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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:06

Dis, Tonton, pourquoi-tu bâilles?

Mange ta soupe, Fernand...

Pas de pot-au-feu, façon grand-mère, à l'Atelier 210 mais un jeune groupe de Glasgow, The Yawns!

Un album éponyme en 2012, un single 'Full of Admiration' prévu pour le prochain long playing.

Cinq membres à l'allure d'adolescents paumés, bien que la moyenne d'âge oscille autour de 25 balais, un look 'je m'en fous de mon look',  qui a fait sourire la Grande Catherine, étonnamment modérée au point de vue consommation de liquide écumant,  The Yawns travaillent dans la modestie et la simplicité.

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Deux guitares ( Gavin Will , il se charge des backings, too et Stuart McIntosh, me demande pas s'il bouffe des pommes) - une gentille et douée bassiste ( Emma Smith, elle aussi backe le chanteur), un drummer fougueux ( Rikki Will, le frangin de Gav) et le weirdo de la bande, le gamin à la voix nonchalante et mélancolique, Sean Armstrong ( il n'ingurgite pas les mêmes produits que Lance, mais il paraissait planer haut, très loin de notre planète).

Rayon?

009-copie-3.JPGPsychedelic garage pop, pas aussi lisse que les Associations, Grass Roots ou autres Beau Brummels sentant bon la Californie, les Yawns sont Scottish, after all...pour rester dans les sixties on mentionnera le plus grand, Syd Barrett.

'Summers Wasted'  s'appuyant sur une ligne de basse solide, les Ecossais nous balancent une mélodie ensoleillée, décorée de lignes de guitares harmonieuses et de choeurs romantiques.

Une fraîcheur déconcertante qui instantanément ravit  Cath Garage.

Le papillonnant 'Butterflyes' comblera d'aise les fans du Velvet Underground, l'album à la banane.

Le son au 210 est assez confus mais ne gâche en rien le plaisir, Sean, de manière timorée annonce ' Take me to the moon please '.

D'accord, Lance n'est pas de la famille, mais cosmonaute Neil  peut-être!

De l'indie pop aérienne visant à stimuler l'insouciance et la joie de vivre.

La timidité et le manque d'assurance de Sean, communiquant les titres, sont touchants et 016-copie-2.JPGprêtent à sourire, mais dès qu'il chante ces caractéristiques disparaissent complètement et le band enchante l'auditoire avec sa bedroom guitar pop ( une définition donnée à un mec qui leur demandait de décrire leur son),  ''Calling Colin through a wall' et ' Brown Glow' ( non repris sur l'album)  en sont d'  excellents exemples.

La légèreté et l'innocence de 'Jean Thumb' font mouche, ton esprit rêvasse, tandis que tes pieds battent la mesure, toute la magie et la candeur de la pop qui se veut sans prétention.

On tourne depuis deux semaines, marmonne le singer en souriant benoîtement , it's just great, this is 'Diamond', une plage toujours aussi subtile et délicate.

'Gav's memory', tu sais à qui ce gamin me fait penser?

Dis nous, Cath!

A Mark E Smith ( The Fall), même sourire niais, même manque d'aisance, ce ket attire la sympathie, t'as envie de le protéger.

Cath, engage-toi à l'Armée du Salut!

'I win' et le single ' Full of Admiration' achèvent ce petit concert aimable et charmant.

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Miss Garage: tu te rends compte, leur CD ne coûte que 7€.

Une petite mousse pour la route Cath... et, non, je ne t'accompagne pas à la sauterie de RickyBilly, me le suis farci pendant 7 heures il y a cinq jours!

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 15:00

Leuven: the  youth goes nuts with the Nuttella feelgood music manufactured by Noisettes...

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Avant le set de l'indie pop band londonien faudra se taper  Juan Zelada!

JUAN_ZELADA_-20131001_19459-.JPGUn singer-songwriter madrilène établi chez David Cameron depuis quelques années.

Juan est bien gentil, il est doté d'un timbre chaud et soulful, mais ses mélodies mainstream ne volent pas très haut. On a eu droit à un peu plus de 30' d'un fade bouillon de easy listening muzak dépourvu d' épices et servi tiède, le brouet idéal pour les ménagères ne parvenant plus à susciter un quelconque appétit sexuel chez celui auquel, il y a dix ans, elles susurraient je t'aime, qui rêvent du latin lover les prenant à la hussarde dans la cage d'escaliers ou l'ascenseur.

Juan, un gggh guttural per favor, après quelques EP's, a sorti l'album 'High Ceilings & Collarbones' en 2012, ses singles passent régulièrement sur les ondes de la BBC.

Le chaloupé 'Barman' sonne comme du Charlie Winston ou Jason Mraz , pas mal tu te dis, mais  rien d'original!

 

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Tout aussi inoffensifs et téléphonés seront ' Breakfast in Spitalfields' et  la ballade ' The blues remain' pompée sur Bill Withers ou Richie Havens.

L'exilé a sorti un nouvel EP, ' Follow the River', il y a peu, on aura droit à deux morceaux de l'objet, dont ' Heartbreak', entre ces oeuvrettes  mineures, un morceau en espagnol 'Nubes', de la variété tendance Gypsy Kings.

Tu dis JP?

Il devrait faire les terrasses à Fréjus ou  Sainte-Maxime!

Pas con!

Une dernière rengaine,  bourrée de oooh oooh oooh  puants ( t'as fui en direction du bar), 'What do I know'.

Well, I know Juan Zelada is not the kind of food I like!

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Noisettes

NOISETTE_-20131001_19708-.JPGDans ton top five des madames les plus glamour derrière un micro, tu n'incluras pas Lady Gaga ( vulgaire et prévisible), ni Madonna (  has been) - ni Nicki Minaj ( trop pétasse) - ni Katy Perry ( nunuche et faisandée), ni encore, la hype du moment, Miley Cyrus, par contre Shingai Shoniwa, la panthère/frontwoman des Noisettes est incontournable!

Les Noisettes viennent d'entreprendre une tournée automnale ( hier à Bruges), après avoir écumé les festivals estivaux, pour la seconde date belge, le  Depot est  bien garni, une majorité de donzelles avenantes. Avec JP, on se sentait un peu comme de vieux dépravés perdus dans un jardin d'enfants turbulents.

Le duo  Shingai Shoniwa ( vocals, pas de danse, pirouettes, exercices de voltige, sourires qui tuent)   / Dan Smith ( guitares, backings, direction d'orchestre) est accompagné par trois musiciens pas niais, un batteur formidable ( on n'ose avancer un nom, Toby Couling tenait les sticks en 2012) un organiste décoloré ( Tim Vine????) et un bassiste/claviériste frisé.

Entrée en matière Grand Hôtel de Constantinople ( 'Transmission will start') , arrivée des amandes mâles, suivies par la sculpturale Shingai, vêtue d'une petite robe à frou frou que l'on devine au travers d'un ciré translucide, de longues jambes, des escarpins kitsch et un sourire ravageur.

De gros beats amorcent ' I want you back' ( album 'Contact'), un electro disco pop sulfureux qui d'emblée donne le ton, Leuven is going to dance tonight!

Shingai confirme notre impression en clamant "let the good times roll" même si c' est un mardi  aujourd'hui, ' Wild NOISETTE_-20131001_19582-.JPGYoung Hearts', le titletrack poppy et sucré de l'album précédent ( gold in 2009).

Un numéro d'allumeuse  digne d'une hôtesse de bar essayant de te faire payer un faux champagne à un prix immoral, puis elle attaque le slow 'Sometimes', en passant elle vient effleurer ta paume, tu lui réponds par un clin d'oeil, pas de bol elle s'amourache d'un gamin imberbe et te quitte aussi sec.

Il te reste cette voix suave et de fugaces souvenirs de félicité.

Bye bye le trench transparent, et les pompes qui atterrissent dans le public,  'Don't Upset The Rhythm (Go Baby Go), du disco purulent ( tu te souviens de Crystal Waters et de son 'Gypsy Woman'?) et un jeu de scène suggestif.

Couchée sur le dos, la diva entame un mouvement de bicyclette exhibant une paire de mollets plus attractifs que ceux d'un Messi ou d'un Falcao.

' Hey Hey', tout en gesticulant, la belle est obligée de tirer sur un top ayant tendance à ne plus vouloir épouser les formes de sa généreuse poitrine, les photographes ont du boulot ce soir!

' Free', du bossa nova disco avec des harmonies à la Earth, Wind and Fire/ Jackson Five, précède 'Every now and then', catalogué hitparade pop bien foutu.

NOISETTE_-20131001_19578-.JPGEcoutez-moi, mes chéris, you're not an audience, you are participants, vous nous accompagnez en snaps, une mandoline et un chant sans micro pour ébaucher ' Ragtop car', qui voit gospel et country se côtoyer.

Retour au groove enflammé avec 'Don't give up', de méchants riffs de guitare et petit solo gluant du pianiste, tandis que la comtesse noire s'époumone comme une méchante punkette.

Grand morceau!

Dan au piano, une ballade, ' Travelling Light', Shingai n'a pas encore entamé son chant qu'une voix claire se fait entendre au premier rang, Miss Noisette tend le micro à la petite Maria qui aura droit à une salve d'applaudissements nourris pour ce moment émouvant.

Beau comme du Whitney Houston ou du Dionne Warwick.

Un r'n'b secouant,  'Prisoner of love', et 'Never forget you' aux touches sixties pop achèvent ce set hyper tonique de 70'.

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Bis

Où est Shingai, on entend sa voix capiteuse, on ne la voit pas, le bassiste nous montre qu'elle se retrouve près de la table de mix au beau milieu de la salle, elle a enfilé une seyante petite robe fleurie et psalmodie la soyeuse ballade 'Atticus'.

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Retour sur scène, la playlist mentionnait ' Saturday Night', les Noisettes ont opté pour le twist  'That Girl' un pastiche Phil Spector pour terminer par un  Brazilian jazz en mode ballade ( bonus track sur 'Contact'), 'Nothing is Lost',  except my shoes, ajoute la sensuelle enfant!

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En rentrant chez toi, elle dit, tu souris, c'était comment?

Pas mal, pas mal!

 

Photos: JP  DANIELS

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 14:29

 Le billet de JPROCK :

 Forest National, 1er octobre 2013.

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Il est près de 21h et Peter Gabriel monte sur scène après une courte première partie exécutée par ses deux choristes suédoises.
1384386_452948011488469_1185733645_n.jpgLégèrement bouffi, et un peu hésitant lorsqu'il s'adresse au public dans les deux langues nationales après une interprétation en solo de "Obut" au piano, Peter est ensuite rejoint par ses musiciens: Toni Levin ( basse/ chapman stick) Manu Katche (drums), David Sancious ( claviers), David Rhodes ( guitare) et ses deux choristes.
Il nous annonce que le spectacle s'articule en trois partie, d'abord quelques titres acoustiques comme si nous assistions à une répétition, puis une seconde partie électrique et ensuite l'interprétation dans son intégralité de son album "So" dont on fête le 25e anniversaire.
Et c'est parti pour la partie intimiste , et nous avons droit à des versions épurées mais convaincantes de "Come Talk to Me", "Shock the Monkey" et "Family Snapshot". Lorsque notre homme et ses musiciens entament la partie électrique, le light show lui aussi prend de l'ampleur même si tout cela reste moins impressionnant que sur le' Growin up Tour' et la tournée symphonique. 

Peter et son band assurent avec tout le professionnalisme qui les caractérise et les titres se succèdent : "Secret World", "Digging in the Dirt", "No self Control", "The Family & the Fishing Net", l' incontournable "Solsbury Hill" chanté par un Peter bondissant d'un côté à l'autre de la scène et un "Why don't you show yourself" magnifique.
Puis nous avons droit comme promis à l'interprétation live de "So" qui comme tout album possède ses moments magiques comme ce "Mercy Street" chanté couché sur le sol au centre d'une cible de lumière, l'énergique "Sledgehammer" et un "Red Rain"splendide mais aussi ses titres moins convaincants comme "Big Time" et "That 644327_452947241488546_2025769297_n.jpgVoice again". 

De la belle ouvrage, mais on peut déplorer une puissance sonore trop élevée qui parfois dénature l'oeuvre du maître et un léger manque d'émotion ce qui est le comble quand on parle d'une icône de

l'interprétation comme Peter Gabriel.
En rappel, le band nous offre "The Tower That Ate the People" tiré de Ovo avec un excellent David Sancious aux claviers puis l inévitable " Biko" chanté le poing levé et repris en choeur par la foule.
Un excellent concert donc dans son ensemble, mais même si ses paraboles musicales nous touchent toujours en plein coeur malgré l'usure du temps et nous remplissent de bonheur, l'Archange ne nous a pas cette fois réellement emmené au septième ciel.

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Mais rassurez vous, il nous a quand même émerveillés par sa grâce...
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Setlist:
OBUT
Come Talk to Me
Shock the Monkey
Family Snapshot
Digging in the Dirt
Secret World
The Family and the Fishing Net
No Self Control
Solsbury Hill
Why Don't You Show Yourself
Red Rain
Sledgehammer
Don't Give Up
That Voice Again
Mercy Street
Big Time
We Do What We're Told (Milgram's 37)
This Is the Picture (Excellent Birds)
In Your Eyes
The Tower That Ate People
Biko

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Texte et photos: JPROCK.

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 07:58

L'avis de Fabienne!

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 Peter Gabriel à  Forest!

Puisque personne ne donne son avis, je vais donner le mien, déjà mis sur un profil d'amoureux de la musique :
Mes impressions: concert léché, spectacle sans failles, artillerie de lights superflue (robots mobiles) , mais alors sur le grand écran, les images furent un régal... surprenantes, beaux cadrages inattendus, des effets spéciaux (je rajouterai que certains de ses clips sont fabuleux !). Mieux que sur la scène....prestation monotone,  un peu déçue par la rigueur et le manque de spontanéité, de douce folie de Peter Gabriel... 

J'ai revu des vidéos anciennes.. il avait l'air tellement plus joyeux, foufou... heureux sur scène... 

Voila, ça manquait de magie et de passion...

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Setlist du Back to the Front Tour

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Acoustic session:

  1. Obut
  2. Come Talk To Me
  3. Shock The Monkey
  4. Family Snapshot

Full band:

  1. Digging In The Dirt
  2. Secret World
  3. The Family And The Fishing Net
  4. No Self Control
  5. Games Without Frontiers (2013 tour)
  6. Solsbury Hill (played after Washing Of The Water for first show in Quebec City)
  7. Washing Of The Water or Humdrum (2012 tour)
  8. Why Don't You Show Yourself? (2013 tour)

So live:

  1. Red Rain
  2. Sledgehammer
  3. Don't Give Up
  4. That Voice Again
  5. Mercy Street
  6. Big Time
  7. We Do What We're Told (Milgram's 37)
  8. This Is The Picture (Excellent Birds)
  9. In Your Eyes

Encore:

  1. The Tower That Ate People
  2. Biko
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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 03:45

Concert de la  Fantastique Night au  TAG en images ( Fabienne)!

 

Beaucoup trop absorbée à la photographie des supports visuels, Fabienne vous offre pour ces deux concerts uniquement des photos....

 

Maria

Un projet/performance live ( catalogué disco-decay) de Pierre Pauly ( Parade Ground) en remplacement de Android 80.

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 Cruise CTRL 

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 minimal electronica

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John C (Composer/Programmer) et  Gore (Sonic manipulator)

Dernier album: '  .​.​.​are not what they seem'

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Track list

  1. Letters Under Nails
  2. A Man’s Attitude Goes Someway the Way His Life Will Be
  3. P 2 8 9 14 29
  4. In the Heart of a Circle of Twelve Sycamores
  5. Animal Kit
  6. Last Movement of the Yellow Man
  7. Billy’s Problem (feat. Sigma)
  8. In Hell (Everything is Fine) (feat. Dirk Ivens)

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Underviewer

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 pre-Front 242

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 Patrick Codenys et Jean-Luc De Meyer

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Average setlist, en tout cas celle qui fut jouée en avril à Oberhausen!

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 Never  - Crazy Gog -  Was soll -  Memories -  Kampfbereit -  Stranded - No reply - Trouble -  I remember  - Monolove -  Evil in - Wonder -  Echobeach

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 13:28

Reprise des concerts du dimanche après-midi au Kriekelaar, toujours organisés par la fine équipe de Curieus Schaarbeek, plus dans le café, mais dans la cafeteria jouxtant la grande salle, un espace accueillant et relativement vaste.

Les mousquetaires, Bill, Walter et Steven, ont mijoté un double William en ce dernier dies dominicus de septembre: from Australia, Jaimi Faulkner - from Canada, Doghouse Rose!

Tu salues quelques connaissances d'une sobriété légendaire ( Roland et Jacqueline), tu fais comme eux, t'avales une Jupiler et, à 14h10',  Jaimi Faulkner, armé d'une acoustique, prend place!

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Un premier CD  ‘Last Night’ en 2004, il venait de souffler 21 bougies, il est repéré par feu Chris Whitley, pour lequel il assure l'avant-programme lors d'une tournée Down Under, et depuis, trois autres enregistrements, le dernier 'Turn me around'.

006.JPGLa veille à l'AB, Huis 23,  cet après-midi au Kriekelaar, on le suit partout, clament Saartje et Willeke, venues en droite ligne d'A'dam!

'If I had my time again', a stompbox, un jeu en picking, un folk sensible et traditionnel style Ralph McTell.

Premières impressions, ce mec souriant  sait manier une guitare!

Composé dans un juke-joint, le bluesy 'Highway Life', chanté d'un timbre aux intonations noires, le titre a été gratifié d'un award, song of the year by the MBAS ( Melbourne Blues Appreciation Society').

Le long, galopant et épique 'Coming home to your love' sera pimenté de riffs sortis du catalogue rock, le Purple, Cream, Jack White, le Zep, George Harrison, Hendrix, Paul Simon et quelques autres artificiers pas débiles passent la revue, pour amuser la galerie Jaimi y ajoutent quelques pointes de bluegrass ou de jazz pour bien  nous faire comprendre qu'il maîtrise tous les genres.

Il termine la démonstration en proclamant malicieusement: a Sunday afternoon rock'n roll feel.

La Hollande trépigne, Steven, plus serein, passe commande, Jaimi change d'instrument, un dobro, il attaque une ballade sentimentale, 'Hold On'.

La voix de l'Aussie est superbe, chaude, veloutée, un croisement improbable de Paul Rodgers, Robert Cray, Gordon Lightfoot, son timbre est idéal aussi bien pour le blues que pour les titres plus intimistes, tels ce ' Hold On'.

Une cover surprenante, j'avais entendu 'Safe and Sound' de Capital Cities, un petit hit synthétique, sur vos ondes ou sur la Westdeutscher Rundfunk, me souviens plus, en ai fait un titre country pop.

Changement de style, un mouth harp, du blues, du vrai, 'Troubles him so', un jeu combinant Tony Joe White et le regretté JJ Cale.

Un méchant morceau suivi par le funky Southern rock 'I've been waiting some time' qui met fin au set.

Ce soir, je joue à Rupelmonde, merci de vous être déplacés à l'heure de la sieste.

Schaerbeek exige un bis!

Slow? Upbeat?

Les maatjes gueulent upbeat!

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'In my father's boots' du r'n'b dans lequel Steven croît entendre la voix de Jamiroquai, tu insistes pour Robert Cray!

Une chose est certaine, Jaimi Faulkner ne se cantonne pas dans un seul genre et le mec ne pourra plus se voir fort  longtemps dans de petites salles!

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Doghouse Rose

Many miles down the dusty back roads of South Western Ontario,

the roots of country music grow wild in the elements of folk, punk and rock n roll... ainsi se définit le trio ayant peut-être lu le recueil de Steve Earle.

On te parle d'un trio, mais ils étaient quatre sur scène: la jolie rouquine, Sarah Beth ( acoustic guitar, vocals) - le tatoué, 060-copie-1.JPGJefferson Sheppard ( doghouse bass, vocals) et Carl Welch ( drums, some vocals) étaient flanqués d'un vétéran, un homme aimant l'ombre mais au jeu de guitare exceptionnel, Kenny Archer.

Viennent à peine d'envoyer deux mesures de 'Sometimes you gotta cry', que Jefferson ayant aperçu une souris espiègle escalade sa contrebasse.

Un petit saut, le fringant country à deux voix remue pas mal, puis c'est la red girl qui se hisse sur l'instrument de son copain.. des acrobates, ces Canadiens!

Toujours dans la veine alt.country, avec Sarah au chant, ' Can't let go', quant à la suivante, la ballade 'I'm gone' a song about  travelling, on la dédie à Jaimie car c'est pas marrant de bourlinguer en solitaire sur les dusty roads.

Jefferson et Sarah alternent les vocaux ou se rejoignent en harmonies, et c'est bien là que réside la force du groupe, la voix tantôt sucrée, tantôt aigüe de la jolie rousse et les intonations country/rock du contrebassiste se complètent à merveille.

Sur leur EP 'No Mercy', un country twang,  'Won't you be mine' avec de chouettes effets de guitare de l'ancêtre.

Pas de country ou de rockabilly sans une histoire de train, voici le larmoyant 'Long black train' qui doit ramener my baby au domicile conjugal.

 Bordel que ce tortillard est lent, le pauvre Jefferson pleurniche comme un cowboy qui n'a plus un rond pour se payer une Budweiser!

Quelques coloris gospel illustrent 'Harlem River', puis c'est au tour de Carl de se charger des lead vocals pour un titre065.JPG traitant du bled où il est né, ' Born in a town';

Un chouette  uptempo aux saveurs Johnny Cash.

Sarah, je te refile mon jouet, prends-en soin, passe moi ta guitare, bébé, la playlist mentionne 'Keys to my heart'.

 Quoi Steven...aaah tu veux refiler tes clés à Sarah!

Tout en jouant, le couple entame une petite gymnastique contorsionniste pour à nouveau changer d'instrument , Kenny y va d'une méchante rafale, toutes les cerises atterrissent sur le gazon, ce type is a cold killer!

Il y a peu on s'est produit dans une jailhouse, il y avait un détenu qui nous filmait avec sa godasse, un autre se masturbait méthodiquement, so, a prison song, 'Doing time'.

L'incontournable 'Jackson', puis un plongeon dans les fifties, ' At The Hop', Danny and the Juniors.

Le truc a le don de transformer Roland en twisteur fou, il a été obligé de signer des autographes, les deux chicks amstellodamoises ayant décidé de devenir ses groupies!

Comme Roland a légèrement dépassé le cap des 25 ans, le gang n'ose pas envoyer un second twist, un slow s'impose ( 'Mama's broken heart').

La première mi-temps prend fin avec la profession de foi 'Thank God I'm a country boy' (John Denver).

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Schaerbeek a aimé la fougue et la fraîcheur du combo et le jeu stylé de l'ancien combattant.

 Une ou deux mousses avant le second set ( on signale, en passant, que Steven a décidé de goûter aux 11 alcools s'alignant sur le comptoir, Roland s'est contenté d'un Scotch, Jacqueline a souri)....

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Set 2

Vous vous demandez pourquoi on ne consomme que de l'eau: primo, après un séjour de trois semaines dans votre beau royaume et une ingestion colossale de Duvel, on doit se préparer à notre retour dans nos contrées - secundo, ce soir on se produit à Turnhout, pas question d'arriver tous bourrés!

'No mercy' aussi bien foutu que 'Rawhide', twang, harmonies délicates et accélération subite.

Good stuff!

' Drag me down', Sarah, irritée,  à son mec fourré au bistrot...I'm so tired waiting for you ..., des ivrognes, les cowboys canadiens!

T'avais  Durante degli Alighieri et son Inferno - Sartre , l'enfer c'est les autres - Mark Twain, Go to Heaven for the climate, Hell for the company - Doghouse Rose  a son 'Hellbound', chanté d'une voix mielleuse!

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'Let's go', c'est le  voyage  qu'on rêve de faire depuis années... Saint-Louis, le Kentucky, Memphis, Alabama, le Mississippi , la Louisiane, au final on écoutera le Blietzkrieg pop des Ramones.

'Take me home', c'est demain, dites-nous que peut-on ramener comme souvenir de Belgique?

On peut vous refiler deux ou trois politiciens, si vous aimez le kitsch, on a la reine Fabiola, sinon un disque de Stromae...

Le  'Wagon Wheel' du Old Crow Medicine Show, avec un coup de main du Zim, toujours plaisant à entendre, suivi d'un titre speedé ( SOB, mentionne le papelard) et puis pour finir en beauté, la train song du second set, le classique 'Mystery Train'.

Sarah et Jefferson viennent faire un petit circuit dans la salle, la rouquine grimpe sur une table,  demande aux passagers de faire le chorus  pour finir le trip de manière acrobatique.

Ambiance dans le wagon qui veut son bis!

Un second John Denver, ' Take me home, country roads', Roland sourit béatement!

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Concert plaisant!

Le 4 octobre, Curieus Schaarbeek annonce Eve Hell & The Razors dans le bistrot 'Aux Trois Rois', Chaussée d'Haecht!

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 15:21

Le billet de JPROCK :

Belle affiche ce soir au Magasin 4 .
Elektrocution Record Shop and a Thousand Lost Civilizations present :

DER BLUTHARSCH
And The Infinite Church of the Leading Hand
(Psychedelic/Neu Kraut Music)

POSITION PARALLÈLE

(Electro/Minimal/Wave project from G. of Dernière Volonté)

DEUTSCH NEPAL
(Industrial/dark ambient project of Lina der Baby Doll)

JASTREB
(Neu Kraut Occult)

MONGOLITO

(Dark ambient soundscapes)
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La salle est remplie d'un public fidèle et connaisseur qui traîne entre les différents stands merchandising afin de dénicher l'un ou l'autre vinyle ou cd dans les bacs sombres qui jouxtent les murs de la salle.

 

 

Sur scène, Mongolito arbore son sourire masqué inquiétant perdu dans la pénombre de la scène, éclairée par des bougies et chandeliers et déploie la nappe sonore de sa guitare entre loops, tempos variables et drones sur fond de projections en noir et blanc. Le projet solo de Marc De Backer fascine à chaque fois. 

Brillant.
Une vingtaine de minutes plus tard, c'est normalement Jastreb qui est prévu à l'affiche et au grand étonnement du public, c'est un collectif rassemblant Der Blutharsch, Deutsch Nepal et Jastreb qui s'empare de la scène pour ne plus la quitter pendant plus de 90 minutes.

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 C'est Lina Baby Doll aka Peter Andersson qui officie en tant que frontman  allumé à la voix envoûtante tandis que le reste du groupe, Albin Julius en tête derrière ses claviers, délivre un psychedelic neu krautrock qui tantôt connaît des passages brillants tantôt quelques dérives moins emballantes. 

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1374280_450918478358089_1720028586_n.jpgUne jeune femme qui danse à mes côtés m'adresse la parole : "Tu veux une photo d'un chouette tattoo ? La musique m'inspire " me confie t- elle.
Oui, pourquoi pas. Et la voilà qui me tourne le dos, remonte son t shirt et ajuste son jeans pour m'exhiber un dos magnifiquement tatoué que je m'empresse d'immortaliser. 

Un des effets de la musique ? Peut-être... agréable en tout cas.
Et la voilà repartie vers son destin, direction le bar,  tout en dansant.
Et sur scène, ça se passe comment ? 

Etonnant jubilent certains, décevant déplorent d'autres.

 En ce qui me concerne, j'aurais préféré assister à des sets séparés notamment pour Der Blutharsch and The Infinite Church of the Leading Hand et encore plus pour Deutsch Nepal dont on connaît le tempérament fantasque mais dont la musique m'a toujours fasciné à l'écoute de ses albums. 

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Même Michel Kirby semble un peu perdu à l'écoute de ce set fourre-tout piochant dans les répertoires respectifs des différents protagonistes. "T'inquiète me souffle t-il, Position Parallèle va assurer maintenant !"

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Il est pas loin de minuit et Geoffroy D. et Pierre Pi s'emparent de la scène.
Ici, pas de rythmes martiaux, ni de tambours comme dans Dernière Volonté, ce side-project joue dans la pop minimaliste très teintée années 80 et immédiatement le public se prend au jeu. 

Ca danse partout dans la salle et sur scène Geoffroy D. arc-bouté sur son pied de micro se démène comme un beau diable tandis que Pierre Pi assure les beats.
Cinquante minutes jubilatoires qui clôturent une soirée inégale mais malgré tout intéressante pour les amateurs du genre.

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Rendez- vous le 12 décembre prochain au même endroit pour la venue de Death in June toujours à l'initiative de Elektrocution Record Shop et a Thousand Lost Civilizations.

Texte et photos : JPROCK.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 07:24

Lancement de saison au Toogenblik, tandis que le couple royal fait sa joyeuse et folklorique entrée  dans le fief du plus royaliste des représentants de la NVA, l'ineffable Bart à la cravate décorée met gele leeuwen venus en gondole jusqu'à Antwerpen.

Une affiche de premier ordre: 'Chastity Brown' et un club bien garni!

21:10, pas question de déroger aux habitudes maison, Luc vient introduire l'artiste.

Dames en heren, chers concitoyens, chers touristes, please welcome  Chastity Brown !

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La native du Tennessee tourne en Europe depuis une vingtaine de jours, le matin même ( 5 AM) elle embarque sur un aéroplane en provenance du UK pour fouler le sol belge pour la première fois dans son existence de jeune trentenaire.

012.JPGDans ses bagages: une guitare, un harmonica, a stomp box, une brosse à dents, deux ou trois accessoires de cosmétique, un flacon de Scotch Whisky dédouané et un keyboard player vachement performant,  deVon Gray ( il accompagne également le rapper Brother Ali).

La séduisante jeune personne, coiffure Angela Davis, compte nous interpréter les titres de son dernier album ( le quatrième), ' Back-Road Highways', tout en introduisant des plages plus anciennes dans son double set.

Solo, une longue pièce narrative, 'Only This' ( album 'High Noon Teeth')  psalmodiée d'un timbre accrocheur ( cf. Tracy Chapman)  imposant le silence, le ton est socialement engagé, l'arrière-plan folky, mais un folk du Sud, là où la population noire a trimé, souffert , en a bavé... l'héroïne de la sombre ballade quitte l'homme...he found a note with his name... il est sorti fumer une cigarette... tout en visualisant la scène  tu retiens ton souffle.

Formidable entrée en matière.

Chastity invite deVon à la rejoindre, une remarque à Big Moustache Willy, more volume, please, elle s'empare d'un harmonica pour attaquer ' When we get there', un blues nonchalant.

 Une nouvelle fois la smoky voice s'immisce insidieusement dans ton cortex, qui, va t'en savoir pourquoi,  associe 021-copie-1.JPGl'univers de Chastity aux personnages de romans de Toni Morrison.

 Rien à faire, t'es sous le charme!

Je viens du Tennessee, je sais, pour vous le Tennessee c'est Jack Daniels, passons,  la suivante, un blues à la fois rough et funky, narre l'histoire véridique de John, a man I met over there.

Travail admirable, tout en retenue de Devon, des backings en sourdine, un jeu d'orgue à la Garth Hudson du Band, quelques percussions discrètes, finger snaps, ce mec de l'ombre habille magnifiquement les compositions de la singer/songwriter.

J'ai déménagé, j'habite le Minnesota depuis plus de cinq ans, parfois j'ai la nostalgie de Union City, ma ville natale, où les gens se connaissent tous et chaque soir taillent une bavette sur le porche de leur bicoque, 'Slow Time' décrit cette atmosphère!

Oui, Nino?

On dirait le Sud!

Simple, languide, apaisant...cool, man!

Une reprise, Ben Harper, le profond 'Morning Yearning', suivi de l'agité 'Bound to happen' que je dédicace à toutes les mères dans l'assemblée.

L'autobiographie d'une enfant métissée raised in Tennessee.

On termine le set with a brand new song, il m'a fallu 7 mois pour l'achever ' Cross the Sunny'.

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Pause et commentaires!

Un qualificatif revient: fort!

Cette jeune dame mixe éléments folk, soul, gospel, blues, jazz, roots music avec bonheur, vocalement ( a raw-edged blues timbre) et musicalement, hormis Tracy Chapman déjà citée, tu peux avancer les noms de Joan Armatrading, Nina Simone ( oui, oui...) et pour la nouvelle vague, l'anglaise Josephine,   Toogenblik ne pouvait rêver mieux comme ouverture de saison.

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Set 2

Reprise avec une plage soul/ blues passionnée à laquelle succède l'exquise valse plaintive aux teintes gospel 'Solely'.

 

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Retour au blues avec le thème de l'abandon, 'I left home'.

Chastity chante les joies tranquilles, les peines de coeur, le désarroi, la rage, l'espoir ou le désespoir, la condition du peuple noir,  tu la suis les yeux fermés pendant ce voyage au coeur de l'Amérique profonde.

044.JPG'After You', pas de banjo comme sur l'album.

 Elle nous prie de battre des mains et des pieds afin de transformer le soultrack en  joyeuse mélodie au rythme soutenu.

 'Back-Road Highways' a donné le titre du dernier CD, mais s'entend sur le précédent,'High Noon Teeth'.

Un mec de chez Obama, en quelques mots, résume tout ce qu'il faut savoir de Chastity Brown: "She is past, present and future. She is fire, earth, air and water. ", 'Black-Road Highways' illustre parfaitement les propos de ce monsieur.

' Leroy'

Tout une histoire, je ne connais aucun Leroy, pas même le bad, bad Leroy Brown ( Jim Croce), aucun lien de parenté, à Nashville on a enregistré le titre en une seule prise.

D'où me vient ce nom, j'ai beau me creuser les méninges, I don't know...

Anyway, le titre est limpide et superbe.

La dernière, Haren, merci pour votre écoute attentive et votre présence, je sais que la star mondiale, Stromae, se produisait à moins de 10 kilomètres d'ici, encore merci, voici:  'Lift us'!

Joli boulot de la chorale de Toogenblik!

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Une tirade inspirée de Luc et retour de la belle et chaste enfant et de son organiste!

 Triple bis:

Une ballade piano/voix, avec accompagnement discret de la  guitare en fin de parcours.

 Sans setlist, pas moyen de plaquer un titre sur cette perle, ni sur le titre suivant entamé par show me, show me... d'ailleurs, la fête prend fin avec le choo choo blues agité, 'By the train' .

 

Un grand concert, une grande dame! 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:36

 Le billet de JPROCK :

Le Minardschouwburg situé à quelques centaines de mètres du Vooruit est un de ces petits théâtres témoins d'une époque où l'architecture des salles de spectacle relevait d'un travail précis et soigné.
Construit en 1847 par l'architecte belge Louis Minard, il fut érigé afin de concurrencer le théâtre français et l'opéra de Gand. Il est désormais classé au patrimoine de la ville et accueille régulièrement concerts et spectacles.
Ce soir à l'affiche, le grand retour d'un légende du rock, l'excellent Graham Parker.

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Considéré comme un des papes du pub rock britannique accompagné de son band The Rumour ,constitué de Parker lui-même, de Brinsley Schwarz et de Martin Belmont à la guitare, de Bob Andrews aux claviers, d'Andrew Bodnar à la basse et de Steve Goulding à la batterie, l'homme continue à écrire les pages d'une vie entière consacrée au rock.
Je ne l'avais plus revu sur scène depuis cet extraordinaire concert du 17 décembre 1977 à l'Ancienne Belgique où le Britannique et son band mythique avaient donné un concert fabuleux.
Ce soir c'est en solo que Graham se produit à Gand alors qu'en Angleterre des dates avec the Rumour sont programmées.

Sur le coup de 20h15, c'est Tiny Legs Tim ( Tim De Graeve) qui ouvre le bal avec son blues efficace sur lequel plane l'âme de Robert Johnson.

 

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En trente minutes, le jeune bluesman va convaincre un Minard sold-out dont une grande partie du public se pressera ensuite à son stand merchandising. Un artiste dont j'avais déjà écrit le plus grand bien dans une chronique précédente consacrée à sa prestation lors des Far West concerten à Vilvoorde et que je vous encourage à aller voir lorsqu'il se produira non loin de chez vous.
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20h50,  Graham Parker, guitare acoustique en bandoulière déboule sur scène, et c'est parti pour 100 minutes d'un concert attachant et convaincant, pendant lequel l'artiste explore avec bonheur un répertoire qui s'étend de 1975 à ce jour.

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Parmi les nombreux titres joués, on épinglera "Watch the Moon come Down", "Hard Side of the Rain", "Lady doctor", "Problem Child"" ( tiré de l'excellent album "Stick to me"), l'atypique "Waiting for the UFO's", "Stop crying about the rain", "Discovering Japan", "Howling Wind", "Heat Treatment", "White Honey" et "Don't Ask me Questions", impossible de les citer tous de mémoire.
Graham a des planches, et son talent, sa voix rocailleuse et ses excellentes compos font le reste.

 On passe un excellent moment dans un cadre superbe, peu éclairé (quelques spots et des chandeliers), ce qui rend difficile la prise de photos mais contribue à l'ambiance intimiste du show.
A 62 ans, Graham Parker, qui a reformé The Rumour en 2011, vit une nouvelle jeunesse comme le confirme son dernier excellent album "Three Chords Good", sorti en 2012. 

Il n'y a plus qu'à espérer maintenant une future tournée européenne électrique dans de plus grandes salles avec ses petits camarades de jeu de La Rumeur.
Prions mes frères...
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Texte et photos : JPROCK.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 17:09

Tintin ( Ich bin der Adoptivsohn  von R G) et  Milou ( Ricky belles oreilles, alias RickyBilly) en route vers la place Rogier pour la première journée portes ouvertes à la Tag City ( expositions,vernissages, performances et concerts).

Une autre première, je te paye une bière, articule RickyBilly, il te force à le suivre au GB pour acheter deux canettes de Maes.

Faut glander pendant 60 minutes, lui refilerai quelques mousses moins économiques avant le concert de Sofia Brown and the Sweet Revenge, qui aura lieu dans le chouette espace occupé par les Ateliers Claus pendant les travaux Rue Crickx.

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 Sofia Brown and the Sweet Revenge

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 Un nouveau combo, de vieilles connaissances!

050-copie-2.JPGSofia Brown, c'est  Sara Wazian ( Limburg) qui a choisi son patronyme en songeant à Ruth Brown.

Une jeune dame tout droit sortie d'un catalogue Pin Up and Rockabilly Chicks, a victory roll look and big curls, a vintage floral dress, lipstick assorti et tatouage coquin, la classe!

Aux drums, Marco, known as Shaky Alvarez ( The Domino's - The Bop-a-tones...)- double bass, Jacques, call me Jako, Pralle, quoi, Ricky, il habite sur une péniche, merci Ricky, (The Fitz,  Marwan Zoueini) et, à la guitare, le swing ace, Dominique Pierard ( The Domino's, Tinto Rojo etc...).

Parenthèse, Patrick Ouchène est passé faire coucou à la famille!

T'as déjà pigé que la cuisine ne va  te servir ni du rap, ni de la techno, ni du hardcore ou du thrash metal, au menu: swing, parfois pimenté western, rockabilly et rock'n roll !

Chapeau à l'ingé son, une balance optimale, chapeau au chef coq, les gars de Gault et Millau, venus en stoemelings, parlent de quatre étoiles, bravo aux serveurs et à la serveuse, un service impeccable!

On avait mentionné Ruth Brown, non...  la clique débute le set avec 'As long as I'm moving'.

Madame Popescu, qui promenait son Saint-Bernard sur le boulevard, prête une oreille attentive au jive sound sortant035-copie-2.JPG de la galerie, elle ramène le clébard dans son deux pièces pour venir assister au gig.

C'est qui, s'enquiert-elle?

Ricky, farceur: Ann- Margret et les Jordanaires, lady!

Passons...

' Big Ben' is about a friend of mine, minaude Sara/Sofia.

Quelques méchantes rafales du pas stupide Dom, une rythmique bien huilée et une voix à damner un saint de n'importe quelle tendance sexuelle.

La réclame dit  "Rock 'n Roll deluxe, glamour with a tough and classy touch", pour une fois tu peux acheter le produit les yeux fermés, garde tes pavillons ouverts, tu ne vas pas te faire baiser!

 

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Etta James, 'Good rocking Daddy', a mean beat t'invitant à te déhancher en mesure.

Slow time, 'Hold on', plus Wanda Jackson que nature, suivi par le classique swing ' Hey ! Ba-Ba-Re-Bop'.

Merde Ricky, va jouer plus loin, fieu!

Assistance réduite, promo déficiente, mais le band assure!

079.JPGOn va calmer le jeu avec la romance doo-wop, '  I Hope You Won't Hold It Against me' ( Thurston Harris), a magic moment, auraient dit les Platters.

C'est pas la  tactique du gendarme, Sofia/Sara applique la méthode a slow one suivie d'un jogging cadencé, ' The Walking Beat'.

 Little Esther ( Phillips), le juteux et sexy r'n'b swing  ' Oo Poppa Do ', ....you are my heart's desire, you set my soul on fire...

Palabres, et maintenant, Gilbert?

Ils se décident pour un choo choo rockabilly irrésistible, 'Flipsville' de Stormy Gayle.

Merci d'avoir déterré cette perle!

Un nouveau swing, 'Seventeen', it's a long time ago, confesse, la madame.

 T'as rien dit, mais pour toi c'est la préhistoire.

Une spéciale dédicace pour un des plus beaux spécimens du Benelux, RickyBilly, ' Wild, wild young men' de Ruth Brown.

Des fourmis dans les jambes, ce band mérite beaucoup mieux que la vingtaine de curieux peuplant la galerie.

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Un bis?

Avec le sourire et en version TGV, euh disons Express, le TGV n'était pas né, 'Black Denim Trousers and Motorcycle Boots', Leiber and Stoller, 1955, Edith Piaf ,1956 ( 'L'homme à la moto').

1955, c'était aussi ' Rebel Without a Cause'...

 

 

Tu retiens le nom: Sofia Brown and the Sweet Revenge  et  tu ne rates sous aucun prétexte quand ils passent dans le coin!

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