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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 21:16

 Reportage-photo signé Fabienne Cresens

 

 Brussels Summer Festival ( day 2)

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After Night, "Blues Brothers tribute Band" est un groupe belge, un rhythm 'n blues big band qui s'est créé en 1999. Le band compte une petite quinzaine de membres, tous de noir vêtus, avec deux chanteurs à lunettes, costumes et chapeaux similaires, deux choristes et une section cuivre.

Ambiance souriante, parfois rigolarde et sautillante...

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Petite histoire de "The Blues Brothers"

The Blues brothers est  un groupe revivaliste de blues et de rhythm 'n blues formé en 1976 par Dan Aykroyd et John Belushi (décédé en 1982). Il a été créé au départ pour animer une émission de télévision américaine. Il se reformera en 1988. Si vous êtes du côté de l'Ombrie en Italie, ils passeront ce 31 août à Terni…

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Le film réalisé par John Landis en 1980 "The Blues Brothers " est devenu un classique du cinéma

et raconte les aventures de deux gangsters-musiciens Dan Aykroyd et John Belushi qui essaient  de sauver de la destruction l'orphelinat de leur enfance. Une comédie musicale avec quelques immenses pointures de la chanson telles Aretha Franklin, Ray Charles, Cab Calloway, James Brown… Une bande originale d'enfer...

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After Night a de nouveaux membres depuis 2012  et outre le répertoire des Blues Brothers, "inscrit de nouveaux morceaux issus des ténors de l'époque : Sam & Dave, Otis Redding, The KC Sunshine Band et bien d'autres encore". 

Sur la photo annonciatrice du concert au BSF, ce n'est pas le même duo de chanteurs qu'en live et cela se sent… Leur harmonie n'est pas trop au point mais heureusement que leur photogénie l'est ! Je ne suis pas restée longtemps, mon appareil photo m'appelant vers d'autres scènes mais After Night fait aussi des medleys « surprise » de standards soul et rythm’n blues...

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lien vers d'autres clichés

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 13:30

Une route sans histoire te conduit vers Lokeren , sur place, la galère absolue, 3/4h pour larguer ton tacot à 3 km du Grote Kaai, 't is zaterdag, meneer, la kermesse bat son plein, la mousse coule à flots, la mayonnaise dégouline et tu rates les premiers morceaux de  SX!

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Tu te faufiles frontstage alors que les photographes quittent leur tranchée, ainsi tu supposes que le band de  Wevelgem/Kortrijk s'active sur le quatrième titre.

 Stefanie Callebaut (chant, synth)  vêtue d'un seyant ensemble bleu vaporeux mettant en évidence sa gestuelle habitée , 020-copie-1.JPGBenjamin Desmet (gt, synth) et Jeroen Termote (drums), depuis Werchter Boutique, auront foulé quelques festivals d'envergure (Fiesta du Rock, Werchter, Herk, le Cactus, Ronquières..), leur indie synthpop fascinant ( magnetic, indique le band sur son website) intrigue et plaît.

Pour citer Knack Focus: '  Het West-Vlaamse Beach House' !

L'album 'Arche' servira de clef de voûte au set, bien qu'il semble que le premier titre  entendu ne soit pas repris sur la plaque ( 'The Discovery'?).

Des synthés atmosphériques, some reverb sur la guitare, des beats  enivrants et la voix caractéristique de Stefanie, grave, soul et brumeuse, SX tient le bon bout!

'Graffiti', o k , pour Beach House avec de discrets parfums psychédéliques et quelques couches de trip hop.

La blonde et longiligne enfant par des mouvement de tête saccadés accentue les soubresauts convulsifs de la mélodie.

'Midnight Hour'  et 'Pearl' seront tout aussi obsédants et seront suivis de la plage qui a fait connaître le groupe, l'ensorcelant 'Black Video'.

Le set prend fin avec l'impressionnant et ample  ' The Future' aux climats empreints de mystère.

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Le programme de SX reste chargé: Rivierenhof, Crammerock, Leffingeleuren...

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Balthazar

ne laisse rien au hasard, MIA pour le meilleur album belge de 2012, en 2013, le groupe de Kortrijk/Gent est, sans conteste, dans le peloton de tête des produits belges exportables.

 Maarten Devoldere - Jinte Deprez - Patricia Vanneste - Simon Casier - Christophe Claeys ouvrent par l'épanoui ' Lion's Mouth ' ( Daniel) à l'intro grégorienne.

057.JPGDéjà la richesse des harmonies vocales en impose.

Patricia ramasse un violon, voici 'Later', toujours sur l'album 'Rats'.

Groovy drumbeats, basse sautillante, nappé de synthés et chant pénétrant, le groupe t'entraîne dans son univers teinté de mélancolie, tu resteras sous son emprise pendant toute la durée du set.

'The Boatman' - 'I'll stay here lying' approchent la perfection.

Deux violons déchirent le sombre et narratif  'The man who owns the place', plage qui irrémédiablement te rappelle au bon souvenir de Nick Cave.

' The oldest of sisters', sans esbroufe ou effets cinématographiques, le groupe poursuit sa croisière, une bonne partie du public, paupières closes, se laisse emporter.

'Listen up', comparable aux morceaux les plus calmes de dEUS, précède un titre dédié à Daan Stuyven devant se produire sur la même scène en fin de soirée, le hit choral  de l'album précédent,  ' Blood like wine' aux lignes de basse hypnotiques.

'Any suggestion' , une valse lente, très lente sur choeur hanté, tandis que 'Fifteen Floors' offrent des côtés art rock baroque que n'auraient pas renié les Sparks.

Une basse métallique introduit le percutant et dansant '  Morning'.

Sortez le gilet de sauvetage, les rats ont déjà quitté le  'Sinking ship', mais de naufrage il ne sera pas question, Balthazar termine cette brillante prestation par 'Do not claim them anymore'.

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Un concert aristocratique!

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The B-52's

159.JPGTout à coup la tranche d'âge de tes voisins a été multipliée par 3 ou 4, ventres bedonnants, dentiers, alopécie, varices et cellulite ont remplacé fraîcheur et innocence, le public s'étant déplacé pour les B-52's n'a plus vingt ans depuis longtemps, mais grâce au show énergique et hilarant des vétérans de Athens, il  aura retrouvé, l'espace de 90' , l'insouciance des années folles!

Pas de round d'échauffement,  Kate Pierson, la rousse virevoltante, Fred Schneider, le feu-follet maniéré, Keith Strickland, le multi-instrumentiste discret, Cindy Wilson, la blonde musclée et le touring band, l'incroyable Tracy Wormworth ( The Waitresses) à la basse -Paul Gordon ( Goo Goo Dolls, Charles and Eddie..) aux keys et Sterling Campbell ( Cyndi Lauper, Duran Duran, David Bowie..)  aux drums, entament par le hit monstrueux 'Planet Claire'.

A tes côtés c'est déjà la folie, Henk, un citoyen déplumé, venu en droite ligne du pays des maatjes, pas habitué à la Jupiler, lui qui consomme 25 Amstel par jour, se mue en engin spatial fou en route vers la planète, lucide, elle, le hic c'est que l'animal écrase les orteils de tout son entourage.

Smerige kaaskop!

Second new wave burlesque hit ' Mesopotamia'.

 Gary Glitter, un nul si tu le compares à la scintillante Kate Pierson (born in 1948), quant à  Fred, un condensé de Fred Astaire et de Jimmy Sommerville, il  est sidérant.

Les bombes succèdent aux bombes: ' Private Idaho' - l'éruptif ' Lava' de 1979 - 'Dance this mess around', Henk a tout compris, tout en sautant, sa Jupiler inonde la flasque poitrine de Rita, Fritz, son conjoint, empoigne l'énergumène pour102.JPG lui signifier que son manège commence à faire chier.

Sur scène, les saltimbanques attaquent 'Girl From Ipanema Goes To Greenland', Cindy sous les spotlights.

Back in the hippie time, déclame Tintin, voici 'Roam', suivi de l'upbeat synthesizer-fuelled  ' Legal Tender' ou l'histoire de deux madames who got together and did something really illegal..

Des détails svp!

... We're in the basement

Learning to print, all of it's hot

10-20-30 million

ready to be spent...

Bof, même pas scabreux!

'Love in the year 3000', futuriste!

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Une folle  histoire de soucoupes volantes, ' Is that you, Mo-Dean'.

Euh, y a -t-il un psychiatre dans l'assistance?

190.JPGKitsch, déjanté, loufoque mais aussi fucking hilarious et dansant, tout Lokeren se marre et gigote!

Un hymne punk, ' 6060-842' .

Girls, shall we play them another song of our repertoire, questionne le veston orange, ce sera le givré 'Whammy kiss' .

Présentation des farceurs avant l'infernal ' Love Shack', gueulé par le reichstag entier.

Pas encore remis de nos cris et sauts sauvages, ils balancent ' Party out of bounds'... titre avec lequel on a gâché pas mal de sauteries!

Les vieillards terminent par un caviar, 'Rock Lobster' au final fou furieux!

Succès phénoménal à la hauteur du cocktail servi, mais, malheureusement pas de rappel!

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Pas de Daan pour toi, demain, à l'aube, la messe! 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 08:20

 Le billet de JPROCK:

Deuxième jour du  Brussels Summer Festival, et au Magic Mirrors c'est à Exsonvaldes que revient l'honneur d'ouvrir les hostilités.

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Le groupe parisien composé de Simon, Antoine, Guillaume et Martin sort un troisième album intitulé "Lights"déjà dans les bacs en France et qui sortira en Belgique en octobre sur le label Interference/Le Periscop avec pour la première fois plusieurs titres en français.
Dans un Magic Mirrors au public encore clairsemé, le groupe va rapidement se mettre l'audience en poche avec un set épatant durant lequel on se régale les oreilles avec des titres imparables comme "l'Aerotrain", "Seahorses", "Lights" et le très réussi "Action" en clôture d'une prestation qui ne peut que soulever l'enthousiasme.

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Un excellent gig de très bon augure avant un retour probable en salle à l'automne et espérons le devant un public plus nombreux car ils le méritent.
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Place ensuite à V.O.

 

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Autour de Boris Gronemberger, le sextet de Bruxelles nous propose sa pop folk impressionniste ponctuée de cuivres et d'une batterie subtile durant un set intéressant qui semble avoir un peu de mal à décoller. Un groupe atypique et créatif à découvrir si on trippe en écoutant les albums de Robert Wyatt...
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Mais la découverte du jour et la grosse claque scénique c'est incontestablement le concert incendiaire de  Theodore, Paul & Gabriel.

971276_425183740931563_544861778_n.jpgCes trois filles bourrées de talent on très rapidement fait se lever un public de plus en plus nombreux au fil des minutes qui pendant septante cinq minutes leur a réservé un triomphe.
De bonnes compos, une lead guitar dotée d'un jeu tout en finesse ( Pauline Thompson), une ex bassiste de hard rock efficace (Theodora de Lilez) et une puce blonde multi instrumentiste à la voix puissante et au charme ravageur qui se mue en véritable bête de scène (Clémence Gabriel), le trio soutenu par le batteur Benjamin Collin a tout pour devenir incontournable sur la scène rock internationale.
T P & G puisent leur inspiration dans les 60's et les 70's et leur version de "Should I stay or should I go" des Clash en rappel enfonce le clou dans ce sens.
Le public entièrement acquis à leur cause exigera un deuxième rappel durant lequel le band à cours de morceaux bissera le sautillant "Second Time".

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Assurément la révélation du jour et un groupe à suivre de très, très près !
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Pendant que le Magic Mirrors se vide et ferme ses portes jusqu'à demain,  Amy McDonald termine sa prestation très attendue sur une place des Palais noire de monde. L'Ecossaise très populaire chez nous, habillée d'une jolie robe noire en dentelles et coiffée d'un chapeau élégant reçoit une ovation méritée au terme d'un concert qui a fait la part belle à ses hits comme "This is the Life", "4th of July"ou "Mr Rock n Roll" mais qui retombe un peu lors de compos moins abouties souvent construites autour d'une même structure mélodique.

 

 

 

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Demain sur cette même place on attend Madness, l'ambiance sera assurément différente !

Texte et photos : JPROCK.

 

lien vers les photos d'Exsonvaldes ( Fabienne Cresens)

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 19:41

 Le billet de JPROCK:
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Joli début pour le  Brussels Summer Festival 2013 qui débute ce vendredi 9 août sous le soleil.

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C'est devant un public encore clairsemé mais enthousiaste que  Stereo Grand a l'honneur d'ouvrir cette édition 2013 sur la Place des Palais.

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Le groupe belgo-écossais, qui a vu le jour au cours de l'été 2008, est devenu cinq ans plus tard une valeur sure. Son pop-rock electro fait merveille et tout au long de sa prestation, le band va étonner par l'intelligence de ses arrangements et avec des compos d'une efficacité redoutable. Incontestablement le groupe idéal pour lancer le festival, à revoir en salle dès que l'occasion se présentera.
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Il est 19h15 et c'est maintenant au tour de Didier Wampas & the Bikini Machine d'investir les planches de la grande scène pour un set déjanté et festif.
Didier c'est le Iggy Pop français, l'humour en plus !
Pionniers en France du rock punk au même titre que les Béruriers Noirs ou Parabellum, les Wampas sont un groupe incontournable dans le genre et leur chanteur est le Roi ! 

Aujourd'hui c'est fort de son dernier album solo "Comme dans un garage"que Didier se lance (au propre comme au figuré, il passera le plus clair de son temps dans le public !) dans un concert communion dont il a le secret. 

Porté à bout de bras par ses fans l'homme qui arrive en costard et termine torse nu à la limite de l'asphyxie, se paie plusieurs ballades dans la foule dont une accompagné d'une grande plante verte avant de sauter les barrières et de se diriger vers la zone handicapés pour faire chanter ceux-ci ainsi que quelques représentants de l'ordre, amusés. Et je ne vous parle pas de l'ascension de la tour technique à l'autre bout de la place des Palais ni des test- crash appliqués à son micro qu'il balance régulièrement au sol avec rage et dérision.

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Les titres s'enchaînent avec bonheur et on épinglera particulièrement sa version de "Comme D'habitude" hommage au "My Way" version Sid Vicious et le final avec envahissement de scène au son de "Quelle joie le rock n roll".
Didier Wampas est formidable, Didier Wampas est le Roi !
On ne pouvait pas mieux faire sur la place des Palais.

 

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Il est 20h15, direction le Magic Mirrors où The Happy drivé par la talentueuse et jolie Isolde Lasoen ( Daan) va nous enchanter durant tout un set d'une gaité et d'une fraîcheur enthousiasmante.

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Le groupe porte magnifiquement son nom et l'addition du talent de ses membres, quatre filles et un garçon, ajoutée à des compos formidables qui vous restent immédiatement en tête constitue réellement une excellente surprise.
Un band à découvrir et à suivre car son potentiel est énorme.

 Bravo !

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Place ensuite à  Sir Yes Sir.

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Devant un chapiteau dont on a rapidement retiré les chaises, le groupe ne désirant pas se produire devant un public assis, Sir Yes Sir ne va pas me laisser une grosse impression. 

Le combo anversois articulé autour du multi instrumentiste Tijs Delbeke assure mais son rock indie assez conventionnel n'empêche pas le Magic Mirrors de se vider partiellement alors que lors du concert de The Happy il était difficile de se trouver une place.

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A quelques centaines de mètres de là, au Mont des Arts, l'allemand Fritz Kalkbrenner ( le frangin de Paul) entame un dj set qui fera danser les nightclubbers dans l'ensemble déjà bien chargés, avant que  

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Miss Kittin ne clôture avec talent cette Base Check Electrocity avec un show coloré et electro gothique qui la verra terminer son set en tenue sexy d'infirmière et par un "Frank Sinatra" dont les Suck my dick, Kiss my ass lancés par la sensuelle française résonnent encore entre les murs de l'Albertine.
De quoi donner des idées au public qui sur le coup de 2h du mat quitte le site du festival...

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Texte/ photos : JPROCK - photos additionnelles Fabienne Cresens!

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photos de Fabienne  3

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photos de Fabienne 1 -

 

 

 

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 19:31

Les pandas géants sont solitaires..

C'est pas ce qu'on voulait savoir, ça nage un panda?

 Les pandas atteignent une maturité sexuelle entre 5 ans et demi et 6 ans..

Tu fais chier.. anyway, on n'est pas dans une réserve zoologique mais bien à Brussel Bad, une plage urbaine déserte où la pratique du topless est inusitée, la scène de Let it Beach est jonchée d'instruments, le vilain panda se prélasse backstage en enfilant des canettes d'Heineken.

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19:05 Nasty Panda

026.JPGMic Palmeri : Chant et Guitare -Tom Halter: Basse - Jon Dehas: Clavier  et  Naïm Schneyders: Batterie.

Le premier à se pointer est Jon qui tricote une intro filmique, style soundtrack  dolby sound technology élaboré par Matthieu Chabrol pour son paternel, il est suivi du batteur  et du bassiste, à 15 mètres une péniche fend l'eau, deux ou trois mouettes rieuses poussent de rauques cris ne semblant guère troubler Christian Barbier venu fumer une pipe sur le pont.

Mic Palmeri sort de sa tanière pour entamer  un titre soul/ jazz pop bien ficelé, 'Why don't you do right' ( Joe McCoy), pour te faire une idée on avance Paul Young ou Wet Wet Wet.

Le titre s'entend sur le EP, 'Sunday Night Loser'  que l'ursidé a sorti il y a quelques mois.

Approchez, approchez, braves gens, un Panda ne mord pas, il peut faire  du bruit, pour preuve, ' Panda do Brasil', une variété latine non reconnue par Pékin, suivi de ' 1984', de la pop pas vraiment révolutionnaire qui se laisse écouter sans souffrir de nausée.

Un parallèle?

Piano Club et autres poulains de l'écurie Jaune Orange.

 

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Nous tenons  à remercier spécialement les gens qui ne sont pas de la famille d'avoir fait le déplacement.. on est 26 , en oubliant les poulets et les serveuses du stand jamaïcain campé près du podium.

'Spit in my eye', même schéma, pas de quoi s'énerver!

La suivante est plus attrayante, un soul/slow blues pas débile, 'Marylyn', superbe jeu de l'organiste et voix rauque qui accroche.

Nasty Panda excelle dans cet exercice à la Joe Cocker.

Quoi?

005-copie-1.JPGTu penses  à  Norma Jean, ben c'est pas plus con que de faire des cauchemars en évoquant Brian Hugh Warner!

Une acoustique pour Mic, some funky bass lines, mais très vite la denrée s'affadit.

La setlist mentionne 'Live', ce midtempo quelconque est à cataloguer sous- Cock Robin psalmodié en anglais Brabant wallon.

Jon sort un harmonica de son chapeau, 'Sunday Night Loser' hante la veine country.

On ajoutera que le produit est un sosie pas parfait de ...Because I used to love her, but it's all over now..., en bruit de fond le Luc Varenne du pauvre narre les exploits de Gilbert aux récents championnats du monde de la pédale.

Amorce hispanique pour 'Molotov', un cocktail à bannir.

Faut faire gaffe au syndrome Gypsy Kings, surtout si les gitans ont dans l'idée de se faire Gloria Estefan!

Nasty Panda et la rock'n roll attitude: je vous inonde de faux  Spa light , 19 ct chez Aldi, avant de vous balancer la dernière, 'Happy bastard'!

Supprime happy, svp!

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Que dis-tu, Michel VdB?

Une honte de transformer  ces gentils mammifères en bêtes de cirque, faut les renvoyer dans leur milieu naturel!

Fais signer une pétition, fieu!

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 18:53

Photo-reportage signé Fabienne Cresens

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Stephano Honoré dit Menwar (main noire) vient du côté de l'Océan Indien. Il est auteur, compositeur, chanteur et percussionniste de l'île Maurice.

1002507_698621436818568_864628123_n.jpgCe jeudi 8 août 2013, il se produit en solo, pour l'inauguration d'un

Magic Mirrors installé depuis peu dans le centre de Bruxelles et ce à quelques mètres de la gare Centrale, sous l'aile organisatrice d'Ubu Productions.

Ayant joué la veille du côté d'Angers au Lenin Café, lieu dédié donc à Lénine, il est ce soir sous la protection des statues de Don Quichotte et Sancho Panza...

Ce Magic Mirrors est comme tout les autres Magic Mirrors, un lieu tout en rondeur, charmant et convivial sauf que son décor de scène est un orgue automatique qui vous fait tourner la tête par sa beauté.…

Grand défenseur du Sagaï, un style où prédominent les sons acoustiques et les percussion, Menwar aux nattes longues jusqu'aux genoux, sans être rasta... nous chante son pays, pas du côté des nantis mais celui du peuple, de sa misère, des injustices, accompagné de sa guitare, d'un ravanne et d'instruments qu'il crée notamment avec des coques de pistaches ou des tiges de canne à sucre. Gamin il a créé son premier instrument, un banjo avec une boîte de cirage, un manche en bois et une corde de nylon. 

Grand spécialiste  du ravanne, tambourin en peau de chèvre, il en a créé une école et une méthode pour en jouer. Il en anime régulièrement des ateliers.

Il a démarré sa carrière dans les année 70 avec un groupe de séga, musique et danse traditionnelle des Mascareignes (archipel de l'Océan indien), a collaboré avec Jean-Michel Bruyère (habitué du Festival d'Avignon in) dans une comédie musicale, aussi avec Lokua Kanza, Papa Wemba, Kaya, fondateur du seggae, fusion entre le sega et le reggae...

Ce fut une bien belle soirée avec sa voix envoûtante, ses chants en créole et ses ambiances sonores qui nous réchauffent l'âme...

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Fabienne Cresens

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Photos du concert

Picturelle

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 12:18

Une soirée cinéma/ black comedy au Bar du  Matin?

Pas du tout, Michou, The Perfect Host se révèle être un projet occasionnel monté par Monsieur P-Funk Express, alias Frank De Ruytter, le sax le plus brûlant sévissant dans notre terne royaume.

Pour citer Jazz in Belgium... his tight and soulful playing (sometimes reminiscent of Michael Brecker) works marvels.., il s'est promené aux côtés de Marc Moulin, Toots Thielemans, David Linx..on l'a connu Wizards of Ooze, Soul and Soul Band, Sunzoo Manley ( avec Piet Goddaer), plus récemment R.A.Z, et en 2012 il a monté un quartet with Eric Legnini (p), Philippe Aerts (bass) and US drummer Peter Erskine, un album a vu le jour en mai 2013. Frank défendra le projet sur scène en octobre/ novembre en commençant par Sint-Niklaas.

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001.JPGL'accompagnent ce soir, quelques notoires truands, son frangin Didier De Ruytter ( Ozark Henry) aux keys - Eric Bosteels ( Hooverphonic) aux drums- Renoar Hadri ( 1060 , Marc Moulin...) à la basse - Carlo Martens ( Natalia, Clouseau) au trombone et Tom Vanstiphout ( Clouseau, Milow, Jan Leyers, De Laatste Show Band, Neeka, sans oublier ses performances et albums sous son nom) à la guitare.

C'est d'ailleurs au petit Tom que revient l'honneur d'ouvrir la rumba, une méchante  wah wah donnant le ton, la soirée sera  lu-fuki, les corps vont tortiller, les pores vont suer,on prévoit des auréoles sous les aisselles épilées ou non..âmes et odorats sensibles s'abstenir, car quelques voisins n'ont pas penser à masquer les mauvaises odeurs corporelles!

'Tonight we dedicate the gig to George Duke' décide Frank, basse, batterie et claviers avaient déjà rattrapé la poisseuse guitare pour concocter un bouillon assaisonné de groove bien gras.

Tu dis, James.. Get Up and Drive Your Funky Soul...une échappée fulgurante du trombone applique l'ordre à la lettre, avant que le cavalier commence un hip hop jumping intrépide..I'd like to party.. give it on up..we're gonna take it to the maximum..sais pas si l'énervé pense aux cousines de Prima J, mais sa sucette branle 031.JPG farouche.

Josiane, Thanh Nhàn et Jamella ont compris le message...let them booty roll, ladies..please your mind and let the funk fall.. Isidore en profite pour venir se coller à la plus mignonne, un copain de RickyBilly lui pique son gin tonic!

T'avais  remarqué qu'aucun billet ne traînait près des musiciens, ça fait bien 25 minutes qu'ils tricotent sans pause pipi.

Tout à coup, une cassure, Frankie le hussard s'envole en arabesques free jazz avant de se lancer dans un Vlaamse hip hop à faire rougir Flip Kowlier, il est question du peetvader.

Mireille te demande qui c'est, t'as répondu Vader Abraham, elle t'a pas cru!

Pendant le voyage le Godfather fait escale à Benicassim pour lever une señorita délaissée par Justin Timberlake pour ensuite inciter le peuple à se bouger les fesses de manière plus énergique en répétant sa prière.

Comme le psaume ressemblait à schild en vriend, les Wallons eurent quelque peine à le prononcer correctement, tu te mis à craindre des coups de goedendag op de kop!

Keskon vafèr, il demande!

Euh..

Keskon vafèr, bis!

024-copie-1.JPGDanser, propose Stromae!

Bingo!

La jam te rappelle les meilleurs moments de Bootsy Collins, Parliament ou Funkadelic, t'aurais voulu ajouter la bouillante Betty Davis, elle était en vacances, les go go dancers court-jupées aussi.. too bad!

Brussels, on accueille des invités, la sulfureuse Nina Babet et Watanga.

C'est parti pour une impro sentant bon l'acid jazz/ hip hop,  style Guru's Jazzmatazz.

60' sans interruption, c'est pas fini, le malin insère quelques lignes de 'You send me' de Sam Cooke dans son minestrone avant de remercier les guests.

Son frangin avait raté l'arrêt et le véhicule fou poursuit le pèlerinage au pays du funk.

Un boogaloo chaloupé suivi d'une séquence everybody, jump up and down, ce set est des plus débridés.

La bête rue, hennit, gratte le sol, se cabre, galope, une caresse pour calmer cette jument excitée, un mouvement plus lent, un sax lyrique, beau comme du Rahsaan Roland Kirk, on la ramène dans son box.

Retour au funk fébrile, un dérapage incontrôlé pour  faire peur au copilote, un délire rap, puis une séance de sax licking 028-copie-1.JPGsortez le  carré blanc, c'est reparti comme en quatorze.

Déjà 80' sans césure, d'après le timing attribué aux musiciens on devrait approcher du terme, deux ou trois fausses sorties, nouvelle course.

L'arbitre refuse de siffler la fin de la partie, qui ressemble d'ailleurs plus à un entraînement qu'à un match officiel, les artistes, prenant quelque liberté avec l'esprit d'équipe, se permettent des efforts individuels pour amuser la galerie, l'entraîneur va leur passer un savon avant la douche.

Présentation des fantassins, c'est fini?

No, let's bounce..

L'organisation leur fait signe de ranger les jouets, réaction: fuck you, encore 5 minutes de délire avant de regagner les coulisses.

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Le public chauffé à blanc exige le retour de l'armada, les patrons craignant l'émeute autorise un bis.

Retour au front, mais qui sont ces jeunes gens de bleu vêtu, képi enfoncé sur le front, des représentants de la force publique mandés par quelque voisin chagrin.

La fête est bel et bien  finie!

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 15:53

Deux jours avant le concert de la soirée, la tête d'affiche, Beady Eye, doit annuler, " Due to guitarist Gem Archer's injury, the band regret to inform fans that they will be cancelling their upcoming shows in Belgium and Japan until further notice" dit le communiqué.

Dare-dare, les  Lokerse  Feesten   dénichent un remplaçant,  White Lies!

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19:00 une fine ondée, présageant un orage, mouille une aire bétonnée encore peu garnie, apparition du speaker, bla bla bla, puis un fond sonore spatial annonce  SOJA!

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Laisse tomber tes connaissances botaniques,  fabaceae.., ou diététiques, Soja = Soldiers of Jah Army!

Des bidasses, et le caporal  Jacob Hemphill, armés du fourbi nécessaire à la fabrication d'un reggae blanc, donc légèrement aseptisé, en provenance de Virginie.

Depuis la formation de la brigade, 1997, plusieurs enregistrements ( EP's, full albums), le dernier en date 'Strength to survive', it sold over 50,000 copies, dit la pub!

L'engagé, BP, you suck,  'Mentality' ouvre, un reggae/zouk pas vraiment menaçant.

Dans les premiers rangs, quelques dreadlocks se dandinent, le drapeau jamaïcain flotte, un nuage de ganja lui tient compagnie, c'est bien gentil mais ça sent le réchauffé!

Au suivant, cinq Sojas bondissent, les percus s'abstiennent, de même que le rabbin, concentré sur ses parties vocales: 'Sorry', du reggae caricatural au  universal message of love, hope, and faith.

 

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Une ballade, ' When we were younger', puis un autre  midtempo paisible et décontracté, ( 'Let you go'?) sur lequel les rastas blancs dodelinent mollement.

La pluie a cessé, Soja a ramené le soleil de Kingston et poursuit pépère son chemin bonhomme, chemin qui n'est plus le tien, direction la buvette!

Une Jupiler à portée de main, un oeil distrait vers l'écran, confortablement assis, tu  suis sans enthousiasme leur flasque prestation.

 Praise Jah, buddies...

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Good evening, Lokeren, we are The Fratellis, this is our first song...

Les faux-frères de Glasgow,  John Lawler ( guitar, vocals)/ Barry Wallace ( bass)/ Gordon McRory ( drums) plus l'additional musician, Will Foster ( keys), après un hiatus de 3 ans, ont repris la route en 2012.

016-copie-2.JPG  Un nouvel album, 'We need medicine' se vendra dès le mois d'octobre.

Leur first song, 'Baby Fratelli' date de 2006, predictable, mais attachant indie/Brit/glam pop rock.

En sept ans rien n'a changé, ils sont tels que tu les avais croisés au Bota, il y a belle lurette.

Sur le même CD,  'Cuntry Boys and City Girls', un catchy  rock de stade à la Kaiser Chiefs ou  Libertines.

A new one, le punchy  ' This Old Ghost Town', puis 'Flathead' et ses..bara bap bara ra ra bara bap bara ra ra ra... racoleurs.

Petites touches The Faces ou The Kinks go country avec le sympa 'Vince the Loveable Stoner', auquel succède une nouveauté,  'She's Not Gone Yet But She's Leaving', une autre tranche  d'indie rock séduisant et sans prétention .

Calme relatif avec  l'irrésistible  'Whistle For the Choir' que Ray Davies aurait pu composé en 1966.

Un petit coup sur le champignon, le moteur avait tendance à ronronner, le titletrack, 'We need medicine', heavy guitar et roulement de tambour pétaradant...youpie!

Le macho 'Henrietta' sautille joyeusement , il en va de même pour l'upbeat  'Seven Nights, Seven Days' et pour ' Got Ma Nuts from a Hippy'.

Sont sympa les frangins, même si leur rock n'ira jamais plus haut que la seconde division. The Fratellis, c'est pas le Celtic, ce sont les pauvres Rangers relégués en catégorie inférieure.

Le band propose un autre produit frais, un footstomper aux accents country, pour terminer en force avec ' Chelsea Dagger' et  'A heady tale'.

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 Les Fratellis n'ont pas déçu, Lokeren a kiffé et frétillé!

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Primal Scream

141.JPGDepuis la grosse claque, 'Give Out But Don't Give Up', l'album de 1994 à la pochette étonnante ( neon Confederate flag and a photo of  Funkadelic guitarist Eddie Hazel), t'as toujours eu un faible pour le band de Bobby Gillespie.

Certains critiques ont descendu ce LP, prétendant que c'était une resucée des Stones ou de Southern rock bands à la Lynyrd Skynyrd, que c' était une trahison, même, après le psychédélique 'Screamadelica', cela ne t'empêche pas, depuis des années, de le glisser régulièrement dans le lecteur.

2013, un dixième album studio, ' More Light', et un passage à Lokeren.

22h, à sept sur le podium,  Facebook indique Bobby Gillespie ( vocals, tambourin), le discret mais efficace Andrew Innes ( guitar) -  Martin Duffy ( keys), The Charlatans et Felt e.a. - Darrin Mooney ( drums) , ex- Gary Moore..- Little Barrie Cadogan , t'as bien lu LITTLE BARRIE, fantastique guitariste - Simone-Marie Butler, la nouvelle bassiste depuis le départ de Mani - le septième élément étant un saxophoniste pas con ( sur l'album on entend Marshall Allen de Sun Ra, c'était pas lui!)

'2013', avec son sax purulent,  ouvre comme il le fait pour 'More Light'.

 Bobby, svelte, souple, tient la forme, il vient déjà haranguer la foule, c'est clair, le show sera chaud, très chaud.

Premier hit,  'Movin' on up'  ..I was blind now I can see..a kind of Rolling Stone ballad infernale.

Merci, les gars, c'est pour ça qu'on a fait le déplacement!

'Jailbird', trois morceaux et déjà l'extase!..I'm yours, you're mine..YEAH, YEAH ..

Né en 2013, 'Hit Void', crasseux et remuant.

Primal Scream goes New Order mais en plus fourbe, ce ' Shoot speed  kill light' te massacre le cerveau.

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L'ambitieux 'River of pain', au solo de sax gluant, sera lent , tribal, acide.

Une réussite!

On passe au surf  chaloupé ' Goodbye Johnny', c'était trop beau, voici les sirènes et les beats énormes de 'Swastika eyes', un rondo infernal et barbare.

149.JPGLa suivante est chantée d'une voix de fausset avant de dériver en impro jazz/blues décadente.

1989, pas une ride, la ballade  'I'm Losing More Than I'll Ever Have', les guitares pleurent, Bobby, en sosie de Mick Jagger, agrippe le micro, se lamente tandis que Lokeren tangue.

La voix off annonce 'Loaded',.. we're gonna have a good time ... a real good time, monsieur Peter Fonda!

Quel morceau!

Leur nouveau single, un futur classique, ' It's Alright, It's OK'.

Vous êtes mous, come on, Belgians, motherfuckers, sing with me...ooh la la, it's alright, it's ok..

On approche du terme, 'Country girl', version non -censurée, striptease et sniff..

L'apothéose de ce concert rock avec un R majuscule, le crapuleux ' Rocks' .

 Bobby Gillespie, un brin poseur, une des dernières stars ( avec Daan) dans un monde musical devenu  politiquement correct!

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Après l'intro, 'Relax' de Frankie goes to Hollywood, "I suppose we have to say we're very sorry, we're not Beady Eye, we're White Lies!"

Belle pointe d'humour.

Plusieurs fans d'Oasis auront revendu leur ticket, par contre une saine jeunesse s'est pointée à Lokeren, ravie du changement de programme!

160.JPGCeux qui, en 2009, étaient la coqueluche des médias musicaux fort versatiles, se sont constitués une armada d'inconditionnels les suivant à la trace.

Il faut reconnaître que malgré l'absence d'originalité ( merci les Editors, Interpol et, bien avant, Joy Division, les Teardrop Explodes et autres postpunk/new wave bands des eighties), le groupe de Ealing aura laissé une bonne impression.

Plus grand public que, au hasard, Customs ou Hurts, leur rock épique se laisse écouter et tu te surprends à fredonner, avec les gamins et gamines reprenant une majorité des plages en choeur.

Ici aussi un nouvel objet, 'Big TV', sortie prévue, la semaine prochaine!

Harry McVeigh ( lead vocals, guitar), Charles Cave ( bass, backins),  Jack  Lawrence-Brown ( dr), flanqués de Tommy Bowen aux keys et d'une seconde guitare, entament le set par le légèrement théâtral, mais efficace, 'To lose my life' auquel succède our brand new single, le synthétique et sombre 'There goes our love again'.

'A place to hide', reverb, echo on the voice, refrain héroïque, le noir est de rigueur!

 Filmé d'après le même scénario: ' Streetlights', 'Be your man', et  'E S T' .

Tu pourrais te sentir nauséeux après un tel défilé de morceaux bombastiques, mais finalement la relative simplicité des refrains et les petits gimmicks au clavier constituent la force du combo.

D'aucuns leur reprochent un manque de nuance et un esprit démagogique, les milliers de fans n'en ont rien à cirer et s'adonnent au joie du crowd surfing.

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'Farewell to the fairground' déchaîne l'enthousiasme.

Emprunté à Graham Greene, 'The power and the glory', tes voisins semblent ignorer le côté répétitif et similaire des compositions  et persévèrent dans leurs exercices aériens.

'Getting even', offert en free download, sera suivi du premier titre qu'ils ont pondu en 2008, ' Unfinished Business', pour ensuite revenir au dernier CD avec 'First time caller'.

'Death', épique et funèbre, déclenche une vague d'hystérie que ne calme pas 'Big TV', morceau pas encore mémorisé par les irréductibles.

Le voyage arrive à son terme, ' Bigger than us'!

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Next stop, Kensal Green Cemetery... à droite The Contessa Diamantina di Roma, face à elle ,William Makepeace Thackeray.

Rangée suivante:  Steve Peregrin Took ( pas sûr qu'il accroche au postpunk) et plus loin, Sir Augustus Wall Callcott, un copain de William Turner!

 Tu mens, mec!

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 17:38

Une température idéale pour la troisième journée du  M-idzomer 2013, l'événement multi-culturel toujours organisé par Het Depot, 30CC et le  M -Museum.

Un jardin intérieur engageant, un bar où tu ne poireautes pas pendant 45' pour avoir ta pintje, des échoppes vendant une nourriture sapide, des hôtesses souriantes...on attend JP et son attirail, dans 10 minutes An Pierlé qui vient de terminer l'exercice de balance, entamera son récital.

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An Pierlé

Retour aux sources pour  An Miel Mia Pierlé, seule sur scène, un piano, l'éternel skippyball et un immense sourire!

Le dernier album, ' Strange Days’ , réinvente la formule  solitaire des débuts, 1999 ' Mud Stories'!

Evidemment la Gentse stadscomponiste n'est plus la farouche jeune fille de naguère, la voix et le jeu de piano sont parfaitement maîtrisés, le phrasé prend des allures jazzy, l'interprétation donne dans le théâtral sans devenir grotesque, la blonde jeune dame est au sommet de son art.

Son agenda estival est gonflé, rien que pour ce week-end elle se produit à Dranouter, Ronquières, l'Esperanzah et le M-idzomer.

'Strange days' ouvre.

Oui, il y a du Kate  Bush  dans ces intonations vaguement asiatiques qu'un  sifflement fluet historie gracieusement.

Classicisme et coquetterie, un mariage pas si inconvenant!

Des accents cabaret illuminent 'Solid Rain' qui sera suivi d'un des moments forts du set, une version aristocratique de 'Such a shame' de Talk Talk.

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Fingersnaps et jeu en sourdine lors de 'This burning' te rappellant Regina Spektor.

Après un  second mouvement hystérique, le calme revient, les dernières flammèches viennent mourir sans autres brusques convulsions.

Une vieillerie, le saccadé  ' Tower'  précède la rêverie hivernale ' Winds'.

Pour rester dans l'ambiance, voici a war song, annonce l'acrobate, Dresden sous les bombardements, 'Suburban skies', un Fassbinder en noir et blanc!

A peine moins morose, 'How does it feel', comment tu te sens après une dispute amoureuse?

Lennon à Paul: 'How do you sleep'?

Texte lucide!

L'exalté ' Acting modestly' ( d'où sort ce titre?) prélude à deux ou  trois soupirs annonçant la valse amère  ' I love you'.

Tu veux te débarrasser de ton boyfriend, tu n'oses pas lui dire, pourquoi ne pas lui chanter...I love you  en ajoutant anymore!

Le dramatique, vibrant et  tourmenté 'The house of sleep' met fin à ce set olympien. 

Un bis, le toujours aussi persuasif 'Mud Stories'.

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L'annonceuse:  Jacco Gardner commencera son show avec un quart d'heure de retard!

Avec Flupke et Simon, richting le bar...

Jacco Gardner, la sensation 2013!

JACCO_GARDNER_-20130803_14889-.jpg De Nederlandse Syd Barrett  n'a pondu qu'un seul album 'Cabinet of Curiosities’, mais le Brian Jones lookalike, pour mal des gens, est considéré comme le nouveau messie, celui qui aura ressuscité le psychédélisme baroque.

Ils sont quatre sur scène,  l'imberbe Jacco Gardner - multiple instruments ( keys, mellotron, computer..), vocals et trois barbus, Jos van Tol - drums./Keez Groenteman - guitar, vocals /Jasper Verhulst - bass, vocals , et entament le gig avec l'instrumental 'Cabinet of curiosities' du psyche pop truffé de sons de clavecin auquel succède ' A house on the moon', estampillé Syd Barrett.

Les Zombies, Byrds, Beatles, Beach Boys sont souvent cités, on peut y ajouter les 13th Floor Elevators, Moody Blues , époque 'Boulevard de la Madeleine', les Electric Prunes et dans une moindre mesure les Count Five, enfin tous les chantres du sixties baroque pop.

 

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'  The One Eyed King', même environnement,  propice aux songes.

 De superbes harmonies vocales sur fond sonore brumeux.

Le trip romantique se poursuit avec ' Help me out' et 'Summer days'...summer dreams are in the air...résume JACCO_GARDNER_-20130803_14879-.jpgparfaitement la philosophie post-hippie du romanesque Jacco.

Certains côtés des compositions rappellent la pop de seconds couteaux injustement oubliés, tels Grapefruit ( aaah, 'Deep Water' ) ou les protégés des Beatles, Badfinger!

Toujours aussi fluide, aérien et volatile, les plages se succèdent: ' Puppets dangling' - 'The Riddle' au petit clavier carrousel obsédant - le single ' Clear the air', très 'Strawberry fields forever' ou 'Hurdy Gurdy Man ' ( Donovan).

Elle n'est pas encore visible, mais la suivante traite de la lune, ' Watching the moon'.

Le recyclage continue, 'Where will you go', pendant lequel Keez brise une corde, une improvisation en trio, pas dégueulasse, s'impose .

OK, ready!

Trois ultimes plages, allant du clavecin satiné au  bucolique ( ' The ballad of LittleJane') pour finir par un ' Chameleon' plus percutant.

Pas de bis, tout y est passé!

 

La tournée se poursuit, au mois d'août, Jacco visitera la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Angleterre plus  quelques dates chez lui.

Octobre: la conquête de l'Ouest!

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Nouvelle Vague

NOUVELLE_VAGUE_-20130803_15042-.jpgLe projet de Marc Collin ( claviers)  et d' Olivier Libaux( guitare) a sorti un quatrième album, ' Couleurs Paris'. Le titre est clair, quelques distances avec la New Wave des eighties pour remodeler des morceaux cultes aus Frankreich à la sauce bossa nova/lounge/easy listening qui fait le succès du groupe collant le mieux à l'étiquette Frenchy but chic!

Depuis toujours le combo est à géométrie variable, ce soir, quatre musiciens: claviers, guitare, basse, batterie et trois chanteuses/allumeuses affriolantes.

Ont déjà défilé au chant: Camille, Phoebe Killdeer, Nadeah, Marina Celeste, Karina Zeviani, Mareva Galanter, Mélanie Pain et  autres starlettes de renom... ce soir, on suppose avoir vu, entendu, admiré: la merveilleuse Liset Alea, déjà aperçue avec Yasmine Hamdan et on hésite pour ses copines, on avance la troublante Elodie Frégé et la sensuelle Zula .

Une chose est certaine, ces jeunes personnes ont enflammé le public, pure verleiding avance un photographe/cinéaste amateur ayant bousculé tout le monde pour se coller au premier rang!

The Cure, le moody 'Lullaby' ouvre le set, si le chant est sexy, que dire de l'apparition de Zula qui, lascive, vient se frotter à Liset, tandis que la troisième déesse tabasse une grosse caisse en arrière-plan.

Tu peux à la fois penser au Marquis ou à Helen Folasade Adu, Sade est partout!

Seconde perle, la version aseptisée de ' Ever fallen in love' des Buzzcocks.

Oh what a shame, what a shame...

Retour de l'aguicheuse après un crochet Lesbos,.... Lesbos, où les Phrynés l'une l'autre s'attirent... merci, Charles, on n'osait l'écrire!

'Master and servant' de Depeche Mode, puis l'irrésistible  'Don't go' de Yazoo, tout Louvain se déhanche!

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Pas revenu de notre surprise, voici...we only want what's best for him... 'Making plans for Nigel', langoureux à souhait.

Glamour, séduction, extravagance, charme, fascination... ajoute ce que tu veux, le public est conquis!

The Cure, numéro 2, le mystérieux  'A Forest'.

NOUVELLE_VAGUE_-20130803_14982-.jpg'Blue Monday' de New Order précède a jazzy killer non reconnu, puis les French  blasés s'attaquent aux Clash, 'Guns of Brixton'.

Arno est Belge, non?

Le kitsch 'Putain, putain' sera repris par la chorale Stella Artois.

Vous n'en avez pas assez?

'Just can't get enough', Depeche Mode bis!

Une chanson en français?

Ouiii!

Noir Désir ' Où veux-tu que j'regarde'.

Quoi, Liset, t'as envie de danser, ok, let's go : 'Dance with me' des Lords of the New Church.

Une de tes préférées, les filles sont sublimes!

Les Sisters of Mercy susurrés , 'Marian', on adore, la suivante tue, 'Sur ma mob' de Lilli Drop.

Les femmes fatales enchaînent sur 'Je ne suis pas dépressive', avant de revenir au UK avec le 'Teenage Kicks' des Undertones, suivi par Heaven 17, 'Let me go'.

Même époque, même traitement chic, 'I can't escape myself', The Sounds.

 Il faudrait afficher le carré blanc, visuellement  le spectacle est plus que suggestif .

Louvain, l'heure du dodo approche, tu dis Karel?

Tu rêves, you can't expect us to take our clothes off, d'ailleurs I need a shot of wodka!

Madame est servie!

La bombe suprême, 'Too drunk to fuck' au final cinématographique!

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Hurlements de bêtes et bis!

'Déréglée'  Gainsbourg touch pour ce titre de Marie France, puis la merveilleuse version de 'Love will tear us apart'.

 

Je m'amuse, décide Liset qui invite les copines et le guitariste, le quatuor prend place à 20cm du public et, unplugged, entreprend 'Amoureux solitaires'.

On allume un feu de camp?

Aller encore une, Tuxedo Moon, 'In a manner of speaking', entrecoupé de séances de fou-rire!

 Près de deux heures de concert..

 

Liset commente sur son Facebook... Beautiful night Leuven! I have never laughed so much onstage!!!

Leuven laughed too!

 

photos:JP DANIELS

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 05:14

 Le billet de JPROCK :
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Si Robbie Williams avait dû affronter la pluie et les éléments lors de son dernier passage au Stade Roi Baudouin le 14 juin 2006, hier soir il en fut tout autrement et c'est par une belle soirée estivale que le nouveau roi de la pop ( eh oui, l'autre n'est plus de ce monde...) a ravi les 40.000 spectateurs présents.

 

 

Après une très bonne prestation d'un  Olly Murs qui s'affirme déjà comme un des maillons forts du renouveau de la scène pop britannique, le "Take the Crown Stadium Show" démarre sur le coup de 21h.
Tout en haut de la scène, perché sur une tête géante à son effigie, Robbie se lance dans le vide et effectue une impressionnante descente en rappel vers la scène sous les regards émerveillés des spectateurs. "Let me entertain you", le bien nommé, lance un show qui va débouler à mille à l'heure pendant cent vingt minutes.
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Même s'il affiche un léger embonpoint discret, à presque quarante ans Mister Williams reste une bête de scène et se démène comme un beau diable, arpentant la scène de long en large, armé de sa désormais célèbre canne-micro.
Rock énergique, pop efficace, ballades craquantes, le show dévoile toutes ses facettes et l'homme enchaîne les hits avec une facilité déconcertante.
Sur scène la popstar s'amuse et ça se voit !
Et lorsque, avec humour , appuyé sur la couronne qui lui sert de fronton scénique il lance à la foule :
"Il paraît que vous avez un nouveau roi ici ? Moi je veux bien être votre roi ! Je vous donnerais deux mois de vacances ! Non, quatre mois, et des biscuits et de la bière à volonté ! "
Et la foule de renvoyer déjà notre Flupke à ses pantoufles princières en acquiesçant bruyamment...
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Et puis ce fut le quart d'heure d'Amélie, une jeune femme invitée par la star à monter sur scène pour une danse cheek to cheek sur "Strong" et, ensuite, à partager quelques instants le lit géant de son idole devant 40.000 personnes. C'est sûr qu'elle s'en souviendra longtemps.
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Entretemps la nuit est tombée et le show servi par une scène géante multicolore est réellement impressionnant.
Après s'être saisi d'une guitare pour un intermède acoustique, le Britannique lance l'estocade finale avec "Me & my Monkey"(super version),"Candy", "Hot Fudge" et "Rock DJ".
Tout le stade est debout.
C'est avec "Feel", "She's the one " et le très attendu "Angels" que Robbie prend congé de son public sous un feu d'artifice impressionnant d'une dizaine de minutes.
Un concert royal !

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Texte et photos : JPROCK.
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Setlist :
Hey Wow Yeah Yeah
Let Me Entertain You
Monsoon
Not Like the Others
Minnie the Moocher
(Cab Calloway cover)
Kids
(with Olly Murs)
Sin Sin Sin
Bodies
Come Undone
(Walk on the Wild Side snippet)
Everything Changes
(Take That song)
Strong
Gospel
Be a Boy
(Acoustic)
Millennium
Better Man
Sexed Up
(End of Acoustic Set)
Me and My Monkey
Candy
Hot Fudge
(Rudebox snippet)
Rock DJ
Encore:
Feel
She's the One
(World Party cover)
Angels

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