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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 15:56

Du changement dans  le bar & grill de la Rue du Noyer, désormais les concerts se déroulent au sous-sol aménagé en rock'n roll cavern.

Une double affiche en ce mardi venteux: Body To Body - Silent Embers, deux pouliches de l'écurie Females Rock.

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Silent Embers.

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DSC05697.JPGUn duo mixte: Red ( Nathalie Delhove)  aux vocals, programming et Cendre, guitare, vocals + une drum machine cachée près de la table de mix.

Cinq/ six concerts à leur actif , une demo audible sur soundcloud, de l'indie minimaliste aux relents garage/electro/noise/ postpunk dans la lignée des Kills ou Surfer Rosa.

Neuf titres pendant lesquels la guitare en fuzz ou disto bretaille avec les vocaux féminins, ou mixtes, sur  arrière-plan de beats agressifs.

Pendant 3/4 morceaux le mix séduit, passé ce cap,  le manque de diversité sonore finit par lasser.

Autre pierre d'achoppement, l'anglais de la donzelle n'est pas top, pour ne pas l'étiqueter de laborieux.

Beaucoup de bonne volonté, certes, mais longue  et parsemée d'embûches sera la route menant au nirvana!

'Come now' et 'Unplugged' ( tu parles) baignent dans une huile visqueuse, la voix de Red lorgnant vers P J Harvey ou Scout Niblett, puis Cendre amorce 'Besieged ' sur fond de riffs incisifs. Le ton  est  récitatif et glacé. La boîte à rythmes entre en action,  sa copine prend le relais, désabusée et courroucée, elle braille à répétition un Fuck the People adolescent, cf. The Kills en 2003.

Brisons les règles, les vieux engrenages...un discours mai 68 quelque peu naïf et désuet, 'Outlaws'.DSC05691.JPG

Une couche post punk embrase 'To live and survive', suivi de 'Dirty Talks'.

Et si on assassinait Dieu?

'Murder'

Blondie goes electro!

Badinter s'excite...Vous déshonorez la France que vous croyez servir...il introduit 'Blackout', du postpunk déclaration des droits de l'homme et du citoyen!

La dernière: ' Damnatio Memoriae'.

Jugement sévère, qui frappe-t-il?

Messaline, Néron, Maximien?

Non, un sale mec...

 I’ve to destroy the proofs of your living

Your fingerprints on my back

I erased every place you laughed in

Turning your bloody lips into black...

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Tu utilises Spic and Span?


Body to Body.

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DSC05710.JPGLe parcours de Jason Burtally n'est pas banal...

Il faut remonter au début des nineties, il tambourinait au sein des Lacrymogènes, puis il devient chanteur chez Bumpers, les circonstances le voit virer guitariste,  avant la dissolution du groupe en 2001.

 L'aventure Kung-Fu  77 commence, elle s'arrêtera lorsque Christophe Lems, le batteur, quitte le royaume.

Quelques projets solo et, enfin, Body to Body naît en 2012.

Le line-up a pas mal changé depuis le baptême, ce soir nous verrons Jason ( vocals, guitar) - Celine (Ze Groove) à la basse et Serge Meeuwsen aux drums ( un passé metal: Elegy,  Zarathustra).

Introduction: tonight we'll play mostly new songs!

' How strange you are' un titre que Jason jouait déjà solo.

De l'alternative rock aux fortes émanations nineties localisées aux States... Dinosaur Jr., Jane's Addiction, Nada Surf, Pavement...

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Une basse galopante ébauche ' Jet lag'.

La frappe est lourde, la tissure est serrée et noisy, genre Pixies.

Le single ( enregistré chez Luc Crabbe) 'Owl' est plus catchy et présente un petit caractère new wave à la Martha and the Muffins, avec 'Ginger' on revient aux sonorités indie/garage rock  défendues par les semblables de Guided by Voices.

DSC05723.JPGVirage groove/funk, 'Black Kitty'!

Sais pas pourquoi mais cette Kitty, tu l'imagines se trémousser lascivement sur le 'Why did you do it' de Stretch.

Même veine noire pour 'Free Headkick', admirable drumming et jeu de basse ronronnant.

Une reprise, 'Molly's Lips' des Vaselines, titre fétiche de Nirvana.

Une version sautillante et punky.

On ne s'ennuie pas avec Body to Body, les plats sont variés, l'assaisonnement est sapide, le service est impeccable.

Pour un vieux fan de Kung-Fu 77, le grunge 'Temperamental' puis 'Kodak Cemetery'...you're just a cliché, no matter what you do, no matter what you say...

Quoi, Paul?

Si je me souviens?

... Ik weet me zelf een triestig sinjeur,. Een pijnlik, armzalig poseur, -. 'k Verborg mijn roze levenskleur. Onder een waas van witte geur....

Oui!

Celine a déjà envoyé la dernière salve, brute et sanguinolente, 'Two-timing jerk'.

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Body to Body lâche sa prise, le combat prend fin!

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 19:27

La ville est déserte, demain faut se taper la sale gueule du patron.

Le Rock Classic n'échappe pas  au climat morose de reprise du boulot, peu de monde mais un ou deux dangereux clients: Yves Hoegaerden ( c à d il y a peu de chances que tu rejoignes ta couche à une heure décente...) et Steven, après le Bourbon un Cécémel s v p et puis une tequila, un iced tea et enfin un rum coca cola pour faire passer le mauvais goût... son estomac: un champ de bataille!

D'autres anciens combattants fidèles aux Soirées Cerises se pointent, Florin, j'ai maigri, je ne voulais plus être confondu avec Demis Roussos et Bernard.

 

Fred, explique menneke, il n'y avait pas de hors-d'oeuvre au menu, c'est qui le minet?

Marco, The Eternal Cowboy!

Il n'y a qu'un Eternal Cowboy et John Wayne est enterré, le Marlboro man aussi d'ailleurs!

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21:15' Marco et sa guitare en piste.

Il ressemble autant à un vacher maniant le colt  que Jacques d'Albon, le mignon d'Henri II, à Arnold Zwarteneger!

DSC05638.JPGUne trentaine de minutes, dix titres!

Verdict?

Au fond il se débrouille probablement mieux avec le bétail, les Peaux-Rouges, les chasseurs de primes, les hordes sauvages et Calamity Jane qu'avec une guitare.

Un set anodin, applaudi poliment.

Pas sûr que le gentil Marco passe le cap des éliminatoires au bisannuel Tremplin de la Chanson de Fernelmont.

Un premier titre chanté d'un timbre proche de David Bowie dans ses twenties, à moins que ce soit celui de Peter Starstedt auteur de l'indémodable 'Where do you go to my lovely'...and you dance like Zizi Jeanmaire..

T'as pas trop fait attention vu les vannes sorties par Steven, mais il est possible que le morceau massacré soit ' Mardy Bum' des Arctic Monkeys.

Ensuite il s'attaque à Natalie Imbruglia, 'Torn', Oasis 'Don't look back in anger', 'Wagon Wheel' ( Rock me Mama) de Dylan, avant de faire un sort à un nouvel Arctic Monkeys, 'Do me a favour'.

Un petit tour en Irlande, 'Pints of Guinness' ( Against Me!, qui lui a peut-être inspiré son patronyme), a drinking song, la Guinness sent la grenadine.

Tu pensais que c'étaient les Proclaimers, Steven, tu veux une Kilkenny?

A song for the ladies, on a compté deux nanas et une créature de sexe indéterminé dans le zinc: 'I Bet You Look Good On The Dance Floor' Arctic Monkeys number three.

'Imagine', Lennon pleure de rage!

'I'm no good'

Amy, reviens s v p !

... Girl, I'm sorry but I'm leaving...

Tu vas où?

 A Affligem.

Bonne idée, bonne bière!

'Cavalier Eternal' de  Against Me! était le dernier fait d'arme du set, il a rengainé son flingue!

Quoi, Yves?

Mais j'ai rien dit, une Blanche pour moi!

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Jessica Kilroy

DSC05667.JPGRetour en Europe pour la jolie Jessica, profitant d'un séjour à Liège ( un tweet la veille du show   "Just finished up day 1 in the studio in Liège, Belgium. Psyched to be working on such a fun production w great folks!" ), elle donne un concert à Bruxelles.

 Seule, pas de Kier Atherton, le compagnon dans l'aventure Pterodactyl Plains, association que tu avais eu l'occasion d'admirer au Bouche à Oreille en 2011.

Quoi de neuf dans le Montana?

Un troisième album solo ' Cold' et après la Belgique une excursion aux Pays-Bas!

Comme toujours le set débute par le joyau de douceur 'Pandora', il ne pouvait  y avoir de contraste plus frappant entre la grâce et la pureté du chant de Jessica et le fade prosaïsme du prédécesseur.

Un jeu de guitare délicat, un pied qui taquine a foot bass stomp box et un club réduit au silence, tu oses à peine déposer ton verre sur une table métallique de peur d'anéantir le charme.

Même Yves, qui confesse, c'est pas mon truc ( les plumes non plus, Yves, c'est l'electro, le post punk, Sisters of Mercy, DSC05640.JPGles Young Gods et Rika Zaraï ..), applaudit.

A new song, you are the first crowd ( small crowd) to hear it, 'Show down'. 

What inspires you, Jessica?

The solitude of nature!

Les vues quand tu viens d'escalader un pic dans les Rocky Mountains et que tu respires some crystal clean air,  tu sais le mélange gazeux qu'un certain Chen Guangbiao vend en canette, au prix fort, du côté de Pékin.

Une cover, Gillian Welch - 'Everything Is Free'.

Sublime!

Et une flèche dirigée vers la music industry, comme Gillian, Jessica  n'a pas l'intention de se prostituer pour entrer dans le système.

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'Glass', c'est fragile le verre, d'autant plus que celui-ci présente toutes les caractéristiques d'un modèle confectionné par un verrier de Murano. 

Savez-vous d'où vient l'expression  'Knock on Wood'?

Oui, c'est Johnny qui l'a piquée  à Eddie Floyd!

Raté, elle est originaire des Pays-Bas!

Des superstitieux, ces Bataves!

La plage la plus rythmée jusqu'ici!

A little lovesong, 'Love don't make mistakes'.

L'Amour, une chimère!

Elle poursuit avec le profond lament/ gospel ' Ain't No Coming Back' ( Mark Houser- Jessica Kilroy- Amy Clark) auquel succède le mélancolique et éthéré 'Lightning bird' que tu trouves sur le second album des  Pterodactyl Plains- 'In the Air'.

 'Ghost town'.

 Calico? Oatman? Bannack? Charleroi? 

Anyway, a masterpiece!

Elle revient au répertoire des  Pterodactyl Plains avec 'Beneath the grassy steppe', tu t'attends à un canon, Kier n'y est plus, mais la magie opère toujours,... quiet flows the Don..s'imprègne dans ton cerveau et ne le lâche plus tandis que Jessica vocalise une incantation indienne.

Envoûtement total...faudra qu'un jour tu lises du Mikhail Sholokhov!

Un dernier titre limpide au gentle groove,  'Eyes of alone' avant le salut final.

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Un bis en duo avec Marco, 'Knocking on heaven's door', on est tous certains que le Saint -Père lui ouvrira la porte sans chicaner!


Jessica se produira aux Pays-Bas dans le courant du mois de janvier, notamment à Utrecht le 17!

 

merci à Laurent pour les videos.


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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 10:35

Photo-reportage signé Christel Rochet.

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Sélange, au paradis?

Oui, un coin de paradis, situé au sud de la province de Luxembourg.

Démographie: 776 habitants dont 401 hommes et 375 femmes( début 2013).

Chaque année au mois d'août, les vaches quittent le pré pour faire place au  Donkey Rock Festival et à ses 3 journées de rock!

La huitième édition s'est déroulée en 2013, les responsables, ne désirant pas patienter jusqu'à l'été, décident  d'organiser une mini-édition les ânes, après avoir oeuvré pour le grand saint ami des mioches, s'amusent en hiver: ce 4 janvier première édition du Donkey Rock Festival in Winter!


Cinq noms à l'affiche: THE WAY DAYS ( 20h00)/ ORGANIC (21h30)/ AN ORANGE CAR CRASHED (23h00)/ MAX MALONE ( 00h30)/ 2 MANY DONKEYS AND FRIENDS (01h45)!


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The Way/Days

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Naissance 2009 - Du garage punk, d'inspiration The Hives, originaire de Messancy.

 Vincent alias RockMout : Drum's/Back Voice/Guillaume alias Ross : Guitare/Lead Voice/Julien alias Forgetboy : Guitare/Back Voice/Thomas alias Johnass : Basse/Back Voice.

Rock'n Roll et second degré...

Disco: les EP's 'He's a rocker' 2011 et 'Doubt' 2012 .

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Organic

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De vieilles connaissances... Joris Oster, Raphaël Haubourdin, Olivier Justin et leur electronic new wave/post punk/cold wave/stoner/ dark wave mixture concoctée pour tous les Dracula /  Bela Lugosi/ Vincent Price et autres Princes des Ténèbres de la planète!

Un type ( Raph) affirmant avoir été influencé par Colette Magny ne peut qu'être qualifié de génial!

Un album: Under Your Carbon Constellation!

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Et un lien vers le gig du premier mars  2013 au Beurs!


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 An Orange Car, Crashed.

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Déjà une médaille en simili plastique pour le choix du patronyme.

Quoi, un taxi?

Sais pas si les taxoches sont oranges à Habay-La-Neuve, on peut te dire que si tu branches l'auto-radio tu tomberas sur une fréquence diffusant de la post wave/ cold wave avec une pointe de shoegaze.

 Karsten : Bass - Barek : Guitar, add vocals - Manfred : Drums, add vocals et Rupprecht : Guitar, Lead Vocal ont deux albums dans leur attaché-case: un premier auto-produit et vendu lors des concerts et le plus frais 'The Strange Death of Rural Aristocracy'.

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 Anecdote avant un concert au VK,  le flic: avoue, fieu, d'où vient ce nom?

Après une séance de torture, ferme les yeux, Germaine, le sang gicle, il a fini par lâcher: Andy Warhol, 'Orange Car Crash Fourteen Times' (1963), à admirer in The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts!

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Le marchand de sable est passé, c'est l'heure du dodo, pas de Max Malone, ni de 2 many donkeys and friends!

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 13:36

Le 2 janvier, le lendemain de la veille: flatulences, mal aux cheveux, Alka Seltzer et bulles Badoit, le jour des promesses qui ne seront jamais tenues...l'an prochain je réveillonne bio...les activités se font au ralenti, pour ne pas exprimer qu'elles sont au point mort.

Ce qui explique une affluence mineure au Bar du Matin qui programme le duo de Lille, Delbi!

Coucou, Fabienne, les fadaises/voeux de circonstances, tu te commandes une mousse ( non, connard, pas de foie de canard au Cointreau) et, en attendant le début du set, tu examines la faune du jour ayant décidé de poursuivre la Saint-Sylvestre jusqu'à la Saint Glinglin.

 Renoar, sobre et frais comme un gardon, un chevelu exubérant et exhibitionniste se prenant pour Travolta mais gambillant comme une andouille pataude et deux ou trois nanas  du genre super excitées!

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21:15 - Delbi!

 76846_786501971363847_697887964_n.jpgRom Delbi ( Romain Delebarre), chant, guitare, claviers, programming et  Max Doussot, drums et drumpad!

Cochise Travolta: 'Bonne Année'!

Trois notes bluesy... tu fais quoi, fieu, tu prends des notes?

Ouais, j'ai écrit que tu gueulais comme un putois en rut...du coup, l'abruti te pince une oreille.. deux pas sur le côté pour éviter un coup de coude, il n'a qu'à s'en prendre à Fabienne qui le gêne dans sa gymnastique tandis qu'elle mitraille les Froggies.

Du blues/pop, on disait, artisanal, brut, vicié, et mis en loops. N'attends pas de titres, Delbi travaille sans filet et sans setlist, on suggère toutefois 'Colors',  avec la ligne...thousand colors...qui ouvre le EP, comme excellente entrée en matière.

On peut te dire que Rom Delbi a déjà sorti quelques rondelles: en 2008 un EP éponyme, puis un full cd, ' Little Life Music' en 2010 et enfin, en 2013, un EP ' Colors' enregistré au Jet Studio sous la direction de Geoffrey Burton.

'Seven Rays', un petit synthé new wave, un timbre à la Jeff Buckley, le titre interpelle!

Cochise, Capucine et sa copine  Rainbow se trémoussent plus ou moins élégamment, le moins étant destiné à 1512677_786502181363826_207918674_n.jpgl'élément mâle, le duo attaque la suivante, l'obsédant et agité ' Tender lies', suivi d'un titre plus poppy, a gentle piano ballad.

Retour au blues aride en mode voodoo crooning: a desert song, il annonce avant la cover intrépide et habitée  de PJ Harvey 'Sixteen fifteen fourteen' .

Les critiques d'Outre-Quiévrain avancent pas mal de rapprochements flatteurs pour définir le ramage de Romain Delebarre, le déjà cité Jeff Buckley, mais aussi Beck ( pas con), Joseph Arthur, Mathieu Chedid ( la voix lors des plages plus calmes, sans doute), le Zep ( euh), Stevie Wonder ( celui qui le prétend est gravement atteint)...une chose est sûre, le gars fait preuve d'éclectisme et sa marchandise secoue autant qu'elle séduit.

'Faith' en est un nouvel exemple.

Virage funk ensoleillé...gimme sun, gimme sunshine... aux suaves saveurs  'Barabajagal' (Donovan), avant de mettre 1527026_786502281363816_354234114_n.jpgle  cap encore plus au Sud avec un petit reggae blanc.

Une chanson d'amour!

Une voix au fond du bastringue, 'j'aime pas les chansons d'amour'!

Ferme-la, Olivia, c'est moi qui dispose du micro.

Le mellow 'Extra sun' dans la veine Jeff Buckley, Jack Johnson ou Ben Harper, aura convaincu les détracteurs les plus farouches de lovesongs  sirupeuses.

Nouvelle reprise annoncée, un grand groupe, un titre méconnu ...à vous d'identifier!

Nuls, on a été plus que nuls, personne n'a reconnu  ABBA - 'Lovers Live a Little Longer', pourtant introduit par un petit gimmick au synthé plus 80's que nature.

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La dernière, Bruxelles, un electro funk irrésistible,' The Visit'.

La dangereuse gérontophobe n'a pas demandé "tu danses", elle t'a agrippé et  fait tournoyer avant de te larguer comme un article usagé impropre à la consommation.

En guise de rappel, Rom Delbi revient seul, prend place derrière le drumkit et accompagne les samples qui relancent 'The Visit'.

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Un concert dépuratif après les excès de la semaine écoulée!

 

Photos: Fabienne Cresens - Picturelle

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 15:29

 The Abelians et les Soirées Cerises, c'est Shah Jahan et Mumtaz Mahal, le Duc de Windsor et Wallis Simpson, Tristan et Iseult, ou, pour ne blesser personne, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud... leur histoire d'amour dure depuis près de quatre ans!

Tu n'avais plus croisé le groupe progrock depuis une soirée de juillet 2011 au Libre Air à Saint-Gilles.

Leur passage au Rock Classic te donne l'occasion de voir la nouvelle mouture des abéliens.

Isomorphes?

Non, Bruxellois!

Much water under the bridges durant les 30 derniers mois, exit  JR Dierickx ( JPsy) et Christian Lynge, désormais les vocaux sont assurés par Sebastien François ( chanteur de Purple Years, a Tribute to Deep Purple) et derrière les fûts, apparition d'une touche féminine, la percutante ( oui, oui Steven, on ajoute et très séduisante)  Daphné Svanias ( Unhealthy, Voltrage... soit un background hard rock!). Le mètre 98, Nathan Goldman, guitars - Jonathan-Jefferson Bridoux, alias Louis Couperin, aux claviers et Alberto Marchetti, aka A. Kurtz don't call me Kojak, or Ben Kingsley,  à la basse, sont toujours présents.

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DSC05557.JPGQuelques godets en compagnie de Steven et madame, Walter et la Hollande et Yves, fidèle à Hoegaerden, Fred Cerise prenant soin du fond sonore ( j'ai bricolé une compil dans le genre du groupe... tu parles Soft Cell, Creedence Clearwater Revival, Edwyn Collins, il n'y a pas mieux comme space rock) bonjour Corentin, il est 21h30', le rade est bondé, la fête peut commencer!

Une  ouverture étirée amorce ' Bathroom Tale', si les 'Tales from Topographic Oceans' de Yes font 81:15, il faudra attendre une bonne dizaine de minutes avant de vider la baignoire des Abelians.

Tous les éléments du rock symphonique sont présents, une composition/sonate complexe faite de mouvements lents ou agités, bucoliques ou jazz fusion, une armature rythmique cohérente, des vocaux à la croisée des timbres de Greg Lake,  Jon Anderson ou de Justin Hayward.

Comme en 2011, la magie opère!

Tu dis, Gaspard?

Camel, oui, mais aussi Le Orme, Genesis, bien sûr, Barclay James Harvest et tout ce qui se veut progressive ou DSC05607.JPGEurorock.

 D'une démarche feutrée les 'Red Tigers' quittent la savane, sur fond baroque d'orgue Fantaisie et Fugue en sol poli, le chant se fait ' Hang on to a dream' version The Nice ou 'Melancholy Man' des Moody Blues, la guitare plane à la sauce Gilmour , quand soudain un pied écrase la wah wah, les mangeurs d'homme s'ébattent désormais en mode fusion à la Gentle Giant.

Fatigués, les mammifères récupèrent pendant un break Wakeman, concocté par J J Bridoux, puis une nouvelle cavalcade et un final planant.

Quel film!

A la majesté explosive de 'From a single tear'  succède 'Evil talk' et ses sonorités de harpsichord vite remplacées par une démonstration d'Alberto, digne des meilleurs moments de John Wetton.

On n'avait pas encore mentionné King Crimson, c'est fait!

' Without a word'.

DSC05589.JPGBirdy?

 Hey you can tell the world

That you're leaving

And you can pack your bags

And spread your wings...

Non, une ballade pastorale, une rêverie...chamber music for organ, drums, guitar and bass with some peaceful vocals.

Une nouvelle composition, 'Hidden rainbows', dominée par la frappe lourde de la frêle Daphné, guitare et basse dirigent l'astronef, t'as vu l'arc lumineux, là, derrière le nuage, l'orgue voltige, le chant inquiète, t'avais dans l'idée d'étancher une soudaine soif, le bar se trouve à une distance approximative de  1,316 parsec.

On attendra le retour sur terre.

Là-haut, t'entends 'Two shadows', un aria floydien, lent, aérien et brumeux.

 En fermant les yeux  tu peux voir Marie-Antoinette et Louis XVI esquisser un menuet courtois pendant  'You Say', tandisDSC05545.JPG que Rameau trempe les lèvres dans un verre de frais Vouvray.

 Nath amorce, sournoisement, une variation Led Zep pas catholique, les bruitages de 'Whole Lotta Love' bousculent la cour, Rameau réapparaît et ordonne la reprise de la danse noble, tu parles, il a à peine tourné le dos que les exécutants cravachent méchant.

Une montée en puissance aux relents jam mixant  prog et  funk, c'est la folie chez les courtisans qui s'ébrouent comme la populace la plus vulgaire.

Furax, le maître de danse exige la reprise du thème.

Ainsi fut fait.

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'Born on a windy night', l'accouchement a pris du temps... contractions, cris, pleurs et crispations avant l'expulsion, dehors Eole dirige un ballet agité.

La dernière, 'Noemy's Sky'.

 Au lieu de citer Robert Fripp, Peter Hammill , Tai Phong , Popol Vuh... on va ressusciter quelques prophètes nationaux: Lagger Blues Machine, Waterloo, Kandahar, Machiavel du temps de Letecheur, Pazop ou Banzaï...l'âge d'or selon certains!

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Gros succès, mille fois mérité!

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Yves: t'en bois encore une?

On s'est arrêté à cinq, on devient vieux!

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 14:41

 

Sarah Letor, que dit la presse...

Une des artistes à suivre ces prochains mois. Incontournable! ( BSC News)

 Son album « Again », en phase avec sa voix rare, son univers singulier, nous fait voyager dans l'histoire de la pop/soul, du blues et du romantisme des années 30' à travers des arrangements très colorés.( Jazz in Belgium).

Un style un peu jazz, un peu pop folk, une voix chaude et une personnalité pétillante. Voilà ce qui caractérise Sarah Letor.( L'Avenir.net)

 Sarah Letor séduit toutes les oreilles qui croisent son chemin avec sa voix chaude et ses intonations jazzy.( La Capitale).

La voix, c’est le reflet de l’âme, ce qu’il y a de plus personnel ( Sarah Letor)....

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On y va, JP?

Ja!

On n'est pas les seuls, l'écriteau 'Complet' se lit à l'accueil du plus cosy jazz club de la capitale, le  Music Village!

Vous devez rester au comptoir, nous souffle Etienne... on demandait pas mieux!

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1544371 1443769005836893 196350369 n21h15', le band, pas des bourrins, en piste: mon homme ( merci, Edith), Hervé Letor, vu avec Mongoose il y a des années (saxophones, flûte, cajon, guitares), Olivier Bodson (trumpet, bugle, guitar) vu avec Lavilliers, Hervé Noirot (piano, organ), Fabrizio Erba (bass, double bass) et Samuel Rafalovicz (drums), ils sont  suivis de la souriante Sarah, look Betty Boop sapée glamour.

Au menu du jour, l'interprétation du second opus (vraiment pedzouille, ce terme) 'Again', le premier 'A Love So Great' étant occulté.

Go.. L' ensoleillé 'I believe it'... Always Look on the Bright Side of Life..... I believe in you, I believe in me, I believe in Love... pa, pa, pa, pa...une friandise irrésistible aux saveurs Katy Perry, Lily Allen en tenant compte que Sarah est gratifiée d'un timbre plus soul que les précitées.

Le downtempo 'Your home' joue la carte blue eyed soul du 21è siècle, catégorie Adele, Duffy et, dans une moindre mesure, Joss Stone, l'approche de la Signora Letor étant plus poppy.

Petite guitare hispanisante, ' Music's kingdom', mieux que Caro Emerald.

 La petite sait comment manier les foules, le Village est transformé en volée de moineaux 1487246_1443768022503658_1928424616_n.jpgpicorant sans crainte dans la main tendue par la pétulante femme-enfant.

Un petit tour à la New-Orleans, le formidable jazz 'Whenever', permettant la mise en évidence du band.

Faudrait que l'Armée du Salut engage Sarah Letor and co., la Marmite de Noël devrait faire le plein!

Virage romantic mood avec la valse chatoyante,  'Again' , à écouter au clair de lune, au Vermont de préférence, en tenant une main bien aimée dans ta patoche plébéienne.

Toujours dans la veine Broadway ballad susurrée d'un timbre plus proche d'Amy Winehouse que de Julie Andrews, le dreamy 'Sitting on the white cloud' termine le premier set, généreusement applaudi.

Séances dédicaces multilingues et sourires complices!

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Set 2

Il démarre par un cri de 'Joy'. Sur ton écran cérébral, en noir et blanc, des images de la grande  Dusty Springfield.

' Made in love', Sarah's Soul Sessions et une magnifique envolée du sax conjugal, un grand titre!

Quelqu'un qui choisit de reprendre Asaf Avidan mérite le respect, une version étonnante de 'One Day'.

Retour à l'album, le uptempo soul/rock 'Mister Road'.

Elle est marrante, Sarah, sa joie de vivre est communicative, le club vibre et bat des mains, L'ambiance montera encore d'un cran avec le singalong effervescent 'Anyway', un futur hit!

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La seconde mi-temps prend fin avec le hitsingle 'No Limit' qu'un public bon enfant reprend en choeur.

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Etienne te confie: d'habitude pas mal de clients quittent le coin après le second set. Il te faut à peine cinq doigts pour dénombrer les déserteurs, c'est dire que la pétillante Sarah fait l'unanimité.

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Set 3

Comme le veut la politique maison!

Question, que vont-ils interpréter, tout l'album y est passé!

Cover time en débutant par un classique du female jazz, ' My baby just cares for me', moins noir que Nina Simone, mais surtout un prétexte pour permettre aux musiciens de se lâcher.

Bodson ne s'en prive pas, une juteuse fugue de la trompette!

Second standard, 'Comes Love' ( Billie Holiday, Dianne Reeves, Ella Fitzgerald etc...).

Vous auriez pu m'attendre, merde, les lyrics étaient enfoui dans mon petit sac à main.

Hervé au soprano est relayé par Monsieur Bodson qui s'écarte du sujet pour envoyer quelques bribes de 'Summertime',  Sarah assise sur le cajon admire la dextérité de la troupe.

Deux possibilités, vous cochez la case jazz covers ou celle d'une relecture de certaines plages de l'album.

Le public, étant axé pop ce soir, choisit l'album.

Une version la chorale de la paroisse maltraite 'I believe it' sous le sourire narquois d'Olivier Bodson travesti en ballerine chauve, puis, spéciale dédicace pour une fillette fêtant son anniversaire, ' Anyway' et  pour affronter la route, le dramatique ' Music's kingdom' devait être la dernière de la soirée.

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Quoi, vous en voulez encore une... OK, une berceuse de Noël, 'Again', amorcée par un  'La vie en rose' légèrement hésitant.

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D'excellents musiciens, une voix formidable et une touchante spontanéité!

Tu dis,  Barbra?

 A star is born!

 

Photos: JP DANIELS



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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 15:21

Euh, t'es certain de sortir en bermuda et Hawaiian shirt et t'as exhumé le casque colonial britannique de ton grand-père, ça va pas la tête?

Bébé, ce soir is  a night of tropical splendor, The Left Arm of Buddha envahit le Bar du Matin! 

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Un Bar du Matin blindé comme aux plus beaux jours, il faut jouer du coude pour atteindre le comptoir et te commander un zombie sans lime juice.

21h15' sur l'écran, un générique ' The Left Arm of Buddha' , a  90 minutes movie en 3 D! 

041-copie-1.JPGPas eu le temps de lire qui avait signé le scénario...  Ugo Liberatore? Harold D. Schuster? Hal Walker?  Byron Haskin?

Une panoplie complète de monstres, de pin-ups dansant pour un maharaja au regard aussi lubrique que cruel, quelques najas ou caïmans pas sympathiques, une tribu d'anthropophages ignorant les problèmes de cholestérol, des naïades sculpturales, des Polynésiens tout droit sortis d'un tiki-bar, un ou deux Tarzans, des pirogues descendant un fleuve exotique, des chutes vertigineuses... bref un condensé à rendre jaloux Cecil B.DeMille.

Pour le soundtrack, huit musiciens et pour ceux  pour lesquels le cinémascope est synonyme d'urticaire, une affriolante danseuse élégamment dévêtue: Alissa the Flame of Cairo. 

Line-up: surf guitar Michaël Bridoux, saxophoniste tenor ou soprano David Loos, baritone saxophonist et flûte Nicolas Talbot, marimba Damien Delvaux, contrebasse Christophe Collignon, keyboards  Antoine Lafontaine,  drummer Nicolas Léonard et aux Latin 054.JPGpercussions Pierrot Delor.

Des antécédents?

Bridoux, oublie le saucisson, The Moon Invaders ou The Caroloregians - Loos, oublie le speculoos:

The Moon Invaders - Talbot, oublie Tintin, Wild Boar and Bull Brass Band - le surréaliste Delvaux, l'Orchestre à vents de l’IMEP - Collignon n'est pas député, il tient la basse chez Lady F - Lafontaine pianote dans le Nu Jazz Project - Monseigneur Léonard tambourine chez les Moon Invaders et Delor, non Jacques prend s, joue e.a. avec Cave Canem!

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015.JPG'Sebastian' un premier mambo dans la lignée de Yma Sumac entame la sauterie space age pop/ exotica.

Palmiers, plages de sable fin, bruissements de  mandibules de lucanes ou autres coléoptères pas indigènes, quelques créatures pas apprivoisées, si  t'es du côté de Dieudonné, tu diras des sauvages, sinon tu t'abstiens et tu restes politiquement correct... welcome in the glorious fifties, avanti pour un trip coloré et sensuel!

Première apparition de la flamme cairote pour un fluide sharqi,  'Lolitas'

Tu dis, Nagwa... la fille est trop filiforme... ma chère, nous sommes en 2013 pas en 1952, ventre plat et  thigh gap!

'Fatima the dreamer'!

C'est pas des Bikinis? 

Si, cool beach music, mais pas de bikini pour Fatima!

Bongos en folie, flûte Jungle Book: ' Sher Khan' et un 'Arabian Jerk' bien moite et groovy avec un son d'orgue à rendre jaloux Simon Rigot des Kriminal Hammond Inferno.

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Un petit tour à Cuba avec 'Tabou' offrant des relents 'Tequila' des Champs.

Retour d'Alissa, voilée pour la circonstance, 'Caïro Bazar',  suivi du collant 'Black Panther'.

' Soul sea adventures' rappelle en toi ( God knows why) 'Le Gentleman de Cocody' de Christian Jaque, musique Michel 055.JPGMagne, un chef-d'oeuvre!

Enchaînement swing, 'Spanish onions'( sur leur bandcamp 'spinach onions'), aussi succulent que les 'Cornichons' de Nino Ferrer.

'Drums a gogo' sera tribal, tandis que ' Misirlou' entame une suite mixant Latin jazz avec les  Mille et Une Nuits, voyant le petit rat transformé(e) en  perfide Shéhérazade, ' Jungle Fantasy' la voit regagner les coulisses.

' Left arm of Buddha'  a spooky tune du maître du genre, Les Baxter and his Orchestra.

' Fortune Cookie' est amorcé par un duel percus/drums pendant que sur l'écran d'audacieuses embarcations défient des eaux tumultueuses.

Aïe, problèmes techniques, le piano électrique est inaudible, un saurien ricane derrière la contrebasse avant de se glisser dans un flot marécageux.

Un sorcier local rafistole l'orgue, la croisière redémarre, ' Burma train' ( Martin Denny), à droite des gibbons, ne pas nourrir svp!, à gauche Cal Tjader.

Tous aux abris, un 'Cyclone' est annoncé.

Mambo time, 'I surrender dear', à écouter sur "Persuasive Percussion" de Terry Snyder And The All Stars ( 1959).

Toujours aussi épicé: 'Bandidos' - le tasty ' Shish Kha Bop' avec les circonvolutions de l'appétissante Alissa pour faire passer les piments - ' Come with me', je vide ma bière, j'enfile mon paletot et je te suis - un 'Congo Train' ( Martin Denny) qui a probablement  influencé Herb Alpert et son Tijuana Brass et pour finir avec la danseuse vêtue de noix de coco, une escale au Pakistan: ' Cricket of Karachi'.

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Le Bar du Matin rappelle la clique à Boudha qui nous balance un dernier 'Jungle' mambo exubérant!

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Spectacle hautement divertissant.

 C'est à regret que tu quittes les températures tropicales et les Hollywood starlettes des années cinquante pour regagner ta petite auto puis le lit conjugal!

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 11:47

Le billet de JPROCK :
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En 1979 Machiavel remplissait le Cirque Royal lors d’un concert mémorable en y faisant rentrer 2.500 spectateurs alors que la salle ne peut normalement en contenir que 1.800.
Surfant sur le succès de son album "Mechanical Moonbeams « , le band était alors au faîte de sa popularité et détient depuis ce 24 février 1979 le record du nombre maximum de rappels obtenus dans une salle belge. En effet ce soir là le public rappela le groupe sept fois !
Lorsque je repense à ce concert mythique auquel j’ai assisté, je me dis que le band a depuis traversé le temps avec une inspiration et une popularité toujours constantes.
Machiavel c’est la grande classe, c’est le talent à l’état pur et ceux qui étaient présents ce samedi au Cirque peuvent en témoigner.
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Une fois de plus le groupe belge a gagné son pari, non pas de nous refaire un remake du concert de 1979, mais de nous offrir un kaléidoscope musical tiré de ses albums d’hier et d’aujourd’hui magnifié par un show classieux et passionnant de bout en bout.
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La soirée démarre fort avec RMS , band originaire des Ardennes belges et plus précisément de Lohimont, composé de trois jeunes loups de moins de vingt ans qui même s’ils démontrent déjà un bel aplomb sur scène possèdent encore une marge de progression qui leur permet de viser très haut.
Leur guitariste Sébastien vous reprend du Jimi Hendrix les doigt dans le nez, et en ce qui concerne les compos du groupe, balancées ce soir au public avec une énergie jubilatoire, on peut dire qu’elles tiennent toutes leurs promesses.

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Le groupe est d’ailleurs fortement acclamé en fin de set par un public connaisseur qui apprécie visiblement cette furieuse et talentueuse mise en bouche.
Bravo !
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Il est 21h10 lorsque Pierre Guyaut monte sur scène pour annoncer les héros de la soirée avec sa verve habituelle. Et quelques instants plus tard Marc, Mario, Roland, Hervé et Christophe montent sur scène sous les acclamations du public.
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Machiavel démarre le show avec des titres de son dernier album « Colours", ce qui nous permet de découvrir la teneur émotionnelle de ces nouvelles compos en live. Et l’excellente impression que j’ai eu à la première écoute de l’album se
confirme ce soir avec une mention particulière pour "Going Down" et l’extraordinaire "The Great White Dome » chanté magistralement par Mario Guccio et sublimé par l’orchestre royal de chambre de Wallonie.
Puis c’est à Eleven que le band s’attaque avec des titres comme "Feel the Sun" et "Sail Away" avant de revenir pêcher dans les albums de l’époque héroïque au grand bonheur des fans.

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Parmi les titres joués ce soir on peut citer entre autres : "Rope Dancer", « Jester", « Fly", "Into the Crop » qui reste mon morceau préféré de Machiavel, "Over the Hill », « She’s a Snake » et cerise sur le gâteau « Cheerlesness" chanté par Marc Isaye, un morceau tiré du premier album et que le groupe n’avait plus joué depuis bien longtemps.
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Impossible de citer tous les titres de mémoire ( la setlist promise ne m’est pas parvenue) mais une chose est certaine le band était au top et Christophe Pons après cinq années a parfaitement trouvé sa place au sein du groupe d’amis.
Car comme le précisait encore Mario hier soir, Machiavel c’est avant tout une belle histoire d’amitié ! Et ça se ressent lorsque le band joue sur scène.
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Après 135 minutes de spectacle et deux rappels plus que mérités, le groupe prend congé de son public. Et lorsqu’en quittant la salle on tend l’oreille dans les travées du Cirque Royal les avis sont unanimes : ce fut un grand concert ! Certains mêmes vont jusqu’à affirmer que c’est le meilleur concert de Machiavel auquel ils ont assisté.

En tout cas, le rendez vous entre le groupe et ses admirateurs a eu lieu de bien belle manière et les absents n’ont plus qu’à se mordre les doigts.
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Merci Mario, Marc, Roland, Hervé et Christophe, une fois de plus vous avez porté bien haut l’étendard du rock belge de qualité. Et en ce qui vous concerne ce rock là n’a rien à envier à aucun autre groupe de renommée internationale.

Depuis trente sept ans on porte votre musique dans nos coeurs et cette belle histoire d’amour n’est pas prête de s’arrêter…



Texte et photos : JPROCK.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 10:03

Concert en images: JP Daniels

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Le  autumn/ winter Theatretour  de Gabiel Rios passe par le

 Cultuurcentrum de Hasselt, comme pour les autres dates, Hydrogen Sea assure l'avant-programme.

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Hydrogen Sea

 Birsen Uçar ( vocals) et Pj Seaux ( samples, gt, keys).

Le duo a été signé chez  Unday Records qui a sorti le single 'End up'!

De la dreampop éthérée portée par la voix fragile de Birsen sur fond électronique mélancolique.

Hydrogen Sea a été choisi par le Depot comme artiste en résidence.

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Un lien vers le concert du Candelaershuys en avril!

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Gabriel Rios

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Le  'Puertoricaanse Gentenaar', qui s'est retiré à New-York pour préparer son nouvel album ( 'The Marauder's Midnight'),  est accompagné par Ruben Samama (contrebasse) et  Amber Docters van Leeuwen (cello).

Un trait original avant la sortie du quatrième CD du singer-songwriter, chaque mois,  un nouveau single est lâché sur les ondes, en octobre c'était 'Gold', en novembre 'Madstone' et 'Apprentice' peut s'écouter depuis une semaine!

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Après une pause pendant les fêtes, la tournée reprend le  8 janvier: Beveren ( Sold out!) , puis le 9: Scherpenheuvel et le 10 Eeklo ( Sold out!).

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:22

Le billet de JPROCK :
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Aaaah, Nile Rodgers and Chic ! Assurément un de mes meilleurs souvenirs de concert !
Ce type est une légende vivante et son talent, son humanité, et sa bonne humeur transpirent par tous les pores de sa peau.
Une fois de plus le gang new-yorkais a enflammé l’AB.
Récit d’un concert magistral qui s’est terminé par une standing ovation de plus de dix minutes.
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Le site de l’AB annonce un DJ en guise de première partie et Nile Rodgers and Chic sont prévus à 21h.
Bonne initiative de l’organisation d’avoir légèrement anticipé sur l’horaire prévu et il est un peu plus de 20h45 lorsque une voix annonce le maestro : "Ladies & Gentlemen Niiiiile Rodgeeeeeeers and Chiiiiiiiiic !!!"
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Immense ovation de la salle et la machine à hits se met en route avec "Everybody Dance" et "Dance Dance Dance ! " Et elle ne s’arrêtera plus, deux heures durant.
Car c’est bien de ça qu’il s’agit ce soir: de dance, de funk, de joie et de hits dont aucun n’est à jeter !
Comme le précise très justement le maître de cérémonie Nile Rodgers himself, les titres que l'on entend ce soir ne sont pas des covers mais des morceaux qu’il a écrit ou produit pour divers artistes comme Diana Ross, Sister Sledge, David Bowie, Sheila and B Devotion, Madonna, Duran Duran, INXS et plus récemment Daft Punk.
Et ce n’est qu’une petite partie des artistes célèbres avec qui il a travaillé. 

Excusez du peu !
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Dans la salle l’ambiance est torride et la fête est lancée.
Nile est un vrai magicien, un phénix qui renait de ses cendres après une période difficile qui l’a vu affronter un cancer dont il est désormais guéri. A 61ans ce mec est une bombe d’énergie , un artiste qui jouit de chaque moment passé « on stage" avec son public.
Au son des cuivres funky, de la basse vrombissante, des synthés hypnotiques et des voix incroyables de ses deux chanteuses l’homme arbore un sourire communicatif et une joie de vivre qui sont bien vite communicatifs.
Son jeu de guitare rythmique totalement ébouriffant magnifie le jukebox humain qui est est lancé sur ses rails et les titres se succèdent : "I want your love", "I’m Coming Out", "Upside Down", « Greatest Dancer", "We are family", "Like a Virgin", "Lost in Music", « Notorious", « Original Sin », "He’s a Spacer », »Thinking of You », « Let’s Dance » dans une version incroyable, « Chic Cheer », « My Forbidden Lover » et bien sur « Le Freak » joué devant une salle en folie.
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C’est avec « Good Times « et en compagnie d’une bonne partie du public monté sur la scène que Nile Rodgers and Chic clôturent un concert cinq étoiles qui se prolonge par de longues minutes
d’applaudissement et de folie collective entre l’artiste qui ne veut plus quitter la scène et une foule comblée qui savoure son bonheur.
Le genre de concert énergique, plein et généreux comme on aimerait en voir plus souvent.
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Et lorsque les lumières de la salle se rallument chacun se félicite d’avoir fait le déplacement et se promet d’être présent au prochain passage en Belgique du prince du disco-funk.
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Thank you Mister Rodgers, take care, and see you next time !

Texte & photos: JPROCK.

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LINE UP : Nile Rodgers (chant, guitare), Ralph Rolle (batterie et chant), Jerry Barnes (basse et chant), Selan Lerner et Richard Hilton (claviers et chant), Bill Holloman (saxophone) ,Don Harris (trompette), Folami Thompson et Kimberly Davis (chant)

SETLIST:
Everybody Dance
Dance, Dance, Dance
I Want Your Love
I'm Coming Out / Upside Down
(Diana Ross cover)
Greatest Dancer / We Are Family
(Sister Sledge cover)
Soup For One / Lady (Hear Me Tonight)
Like a Virgin
(Madonna cover)
Lost in Music
(Sister Sledge cover)
Notorious
(Duran Duran cover)
Original Sin
(INXS cover)
He's A Spacer
(Sheila & B. Devotion cover)
Thinking of You
(Sister Sledge cover)
Let's Dance
(David Bowie cover)
Chic Cheer
My Forbidden Lover
Le Freak
Encore:
Good Times
(With snippet of Rapper's Delight)
(Get Lucky
(Daft Punk song)
Lose Yourself to Dance )
(Daft Punk song)

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