mai 2019
THE JB'S – HET DEPOT, LEUVEN , le 16 mai 2019
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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 15:01
Otis Taylor à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 12 mai 2019

Otis Taylor à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 12 mai 2019

 

Après-midi dominicale blues à Saint-Agathon, La Grande Ourse a invité Otis Taylor.

Les derniers tickets se sont vendus peu avant l'heure du kick off , le costaud, aux yeux bleus, du Colorado ( né à Chicago) fait recette.

Ce n'est pas la première fois que tu croises la route de celui qu'une certaine presse a bombardé  prophète du trance blues, il n'a jamais été qualifié d'amuseur public, mais en ce début de soirée, il nous est apparu singulièrement courroucé.

Il se présente sur scène, d'un pas nonchalant,  avec une dizaine de minutes de retard, flanqué de  Nick Amodeo : basse/ Anthony Byron Cage : batterie et Kit Massey : violon.

Un salut timide, bonswar, de sa voix de baryton et d'emblée un avertissement, no flashes, s v p, t'as  compris, Agathon, no flashes.

Le message a été enregistré, personne n'a actionné le flash de son petit Kodak.

Il démarre la représentation par ' Nasty letter' , un titre de 2003 que tu peux entendre sur l'album 'Truth is not fiction', depuis il a pondu une dizaine d'autres plaques, la dernière  Fantasizing About Being Black en 2017.

La voix est traînante, le phrasé narratif, le violon ajoute une note plaintive à ce country blues aux relents psychédéliques, le morceau gagne en puissance lorsque Byron entre en action.

S'il sonne comme Richie Havens, le mec et son éternelle casquette vissée sur le crâne,  se montre franchement plus agressif.

Pour suivre, il soumet un swamp blues dans la lignée Tony Joe White,  "Heart is a Muscle Used for the Blues.", puis les choses se gâtent, il pointe un doigt dans ta direction, you, I said no flash, quoi, flash, personne n'a utilisé de flash, baby.... c'est le petit led rouge de la mise au point qui l'importune.

Ok, on range le jouet, il amorce une nouveauté, l'Afro blues ' Jump to Mexico' permettant  la mise en évidence du violon, qui nous rappelle au souvenir de Papa John Creach.

Kit, kid, joue leur un petit air celte, je ramasse le banjo.

Il s'agit d'un banjo électrique qu'il utilise pour un de ses chevaux de bataille, un pamphlet politico/social, le formidable  'Ten million slaves'.

Nick, à toi, improvise, je reprends une guitare. Sans sourire,  I feel kind of wild, SAUVAGE, got it, bordel, toi, là-bas, à droite, ce point vermillon m'énerve, allez, c'est fini, plus aucune photo ou je me tire, c'est clair!

T'as souri, il n'a rien vu, heureusement...

Un sanguin, Otis!

C'est parti pour le standard ' Hey Joe', qui convient bien après l'incartade qui a précédé, bon, Joe, c'est sa nana qu'il a flinguée, et puis le Mexique, c'est pas la porte à côté.

Pour la petite histoire la version Taylor fait douze minutes!

Quelques consignes aux acolytes, le violon attaque une gigue après avoir fait un signe à la table que le maître n'est pas ravi du rendu sonore.

Pas évident de bouloter avec Mr Taylor, il a sorti un harmonica de sa veste en jeans et entame la berceuse ' Hush, little baby' ( tu sais avec les lyrics que Carly Simon et James Taylor ont repris dans 'Mockingbird') en mode shuffle.

Il décide d'aller se dégourdir les jambes, vient énumérer le nombre de spectateurs, laisse au passage un mot doux à la table, exige de l'aide de la part du public, beaucoup trop mou à son goût, avant de remonter sur le podium et de disparaître.

Misère, t'aurais pas voulu de ce gars comme maître d'école.

Le violon et la basse s'éclipsent à leur tour, Byron est désormais maître à bord il en profite pour placer un solo technico-dynamique pas con.

Retour du rigolo, échange de vue avec le batteur, comme s'ils étaient au café des sports, avant d'amorcer 'Ran so hard the sun went down', un blues prophétique méritant le label trance blues.

Après un final abrupt, c'est le politiquement engagé ' My soul's in Louisiana' qui est lâché.

Il nous en reste une, vous vous levez, je joue mieux quand les gens s'approchent de la scène, debout, exécution!

Il termine le show par un boogie instrumental bien  crasseux pour lequel il manie la slide, assagi il confie sa gratte à une gamine qui a l'honneur de pincer les cordes.

Au revoir, la Bretagne!

 

En rappel, car c'était service minimum ce dimanche, il balance la ballade philosophique 'Live your life', puis il est reparti en traînant les savates avec la satisfaction du devoir accompli

Otis Taylor à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 12 mai 2019
Otis Taylor à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 12 mai 2019
Otis Taylor à La Grande Ourse, Saint-Agathon, le 12 mai 2019
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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:37
Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Fabrice Tarel Trio et Florian Pellissier Quintet à Tréveneuc, le 11 mai 2019

Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Fabrice Tarel Trio et Florian Pellissier Quintet à Tréveneuc, le 11 mai 2019

 

Seconde journée du Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio, sous un soleil, éclatant, enfin revenu.

Conséquence immédiate, une ambiance radicalement différente sur la pelouse où se déroule l'apéro-jazz, animé par les excellents The Little Messengers ( vus à Tréveneuc, l'an dernier).

L'espace vert est noir de monde, les crustacés  ou saucisses sont ingérées le sourire aux lèvres, les préposés à la buvette actionnent les pompes ou débouchent les bouteilles, chères à Bacchus, à la chaîne,  le comité se console après une première soirée qui avait failli tourner en bérézina.

A 20:25, les ouvreuses barbues entrebâillent les portes de la salle, c'est la ruée, très vite le chapiteau est comble.

Un coup de malchance, tu ne parviens pas à t'installer dans les premiers rangs et tu hérites d'un voisin volumineux qui occupe son siège et la moitié du tien.

Obélix, t'es gentil, mais tu prends de la place...

 

Le Fabrice Tarel trio est annoncé.

Si le flyer indiquait Fabrice Tarel au piano, Yann Phayphet – contrebasse et Charles Clayette – batterie, les deux derniers ont été remplacés ( brillamment)  par Michel Molines et Marc Michel.

M M ( 1) , distrait, retarde  l'instant où l'index doit  saisir l'anneau de la  goupille dans l'intention de larguer la première grenade, ses compagnons ironisent, le revoilà!

Le dernier album du pianiste de Lyon, ' The Journey', est sorti en 2018, il s'agit de son cinquième effort discographique, il nous promet que le combo piochera dans ces cinq disques pour étoffer la playlist de la soirée.

' Cycles' ( sur The Journey), aux prémices lyriques, ouvre le bal.

Quelques poussées de fièvre animent cette composition fluide, d'un romantisme bien français, évoquant Charles Gounod ( celui qui a mis Lamartine et de Musset en musique) , Saint-Saëns ou Debussy, du côté jazz, le nom de Frank Avitabile te vient à l'esprit.

'The team' se montre moins paisible, le trio arpente des sentiers plus accidentés , la composition n'en demeure pas moins lumineuse.

Un voisin murmure Bill Evans, ce rapprochement n'est pas niais.

'Blurred Future' débute par un impromptu tout en retenue du pianiste, les acolytes rêvassent avant d'entrer dans la danse, oh il ne s'agit pas de boogaloo ou de hip-hop, le mot d'ordre est sobriété, poésie, raffinement!

Michel Molines, le plus expressif de l'équipe, triture la contrebasse, grimace, se couche sur son épaule, la pince, la caresse, lui susurre des mots tendres à l'oreille, le piano brode et la batterie pulse en background, la composition s'anime, imperceptiblement le ton monte, ce n'était qu'un feu de paille, la plage s'achève avec le retour à la sérénité.

' Butterfly', voilà un titre qui convient à merveille au quatrième acte.

La pièce la plus tumultueuse du set a pour nom 'Last Days'  , ce n'était pas Pompéi qui brûlait, mais c''était des flots turbulents, venus des Alpes proches, qui gonflaient les affluents du Rhône rendant la pratique de la pêche impossible.

Le ton est dramatique, l'orage gronde, les éléments se déchaînent, le préfet est prêt à déclarer la zone sinistrée.

Retour au propos posé avec le bucolique  'The Journey' suivi par 'Diluted' , un rondo fait de soubresauts, de répétitions inlassables et d'un solo de batterie que Marc Michel attendait depuis un bon moment pour libérer un trop plein d'énergie, accumulé pendant 60'.

Encore un superbe  morceau.

Fabrice se lève, vient murmurer quelques consignes à ses associés, on suppose qu'il désirait modifier le programme prévu,  il amorce ' No-one turned up' au jeu primesautier et bouillonnant  pour terminer le récital par la ballade  ' True love'.

La salle implore un rappel, il sera tourbillonnant comme le suggère le titre, 'Whirl'.

De la belle ouvrage!

 

Second volet de la nuit:  Florian Pellissier Quintet, un autre fleuron de la scène jazz frogs guillotineurs , dixit les partisans du Brexit.

On cite néanmoins un Rosbif avisé: At the vanguard of a new unbridled French jazz scene, and attracted to the rich ramifications of modern grooves, the Florian Pellissier Quintet has since its inception in 2002 expressed an attraction for far-flung pursuits....

Florian, sans pelisse, derrière les touches, David Georgelet – batterie, from Israel Yoni Zelnik – contrebasse , et les cuivres Olivier Zanot- saxophones et  Yoann Loustalot – trompette, rappliquent avec un léger retard sur l'horaire.

La quintette décide d'ouvrir l'aubade par un titre de 2016, ' Cap de Bonne-Espérance'.

Le piano et la rythmique engagent la plage, les cuivres, comme les convoyeurs, attendent avant de s'immiscer dans la mélodie pour y ajouter un supplément de groove, sans que le serveur te comptera une majoration du tarif.

On est passé du jazz impressionniste ou jazz puissant, juteux et noir, tu peux y coller l'étiquette fusion, si ça te chante.

Yoann et Olivier sont, à l'instar des Brecker Brothers, inséparables, qu'ils travaillent à l'unisson ou en solistes, leur complicité fait plaisir à voir et à entendre, à l'arrière, le réservé Yoni abat un boulot de titan, le copain de Goliath n'est pas en reste, quant au maître, il plane!

Bye, bye l'Afrique du Sud, voici ' J'ai dû rêver',

Un petit malin questionne, t'as crevé l'oreiller?

La rêverie débute au piano, le sax, pourtant pas un baryton, s'imprègne de coloris G. Mulligan, le schéma classique se déroule, de multiples exercices solitaires se succèdent, certains rêvent en bleu, d'autres en rose, toi,  tu aperçois comme des volutes de fumée dans un cabaret fréquenté par des gens aussi distingués que Humphrey Bogart ou Ingrid Bergman, il ne manquait que le verre de Scotch.

A noter que le chef a l'intelligence de laisser suffisamment d'espace aux fantassins, ils s'ébattent à foison.

Un extrait du dernier né (Bijou Voyou Caillou), ' Le Colosse de Rhodes' est au programme.

Si l'amorce est du genre 'Bonjour Tristesse' , très vite la plage se teinte d'effluves piquantes, David Georgelet a probablement avalé un euphorisant en douce, il nous place un solo ébouriffant, le martial y côtoyant l'Afro et l'avant-garde, cette plage épique, conçue par un scénariste à l'imagination féconde est ponctuée par une salve d'applaudissements, ô combien méritée.

Un emprunt, 'I have a dream' d'Herbie Hancock, permet à la contrebasse de s'essayer au Concerto d'Aranjuez.

Après cet air onirique, le chef se confie, la Bretagne, c'est une première pour nous, après quelques considérations gastronomiques il annonce 'Coup de foudre à Thessalonique', un titre aussi percutant que 'Les canons de Navarone'.

Hard-bop, ouzo, feta, olives, keftedes au menu, pas de sirtaki, c'est pour les touristes!

Il est minuit quart, Bernard s'est assoupi, certains passagers ont quitté le paquebot, pas nous, on attend le bis, il doit tracer la vie du jazzman sur la route, on l'a intitulé 'Espions'.

Si OO7  et OSS117 nous la jouent romance au début, très vite, ils entament une course poursuite avec les sbires du Dr.No, les doublures justifiant leurs cachets en prenant tous les risques.

Allez, la Bretagne, levez-vous...

Ce que nous fîmes avant de battre des mains pendant cinq minutes.

 

Bons baisers de Tréveneuc.

 

photos: jazz ô château

 

 

Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Fabrice Tarel Trio et Florian Pellissier Quintet à Tréveneuc, le 11 mai 2019
Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Fabrice Tarel Trio et Florian Pellissier Quintet à Tréveneuc, le 11 mai 2019
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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 11:38
Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Penn Ar Trio, Corpo et Rachel Therrien à Tréveneuc, le 10 mai 2019

Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Penn Ar Trio, Corpo et Rachel Therrien à  Tréveneuc, le 10 mai 2019 .

 

Après toute une série de concerts gratuits, le Festival Jazz Ô Château entre dans sa phase décisive avec les spectacles dans le parc de l'aristocratique Château de Pommorio à Tréveneuc.

Tous les bénévoles de l'association Quand le Jazz est là ont travaillé d'arrache-pied pour faire de cette cinquième édition un événement mémorable, las, les conditions atmosphériques leur ont joué un sale tour.

Un crachin immonde inonde le canton depuis l'aube, si il ne refroidit pas l'enthousiasme de l'organisation, il risque d'avoir un impact sur l'affluence, la consommation de liquide et la vente des crustacés et autres mets savoureux préparés par l'équipe.

A 18:30, le programme prévoit un apéro-jazz dans les jardins, le Penn Ar Trio doit accompagner en musique les agapes de l'avant-soirée.

Bien emmitouflés, Mathieu Conan (Guitare) Vincent Chassagne (Basse) Xavier Garabedian (Batterie), ex-élèves du Conservatoire de Brest, qui se produisent également sous l'étiquette Kahëma, improvisent leur jazz devant une dizaine de courageux bravant Tlalocantecuhtli.

Avec d'autres festivaliers, tu t'es installé à cinquante mètres du podium, sous la toile prévue pour la restauration. 

Une intro élégante, un jeu de guitare fluide à la Charlie Christian, une basse électrique et une batterie sobres, le trio nous la joue feutrée.

Les doigts engourdis, ils enchaînent sur une ballade bluesy virant manouche pour accélérer le tempo lors de la pièce suivante, le standard ' Beautiful love'  .

De loin, tu entends la basse introduire une plage qui ressemble à 'Autumn leaves' .

Les gars du Finistère nous livrent un rendu tout en sophistication.

Toujours en mode midtempo,  ils poursuivent leur lecture du great jazz songbook, ont-ils interprété ' Angel Eyes', tu leur demanderas...

Doucement, l'heure de la pause approche, les premières coquilles Saint-Jacques ont été ingurgitées, le Pouilly Fumé frétille,  les nuages, pendant un instant, se retiennent de nous arroser, c'est l'heure du premier demi.

Après s'être fourrés, pendant 15 minutes, les doigts dans les poches de leur parka, les musiciens reviennent pour le second acte.

'Caravan' , la caravane passe, les clebs n'ont pas aboyé, Duke a souri, les mecs s'amusent, se lancent des piques, se tendent des pièges, décident de tâter du latin groove en  sortant leurs chaussures en daim avant de méditer en fixant le firmament (' Contemplation').

Après une courte accalmie l'eau réapparaît, les parapluies aussi, les portes de l'élégant chapiteau se sont ouvertes, tu suis la masse qui déserte l'herbe détrempée pour te réfugier au chaud, tandis que le Penn Ar Trio finit d'égrener son chapelet .

A revoir dans de meilleures conditions! 

 

Une première grosse pointure nous attend, from Sweden, Corpo, un quintet mené par Mikael Godée ( sax soprano, flûte et compos).

Il l'a fondé en 1992, a parcouru toutes les scènes jazz de la planète et enregistré six albums.

A droite et à gauche, on a lu:  CORPO presents new Jazz in the best meaning of the phrase.

Comme beaucoup d'autres artistes issus de la scène nordique ( Jan Garbarek, Terje Rypdal, Nils Petter Molvær E.S.T.....) , quasi tous signés chez ECM, il pratique un jazz de chambre éthéré, clair et esthétique.

Mikael fait également partie de Änglaspel, mais ce soir c'est Corpo qui foule les planches du Festival. La veille, le groupe était à Paris et avant cela chez Jacques Pelzer à Liège où il a, malencontreusement, égaré ses cd's.

Notons les attaches particulières du leader avec la Belgique, il s'y  produit régulièrement aux côtés de Eve Beuvens.

En piste: Mikael Godée/ Thomas Markusson à la contrebasse ( Walter Lang Trio)/ Lars-Erik Norrström au piano à queue et Nord  ( il dirige également son propre trio) / la mignonne Cornelia Nilsson aux drums ( Sisters of Jazz) et enfin, l'ineffable Ebba Westerberg aux percussions, comme elle a voyagé du côté du  Ghana,  de la Guinée, du Burkina Faso, de Cuba et du Brésil, e a, elle a ramené un attirail d'une trentaine de bidules percussifs,  allant du triangle au berimbau, elle manie tout ce bazar avec adresse et humour.

Leur récital ne débute pas par 'Singing in the rain' mais par 'Naiv Nils' issu de l'album 'Is'.

Le soprano se charge de la mise en route, après l'intro lyrique, la plage prend des allures swing lors d'un second mouvement enclenché par le piano et les percus.

Calé sur ton siège, tu laisses ton esprit vagabonder aux rythmes de ce jazz foisonnant d'idées.

Pas le temps d'applaudir, ils ont embrayé sur¨une suite 'Solokvist'/ 'Luotti'  décorée de  trouvailles, dignes du professeur Tournesol,  imaginées par la magicienne des percussions, la pièce, impressionniste et lancinante, s'achève sur des bruissements émanant d'une faune peuplant une savane guère courante du côté de Göteborg.

Bizarrement, le piano électrique de  Lars-Erik t'évoque les sonorités de Keith Emerson au sein d' Emerson/Lake/Palmer, il te confiera après coup qu'il avait également utilisé son laptop.

Contrebasse en évidence lors du solo 'Till barnet' , les autres, au repos, savourent, le sax est le premier à sortir de sa torpeur pour entamer le 'Prélude en C mineur' de Chopin qu'ils ont trafiqué en y incorporant du Bach.

C'est à la flûte que Mikael joue le mouvementé 'Japp' qui, semble-t-il, n'a pas grand chose en commun avec le langage des chiens.

Ebba va vous jouer du berimbau, tandis que la pluie fait des claquettes sur le toit de la tente et vient se joindre au  quintette qui a attaqué 'Solid'.

Vas-y, Cornelia, elle place un solo de batterie cornélien, le sax la rejoint, 'Ton i Ton' suit le cours d'un fleuve aux méandres sinueux.

Mikael Godée a souvent accompagné Eve Beuvens, mais c'est à une autre pianiste belge, talentueuse, que tu penses, Nathalie Loriers.

Après un nouveau numéro de stand-up comedian  d'Ebba, suivi par par un roulement de tambour, la formation entière s'est jetée dans ' 414'  qui mixe funk et éléments d'inspiration Maurice Ravel.

Cette pièce magistrale achève une prestation cinq étoiles qui demande un rappel, ce sera ' Välkommen Hem' que tu peux traduire par Welcome Home.

 

Après vingt minutes pour le changement de matos, Rachel Therrien and co investissent la scène.

La trompettiste de Rimouski, ce n'est pas  une variante du riz cantonais, la ville se situe au Québec, écoute la demoiselle causer pour en être certain, revient d'une mini tournée en Ukraine et d'un passage éclair dans la ville lumière, elle compte encore donner un ou deux concerts avant d'aller enregistrer un album dont Tréveneuc entendra les plages, non baptisées, ce soir.

Elle se produit avec son Euro Quartet, on ajoutera que le fabuleux pianiste, Daniel Gassin est catalogué Australian/French, les autres se nomment Mareike Wiening, a German born, New York based female jazz drummer et Darío Guibert Montaña ( Madrid) à la contrebasse.

'Why don't you try ' , l'album précédent, date de 2017, la madame a de nouvelles idées.

Comme la plupart des pièces interprétées ce soir n'ont pas reçu la bénédiction du pasteur, tu peux concevoir des titres, on te refile le numéro de Rachel et tu lui communiques tes propositions,  007 404 222, tiens compte du décalage horaire!

Pas d'échauffement, d'emblée on pénètre dans le vif du sujet, un jazz inventif, tendu et intense, le piano, à la sauce Bradford  Mehldau, supplée la trompette, l'Allemagne et l'Espagne turbinent sans relâche, Tréveneuc est conquis.

Elle potine, vous avez l'air de me comprendre, tant mieux, j'introduis les artificiers et on poursuit l'expérience, les cobayes, c'est vous, espérons que vous aller digérer ces nouvelles préparations.

Après une ballade en mellow tone, elle annonce que la suivante a failli s'appeler ' Get the car out', car au Québec il neige dru, il faut penser à sortir la caisse.

Puis, à Kiev, un auditeur a laissé entendre que cette plage évoquait un écureuil, donc, dorénavant, elle se nomme 'Bilka story'.

Ce sont des poètes , les cosaques!

Après cette oeuvre bondissante vient un essai expérimental, acrobatique et syncopé, une sorte de thriller hard bop, dont elle nous demande de trouver un nom.

T'iras lui proposer 'Chaos'. 

Chers, vous, pouvez-vous penser aux bernaches, celles du Canada, qui migrent à cause du froid.

Tu clos les paupières, sur l'écran cérébral Nils Holgersson et les oies sauvages défilent, tandis que le quartet imprime une cadence infernale, le piano voltige, la trompette entre en ébullition, faut faire gaffe à la surchauffe.

' Prieuse', j'aime bien ce titre, après une séquence contemplative, la religieuse entre en transe et doit affronter ses démons.

Secouant!

Composée à Paris, voici une pièce que je compte intituler ' Pigalle'.

Oublie le French Cancan, ce morceau tempétueux et tourbillonnant  aurait toutefois pu inspirer Henri de Toulouse-Lautrec.

On passe à ' Bleue tortue', une berceuse pas tout à fait académique avant d'écouter ' Jean-Philippe'.

Quoi, comment?

Tu veux savoir de qui il s'agit, viens me voir après le gig.

Encore un morceau coup de poing, uppercuts, jabs, straight punches, crochets, crosses se succèdent, t'es acculé dans les cordes, le gong annonçant la fin du round t'a sauvé.

On arrive au terme du voyage, 'Ashata' ( titre à vérifier) est le dernier acte du set.

Vous ne connaissez pas Ashata X?

A première vue, personne n'a jamais entendu parler de cette Américaine, sommes tous incultes, même le nom nous a échappé, la fatigue sans doute.

C'est par un jazz conventionnel avec une trompette aux coloris Chet Baker que prend fin le set normal.

Tréveneuc bénéficiera d'un double rappel,  le premier pimenté à l'extrême présentait des touches latino et pour finir, elle nous propose une berceuse pour enfants sages afin  que nous puissions passer une nuit sans être la proie de cauchemars.


A demain, Pommorio!

 

photos- jazz ô château


 

 

Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Penn Ar Trio, Corpo et Rachel Therrien à Tréveneuc, le 10 mai 2019
Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Penn Ar Trio, Corpo et Rachel Therrien à Tréveneuc, le 10 mai 2019
Festival Jazz Ô Château, au Château de Pommorio avec Penn Ar Trio, Corpo et Rachel Therrien à Tréveneuc, le 10 mai 2019
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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 07:35
The Banging Souls - Rock'n Beers Session- Brasserie De Jandrain-jandrenouille, Orp , le 10 mai 2019

 The Banging Souls - Rock'n Beers Session-  Brasserie De Jandrain-jandrenouille, Orp , le 10 mai 2019

 

Coucou, me revoilou! Ca faisait un bout de temps non ? Je reprends donc le clavier (anciennement la plume) pour coucher mes impressions aussi nombreuses que variées sur l'écran avide de ma prose dégoulinante comme une boule de mozzarella qui aurait passé ses vacances d'été dans un micro-ondes en position "defrost".

Marc et moi, surtout Marc d'ailleurs, garons le véhicule de fabrication française qui nous a gentiment convoyés jusque-là en toute sécurité. En lecteurs avertis que vous êtes, vous aurez certainement remarqué que, contrairement à des mots qualifiés de "grossiers", tels que "cul" ou encore "bite", "con-voyeur" n'est pas victime du même ostracisme. Bizarre la langue française n'est-ce-pas ? Fermons la parenthèse.

Nous voici donc, pénétrant dans la cour d'une imposante ferme brabançonne typique, tournée vers l'intérieur de sa cour rectangulaire, protégée par de hauts-murs. Le seul accès se faisant par une lourde porte cochère, vestige du passé historique de notre beau pays. Nous déambulons maintenant au cœur de la brasserie de Jandrin-Jandrenouille. Quand j'ai entendu ce nom pour la première fois, j'ai eu des images plein la tête, et surtout, celles du clip dessin-animé de "Love is All" de Roger Glover sur lequel chante le regretté Ronnie James Dio. Vous vous rappelez de la petite grenouille qui joue de la guitare ? "C'est de bon augure tout ça " me dis-je à moi-même avec qui je discute de plus en plus souvent ces derniers temps, faute d'être entendu et encore moins compris par ceux qui devraient pourtant.

Ne sachant trop vers quel endroit nous diriger, c'est à l'oreille que nous nous aventurons, guidés par le "bass drum" d'une batterie. Ils sont là, tous les trois, "objets" de notre visite en ces lieux : Gaëlle, Pierre et Ludwig sont occupés à peaufiner les derniers réglages sonores (sound check en anglais) en vue du concert de ce soir (tiens tu m'étonnes, pour une fois t'as pas imité les DJs pour qui cette expression est autant libératrice que "gendarmerie nationale, veuillez me présenter les papiers afférant à la conduite du véhicule" chez les forces de l'ordre de l'hexagone voisin).

D'emblée, il y a quelque chose qui frappe l'auditeur averti, ça crève les yeux, tu sens tout de suite la complicité, le respect et l'amour qui unit ces trois musiciens là, pétris de talent. Les choses ne sont pas immuables, intouchables et stéréotypées, tout est sujet à modification, adaptation, progression. Dès lors, leur fabuleux album "Rich To The Bone" n'en devient plus qu'un support, une base référente à partir de laquelle les compositions s'élèvent vers d'autres cieux, faits d'originalité, d'enrichissements et d'improvisations qui donnent encore plus de poids, plus de grandeur à leur musique mâtinée de Rock, de Blues, de Roots made in USA. Et toujours ces sourires immenses qui leur mangent le visage à tous les trois.

Petit break dinatoire et visite de la brasserie en compagnie d'Alexandre Dumont, le patron des lieux qi nous en résume l'historique et nous en révèle les arcanes. Ici, on ne donne pas dans l'industriel ni le tout-venant destiné aux gosiers "fast drink" des consommateurs pour qui la quantité supplante la qualité. On fait dans le vrai, l'original, l'authentique. Ce soir c'est la "Saison IV" qui est mise à l'honneur. Une merveille. Ce que je tiens à souligner, c'est que si nous sommes dans le "BééWéé" comme on le dit souvent avec une pointe de moquerie, nous sommes à des années lumières de ces clichés éculés. Alexandre nous convie tous à manger et à boire, c'est lui qui invite, mais sans que cela ait un côté ostentatoire, tout simplement parce qu'il est comme ça, il ose, il prend le risque. Mais avec The Banging Souls, le seul risque, c'est que le succès de la soirée soit le déclencheur d'activités de même nature, à répéter de façon ponctuelle. Mais on sent l'homme capable de gérer la chose.

C'est devant un parterre d'une centaine de personnes que The Banging Souls va encore une fois ajouter une pierre à l'édifice de la légende musicale sur laquelle le groupe bâtit sa réputation. Le trio donnera un concert du feu de Dieu avec Gaëlle, grande prêtresse moderne, qui va, coiffée d'un chapeau à la Patti Smith, nous raconter l'un après l'autre, les chapitres d'une histoire sans fin, sorte de peinture astrale dans laquelle sa voix fabuleuse donne le ton. Tandis que Pierre et Ludwig y ajoutent, ça et là, les touches d'une palette de couleurs qui donnent accès à d'autres galaxies de notes, repoussant encore les frontières de la création, accouchant d'un nouvel espace baigné par d'autres ambiances aux odeurs d'épices rares.

En un peu plus d'une heure, ils ont, tels le trident de Poséidon, fait sauter les chaînes et libéré le Kraken qui attendait, tapi au fond de l'océan. Ce groupe est fabuleux et ce qui les rend particuliers en plus du reste c'est qu'ils ont tout compris à la musique.

Gaëlle my Sister, Ludwig et Pierre, vous êtes les représentants d'une approche de la musique qui a disparu dans les tourments aux détriments du nombre de vues sur youtube, des " like" sur Facebook et de la vulgarité picturale et auditive, ne changez surtout pas.

Alors maintenant, je vais pousser un énorme coup de gueule en m'adressant aux organisateurs de concerts, promoteurs et autres managers aux titres pompeux pour qui le bruit des billets froissés a force de loi aux dépens de la qualité et de la sincérité. Bordel, quand allez-vous enfin ouvrir vos p****n d'oreilles en carton et écouter ce trio. Cessez de voir d'abord un artiste comme une vulgaire addition d'euros dans vos caisses enregistreuses qui sentent la pourriture à force de tuer les talents. The Banging Souls est là, authentique, sans fards, avec un cœur énorme, tout simplement.

Can you hear The Whispers?

Mitch "ZoSo" Duterck

The Banging Souls - Rock'n Beers Session- Brasserie De Jandrain-jandrenouille, Orp , le 10 mai 2019
The Banging Souls - Rock'n Beers Session- Brasserie De Jandrain-jandrenouille, Orp , le 10 mai 2019
The Banging Souls - Rock'n Beers Session- Brasserie De Jandrain-jandrenouille, Orp , le 10 mai 2019
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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 13:52
Encore des morts: Jean Kaufman, Phil McCormack, Jah Stitch, Boon Gould, J. R. Cobb

Jean Kaufman, guitare et chant, au sein du groupe parisien  ACWL  est décédé début avril .

Le trio a annoncé la triste nouvelle sur sa page facebook.

Le groupe était sur le point d'enregistrer un sixième album.

 

Phil McCormack, le chanteur de MOLLY HATCHET, le Southern rock band de Floride, est décédé le 26 avril.

Le band n'a pas été épargné par la faucheuse, il avait  déjà perdu Dave Hlubeck, Banner Thomas, Bruce Crump, Danny Joe Brown, Riff West et Jimmy Farrar.

C'est en 1995 que Phil ( ex The Roadducks) avait remplacé Danny Joe  Brown aux lead vocals.

'Devil's Canyon' est le premier album pour lequel il avait assuré les lead vocals.

 

Melbourne James, alias Jah Stitch, est mort le 28 avril.

L'homme,  surtout connu comme deejay, a contribué au développement de la culture sound systemm en Jamaïque et ailleurs.

Il a sorti un premier album  'No Dread Can't Dead' en 1976 peu après avoir survécu à un coup de feu dans la bouche.

Il pondra encore quatre disques, le dernier 'Jah Woosh Meets Jah Stitch at Leggo Sounds' en 1995.

 

 Rowland Charles 'Boon'  Gould, membre fondateur de Level 42, nous a quittés le 30 avril, il avait 64 ans.

Mark King a annoncé la nouvelle le 2 mai.

Il aura été le guitariste, et accessoirement saxophoniste, du sophisti-pop band de 1980 à 1987, année où il jette l'éponge pour raisons de santé.

En 2012 il refait une apparition avec Level 42 en tant que guest.

 

 James Barney "J. R." Cobb Jr., a founding member of the Atlanta Rhythm Section, died on Saturday of a heart attack, se lisait dans les gazettes d'Atlanta le 6 mai.

Comme membre du soft rock combo Classics IV , il connaît la notoriété en tant que co-auteur des hits 'Spooky' ou 'Stormy'.

En 1970, Cobb quitte Jacksonville pour Atlanta où il devient session musician ( il collabore avec Roy Orbison, e a )  avant d'intégrer Atlanta Rhythm Section, pour lesquels il joue jusqu'en 1986 pour ensuite se consacrer au songwriting.

En 1993, he was inducted into the Georgia Music Hall of Fame!

Encore des morts: Jean Kaufman, Phil McCormack, Jah Stitch, Boon Gould, J. R. Cobb
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