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Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
Ottilie Bouchareu est originaire des Hautes-Alpes, le sang qui coule dans ses veines décline plusieurs sources: Italie, Mongolie, Kabylie.
Traces discographiques: Histoire d'O2 et Histoire d'O Deux.
Un lien avec le roman érotique 'Histoire d'O' de Pauline Réage, filmé par Just Jaeckin?
Oui!
Genre?
Inclassable, de l'a capella electro saupoudré de rock, de musette, de world, de slam, de spoken word, bref un mix improbable, élaboré par une jeune personne attachante, souriante et sensuelle.
Une robe noire, longue, des pieds dénudés, des mèches frisées, sur le plancher un laptop dirigé par les orteils, elle entame 'L'automne', voix en loops, ahanements, modulations audacieuses, vocalises, texte poétique...superbe entrée en matière.
Un accordéon, mise en boucle, elle attaque le surprenant tango electro ' Donne tes elles', aux senteurs Camille ou CocoRosie.
Le lament 'Chapeau d'O', au ton dramatique, est décoré de frémissements champêtres et de gazouillis de passereaux amoureux.
La suivante démarre en spoken word avant de nous bercer sensuellement ( titre? - pas de setlist) , c'est aux sonorités de gentilles clochettes que s'amorce 'La danseuse', une poupée mécanique aussi frêle que 'La Petite Danseuse de quatorze ans' de Degas.
Ottilie Bouchareu transformée en automate.
Après un duo virtuel surréaliste , Ottilie et un musicien sur le PC, ' all'O', tout en allitérations subtiles, la belle enfant ramasse l' Hohner, nous invite à prendre le rôle du bourdon et attaque 'Crayons'.
Des crayons de colère...
Rien à voir, tu le sais, mais soudain 'La craie dans l'encrier' de Catherine Lara te vient à l'esprit tandis qu'Ottilie a engagé l'incantation slam ' Survive' ( Je suis l'étoile).
Un cri répété...je suis vivante... qu'elle accompagne en frappant un bodhran.
Une reprise inattendue,Bashung ' Madame rêve', et pour terminer ce set intense et inhabituel, ' 'Imbécile heureuse' ébauché à la guimbarde pour virer beatbox.
Dis tonton pourquoi tu tousses, voilà qu'elle poursuit en chatbox, un minou dans la gorge l'obligeant à reprendre l'ultime plage.
En sortant de la Rotonde, un consensus généralisé: vachement original!
Propulse c'est la grande foire annuelle visant à promouvoir la circulation des artistes issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles in Belgenland mais aussi hors de nos frontières.
Les vendeurs sont connus, les acheteurs: des programmateurs, agents, managers, bookers... la presse étant là pour relayer l'événement et/ou découvrir de nouveaux talents.
Si les 2 et 3 février étaient consacrés au classique, au théâtre, à la danse, aux performances et au cirque, à partir du mercredi 4, le Botanique accueille les groupes ou artistes solo de tous poils.
Début des showcases à 10h, c'est à 14h15 que tu te pointes pour assister au show de
Greg, l'enseignant de 42 balais, chauve comme la cantatrice, se nomme Gervy et pas Gervais, on sait, son bronzage t'as induit en erreur, tu es pardonné!
Fallait coller une étiquette pour les hexagonaux, helvètes Gervais, Québécois et Malgaches dans l'assistance, Propulse a choisi: Chanson française caustique!
Ne va pas imaginer que Cédric va déboucher tes tuyauteries bourrées de tampons hygiéniques, ni t'expliquer, car il connaît le grec ( kaustikos), ce qu'est la caustique au flambeau, ni la réflexion ou réfraction des rayons lumineux, non, il va te chanter ses réflexions, observations, méditations profondes inspirées par un quotidien pas toujours souriant.
Un nouvel album, 'L'Avenir sera beau' doit se vendre désormais dans les meilleures épiceries.
Numéro 1: 'Le journal des bonnes nouvelles' , un éditorial style Renaud ou Marka, assez éloigné des nouvelles sensationnalistes publiées par la DH ou les quotidiens du groupe Sudpresse.
Une valse qui a mis le temps, annonce le trouvère , ' Ik weet het Nietzsche', où il est question de fidèles castrés, de roi du tube catholique sur fond Gypsy Kings.
Euh, il faut que tu saches: Le village de Calembourg ( Moselle) fut fondé en 1572, puis rattaché à Laumesfeld en 1812.
Postulat: en Belgique on ne vit pas de la musique, sauf Suarez, mais c'est pas de la musique, donc pour payer mon loyer, je fais le mariole en classe, cette chanson ( 'La moitié d'un père') a été inspirée par bon nombre de mes élèves dont les parents sont séparés.
Un titre juste, mélancolique et acerbe.
Pour la peluche orange assise à mes pieds, ' Walibi'.
Il est de Rixensart, s'il avait été natif de Thorigny-sur- Marne il aurait chanté Disneyland Paris.
La Kronenbourg c'est pire que la Jupiler.
Chacun ses rêves, chacun ses héros: 'J'aimerais trop'.
Je me coiffe d'un couvre-chef, qui sied mieux à Axelle Despiegelaere, et je dédie '1-2-3 zéro' à Jonathan Legear, le footballiste au QI aussi élevé que celui de Victor.
Toujours en mode Oberbayern de München, la tragédie 'Camille se maquille', où comment les sites de rencontre peuvent vous conduire au tribunal.
C G poursuit avec le spleen des 40 ans, ' En quarantaine' pour terminer avec son tube interplanétaire, le rock'n'roll cinquième génération ' Playstation'.
C G: moins farandole que Lange Jojo, moins Tata Yoyo qu'Annie Cordy, plutôt du style funambule verbal.
Chronique du concert de Hooverphonic à l’AB le 4 février 2015 – Pierrot et Margaret Destrebecq-King
Dans l’obscurité de la salle, un spot s’allume et éclaire Raymond Geerts en manteau et chapeau qui se débarrasse de ces accessoires, les met au portemanteau et prend sa guitare.
Sur le rythme hachuré des notes, un à un les membres de Hooverphonic se joignent à lui, chacun ajoutant son instrument à la mélodie qui monte en intensité, bientôt rejoints eux aussi par la voix puissante de Noémie Wolfs qui nous renvoie un « Boomerang » dans les oreilles. La magie commence.
L’Ab affiche complet pour ce « Reflection Tour » de notre super groupe Belgo-belge qui se revendique comme tel, alternant les commentaires en « franmand » et en « Flaçais », pour le plaisir de l’assistance. Il y a des caméras partout, le concert est filmé live en streaming, pour ceux qui sont restés chez eux..
Ce soir le band a pris la couleur du temps, costumes gris pour les hommes et robe noire pour Noémie: mais n’est-ce pas sa voix qui doit être mise en valeur et non son physique ? D’ailleurs, elle assure par sa présence et son charisme.
Noémie a remplacé Geike au chant et, n’en déplaise aux détracteurs soit disant puristes, on ne perd pas au change, ses qualités vocales sont indéniablement excellentes.
Elle nous rappelle que c’est ici, à l’AB qu’elle a fait son audition qui l’a amenée à se joindre au groupe, ce qui représente un profond souvenir pour elle. Etre choisie parmi tant d’autres candidates tenait du miracle. Quel choix judicieux d' Alex et Raymond qui, au mois d’octobre fêteront les 20 ans d’existence de leur groupe, ce qui fait dire à Alex que certains de ses autres musiciens ne connaissent probablement pas les premiers tubes de Hooverphonic (clin d’œil, bien sûr).
Le répertoire de Hooverphonic représente plusieurs heures de musique non stop et Alex ne peut donc pas tout jouer, mais il annonce un morceau qui a « cartonné » en Flandre comme en Wallonie car en fait ils n’ont pas encore vraiment joué leurs « tubes » en français ou « hits » en flamand et c’est avec « Mad About You » et « Roadblock » qu’ils enchantent la foule avant que Noémie ne se retrouve seule avec le pianiste David Poltrock sous le faisceau des projecteurs pour « Vinegar and Salt ».
Alex signale aussi que l’AB fête ses 35 ans et qu’à cette occasion des canettes de bière sont imprimées par Jupiler mentionnant l’anniversaire de l’AB. Il invite des spectateurs à prendre place dans un divan installé en fond de scène et leur offre des canettes. Santé !
Monsieur Callier demande qui a encore un tourne-disque chez lui. Quelques mains se lèvent et il annonce qu’il offrira un disque du nouvel opus placé dans une pochette de 33 tours à celle ou celui qui aura le mieux dansé le Mambo sur scène sur la chanson « The Worls Is Mine ». Ambiance de rock sud américain sur scène et madame repart heureuse, sa pochette en main.
Alex se dit bien belge et quand il est en tournée et qu’on lui demande s’il est B.V., il répond que non, qu’il est B.B., bekende belg.
Il nous propose ensuite d’écouter un morceau que l’on entendait partout en Italie il y a 3 ans dès qu’on ouvrait sa fenêtre de voiture et nous interprète « Anger Never Dies »
Encore deux morceaux à succès au cours desquels il présente Joey Brocken à la guitare et Tom Trismans au clavier électrique, David Poltrock au piano, Arnout Hellofs aux drums, Raymond à la guitare et bien sûr, au chant, celle qu’il nomme « la cigale de Montaigu », Noémie Wolfs.
Exit le band qui revient pour le rappel de trois titres dont le dernier, composé par Ray Davies des Kinks et chanté dans les années 60 par Dave Berry, « This Strange Efect » clôture ce set. Pour ce titre, il raconte une anecdote ; selon lui, il avait mis ce titre à leur répertoire à l’étranger, espérant cartonner avec celui-ci comme en Belgique, mais ni en France, ni au Royaume-Uni il n’avait de succès et donc ce n’était qu’un tube « Benelux » et pas ce qu’ils croyaient, un titre qui leur donnerait une renommée européenne.
Le public en veut encore et, quitte à rater le dernier train, obtient un deuxième rappel de trois titres clôturant définitivement ce super concert.
A 86 ans Ennio Morricone reste un des plus grands compositeurs de musiques de films contemporains encore en activité. Alors quand l’occasion se présente d’aller à la rencontre du maître et de son oeuvre ça ne se refuse pas. Rendez vous donc au Palais 12 du Heysel en ce mardi 3 février 2015. Il gèle mais ça n’a pas empêché la grosse foule de faire le déplacement vers un Palais 12 pas loin d’afficher sold out malgré le prix élevé des places. Quand on aime, on ne compte pas ! Dans la salle on trouve un public varié, des jeunes, des moins jeunes et des tempes grisonnantes, Morricone séduit toutes les générations. Et durant le concert on entend régulièrement des jeunes femmes hurler « Enniooo, bravooo, Enniooo ! « comme si elles assistaient à un concert de rock . Incroyable popularité pour cet homme de plus de quatre fois vingt ans ! L’enthousiasme est donc collectif lorsque le Maître fait son entrée sur les planches alors que les choeurs et l’orchestre l’ont précédé. Il se dirige alors vers son pupitre de chef d’orchestre derrière le quel il s’appuie sur le dossier d’une chaise, position qu’il ne quittera pas pendant tout le show. Il faut dire que l’homme vient de subir une intervention chirurgicale au dos qui a d’ailleurs entraîné par deux fois le report de sa tournée et du concert de ce soir. Et la musique ? Bien sûr elle est magique, on le savait déjà, et l’orchestre joue en roue libre une oeuvre colossale pendant linkun peu plus de 130 minutes entrecoupées d’une pause de 20 minutes. Dommage que sur les écrans géants qui proposent des gros plans des musiciens la production n’ai pas eu l’idée de passer de temps à autre des images des films prestigieux évoqués ce soir. Mais c’est bien sûr un détail, l’essentiel réside dans la musique qui à elle seule justifie notre déplacement. Dans l’ensemble le son est bon mais on se met à rêver d’entendre ce même orchestre ces choeurs et cette soprano dans une salle comme Bozar avec peu d’ amplification, ce qui redonnerait à cette musique l’essence même de sa magie brute.
Plusieurs rappels magnifiques, quelques saluts au public, devagues sourires, et Monsieur Morricone s’en retourne dans sa loge.
« Ennio Morricone My Life in Music » annonce la tournée, et c'est une réalité. Car cette oeuvre là a aussi enchanté la nôtre et rien que pour ça on ne peut que s’exclamer : Merci Maestro !
Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.
Setlist ( sous réserves) First Set The Untouchables Deborah's Theme Poverty Once Upon a Time in America Legend of 1900 H2S The Sicilian Clan Metti una sera a cena Uno che grida amore Come Maddalena The Good, the Bad and the Ugly Once Upon a Time in the West A Fistful of Dynamite The Ecstasy of Gold Second Set Chi mai Cinema Paradiso Malena The Battle of Algiers Investigation of a Citizen Above Suspicion Sostiene Pereira La classe operaia va in paradiso Casualties of War Abolisson Gabriel's Oboe Falls On Earth as It Is in Heaven Encore: Here's to You Encore 2: The Ecstasy of Gold Encore 3: On Earth as It Is in Heaven
Sur le coup de 18:15' tu contemples, ébahi, une file partant des portes du temple bruxellois, tournant rue des Pierres pour s'arrêter face au disquaire Elektrocution.
Un juron, les conditions hivernales ne prêtant pas à sourire!
18:40, ouf, t'es sur place, frontstage, tu oublies, dare-dare à l'étage.
Une marche ampoulée introduit le band de l'ex- cabaretier Alex Agnew, qui à force d'écouter Corrosion Of Conformity, a entamé une carrière heavy metal.
En 2014, les Anversois ont sorti un troisième album, 'Follow the Deadlights' et Epica les a invités pour la dernière partie de leur tournée 'The European Enigma' .
Malgré l'heure propice à la sieste, Alex Agnew ( chant) - Andries Beckers ( gt) - Dave Hubrechts ( gt) - Kris Martens ( dr) - Tim Bekaert ( bs) ont donné un show pour le moins musclé et coloré.
Are you ready, s'enquiert l'agneau mystique?
'Fear is for the enemy' et l'ennemi, on l'assaille au lance-flammes.
Si t'es fan de Pantera, tu risques d'apprécier Diablo BLVD.
Où sont les francophones?
Pas à Anvers, ket, we zijn hier naast tes compatriotes, envoie la purée!
'Builders of Empires' , Gengis Khan, Napoléon, Jules le copain de Lange Jojo, sont tous là.
A défaut de finesse on leur reconnaît une efficacité à toute épreuve et un sens du show inégalable.
'Rise like lions' confirme le bien fondé des propos précédents.
Quelques exhortations bilingues ' aanstekers in de lucht, allumeurs et allumeuses en l'air' ( sic) , un détail familial, un des guitaristes connaît les joies de la paternité depuis peu, avant le slow ' Saint of Killers' qui bien sûr va exploser dans sa phase finale.
Enfile le battle dress, on retourne au front, 'Beyond the veil' et 'Black heart bleed' qui a fait un tabac à Budapest.
A power metal band based in London, pas tout jeune, il est né en 1999.
Six albums, le dernier 'Maximum Overload'.
Ici aussi une entrée en matière symphonique, du classico/prog/electro pompeux.
Line-up en 2015: Herman Li (guitar, backing vocals), Sam Totman (guitar, backing vocals), Frédéric Leclercq (bass, backing vocals), Vadim Pruzhanov (keyboards, backing vocals), Marc Hudson (lead vocals) and Gee Anzalone (drums, backing vocals), ce soir pas de Vadim, absent pour cause de paternité.
'Fury of the storm', Dragonforce hante un autre registre que celui de nos compatriotes, sur fond galopant, au propre et au figuré, ils piquent tous, excepté Gee, de petits sprints sur toute la largeur de la scène, on a droit à un metal avec de belles harmonies vocales assez proche de ce que produisait Queen au temps de 'Sheer Heart Attack'.
Les guitaristes, épiques, rivalisent de brio, avec une mention spéciale pour Herman Li, la mise en scène est imposante et techniquement le produit s'avère irréprochable.
Le mélodieux 'Three Hammers' accélère lors d'un second mouvement et lorsque Marc exhorte le public...jump, jump, jump, de haut, tu assistes à un ballet de 359 kangourous bondissant.
Quoi, Gaspard, tu penses à Scorpions, c'est ton droit.
Alex Agnew m'a refilé un feuillet, c'est écrit en belge, je dois le lire...
T'aurais mieux fait d'oublier, gars!
On enchaîne, 'The Game', 'Symphony of the night' et son duel de guitares Comedy Capers, puis ' Valley of the damned'.
'Cry thunder' te rappelle la grande époque de Uriah Heep, les British achèvent leur gig avec 'Through the fire and flames', le titre ouvrant 'Inhuman Rampage' de 2006.
Les Néerlandais trônent dans le top five des best symphonic metal bands existant, souvent ils sont cités juste après Nightwish.
Pas étonnant donc que l'AB affichait complet.
Le European Enigma Tour prend fin ce soir, mais le band ne paraissait nullement au bout du rouleau.
Epica heeft nooit teleurgesteld, il en sera pareil à Bruxelles, un spectacle époustouflant, une chanteuse au sommet de son art, un band irréprochable, une pointe d'humour apportée par Keyboards Coen, le seul dont la chevelure n'atteint pas le bas du dos, il se coiffe à la Kojak, un jeu de lumière impressionnant et un son parfait, bref les amateurs de female fronted metal en ont eu pour leurs deniers.
Musique introductive grégorienne, un à un les musiciens rappliquent, c à d Mark Jansen (guitars, vocals), Isaac Delahaye (guitars, vocals), Rob van der Loo (bass ), Coen Janssen (keyboards) et Ariën van Weesenbeek (drums, vocals), la rouquine Simone Simons fermant la marche.
Trois plages du dernier disque, ' The Quantum Enigma', pour ouvrir: l'intro 'Originem', ' The second stone' et 'The essence of silence'.
Au chant harmonieux de la rousse flamboyante répondent les growls de Mark Jansen, les longues chevelures tournoient toutes les 79 secondes, les riffs de guitares déchirent sur fond rythmique baraqué, l'échafaudage orchestral façonné par le génial chauve teinte l'ensemble de tonalités opératiques, tu ne peux qu'écouter, apprécier et te laisser guider par ces Bataves invitant la masse à une headbanging fiesta.
Simone annonce 'Unleashed', un titre de 2009, que les fans vénèrent.
Sombre, grave, inquiétant, voici ' Storm the sorrow' suivi par 'Blank Infinity' dédicacé à une certaine Daphné.
Le virulent 'Martyr of the free world' is about freedom of speech, en pensant aux assassinats de Theo Van Gogh et à la tuerie chez Charlie Hebdo.
Puis viennent 'The Obsessive Devotion' et 'Victims of Contingency' voyant Coen manier pour la seconde voix son incroyable piano banane.
Back in time, sur leur second album, 'The Last Crusade (A New Age Dawns, Part I)' amorcé par un chant grégorien avant de virer prog rock symphonique.
Une perle, ce morceau!
Le lament 'Cry for the moon' est un classique au répertoire du groupe originaire du Limbourg néerlandais, le mezzo-soprano de Simone vient caresser tes pavillons avant que les death growls du guitariste ne les agressent et puis ce refrain entêtant...forever and ever... repris par un millier de personnes, vachement spectaculaire!
Et il n'en restera qu'un... drum solo pas débile.
La dernière, 'Design Your Universe', démarre tout en douceur, présentant de vagues sonorités arabo-andalouses, soudain, cataclysme, les guitares grondent, puis vient un nouveau contraste voix caressante et grognements brutaux tandis qu'en background un choeur médiéval tapisse la mélodie.
Incroyablement morceau, digne des meilleurs Dream Theatre.
Bis.
La symphonie 'Sancta Terra ' est précédé d'un numéro comique de Coen qui se paye un petit tour dans la fosse réservée aux photographes.
A new song, propose Red Simone, 'Unchain Utopia', la messe prenant fin avec 'Consign to Oblivion'. En bas une bataille rangée oppose les gens de gauche et ceux de droite, sur un signe de Jehovah Moïse ayant écarté la Mer Rouge avant de proposer un moshpit épique.
Les membres des trois groupes se retrouvent ensemble sur le podium pour le salut final!
Concert en images Samuel Letecheur ( notes: Michel)
De Kruitfabriek, une usine de poudre à canon à Vilvorde, déjà célèbre pour ses filières jihadistes?
Tu n'y es pas et svp ne nous parle pas de l'émission de Tom Lenaerts, célèbre Schalkse Ruiter dont la jument reste désormais à l'écurie.
De Kruitfabriek was een leegstaand pand langs het Zeekanaal, désormais l'espace est devenu salle de spectacle.
Une fameuse affiche pour la première Club Session: Matthew Caws le frontman de Nada Surf.
Résultat logique: sold- out!
C'est en 1992 que le New-Yorkais fonde Nada Surf avec le bassiste Daniel Lorca, rejoint par, Ira Elliot (drums) et Doug Gillard (lead guitar)
Sept albums à leur actif et un hit interplanétaire 'Popular'.
'The Stars Are Indifferent To Astronomy' date de 2012, un nouveau produit doit voir le jour en 2015.
En 2013 Matthew et Juliana Hatfield collaborent sous la dénomination Minor Alps et sortent l'album 'Get There'.
Solo ce soir, pour un show intime de 90 minutes pendant lesquelles le catalogue de Nada Surf aura été feuilleté du début à la fin, Minor Alps ne sera pas oublié.
Equipped with his Gibson Jumbo et un PC, l'éternel jeune homme aura tenu le public en haleine par la qualité de son songwriting et la justesse de sa voix.
Pour info une setlist interprétée en France fin janvier:
Maxon/ I Like What You Say/ Whose Authority/Weightless /Zen Brain /Are You Lightning?
/ Ice on the Wing /Buried Plans /Your Legs Grow /Hyperspace /Happy Kid/Fruit Fly
/Friend Hospital /Concrete Bed/ Popular /When I Was Young /Inside Of Love /Always Love
Brigitte s’est fait connaître du grand public avec une reprise de " Ma Benz " de N.T.M. puis ensuite avec « Battez vous « single atypique déjà témoin du style caractéristique du groupe basé sur des vocaux aériens parfois un peu psyché. Formé de 2 chanteuses Sylvie Hoarau et Aurélie Saada , le duo fait le plein ce soir à l’AB et se produit devant un public plutôt familial dans lequel on retrouve pas mal d’enfants accompagnés de leurs parents. Apres une entrée en matière effectuée par Chat un duo mixte, une chanteuse claviériste et un guitariste chanteur dont la pop electro légère chauffe la salle, Brigitte monte sur les planches dans un décor de paillettes et palmiers.
Vêtues de longues robes sombres pailletées et échancrées laissant apparaître le galbe de leurs jambes, les deux femmes nous offrent un show plutôt charmant mais dont les tics musicaux originaux mais souvent semblables s‘avèrent un peu lassants sur la longueur.
Ca groove, ça sourit, ça virevolte de façon sexy, les deux femmes fatales sont à fond dans leurs personnages.
Et le public est séduit. Pour ses fans, Brigitte a sans nul doute proposé le set idéal, pour les autres ce fut un concert inégal, glamour et sexy, parfois racoleur, le tout nappé dans des touches disparates de disco et de pop electro. Le concert familial par excellence !
L'ASBL Road To Rock est bien une des associations les plus dynamiques dans le petit monde metal de la capitale, déjà 7 festivals à leur actif, des headliners internationaux de gros calibres et des groupes locaux qui ont ainsi l'occasion de se montrer en bénéficiant de bonnes conditions techniques.
En cette fin janvier, la fine équipe a décidé d'organiser une Rock on Road Session réunissant trois formations, deux aborigènes, Drakkar et Tortuga Boulevard, et des British, Salem, tout ça pour la modique somme de 10 €.
C'est où ce boulevard de la tortue, en Floride, à Cuba, au Mexique?
A Hasselt, patrie de Willy Claes, d'Axelle Red et du plaisantin Stijn Stijnen.
Ah, oui, là où se déroule le wereldberoemd Rimpelrock!
Precies.
On te rassure Tortuga Boulevard ne s'ébat pas dans le même jardin que BZN, Frans Bauer, non pas Beckenbauer, ivrogne, ou Bart Kaëll...
Bjorn Konanowicz: drums / Bart Box : bass / Rob Reumers: guitar / Kurt Wertelaers: vocals ont formé Tortuga Boulevard en 2012 dans l'intention de jouer du hard.
Traces discographiques?
Un EP.
Feu: ' Forever and a day' .
Quoi, Roby?
Une bonne voix et du lourd, c'est le moins qu'on puisse dire.
Sur l'EP, une ballade 'Rose', une copine d'Angie, puis le percutant 'Inside my head ', suivi par le brise-coeur 'Broken' .
Tu peux le dire, Roby, ce mec chante avec ses tripes.
'Another time, girl', 'Scared of me', 'Beautiful day', le nerveux 'Fucked up world', 'Way down deep', les titres coup de poing se succèdent et c'est avec 'You lie' que les pirates limbourgeois prennent congé.
Si même la Gazet van Antwerpen en parle... 'Drakkar, Belgische metalpioniers terug van weggeweest', tu peux t'imaginer qu'on n'a pas à faire à des plaisantins.
Drakkar est né en 1983, mais le bateau est resté quelques années dans un hangar, il reprend la mer en 1998, de nouvelles avaries, faut rafistoler, puis grand retour en 2012.
On remasterise 'X-Rated' et en 2014 un tout nouveau bébé satanique ' Once upon a time...in hell'.
C'est qui Drakkar en 2015?
"Richy" / Guitare - Thierry Tytus Dupont / Bass - Thierry Delcane / Guitare Leny /Vocals - Pat Thayse / Guitare - Jonas Sanders ((Pro-Pain, Resistance, Age Of Torment, Komah ) / Drums, indique leur facebook.
Tous à bord, en route vers l'enfer... 'Once upon a Time... in Hell', un méchant mix de mélodique et de féroce reposant sur une rythmique infernale, du power/speed metal ignorant la speed limit.
' Saint Bartholomew’s Night', le Massacre de la Saint-Barthélemy à la tronçonneuse, le sang gicle, ces cons vont finir par salir mon pantalon du dimanche.
Avis de recherche, 'Lost'.
T'as pensé à placarder à Jérusalem?
'Yerushalayim AD 1096', bordel, on dirait du Iron Maiden de la grande époque!
On ressort une vieillerie belliqueuse , ' Rise and fight' pour enchaîner sur l'antiquité 'Lords of the North'.
Retour au présent avec 'War' et 'Scream it loud' scandé par une bande de méchants.
Destin funeste, on n'est pas là pour soigner tes peines de coeur, à fond la caisse, les gars, 'A Destiny That Does Not Heal'.
Les metal fans ne voulaient pas de guérison, ils ont headbangé à qui mieux mieux pendant tout le set.
Next gigs:
February 28th - Mouscron (BE) - Riff d'Enfer
March 1st - Fismes (FR) - Rock and Metal Convention
March 7th - Rixensart (BE) - Walrock Sring March 14th - Solesmes (FR) - METAL NIGHT
His tabernacle shall be in Salem and his dwelling in Zion...
Et ça?
Surely the Devil had come to Salem in 1692. Young girls screaming and barking like a dog? Strange dances in the woods? This was behavior hardly becoming of virtuous teenage maidens..
Mais c'est du hard dont il est question: Salem is a hard rock/metal band from Hull!
Encore plus ancestral que Drakkar, il faut remonter à 1979 pour retrouver les écrits mentionnant sa naissance.
Split en 1983, renaissance en 2010 et nouveaux enregistrements, le dernier en date, 'Forgotten Dreams'.
Dernier line-up: Simon Saxby (vocals)/ Paul Macnamara (guitar)/Mark Allison (guitar)/ Adrian Jenkinson (bass)/ Paul Mendham (drums).
' When Love Is In Your Heart' un classic rock comme on en pondait dans les seventies.
Pas pour rien que les critiques de sa majesté prétendent que Salem fait partie du top 10 des NWOBHM bands that are better than ever!.
Pour t'éviter te confondre avec un sigle politique, NWOBHM = New Wave of British Heavy Metal!
Sur la même piste, 'High Stakes' et ' Fool's Gold', un brin de Sabbath, quelques couches de Saxon, et un soupçon de Whitesnake, bref, c'est pas du caca d'oie.
La suite est du même acabit, 'Rock fever' ( ça ne soigne pas) , 'Ask the lonely', 'The trilogy', 'The Answer', 'This heart is mine'..
Les vétérans enchaînent sur 'X-Rated' avant de vouloir nous monter la face cachée des ténèbres, ' Other Side of Hell'.
' Make the Grade' et ' Forgotten Dreams' achèvent ce set musclé avant une série de bis tranchants et concluants.
Anik, t'en pense quoi?
Super concerts, super ambiance, je reviendrai..
Next event: Brussels Rock meet Celtics Music, le 4 avril, same place!
Showcase mis en images: Pat Barbieux ( notes: michel).
15h , Boulevard Poincaré 7/225, Liège, Media Markt, un double showcase: Antoine Chance - Mario Guccio. Celui qu nous intéresse: Mario Guccio.
Le chanteur de Machiavel a sorti un premier album solo, “LINK”, le 15 novembre 2014. L'album a reçu un accueil des plus favorables et le Sicilien de Herve a déjà donné des showcases à droite et à gauche, il semble prêt à tourner avec band. Mario annonce quelques pointures pour l'accompagner: Sophie Cavez: Bass / Giovanna Sacco: Guitar /Florence Cha: Drums / Isabelle Guccio: Groove box and Scratch. Rendez- vous au Spirit of 66 le 28 février.
Super Mario n'était pas seul au Media Markt, dans ses bagages il avait emmené la merveilleuse Giovanna Sacco, une nana qui se débrouille mieux que bien à la guitare. La carte de visite de la Sérésienne mentionne guitariste et pédagogue. On te signale que la gente demoiselle se produit également sous l'identité Gioia Giones et que la non moins talentueuse harmoniciste Geneviève Dartevelle a déjà collaboré avec celle qui de temps en temps monte sur scène avec le band Mr. Friedland. Revenons à nos ruminants, avant la séance de signatures, le duo a interprété trois titres extraits de 'Link': Who's who - Ice of Angel's eyes - Emotional trader !
La voix ample du machiavélique Mario et la guitare ciselée ( l'ombre de S Hackett planait) ont retenu toute l'attention des clients de la chaîne fondée par Leopold Stiefel, Walter Gunz, Erich Kellerhals et Helga Kellerhals. Un silence respectueux autant qu'admiratif a régné pendant les quelques seize minutes du show.
Now I hide out from telephone wires at Waxahatchee creek... chante Katie Crutchfield dans 'Rose, 1956', un des titres de l'album 'American Weekend' de 2012.
La native de Birmingham, Alabama, a choisi Waxahatchee comme nom de guerre, elle était de passage au Bota ce 31 janvier.
Une assistance appréciable dans un Witloof qu'on a déjà connu vide, en haut, l'Orangerie affiche complet pour le passage de Jean-Louis Murat.
Pas de support, les habitués savent que le show doit démarrer vers 20:15'.
Arrivée de celle qui avec sa soeur Allison fut P.S. Eliot de 2007 à 2011.
Un joli minois, une guitare électrique, une voix fragile, légèrement éraillée, semblant hésitante, comme tendue, que Olivier compare à Dolores O'Riordan, on penche plutôt pour Liz Phair ou une jeune Cat Power, elle entame un premier titre, une ballade lo-fi, alors que la setlist promet 'Hollow bedroom' ouvrant l'album Cerulean Salt de 2013, c'est 'Michel' qu'elle choisit d'interpréter.
Elle embraye sur 'Catfish' qui trempe dans les mêmes tonalités, quelqu'un qui écoute Sam Cooke ne peut-être mauvais!
Plus écorché et tranchant sera 'Grass Stain', les arrangements et accords minimalistes mettant toute la pression sur l'intensité vocale.
Un troisième album ( Ivy Tripp) est prévu pour avril 2015, la setlist de la soirée comporte donc pas mal de nouvelles chansons, l'alt. country ' Chapel of pines' n'étant pas repris sur les deux premiers efforts discographiques on peut imaginer qu'il figurera sur 'Ivy Tripp'.
Please, welcome my sister ...
Cheveux coupés à la garçonne, une robe printanière, Allison vient assurer les choeurs sur quelques morceaux: 'Under a rock', 'Blue' et 'Blue part II', tous décorés de jolies harmonies vocales et de beaux sourires, car ...sorry, we have fucked up the last one a little bit...
Exit la gentille frangine, I'll play some older songs.
'American Weekend' a sharp tune te rappelant Scout Niblett est suivi par 'Tangled Envisioning' inspiré par sa jeunesse passée près du Waxahatchee creek, le jeu de guitare saccadé évoquant l'image du cours d'eau transformé en torrent.
L'intimiste ' Bathtub' sonne comme une confession et émeut, il est suivi par une nouvelle chanson, 'Half Moon', un titre présentant à nouveau des accents country.
'Peace and Quiet' contrairement à son intitulé s'avérera le titre le plus agité du set, un jeu rageur, une voix hargneuse, Waxahatchee grogne.
Il est 20:55', a last one, Brussels, 'I think I love you', une jolie ballade douce-amère.
Bruxelles sous le charme rappelle Katie qui achève la soirée par 'Noccalula'.