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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 14:38

Le concert des Jacquelines à peine achevé, tu selles ta vaillante monture pour traverser les plaines des deux Brabants, celles de l'arrondissement de Soignies pour la remiser dans une écurie proche du CC René Magritte.

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Deux ans après son dernier passage dans le fief de Lou Deprijck ( non, Myriam, je ne l'ai pas vu, j'ai peu fréquenté le bar), Ten Years After revient sur le lieu de ses exploits ( merci Boogietown)!

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Myriam et Fred ont déniché un support simiesque du côté de Namur:  Little X Monkeys!

Nous n'irons pas par un nombre pair de chemins, Little X Monkeys a fait forte impression, les vieux bluesfans, certains se taperont 400 km aller/retour pour voir TYA, sont tous venus féliciter la petite Marjorie Piret ( vocals,un anglais impeccable, et lyrics) et ses chimpanzés ( on avance les noms suivants, ils sont sujet à caution, ne tirez pas sur le voltigeur, il est mère de famille) François- Xavier Marciat, Justin Veronesi, Antoine Dupagne, Jerome Drese!

Une panoplie d'instruments: guitares acoustiques, électriques, dobro, banjo, harmonica, basse, drums, xylophone, tambourin, shakers,kazoo... du blues, du swamp, du gospel, de la country, du hillbilly, du bluegrass, du bluesrock et une pointe de soul... bravo, on dit!

Un gospel a capella en intro ( ...it's a long way home...), histoire de se rendre compte que Marjorie a du coffre.

Oui, Guillaume, et de belles jambes... on note, pépé!

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Après cette mise en bouche, du blues country rock rentre-dedans et graisseux, ' Let's burn it down' ( sur leur EP 'Black Bird').

Oui, Guillaume, encore ses jambes?

Non, elle est expressive et efficace!

Epouse - la!

T'es con...

Un 'Come together' sentant le bayou, c'est pas un micro naze qui va m'emmerder, je m'étire et viens utiliser celui du bassiste!

' Black bird', du  country pop pour les corbeaux.

Un nouveau gospel, ' Walking on the road', puis l'instrumental americana ' Lone Wolf', que Di Rupo compte envoyer à Anvers, après le coup des pandas à Pairi Daiza.

Un exercice solitaire pour Marjorie, ' How faithful we are', on va pas constamment te dire qu'elle a une voix canon, mais tu peux penser à Janis psalmodiant 'Mercedes Benz'.

'Pumped up kicks' pompe solide, attention peinture fraîche, la suivante n'est pas baptisée, on pense à 'Mystic Lover 'en mode Alela Diane.

Du bluegrass fringant avec 'I wanna go' et le 'Blue Moon' de Bill Monroe   aux relents 'Midnight Special' de CCR.

Du tout bon!

Little X Monkeys sera  à La Nuit du Soir ( Bota) ce 19 septembre!

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Ten Years After

19:05, les papys (  Leo Lyons, Chick Churchill, Ric Lee) et le petit jeune, Joe Gooch, en place.

141.JPGDix ans que  Ten Years After tourne in its new incarnation, après le show incroyable donné à Lessines , on peut affirmer que l'heure de la pension n'a pas encore sonné.

TYA, c'est pas des grabataires, c'est pas le malheureux  Johnny Winter  qu'il faut hisser sur scène, ni John Mayall, bien gentil mais radotant, ni même Tony Joe White qui aurait donné un concert de fonctionnaire wallon à l'AB..

Avec TYA, t'en as pour ton pognon, un concert revigorant de plus de 95' et une fougue que bon nombre de gamins doit leur envier.

' I'm coming on' et pas au ralenti, le jeu de basse de gentleman Leo Dali Lyons est époustouflant!

'King of the blues', une cavalcade chevauchée fantastique de Chick Churchill, non je ne fume pas de Havane.

Deux accords, Lessines a reconnu 'Hear me calling'.

Un illuminé ( 55 balais), plus que légèrement imbibé, se fraye un chemin jusqu'au podium pour entamer une danse Woodstock.

La basse claque ( Leo's fingers flow over the bass strings without any effort,  exprime un Ricain), le piano sautille, Ric tabasse à l'aise, Joe divague.

Un classique indémodable!

Bluestime avec 'Angry words' suivi de ' Big black 45'.

La setlist ressemble comme deux gouttes d'eau pas polluée à celle de 2011, tu t'en fous, la machine tourne à plein régime, la salle exulte.

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Même erreur qu'il y a deux ans, Leo place  '50000 miles beneath my brain' sur 'Watt', 'Cricklewod Green' on t'a dit, fieu, tu bois trop de thé!

C'est pas de la techno, à la rigueur on peut te citer les Stones et leur 'Sympathy for the Devil' pour   trouver un équivalent de cette classe!

Le mec s'appelle Gooch et pas goose, faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des oies blanches, putain!

Ric, on te laisse un moment, fais pas le con, ' The Hobbit', onze cymbales torturées!

Le batteur quitte son attirail pour un petit sermon et un message publicitaire puis la bombe, 'Love like a man', une de tes préférées avec la suivante d'ailleurs, ' I'd love to change the world'.

Le monde n'a pas changé, Alvin Lee est décédé, Leo lui dédie le titre.

Alvin et moi on se connaissait, on avait 15/16 ans..

Quel bain de jouvence, ce titre te fait toujours le même effet!

 'Good morning little schoolgirl', Sonny Boy Williamson 1937!

Un solo de basse héroïque, les fanatiques de classements doivent tous introduire Leo Lyons dans leur top five des meilleurs bassistes rock!

Prévu pour  Undead, se trouve sur la ré-édition cd, et sur le DVD 'Message To Love - The Isle of Wight Festival',   'I can't keep from crying, sometimes'.

 A Lessines, ils étaient 259 à pleurnicher pendant cette plage psychedelic blues de plus de douze minutes.

La croisière s'amuse: quelques lignes de 'Crossroads', une pincée de Hendrix, trois accords du Purple , un trip sauvage et pétaradant avec Gooch aux commandes.

Arrivée au terminus, les passagers  secoués en demandent encore!

L'apothéose 'I'm going home' et un nouveau medley , 'Baby please don't go' e.a., Churchill a quitté son orgue pour aller s'éponger et ensuite mimer le solo de guitare du petit Joe.

Pendant ce temps Lyons donne la fessée à son instrument. Le guitariste se dit qu'un hommage à Elvis s'impose ( Blue Suede Shoes- Hound dog), faut pas oublier le killer ( Whole Lotta Shaking Going On). Magritte et Georgette battent des mains, la bière artisanale d'un voisin arrose le 46 fillette de la Grosse Bertha , la salle est proche de l'allégresse!

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Game over, on vous attend au merch.

 

Retour après 5 minutes, rock'n roll time avec ' Choo Choo Mama', puis rideau!

Once again TYA raised the roof!



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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 11:45

Une matinée dominicale ( 14:30') au Candelaershuys, toute la belle jeunesse uccloise est au rendez-vous, les maisons de repos sont dépeuplées, mesdames et messieurs, chers enfants, amateurs de Weinschorle   ...  The Jacquelines!

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Everybody ready pour 75' de retro swing jazz aux saveurs Glenn Miller, Andrews Sisters, Boswell Sisters, Puppini Sisters,  McGuire Sisters, Fontane Sisters, les Soeurs Clarisses et Bernadette Soubirou?

Yes!

010-copie-1.JPGVous allez être soignés aux petits oignons!

Les pimpantes  Iris Berardocco,  Eva Buchmann et Sara Raes sont précédées des fabuleux  Stijn Wauters: piano, Frederik Madou: contrebasse et  Jelle Van Giel: drums.

Des Ooooh admiratifs émanent des Marguerite, Sidonie, Amélie et du curé, dès l'apparition des élégantes madames nippées d'un ensemble noir raffiné, couvre-chef et gants en dentelle assortis.

Le trio de musiciens a entamé le 'Jacquelines' tune' que nous sommes priés de rythmer en battant des mains et tapant du talon.

Ce titre se trouve sur l'album 'Gee ooh Gee' que les triplettes d'Anvers ont sorti début 2013.

Première chorégraphie gracieuse avec une fausse queue pour Sara, le podium est minuscule, heureusement, elle ne s'est pas tapé une pelle injurieuse.

'Dig me a hole' , voix célestes pour un titre égratignant les politiciens de leur ville portuaire après leurs élucubrations concernant le Oosterweelverbinding.

Une première fugue Jelly Roll Morton de Stijn.

C'est une obligation au Candelaers, un morceau est dédicacé au canari, Elvis, ce sera 'Shiny Sara'.

Eva ne tient pas en place, après ce passage à Uccle on l'embarque pour des obligations ( elle dirige son propre Eva 012.JPGBuchmann and band et avec Sonja Huber constitue le duo Lottchen)  chez Merkel, on lui a écrit 'Eva the cosmopolitan'. 

Mambo time, kids, exotisme coconut suranné!

Charming!

Allora, Silvio, come va? 

'Bride and groom' aussi extravagant que Louis Prima ou les Pink Martini, d'ailleurs le Martini a des side effects, t'étonne pas si tu tombes amoureux d'au moins une de ces délicieuses demoiselles, un petit tour sur la strada del sole s'impose, cha cha cha!

Une note triste' Song for Yvette'.

 Sobriété et efficacité.

Exit les Jacquelines, direction le dressing room!

Un interlude music for a silent movie, les revoilà fringuées blanches soubrettes, tulle de Malines à commander chez Au Beau Linge du Passé.

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 Un frétillant 'Gee ooh gee' ( set my fellas free), précède un 'Happy Bithday' destiné à une Jacqueline dans l'assemblée.

'Italian flower' une jeune donzelle refusant de sourire, la ballade démarre en slow mood pour dériver en boogie 045.JPGdécadent.

Stijn et Jerry Lee Lewis, même combat! 

'Don't kill your darlings'..I once had a lover named Gigi... t'as tout compris?

Non, après vint Mickey et après un autre...t'as compris?

15h20', pas un peu tôt pour le 'Rum and Coca Cola'?

Contrebasse et drums en virée pendant l' 'Archiduc's jingle', Arno au comptoir, les nanas au boudoir, du boogie Art Déco.

Pour Argan souffrant de mille maux, ' Hypochondria'. 

C'est grave docteur?

Et une dernière t'emmenant au pays du soleil levant, 'Japanese Boogie'.

Les geishas affriolantes, Uccle adore!

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Toute la seniorerie debout réclame un bis!

Le piano en éclaireur puis le reste de l'escadron mâle et enfin, Edith Cavell et ses copines pour un 'Boogie Woogie Bugle Boy' endiablé!

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Tu dis, Raymond?

Tu ne regrettes pas d'avoir escamoté la sieste du dimanche!


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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 14:55

Neuvième édition du free FestivHalle, étalé sur 3 jours en 2013: jeudi, dégustation de bière - vendredi, a deejaynight - samedi, le festival!

17:15', comme la veille, un immonde crachin et des températures indignes d'une fin d'été, le chapiteau grouille de gosses, la matinée enfantine vient de se terminer ( Pipo et Pipette - Kapitein Winokio), Roos est prévue à 17h35.

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Roos

Roos Denayer, tu l'as vue terminer troisième du Zennetoer 2013, la jeune fille de Dworp poursuit son bonhomme de chemin, elle obtient la médaille de bronze lors d' Imagine 2013, avec une tournée en Roumanie à la clé, et accumule les concerts in klein Belgenland ( le Bota, Boomtown, Lier etc...).

Toujours dur d'ouvrir un festival, un public restreint et peu concerné, mais, une nouvelle fois, la jeune fille a conquis l'assistance par la qualité de ses compositions, portées par une voix limpide.

Elle a droit à 30', elle interprétera six morceaux en commençant par 'Days without bloom', un acoustic folk au jeu de guitare ciselé, bourré de touches jazzy.

La cover  'Young, wild and free' de Snoop Dogg reçoit un traitement épuré à la Joni Mitchell, Roos enchaîne sur son premier essai musical, le rythmé 'No Water', suivi par le subtil 'The Hunter' mixant les coloris Brazilian jazz ( Astrud Gilberto) et early Norah Jones tunes.

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'Animal grass', pour faire mentir le dicton " ailleurs l'herbe est plus verte", on n' est pas mal en Belgique!

Elle achève ce mini-set par 'Cats', un dialogue avec son minou auquel elle confie ses émois!

Talent, fraîcheur, sourires... l'avenir de Roos est de la même couleur!

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The Village

D'autres régionaux de l'étape, Mathias Vergels ( Sint-Genesius-Rode, te zien in 'Thuis'), Vincent Demunter ( Dworp) et Nick Read ( Alsemberg).

Tous trois jouent de l'acoustique, Mathias et Vincent chantent, Vincent tape de temps en temps sur un cajon.

Rayon: acoustic folk, accent mis sur les harmonies, le choix du patronyme The Village pourrait très bien être dû au Greenwich Village ou aux similitudes avec les Irlandais, The Villagers.

Anyway, le trio a aisément séduit l'assistance par son savoir-faire et la qualité de ses esquisses.

'Forever' te fait penser aux efforts folky de certains de nos groupes de l'axe Bruxelles-Wallonie, tels Great Mountain Fire, Lucy Lucy, les Tellers ou Dan San, une mélodie soignée, un jeu de guitare perlé , close harmonies, un cajon discret...esthétique et charmant.

Le radiophonique 'Paradise' est de la même trempe.

Une lovestory shakespearienne,' Capulet', précède leur single énigmatique et rythmé, 'Mona Lisa'.

Deux exemplaires balancés dans la fosse, deux heureux!

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't is tijd pour une réflexion philosophique, ' Mister Nobody' et pour la dernière, on attend vos suggestions, on cherche un titre, pour l'instant c'est une 'Nouvelle Chanson' ( en français BHV dans le texte, het nieuw liedje, s'avère être un singalong à fort potentiel airplay op Studio Brussel.

Halle a aimé, les astres prédisent un futur radieux pour The Village.

 

Tu décides d'aller avaler une ration de frites pendant le set de 'De Fanfaar', au risque de te répéter, c'est con une fanfare sans majorettes...l'émulsion dégoulinante décorant tes patates est aussi digeste que le boerenrock, fort apprécié au demeurant, des farces et farcis Brusseleirs, aristocrates du caniveau, en revenant du fritkot, tu as pu apprécier quelques titres distingués, dont 'Monster', un bel échantillon de rock'n roll des Marolles!

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The Unforgiven.

107.JPGAprès Magnetica, le second Metallica Tribute Band vu cet été!

Non, The Unforgiven n'a pas été choisi d'après le John Huston de 1960, featuring le tombeur, Burt Lancaster, on opte pour la power ballad ( 1991) des Californiens.

Naissance en 2000 et considéré comme le meilleur cover-band des gods du heavy metal!

 Roel - Vocals, Rhythm guitar / Hans - Lead guitar/ Lex - Bass et Jarno - Drums ont de la gueule et du métier.

Pendant une heure, la tente a vibré aux sons des hits de la bande à James Alan Hetfield ( Roel s'est laissé pousser une petite barbichette pour ressembler au fondateur des originaux).

Une intro Morricone avant l'apparition des cavaliers de l'apocalypse.

Quelques accords hispaniques en coulisse, les gladiateurs dans l'arène, ' Ecstasy of gold' et 'Battery' enchaînés.

Johannes, un rocker peu chevelu, édenté et dont le t-shirt noir délavé ne peut cacher une bedaine Jean-Luc Dehaene, entame un air-guitar solo qui prendra fin dans 58 minutes.

L'extase!

Après cette première salve fulgurante, Zeeland attaque le classique 'For whom the bell tolls'. le carillonneur de la basilique Sint-Martinus en reste baba!

Un mitraillage en règle.

'Welcome home' (Sanitarium) débute tout en douceur avant que les aliénés ne piquent une crise de delirium tremens.

Les canons nous arrosent de confetti et serpentins,  pas triste: 'Sad but true'.

C'était que de la rigolade, voici 'Masters of Puppets' pour Sandie Shaw....hoï, hoï, hoï...

Sur scène, un ballet plus musclé que Le lac des Cygnes, l'imagerie d'Epinal du heavy metal, guitaristes prenant la pause, chevelure au vent, guitares pointées vers les premiers rangs en pleine séance de headbanging!

Yeah, cris d'allégresse, 'Nothing else matters' suivi de 'One' et de l'effrayant 'Seek and destroy'.

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Et pour finir, tu l'as deviné, 'Enter Sandman'.

Photo de famille, puis le marchand de sable reprend la route sur fond western, sur ton écran cérébral tu vois ce bon vieux John Wayne!

Un concert musclé!

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Coely

The Queen of the Summerfestivals, la jeune Anversoise ( Congolese roots) était partout, Couleur Café, Genk on Stage, Festival Mundial, Dour, Boomtown, Suikerrock, Sfinks, Lokeren, Marktrock, Crammerrock, Leffingeleuren...les organisateurs se l'arrachent, et pourtant la jeune fille n'a sorti qu'un EP 5 titres ( ' Raah the soulful yeah) et n'a entamé 112.JPGsa carrière professionnelle que depuis 2012.

Pourquoi un tel engouement?

C'est simple, Coely is puur klasse, zonder meer!

Un gars ( doué) derrière les platines, une voix étonnante émane de l'arrière-scène, Coely se pointe, elle a entamé ' A woman's worth' d'Alicia Keys.

Pour citer Humo,  een meid met ballen, instantanément Halle est sous le charme.

La gazelle tiendra l'assemblée en haleine pendant les 3/4h d'un show d'un niveau élevé mixant rap, hip hop, nu-soul, dancehall, ragga.

  ‘Feels Good to be Home’ un phrasé hip hop saccadé pour une rengaine nu soul à la Lauryn Hill, tes guibolles se mettent en mouvement, tes hanches chaloupent, alors que ton cerveau n'avait rien demandé, un coup d'oeil circulaire, t'es pas le seul à être atteint des mêmes symptômes!

Le single 'All I do' tue,  la jeune black enchaîne sur 'Soulful Yeah' amorcé en gospel a capella.

Une voix à faire trembler une cathédrale, le deejay en action, ses beats transforment le chant religieux en hip hop fiévreux, Halle tangue!

Pendant 'Have it all' et le freestyle  'Bump', Coely est secondée par DVTCH Norri$. Un flow bouillonnant, tandis que le duo arpente le podium de long en large en exhortant un public chaud comme une lapine nymphomane.

Exit Dvtch, Coely délaisse le rap pour un soul track chanté d'un timbre mielleux  ' Pen and paper' avant de dédier ' Nothing on me' , le uptempo sorti en single,  to all the girls in the room.

Que disait KC et son Sunshine Band?

'Shake your booty', et ils n'ont pas encore entendu Coely, a performer extraordinaire au charisme évident!

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La fête se poursuit avec 'Time' et 'Look at me now' ( featuring Dvtch) pour atteindre des sommets avec le ragga/rap  dégénéré ' Get the fuck up'. 

Coely expédie deux ou trois exemplaires de son EP dans le public et ébauche le titre qui l'a lancée, ' Ain't chasing pavements'.

Quand le deejay, sournoisement, introduit le ' Could you be loved'  de Bob Marley dans le raptrack le chapiteau exulte, c'est ici que le concert s'arrête abruptement.

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Immense clameur et bis!

Un beatbox surprenant et une version alternative de 'All I do'.

Petit saut en bas du podium, barrière escaladée, shake hands avec les premiers rangs, rideau!

 File au merchandising, la teenager souriante se laisse prendre en photo aux côtés de fans ravis!

 

Coely , notre prochaine chanteuse exportable, sans aucun doute plus crédible que la savonnette  Stromae.

 

 

Halle, 't was leuk, merci, pas de Janez Detd Circo, ni de 't  Hof van Commerce pour toi!

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:00

Hoeilaart, au mois d'août dernier la commune brabançonne fait la une des journaux avides de sensations à cinq balles, lorsque la bourgmestre faisant fonction est filmée, tard en soirée, dans la maison communale en pleins ébats scabreux,  le fait divers est oublié depuis et les séculaires 

 fêtes du raisin , déjà honorées par Charles-Quint, peuvent débuter en ce vendredi craint par la gent souffrant de paraskevidékatriaphobie.

Le Nerorock, c'est pour dimanche, le rommelmarkt et les straatanimaties pour samed, lundi: un feu d'artifices et le marché annuel, au programme du vendredi, un Radio Modern show et Streekrock!

Le Streekrock est organisé par les scouts du coin et donne la possibilité à des groupes régionaux de se produire dans de bonnes conditions!

Las, une météo merdique joue au trouble-fête, 13°, une froide pluie, un parc transformé en bourbier...la galère!

Un scout, c'est débrouillard, des toiles plastifiées sont tendues au dessus de l'espace face au podium, un plancher provisoire est allongé sur la pelouse et des braseros doivent créer une ambiance feu de camp! 

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20:00 annonçait l'affiche, à 20:10', Lighter Kid est prêt à en découdre!

Le poids plume, c'est  Rick Slootweg- Guitar, Lead Vocals /Emma Doherty- Lead Vocals /Lewis Dorissen- Bass /Ben van den Wyngaert- Drums.

Tu additionnes leur temps de vie, tu dois avoisiner 70 ans.

Cinq répét., un premier concert à la European School Brussels III en mai, et les jonkies affrontent les scouts.

Le trac est perceptible à 150 mètres!

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Un instrumental atmosphérique, joué par des kids appliqués, précède 'Howlin' for you' des Black Keys, deux voix et un 010.JPGjeu emprunté.

On applaudit sans restriction au choix des lycéens, s'ébattre dans un bain indie/blues/rock c'est inattendu pour une génération préférant les deejay sets ou la soupe Daft Punk/ Tiësto/ David Guetta ou pire encore!

Queens of the Stone Age, ' Make It Wit Chu'.

Well done, children!

Au tour de Foster the People, ' Pumped up Kicks'... elle est bien, Emma!

Les parents sèchent une larme, les copines gigotent, les scouts sont jaloux.

Anouk, 'Girl', un peu scolaire, who cares!

Et une dernière, à nouveau les Black Keys, 'Lonely Boy'.

25' de Pampers rock distrayant!

 

Tom Helsen

Un revenant, en 2011 le Louvaniste décide de mettre un terme à sa carrière de singer/songwriter pour se consacrer à l'écriture pour d'autres artistes! 

Tom avait sorti 6 albums et trôné quelques fois au sommet des hitparades. la dernière fois que tu croisas sa route date de 2007, un homematch, le Depot!

030-copie-2.JPGPrintemps 2013, après avoir cogité pendant deux ans, Tom revient sur sa décision et décide de recommencer à se produire sur scène.

Depuis il a sorti deux singles et ce soir, devant une assistance réduite et trempée,, il donnera un show de +/- 35 minutes.

Emois pendant le soundcheck, l'attirail électronique du chanteur/guitariste prend l'eau, 't is levensgevaarlijk, la prestation sera-t-elle annulée?

Un scout est débrouillard on t'a dit, avec un léger retard, le désormais barbu Tom entame le set avec 'New Girl'.

Rien n' a changé, du mellow acoustic folk devant plaire aux jeunes filles et à leurs mamans.

Tom est de la race Damien Rice, Ben Howard, Matt Corby ou de celles de nos modern troubadours nationaux, Milow, Anton Walgrave, Novastar... c'est hyper bien foutu, la voix charme, la mélodie accroche, d'emblée tu la fredonnes.

Faudra pas attendre longtemps avant de le revoir sur toutes nos grandes scènes.

Il est d'humeur joviale malgré le sale crachin, je dédie la suivante à toutes les mamans ici présentes que j'ai probablement draguées durant mes années folles ( il se souvient d'un Nerorock en 1996).

Les Tina, Ruby, Daisy, Becka...dans l'assistance rougissent en entendant  'Pocket full of roses'.

Maman, tu connais Tom, demande la gamine de Becka!

La jolie madame n'a pas répondu.

Question: un scout de Hoeilaart se drogue-t-il?

Les enfants de Baden Powell n'ont rien entendu, ils sont collés au comptoir.

Le  benefietnummer pour Music For Life 2008, enregistré avec Geike , la superbe ballade ' Home'.

Vous avez vu mon nouveau T-shirt?

T'es belle, réagit Hans en vidant sa douzième Jupiler.

Un rock ou une chanson romantique?

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Pour Sonja, 'Easy', une romance classique suivie du gros hit ' Sun in her eyes'.

J'ai commencé à siffler avant Triggerfinger, la preuve 'Every little thing' de 2009.

Bordel, een kutmug, de grands gestes pour éloigner la bestiole avant de reprendre la jolie rengaine.

Un numéro de stand-up comedy précède 'Change yourself', encore un titre qui n'a pas pris une ride.

Tom goes disco, un dancetrack écrit pour Moonboy, 'Beats', achève le set!

Bis!

' Night and day' enregistré avec Regi!

Tom Helsen sera au Depot le 8 octobre!

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Plus de trente minutes de retard et toujours cette horrible brouillasse qui perce godasses et frusques, puis c'est au tour de  Ambassadors Of Nowhere.

051.JPGUn band dont les membres sont originaires du Brabant et du Limbourg.

  Mathias Spruyt (zang + keys), Joris Bijdekerke (gitaar + backings), Jan Carremans (gitaar + bas) en Jonas Segers (drum) ont quelques milliers d'heures de route au tableau de bord et ont sorti un (self-titled) EP en 2013.

Terrain de jeu?

Du hard qu'ils qualifient d'énergique sous influence Wolfmother, Datsuns, QOTSA.

Et?

On a entendu du hard assez pompeux , prosaïque et pas vraiment enthousiasmant, plus proche de Europe, Cinderella, Rainbow... que des Datsuns ou Wolfmother, cités par le groupe.

Pas de basse, rockabilly Jan se chargent des lignes de basse avec sa gratte, Mathias essaye tant bien que mal d'intéresser le public, mais son chant flotte et joue à l'accordéon, Joris et Jonas tirent leur épingle du jeu.

'The break out', la bête est lâchée, les scouts n'en ont rien à cirer , file au bar.

Son assez confus, sur la demo c'est nettement plus convaincant.

Une communication gouvernementale, Meneer Volpoen, échevin des affaires religieuses, offre un fût gratuit.031.JPG

Une ruée vers le comptoir, on est encore 6 face au podium!

'News' dit le papelard traînant au pied de Jan, il savait que l'édile allait payer un godet!

Sans rire, Mathias, Olive à nos côtés te suggère une cure d'épinards, excellent pour la voix!

Wolfmother ,'Joker and the thief', Ali Baba et Arsène Lupin, on préfère la version des gars de Sydney.

' Mr Dictator' et ' In the eye of the sun', le moteur doit être chaud, Mathias a pris de l'assurance et sans que l'on crie au génie, la lessiveuse fait son boulot.

'Salesman', il vend quoi?

Sunshine et de vaines promesses!

Il devrait tâter de la politique!

 

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'Take you home' toujours sur leur EP et enfin  'Hold up' et ' Watch the Watchmen' achèvent ce récital poliment applaudi par une dizaine de spectateurs attentifs.

Des conditions difficiles, o k, mais ce concert ne te laissera pas un souvenir impérissable.

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Il est 23h15', t'es trempé jusqu'aux os, même la bière ne te dit rien, aucune envie de glander pendant 35' avant le prochain gig, tu ne verras pas Dirty Vicky, une madame à laquelle t'aurais pourtant aimé être présenté.

Cap sur ton plumard!

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 13:35

Reprise au Candelaershuys, au programme, charme et talent avec Ilse Govaerts, alias neeka!

Son dernier album ( 'Robin') date de 2009, une cinquième  galette est prévue pour l'automne, la soirée uccloise est une sorte de try-out.

Pas trop de monde, les habitués et Steven, plus Madame.

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A 20:50', neeka vient saluer l'assistance, elle est flanquée du brillant Roeland Vandemoortele ( Too Tangled), guitare, basse, backing vocals, banjo.

 La jeune quadra ramasse sa guitare électrique, Roeland un banjo, ils amorcent 'French girl', un titre enregistré sur 'Robin'.  

Une autobiographie imaginaire en mode folkpop, plus pop que Joni Mitchell néanmoins ,  un petit côté Suzanne Vega attachant.

2010, Ilse à ses fans: Stem op "Crazy" voor radio 2 zomerhit..

025.JPGC'est fou, mais le hit plébiscité pour  l'été 2010 sera l'intellectuel ' Dos cervezas' d'un certain Tom Waes, selon lequel chaque Espagnol a une moustache, ole!

Le 'Crazy' de neeka est moins flon flon et plus musclé, avec de jolis effets de voix et des riffs de guitare bien rock.

Uccle, we have a special guest tonight: Lange Polle/ Monsieur Paul ( Paul Van Bruystegem), le bassiste de Triggerfinger, qui accompagnait la donzelle sur son premier LP, en 1999.

Un premier morceau prévu pour le prochain enregistrement, 'Dare you', Ilse au piano, Lange bermuda Polle au tambourin, pour une mélodie proche de Kate Bush.

'No not tonight, my love', ne va pas t'imaginer que l'enfant prétexte une migraine pour échapper à l'exercice conjugal.

Un ton confidentiel pour ce roots folk porté par le timbre pur de la Madame, voltigeant au dessus des lignes de basse raffinées de Roeland, Monsieur Paul avalant son quinzième espresso dans les cuisines.

Retour  du géant, 'Butterfly', de superbes effets de slide, aussi bien à la basse qu'à la guitare, colorent le papillon de 042.JPGteintes psychédéliques diaprées, la voix farouche s'apparente aux frémissements d'une Rickie Lee Jones, un titre fabuleux suivi de 'Liaisons Dangereuses'.

 La marquise de Merteuil, derrière les touches, entame un menuet charmant, après 90 secondes la guitare ciselée de  Roeland la chaperonne pour mener la barque à bon port.

'Rambler' devrait être le premier single du nouvel album.

Je ne suis pas du style vagabond comme Roeland ou Paul, des pigeons voyageurs, ma vocation est de rester chez moi, mon mari me reproche cette tendance à la sédentarité, voilà de quoi traite ce midtempo folky.

Je dédie 'Magnificent Liar' à tous les hommes présents ce soir... hey, hey handsome are you happy, are you lonesome? .. ok, on est tous handsome, une petite pointe ironique pas désagréable!

Tim Buckley est une de mes grandes inspirations, une formidable version tout en retenue de 'Dolphins'.

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Bart m'a rappelé qu'il fallait rendre hommage au canari maison, Elvis,'Robin' est pour toi.

Petit temps mort, faut que je dompte cette guitare, ça fait des années que je n'ai plus caressé une électrique.

Une voix aussi claire que celle d'un rouge-gorge se permettant des cabrioles, une mélodie séduisante, de la belle ouvrage!

015.JPGUne incursion dans l'univers country avec 'Don't hold me back', autrefois enregistré avec Stef Kamil Carlens.

Le titre le plus allègre du set auquel succède 'I don't need a lover'.

Pas de batteur ce soir, on essaye une combinaison avec le PC et des loops.

Une réussite ce funk pop, Paul s'esquive à nouveau, cafe solo n° 18, Ilse et Roeland élaborent l'amène ballade ' Sit with you' aux accords finaux sonnant 'Walk on the wild side' en mode accéléré.

Une dernière: 'Deeper well' ou les mauvais côtés de l'ambition!

 

L'assistance rappelle le trio, Angèle  réclame à cor et à cri ' Daylight is a killer', on suppose qu'il s'agit de 'Daylight savings' ouvrant le second LP de la chanteuse, qui sourit,s'excuse confusément, sorry, me souviens plus des lyrics, on vous joue une ballade, instead, le tendre 'Baby's ways', composé après la naissance de son premier enfant.

Second bis, un gospel participatif,  'Car song', Uccle, you replace the drumming by stamping your feet!

Paul, on leur sert un pousse-café?

A ta guise, marquise!

Intro de basse géante suivie du   'All This Dancin' Around' de Triggerfinger.

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T'avais jamais vu neeka transformée en rock star, étonnant!

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 13:06

Dix-neuf mois après sa première apparition dans le fief du petit pisseur, Dawes repasse à Bruxelles, au  Bota ce coup-ci!

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Pas plein mais une assistance ( Vlamingen venus en nombre)  honnête!

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Le support est assuré par  Moon on Earth

Des Montois vus avant Bosque Brown à la Maison des Musiques en mars 2010, à l'époque leur acoustic folk t'avait ravi.

Depuis, ces jeunes gens au look de prudes séminaristes ont sorti un second album, 'Nowhere is far Enough', ont perdu l'élément féminin ( Johanne Lovera) et leur batteur pour se produire en trio sur la scène bruxelloise.

Martin Moucheron, un diptère chantant et jouant de la guitare, du glockenspiel, du bodhran et de l'harmonica  - Julien Crête, RTL c'est lui, guitare, chant, charango et un lamellophone aux sonorités noires + un accordéoniste, percussionniste , troisième voix (Cédric Thomas).

( Correction après comments ulcérés: l'accordéoniste = Arnaud Hermand)

'Letter to Neil' en intro, une voix enregistrée, un copain de Tintin sans Milou, de Gagarine  et de Pierrot, un accordéon et un glockenspiel... pas de quoi énerver un Martien!

' Kite' du folk fluet, deux voix se répondant ou jouant au canon, si t'es bienveillant tu peux comparer à Simon et Garfunkel ayant adopté un accent borain.

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' Today again' une mélopée mélancolique - 'To Swim' dans un étang vaseux .

Quatre morceaux soporifiques, quinze spectateurs se sont assoupis, le ragoût proposé semble avoir des tendances à provoquer la constipation.

Oui, Fred?

Low, c'est du rock'n roll en comparaison...

' A good reincarnation' - 'Credits' - 'The cruel duties of friendship' du folk didactique aussi captivant qu'un exposé sur l'influence de la masturbation de cétacés sur l'érosion des falaises à Etretat.

Un titre du premier CD , 'Innocence', le seul qui, grâce à des relents America, présente quelque intérêt.

Pour finir une version boy-scout, molle, ampoulée et creuse du 'Partisan' de Cohen.

Assez décevant!

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Dawes

2013:  Wylie Gelber/Taylor Goldsmith/Griffin Goldsmith/Tay Strathairn ont accouché d'un troisième enfant: 'Stories don't end'.

Un gars d'Austin résume toutes les impressions ressenties  après le récital sans bavure donné hier:  exceptional songwriting and skilled musicianship!

DAWES_-20130910_17697-.JPGOuf, quel soulagement en entendant  'From A Window Sea', finies les mélodies coincées de M O E, voilà un upbeat tempo, une guitare pugnace, de bonnes odeurs Southern rock à la Poco, Grinderswitch et autres bands sudistes des seventies... t'aimerais ajouter Little River Band, ils sont Australiens!

Le lucide et mélodique 'The Way You Laugh',...true lovers always end up lonely... sur ' Nothing is Wrong', confirme ta première impression, first class classic roots rock.

'Most People', derrière toi un mec avance Allman Brothers Band, OK, mais avec un timbre Jackson Browne, cette similitude avec le chant du natif d'Heidelberg sera encore plus flagrante en fin de set.

' Fire Away' les frangins Taylor ( gt) et Griffin ( incroyable drummer) se partagent les vocals, Tay nous gratifie d'un nappé d'orgue dégoulinant, tandis que Wylie et son mètre 89 te sort des lignes de basse qualifiées de tasteful par un critique de LA, elles sont tout bonnement aussi envoûtantes que celles du 'Watching the detectives' de Costello.

Dawes poursuit avec la ballade 'Love Is All I Am' extraite de leur premier album pour ensuite virer romantic country rockDAWES_-20130910_17695-.JPG avec ' Someone Will'.

Retour au rock avec 'From the right angle', plusieurs noms te viennent à l'esprit, tous ancrés dans les seventies, parfois sixties: Tom Petty, Bob Seger, les Byrds, le Band, Buffalo Springfield... il y a pire comme influences!

Le jeu de guitare épique de Taylor déchaîne l'enthousiasme, morceau terminé, il sera le 489è musicien encensant La Rotonde.

Une nouvelle ballade, le plaintif et satiné ' Moon In The Water ', précède un des titres préférés des fans auxquels Taylor tend le micro pour entamer le chorus à l'unisson, 'When my time comes' a tout pour devenir un classique!

 

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'Coming back to a man' et 'Bear Witness' baignent à nouveau dans l'univers sentimental de Jackson Browne, tandis que ' Peace in the valley', entamé en duo par les frangins, permet la mise en évidence du piano de Tay qui nous la joue Benmont Tench.

Après une brève accalmie, la guitare se déchaîne, un ouragan déferle,  la paix dans la vallée prend fin en explosion sauvage.

Grand morceau!

Pas le temps d'applaudir, ils ont amorcé 'If I wanted someone', another crowd favorite.

Le show est arrivé à son point culminant, chaque titre engendre une émotion intense, aussi bien  ' Just beneath the surface' que le dernier morceau du set, le formidable 'A little bit of everything'.

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1h35' de concert, applaudissements nourris et double bis!

'Time spent in Los Angeles', à nouveau orné d'un orgue gluant sur lequel vient se greffer une guitare onirique et le catchy 'Hey Lover' ( Blake Mills).

 

Photos: JP DANIELS

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 18:31

Septembre, la saison des festivals est terminée... tu oublies ce constat, rien que ce week-end: Deep in the Woods, Villa Pace  à Sint-Niklaas, le Startrock festival à Amay, September blues à Heusden, l'Autumn Rock , la Fête des Solidarités à Namur... pour n'en citer que quelques uns, ton choix se porte sur Beerzel pour le BeerPutRock!

Quatrième édition pour cet événement gratuit organisé par le  Jeugdraad de l'entité, avec le soutien de l'administration communale.

 On applaudit des deux mains, sorry pour les manchots, à l'organisation impeccable, aux prix abordables, aux toilettes gratuites et à l'affiche éclectique comportant six noms de la scène rock nationale.

 

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16:00. Soundlane

011-copie-1.JPGLe fin crachin est terminé, un annonceur du cru invite des locaux, Soundlane, à monter sur scène.

Un  nâga à cinq têtes, Lien Bosmans: vocals/ Jelle De Raeymaeker: rythm guitar/ Jasper Leys: lead guitar/ Jonas Verwulgen: bass guitar/ Fabian Minten: drums, pratiquant un power pop bien ficelé, mention spéciale aux qualités vocales de la petite Lien et aux lignes de guitare impeccables de rasta Jasper.

35' de set, six titres façonnés maison, ce band a du potentiel!

'Swimming through the Nile'  ouvre, un poprock agréable dans la lignée Anouk, Kane, Krezip, pour ne pas mentionner que des Dutch bands, on ajoutera Katrina  and the Waves.

Le quintet poursuit avec '  Paradise of love', un downtempo radiophonique, auquel succède le sautillant ( cf. Martha and the Muffins)  'Wild Night', c à d les prévisions météorologiques pour Beerzel dans pas longtemps, au vu de la capacité à ingurgiter la Jupiler que montre la  faune indigène.

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La magnifique  ballade 'Fields of golden roses' présente tous les éléments pour devenir un Afrekening hit .

C'est sympa d'entendre un groupe de jeunes gens qui décide de faire du poprock classique sans bidouillage, mais se basant sur la qualité musicale de ses membres et le timbre accrocheur de la chanteuse.

 'Hysteria On The Storm' sera plus nerveux, le titre est explicite, tu peux penser à Heart, Shocking Blue, Earth & Fire ou à d'autres combos menés par une voix féminine.

Lien: ceci est notre dernier concert avec Jonas qui quitte le groupe, we're looking for a new bass player, on termine avec 'Don't wake me up at nine', un dernier rock plaisant et bien foutu.

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Place au deejay Paella!

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Rusty Roots

C'est pas la première fois que tu croises la route de ces blueseux limbourgeois, à chaque rencontre les gars de Peer t'ont laissé une excellente impression, leur swampy blues aux accents soul devrait être recommandé par la faculté pour faciliter la rééducation d'un hémiplégique espérant récupérer une autonomie normale.

Line-up:  Jan Bas: Vocals /Bob Smets: Guitar/Nico Vanhove: Drum/Stefan Kelchtermans: Bass ( double ou electric)/Kris Rogiers: Guitar, harmonica, les mêmes qu'en 2011 à l'Essegem!

Discographie: trois albums, il semblerait qu'un successeur à 'Someting ain't right' soit en chantier, t'as lu quelque part ( Mario Goossens) "yesterday we started recording for Belgian roots band Rusty Roots", la patience est la mère de toutes les vertus, l'infidélité n'est pas sa fille!

I said get down into the groove...let your body move... 'Get down' , funky à souhait, invitation acceptée sans rechigner, surtout que le Mississippi saxophone du Reverend Hot Rod ne te laisse guère le choix, faut se bouger les fesses!

'Wiggle', ton truc c'est John Fogerty et le  son CCR bien juteux, tu vas adorer, baby!

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Quelques colorations voodoo pour t'aider à quitter le plumard, 'Wake up', t'y entends de poisseux relents 'Miss you' des Stones, c'est ton droit!

064Hey, Bob, gimme a key, avanti pour some gospel humming introduisant 'Money train'.

...can you hear it rollin? 

Faut être sourd comme un pot pour ne pas entendre cette brave locomotive sudiste ronronner  comme une chatte en chaleur.

Time for a soulblues tune, 'Electrified', titletrack du second effort discographique, décoré d'un fabuleux et tourmenté solo de guitare d'un lyrisme Peter Green.

Jan a remarqué que la préoccupation prioritaire des villageois est de se beurrer consciencieusement, ils ne réagissent que mollement aux efforts du groupe, le frontman espère que 'Fortunate Son' du Creedence les sortira de leur apathie éthylique, la tentative de singalong connaîtra un succès mitigé, en dehors de quelques quincas, personne  ne fredonne le célèbre...It ain't me, it ain't me, I ain't no senator's son...

Un final Hollywood, un bref salut, Rusty Roots backstage où ils sont attendus par deux ou trois bacs de Jupiler!

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Fortunate guys!

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Marco Z

Marco Zanetton est devenu un BV grâce à son hit “I’m A Bird”, mais ne va pas croire qu'il soit passé de l'encolure 37 à du 45, le Limbourgeois est resté aussi simple et abordable que lorsque tu le vis, en 2008, lors d'un Stroppenconcert ( Halle) du temps de Marco Z &The Cosmopolitan Cowboys.

Ce soir Z ( chant, guitares) est accompagné de  Bert Van Ende aux  drums - le fidèle Stoffel Hias tient la basse,  déjà de la partie à  Halle - Wouter Thijssen à la lead guitar et Isabelle Pavone aux claviers.

097La popsong 'Small town', titre que tu ne retrouves ni sur le CD ' The ordinary life of Marco Z', ni sur le EP 'I'm a bird',  entame le set, il sera suivi de 'Lonely neighbours', bizarrement la voix de Marco te rappelle le timbre de Guy Swinnen et d'ailleurs ces voisins solitaires sonnent comme les Scabs baignant dans des eaux country.

'Home with me', qu'il interprétait déjà il y a 5 ans, sera laidback et, malgré l'approche pop, proche de certains Tom Petty.

La suivante, 'Inner voice', goes about one night stands, si certains d'entre vous sont intéressés, ils peuvent s'adresser à Wouter. Cette ballade datant de l'époque Cosmopolitan Cowboys, mixant smooth americana et nonchalance à la Kinks,  fait mouche.

Sur la dorpsplein, la belle jeunesse de Beerzel fait toujours preuve d'indifférence, ce qui n'empêche pas le band de se donner à fond.

Stoffel au glockenspiel pour le catchy 'Pogo' dont le refrain ..there's something in the air.. ravive en toi de lointains souvenirs ( Thunderclap Newman).

Le bref et  mélancolique 'This ain't the town' dresse un portrait d'Hasselt, une minute et vingt secondes plus tard, Bert engage ' Strong words for weak minds', même si le sujet traite de suicidal tendencies, il ne sera pas question de metal ou de crossover, on reste en mode country pop.

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La rengaine 'This smile' est aussi légère qu'une bulle de savon, pas étonnant qu'elle soit sortie en single.

Avec 'Solar power', Marco Z revisite les sixties, un twist/rock à la Phil Spector/ Box Tops avec un petit orgue bouillonnant aussi sexy que celui de Question Mark.

Super, ce titre!

Le hit ' I'm a bird', puis quelques couches de 'Revolution', credited to Lennon–McCartney, mais Popol n'y était pas pour grand chose, pour introduire un 'Endlessly be together' plus Beach Boys que nature.

' Getting better' et 'Sissy boy', deux Stubru singles datant de l'époque d'avant la notoriété , précèdent le pianorock ' Marketing song', aux odeurs 'Crocodile rock' de Sir Elton John qui achève ce concert brillant!

Le 5 octobre Marco Z sera au Cultuurcentrum de Strombeek/Grimbergen!

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Longue attente après le soundcheck des Kids, exécuté en 10', le deejay Kebab nous assène une bouillie tellement imbuvable que tu te mets à te gratter l'avant-bras, ton lisse épiderme s'étant, soudainement, couvert d'éruptions pas catholiques.

Un calvaire ayant duré plus de 30', puis vient la speakerine de tout à l'heure, qui d'une voix d'eunuque annonce,  The Kids!

101.JPGSi un jour, pour un référendum, tu questionnais une centaine d'individus en leur demandant d'associer punk et groupe belge, 99 répondraient The Kids, le centième, un comique, avançant Plastic Bertrand.

C'est dire que les ancêtres anversois ont marqué l'histoire "rock" nationale.

Les Kids en 2013, c'est encore et toujours l'ancien docker, le chauve charismatique, la voix qui braille, Ludo Mariman et à la guitare, le complice de toujours, sur lequel le poids des ans n'a aucune prise, le killer Luc van de Poel - à la basse depuis 2012, Yves van Lommel et aux drums, Frankie Saenen (The Scabs).

Note humoristique pour débuter les hostilités, Ludo imite  le chevrotant speaker.. Hallo, Beerzel we zijn The Kids... puis 60 minutes de bestialité punk comme à la grande époque. Les vétérans ont la pêche, le pied enfoncé sur l'accélérateur, le bolide file à une vitesse telle que  la Golf GTI des gendarmes se trouve toujours à Affligem quand les vieux gamins dépassent déjà Wetteren!

20 bombes incendiaires, la première  'No work', puis ' I feel alright', ce que se disent trois rugbymen imbibés, au cerveau de la taille d'un petit pois extra fin, ils se sentent tellement bien qu'ils entament un pogo anarchique et dangereux, vu la proximité d'une demi-douzaine de gosses gigotant à leur côté, plus tard durant leur exercice, le plus mignon de la bande, un taureau à l'oeil avachi ( meuh), perd une de ses pompes en balançant un gros coup de pied à 130la barrière nadar nous séparant de la scène.

Carte jaune!

'Bloody Belgium' gueule Ludo, puis ils nous jettent la perle 'Do you wanna know'.

Sans temps mort, les brûlots succèdent aux torpilles, 'For the fret', 'Money is all I need', 'Naughty boy'.

La déferlante houleuse balaie tout, pour Philippe, 'No Monarchy' , le gars au pied enflé, aïe, j'ai mal, Mariman: 'I don't care', la cover de Wire, l'hypnotique ' 1 2 x U' pendant lequel Luc se la joue Pete Townsend en séquence fast windmill motion.

Ta préférée, 'There will be no next time' - ' Freedom Liberty Democracy' - ' I wanna get a job in the city' - le male chauvinist, 'I'll get you' , je te chercherai dans tous les bars même les plus crasseux - 'Baby, that's alright' - 'Fascist cops' -la pub pour Gillette, ' Razorblades for sale' - et pour ceux qui pensaient assister à un concert de Stromae, ' This is rock'n roll' -pour finir avec 'Do you love the Nazi's'.

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Un bref salut, ils se tirent... en moins de deux le podium est envahi par un escadron de fans, des chochottes ressemblant aux admiratrices de Justin Bieber, qui se mettent à hurler, dirigés par un soprano boutonneux les paroles de 'If the kids are united' (Sham 69).

Les kets d'Anvers rappliquent et à leur tour attaquent l'hymne de Sham 69, scandé par tous les paroissiens, pour finir par 'White riot' des Clash!

Quoi, Pete?

The kids are alright..

You bet!

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Pour toi, le BeerPut s'achève ici, tu ne verras pas Belgian Asociality, ni Diablo Blvd. !

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 10:13

Début de saison au Bota, Braids à la Rotonde, Strand of Oaks au Witloof, une constante, pas foule au balcon ( euh, ok, le Witloof est du genre cellier!).

 Ninon de Lenclos aimait à user du proverbe 'les absents ont toujours tort' pour justifier ses infidélités, la courtisane, collectionneuse d'amants de tous poils, aurait pu utiliser son dicton favori pour définir la chambrée minable ( à peine 28 ploucs, d'après la security) ayant assisté au concert de Timothy Showalter, alias  Strand of Oaks.

 

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Fin août ( le 28), l'hirsute de Goshen, Indiana, se produisait à Nijmegen avant Damien Jurado, vu le 29  aux Feeërieën, les comptes-rendus sont élogieux et après le récital de plus d'une heure donné à Bruxelles, ces témoignages s'avèrent tout à fait justifiés.

037.JPGCe gars est sans conteste de la race des grands singer/songwriters, mais ce qui ne gâte rien, également un performer crédible et expressif.

Strand of Oaks a sorti trois full CD's , le dernier 'Dark Shores', et quelques singles ou EP's.

Sur scène il est flanqué d'une autre ermite, un cousin éloigné de Barbe -Rousse , Mister Chris Ward, fabuleux batteur, membre de Pattern is Movement et ayant sévi chez St.Vincent ou Questlove and the Roots.

Guitare/ voix et batterie, mais ne va pas t'imaginer entendre un truc artisanal ou une resucée des White Stripes ou des Black Keys, si tu ne te trouves pas face au podium, mais à 50 mètres, tu as l'impression d'ouïr un band complet, comptant au minimum quatre éléments, tant le son est dense et touffu.

Tu ne qualifieras pas le produit proposé de gentil folk, ni d'alt.country ou d'americana moelleux, les titres offerts par le duo  oscillent entre le grunge rageur, le dark psychedelic folkrock  ou le rock rugueux teinté de blues.

Le sombre et hanté 'Dark Shores' ouvre.

D'emblée la faible assistance est conquise et vient se presser près de la scène.

Next one, 'Satellite Moon', une infectieuse ballade proche de certains titres d'Eddie Vedder.

'Maureen's', j'ai rencontré Maureen, on avait l'habitude de se voir près d'un marchand de glace, Maureen est partie. 011.JPGTimothy se fait mélancolique, se pose des questions...I wonder where you live now Did you find, the highest ground...  une superbe romance que certains n'hésitent pas à comparer aux meilleurs morceaux de Bob Seger.

'Daniel's blues' une improbable histoire pendant laquelle le narrateur imagine de descendre le dealer qui fournissait John Belushi.

Original et splendidement interprété.

Un petit tour dans l'espace?

'Spacestations'!

Exit Chris, 'Sister Evangeline' is an older song, tout en demi-teinte, elle sonne comme du early Neil Young ayant passé une nuit d'insomnies à discuter avec Jason Molina.

Une nouvelle fois, les lyrics font mouche:  Sister Evangeline won’t talk to me

I heard she moved away

And had my baby

She’ll keep running from me

And I’ll keep touching myself...

Grand!

Bruxelles, désolé, si je sonne a little bit heavy, en fait j'ai grandi dans un bled deux fois aussi grand que votre pays, là-bas il n'y a rien  à faire, la désolation totale, so I wrote songs like ' Lawns breed songs'.

030.JPGIl a probablement écouté les Byrds dans son patelin, le génial 'Two kids' est de la veine Gene Clark/ Roger McGuinn/ Gram Parsons.

Retour du batteur pour le majestueux 'Sleeping pills'.

Il y a de quoi être déprimé ...  I lost all my teeth last night And held them in my hand..., 'Last to swim' démarre tout en douceur pour ensuite s'amplifier et s'épanouir en concerto somptueux.

'Diamond drill' te laisse la même impression de grandeur et de maturité.

T'as 19 ans, rien à faire, tu t'emmerdes, tu t'achètes un alcool de merde pour two bucks... I drank myself to sleep... le très rock 'Sterling' s'enfonce comme un clou dans ton cerveau amoindri, tandis que le gamin de l'histoire a des visions de J F Kennedy... c'est décidé, demain j'arrête la  boisson et je deviens végétarien!

 

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La dernière, 'Bonfire', une ultime perle.

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Une heure de set, comme tes voisins, t'as pas vu le temps passer et, avec eux, tu implores un bis.

'End in Flames' le titre ouvrant son premier CD ' Leave Ruin'.

 

Titre emballé, le barbu descend du podium et vient serrer la pince du public ravi.

Timothy Showalter, un type sans artifice, un mec attachant et authentique.

Faudra pas le rater s'il revient dans nos contrées!

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 06:49

Le Chiro Alcha ( chiro= patro, Jean-Philippe) organise son BBQ annuel en cette fin de vacances scolaires 2013, à part les merguez, brochettes, cuisses de poulet, p d t en chemise et sauces à taux de graisse élevé, tu peux, natürlich, te désaltérer ( 1€50 la Stella), jouer à la pétanque ( dangereux après 18/19 Stella) , pour que  les gosses foutent la paix aux parents, il y a un stand pêche aux canards, une course au trésor et  le springkasteel et en soirée ( frisquette, au demeurant) les têtes pensantes d' Alcha ont prévu des concerts.

20:40', une queue immense au rayon bouffe, un bar assiégé, tandis que sous une tente une bande de gamin(e)s, qui dans 3 ou 4 jours se retrouveront sur les bancs du lycée  ou du collège, peaufine son soundcheck.

21:10 , sont partis enfiler leur tenue de scène- 21:20' coup d'envoi donné par un culottes courtes, dames en heren, vos applaudissements pour La Folie Jolie!

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Non, Simone, rien à voir avec Line Renaud, pas de grain de fantaisie...La Folie Jolie se spécialise dans des covers, non seulement de tubes du 21è siècle, mais aussi de hits des sixties ou seventies.

 Ce qui les différencie d'autres partybands, souvent ringards, tu ajoutes à ce constat,  le jeune âge des participants, les formidables qualités vocales du duo de chanteuses et une maîtrise instrumentale étonnante des boys!

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Les gamines: Melissa Dewoyer, bien classée au Eurosong for Kids 2006 et  Finlay Van Wymeersch, top 3 dans l'émission My name is...de VTM!

Les kets:  Sax /Hannes Strobbe - Guitar/Moos Cammue - Keys+ vocals/ David Maes - Bass/ Christof Lingier - Drums/Laurens Eetesonne!

033-copie-1.JPGCe septet a déjà assuré l'avant-programme des Scabs ou de Soulsister, cet été il a  animé une petite douzaine de kermesses ou marchés annuels, septembre les verra encore tourner!

C'est parti!

Nicki Minaj, 'Starships', clean version pour les gosses.

Beau duo vocal, background musical rythmé, t'as beau être d'une génération différente, tu ne peux qu'apprécier.

Il était au Heysel début août, voici son 'Let me entertain you'...Robbie, we love you!

Un troisième titre d'affilée, le wonkypop des Danois de Alphabeat, 'Fascination', pas vraiment ta tasse de thé, un peu fade, mais cette saine énergie juvénile séduit.

 Christina Aguilera goes Andrews Sisters, 'Candyman'.. swing, sugar baby, swing!

Les filles se débrouillent vachement bien!

Un disco medley, 'Funky Town' - 'Beat it' et le plus récent et fougueux 'Jealousy' de Martin Solveig.

Pour les nostalgiques, huit minutes d'Agnetha, Bjorn, Benny et Anni-Frid: 'Mamma Mia' et  'Take a chance on me' avant d'oser 'So what!'.

Miles Davis?

Euh, Pink, mon grand!

 'We Are Young', Fun ( featuring Janelle Monáe)!

Ce quizz t'es bien utile, tu ne connais pas grand chose à la culture ado.

De la soupe, s'exclameront les méchantes langues, un bain de jouvence, rétorqueras-tu!047-copie-1.JPG

' Little Talks' de Of Monsters and Men te conforte dans cette idée.

Moment amusant, une des petites chanteuses dans un élan explosif fait valser son micro qui s'écrase aux pieds de Dorien, la  jolie cheftaine du mouvement de jeunesse.

Rihanna, 'We found love', et puis l'electro house bouillant ' I love it' de Icona Pop incitent quelques quinquagénaires délurées à se trémousser comme des groupies de Justin Timberlake.

Le tout aussi irrésistible  'That's not my name' des Ting Things voit tes guibolles esquisser un petit pas de danse timide.

 

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La Folie Jolie poursuit par le classy nu soul ' American boy' de Estelle, avant  un second Martin Solveig ( + Dragonette), le plastic hit ' Hello'.

T'as toujours eu un faible pour le r'n'b à la sauce Duffy, son 'Mercy' est une pure merveille, parfaitement rendue par les petites.

' Can't hold us' des nouvelles stars hip hop Macklemore and Ryan Lewis précède un des points forts du set, 'Piece of my heart' de Janis Joplin associé au 'Rolling in the deep' d'Adele!

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Essenbeek, we're coming to the end of the show... 'It's raining men', qui avant d'être un hit monstrueux pour Geri Halliwell fut un des premiers tubes disco pour les Weather Girls!

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Ovation et bis!

' One way or another' de Blondie, repris, ooh horreur, récemment par les jouvenceaux de One Direction.

Et en feu d'artifice final , 'I 'm so excited' des Pointer Sisters!

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 12:28

Un tout nouveau et tout vert festival country à quelques kilomètres de Saint-Trond, dans le cadre enchanteur du Château de la Motte, un manoir du 19è siècle, désormais transformé en brasserie/ bed &breakfast.

Le point noir, la distance depuis ton taudis, Google te renseignait, faut compter 67 minutes de trajet, il t'aura fallu 101' 45" pour dénicher la gentilhommière.

 Résultat des courses, tu pénètres dans l'enceinte du festival pour apprendre que le premier groupe s'ébroue déjà depuis plus de 20' sur le magnifique podium.

Sinon, rien à reprocher, organisation impeccable, timing respecté, une équipe de bénévoles sympathiques, à boire, à manger et pour te divertir, outre les groupes proposés, une armada de cowboys/cowgirls à l'accent limbourgeois prononcé, s'essayant au line-dancing.

Du monde?

Négatif, une affluence modeste malgré la qualité de l'affiche, nous souhaitons aux organisateurs plus de monde pour la journée du samedi !

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 Blue Grass Boogiemen 

008Ils sont quatre, tous dans la sérieuse quarantaine, ils viennent des environs du Kromme Rijn, ils ironisent à longueur de set (  grapjassen te souffle Ida, 78 printemps, médaille de bronze aux line-dancers olympics en 1953), et pratiquent un hillbilly/bluegrass de bonne tenue!

 Bart van Strien ( Mandolin, Vocals), Arnold Lasseur (vocal / mandolin / fiddle) , Aart Schroevers (vocals / bass) Robert-Jan Kanis ( vocals / guitar) n'utilisent qu'un micro, ils se le partagent ou s'en servent à tour de rôle, ils jouent ( bien)  les grands classiques ou des compos personnelles dans la lignée de ceux-ci.

Au moment où tu t'approches de la scène, les brillantinés achèvent un bluegrass bien enlevé pour ensuite proposer un Buck Owens, 'Down to the river', rendu à la perfection.

Ces gars ont du métier à revendre, tu le sens, c'est pas pour rien qu'ils ont été invités à accompagner

Chris Hillman au Blue Highways'-festival en 2011.

Fiddling time pour un traditionnel écrit avant le déluge, Lasseur, le plus bavard, prétend que la rengaine, du Pogues avant la lettre,  comporte 9876 couplets, il en connaît quatre.

Exercice terminé, on attaque Ray Price, le honky tonk tune 'I'll be there', puis une berceuse du King of bluegrass, Jimmy Martin à interpréter en mode larghissimo ( very, very, very slow!).

Une valse, grand-mère?

  'Down in the Willow Garden', euh, it is a murder waltz, également au répertoire de Charlie Monroe, frangin de l'autre, Art Garfunkel ou les fabuleux Everly Brothers.

Ils ont déniché un vieux  Wayne Raney, ' Lost John Boogie', un country soutenu par un harmonica fringant.

D'autres stars du genre,  The Louvin Brothers, 'Are you missing me'.

Next one is called '  Whitehouse Blues', deux ou trois accords, ils arrêtent net de jouer pour chacun vider une bouteille de houblon frais, 36 secondes plus tard la machine reprend la route, plus nerveuse que jamais.

Oui, Ida, grapjassen!

Sur la piste, elles sont trois à entamer une séance de line-dancing artisanale.

'Fox on the run' et un dernier bluegrass on the railroad track, avec numéro de yodeling, achèvent ce set rafraîchissant et divertissant.

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Bis

'Shenandoah Breakdown', c'est pas le banjo duel de Deliverance, mais ça y ressemble - un Johnny  Cash, 'I Still Miss Someone' et le classique  ' Roll In My Sweet Baby's Arms'.

 

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Leve Holland en de bluegrass!

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A Boy Named Johnny

A Johnny Cash tribute band uit Aalst!

Pas un man in black mais four men in black.

Un minet saisit le micro... hello, I'm Johnny Cash.

Ida, toujours elle, and I'm Rita Hayworth..

Identité probable des zouaves:  Vlammeste Lammes- Dimitri Van Cauwenberge- Pieter Vanassche et Koen Cardon, aucun Johnny, aucun(e) Sue!

Répertoire: les titres les plus connus du outlaw de Nashville en commençant par l'inévitable ' Folsolm prison blues'.

Les musiciens font leur job consciencieusement, Koen joue à la star, un syndrome Clouseau sans doute.

Le formidable 'Cocaine blues' précède 'Big River', que Johnny a écrit en pensant à la Dendre.( sic)

Les indémodables se succèdent: 'Get rhythm' - 'I got stripes', beau costume - 'Cry, cry, cry' .

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Ladies and gents, this is my wife, June Carter, et, un sosie de June, la douée Reina Rasti, rapplique pour un duo orageux, 'Jackson, puis le sentimental 'Time's a wastin'...au revoir, mon chou!

'Walk the line' pour les danseurs, le band fait mine d'entamer la suivante, quand soudain Koen/Johnny, dont la vessie ne supporte pas les six pintjes avalées, décide de s'éclipser pour aller mouiller un marronnier.

Johnny pleure '  So Doggone Lonesome', June revient 'Ring of Fire', elle est vraiment bien, cette petite.

Bob Dylan repris par Cash, 'It ain't me baby' et pour finir un excellent 'Ghost riders in the sky'.

 Yippee-ya-oh,yippee-ya-je...

Distrayant, mais anecdotique!

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L'organisation les repousse sur scène: 'Home of the blues', la réponse country au 'Heartbreak Hotel' d'Elvis - la redemption song 'Cindy' - avec Reina, une orageuse scène de ménage ' Long Legged Guitar Pickin' Man ' et puis on recommence tout, an alternative take of  'Folsom Prison Blues' avec deux pincées de' 'That's alright, mama'.

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The Claire Lynch Band

Female Vocalist of the Year awards and two Grammy nominations for Best Bluegrass Album (Claire)..

C'est pas de la gnognotte, cette madame!

Une petite dizaine d'albums, Claire, déjà active dans le monde bluegrass depuis 1974 ( avec son mari Larry Lynch, elle faisait les beaux jours du groupe The Front Porch String Band), est également connue comme songwriter, des titres repris par Stephanie Davis ou Kathy Mattea e.a., elle se lance dans une carrière solo dans les early nineties.

Le band, tous des virtuoses: Matt Wingate, guitariste hors-pair (Valerie Smith,  The Lovell Sisters..) -Bryan McDowell au  fiddle, mais multi-instrumentiste (  banjo, mandoline, guitare..) et Mark Schatz, l'homme à la noire casquette et à la contrebasse (Linda Ronstadt- Emmylou - Bela Fleck - Tim O'Brien...).

'How many moons' ouvrant l'album 'Dear Sister', une voix faite  pour chanter la country music, tendre comme celle d'Alison Krauss et capable de te faire pleurer comme celle de Dolly Parton, toute une palette d'émotions!

Superbe entrée en matière!

Un violon volage rehausse le vivace 'Great day in the morning'.

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Elle sourit, sorry I don't speak Finnish... nous, non plus, lady.. oh, it's Flemish, sorry, avant d'attaquer 'Once the teardrops start to  fall', a country love ballad décorée de jolies et mâles harmonies, sans oublier la jazzy guitar de Matt.

" If wishes were horses, beggars would ride" dit le vieux proverbe, c'est aussi un bluegrass tune entraînant.

Gospel time, 'Face to face', avant de rendre hommage à Bill Monroe, 'My Florida sunshine', les orangers sont en fleur, les banjos batifolent, le violon grince.

060An old fiddle tune, '  Katy Hill Reel', l'agile Bryan sous les spotlights.

Retour à l'album 'Dear Sister' avec le délicat 'Doin' time'.

Un petit tour dans les Appalaches, Flanders is so flat...

' Widow's Weeds', Schatz au four-string banjo.

Sting, 'She's too good for me', chanté par Matt, Claire au banjo, une pure merveille!

Le set est des plus variés, Claire propose un swing,' Stranger Things Have Happened', puis de la cajun food, ' Thibodaux'.

Retour à la country traditionnelle avec ' Highway', suivi d'un second gospel, le biblique 'Paul and Peter walked' ( Chris Stuart).

'Dear Sister' a une histoire, cette complainte mélancolique traite de lettres, datant de la Guerre de Sécession, retrouvées par une tante de Claire.

Pureté et fluidité, la classe!

Le moment Barnum, Mark et son numéro de body percussion agrémenté de claquettes ( 'Buttermilk road') suivi de 'Stay all night' qui sonne comme certains Carolina Chocolate Drops.

Fin d'un concert fabuleux!

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Red Sky July

120Naissance en 2009, deux filles ( blondes), Shelly Poole, daughter of Brian Poole ( Tremeloes), ex Alisha's Attic, un album solo, 'Hard Time For The Dreamer', du songwriting pour des célébrités ( Massive Attack, Janet Jackson, Westlife...),un beau pédigrée, quoi ...et l'attrayante  Charity Hair, model and singer ( The Ailerons, The Alice Band) plus un guitariste habile, le légitime de la souriante Shelly, Ally McErlaine ( Texas et guest appearance sur le 'Chatterton' de Bashung).

Un album en 2011, leur self-titled debut,  'Red Sky July', un second en gestation.

Points forts: les sublimes harmonies vocales, l'accompagnement subtil d'Ally.

Point faible: aucun!

A la slide, une acoustique pour le mannequin, un tambourin et a shaker pour Shelly, ' Marry song' ( Band of Horses).

De l'americana vulnérable.

Ambiance feu de camp avec le magnifique ' Morning Song', beau et léger comme les oeuvrettes des Webb Sisters, les copines de Cohen.

Prévu pour le prochain CD, ' Here then gone', toujours ces close harmonies célestes!

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A la slide, à nouveau, 'Already Gone', a country-inflected ballad.

Another new one,' Run to the church'.

 Après l'office, un cessez-le-feu ' Ceasefire', les Byrds en jupon!

L'archétype de la lovesong, on vous emballe le radio edit de l'ensoleillé 'Loving you's easy'.

Comment ne pas tomber bêtement amoureux de ces deux nanas?

Elles sont resplendissantes!

'Renegade' will be used for the soundtrack of some US movie, cette ballade plaintive te refile la chair de poule!

'Juanita', Gram Parsons, pas étonnant ce choix, précède 'The happiest girl in the whole USA' ,démarrant a capella pour virer Nashville country made in the UK.

Folks, we need your help, some stomping and clapping, please... un  ' Evening Song'  agité.

La setlist mentionnait encore '9 to 5' de Dolly Parton, dommage on n'a pas entendu ce tube immense, mais  Red Sky July aura laissé une excellente impression à la centaine de festivaliers collés au podium.

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Il est 23h, une longue et solitaire route t'attend, tu ne verras pas le nouveau projet  de Piet Pessemiers, ' Mad about Mountains'!

 

Bye, bye, Sint-Truiden!

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