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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 09:53

Cette soirée du 30 novembre 2011 à  Forest National ne sera pas vraiment à marquer d'une pierre blanche.

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C'est un Forest Club garni au 3/4 qui accueille en avant-programme  Vetiver from California.

 

 

Pendant 45 minutes les cinq musiciens de San Francisco vont proposer un set non dénué de charme, mais très sage. Du folk indie un poil celtique de très bonne facture et aux harmonies vocales très réussies mais qui n'est pas du genre à rendre une foule hystérique. Avec Vetiver on est dans la douceur et dans l'apaisement. Au final, une prestation sympathique et efficace, idéale comme mise en bouche.

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Direction le bar pour se jeter une mousse avant de revenir s'installer dans les fauteuils pour assister au concert de  Fleet Foxes.
Le groupe ne m'avait pas vraiment convaincu à l'écoute de son premier EP suivi d'un premier album éponyme prometteur mais pas totalement abouti. "Helplessness Blues" sorti en février dernier, allait enfoncer le clou de la qualité et augmenter sensiblement la popularité du quintet de Seattle.
Monté sur scène discrètement et dans la pénombre, le band de Robin Pecknold démarre sur de jolies harmonies vocales sur fond de guitare acoustique et d'une flute traversière virevoltante.
On pense parfois à Jethro Tull, parfois à C,S,N & Y pour les arrangements vocaux.
Jolies références...

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Mais voilà, Fleet Foxes, bien que musicalement irréprochable n'a pas un répertoire de la qualité de ceux des deux ténors du rock précités. Les compos souvent assez semblables dans leur structure paraissent bien fades et d'interminables temps morts entre les différents morceaux ainsi qu'une absence totale de charisme et de contact avec le public doublé d'une présence scénique quasi inexistante émanant des membres du groupe n'aideront pas le band à imposer un rythme soutenu à sa prestation. Les enchaînement semblent hésitants et sur la longueur on s'ennuie ferme. Les musiciens semblent rivés au sol et d'un statisme mortuaire et il faut bien avouer que le band n'apporte aucune dimension supplémentaire sur scène à ce que l'on peut apprécier à l'écoute de leurs albums.
Et le public, lui aussi, semble avoir du mal a rentrer dans le jeu, écoutant respectueusement le band sans jamais s'aventurer vers un enthousiasme collectif.
edit_preview.php-copie-3.jpgDommage, car musicalement le combo fait du bon travail même si l'on se plait à souligner l'absence de hits et l'impression de non aboutissement de certains titres qui semblent se terminer de manière abrupte. Autre petit bémol: la lourdeur des percussions qui contraste souvent avec la légèreté des vocaux. Déroutant.
En résumé, ce concert fut pour moi une grosse déception qui m'a poussé finalement a quitter la salle après 70 minutes de show.
Le lendemain, un ami resté lui jusqu'au bout, me confirmera que le show n'a jamais réellement décollé et qu'il avait trouvé ça au final peu emballant.
Sans doute certains fans y ont ils trouvé leur bonheur, et c'est tant mieux, mais perso je me contenterai à l'avenir de l'écoute attentive de leurs albums.

JPROCK

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 17:52

Kongeriket Norge rules!

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Sauve qui peut, des vikings en jupon ont envahi la capitale européenne, et l'AB en particulier: profanateurs de sépultures, destructeurs d'église, paganistes libre-penseurs... suis pas sûr que la devise "Hann blótađi ekki, hann trúđi á mátt sinn eiginn ok megin" soit d'Hägar Dünor, mais c'est pas le moment de parler de la naissance du petit Jésus de Nazareth... ni Dieu, ni maître, est plus proche de leurs convictions!
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Pour ouvrir la soirée, une blonde vêtue lapon, coiffée d'une casquette en fourrure de loutre, bonjour Gaia, au nom imprononçable et hard to spell( sic!):  Unni Wilhelmsen!
Pas froid aux yeux, la madame, et diserte, pire que Léontine Vansteenbroek, la concierge mongole de Bart De Wever qui parle mieux le flamand qu'un futur premier ministre: Bruxelles, vous pouvez applaudir le support de Katzenjammer, c'est moi, une star à Oslo (Best Female Artist of the Year, Best Album of the Year).
Clap, clap... pas question de mettre la maîtresse de mauvaise humeur!
Sept CD's, le premier en 1997, le dernier ' 7 ' en 2010, à classer sur ton étagère acoustic folk/pop, pas loin d'Ane Brun, Nina Kinert, Fiona Apple, etc..
Deux accompagnateurs: un imposant et parfois envahissant bassiste, backing vocalist et un gars au cajon+ backings, Unni grattant une acoustique.
Le folk soyeux 'Won't go near you again', que tu retrouves sur son premier album, entame le set, suivi par 'Space Opera', moins baroque que La Castafiore, moins singulier que Bowie, mais joliment rythmé.
Derrière le piano, pour 'Orange'.
Bruxelles, une question: croyez-vous qu'il soit possible d'être jaloux d'un fruit?
Ma femme était jalouse d'une Rose, madame!
C'est malin, un ex était jaloux de l'agrume que je mangeais tous les matins...
Humour, second degré, un parfum Tori Amos.
La suivante a été co-écrite avec un amerloque, un certain Chris, lors d'un symposium pour singer-songwriters à Oslo, plus tard j'appris qu'il s'agissait de Chris Barron des Spin Doctors, un folk propret: 'Revolving Door'.
Trois minutes exotiques avec un titre en norvégien ' Til Meg' (?), l'histoire d'un jeune fille estimant que son boyfriend devrait lui proposer le mariage, Miss Wilhelmsen s'accompagne d'une minuscule guitare noire decorated with a red rose.
Mélodieux!
Pour les chroniqueurs: mon nom est compliqué, regardez ce panneau électoral, il est écrit en grands caractères, le sept qui le suit est le titre de mon CD.
Merci,  Unni, une stand-up comedian aussi rigolote qu'Els de Schepper.
Une dernière 'Both sides now' de Joni Mitchell, une influence majeure.

 

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35' plaisantes!

En attendant le hoofdact, Colalightfotoman Luk n'ose pas aller saluer Fientje, la brave dame des latrines, vu que Simon, le gars de Music in Belgium, se colle lubriquement à lui en espérant lui piquer sa position, stratégiquement idéale, pour shooter le quadruple synonyme féminin du Deutsche hangover: dure est la concurrence, chères sont les bonnes places!

21h05  Katzenjammer
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Quatre nanas à la tenue vestimentaire indescriptible, mais pour le moins olé olé, imagine des sauvageonnes sexy, prêtes pour la bachelorette party de Calamity Jane, dont au moins deux portent jupes s'arrêtant au ras des fesses, tandis que la coiffure afro de la plus ronde doit donner la nausée à Angela Davis.
Anne Marit Bergheim/Marianne Sveen/Solveig Heilo/Turid Jørgensen sont toutes multi-instrumentistes, elles doivent utiliser +/- 25 jouets différents, elles chantent toutes et leur énergie folle ( elles ne tiennent pas en place, changent constamment d'outil) n'a d'égale que leur joie de jouer et leur humour abrasif.
katzenjammer-1143.jpgIl y a longtemps que tu n'avais plus autant ri durant un concert, ajoutons-y que leur folk/polka/punk/jazz/balkan & gypsy swing/rock/ country/cabaret/ chanson / close harmonies/boogie woogie / lindi hop/ wartime swing tient plus que bien la route, elles savent jouer et t'auras compris que Bruxelles aura assisté à un événement hors norme qui restera dans les annales!
Au rayon discographique: deux albums, le dernier ' A kiss before you go' ( 2011).

Une courte intro cabaret ' A kiss before you go' : accordéon, contrebasse/balalaïka décorée de moustaches, banjo et drums , suivie de 'Ouch' un titre country/punky salement déjanté, Marit, Marianne et Turid viennent taquiner la petite Solveig, cachée derrière ses caisses, cette dernière tape comme une dératée pendant que Marianne excite les foules en gueulant à s'époumoner.. hit me !
Séquence jazz New-Orleans et jeu de jambes Moulin-Rouge pour prendre une teinte Andrew Sisters: 'Demon Kitty rag'.
Hilarant!
' I will dance' (When I walk away), ladies & gentlemen, a big hand for Anne Merit, elle va non seulement chanter mais jouer de l'harmonica, glockenspiel et accordéon en même temps.
Sorry, I don't speak French!
Nor, do we, gueulent les quatre provinces du Nord+ la moitié du Brabant!
But I know some Dutch: onze CD kost vijftien Euro, dertig pour les deux et twintig pour un T-shirt, this one is called ' To katzenjammer-864.jpgthe sea', un chant de marin sur fond polka.
Shane McGowan et les Pogues, mais légèrement plus sexy, Marianne déchaînée en Fraulein Helga Geerhart!
Un volksliedje en flamand, accent d'Oslo, pour exciter les masses, non c'était pas 'klein, klein kleuterke...', ni 'vier weverkens', voilà 'Rock paper scissors', aux odeurs Irish folk tune mêlé de sonorités Appalaches.
Une petite valse moins farfelue, quatre mains au piano, une voix haut perchée, un écho de trois timbres en vocalises: ' Lady Marlene' .
Quelques instants mélancoliques après ce déluge de loufoqueries.
Une ballade automnale nostalgique 'Wading in deeper', beau comme les Webb Sisters.
Hey ladies, connaissez-vous le meilleur chemin pour atteindre le coeur d'un mâle?
Adressez-vous à son estomac: 'Cherry pie', ukulele, washboard et minauderies à la Betty Boop.
Des vamps irrésistibles!
A Norwegian tune, interprété a capella, l'épique chant vire opéra bouffe.
Tu veux du Brecht ou ' Lulu' d'Alban Berg, voilà l'endiablé ' Mother Superior' décoré d'une trompette tonique.
katzenjammer-945.jpgMiss Sveen: j'ai 3 questions!
1° do you think my hair is real?
2° does it matter?
3° do you remember this one, folks?
'Land of confusion' ( Genesis) en version bluesy/cabaret à la Tom Waits!
Une claque monstre!
Petit speech quadrilingue de Turid qui ajoute sans rire, pas mal pour une blonde, non?
Brussels, are you ready for some rock'n roll?
'Loathsome M', tu te rappelles de Joan Jett?
Volle gas!
Pas de répit, même tempo, 'Cocktails and ruby slippers' , du méchant garage rock.
Fondu enchaîné sur 'A bar in Amsterdam': une charge furieuse, une cavalcade débridée, menée tambour battant, trompette agressive en tête.
A l'assaut!
Gogol Bordello c'est de la soupe pour bigottes à côté de ces nanas!

 

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Intro dramatique ' Der Kapitän' pour' Hey ho on the devil's back' un gospel conquête de l'Ouest à damner tous les saints de n'importe quelle croyance.
Voir Miss Marianne Sveen transformée en Jerry Lee Lewis, prise d'un fou rire sardonique, valait déjà le déplacement, mais quand elle imagine de grimper sur son tabouret pour sauter sur le piano, tout Bruxelles est devenu complètement nuts!
Une sabre dance norvégienne paillarde?
'Le pop' pour terminer ce concert ahurissant.

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Bis
A capella, le gospel grave: ' God's great dust storm', un break statues de sel et reprise du thème et, comme il est l'heure du couvre-feu, vite un dernier country punk avec solo de mandoline, 'Ain't no thang'.
Un final barnumesque: triple saut périlleux, kazoo fou, solo de balalaïka/contrebasse et de houleux "hell yeah" hurlés toutes les 30 secondes... la totale, quoi!
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Katzenjammer live: une expérience unique, pas réservée aux cardiaques, ni aux esprits chagrins!

 

Photos: LUK STIENS

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:42

 Zola Jesus est certainement LA diva gothique qui a le vent en poupe aujourd'hui.
Prévu initialement au Witloof Bar son concert fut finalement transféré à la  Rotonde du Botanique et affiche sold out depuis plusieurs semaines.

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Nika Roza Danilova aka Zola Jesus, petite diablesse de 22 printemps a amorcé avec son dernier album "Conatus" un virage vers l'electro dance qui s'éloigne quelque peu du côté obscur et des atmosphères sombres et glaçantes de son excellent 'album "New Amsterdam", sorti en 2009 et sur lequel sa voix envoûtante laissait augurer d'un talent plus que prometteur. Changement de look aussi avec cet album pour la jeune femme avec un passage capillaire du brun vers le blond platine.

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edit_preview.php-copie-39.jpgCe soir, accompagnée d'un batteur et de 3 claviers -dont un joue aussi des percus- disposés de part et d'autre de la scène, Zola Jesus nous a offert 55 minutes d'un show intense mais inégal. La demoiselle, vêtue d'une ample robe beige souvent arcboutée sur son pied de micro ou arpentant la scène d'un bout à l'autre avec une nervosité proche de la transe nous a démontré qu'elle possède une voix puissante au timbre très particulier mais que la qualité de ses compos n'est pas toujours au rendez-vous. Cet exercice de style qui consiste à chanter de manière incantatoire sur fond de synthés et de percussions tribales enivrantes se révèle souvent lassant et répétitif et on peut se demander comment la belle va pouvoir faire pour renouveler le genre sur son prochain album.
Ceci dit, le concert donné ce soir ayant été assez court je peux quand même affirmer avoir passé un bon moment, mais par rapport à l'attente que j'avais après l'écoute de sa discographie cette prestation bruxelloise me laisse malgré tout quelque peu sur ma faim.
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JPROCK

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 10:59

T'as un abonnement à l'AB , elle dit!
Je t'aime, répondis-tu!
Le chat a souri!

Grande salle bien peuplée ( pas loin du sold-out), public essentiellement féminin, limite d'âge: 19 ans + une dizaine de retraités s'étant trompés de concert!
Nneka is hot!

20:15, Y'Akoto
yakoto_promo_02.jpgUne bridée?
Tu confonds avec la base aérienne, Yokota!
Jennifer Yaa Akoto Kieck naît à Hambourg, père ghanéen et mère allemande, voyage pas mal (Ghana, Togo, Tchad, Cameroun, Barbès...) avant de revenir à la case départ.
Se lance dans la musique à 13 ans, diverses aventures en groupe, sort un premier EP sous son nom en août 2011 ( 'Tamba') , l'album 'Baby blues' est prévu pour février 2012.
Le moins qu'on puisse écrire est que la jeune femme a laissé une forte impression à Bruxelles: une voix grave, envoûtante, à la croisée Nina Simone/Lauryn Hill/ Erykah Badu, une présence scénique étonnante de maturité, des compositions nu-soul, groove, r'n'b, afro folk/jazz juteuses et un vibe communicatif.

Obscurité, un duo de casquettes/lunettes sur scène, un clavier ( Matthäus Winnizky ???) et une acoustique ( Amo Jr. ???), une petite intro et arrivée d'une séduisante mulâtre: Y'akoto!
Un premier titre de nu-soul chaloupé à faire danser un obèse unijambiste: 'Diamonds', superbe!
'Body movements' est introduit par un piano groovy , ton corps n'a qu'à suivre le mouvement.
La voix rocailleuse et engageante sur 'Talk to me' a déclenché une salve d'applaudissements, Y'akoto rayonne, Bruxelles vibre.

 

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Elle enchaîne sur un slow narratif insolent ( 'Baby Blues'), un mec l'a laissé choir pour a very old lady, elle conclut: I'm gonna find myself a very old man...
Vu son physique, les candidats ne manqueront pas, DSK va se payer un voyage du côté de l'embouchure de l'Elbe un de ces jours.
Le soulslow explose en final Queen haché menu.
Retour aux rythmes propices aux déhanchements: 'Moving', elle écrase sans problèmes toutes les Adele, Duffy et autres British soulstresses.
Y'akoto ne sent pas le fake, tu ne la verras pas en première page des tabloïds un oeil poché et le chignon de travers!
Authenticité, fraîcheur, grâce et a moody voice, elle va casser la baraque!
My first single 'Tamba' , about a child soldier.
Un témoignage social brillamment orchestré.
Une dernière, à propos de son départ du Ghana, le joyeux ' Good Betta Best'!
Y'akoto zwischen Soul, Jazz und World: une révélation!
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21:00:  Nneka
SAM_0560.JPGUn roadie s'empare du micro chant pour l'amener en coulisses.
Deux minutes plus tard, apparition de quatre musiciens, probablement Gros Ngo­l­lé Pokossi ( basse) - Kilian Soldat ( drums) - Nils Kötting ( keys) et un super guitariste, on est pas certain du tout qu'il s'agissait de Fontaine Burnett ( les mecs n'ont pas été introduits!).
Une intro low groove to tease the masses lesquelles se joignent au combo en tapant des mains, une voix off craquante et apparition de la minuscule  Nneka Egbuna, frisée (a scruffy pony-tail selon un critique anglo-saxon) , baskets blanches , chemise jeans, absence totale de make-up... les lycéennes réagissent par un chambard monstre, sans crainte des heures de colle, le pion est parti fumer une cibiche!
Il te faut pas longtemps pour comprendre l'engouement de la belle jeunesse, ce petit bout de femme est extraordinaire!
Du sang mélangé, Nigeria/Allemagne, trois albums ( le dernier 'Soul is heavy') , rave reviews dans le monde entier, elle empoche le premier prix in the reggae category of the Museke Online Africa Music Award 2010, on la compare aux plus grands: Bob Marley ou Neneh Cherry, un mix de hip hop/rap/nu-soul/ reggae/ragga qui plaît et un engagement social qui interpelle.
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SAM_0555.JPGC'est le premier titre du dernier CD, 'Lucifer' ( No Doubt) qui entame le set, du female reggae houleux, suivi par 'Walkin''un morceau plus ancien de l'album 'No longer at ease' , hip hop beats et message spirituel/humaniste, reçu 5 sur 5 par les adolescents... and though you lack physical richness... you have achieved spiritual growth.... !
Place au smooth 'Shining star' chanté d'un timbre ambré et onctueux, elle s'empare d'une guitare pour le bluesy/soul midtempo ' Your request' que le guitariste mâle embellit d'une envolée lyrique à la Carlos Santana.
Pendant le funky 'Babylon' , Nneka s'aventure au fond de scène près du drummer, s'assied sur un cajon et entame avec ce dernier un méchant échange tribal, la basse de Gros Ngo­l­lé Pokossi s'invite à la fête, on n'est pas loin d'une des influences de la généreuse jeune dame :Fela Anikulapo Kuti!
Un speech aux colorations engagement politique/ solidarité universelle annonce le formidable ragga/ afro rumba 'V I P' , tu traduis 'Vagabond in Power', dénonçant l'exploitation du Delta du Niger, où Nneka a grandi, par les grandes compagnies pétrolières et un gouvernement nigérien corrompu.
Salle en ébullition.
Heavy guitar riffs, cuivres samplés, un virage reggae ' My home' un single issu du dernier CD, des touches Ayo, Asa, un tempérament baroudeur en prime.
Solides riffs de guitare à nouveau: ' Do you love me now' te faisant penser à certains titres de Selah Sue.
Un rock qui arrache, ' Soul is heavy', le heavy se justifiant à 100%.
Pour suivre avec l'étonnant et nerveux ' Suffri', dans lequel elle introduit quelques lignes du 'Seven Nation Army' des SAM_0489.JPGWhite Stripes et un couplet de ' Sweet Dreams' des Eurythmics.
Les claviers s'envolent, la guitare grince, la petite vient se cacher derrière le flingueur, ça canarde à tous vents, Bruxelles jubile.
Efficacité et énergie!

 

 

Un piano classique amorce 'Hearbeat', Nneka a disparu backstage, la voix émerge des coulisses, cette ballade soul ( piano/voix) fait fondre les coeurs adolescents.
Halètements accentués en écho par ceux du bassiste, immense ovation, roulement de batterie, l'artillerie lourde rapplique, le morceau explose.
Un triomphe après 1h20' de concert!
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Bis
Cerise sur le gâteau: ' Africans', une guitare jazzy à la Joe Pass, sans transition elle mue Jimi Hendrix et Nneka entame sa prière incantatoire ...
Wake up, world
Wake up, world, wake up and stop sleeping
Wake up Africa, wake up and stop blaming
Open your eyes, eyes, stand up and rise...
pour terminer par une note d'espoir: it's time for love!
Bruxelles a enregistré le message.
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Concert sympa, nana crédible et attachante!

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 08:28

Fin novembre, à un mois des festivités de fin d'année, Bruxelles trempe déjà dans l'ambiance illuminations dispendieuses ( magie de pacotille Electrabel...), marchés de Noël à gogo, glühwein, péket, boudins ( figues, foie gras, asperges, kitekat...), jingle bells et autres âneries appréciées par le groupe facebook "Je déteste les fêtes de fin d'année" ( 176983 membres).
Rien à branler, si ce n'est qu'il te faut 25' pour dénicher un emplacement où larguer ta luge avant de te diriger vers l'AB!

20h15  Beuzak
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Pardon, t'insultes qui là, rotzak!
Calme tes nerfs, Robert: Beuzak c'est le nouveau patronyme de Pieter-Jan De Smet, pas un bleu dans l'univers rock made in frietjesland.
Ce gars est sur la route (66) depuis début 80, il fut Lionhearts avec son pote Geoffrey Burton, vu dans l'assistance avec sa compagne de Hong Kong Dong, puis Pieter-Jan De Smet, quelques CD's acclamés par la critique, ensuite PJDS ( toujours avec Tim Burton), à nouveau des disques de qualité aux ventes anecdotiques, un silence de 8 années, un changement d'identité, Beuzak, nom de sa firme de disque, un enfant 'Homebrew' et des scènes, solo ce soir!
PJDS n'a rien perdu de son talent, ni de sa hargne, en 1/2 h il a enthousiasmé Bruxelles (tu lis la Flandre émigrée).


Le superbe 'This Ship' ouvre le gala, des flashes de David Bowie ( époque Hunky Dory), des Walker Brothers, de Gavin Friday, voire de And Also the Trees te traversent l'esprit pendant que Pieter-Jan se sent comme a drunken monkey.
Sombre, lent, profond.
Un titre de l'album de Pjds 'Suits you', tout aussi lancinant 'Crumble beauty', au jeu des rapprochements on citera Elliott Murphy.
Avec son background bluesy, ' Smiles' est plus sec et tout aussi poignant.
A quote: A day away from her is like a month on ice...
Avec Luc Crabbé (Betty Goes Green), Beuzak est le flamand dont le timbre s'approche le plus de celui du Thin White Duke.
Une présentation trilingue, un coup de pub pour 'Homebrew' et on attaque un dark folk visionnaire...the future is falling around us...
Un autre titre plus ancien, incroyablement noisy, ' Car to crash', du TC Matic/Bowie tôles brisées.
Une cover de Chocolate Genius, ' My mom', à te donner la chair de poule...my mom, she can't remember my name... tout en émotions, frissons garantis!
Justesse de ton et sobriété.
PJDS achève le set avec un rock agressif ' My soft spoken brother'.
30' intenses!
Hosanna, salut et gloire: PJDS n'est plus, longue vie à Beuzak!

21:00  Justin Townes Earle
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Le fiston de Steve se pointe, il a pas encore ramassé sa guitare, il a touché à rien en fait, que 3 ou 4 larsens à réveiller la reine Fabiola qui vient de s'endormir après ses prières vespérales, à deux kilomètres de l'AB, retentissent en provenance d'on ne sait où.
 Justin Townes s'empare du micro: un écho alpestre!
Dedju, damnation.
Bricolage à la table, let's try if it's OK, now.
Djing, djing, la la la la... c'est pas la gloire, nouvelle séquence tripotage: Eureka!
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En 1982, Steve et Carol -Ann Hunter ( la 3ème épouse de barbe bleue) donnent naissance à un beau bébé, en mémoire de Townes Van Zandt, il s'appellera Justin Townes Earle.
Pendant que Dad poursuit son périple mariages en vue d'entrer dans le Guinness Book, Justin Townes se lance sur ses traces, sort un EP et trois full CD's ( le dernier ' Harlem River Blues'). Deux mois après son vieux et sa stepmother le voilà à Bruxelles, à l'AB, but upstairs, pour nous balancer son americana/alt.country /bluesy folk à la croisée de Woody Guthrie/ Ryan Adams/ Robert Earl Keen.
Le gars est prolifique, un album par an, une nouvelle rondelle est prévue en février, nous aurons droit à plusieurs titres de cette oeuvre.
Setlist, la grande absente, je joue à l'inspiration.
Grand, efflanqué, tatoué comme un marin, binocles, petite casquette et bottillons...un premier titre d'une voix de preacherman et un solide jeu en picking... sometimes a man just has to know when to go ...( 'Passing through Memphis in the rain' )
Séquence autobiographique: you know my father wasn't the first storyteller de la famille, mon grand-père Jack, un contrôleur aérien, en connaissait des histoires, ' They killed John Henry ' ( le gars who was born with a hammer in his hand), lui est dédié.
Jeu nerveux , cordes pincées sans douceur, doigts agiles et howled lyrics , le gars tient pas en place.
Le délicieusement désuet, relents ragtime à la Leon Redbone, ' Ain't glad I'm leaving ' succède à la page d'histoire John Henry, il poursuit avec une première tirade pas tendre pour son paternel....You know, I wouldn't want to fight my mother, she's a dangerous woman, elle m'a toujours protégé, I ain't the son of my father, c'est elle qui m'a élevé: le tendre et nostalgique 'Mama's eyes'.

 

 

Il a quitté Nashville pour s'établir à New-York: ' One more night in Brooklyn', bluesy guitar licks et soft voice, légèrement traînante.
Il enchaîne sur le sec ' Ain't waiting', un country blues à son image, le gars incapable de rester tranquille, il termine le titre par un coup de talon décidé.
Une ballade classique:'Christchurch woman' une dame qu'il a rencontrée à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Vous voyez Bruxelles, pas de loops, pas de backing tracks, de beatbox... just me and my guitar!
Faut pas plus pour retenir notre attention, ajoutons un songwriting de qualité, une voix pas banale et un jeu de haut niveau!
SAM_0390.JPGUne reprise du grandiose Lightnin Hopkins: 'I been burnin bad gasoline', un blues inspiré s'adressant à tes viscères.
My starter won't start this morning..., kesk'elle a cette tire, bordel?
The man in the station: t'as fait le plein chez Aldi, du carburant pourri!
Impressionnante version: heavy guitar et vocaux enragés!
Pour le nouveau CD, the meanest song I ever wrote, ce sera le titletrack 'Nothing’s Gonna Change the Way You Feel About Me Now', suivi d'une seconde plage prévue pour cet album dans laquelle il règle ses comptes avec son géniteur, the bastard who broke my mother's heart!
Retour à 'Harlem River Blues' et au country folk traditionnel aux teintes Appalaches: ' Workin for the MTA'.
Un petit plongeon dans les fifties, the Beat Generation, Jack Kerouac, Ginsberg... avec 'Wanderin', pour ensuite changer de registre, a song about a nasty woman, pareille à celle que vous voyez sur mon avant-bras: ' South Georgia Sugar Babe', démarrant en récitatif vitesse de l'éclair pour virer folky swing.
Un autre morceau apprécié par les sexagénaires fut le standard 'Nobody knows you when you are down and out ' , une touche jazzy et un timbre plus proche de James Taylor que de papa Earle.
Sortez les kleenex pour l'émouvante waltzy ballad ' Learning to cry' qui anticipe une nouvelle flèche tirée en direction de papa, another new song... I hear my father on the radio sing: take me home again... ai coupé le son... ( 'Am I that lonely, tonight'). Sentiment de solitude, complexe d'Oedipe, frustrations, fuite dans la drogue... pas facile d'être le fils de quelqu'un!
La dernière, le superbe bluesy/gospel rythmé et suicidaire: ' Harlem River Blues'!

70' appréciées.
JTE: a natural talent!
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Bis
'Move over mama': when Jerry Lee Lewis crosses Johnny Cash, ça déménage, et on ferme la boutique avec une chanson de rupture amère sur un rythme enjoué ' Walk out'...I hope I never fall in love again...
Il a quel âge?
29 piges!

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:47

Depuis la création du groupe en 1965 à Hanovre,  Scorpions  a sortit 18 albums studio et cinq live et vendu plus de cent millions d'albums dans le monde.
Après 45 ans de bons et loyaux services et de tournées incessantes dans toutes les parties du globe, le band a décidé de jeter l'éponge et a entamé une tournée d'adieu mondiale qui devrait se terminer en octobre 2012.
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Il est bien loin le temps où je vis le groupe en concert en 1975 au Casino de Tervueren dans une petite salle qui surmontait le bistro du même nom. Ce soir là nous devions être une septantaine à assister au show dont la plupart des titres étaient tirés du fraîchement sorti dans les bacs Fly to the Rainbow.
Je me rappelle de cette discussion que nous avions eu avec Rudi Lenners et Klaus Meine dans cette petite pièce aux murs de béton qui leur servait alors de pseudo-loge. Je me souviens aussi de la gentillesse de Rudolph Schenker et d'Uli Jon Roth qui à cette époque ne parlaient qu'allemand, mais qui semblaient si heureux que des jeunes fans comme nous viennent les voir après le show. Ensuite, pendant presque six années nous étions chaque fois au rendez vous pour saluer le band après chacun de leurs concerts en Belgique ( Théâtre 140, Auditoire Paul Emile Janson, etc...) et une véritable complicité s'était créée entre eux et nous.
Les portes se fermeront à leur premier passage à Forest National car le succès planétaire de Blackout avait fait son oeuvre et les Scorpions étaient devenus des stars du hard rock mondial. Mais ce contact unique et sincère qu'ils ont avec leur public restera pendant toute leur carrière leur marque de fabrique. Scorpions fait partie de ces groupes qui ne trichent pas avec leurs admirateurs.
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Ce soir le Final Sting Tour 2012 passe par notre petit pays et par la mythique salle de Forest National qui affiche sold out depuis des lustres.

L'ambiance est électrique et on sent le public en attente d'un évènement important, d'une ultime grand messe avant que les dieux ne se taisent à jamais.
Ce soir les fidèles seront comblés : on peut même parler de miracle !


Après une première partie anecdotique servie par les belges de  Elvis Black Stars et leur power pop rock énergique, les Scorpions démarrent leur set par "Sting in the Tail" dans un déluge d'explosions pyrotechniques.
La scène est immense, le son monstrueux, et les 5 allemands se donnent comme à leur habitude à du 200% et les sourires immenses qu'ils arborent sur leurs visages en disent long sur le plaisir qu'ils ont d'être sur scène.
Ca bouge dans tous les sens : Klaus Meine harangue la foule, Rudolph Schenker maltraite sa flying V avec brio, Mathias Jabs fait hurler sa six cordes à tout va, et la section rythmique formée de Pawel Maciwoda et du charismatique James Kottak est tout simplement ahurissante. On en prend plein les mirettes et plein les oreilles car pour cet ultime tournée, les allemands nous ont concocté un show fabuleux, peut-être le plus impressionnant de leur longue carrière.
Pendant 135 minutes ils vont réellement nous porter à bras le corps et nous faire survoler leur carrière avec une setlist et une mise en scène d'une rare intelligence. Une succession de titres fameux: "The Zoo", "In Trance" qu'ils n'avaient plus joué depuis 2009, "Tease me please me", "Dynamite", "Blackout" (où Rudolpf Schenker se pointe sur scène dans le costume du guitariste bandagé de la pochette !),

 

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"Six String Sting" et "Big City Nights" où le nom de Bruxelles apparait sur les écrans lumineux. Quant au solo de batterie de James Kottak, tandis que les écrans géants diffusent des parodies mettant en scène le batteur dans des saynettes évoquant les différentes pochettes d'albums du groupe, il fut réellement un modèle du genre pendant lequel on ne s'est pas ennuyé une minute.
edit_preview.php-copie-34.jpgTous les hits sont exécutés de main de maître et l'osmose avec le public est omniprésente. Bref le band est à son top et nous offre un concert que je peux agrafer comme étant un des dix meilleurs que j'ai vu dans ma vie !
Lorsque Klaus Meine, drapeau belge sur les épaules et accompagné des autres membres du groupe viendra saluer la foule devant une marée de bras tendus, on ne peut s'empêcher d'avoir la larme à l'oeil sachant que c'est sans doute la dernière fois que ces cinq là nous transportent de bonheur à ce point.
En rappel un "Still loving You" majestueux précédant un "Wind of change" poignant seront suivi de "No One like you" adressé à leur fidèle public avant que "Rock you like a Hurricane" ne transforme Forest en véritable chaudron en ébullition.
C'est avec "When the smoke is going down" que les "Scorps" clôtureront un concert d'anthologie dont le souvenir restera imprimé à jamais dans le coeur de tous les spectateurs présents ce soir.
Le dard de l'animal nous a piqués une dernière fois et le délicieux poison qui se répand dans nos veines constitue pour chacun d'entre nous une blessure indélébile qui se ravivera à chaque nouvelle écoute future de leurs albums.
Un superbe et venimeux cadeau d'adieu ...
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setlist

Sting In The Tail / Make It Real/ Bad Boys Running Wild /The Zoo/ Coast To Coast/ Loving You/ Sunday Morning In Trance / The Best Is Yet To Come/ Send Me An Angel/ Holiday/ Raised on Rock/ Tease Me Please Me / Dynamite/ Kottak Attack / Blackout /Six String Sting/ Big City Nights

Encore: Still Loving You / Wind Of Change/ No One Like You/ Rock You Like A Hurricane /
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Encore 2: When The Smoke Is Going Down

JPROCK

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 13:41

Brahma est le Tout: Dieu, l' âme universelle....
T'as pas digéré le cassoulet?
Je me prépare spirituellement au concert des Rocking Vimanas à l'Excelsior à Jette, un bistrot/temple idéal pour pratiquer la méditation transcendantale en s'abreuvant à la pompe.
C'est Jean-Claude du Metteko qui a repris le zinc, il a déjà fait venir d'autres maîtres bouddhistes influents: Eddie & the Hot Rods!
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Au programme, ce soir, quelques oiseaux artificiel habités: The Rocking Vimanas!
Après avoir tourné 4 ou 5 fois autour de la Place Cardinal Mercier, moins zen, le Mercier et la place, un merdier, tu pousses la porte du troquet: un client, le boss, un serveur et quatre musiciens au comptoir.
Public restreint ( 2 paumés), donc, à 20h30', heure annoncée pour le kick off , sagement on décide d'attendre que la cloche de l'église sonne neuf fois, petit à petit l'endroit se peuple d'une faune que l'on ne peut qualifier ni d'aristocratique, ni d'intellectuelle, une star tout de même, le Dop, brillantiné, mais pas encore entamé!
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Trois Vimanas prennent place derrière leurs instruments, sont jeunes ( moins de soixante-dix, Simone), beaux et prêts à en découdre: JACK ( un ingé son/ régisseur, batteur à ses heures), un gars qui ne jure que par Frank Zappa ne peut-être que bon, il l'est- Marc , alias Marcàlabas, à la basse ( XRey, Fred & The Retro Elliptic Band + spécialiste es jam de toutes les couleurs) - l'incroyable  Steve Nielsen, à la guitare/chant ( un passé comme bassiste du Wallace Collection, début des seventies - guitariste du Mary-Ann Scott Band- ou compère de SAM_0364.JPGRoberto- The Studebakers et pas mal de participations, en tant que musicien, à des projets théâtraux...).
Un shuffle sentant Chicago pour se dégourdir phalanges et phalangettes.
Ladies & gentlemen, applaudissements pour le great singer: Little Johnny Stetson, un mètre 59 1/2 avec ses bottes, alias Johnny Biroute, l'instrument qu'il tient pour ne pas chanter les mains en poche est une guitare acoustique.
Un premier country rock, ' I said three' mentionne la playlist, le style de truc que tu peux ouïr au Wildhorse Saloon du côté de Nashville, si t'as de la chance, c'est la rousse Rita qui te servira ta Coors Light, ne t'assieds pas sur la pool table, tu pourrais te faire éjecter.
Pour ma soeur qui vient de goûter aux joies de la maternité: 'Oh Julie', même veine cowboy.
Superbes lignes, bien huileuses, de Mr Kert pendant 'It's alright, mama', suivi d'un burger King n°2, 'Big Boss Man', un cocktail à servir tassé.
Assise rythmique inébranlable, une méchante guitare et un shouter faisant honnêtement son boulot: le peuple est content!
John Fogerty's CCR ' Bad moon rising' , reverb et rockabilly touch: 'Stuck on you'!

 

 

Pour les âmes sensibles, Bill Monroe ' Little cabin home on the hill'...tonight I'm alone without you my dear... bois un coup, Johnny, ça va passer, menneke!
La country c'est pour les gonzesses, ça va chauffer maintenant: ' Johnny be good' mitraille serré et, avant la pause, Jean-Claude n'a pas daigné nous servir à boire et il commence à faire sec dans le coin: ' Blue Suede Shoes'.
Une petite frisée, chaussée de molières noires a des fourmis dans les jambes et vient gigoter face au bar, ambiance à Jette!

Pause syndicale et set 2
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Daschshunds, beagles, Redbone Coonhounds ... au choix ..you ain't nothing but a hound dog....
Tu danses?
'One night with you, version yaourt pas allégé!
Un, deux, quatre, huit... collégiens/iennes prennent l'Excelsior d'assaut, suivis de près par un bataillon d'anciens combattants décorés de la Légion d'Honneur par le général!
Pinochet?
Non, Hannibal Barca!
Le ton monte, la mer se retire, gaffe aux méduses!
'Whole lotta shaking going on' pour les épileptiques, furieuses rafales de guitare et une séance interactive/directive légèrement ringarde, si tu vois le style rock liégeois, tu peux te faire une petite idée... je te dis shék... vous répétez chéééék... d'abord les femmes, puis les hommes...
Quoi, Elio?
Tu chantes quand tu veux, mon grand: chééék!
Chic!
'Good rocking tonight'- 'Tutti Frutti' façon Roberto & his Rockers, en version spaghetti de 'Brand new Cadillac'.
Sinon, la guitare canarde à tous vents, un crack, Roland!
'Little Sister' en mode cha cha cha et un blues pour varier la nourriture 'Reconsider baby'!
Kert/Clapton même combat.
Retour aux premières amours, la country larmoyante, légèrement oumpapa: ' Wear my ring around your neck'.
Doc, ça va pas.
Peux rien pour toi: there ain't no cure for the 'Summertime Blues'.
L'Excelsior transformé en dancefloor, le barman te pique ta table au son des tchouk tchouk de 'Mystery train'.
Farandole monstre!
Johnny, t'es fatigué, je prends la relève, passe-moi le micro, signifie Steve Nielsen:'Be bop a lula'- 'Rip it up' avec solo de basse, puis 'Knockin on heaven's door' à la sauce Guns'n Roses' - 'Jambalaya' en duo vocal.
La croisière s'amuse, derrière toi Stef et Léonard exigent un Slade.
Sourde oreille, ce sera Fats Domino 'Hello Josephine'.
Robert, amoureux, me demande une rediffusion de 'Bad Moon Rising', on peut rien lui refuser.
Le Creedence, on adore: 'Proud Mary' et 'Susie Q' !
Faut qu'on passe au bar et Jean-Claude doit nous masser pour la troisième mi-temps, break!
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Coup d'oeil à ton cadeau de mariage, il est 23h15', temps de prendre congé si tu veux pas finir sous la table!
Je croyais qu'on avait piqué ta table...
M'étais installé à la table des musiciens, Félicien!

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:15

En 2002  Cunnie Williams sortait son excellent album Night Time in Paris sur lequel figure son imparable hit single " Come back to me". Un concert très réussi à l'Ancienne Belgique avait assis alors la réputation de performer live du soulman américain, dont le timbre de voix et l'univers rappelle quelque peu des artistes comme Isaac Hayes et Barry White.
Presqu' une décennie plus tard le revoici programmé au  C.C. de Woluwe St-Pierre et ce sans aucune réelle actualité musicale. Son dernier opus No place like home est sorti en 2008 et le public présent ce soir semble malgré tout lui être resté fidèle car la salle est bien remplie.
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Sur le coup de 20h40, l'immense Mr Williams, il mesure 2m05, prend possession de la scène.
edit_preview.php-copie-28.jpgUn band de quatre musiciens et deux choristes black l'entourent. Des arrangements funky à la Isaac Hayes emplissent l'espace sonore et les voix des 2 choristes donnent le ton sur fond de basse ronflante et d'une wah wah frénétique. La voix grave et chaude de Cunnie vêtu d'un jeans et d'un t-shirt crème se pose délicatement dans cet écrin musical. Il démarre le set avec "Praise you" enchaîné avec "Sister Sister" et "Family Curse". Le son salle est excellent et Cunnie bien sympathique mais malgré tout le public tarde à se lâcher. Ce sera chose faite avec le funky "Everything I do" qui lancera réellement le concert avant que le natif de Los Angeles ne nous explique avec le morceau suivant qu'il est dur d'être une "Superstar".
Petite chute de tempo et retour au calme avec le très beau "War Song" et sa jolie intro au piano tiré de Night Time in Paris. Avec "With or without you", Cunnie cuisine à la mode soul cette cover de U2 avant de s'attaquer à "Starlight" et à faire se lever la salle pour sa frénétique reprise du "Kiss" du nain de Minneapolis, Prince himself.

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Les nanas se trémoussent, les mecs dansent, le public se lâche enfin. C'est gagné !
Le bluesy "Suddenly it's magic" précède alors "Love or drug" avant que le funky en diable "Star Hotel" prépare la salle au premier gros hit de Cunnie Williams: "Saturday".
Avec "Thank You", titre plus lent, livré en remerciement au public pour sa présence, le chanteur prend congé et ramène sa grande carcasse en coulisses.
La salle en veut plus et c'est au son d'un "Life goes on" sexy et sensuel que Cunnie Williams revient sur scène avant de déclencher une mini hystérie avec une version brûlante et irrésistible de son mega hit ""Come back to me".
Woluwe est debout, mais c'est en vain que les spectateurs réclameront pendant de longues minutes un deuxième rappel.
Il est 22h05.
Un chouette concert, et en définitive on ne peut que souhaiter de bonnes choses à ce maître de la soul trop méconnu dont la voix exceptionnelle a une fois de plus enchanté le public présent ce soir.
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Line up :

Cunnie Williams : vocals
Drums : Didier Ottaviani
Bass : Nicolas Veysseyre
Guitars : Pascal Freslon
Keyboards : Julien Agazar
Background Vocals : Monique Thomas & Tiana Razafi


JPROCK

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 17:07

Un vendredi soir, tu traverses l'enclave turque pour te rendre au Honky-Tonk 'Au Sans Nom'.
T'es pas le seul, tous les ceusses bruxellois contaminés par le microbe country sont sur place, lavés et beaux comme des premiers communiants: Rocking Lee je sais pas servir une bière, Danny Cool et sa cool nana, Jacqueline, Jack & Bernadette + tous les lascars de  Curieus Schaarbeek  ( Steven, Walter und Bill), co-responsables, avec la patronne du troquet, de ce jumelage Nashville/Schaerbeek!

20:00
Comme d'hab., on t'annonce que le groupe est arrivé tardivement, accident sur l'autoroute, ils terminent le soundcheck et vont avaler un truc chez Kemal, l'oncle de Oğuz , début des hostilités prévu à 21h, après le rot du bébé!
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21:00: courte allocution d'un politicien local, Hoegaerden en main, et les Gin Palace Jesters peuvent entamer le premier set!
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 Gin Palace Jesters
Un des seuls country/hillbilly/rockabilly bands originaire de Chicago.
Carte de visite: deux CD's: 'Honky Tonk Fools' et ' Roadhouse Riot.. and other songs with words'.
Il est mené par "Pennsylvania" Dave Sisson, vise mes tatouages, ma liquette rouge, ma pommade capillaire et ma gratte.
SAM_0352.JPGCe mec maîtrise le twang à la perfection et son chant vaut celui de Buck Owens.
Seul autre "vrai" membre du groupe l'ayant accompagné pour la tournée européenne: 'Spider' Mike Hobson, upright bass, ce gaillard sévit également dans le groupe ska/soul 'Deals gone bad'.
Les autres pour raisons familiales ou peur de l'avion ont décliné l'offre.
Pis de panaque, Dave a recruté deux remplaçants, des supersubs plus efficaces que Tom De Sutter, au chant et à l'acoustique, l'incroyable Trevor McSpadden et aux drums: Lance Helgeson, faisant partie d'un autre Chicago honkytonk music band: The Hoyle Brothers!

On entre dans le vif du sujet dès l'entame ' You cry alone' : Bruxelles, bienvenue dans l'univers du chagrin, de l'amour, de la budweiser et des dancing honky tonk plakliedjes/weepers: old-fashion country at its best... get ready for misery... sortez les mouchoirs rouges à pois blancs, les DVD's noir et blanc featuring Alan Ladd, Roy Rogers ou Audie Murphy...
On déterre ' I hear you talkin' qu'un certain Faron Young, the Hillbilly Heartthrob, chantait en 1959.
Un histoire de couple connue 'Pomade on my pillow', j'ai senti l'odeur de la brillantine sur mon oreiller, c'était pas ma marque... tu peux même plus aller vider quelques godets et rentrer à 4h du mat. sans avoir des surprises, chienne!
Trevor au chant for some truck drivers' music: 'Six days on the road' .
Même scénario ' 18 days, 18 wheels', superbes lignes de guitare, relents de gasoline, une photo de Betty Grable collée sur le dashboard..en route!
'Drink one for me', message reçu 5 sur 5 pour Steven, le one est multiplié par ten!
A fast one, maybe?
Trevor s'y colle: ' Georgia on a fast train' de Billy Joe Shaver, bel exemple d'outlaw country expédié en TGV.
Un petit bluegrass, kids?
The Louvin Brothers, le larmoyant ' Are you missing me?'
Tout aussi cafardeux ' Losing her memory', hey bartender, désolé, demande leur de jouer plus fort, refile moi une pinte, her memory keeps following me, vais boire mon chagrin jusqu'au petit matin!
Un stéréotype?
Bien sûr, mais vachement bien joué!
Le classique 'Singing the blues' plus connu par ici dans la version de Dave Edmunds, aux States Guy Mitchell est resté des semaines en tête des charts avec sa version.
Another oldie but a goodie, le Cashien 'Big River'.
It rocks, chaps!
'Drunkard's blues' la préférée de Steven, un country/gospel/blues piquant quelques plans à 'St. James Infirmary Blues'.
'Here I am again' on attendait Dolly Parton ou Loretta Lynn pour seriner ce truc de bonnes femmes, propice aux petits tours sous la boule scintillante dans une boîte le long d'une highway texane.
Brillant!
On termine le premier set avec un titre that had some airplay on Satellite Radio: 'Nashville Penny'.
Un bain de 55' dans le golden age de la country music!
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A boire!
Les commentaires vont bon train, le public est satisfait, le houblon coule à flots, les CD's se vendent, merci, le premier est désormais hors stock!

Set 2

 

 

'Honky Tonk Fool' le titletrack du out of stock, le freightliner a repris son trajet, vitesse de croisière 65 MPH, radio branchée... Hank Williams sur Want FM 98.9.
Un uptempo Merlin l'enchanteur 'My blackbirds are bluebirds now' qui doit dater de 1920.
On continue le switch vocal, Trevor: 'Don't leave yet', un slow purulent, suivi d'un titre écrit par le bassiste... suis désolé de ce que je t'ai dit sous le porche, baby... the devil made me drinking....I must have made a few mistakes... aha, bien essayé, fieu, ma conjugale m'a baffé la dernière fois que je lui ai sorti ces salades!
SAM_0354.JPGJ'ai trouvé ce single dans un flea market:' I trusted you' un B-side de Jimmy Bowen & The Rhythm Orchids ( 1957), du rockabilly à la Johnny Burnette.
La boisson aidant, quelques nanas et une banane prennent d'assaut une piste de danse improvisée, ambiance rue Fiers!
A propos d'une copine de mon ex, le prototype maneater, elle s'envoie tout ce qui a une queue, nourrie au Viagra ou pas:' Johnny come lately'.
Elle habite où, questionne Lee?
Fortes odeurs Stray Cats, on adore!
' Lonesome, weary, heartsick and blue' a été écrit par un gars de Detroit, Rem Wall, c'est pas de la soul, mais bien du country/hilbilly pur jus.
De Billy Joe Shaver 'You asked me to' au répertoire de Waylon Jennings, Dale Watson, Alison Krauss... et d'Elvis!
On enchaîne avec 'Show me your tears' et 'Gone' écrits par "Pennsylvania" Dave Sisson.
I know there are 5896 songs called 'Gone', désolé, kids!
L'accident ferroviaire qui a coûté la vie à onze citoyens, 'The wreck of the old 97' , Johnny Cash a repris ce titre tragique en 1957.
Et une profession de foi, une: 'I'll be a cowboy all my life' de Marty Robbins.
...I got no home, I got no wife...
Lucky Luke avait un chien et pleurnichait moins.
Intermède comique, Steven a griffonné un billet avec une request, il vient déposer la note aux pieds du cowboy.
T'es gentil, menneke, on promet de l'apprendre d'ici lundi, on la jouera à l'Archipel.
Voilà un autre Jim Reeves ' He'll have to go'.
Tu connais la version de Charlie Rich, bravo gars, et Paul Brunelle 'J'attendrai ton retour', aussi beau que du Richard Anthony, tu connais?
On va accélérer le tempo, il n'y que des bluettes dans ce jukebox ,' One more day', nerveux et incisif comme du Buddy Holly.
On vous quitte avec a slow country song de Jimmy Martin ' I've got my future on ice' .
Le temps de sécher nos larmes, de vider notre Maes et on rappelle le quartet!

Bis
A rockin' boppin' one, 'High geared daddy', d'un autre popular honky tonk vocalist, Webb Pierce!
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Il est temps de seller ta monture pour regagner tes verts pâturages et de laisser les boit-sans-soif à leur labeur.
The Gin Palace Jesters restent dans nos contrées jusqu'au 4 décembre!

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:54

L'équipe habituelle: Broodje Brussel/l'AB et le Music Village pour un déjeuner musical rue des Pierres.
Du gibier au menu, enfin du bois de cervidé:  The Antler King!

Pas trop de monde lorsqu'Isabelle y va de son laïus introductif, il est question de caribou, de brame de cerf en rut, de daguet et accessoirement de bouffe pour nourrir ces mammifères, que tu peux commander à cette adresse: Todd Stittleburg (Owner) -Antler King Trophy Products, Inc.-Black River Falls, WI .
Détail ' Antler Feast' n'est pas recommandé pour les chats, ni pour ta belle-mère...
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Si tu ne veux pas de produits yankee on peut te recommander  The Antler King from Tienen/Gent, de l'americana/alt.country/semi-acoustic pop de haute tenue!
SAM_0284.JPGAu départ The Antler King est un duo de singer/songwriters: Esther Lybeert, vocals/piano/shakers/acoustique, bla bla bla et sourires avenants + Maarten Flamand, vocals et guitares.
Un passé?
Esther fut Mrs Hyde et la première voix de Hooverphonic, encore Hoover à l'époque, on la retrouve e.a. sur des enregistrements de Flat Earth Society ou An Pierlé.
Tandis que Maarten s'ébattait dans Cloon ou Stash et Bulls on Parade pour s'époumoner sur 'Killing in the name of..'.
Sur scène le couple est rejoint par Mathias Moors ( basse) vu avec Bad Cirkuz- Bruno Meeus ( guitares, banjo, backings), comme Mathias, il se produit avec Laun - Michael Deleersnyder ( drums, glockenspiel) actif chez Fosco.
Un album 'The Antler King', sorti il y a quelques mois , mais aussi le soundtrack du film/pièce de théâtre 'Send all your horses'.
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C'est la saison des airelles, du gibier: 'Hunter', ne pense pas trop à Albert King:
They call me the hunter, that's my name
A pretty woman like you, is my only game....
du soft acoutic folkpop aux harmonies soignées et à l'instrumentation délicate.
SAM_0304.JPGJacqueline ( 72 ans, 3 mois, 6 jours), ton habituelle voisine au Music Village, te souffle à l'oreille: prachtige stem, cette demoiselle..
C'est le moins qu'on puisse dire!
' Cats and clocks' vocalises à trois voix pour un tout nouveau titre intimiste que tu ne trouves pas sur le CD.
A melancolic lullaby, ' No colours no shapes', des arrangements subtils et de superbes et déchirantes lignes de guitare.
Les chroniqueurs du Nord avancent Radiohead, Elbow, Portishead, Amatorski, Crowded House... ils ont de l'imagination!
The Antler King a sa propre identité, évidemment tu peux faire quelques rapprochements, j'irais du côté de Marble Sounds, Isbells, la petite Sarah Ferri, Beth Orton, Heather Nova... toute une clique cataloguée 'highly orchestrated folk-rock'.
Un banjo pour Bruno:' Silk sounds', une soyeuse sad song about death dans la veine alt.country.
L'instrumental 'Walske' porte bien son nom, démarrage guilleret, piano dissonant, un passage plus lent accentué par l'ebow faisant pleurer la guitare et le glockenspiel chaste.
Beau comme une toile d'Henri de Braekeleer!

 

 

' Heroes', non c'est pas une cover, mais bien un singalong/clapalong avec la ligne du Thin White Duke...we could be heroes....
Particularité: Bruno utilise sa setlist pour coincer 2 cordes de sa gratte.
Emily Brontë: 'High waving heather', 1836, mis en musique par The Antler King, du romantisme anglo-saxon façon waterzooi sur fond jazzy: succulente recette!
Racé comme du Norah Jones!
SAM_0301.JPGSlowtime: 'Alone', harmonieux en diable.
Esther à l'acoustique pour l'uptempo ' Does anybody care' .
Un petit coup de slide, Maarten?
OK, bien servi!
Bizarrement le truc te fait penser à Katja Vandl, aujourd'hui actrice, mais qui sortit quelques chouettes plaques dans les mid-nineties.
Esther solo: ' Coffes and cupcakes', triste histoire d'un couple attablé dans une taverne qui n'a pas échangé une parole, ni un regard, pendant près d'une heure.
Zétaient muets?
Zavaient rien à se dire, fieu!
Maarten vient accompagner madame pour terminer ce superbe folk tune.
Une ballade, ' Thieves and beggars', s'énervant au final, suivie de 'Satchel' décoré d'une Gretsch lyrique.

Hoelaat is het?
13h35', madame!
On a déjà dépassé le temps imparti, mais on tient à vous interpréter ' The Virgins', is dat goed?
Pas de problème, on aime Madonna et Jeanne d'Arc!
Les gentilles vierges s'emballent pour finir en explosion noisy, pour rire Esther conclut par trois notes de piano enfantines.

Excellent concert, apprécié par Etienne, le barman, pourtant difficile à convaincre!
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Un bis, misschien?
Unplugged, a capella, Maarten + Esther: ' Roll over', une lovesong subtile.

Le 14 décembre The Antler King se produit à Strombeek ( Cultuur Centrum), avant cela à Berlare et Breda!








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