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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 08:15

Nouvelle escale dans le Warandepark/Parc Royal pour une nuit féérique, au menu: Damien Jurado!

 

En dernière minute, Jessica Pratt déclare forfait, l'AB la remplace par un nouveau projet de Chantal Acda, Nu nog even niet!

Tu te pointes vers 21h 10' sous les lampions, le kiosque est occupé par la Néerlandaise et deux gars qui, depuis 25', mettent en musique des poèmes de Lotte Dodion.

Agréable à écouter, nog even wachten et  Damien Jurado prendra place sur le podium!

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Damien Jurado

L'an dernier au Trix à Antwerpen et vu en 2005 à l'AB.

L'indie singer/songwriter de Seattle  a déjà couvert un beau parcours depuis ses débuts dans les mid-nineties, une discographie d'une douzaine d'albums, le dernier 'Maraqopa' datant de février 2012, des concerts à la pelle et des comparaisons prestigieuses, Bill Callahan, le regretté Jason Molina ou Will Oldham.

Il vient d'entamer a mini European tour, hier à Nijmegen, le 31 au Bush Hall de Londres et puis l'Espagne et le Portugal, avant de regagner la mère patrie!

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Sans un mot, il prend place sur un siège, ramasse sa Jasmine guitar et attaque "Museum of Flight" , une jolie, tendre et mélancolique  reminding you about my love Love Song, chantée d'un timbre fatigué.

'Sheets' se trouve sur ' Caught in the Trees', 2008, un picking subtil pour cet indie folk apaisé!

Un nouvel album est en préparation, le troisième morceau, plus sec, en fera probablement partie.

007-copie-2.JPGDamien, c'est pas le genre Poelvoorde, t'attends pas à des grimaces ou à du cabotinage, le style Jésuite lui convient mieux, il entame un titre hanté aux connotations bibliques se rapprochant des cauchemars de David Eugene Edwards.

Reverb sur la voix pour créer un climat flou, des intonations Neil Young, encore une plage sombre, à la limite dépressive, s'incrustant insidieusement dans ton cerveau, another new song....looking for a shelter in Moscow... et puis' Working Titles', a slow-plucked composition aux lyrics amers et lucides.

'Cloudy Shoes' présente de touchants aspects de vulnérabilité ou d'humilité, qualificatifs qui conviennent parfaitement à cet artiste pudique et authentique.

Cinquième pièce non retrouvée sur un album existant, des accents folk psychédélique et toujours les similitudes vocales avec un jeune Neil Young.

Simplicité, sincérité, force de persuasion, ce mec, sans utiliser de quelconques artifices, captive!

Le titletrack du dernier CD, le profond et prophétique 'Maraqopa' précède le  doux ' Rachel and Cali'  offrant quelques analogies avec certains James Taylor.

 ' Arkansas' sera sombre et hanté et la dernière, le long et poignant lament 'The ghosts of David', le fantôme de Jim Morrison serait plus exact, s'avèrera être le titre  la plus  Doorsesque d'un set impeccable.

Un bref au revoir, Jurado se tire!

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Le parc réclame un bis.

'Let us all in', a handclapping and joyful  singalong pendant lequel une demi-givrée entame une danse païenne à la chorégraphie anarchique.

Tu viens?

Qui moi, sans façon... elle agrippe une gentille blonde, sagement assise, pour la forcer à la suivre dans son exhibition extravagante.

Morceau terminé, Jurado contaminé, grimpe sur son siège, brandit sa guitare et salue la foule!

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 13:10

Dix ans de   Feeërieën, bientôt la communion solennelle!

Un  pseudo-poète écrivaille:  août voit s'épanouir, sous les feuillages du parc royal, une poignée de musiciens pointus!

Pointus, mon cul, entends-tu proférer à un mètre de toi, le mec, tendance geek carburant à la pisse de chat made by Aldi,  n'est pas le seul à avoir apprécié plus que mollement la performance de Miss Missouri , une copine de Mona Lisa.

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20:45, Kurt ( AB) vient présenter  Jan Swerts.

Non, Manon, pas un coureur cycliste, le lieutenant d'Eddy le cannibale c'était Roger Swerts!

026-copie-4.JPGLe Limbourgeois dont on parle est pianiste minimaliste, viens pas me parler de nains, il a sorti deux albums ( Weg et le pertinent Anatomie van de Melancholie), l'AB l'a pris sous son aile, il est devenu artist in residence.

Ce soir, Jan ( piano, vocals) est soutenu par un ensemble symphonique, des cordes ( deux violons, une jolie demoiselle, Jennifer De Keersmaecker + Cédric Murrath, maybe  et probablement Stijn Saveniers (cello))- une contrebasse, Stoffel De Laat et des cuivres, Glenn Magerman (bugle), Jon Birdsong (bugle) et  Michel Smullenberghs  ( euphonium).

Un petit noeud, ces formidables musiciens sont sous-employés!

Une promenade de plus d'une heure dans un monde de silence, de tristesse chère à Sagan, de sensibilité romantique, de pudeur et de retenue.

Chaque composition est illustrée par un tableau de Stijn Felix, te faisant penser soit à Hopper, soit au courant Ligne Claire.

La beauté froide, à la longue, peut créer un sentiment d'ennui, aussi tu n'as pas été étonné au bout d'une trentaine de minutes de percevoir un léger brouhaha émanant du bar où se pressait une foule terre à terre.

Deux titres de l'album 'Weg' ( des noms de rue) pour débuter le récital, le premier, 'Driekruisenstraat 107'.

 Une lente intro au piano, un bruissement vocal ( en anglais)...attention fragile!

Un petit glockenspiel, un bugle et l'euphonium viennent décorer la plage de  touches discrètes. Comme pas mal d'autres, tu es séduit par cette approche Sigur Ros/tendre nocturne de Chopin.

Des cordes romanesques entament la majestueuse pièce suivante ( Singelstraat 11) , un chant Robert Wyatt vient se 019-copie-2.JPGgreffer sur ce fond lyrique et une nouvelle fois, en fermant les paupières, tu te laisses caresser par cette berceuse indolente.

' Een Verlangen Naar Ontroostbaarheid', inspiré par la philosophe Patricia De Martelaere, décédée en 2009.

Même sophistication, mêmes impressions de chatoiement d’harmonies lumineuses ( merci à la biographie de Debussy)... c'est beau susurre Dorothée à l'oreille de son compagnon!

L'austère 'Zo bleek zal ik zijn', inspiré par le poète Jotie T'Hooft, baigne dans un climat néoromantique morbide, il sera suivi par deux titres dédiés à sa grande influence, Wim Mertens, 'Voor de deugd' et 'Na de deugd'.

Désolé pour mon manque d'inspiration, d'habitude pour compenser la  mélancolie de mes oeuvres, je raconte quelques salades humoristiques, aujourd'hui la muse Euterpe m'a fait faux bond.

 

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Le personnage que vous voyez sur l'écran est Stef Bos, 'De doden die nog levend zijn' est pour lui.

La composition la plus allègre du set!

J'imagine que tous ces applaudissements indiquent que vous voulez un bis, le voici: un nouvel extrait de son premier album, 'Alkenstraat 9'

Slaap wel, Jan!

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Julianna Barwick

'Nerpenthe', un troisième full CD vient de sortir... 7/10 pour le NME -  Pitchfork, 8,5/10 - Popmatters, 8/10 -Blurt Magazine, 4 étoiles!

Tous les pédagogues avertis encensent, les attentes étaient grandes, amère fut la désillusion!

Julianna is fake!

 

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On te parle d'avant-garde, de trippy experience, d'ambient à rapprocher de Steve Reich et de Brian Eno.

 On nous a servi de la mouise que même Carrefour refuse d' utiliser pour te vendre du Kitekat!

La substance montrait un degré de fadeur pire que le taux de cholestérol de De Wever avant sa rencontre avec Rika Zaraï.

Tu veux des qualificatifs: creux, vain, prétentieux, distant, inconsistant, fastidieux, insipide...tu m'aides, Gontrand?

Chiant!

Merci, Gontrand!

041.JPGPlage 1: des vocalises lugubres, repeated layers!

Plage 2: loop station en état de fonctionnement ( merci Fred Cerise), vocalises sinistres, repeated layers.

Plage 3: je vous présente Scott et sa guitare, loop station, repeated layers, deux accords de guitare.

Plage 4: même scénario!

Plage 5: je te paye un verre, Fred?

D'accord, t'as entendu, Julianna chante?

Magnifique...

Au bar, une file énorme.

Avant d'avoir réceptionné tes gobelets, elle a confectionné deux ou trois joyeusetés aptes à dérider l'atrabilaire le plus abattu!

Barwick, on oublie, la prochaine fois on va voir une bar witch!

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 06:09

Elle dit, ai examiné ton programme de la soirée, il y a vraiment un groupe se nommant Depakine Chrono, ce sont les comprimés que le neurologue m'a prescrit pour soigner mes angoisses!

T'as des angoisses et tu vois un neurologue, t'as questionné sans attendre de réponse!

Direction le Rock Classic en empruntant ton trajet habituel, les forains et leurs manèges ont quitté le Midi, Fred Cerise et Bang Bang Booking se sont associés pour offrir une date bruxelloise à deux bands originaires de Tchéquie, Superego Kid et Depakine Chrono.

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Depakine Chrono

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 A two pieces post punk duet from Budweis in Czech Republic ( Cíkál et Jan Budil ).

Les petits gars, éclairez-nous, on range sur quelle planchette?

 Calculator punk....merci, cette étiquette nous est d'un grand secours!

Résumons, t'as une guitare convulsive et un drumming bestial, comme il est question de métrique atypique et d'absence totale de mélodie, on utilisera le tag 'math rock' en y ajoutant le qualificatif noisy.

C'est pas un peu dépassé, ce genre?

Réponse, si, mais pas chez Miloš Zeman!

Il y a une éternité, au Rhâââ Lovely, t'as subi  Graffen Völder, Mutiny on the Bounty et plus tard Le Coup du Parapluie, qui officiaient dans le même créneau, c'était sympa, mais en 2013 ça sent le réchauffé!

Me demande pas combien de morceaux ils ont interprété ( entre 6 et 8), ni un quelconque titre, mais sache que ces instrumentaux sanguinaires et primaires joués de manière épileptique ont ravi l'assemblée.

Le batteur s'est vite débarrassé de ses oripeaux et godasses pour montrer un torse glabre et dépourvu d'adiposité, sa frappe échevelée, athlétique et  vigoureuse impressionne et te rappelle Damon Che, vu avec Don Caballero, un percussionniste qu'on soupçonne avoir plus de deux bras tant ses coups se succèdent à une allure TGV.

Le guitariste semble plus appliqué, le Andreï Kolmogorov du couple sans doute, il accumule les stop-start rhythms, les riffs au final abrupt, les notes discordantes tandis que son compère s'échine à tabasser caisses, cymbales et toms.

Oh, j'ai pété une corde... cela ne change strictement rien à son jeu, la plage impétueuse qui nous concerne pourrait illustrer l'intervention des chars soviétiques à Prague au printemps 1968.

Merci, Brussels, voici la dernière, aussi harmonieuse qu'une succession de déflagrations atomiques.

30' d'un set musclé.

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Superego Kid

Ori Mordori.......samohrajky/bicí

Libor ( Blažek)...............kolečka, kostičky, pružinky

Ladzi..................gigaligadelay

Ori, Libor, Ladzi, un, deux, trois...ils étaient, comme les mousquetaires, quatre, deux guitares, un clavier, une batterie!

Catalogue?

028-copie-5.JPGPost rock!

Ici également un set instrumental, en revanche moins uniforme que la prestation précédente.

La première plage affichait des tonalités psychédéliques séduisantes et si le jeu du batteur ressemblait comme deux gouttes d'eau moldave à celui du médicament précédent, les guitaristes du kid narcissique évoluent sur un terrain moins logarithmique, ne dédaignant pas les envolées planantes, ni les riffs jazzy, quant à l'orgue il habille esthétiquement les compositions.

Aucune note négative?

Si, la construction similaire de la plupart des pièces.

 Amorce relativement lente, montée en puissance, climax , decrescendo... avec quelques variantes.

Accident de parcours, le premier exercice n'est pas encore achevé que le bûcheron a déjà esquinté un élément de sa batterie.

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Temps mort pour permettre à une nurse Betty barbue de réparer l'ustensile tandis que les acolytes divaguent tels de romanesques bohémiens.

Le second sketch démarre sur fond de guitare David Gilmour avant de virer postgazeshoerock aux effluves Mono, Godspeed ou God is an Astronaut...

Nous aurons droit à quelques composantes metal, à du prog, du noise, du contemplatif, du postjazzrock avec ( malheureusement) une constante, l'omniprésente et dévastatrice batterie qui éclipse la broderie fabriquée par les camarades.

Nonobstant cet aspect  fâcheux, une prestation intéressante!

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 17:48

Le billet de JPROCK :
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Ma première rencontre musicale avec  David Byrne date du 5 mai 1977 avec le concert de Talking Heads à l'Auditoire Paul Emile Janson où le groupe assurait la première partie des...Ramones !
Depuis David Byrne a bien roulé sa bosse et pris des chemins artistiques étonnants et sans cesse novateurs.
Sa rencontre avec Annie Clark aka St Vincent date d'il y a trois ans mais c'est en 2012 que l'album " Love this Giant" voit le jour.

 Artistiquement osé, cet opus se distingue par l'omniprésence d'un orchestre de cuivre et par l'obligation d'adapter leurs compos à ce parti pris.

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1236981_432188680231069_1506679030_n.jpgCe soir le combo fait escale à la salle Henri Le Boeuf du Palais des Beaux-Arts qui n'est pas comble, mais le public qui a fait le déplacement semble très impatient et connaisseur.
Et il ne sera pas déçu.
Tout d'abord par le son absolument parfait, et ensuite par un concert étonnant, porté par les talents respectifs et audacieux des deux artistes et par d'incessantes et amusantes chorégraphies réalisées par l'ensemble du groupe.
Musicalement cette fusion entre force et douceur fait merveille, et on se surprend à penser qu'on n'a jamais rien vu d'équivalent avant le spectacle de ce soir.
Pendant presque cent vingt minutes nous avons droit à des titres revisités du répertoire de St Vincent, de Talking Heads, de l'imposante carrière solo de David Byrne, et bien sûr aussi à des compos issues de leur album commun .
Du pur plaisir, rehaussé par deux rappels brûlants et ponctué par l'épatant "Road to Nowhere".
Un concert festif et classieux.

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Setlist:
Who
Weekend in the Dust
Save Me From What I Want
(St. Vincent cover)
Strange Overtones
(Brian Eno & David Byrne cover)
I Am an Ape
Marrow
(St. Vincent cover)
This Must Be the Place (Naive Melody)
(Talking Heads cover)
The Forest Awakes
Optimist
Like Humans Do
(David Byrne cover)
Lightning
Wild Wild Life
(Talking Heads cover)
Cheerleader
(St. Vincent cover)
Lazy
(David Byrne cover)
I Should Watch TV
Northern Lights
(St. Vincent cover)
The One Who Broke Your Heart
Outside of Space and Time
Encore:
Cruel
(St. Vincent cover)
Burning Down the House
(Talking Heads cover)
Encore 2:
The Party
(St. Vincent cover)
Road to Nowhere
(Talking Heads cover)

 

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Texte et photos : JPROCK.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:45

Automne 2012, "Love This Giant", sur la pochette:  à gauche,  Annie Clark ( St.Vincent), 30 ans, à droite, le grisonnant mais toujours fringant, David Byrne ( ex Talking Heads), jeune sexagénaire!

Le projet sillonne les podiums américains, australiens, canadiens, européens depuis septembre 2012, une halte au  Bozar en ce samedi pluvieux.

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Pas sold-out, mais une salle Henry Le Boeuf bien garnie!

20:00, une annonce enregistrée, this is your captain ( D B)  speaking, don't spend your time recording the concert with your iPad, we hope you'll enjoy the show as much as we  do...

Une longue attente succède à ce message rédhibitoire, le public manifeste son impatience!

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20:30', à douze sur scène, David Byrne and  St. Vincent and band!

Décolorée blonde platine et frisée, Annie Clark : Guitar/Vocals - David Byrne: Guitar/Vocals - et, probablement,  Daniel Mintseris: Keyboards, Musical Director ( St. Vincent- Teddy Thompson, Ari Hest...)  - Brian Wolfe: Drums (My Brightest Diamond, Sufjan Stevens..) -huit cuivres:

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Kelly Pratt: Trumpet, Flugelhorn, French Horn, Flute - Dave Nelson: Trombone - Jon Natchez: Clarinet, Flute, Saxophone - Bryan Murray: Clarinet, Flute, Saxophone - Rachel Drehmann: French Horn - Jason Disu: Trombone - John Altieri: Sousaphone, Tuba - Carter Yasutake: Trumpet, Flugelhorn!

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Une intro brassy aux saveurs Mardi-Gras vire funk gras, Byrne aux vocals, Annie aux backings, puis la blonde prend le relais, le danceable 'Who' rappelle un autre duo sexy , datant de 2006, David Byrne and Selena.

Excellente entrée en matière.

015-copie-4.JPGLa horn section nous tourne le dos avant d'habiller 'Weekend in the dust' d'un costume jazz rock te rappelant Blood, Sweat and Tears.

Ils entament tous ( sauf les claviers et le drummer) un ballet, façon West Side Story, la plage vire swing saccadé, les rapprochements avec certaines compositions de Zappa te sautent à l'esprit.

Emprunté à St. Vincent,  'Save me from what I am' reçoit le même traitement fusion.

Annie glisse telle une patineuse agile, Byrne, le dandy, tombe la veste.

' Strange overtones' ( David Byrne - Brian Eno), some crooning pour D B, de méchants riffs pour Annie, l'alchimie parfaite.

Une amorce dramatique pour 'I am an ape', une marche pendant laquelle l'esthète se permet un gracieux pas de danse.

' Marrow' ( St.Vincent), une version Gershwin, Annie Clark superbe en ballerine fluette.

La tête pensante entame un numéro chaplinesque pendant le Talking Heads track 'This must be the place', reconnu par les nombreux fans ayant envahi les Beaux-Arts.

Jane s'étonne, 'The forest awakes', Tarzan se douche.... une chorégraphie sophistiquée pour  mouvement symphonique 'Rhapsody in Blue'.

Toujours du côté de Broadway, ' Optimist' avant une touche Byrne goes Brazil avec ' Like humans do' de 2001.

Annie et David, un couple de Pierrots lunaires, évoluent tels deux pantins sur le plancher  de la  magnifique scène, 067-copie-1.JPGBruxelles est sous le charme.

Même scénario pendant 'Lighning' , suivi d'un break pour présenter les musiciens,  les star(lette)s se partageant la  tâche.

Ils reprennent avec le Talking Heads hit '  Wild Wild Life', chaque musicien, hormis le drummer et le keyboard player, a droit à sa petite ligne psalmodiée derrière le micro.

071.JPGNouvelle mise en scène hollywoodienne, les cuivres et Mr Byrne allongés  sur le parquet, Miss Clarkf fredonne son 'Cheerleader'.

D'un bond, tous en position debout pour entamer 'Lazy' en mode jogging.

'I should watch TV' confesse le Scottish-born musician avant de céder le micro à sa jeune partenaire qui d'un phrasé Bjork balance le nerveux ( méchants effets de theremin) ' Northern Lights',  à sa gauche, Monsieur Byrne, qui a appris how to throw a jab punch, nous fait une démonstration.

 Ice Age’s jerk-funk rhythms pour ' The one who broke your heart' et final Julie Andrews avec la ballade ' Outside of space and time'.

80', Bruxelles debout!

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Première série de bis!

'Cruel' ( St.Vincent) du crooning rock et le crowd-pleaser ' Burning down the house'. 

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Second retour!

Un menuet aux saveurs jaunes, très Bjork à nouveau,  'The Party' (St Vincent) et, enfin, l'apothéose, ' Road to Nowhere'.


My road will lead me home, des images plein la tête!

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 16:15

Le billet de JPROCK :

Il y a une semaine à peine,  Joshua Alo se produisait devant plusieurs milliers de personnes en première partie de Groundation dans le cadre du Brussels Summer Festival.
Un concert dont je vous avais dit le plus grand bien lors d'une précédente chronique.
Aujourd'hui l'homme est à l'affiche de la seconde édition du "From Brussels...witloof festival" organisé  salle Excelsior à Jette.

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Vers 21h30 direction le backstage où Joshua m'accueille avec ce sourire caractéristique qui fait son charme : " Hello Jean Pierre ! "
1236918_432080863575184_1433952980_n.jpgPetite présentation rapide et sympathique de ses musiciens , détails de la setlist et petite séance de photos souvenirs, le courant passe bien entre nous et après une quinzaine de minutes je quitte l'artiste et le laisse se préparer pour son show.
Joshua Alo est programmé à 22h, mais finalement ce n'est qu'à 23h45 que le concert débutera. En cause un retard approximatif d'une heure due à une organisation locale parfois hésitante et une balance interminable de 45 minutes.
Mais notre attente va rapidement être récompensée car devant plusieurs milliers de spectateurs ou devant quelques centaines, le band se donne toujours à 200%.
Joshua démarre avec "Blind guides" et "You'll never know" armé de son ukulélé magique. Ca groove, le son est correct pour ce genre d'évènement et le public se prend bien vite au jeu et se rallie au contingent d'admirateurs convaincus dont je fais partie.
Joshua Alo, c'est une bouffée d'air frais, une passion
communicative intense, et lorsqu'on le voit évoluer sur scène, dreadlocks au vent, certaines de ses attitudes nous rappellent rien moins que le Maître Bob Marley.
"Rhythm so Divine", "Senses", "Lukewarm", "Standfirm", les titres se suivent avec un réel bonheur et le show monte en1239385_432080966908507_1899572414_n.jpg puissance. Car un show de Joshua Alo s'apparente à une cérémonie divinatoire où chaque auditeur se laisse guider par la musique et les messages d'amour et de paix qu'elle véhicule.
Rassemblé, le public de Joshua Alo se retrouve à ses concerts sans distinction de race ou de culture, animé par cette joie commune de partager autour d'un artiste terriblement humain.
Les cuivres claquent, la guitare s'enflamme, la basse ronfle, les claviers groovent et la batterie marque le tempo: c'est du "hawaiian roots reggae" m'sieurs, dames !
Et lorsqu'une mamy septuagénaire excentrique monte sur scène, se dirige vers chaque musicien pour l'embrasser puis se lâche dans une danse frénétique étonnante pour son âge, Joshua ne semble même pas surpris, à peine un léger sourire se lit sur son visage et le set continue de plus belle.
L'artiste et son band enchaînent avec "Angel" titre phare magnifique et moment important du set, avant de se lancer dans un final d'une rare intensité constitué de "Keep" et de l'incantatoire "Light over Darkness".

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A en entendre l'applaudimètre, le public est conquis et une fois de plus le natif d'Hawaï laisse une trace dans les mémoires des spectateurs qui le voient pour la première fois.
Car lorsqu'on embrasse une première fois la musique de Joshua Alo, après elle ne vous lâche plus !

Texte et photos : JPROCK.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 14:31

Elle spécifie, je t'accompagne, c'est quel genre?

Bon chic bon genre, tendance electro/ hip hop/ drum'n bass/klezmer non-conformiste.

S'appellent comment ces gens qui doivent faire danser le Bar du Matin?

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Estelle Goldfarb et  DJ Click, soit une violoniste belge d'obédience classique, émigrée à 015-copie-3.JPGParis, et un sorcier des tables, spécialiste en worldtronica,  ayant produit ou (re)mixé des gens aussi divers que Manu Chao, Rachid Taha, Zuco 103, Warsaw Village Band, les gnawas  d' Essaouira...

21:15, sont en retard...

Je te paie une autre Maredsous?

21:30', Click derrière son attirail, sur lequel repose quelques figurines antiques, Estelle armée de son Stradivarius, à ses pieds un jeu complet d'effect pedals!

Un violon juif plaintif sur beats festifs et wouah wouah wouah répétitifs, l'illusionniste bat des mains, puis frôle un theremin pour produire quelques spooky sounds avant de sortir une guimbarde de son chapeau et d'entamer un solo tsoin, tsoin, tsoin des plus irrésistibles.

 Ce collage improbable ( 'Comédie humaine') a le don d'ébaudir ta compagne qui se mue en ghawazee sensuelle, il ne lui manquait que les harem pants et un voile transparent!

'Hazara', une envolée illuminée de celle dont les doigts et l'archet experts ont accompagné il y a quelques années, les Londoniens Oi Va Voi, et qui a perfectionné son jeu chez Alicia Svigals (Klezmatics),  Click concocte un sous-bassement métissé, l'Orient découvre la technologie moderne, avant de s'amuser avec l' etherphone 036-copie-1.JPGet de lancer la sirène anti-aérienne.

La litanie prend des coloris Transglobal Underground.

A tes côtés, elles sont une demi-douzaine à s'essayer, avec plus ou moins de bonheur, à la danse des sept voiles.

Bruxelles, on a un guest, ce soir, le MC  Herb Cells ( From-I-Brown et Wild Boar and Bull Brass Band), 'Lune Noire', une tranche lumineuse  de klezmer hip hop sélénien.

Comme d'hab. avec Herb, un flow enivrant et une gestuelle athlétique.

A tes côtés, les voiles se déchirent, les nanas se hasardent au ghetto house et au G-funk.

Encore une Maredsous, mon coeur?

L'hymne yiddish par excellence, ' Bei mir bis du shein', à des lieues de la version des Andrews Sisters.

014-copie-1.JPGDe l'Hebrew swing sur bricolage sonore techno.

Kitsch et surprenant!

'Lever du jour', Estelle nous confiera plus tard que la voix samplée était celle de Natasha Atlas.

Clos les paupières et laisse-toi emporter du côté du lac de Tibériade, l'aube émerge, des centaines d'oiseaux migrateurs quadrillent l'azur... c'est beau!

Changement de cap, la Roumanie, ' Multi Ani', le Taraf à deux têtes nous emmènent aux confins de la Transylvanie, là où les Carpathes donnent naissance à des lacs volcaniques et accessoirement à des créatures assoiffées de sang humain.

Click, le magicien,  s'en donne à coeur joie, un chant traditionnel échantillonné puis trituré, un sifflet par ci, une corne par là, le Jewish harp, une main rasant le theremin... du grand art.

Sur ce nappé electro, le violon patine, pivote, pirouette,  divague en folles arabesques.

Après l'escale balkanique, l'aéronef se dirige vers la Corée, ' Tapuki'.032-copie-1.JPG

Lost in Translation transposé à Séoul, mode d'emploi illisible!

Seconde intervention d'Herb Cells, 'Water' ( 'Eau remix', dit la setlist).

Un message écologique sur beats envoûtants.

Who has the best flow in hip hop?

Question à laquelle nous ne répondrons pas, mais sache que le trio Click/Cells/Goldfarb a failli faire exploser nos crânes.

'Tchek', Estelle halète, le violon devient fébrile, le DJ beatboxe , tes voisines entrent en transe.

La dernière, 'L'Autre' , a  nervous dance track pendant lequel la violoniste virevolte à nos côtés, le MC se joint à la fête avant l'explosion finale.

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Ovation immense, normal, un concert original et emballant!

Bis

Un remix de 'Comédie Humaine' la plage la plus commerciale!

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(music: DJ Click - Estelle Goldfarb)

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Elle te dit, je me suis bien amusée, tu lui refiles une Maredsous!

 


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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 14:14

John Wayne, Billy the Kid, Hopalong Cassidy , la famille Cartwright, Cochise, Touch the Clouds, Crazy Horse,  les Cheyennes, Apaches, Pawnees, et autres Amérindiens.. vont regagner les livres d'histoire, les Far West concerten du Maurits Duchéhof ferment boutique jusqu'en juillet 2014, mais ce mercredi, le clou final:  Voodoo Swing!

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C'est en 2010, Brockxelles 58, encore au Théâtre de Verdure , que tu croises les desperados de Phoenix, du changement depuis: exit Ruth Wilson et ses  moues blasées, Shorty, le chef, est toujours flanqué du franc Leeroy aux 019.JPGdrums, quant à la doghouse bass, elle est désormais maltraitée, par le petit, mais vicieux,  Tommy Collins!

Bill te signale que la clique tourne en Europe depuis plus de sept semaines et restera dans nos contrées jusqu'au 8 septembre!

20:30' l'heure du rockabilly a sonné!

Voodoo Swing nous balancera un premier set de 55' comprenant quatorze titres à retrouver  sur leurs  six albums ( incluant un live), le dernier ' Fast Cars, Guitars, Tattoos and Scars' datant de 2013.

Vilvorde n'aura pas mis longtemps à comprendre de quoi il retourne, rootsy rockabilly played hard and fast.

 Slapping bass, perfect timing drumming and some Paladins sounding guitar riffs, plusieurs locaux ont rapidement quitté leur siège pour venir se trémousser face au podium.

Pas de séance d'échauffement, dès le premier titre  du rip-it-up rockabilly turbulent.( ' Better changing your ways').

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Sans pause, 'My greasy hair', premières acrobaties du contrebassiste qui, sans cordée, escalade le drumkit en trimballant son instrument trois fois plus grand que lui, look Vilvoorde, mieux que Serge Reding.. un arraché, épaulé - jeté qui devrait lui valoir une médaille aux prochains jeux.

One, two,  one, two, three , four...'Pass that bottle' , une descente vertigineuse.

Des problèmes avec madame:  'Quit jivin' me',...the way you treat me is just damn disgrace...on pousse sur le champignon pour voir ce que la caisse a dans le ventre, toujours des petits soucis avec la gent qui porte jupons... I'm gonna find me a girl having more tattoos than me ..

Shorty, on en connaît une, un petit hic, elle boit comme six Polonais, refuse de cuisiner et souffre de nymphomanie occasionnelle!

008.JPG'The state I'm in', puis le rockabilly Nashville anthem, Johnny Cash et son 'Folsom Prison Blues' .

Le curieusement laidback 'Nervous' succède au Man in Black. 

A track describing itself, ' Hillbilly rock'n roll', et changement de style avec 'Down with the blues'. 

C'est qui la sainte-nitouche, Shorty?

'The devil sent me his daughter'.

Elle a  un petit quelque chose, cette jeune personne... euh, ça va pas, Tommy...couche-toi avec ton jouet.

Shorty grimpe dessus  (tu lis, sur la upright bass) et, ainsi perché, termine sa prière satanique. 

Un classique,  Johnny Burnette, 'Rock Therapy', puis le titletrack du bébé, 'Fast Cars, Guitars, Tattoos and Scars'.

A last one avant la pause Jupiler, un illuminé aux yeux rouges, se hisse sur le podium, Voodoo Swing l'ignore, d'un bond il disparaît dans la masse, Shorty ajoute..another guy whose mother didn't give  any breast feed... avant d'envoyer 'Flip, flop and fly'!

Don't go away, people, we're coming back!

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Set 2

Le leader a remarqué que, pendant la pause, la consommation de mousse atteignait des sommets Cordillère des Andes, d'où la judicieuse observation...the drunken you are the better we sound...

' Down at the oak' , honky tonk vibe, puis un rockabilly pur jus ponctué de hé, hé, hé... admiratifs, 'My Rockabilly Martian Gal'.

Tu dis, mec...I'm a real cool cat...on te croit sur parole, où t'as acheté la brylcreem, c'est pas pour nous, mais pour RickyBilly.

'I'm your honey bee' présente d'agréables senteurs ' Be bop a lula', quant à 'Seein double boogie', il est dédié à tous les ivrognes peuplant le globe terrestre.

Les wild boys nous assènent un doublé de rumbling tracks secouant dont  'Chasin the devil 's hot rod' , pendant le second pétard, Tommy reprend sa gymnastique et se retrouve niché au sommet d'un haut-parleur d'où il peut voir la péniche de Don Croissant amarrée sur le canal.

'The West Coast boogie' is about growing up in California...  ça va toujours là en bas, just 'Keep on rollin'!

Une fatigue passagère, Tuur?

Allons-y for a slow song,  Collins Kids, ' Rockin Boppin' Baby'.

Une méchante accélération avec 'Voodoo Continental', gaffe le feu vire au rouge, légère décélération et passage surf , 'I'm as Blue as a Jailhouse Tattoo'.

Notre parcours a débuté en 1993 avec le titre 'Made in the USA', on le dédie à la chick à l'accent d'Alabama paumée parmi les indigènes imbibés.

Pour préparer la sortie une enfilade de petits soli crapuleux  et, enfin, le salut final!

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Pour éviter une émeute, les gars de Phoenix reviennent pour éructer un bis sauvage, 'Desert hot rod race'.

Pas de folie dans ta petite automobile, un retour au bercail  en respectant les speed limits!

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 08:27

La tradition nationale veut que chaque village ait son marché annuel.

 2013, à Wemmel, quatre jours de festivités ( du 16 au 19 août): barbecue, brocante, expositions, tournoi de belote, courses cyclistes, jogging, marché aux bestiaux, kermesse, bière à profusion et un free festival, pour couronner le tout!

Une co-organisation de  Zandloper et le Chiro local.

Sur place, un imposant podium, une impressionnante équipe de bénévoles derrière les bars et le stand à boudins et la vedette locale, Wainke de Buckwood Mojo, ayant délaissé son bikini pour présenter, en zwanzeur professionnel, l'événement majeur du bled!

Sur scène quatre cheap wallabys , en additionnant leurs années de services  depuis les fonts baptismaux on arrive à 71 et 3 mois, attendent sagement l'heure du coup d'envoi.

Pour quelque obscure raison, l'organisation décide d'attendre les six coups de cloche de la Sint-Servatius-kerk  dont tu aperçois le clocher depuis le site.

Wainke, dis à ces gens que des problèmes techniques vont retarder la mise à feu.

Ce que le comique fait en promettant un fût gratuit qui sera payé par la collecte dominicale, celle-ci avoisine chaque dimanche 19€ 75 cents et deux boutons de chemise, ce qui revient à dire que de bière à l'oeil, il ne sera pas question!

Smeerlap!

Le paternel du chanteur lui refile les dernières consignes..ne te colle pas trop près du micro... trois Jupiler plus tard, pas encore de musique.

Dolf, un client de la SNCB et donc un philosophe: j'ai l'habitude!

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18:30', enfin, Two Dollar Kangaroo.

012-copie-1.JPG - Sander Keuleers (Gitaar/Zang)- Jens Keymolen (Gitaar/Zang)- Jonathan De Mey (Basgitaar)- Lars Nowé (Drums) de Kapelle op den Bos, actifs depuis une quinzaine de mois sur les scènes brabançonnes.

Ils doivent participer à la finale du  Palmrock rally à la fin du mois. (Londerzeel).

On les annonce adepte d'indiepop, ' Hey Man', le chouette titre qui ouvre sonne plus rock que pop, avec de séduisantes touches Primal Scream ou David Bowie ( 'Sufragette City').

'C U dance' cogne tout autant, sans pause, le marsupial à deux balles attaque 'What she wants', un sixties garage pas dégueulasse.

'Accidental songs and easy talking', les gamins se disent fan des White Stripes, Black Keys et Black Box Revelation, ça s'entend!

'Excitement', les Stooges aussi c'étaient de petits excités!

Let's slow it down, propose le leadsinger, mais t'attends pas à 'Angie' ou 'The lady in red', une 006.JPGbal(l)ade entre quatre murs,  'In her room'.

Lou Reed 'Vicious' et ' Saturday Night',  sonnant New York Dolls, achèvent l'exercice.

Woinke les renvoie sur scène pour un bis, une valse surf, 'Last night I nearly drowned'.

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Good job, kids!

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W.Victor

028-copie-4.JPGApplaudi au Vijverfestival 2012 ( Dilbeek).

Quoi de neuf, Wim Avonts, alias W. Victor?

La routine, quelques salles ( 4AD, De Roma, le casino de Sint-Niklaas...) - des festivals ( Cirque@taque, Copacobana à St-Amandsberg, Bear Rock...), des groupies déchaînées, des maris pas contents, de l'alcool, de la sueur et tutti quanti!

Le lineup annoncé,  W.Victor - Lead Vocal /Mario Conjaerts - Tuba, Cornet/John Gommers - Soprano, Bariton, Clarinet /Luc Truyens - Piano/Hannes D′Hoine - Double Bass/Bert de Pauw - Drums,  prête à discussion, à la trompette on a entendu Angelito Calvo Perez...

'Tourist' , en route pour le camping, gaffe aux moustiques, à la turista, aux sanitaires douteux et aux maladies dont on ne parle jamais à son médecin, sur fond  fanfare gypsy/ balkan!

'Tirez la chasse' tout aussi surréaliste et déglingué.

Vous dansez, Honorine?

Euh, elle est pas très conventionnelle cette danse, je ne connais que la glissée, quels sont les pas de base, mon cher?

Laissez-vous aller, Honorine, déchaussez-vous et sautez comme tout le monde.

C'est follement divertissant, comment s'appelle cette ronde?

 'Polka Akapulko', chère amie!

Une cavalcade infernale introduit ' The Story of Big Boy Belly', une chanson moralisatrice à propos d'un pauvre hère dont017-copie-1.JPG tout le monde se moquait!

Un petit tour au cabaret avec 'Dirty Jack'?

Oublie le Viagra, si érection tu n'as pas, écoute ceci,  Una Chiaro Caso di 'Impotenza'.

Olé, olé, je bande...

Mieux que Guido Belcanto, te souffle Mieke!

'El Presidento del Mundo', c'est pas  Vladimir Vladimirovich Putin, ni Bartje,  ni Nagui, malgré le mucho bla bla bla et le ratatata... 

Wemmel cabriole aux sons de la trompette et du soprano, W. Victor accentue son discours politique en frappant une grosse caisse, ambiance!

Où Dalida rencontre Paolo Conte, où la romance flirte avec le pathos, voici  'Mario e Gino', avec une belle  envolée Nino Rosso  ('Il Silencio') à la trompette.

Vous, les jeunes, faut pas vous expliquer 'Azerty Uiop', j'imagine!

De plus en plus loufoques, les lyrics..Mon royaume pour un cheval.. et quelques autres perles émanant du dictionnaire des citations pour les nuls! 

C'est l'histoire d' un mec, un copain de Richard Gere et de Louis Prima, 'Gigolo John' il s'appelle.

Terrible solo de piano du sérieux Luc Truyens!

Attention, à ne pas confondre avec une araignée, l'élégante 'La Tarantella' et on achève la sauterie par 'Che bella cacofonia'.

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Tous au bar après cette débauche d'efforts!

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Wainke: Wemmel, ready for some rock'n roll...here comes Magnetica!

Qui?

Magnetica is a four headed Metallica tribute band based in Belgium.

084.JPG Geoffrey Vanderhaegen - Lead Vox, Rhythm guitar/Nessim Sakka - Lead guitar, Backing Vox/Tomas Wellekens - Bass guitar, Backing Vox/Dirk De Leeuw - Drums ont tout compris, pas une pâle resucée  du heavy metal band de L A, mais la même saine agressivité , le même esprit, une technique et un son irréprochables, un jeu de scène viril et un laser light show vachement au point, bravo à l'équipe technique!

Le biblique 'Creeping Death' ouvre, machine gun snare, des riffs en béton armé, une pyrotechnie soignée aux petits oignons, effets volcan, lancework ou gerbe enflammée..du grand spectacle!

'For whom the bell tolls', Hemingway goes heavy metal et ça fait mal!.

Geoffrey, un message électoral: Wemmel, if you like heavy, Magnetica will give you heavy, babe!

Ce ne sera pas une promesse de politicien véreux, voilà les cavaliers de l'apocalypse armés de fusils- mitrailleurs, 'The four horsemen'.

Dorothée, une blonde de 45 piges, hypnotisée, se transforme en créature de Lucifer et entre en transe.

Quelques teenagers se marrent en suivant ses circonvolutions habitées.

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Une guitare exaltée introduit 'Fade to black', tout le monde  sait qu'après cette amorce lyrique ça va saigner et pas un peu!

Au suivant, 'The memory remains', après lequel  les artistes quittent le podium afin que les fidèles puissent contempler le feu d'artifice.

087.JPGUne guitare languide se fait entendre émanant des coulisses, 'One' voit le retour de l'escadre sur scène.

Deux ou trois techniciens viennent régler la machinerie et Magnetica engage 'Sad but true' pour finir avec la bombe 'Enter Sandman', tous les Metallica Warriors levant un poing rageur.

Un signe pour toi, le marchand de sable t'invite à regagner le domicile conjugal, tu ne verras pas 'Déjà Fou' ( what a name...)!

T'as pas fait cinq mètres que la clique réapparaît pour un bis tonitruant, ' Seek and Destroy/ Call of Ktulu', après cette dernière salve tu quittes définitivement Wemmel, et sa  plaine dévastée!

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 21:59

Photo-reportage signé Fabienne Cresens

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Arno... ma première fois c'était il y a trois décennies à un festival sur la côte belge à la Panne ,le Seaside Festival , avec le mythique TC Matic…

C'est l'avantage d'être bientôt senior (je vous taquine là).

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Et depuis pas d'Arno jusqu'à ce soir au Brussels Summer Festival ce 17 août 2013, au Mont des Arts.

Installée aux premières loges depuis le groupe précédent, entourée de milliards de groupies (j'exagère à peine), qui vous communique leur enthousiasme, j'ai pu le découvrir sur scène (plus introverti et beaucoup moins loquace qu'à son habitude paraît-il mais quand même attentionné pour sa grand mère, sa tante et le facteur…)

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 Une balade de morceaux dans le temps qui commence par un titre de son dernier album 'Futur Vintage'.

La qualité musicale est impressionnante . Il est accompagné d'excellents musiciens, très discrets, très expérimentés…. Une musique qui vous prend et vous envahit jusqu'à ce que vous soyez en osmose avec elle .

Petite anecdote pour ceux qui pensent qu'Arno est saoul sur scène : lors d'une chanson, Arno termine la note finale en abaissant le bras mais pour le guitariste et le batteur c'était l'avant-dernière. Donc étonnement du chanteur de ce décalage, et là, le batteur hilare... désigne  le guitariste fautif …. ce qui fait sourire également Arno…

Pas toujours évident en photographiant de saisir ces petits imprévus magiques qui donnent une autre dimension à un concert bien établi !

Le prochain concert d'Arno sera sans appareil photo!

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Fabienne

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Liens vers les photos.

 

Picturelle

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