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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 22:52


Organisation: A.A. Productions

 

 Le billet de JPROCK :
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Luc Arbogast a confirmé ce vendredi soir au Cirque Royal tout le bien qu’on pensait de lui en livrant un concert généreux de près de trois heures devant 1000 personnes enthousiastes.
Il est certain qu’ on se souviendra longtemps de ce vendredi 30 janvier 2015.

Lorsque les lumières se rallument sur le coup de 23h50 le public qui quitte le Cirque Royal semble ravi et on se bouscule au stand merchandising pour se procurer les quatre premiers cd's auto-produits du natif de La Rochelle ainsi que les deux autres albums sortis chez Universal.
Beau succès de vente aussi pour le dernier album des  Derniers Trouvères qui ont assuré la première partie et dont la plupart des membres constituent le backing band de Luc Arbogast sur scène.
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Tout commence à 20h avec l’entrée sur scène des Derniers Trouvères groupe français de musique médiévale et musique folk fondé en 1992 par Roland Deniaud et Marie Milliflore.
Habillés en costume d’époque, le collectif va durant quarante minutes nous emmener dans son univers médiéval et celtique où l’on croise les elfes et les fées et où l’on traverse la célèbre forêt de Brocéliande chargée de ses mythes et légendes.
Leurs paroliers attitrés sont Roland Deniaud et Florian Lacour tous deux érudits quant à l’époque médiévale. La musique est parfaitement exécutée et les textes finement écrits.
Tout ce joli monde auquel s’ajoute une danseuse nous fait passer des moments magnifiques et nous transporte avec talent à une époque lointaine où la musique charmait le peuple et déridait les monarques.
Une très belle découverte.

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Après une vingtaine de minutes de patience vers 21h les lumières s’éteignent et Luc Arbogast et ses musiciens font leur entrée par la salle au coeur du public avant de rejoindre une scène décorée comme s’il s'agissait d’ une auberge 10405259_709644732485461_5960284142518093787_n.jpgd’époque.
Dès le premier titre on est plongé dans le monde enchanté de l’artiste dont la voix de contre ténor lyrique fait merveille, et même si ce soir il parait légèrement enrhumé ( il tousse souvent entre les titres) il nous démontre l’étendue de sa tessiture vocale qui à vue de nez ne doit pas être loin de quatre octaves.
L’homme a indéniablement le sens de la scène et du contact avec le public. Rappelons qu’il vient de la culture punk-metal avant d’avoir basculé dans la culture celtique-médiévale.
Bercé dans sa jeunesse par des groupes comme Malicorne, Ange et Gwendal, Luc Arbogast se pose en passeur de ses différentes influences auquel il rajoute une touche d’humour et une facilité naturelle à mettre le feu à un public qui n’attend qu’un signe pour faire la fête et participer à la grand messe.
En fin de show entendre toute la salle chanter en choeur pendant que l’artiste à la voix exceptionnelle vocalise de plus belle est un moment réellement magique.
Sur scène l’artiste se sent chez lui et fort de son expérience de la chanson de rue il cherche le contact avec le public et n’hésite pas à descendre plusieurs fois dans la foule pour le plus grand bonheur de ses fans.
Autour de lui on trouve un band atypique qui déménage et porte ce mélange musical à un niveau exceptionnel. Au plus, peut on lui reprocher quelques longueurs notamment lors de la partie solo du spectacle où Luc s’adresse aux spectateurs avec humour et part dans des délires humoristiques qui n’appartiennent qu’à lui.
Mais la musique reprend vite ses droits et on se surprend à n’avoir pas vu le temps passer tout au long d’un show qui en tout aura duré 170 minutes.
Et lorsqu' à regret l’artiste salue son public et quitte la scène c’est un Cirque Royal debout qui l’acclame.

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Pour Luc Arbogast, The Voice aura été une mise en lumière, un révélateur qui a permis à un public plus large de découvrir son talent évident et sa vraie passion pour une musique étonnante, décalée et passionnante.
Luc Arbogast est tout sauf un produit, il est un vrai artiste au parcours chaotique et parfois difficile pour qui la réussite arrive enfin et c’est plus que mérité.
Et pour nous avoir enchanté durant cette belle soirée je ne peux que lui souhaiter bonne route, l’artiste. Et continue encore longtemps à nous faire rêver de cette belle manière.
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Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.

 

 

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 14:34

Le Backpacker Bar, les routards sont sympa, waar is dat, menneke?

Adresse indiquée : Rue du Saint-Esprit 2!

Tu t'y rends, c'est l'Auberge de Jeunesse Bruegel, pas de bar en vue...

Faut se renseigner auprès d'un réceptionniste.

Ja, ja, c'est ici, au sous-sol.

Tu croises Renoar, quel bon vent t'amène en ces lieux, brave homme?

Je mixe.

Coup de bol.

Dans la cave, un bar style discothèque des seventies, fumeur, comme à l'époque, et une bande sonore diffusant Clash, Kinks, Stones, Pistols, Iggy, et autres succès lounge.

C'est ici que  Kloot Per W compte assurer le try-out pour un upcoming tour.

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 I Am Kloot n'est pas from Manchester, il est né à Watermael-Boitsfort peu après la fin de la Guerre d' Indochine et après la naissance de Bob Morane, il ne faut pas y chercher de causes et effets, mais son arrivée sur terre coïncide avec le début de la guerre du Viêt Nam.

Bezig baasje dat al door menig muzikaal water is gezwommen...ainsi le décrit Het Belgisch Pop en Rock Archief.

Monsieur Perwez est incapable de te mentionner tous les groupes avec lesquels il a joué, ni tous les projets qu'il a montés, chaque jour il fabrique une trentaine de cassettes dans des styles les plus divers, de plus cette encyclopédie humaine peint, dessine et expose, quand il a le temps il promène son clebs!

La semaine dernière il faisait la fermeture du KultuurKaffee (  De Brassers, Lavvi Ebbel en Arbeid Adelt au programme), en 201,  Starman Records ressortait un collector, la cassette  'Music for Girls' que Claude avait pondu en 1981.

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21:00 disait le communiqué, 21:30' dans la réalité.

Kloot Per W, son T-shirt des Ramones, sa guitare, et, près de la table, le sampler.

En Algemeen Beschaafd Tervurens : allo, ik zen Kloot Per W, en dit is 'I wanna be your dog'.

Une version iconoclaste et trash  de la comptine des Stooges.

Euh, non, Mylène, ce cabot n'est pas un caniche!

'Why do all those men', la question complète...

 why do all those men

beat their women

why do all those women get

beaten by men..

DSC04161.JPGUn chant rageur, des lignes de guitares hargneuses, Lucky Luke tire plus vite que son ombre.

'You can call me crazy', vibrations pneumatiques, effets psychédéliques, where Syd Barrett meets Pierre Henry and Johnny Thunders, Ian Dury passait également dans le coin.

Toujours sur la fameuse cassette, 'Artist', un échantillon typique  de Belgian New Wave.

Le public a accroché, de jolies touristes se dandinent, la clique de supporters d'Eddy Merckx est aux anges.

'Cold Turkey' de Lennon pour nous expliquer qu'il n'est plus addict.

Fuzz, disto et overdrive sont de sortie, ça va cogner, mémé!

Euh, sorry, braves gens, je viens d'annoncer 'L'Europe', mais on a d'abord programmé 'Eisbaer' de Grauzone.

Ach,  Neue Deutsche Welle!

Au suivant, 'Happy Couples', que Kloot avait enregistré avec Polyphonic Size.

En français dans le texte 'L'Europe', Capdevielle goes electroclash, et un clin d'oeil à la chancelière de la Bundesrepublik.

 Godv., le  Cassettoman est en pleine forme!

The Employees, 'Do the standing still', le classique  ska punk de 1981.

Le bougre nous assène une succession d'uppercuts faisant à chaque fois mouche, on va finir K O!

C'est la seconde fois cette semaine que 'Pale Blue Eyes' du Velvet est repris, à Louvain, Howe Gelb et Grant-Lee Phillips, ce soir un grand admirateur de Bowie, Marc Bolan ou Mott The Hoople.

Fabuleux ce titre!

Devo, pour toi?

La reprise de  [I Can't Get No] 'Satisfaction'!

Pas mal, et ' Mongoloïd'?

Dément!

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Merde, alors, il parvient à ressortir un de tes morceaux préférés des Stones, ça fait trente ans que... What a drag it is getting old... te trotte dans la tête, 'Mother's Little Helper', 1966, ce titre ne vieillira jamais!

Place au robotique 'Programmed' et à ses intonations vocales Johnny Rotten.

Next one is a song about drugs, ' I'm Waiting for my Man', encore un classique signé Lou Reed. 

Où il est ce foutu pusher?

Une dernière et on emballe, le second monsterhit des Employeees,  'Pick it up', les Offspring sont de vils voleurs!

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Le 15 février Kloot Per W soutient musicalement son pote  Luckas Vander Taelen qui monologue pendant 'ABAJOOT! (Maar Natuurlijk)', ça se passe au De Werf à Aalst et le 5 février le bezig baasje se produit au Café Café à Hasselt!


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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 09:46

Concert en images: JP Daniels ( notes: michel).

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Magnifique complexe que  ce cultuurcentrum, plusieurs salles convenant pour des représentations théâtrales, des concerts, des expositions, des conférences et au point de vue gigs, pas mal de noms intéressants sont prévus dans un futur proche: Isbells, Dans Dans, Axelle Red, Art Garfunkel...

 

Maar vanavond:  Melanie De Biasio  et  Kris Dane!

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Il y a une semaine Melanie annonçait :  we are pleased to announce that  Kris Dane will be supporting us on the upcoming theater Belgian tour.

Il faut ajouter que depuis la sortie de sa dernière couvée, les 10 titres de 'Rose of Jericho',  Dane, qui n'a rien à voir avec le pays dont est originaire Hamlet, multiplie les concerts.

Que ce soit des huiskamer events, souvent organisés par Fred Cerise, ou des premières parties illustres ( Hooverphonic, J L Murat et Melanie De Biasio), le singer songwriter, devenu bruxellois, captive à chaque fois l'assistance.

A Hasselt il se produit en solitaire.

Cobra n'hésite pas à le comparer à des légendes telles que  Tim Hardin,Tim Buckley ou Tim Rose, si Dane n'est pas Tim, on donne toutefois, sans conteste,  raison au website flamand.

'Golden Rain' ou 'Rose of Jericho' ont tout pour devenir des classiques roots/americana.

Une première partie racée.

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 Melanie De Biasio

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La  frêle chanteuse, flûtiste, italo-belge poursuit sa marche triomphale. Après un passage remarqué chez Jools Holland, ils ne sont pas légion les artistes belges à avoir été invités dans l'émission 'Later with Jools', un concert époustouflant au Cirque Royal, une tournée en France, Mélanie se tape les théâtres flamands, ce soir Hasselt!

Een  ruwe diamant, avance la presse du Nord, c'est rare qu'une artiste face l'unanimité des deux côtés du sillon Sambre et Meuse!

Accompagnée par  Pascal Mohy (piano), Pascal Paulus (synthés analogiques),  l'incroyable Dre Pallemaerts (batterie) et Samuel Gerstmans à la contrebasse, Melanie, coupe Jean Seberg,  a, à nouveau, subjugué l'audience avec son répertoire  vous emmenant dans un monde fait de silence , de sparsely arranged compositions, portées par une voix envoûtante, profonde et charnelle.

'I feel you', 'I'm gonna leave you' ou des titres plus anciens, te remuent les tripes, tu écoutes silencieusement, des sentiments contradictoires prenant possession de ton être: admiration, angoisse, prostration, recueillement... du grand art!

 

 

 

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Le tour continue en février: Roeselaere, Brugge, Turnhout, Gent, Leuven.... achetez un ticket si vous trouvez une salle n'affichant pas UITVERKOCHT!

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 16:15

 L'AB en configuration théâtre pour le show de Lambchop, plus de 550 tickets en prévente...

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Quinze ans après la sortie de l'album 'Nixon', a commercial breakthrough for Lambchop, Kurt Wagner décide de tourner et d'interpréter le disque dans son entièreté, une sorte d'hommage à Marc Trovillion, leur ex-bassiste décédé en 2013.

Bien sûr, le line-up de Lambchop n'est plus le même qu'en 2000, ni d'ailleurs que lorsque tu vis les gars de Nashvillle pour la première fois, à la même affiche que Lee Hazlewood à qui ils avaient volé la vedette.

 

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Support:  Little Dots uit Gent.

10922644_1585548914992234_4180075839099231082_n.jpgA nouveau en formule trio, comme lorsqu'ils avaient joué avant Lady Linn, au Depot en avril 2014.

A l'époque on clôturait l'analyse par: un groupe prometteur qu'on reverra avec plaisir!

C'est chose faite, depuis ils ont sorti leur premier CD  'A Clear Running Stream', ayant récolté des critiques élogieuses jusque chez Merkel.

Le guitariste Pablo Casella et Tom Callens aux keys et/ou bass clarinet ont découvert l'oiseau rare avec Sophia Ammann au chant ( plus some guitar), l'ex vocaliste de little Lien De Greef est effectivement  dotée d'un timbre clair d'une pureté séraphique.

Le smooth, dreamy,  et pointilliste, forcément,  'Getting Out' entame le set.

L'AB se tait et savoure.

Feist est souvent mentionnée, on adhère!

Le trio enchaîne sur 'Spin the wheel' , assez  éloigné du 'Spinning Wheel' de Blood, Sweat and Tears.

Un chant en halètements, un fond acid jazz/trip hop, du travail soigné.

Un petit côté Basia, pour qui se souvient de Matt Bianco, et des claviers dans la lignée de Donald Fagen.

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'Mirror of everyone'...surrounded by a thousand people never felt so alone...l'angoisse exprimée sur fond musical majestueux.

La suivante parle d'amour, 'In a silent way', du tango trip hop, ça existe?

Il nous en reste deux, le timing est strict, le doux et nostalgique  ' Lost' voyant Sophia gratter une acoustique et enfin pour terminer, le  gospel profond,  chanté à trois voix, ' Cold Wind'.

Big applause for Little Dots!

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Lambchop.

Six musiciens sur scène,  à droite ( pour nous), l'éternel étudiant ( 56 piges), Kurt Wagner, les yeux cachés par une baseball cap, guitares et vocaux- au piano, l'ineffable Tony Crow - à la basse, probablement Matt Swanson - drums, sans doute Scott Martin - aux saxes, cornet, flûtes, Matt Glassmeyer, on suppose et, enfin, passant de la guitare aux 1507741_1585549354992190_4348187580901057639_n.jpgclaviers, on avance Ryan Norris.

Tout ce beau monde va donc s'atteler à jouer 'Nixon' de la première à la dernière note, sans annoncer les titres, sans tra la la, on sait déjà qu'il n'y aura aucun problème au niveau sonore, on ne dépassera jamais les 75 décibels.

'The old gold shoe', rien n'a changé, le falsetto murmuré de Kurt, rien à voir avec les élans passionnés et épiques de son homonyme Richard, demeure aussi hypnotique qu'il y a 15 ans.

La musique, toute en nuances et finesse, a gardé ses effets magiques, c'est parti pour une heure d'écoute religieuse.

Les ooh ooh ooh de 'Grumpus' et le côté jazzy à la Steely Dan séduisent.

Même travail ciselé pendant le mainstream  ' You Masculine You' voyant Matt passer de la flûte à la trompette, il ne manquait que 46 violons pour en faire un hit de Sergio Mendes ou de Burt Bacharach.

La lecture se poursuit, 'Up With People',  'Nashville Parent',  'What Else Could It Be?' du travail de falsetto crooning ( Wagner serait-il vexé si on mentionnait les Bee Gees?)  sur fond smooth soul.

' The Distance From Her To There' et sa trompette Herb Alpert continue à caresser nos oreilles, il est suivi de la  tendre lovesong  'The Book I Haven't Read'.

Tout paraît si simple, comme coulant de source, les six musiciens  maîtrisent parfaitement leur sujet et les petites touches impressionnistes habillent superbement cette aquarelle sonore d'une  suprême délicatesse.

Le CD se termine par deux morceaux plus sombres ' The Petrified Florist' et le sec, presque virulent,  ' The Butcher Boy' .

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That was 'Nixon'.

Présentation de l'escadre et causette, dis, Tony, did you have sex on Nixon?

Ben, avec le pognon amassé j'ai pu aller rendre visite à quelques madames.

Les sex jokes se poursuivent pendant un instant avant d'entendre Kurt rappeler son copain à l'ordre, et si on jouait un peu de musique?

Another song we can make love to, et ils amorcent le groovy et sexy  ' Give me your love' de Curtis Mayfield  suivi par 'My face your ass'.

'If  not I'll just die' ouvrant 'Mr M' de 2012 relate une anecdote familiale durant la période de Noël, puis Bruxelles aura droit à un numéro burlesque de Tony le Corbeau avant l'ultime salve, 'Gone Tomorrow'.

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Il est 22:30', une bonne partie du public quitte la salle, les autres continuent à applaudir, surprise Lambchop revient pour balancer 'Young Americans' de David Bowie.

Pendant ce temps la neige tombe sur le boulevard Anspach! 

 

photos: JP DANIELS

 

 

 

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:21

 Charles Eloy.

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Le groupe  deep/tech house WONDER MONSTER a choisi le « Bar du Matin » à Bruxelles pour le lancement de leur deuxième EP « Reborn »

 

 

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J’interpelle Jaap, le tromboniste néerlandais du groupe qui me remet la setlist.  Jaap m’explique que le concept du groupe, basé au sud de la Belgique est un ensemble de Deejays, musiciens et producteurs. Je remarque que la plupart des membres ont fait leurs preuves sur les scènes internationales.

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Un aperçu des sept acteurs de la soirée.

 

Milena de Barquin : violon  -  Greg Chainis : Basse  -  Santo Scinta : Percussions électroniques  -  Jaap Voeten : Trombone  - Freddy Loco : Trompette  -  David Verhelst : Tenor Saxophone  -  Gorgo : Machines / flûte traversière  par les musiciens de la section

 

Quelques mesures de boîtes rythmiques, quelques exercices des muscles actifs à la production de souffle par les musiciens de la section cuivres et le concert démarre avec un public qui ne demande qu’à bouger. Le morceau « Wonder Pirate » contient des samples de discours avec un accent américain avec des références à des événements géopolitiques mondiaux. « Brother » sonne funky à la Nile Rodgers et le bassiste s’en donne à cœur joie pour intensifier le groove.  Un morceau dansant avec quelques sonorités inspirées de Daft Punk.

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Santo Scinta  reste dans des percussions électroniques légères, incluant entre autres des effets hypnotiques de boucles répétitives.

Milena de Barquin intervient au violon tout au cours du concert. Des sonorités qui se tissent entre les harmonies des cuivres. Toute la technique qu’elle a acquise par sa formation classique (Conservatoire Royal de Musique à Liège et perfectionnement à Paris) est mise au service de la musique électronique. J’apprécie ses soli qui rentrent dans les oreilles et qui descendent le long du corps.

Gorgo, le DJ aux machines, gère les nombreuses fonctionnalités des appareils (sampler, arrangeur, mixer, effet, génération d’accords) produisant une infinité de sons en un mélange subtil d’univers musicaux. Il est discrètement  le chef d’orchestre présentant les artistes pour la partie vocale des quatre derniers morceaux.

En invité, Senso, un entertainer (la voix du groupe Joshua et également acteur dans le court-métrage « sacré Charlemagne ») chante la chanson « Got it » accompagné de riffs de cuivres et des nappes de sons synthétiques.  A remarquer que la plupart des compositions ne sont pas que des riffs de trompette, saxophone ou/et trompette mais des arrangements complets. Bineta Saware, une chanteuse, une voix envoûtante, qui a participé aux enregistrements en studio rejoint la scène pour la chanson « Freaky dancer ». Le look tout en couleurs vivantes: chapeau vert, bottes courtes, pantalon noir, veste courte avec des rayures verticales.  Elle chante et danse, accompagnée par le public à l’avant-scène.  Freddy , le trompettiste attrape des fourmis dans les jambes  et s’inspire de la  chorégraphie de Justin Timberlake dans ses mouvements scéniques.

Le concert de Wonder Monster dans l’ambiance chaleureuse et la bonne humeur est de bon augure  pour des plaisirs du week-end qui s’annonce.

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Setlist :  Seomeone something, Ready to get dirty, Suerte, Wonder pirate, 7 billion credits, Future rock, Brother, I’m broke, Freeze, Go it, Freaky dancer, Got Love

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 22:20

Le billet de JPROCK :
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Soirée bizarre et décevante ce mardi à l’AB.
Lorsque j’arrive dans la salle sur le coup de 19h30 il ya vraiment très peu de monde et je m’enquiers auprès d’un responsable si c’est bien dans la grande salle et non pas dans le box que ça va se passer.
On me confirme que oui et petit à petit le public arrive lentement, si bien que lorsque  A/T/O/S monte sur scène il n’y a pas foule.
Et dès le premier titre du duo dj/ chanteuse je me dis que sans doute pas mal de gens ont dû se renseigner sur le net et en conclure qu’il valait mieux venir pour le plat principal, le hors-d’oeuvre n’étant pas de première qualité.
Le chant est approximatif, la chanteuse se la jouant chanteuse à voix mais la justesse n’est pas au rendez-vous. Et musicalement ce trip-hop répétitif est réellement peu inspiré.
Bref on s’ennuie ferme et les applaudissement du public sont plus polis qu’enthousiastes.
Et lorsque le duo annonce son dernier titres pas mal de gens derrière moi lancent un « yessss ! « de soulagement.
C’est à se demander qui programme ce genre d’artiste sur la scène de l’AB alors que tant de groupes talentueux restent sur le carreau.
Soit…

 

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Après une bonne demi heure d’attente c’est au tour de Tricky de monter sur scène.
Personnellement je trouve certains disques du pâpe de Bristol très bien fichus, d’autres par contre m’ont beaucoup déçu.
Il faut bien avouer que l’un des défauts principaux de Tricky c’est l’inconstance, l’homme est capable du meilleur comme du pire.
Et ce soir cette affirmation va se confirmer.
Le set démarre dans la quasi pénombre, ce qui sera d’ailleurs le cas durant tout le show, et sur scène on devine un batteur , un guitariste, une chanteuse plantée devant son micro, un laptop, et Tricky, la plupart du temps dos au public, ou qui vient se planter derrière son pied de micro à gauche de la scène.

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 Durant les deux premiers titres dont « You don’t wanna « sa voix est quasi inaudible, la chanteuse se tapant la part du lion. 

Bizarre et chaotique.
Les titres se suivent, inégaux, et parmi ceux ci on peut épingler entre autres « My Palestine Girl »,« Puppy Toy »,« Blacksteel » et « Overcome » .
Sur scène, le boss s’énerve et se débat dans un t-shirt trop grand pour lui, le band n’est pas toujours en place et ça semble l’énerver.
Si bien qu’ à 22h05 il sort de scène. Et moi je décide de mettre les bouts, j'en ai assez vu et entendu.
Après un bon quart d’heure d’attente lumières éteintes, l’homme reviendra à la tête d’un groupe tendu pour foutre un joli bordel et donner une fin de concert sous tension et ensuite inviter le public à monter sur scène avec lui .
Dans la cohue, un mec veut prendre un selfie tout content qu’il est d’approcher son idole, Tricky lui arrache des mains et balance son i phone dans la foule.
Sympa !
Un geste ridicule et impardonnable, réaction stupide d’un artiste caractériel et visiblement mal luné le jour de son anniversaire. Si on invite son public à ses côtés sur les planches Mr Tricky, on le respecte !
La sécurité veut faire descendre les gens de la scène , Tricky , lui, veut continuer, la sécu insiste, le joli bordel continue et le concert se termine enfin de longs moments plus tard après l’insistance du service d’ordre. 

Game Over !
Je n’ai pas vécu les évènements de ce pseudo rappel, vu que j’avais quitté la salle juste avant convaincu que le prince de Bristol a bien perdu tout son éclat et qu’il vaut mieux écouter ses (bons) disques plutôt que de payer un ticket pour vivre cette mascarade de concert.
Je vous conte donc ce que l’on m’a rapporté.
Mais une chose est certaine je ne remettrai plus les pieds à un concert de Tricky. 

Dorénavant cet artiste essoufflé dont le glorieux passé est bien loin derrière lui , fera son cinéma sans moi.
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Texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 19:00

Six dates au Benelux pour le Howe Gelb w/ Grant-Lee Phillips Tour.

Celle du Depot affiche uitverkocht, oui, mais le concert se déroule dans le Foyer, c à d le bar de l'ancien cinéma louvaniste.

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On attendait énormément de la rencontre de ces deux piliers  de l'al.country/americana,, tous deux singer-songwriters d'exception.

Howe Gelb, son chapeau et sa barbichette, c'est plus de trente ans de scène, solo, avec Giant Sand, OP8 ou d'autres projets et Grant-Lee Phillips, c'est le fabuleux Grant Lee Buffalo, vu il y a des lustres à La Luna, l'AB était en réfection, et 7 albums solo depuis l'enterrement du groupe.

Evénement à ne pas manquer donc!

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But, ladies and gentlemen, si la soirée n'a pas tourné au fiasco intégral, c'est à Grant-Lee Phillips qu'on le doit.

Déjà, les comiques nous font patienter pendant près d'une heure, avec une brève apparition vers 20:35 avant de retourner backstage écluser quelques flacons de Bourbon et des litres de Stella.

Sais pas s'ils ont joué le truc à pile ou face, toujours est-il qu'à 21h05', Howe Gelb se pointe.

Tonton Howe était du genre farce à Leuven, le mec a décidé de nous la jouer vaudeville pour ne pas mentionner comique troupier.

10670199_1584925541721238_8793679341564576871_n.jpgPendant plus de 5' il nous balance vanne sur vanne avant de questionner: quel jour sommes-nous?

Tuesday, gueule un voisin.

Sourire, il ramasse son instrument, this is an old guitar and this is an old man, avertissement, parfois la vieille guitare déconne.

Que dire de l'old man!

La mise en route se traîne, il s'amuse à arracher et remettre 5/6 fois le jack dans sa guitare, se fout gentiment de nous, recommence son cirque, il bricole puis  apostrophe les premiers rangs, any questions, s'assied décide de jouer without the cable.

Il débute enfin, in a relaxed mood, il amorce un titre de desert alt.country, certes inspiré, mais chanté de manière détachée.

Setlist inexistante, le gars de Tucson improvise.

Next one is a song you don't know, elle est prévue pour le nouvel album.

Il envisage d'ôter une godasse pour piétiner le sol, se ravise il ne veut pas gêner les gens assis face à lui, puis entame un second titre empruntant des lyrics au 'Green Green Grass of Home' popularisé par Tom Jones.

Spike, où t'es, gars, te vois pas, prends le périscope, trop de reverb, arrange-nous ça, nouveau temps mort.

Je vois rien, faut que je puisse lire les lyrics de ce nouveau titre, ...I wish I was in love again...  chante-t-il d'un timbre proche de Tom Waits.

Pas con le titre, un hic, il avait oublié le second feuillet sur le piano, il s'arrête pour l'agripper, les gens du fond applaudissent, lui, il continue comme si de rien n'était.

Le show restera chaotique, bordélique suggère un voisin, pendant les 50' où le leader de Giant Sand  occupera la scène en solitaire.

' The Coïncidentalist' le titletrack de son dernier  album est joyeusement saboté par un jeu flottant, à la limite du faux, quelques spectateurs bienveillants acceptent d'assurer les choeurs.

' I can't help it if I'm still in love with you' ( Hank Williams) sera le prochain morceau maltraité, une bonne partie du public lassée de cette mascarade s'est tournée vers le bar, c'est le moment que choisit Mr Gelb pour balancer le blues ' Paradise here abouts' un premier titre joué sans déconner.

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Au piano, dans un style jazzy à la Ben Sidran/Tom Waits, une ballade  qu'il croone, ' Not the end of the world', suivie par une autre romance dans la même veine.

Sabotage suivant, 'Jumping Jack Flash' en version Bontempi, il enchaîne sur un boogie, nous prévient, faut pas croire que je suis bourré, it's my normal disability...s'attaque à 'As time goes by' ( A kiss is still a kiss) virant medley ' I can't help falling in love with you'/ 'What a beautiful world', avant d'appeler Grant-Lee qui lui ramène à boire.

Plus que désolant, quand on connaît le talent du personnage!

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Grant-Lee Phillips.

En duo avec Howe Jerry Springer Gelb toujours en mode stand-up comedy en contemplant la boule à facettes, ils ne se décident pas pour le choix d'un titre avant de tomber d'accord sur Lou Reed, 'Pale blue eyes'.

Pas mal.

Gelb se tire et enfin le public a droit à autres choses que des pitreries.

Grant-Lee ouvre avec  'It Ain't the Same Old Cold War Harry', un timbre clair, convaincant, un jeu sec et précis, quel contraste!

Une approche différente également pour le contact avec le public, quelques considérations judicieuses à propos de la majesté de nos villes avant d' interpréter 'Humankind', suivi par 'Stangest Thing' sur l'album 'Little Moon' de 2009.

Avec Phillips, on est dans le même rayon que Ryan Adams, Tim Buckley, le Boss, des textes sentant la poussière et une voix expressive.

Attention, hit, le superbe 'Nightbirds', suivi par la bombe des débuts de Grant Lee Buffalo, 'Fuzzy'.

A nouveau sur 'Little Moon', l'épique  'Buried Treasure'.

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Leuven, what about a medley?

Grant Lee Buffalo, 'Honey don't think', puis il  embraye sur le nerveux 'Demon called deception'.

Un titre plus récent, rootsy à souhait, 'The straighten outer', le Foyer apprécie, les bavards de tout à l'heure écoutent.

Do we say Louven?

It sounds like the Louvin Brothers, a joke....bring back that Louvin feeling...

Assez ri, a request?

Un gars  au comptoir, 'Boys don't cry'.

Ben, oui, GL couvre The Cure.

Time for a brand new one, but there's no water on stage, avant qu'une demoiselle attentionnée lui refile un Spa, Howe se pointe avec un whisky bien tassé.

Voici 'Cry cry', rien à voir avec Roy Orbison.

Amène-toi, Howe, j'ai fini, on continue à deux....ça ne pouvait pas rater, le cirque est revenu en ville, JP, qui devient Jean-Paul doit leur montrer son gilet, les trois premiers rangs sont priés de décliner leur identité, Mieke devient Mickey, Bruno devient Jeanne, on en passe et pas des meilleures!

Ils finissent par attaquer le country, sur fond jazzy, de  George Jones ' I Always Get Lucky With You' pour terminer par une nouvelle tirade du même George Jones, le sentimental 'He stopped loving her today'.

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Rideau: Cheech  and Chong s'en vont finir leurs bouteilles!

 

photos: JP DANIELS

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 09:48

C'est à un événement historique que la presse a été conviée ce mardi 27 janvier: 75 ans après l’ouverture de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth , l’Aile de Launoit est inaugurée !

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Le projet de la chapelle est né de la réflexion d'Eugène Ysaÿe sur la formation musicale.

Réflexion  qui trouve écho auprès de son élève, Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, la Reine Elisabeth de Belgique, ainsi 8 ans après le décès du célèbre violoniste,  le 12 juillet 1939, le projet est concrétisé. Au 445, Chaussée de Tervuren à  Waterloo, en pleine forêt d'Argenteuil, s'érige désormais un superbe bâtiment d'une blancheur éclatante, alliant Art déco et Architecture moderne, que fit construire le baron de Launoit  par l'architecte Yvan Renchon: la chapelle musicale Reine Elisabeth.

A l'époque la chapelle peut  accueillir en résidence une douzaine de jeunes musiciens et compositeurs.

De premiers travaux de rénovation se déroulent en 2004 puis en 2008, mais l'idée d'une New Wing prend naissance.

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La conférence donnée à 10 heures dans une salle de l'ancien bâtiment doit éclairer la presse quant à la réalisation de ce projet monumental.

A la table, différents orateurs: Bernard de Launoit ( Executive President) - les architectes (Sébastien Cruyt, Olivier Bastin) - un architecte paysagiste ( Laurent Miers) - l' expert en acoustique ( Rémi Raskin)- un responsable de JNC s'étant chargé de la restauration et amélioration du parc classé - la responsable de l'aménagement intérieur ( Michèle Buchter) - le managing director de l'entreprise AMART (Groupe CFE) ayant relevé le défi de construction ( Renaud Bentégeat) et du côté politique, Mathieu Michel, le collège provincial du Brabant Wallon ayant financé une bonne partie du projet ( la note totale se chiffrant à plus de 10 M€).

Les discours clairs, précis et non dénués d'humour sont accompagnés de la projection d'un film réalisé durant les travaux, certains artistes en résidence recevant également la parole.

Après la conférence une visite guidée doit permettre à la presse de vérifier la qualité acoustique exceptionnelle des studios de résidence, avec un aperçu du talent d'une chanteuse lyrique en plein travail, ou des studios de musique, d'admirer l'architecture audacieuse du nouvel édifice et de son intégration parfaite dans le parc.

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A 11:230', le timing est strict, les invités sont priés de prendre place dans le grand studio pour l'inauguration officielle en présence de la reine Paola, qui se charge du coupé du ruban aux couleurs nationales,  et du roi Albert.

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Diverses allocutions bilingues au programme, celle toute en retenue de sa Majesté Paola suivi par un exposé de l'Executive President, des architectes et, enfin, d' une intervention de Serge Kubla, bourgmestre de Waterloo.

Petit temps mort puis  place à la musique, l'immense honneur de jouer lors de l'ouverture officielle échoit à  Esther Yoo, violoniste américaine, student Excellence Bachelor of Augustin Dumay in the Artist Diploma Programme at the Queen Elisabeth Music Chapel et  à Christia Hudziy, pianiste d' Ukraine en résidence à la Chapelle dans la classe d'Abdel Rahman El Bacha.

Le duo a choisi d'interpréter le grand adagio op.57 extrait de 'Raymonda'  d' Alexandre Glazounov.

Une superbe pièce romantique interprétée avec brio.

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Rediffusion du film pour les nouveaux arrivants et buffet.

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Lunch Concert de 13h, diffusion en direct sur Musiq'3.

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 Olga Volkova, violin - Joona Pulkkinen, cello - Ashot Khachatourian, piano.

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Le programme annonce:  Ludwig van Beethoven: Trio for piano No. 5 in D major, “Geister–Trio”, op. 70 No. 1.

Trois mouvements:    Allegro vivace e con brio, D major, 3/4 - Largo assai ed espressivo, D minor, 2/4  - Presto, D major, 4/4.

L'allegro vivace ne ment pas, une pièce à nombreux rebondissements alternant élans fougueux et intervalles romantiques.

Ashot Khachatourian fait honneur à son patronyme, un jeu, tantôt passionné et empli de panache, tantôt d'une sobriété noble, Olga et Joona lui donnent la réplique avec talent.

Les fantômes se sont apaisés pendant le largo, tandis que le presto sera futile et badin pour monter en puissance en fin de course.

Brillant!

 

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Katarina Van Droogenbroek, mezzo-soprano - Miguel da Silva, viola - Philippe Riga, piano


Johannes Brahms:  Zwei Gesänge, Op. 91 ( "Gestillte Sehnsucht" und  "Geistliches Wiegenlied" ).

Nostalgie apaisée, une mélodie  d'un romantisme bucolique, vous caresse les pavillons en douceur tandis que le second chant, la berceuse sacrée, basé sur un  poème de Lope de Vega traduit par Emmanuel Geibel, nous transporte au pays des songes, la mezzo-soprano accompagnant son chant profond par une gestuelle des mains significative.

 

 Quatuor Hermès - Ashot Khachatourian, piano.

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Robert Schumann, Piano quintet in E-flat major, op. 44

(  Allegro brillante -  In modo d'una marcia. Un poco largamente - Scherzo: Molto vivace -Allegro ma non troppo).

Seconde apparition d' Ashot Khachatourian, accompagné cette fois-ci par le Quatuor Hermès.

 Omer Bouchez et  Elise Liu, violons - Yung-Hsin Lou Chang, alto et Anthony Kondo, violoncelle constituent le Quatuor Hermès.

Il y a bien longtemps en Thessalie, Hermès caught a tortoise, killed it and removed its entrails. Using the intestines from a cow stolen from Apollo and the hollow tortoise shell, he made the first lyre.

De la lyre au violon ou violoncelle il n'y a qu'un pas...

Avec Schumann on demeure dans l'univers romantique.

Au premier mouvement vivace succède une marche sombre et tragique.

Une attaque fougueuse du piano amorce le  scherzo, les violons et le violoncelle à l'unisson entament une cavalcade mouvementée avant une fantaisie tout en cabrioles.

L'acte final, Allegro ma non troppo, où quand Schumann s'inspire du  'Rondo alla Turca' de W. A. Mozart!

 

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Ainsi s'achève cet événement prestigieux!

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 05:57

 Charles Eloy.

 

Chrysanthe et ses musiciens au « Thon Hotel Brussels City Centre » dans le cadre des « Thon Music Sessions », des concerts gratuits en toute simplicité dans une atmosphère conviviale dans le bar de l’hôtel. La chaîne d’hôtels Thon est présente en Norvège, Suède, Belgique, Pays-Bas.  Il n’est pas nécessaire de citer le nom des grands magasins suédois de meubles, décorations et gadgets, que nous retrouvons dans les périphéries des grandes villes,  pour vous décrire l’aménagement confortable d’inspiration nordique. Le bar de l’hôtel Thon est spacieux, vous n’y serez pas serrés comme  dans une boîte de sardines.

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Le groupe composé de Chrysanthe à la guitare solo et rythmique, un bassiste, un claviériste, alternant avec le cajon, dans une formule électro-acoustique (pas d’effets, pas de distorsions, pas de pédales, sans batterie) s’est adapté à l’environnement plus soft. Les musiciens nous offrent  un répertoire de compositions originales et trois reprises dans un style pop/rock teintée de soul/funk. Les paroles simples relatant la vie au quotidien (les relations, l’amour) produisent un effet immédiat sur l’audience accompagnant dans plusieurs chansons par des claquements de doigts ou frappements de mains.

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Chrysanthe, d’origine rwandaise a un timbre de voix qui s’apparente à celui de  Lenny Kravitz, qui est une de ses nombreuses références. Cette dernière est également présente  dans l’arrangement de sa composition « She’s got it » et il est secondé par le claviériste avec des sons Rhodes qui sonnent agréablement à l’oreille. Durant ce contexte intime, il y a peu de  morceaux durant lesquels la puissance vocale ou instrumentale est utilisée à son maximum pour un public majoritairement dans la vingtaine ou trentaine, paradoxalement partagé entre les ambianceurs/ambianceuses et les plus posé(e)s.

 

Dans ce contexte, un batteur qui possède la frappe de Mitch Mitchell (musicien The Jimi Hendrix Experience) fait défaut dans la reprise de « Hey Joe ».

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« Night and day » est un morceau plus cool avec des sonorités de guitare légèrement jazzy funk en langueur, chères à  Laurent Voulzy  et en contraste avec la chanson « Playing with my feet » parsemée de riffs de guitare rythmique et lignes de basses percutantes.

 

Avec tous les apports musicaux , le groupe est sur la voie de créer un son l’ identifiant.

 

Chrysanthe et ses musiciens sont en studio en préparation d’un album pop/rock.  

A Suivre.

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Setlist : Cant’t take another shot to see, Sit down, Wicked games (reprise Chris Isaak), Messed up, Alright (reprise Jamiroquai), Geek, Playing with my feet, Hey Joe (reprise Jimi Hendrix), Under my skin, Painkiller, Night and day, She’s got it.

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 09:53

Pierrot Destrebecq

 

 Organisation:AA Productions

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Après un avant goût de la soirée que nous devons à BJ Scott lors de son émission « Sunday Brunch » sur Classic 21 ce dimanche, Roger Hodgson nous accueille ce soir au  Cirque Royal, un lieu qu’il affectionne particulièrement, d’autant que c’est à Bruxelles et qu’il adore cette ville cosmopolite.

10945771_10204826614280583_5362015784280406088_n.jpgLe public quant à lui adore Roger Hodgson, sa gentillesse, son humour, sa pleine mise à disposition d’un auditoire conquis de longue date, ce qui explique que le Cirque est plein à craquer, complet de chez complet.

Le décor de fond de la scène est un grand écran bleu portant en grandes lettres le nom de l’artiste qui ne tarde pas à monter sur les planches, accompagné de David J. Carpenter à la basse, de Kevin Adamson aux claviers, de Bryan Head aux drums et de Aaron Macdonald  aux sax, petit, moyen et grand, à l’harmonica, au mélodica, et crème de la crème, au « tin whistle » un instrument particulièrement enchanteur qui prend bien aux tripes.

Roger nous signale que c’est pour son band le premier concert de la saison 2015 et qu’il est très content de commencer cette saison à Bruxelles. Il nous demande qui est déjà venu le voir et les mains se lèvent, très nombreuses, ce qui le réjouit. Il nous dit avoir eu difficile de choisir dans sa setlist quel morceau ne pas jouer.

Il évoque aussi la tragédie qui a frappé la France et la Belgique ces dernières semaines et propose d’oublier pendant deux heures ces moments douloureux ainsi que les soucis quotidiens de chacun, ce que le public applaudit à tout rompre.

Ouverture du concert par « Take The long Way Home », une friandise offerte à la bouche gourmande de l’assistance qui en veut encore et encore. Pas d’indigestion possible, c’est de la super qualité.

La pièce d’anthologie suivante, c’est « Sister Moonshine »qui fait bouger la salle, emportée par le son du tin whistle.

Suivent d’autres Pralines, Madeleines de Proust ou Cuberdons, la salle est debout, les mains font mal de tant se frapper. Roger Hodgson est là qui profite de l’ovation qui salue chacune de ses chansons, il prend du bon temps et nous le dit. Il espère que nous passons un aussi bon moment que lui, et il n’a pas tort, on plane, c’est un « feel good 10269616_10204826611200506_1317632519608268560_n.jpgconcert »

Il nous gratifie ainsi d’un « Breakfast In America » morceau composé en une heure avec tout ce qui lui passait par la tête et qui est et restera à jamais un grand classique.

Et puis cette petite surprise pour Anna, dont c’est le 7è anniversaire aujourd’hui et qui a envoyé un mail sur le site web de Roger pour lui dire qu’elle serait au concert. Donc après avoir demandé si elle était là, il lui dédie « Dreamer » qu’il interprète après que la salle lui ait chanté un Happy Birthday en chœur.

Mais hélas tout a une fin et c’est avec un grandiose « Fool’s Ouverture » que se termine son set. Mais le public en veut encore comme toujours et donc il nous revient pour trois titres que le public accompagne de frappements de mains, de cris, de sifflements, une ode au bonheur.

Grand final, « It’s Raining Again », et il a raison, il pleut ce soir sur Bruxelles. Le ciel est triste, le concert est fini, mais nous avons du soleil dans nos cœurs.

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Thank you Mister Hodgson. Hope to see you again soon and again and again.

 

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Set list :

Take The Long Way Home

 

Sister Moonshine

 

Lovers In The Wind

 

Breakfast In America

 

Along Came Mary

 

Hide In Your Shell

 

Only Because Of You

 

Lord Is It Mine

 

The Logical Song

 

Death And A Zoo

 

If Everyone Was Listening

 

Had A Dream

 

Child Of Vision

 

School

 

Dreamer

 

Fool’s Ouverture

 

Encore :

Two Of Us

 

Give A Little Bit

 

It’s Raining Again

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