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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 17:05

Programmation jazz ce soir à l'AB Club.

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Tandis que Seun Kuti investit la grande salle le  Pascal Schumacher Quartet   vient défendre son dernier album Bang my can devant un AB Club moyennement garni.
Le P.S.Q. c'est Pascal Schumacher( vibes-glockenspiel),
Christophe Devisscher(contrebasse), Franz von Chossy ( piano) et Jens Düppe (drums).

 

 

Le jeune instrumentiste luxembourgeois, âgé de 32, ans sort réellement des sentiers battus en proposant un jazz au frontières des influences world-jazzy, ambient, via des compos originales, sorte d'histoires musicales sans paroles, exotiques et inventives laissant une grande place à l'improvisation.
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Vers 20h35, le show démarre. Une basse ronflante, les premières notes de vibraphone, quelques coups de cymbales, un piano hanté, le ton est donné. Un jazz léger, envoûtant, sensuel et novateur.
Véritable showman lorsqu'il est sur scène, Pascal domine son instrument et fait preuve d'une virtuosité réellement bluffante. Son jeu est teinté de délicatesse, de sensibilité, d'énergie et de dextérité. Le band l'accompagne avec maestria multipliant les breaks, les changements de tempos, les ambiances et les effets.
edit_preview.php-copie-28.jpgDémarrant par "Water like Stone" suivi par "Bang my Can" et "Metamorphosis", le vibraphoniste nous proposera ensuite "Elmarno" une compo de Christophe Devisscher écrite lorsqu'il s'était trouvé bloqué en Finlande par l'éruption d'un volcan dont on a beaucoup parlé.
"Seven fountains" titre évoquant le village de 7 Fontaines au Grand Duché de Luxembourg, village où habite Pascal, installera une ambiance plus feutrée, plus aérienne avec ce dialogue étonnant entre le vibraphone et le piano. Le quartet instaure aussi des ambiances bruitistes et inquiétantes utilisant chaque instrument de manière détournée et inventive comme dans "30 Little Jelly Beans" extrait d'un triptyque composé par Jens Düppe, où le concert atteint son apogée et dans lequel le même Jens nous gratifie d'un solo de percussions tout en edit_preview.php-copie-29.jpgdouceur et en touché. Magistral !
"A fisherman's tale" compo écrite par Christophe pour son papa décédé récemment nous amènera ensuite aux portes de l'ambient music , tout en atmosphère et en précision.

Deux mots viennent immédiatement à l'esprit en regardant Pascal Schumacher jouer : panache et flamboyance ! L'homme possède un jeu très physique et mouille réellement sa chemise au propre comme au figuré. Ce soir le quartet clôturera le set par leur version très personnelle du "Sing" de Travis.
Petit à petit le public s'est laissé séduire et demande un bis.

Les quatre compères reviendront interpréter "Personnal legend" tiré de leur deuxième album et écrit en hommage à l'Alchimiste de Paulo Coelho.
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Pari gagné pour Pascal Schumacher qui aura ce soir enchanté le Club de son immense talent.

JPROCK

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 14:52

La VUB en pleine période de baptême des bleus ou bleuettes ( schachten), le houblon coule, des stigmates de vomissure et des odeurs d'urine sur les trottoirs et le gazon de la plaine universitaire: folklore pas mort!

Pas le temps de jouer, t'es attendu au  Kultuur Kaffee où doit se dérouler un double concert en ce frais jeudi d'octobre.
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21:00  The Herfsts
P1170638.JPGC'est début juillet ( Hee Tervuren) que tu fis la connaissance du sevensome de Louvain.
On te rappelle leur identité: Koen Saelemaekers, Michaël Cloet, Stijn De Mulder, Wim Raes, Jannes Jaspers, Sam Gyselen, Pieter T'Jampens.
Ces braves gars chantent ( pas tous), jouent de la guitare ( 3 ou 4), de la basse, des claviers ( 2 ou 3), du glockenspiel et l'un d'entre eux s'agite derrière des fûts.
Comme durant l'été, tu apprécias leur indiepop faisant la part belle au chant choral et aux refrains aguicheurs avec, quelques fois, de solides escapades noisy à la guitare.
Ils aiment Arcade Fire, Weezer, la Britpop, The National, Interpol, Beirut, Vampire Weekend... peut-être les Wild Mocassins ou Sufjan Stevens.
Trente minutes de set, sept titres frais et sautillants parmi lesquels tu as reconnu 'Eyes like sunken ships ' ou ' The Rapture', du choral mixé à de la cold wave.
' Make Waves' flux et reflux d'eaux agitées.
Un rondo flamboyant mené tambour battant et pour prendre congé 'Two dancers' , une boîte à musique décorée de deux figurines déguisées en ballerines, le côté enfantin étant souligné par l'usage d'un glockenspiel que Jannes vient tapoter assis au devant du podium, comme le brave écolier en culottes courtes assis à son pupitre et le tambourinant en attendant l'heure de la récré.
La jolie comptine finira en tourmente de guitares énervées.


Changement radical de registre avec

Reverend Peyton's Big Damn Band

a three-piece outfit, tout droit sorti du musée d'anatomie pathologique fondé grâce au legs du chirurgien Guillaume Dupuytren.
Le père, le personnage central jouant de plusieurs guitares ( en picking ou à la slide), de l'harmonica et chantant comme un Raspoutine de l'Indiana, quand il ne harangue pas les foules assistant à ses prêches, c'est  

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 Reverend Josh Peyton - au washboard et second vocals, sa moitié, la coquette Breezy devenue Peyton ( non ne pense pas à Mia Farrow, aucun rapport...), chaussée de bottes d'un rouge aussi écarlate que son lipstick et enfin aux drums, le mignon Aaron “Cuz” Persinger, un gars qui, comme les Asiatiques, bouffe tout avec ses baguettes: gigot de mammouth et cuisses de vautour....
A propos des jouets du pasteur, pointons une pièce de collection, une Resonator datant de 1935!
A juste titre tu te demandes si on va assister à un concert de chants grégoriens, détrompe-toi, Eustache, leur truc c'est de la nourriture pour les blueseux, les rockab's intégristes, les psychobillies, les country-punkeurs et ceux qui pensent que le rock'n roll est mort quand Elvis a découvert Las Vegas!
5 ou 6 albums ( le dernier en hommage à Charlie Patton: 'Peyton on Patton') et un EP !
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P1170682.JPGUn drumming martial afin de bien montrer que l'office vient d'être entamé: ' My soul to keep', âmes sensibles s'abstenir!
Mes chers frères, mes chères soeurs sing with me... oh when the saints go marchin in... version punkabilly.
' My old man boogie' is a drinking song à la mémoire de mon vieux que je n'ai jamais vu sobre et, forcément, dans son bled il était l'ami de tout le monde.
A peine moins cintrés que Slim Cessna et sa clique.
' Worn out shoe' is a travelling song et, avant de commencer, je tiens à vous annoncer que je ne parle ni le flamand, ni le français, que mon anglais est incompréhensible et que I play guitar like a son of a bitch.
Bénie soit votre mère, mon révérend!
Quelques problèmes techniques ne vont guère gâcher le plaisir des students.P1170714.JPG
'Glory glory hallelujah' du gospel/bluegrass speedé.
Vous avez vu, je joue du bottleneck derrière my redneck.
Breezy: moi j'utilise Ariel pour mon linge, c'est mieux qu'Omo, pas vrai Elio!
' Sure feels like rain' du pur Creedence Clearwater Revival sur une National, fabuleux!
L'effervescent 'Fort Wayne Zoo' pour suivre, quelqu'un a probablement ouvert la cage aux ours, ça cavale dans tous les sens.
' Plainfield blues' sonne, à nouveau, John Fogerty.
Une leçon de guitare en trois épisodes, ouvrez vos mirettes, péquenots: pas de pédales, pas d'IPod - pas d'ebow... mon pouce fait la basse et mes doigts virevoltent en picking: vu?
Ja!
Je continue la démonstration: 'Peter Gunn', puis 'Yankee Doodle' combiné à 'Dixie'.
Une fameuse tricoteuse barbue!
P1170685Un protest bluegrass ' Everything's raising', sauf nos salaires.
Un titre participatif: clap your hands, stamp your feet and shout... t'as intérêt à obéir!
'Elder Greene Blues' de Charlie Patton, joli duo vocal, les Peyton devenus les amoureux de Peynet.
Même disque, le concis 'Shake it & break it'.
Pendant 'Mama's fried potatoes', un zouave imbibé entame une danse de Saint Guy sur scène, il a droit à un coup de botte rouge dans les parties génitales.
Ouais, ça fait mal!
A spiritual à la sauce Peyton ' Prayer of death, part one' enchaîné sur 'Born bred corn fed' l'hymne de l'Indiana rural pimenté au punk.

 

 

Un blues ferroviaire ' Train song' interrompu par un chef de gare local, cocu comme il se doit, qui d'un larsen strident impose le silence.
Un instant de surprise, mais très vite la locomotive reprend sa course folle.
La dernière, kids: ' Your cousin's on cops' , mieux que Laurel & Hardy, surtout quand le chef joue de la slide avec son harmonica.
C'est fini, je refile un coup de santiag dans la grosse caisse.
Fameux show, tonique à souhait.
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Un bis, vite fait: 'Two bottles of wine', par personne, pour commencer la soirée.
Breezy, qu'est ce que tu fous?
Elle met le feu à sa planche à laver.
Plus dingue qu'Arthur Brown, cette nana!



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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 14:48

The show had been sold out for quite a bit ... le band de Southampton qui jusqu'ici n'a sorti qu'un seul full CD , en 2009, "Baby Darling Doll Face Honey", a rempli l' Orangerie jusqu'au ras bord!
Des fans de la première heure te citent encore leur concert donné au Witloof début 2010.

20:00,  Broken Arms
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P1170409.JPGAccompagne le trio pour toute la tournée européenne.
Four youngsters from Canterbury promis à un bel avenir, d'après ce qu'ils ont étalé hier.
Carte de visite: un single et un EP (Edwyn Collins derrière les consoles), mais déjà une belle présence scénique!
Dale Norton - Vocals/Jamie Darby - Guitar/Thomas Ford - Bass/Callum Norton - Drums, ont l'air de sortir d'une nursery school mais leur indie blues rock fait des étincelles, tu y sens des touches Oasis, mêlées à des arômes Stereophonics, quelques relents Britpop à la Arctic Monkeys, mais surtout une belle fougue, toute juvénile.
Sept titres que Dale chante avec conviction, un méchant petit guitariste qui, de temps en temps, pianote et une solide assise rythmique: Bruxelles a aimé.
' Sorrow' entame le set, le titre suivant sera tout aussi catchy, quant à ' What you've taken' , ce morceau est proche des meilleurs Supergrass.

 

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Le quatrième tune sera plus heavy, il précède leur premier single 'Brother' introduit par un piano sautillant.
Broken Arms termine par les deux titres d'un nouvel EP, dont 'Wept'.
Band au potentiel indéniable!


21:00,  Band of Skulls
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Matthew Hayward - Drums/Russell Marsden - Guitar & Vocals/Emma Richardson - Bass Guitar & Vocals achèveront leur tournée européenne à Londres, ce 20 octobre, en février 2012 ils sont tout fiers d'assurer le support des Black Keys.
P1170588.JPGD'ici là, leur nouvel album sera peut-être dans les bacs, en tout cas, au Bota, Bruxelles a dégusté un avant goût pas infâme!
'Sweet sour', précédé d'effets de feedback, ouvre les hostilités.
Un titre qui ressemble plus à du dirty Prince, rockant à la Jimi Hendrix qu'à du White Stripes ou aux Kills, à qui certains aiment les comparer.
Une évidence: Russell est un putain de bon guitariste aimant manier la vibrato handle.
Emma entame les parties vocales de 'Lies' après une amorce aux drums.
De gros et lourds mensonges. Oui, on peut citer Black Box Revelation, les Black Keys et si t'insistes, Kings of Leon: ça cogne sec!
'Patterns' aux artifices floydiens sur fond de gros beats.
Stevig, pour mentionner des collègues du Nord!
La suivante' Fires' n'est pas moins enflammée, ce trio vit intensèment ce qu'il interprète: Matthew tabasse caisses et cymbales comme un bûcheron canadien n'ayant plus vu une créature femelle depuis six semaines, les riffs d'Emma sont vicieux et la performance de Russell mérite mieux que les qualificatifs P1170500.JPGincredible ou powerful, un crack!
'Bruises' is a brand new song, elle laisse des traces: des bleus, des ecchymoses, du sang...
Le dernier single ' The devil takes care of his own' refrain scandé, punky et catchy, avec de légers relents Joan Jett & the Blackhearts.
Un hit en puissance!
Une séquence psyche/blues avec le midtempo 'Cold fame' pour recogner dur sur 'Wanderluster', un autre nouveau morceau.
Emma a dû écouter Jack Bruce et Russell, Eric Clapton du temps de 'White Room', 'Bomb' porte bien son nom!
'Blood' sera encore plus féroce et explosif.
Another loud new song au drumming excité: 'You're not pretty' , la sauvagerie bestiale ne prendra pas fin avec ' Light of the morning', du heavy rock digne de Black Sabbath pas encore bouffi, suivi par le brillant 'Death By Diamonds and Pearls' .

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Band of Skulls met fin à la fête avec 'I know what I am' , une machine infernale et tes jeunes voisins qui éructent avec Emma ...it's alright, it's Ok...
Impressionnant!
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Un double bis furieux:
an old song, says Russell: 'Hollywood Bowl' et enfin ' Impossible'.

Désormais il sera difficile d'encore signer Band of Skulls à l'Orangerie, next step: l'Ancienne Belgique!

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 21:39

 New Order est né en 1980 sur les cendres du mythique Joy Division.

 

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Le groupe se compose alors de Bernard Sumner, Peter Hook, Gillian Gilbert et Stephen Morris.
En 2001 Phil Cunningham (ex Marion) remplacera Gillian et en 2006 c'est au tour de Peter Hook de quitter le band. Les autres membres décident alors de ne plus oeuvrer sou le nom de New Order mais sous celui de Bad Lieutenant avec le concours du bassiste de Blur, Alex James .
New Order, considéré comme un des groupes les plus influents et les plus acclamés des 80's semblait donc avoir vécu.
edit_preview.php-copie-23.jpgJusqu'à l'annonce de ces deux concerts tout exceptionnels ce soir à l'AB et demain au Bataclan à Paris. Exceptionnels, parce que New Order n'a plus joué en Belgique depuis 1985, et deuxièmement car ces deux concerts servent à recueillir des fonds pour les soins médicaux de leur ami le producteur Michael Shamberg gravement malade.
Le line up de ce soir comprend donc Morris, Gilbert et Sumner flanqués de Tom Chapman à la basse et de Phil Cunningham aux guitares. Le groupe est donc bien composé du line up de Bad Lieutenant accompagné de Gillian Gilbert aux claviers.
Le concert de l'AB fut sold out en 18 minutes, c'est dire l'engouement du public pour cet évènement ponctuel !

Devant la salle bruxelloise c'est la grosse foule. On se presse depuis les portes de l'AB entre les barrières nadar installées jusque dans la rue des Pierres. Tout le gratin cold-wave et gothique bruxellois est présent et il se murmure que ce pourrait être bel et bien les 2 derniers concerts du band. Normal donc que l'on se soit disputé les précieux sésames ce soir. J'ai croisé un fan venant de Birmingham !

A 20h20, nous avons droit à la projection d'un court film tourné par Michael Shamberg ainsi qu'à un travail qu'il a réalisé pour The Notwist. Un DJ prendra le relais jusqu'à 21h moment tant attendu où New Order montera sur scène sous une immense ovation.
L'intro planante de "Elegia" précède les premiers accords de "Crystal". Le groupe se cherche un peu dans les premières minutes mais bien vite il va atteindre son rythme de croisière et enflammer les premiers rangs.
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" C'est un plaisir de jouer ici à Bruxelles" lance Bernard Sumner, "...Ca fait tellement longtemps !"Les titres s'enchainent : "Regret", "Ceremony"," Age of consent".

La force de New Order c'est cette folle énergie froide et dansante qui anime son rock singulier transcendé par des montées en puissance en osmose totale avec son public. Ses musiciens ne sont pas des virtuoses au sens noble du terme, mais le groupe témoigne d'une efficacité redoutable et propose un répertoire incontournable.
"Love Vigilante", "Krafty", "1963" titre pour lequel Bernard abandonne sa guitare pour se consacrer plus particulièrement au chant, verront un band en totale cohésion prendre de la hauteur avant de s'attaquer à "Bizarre-Love-Triangle" et "True Faith".

"Vous vous amusez ? Nous en tout cas on prend du bon temps !"

Grosse ambiance dans la fosse.
Le groupe nous offre un "586" époustouflant et nous gratifie ensuite d'un baiser parfait ("The Perfect Kiss").


"On va faire quelques classiques aussi" , annonce Bernard, This is "Temptation !" La salle est aux anges et la marée humaine danse à tout va.
Un dernier petit salut et New Order quitte les planches.
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L'AB demande un bis et le Nouvel Ordre reviendra pour un rappel de folie avec un "Blue Monday "à la rythmique démentielle.
Folie dans la salle, qui atteindra son paroxysme quand Bernard annoncera:

"On va quand même faire du Joy Division, hein ! "

Et "Love will tear us apart" chanté par 2000 bouches mettra l'AB KO.

A la sortie de la salle les visages affichent d'immenses sourires.
Certains remercient le ciel d'avoir pu assister à l'évènement, d'autres, fans depuis des décennies, les voyaient pour la première fois et restent pantois.

Ce soir le mythe logera à l'Amigo.
Demain Paris vibrera à son tour...

SETLIST:ELEGIA

CRYSTAL
REGRET
CEREMONY
AGE OF CONSENT
LOVE VIGILANTES
KRAFTY
1963
BIZARRE LOVE TRIANGLE
TRUE FAITH
586
THE PERFECT KISS
TEMPTATION

BLUE MONDAY

LOVE WILL TEAR US APART


JPROCK

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:24

Le  Depot a quitté la Martelarenplein, l'ancien ciné subit une opération de chirurgie esthétique. Pendant le traitement thérapeutique, les activités se déroulent Kapucijnenvoer 47, un bâtiment abritant les étudiants en soins infirmiers.
Une ancienne salle de gym a été transformée en salle de concert pouvant accueillir +/- 500 spectateurs.
C'est là qu'aura lieu le premier événement COOL de la saison:
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 Charles Bradley and his Extraordinaires
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Une attente interminable dans une cantine bondée, transformée en sauna improvisé, heureusement tes pavillons peuvent jouir des galettes vintage sélectionnées par le deejay Thierry Mr Soul Steuve, qui réussirait à faire danser une escouade de paraplégiques en pèlerinage vers Notre-Dame de Fátima.
20:45' du mouvement sur le podium!
Faux espoir, un roadie est passé par la Brasserie InBev et a acquis un stock de Stella qu'il dépose à côté des amplis, des micros et de la batterie.
Bordel de fiente de pigeons de la Dyle, ça commence à bien faire, il faudra attendre 21h03 pour qu'un zouave d'un signal lumineux demande l'extinction des feux..
Il était temps, Kathleen était prête à gravir les marches du podium pour aller cueillir le Charel dans sa loge!
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Les Extraordinaires en piste: sont sept, dirigés par le guitariste Thomas Brenneck ( figure de proue chez Daptone Records, un ex Sharon Jones & the Dap-Kings et frontman du Menahan Street Band, qui accompagnait l'ex-plombier cet été) - un duo sax/trompette qui connaît la chanson - un second guitariste- Mike Deller aux claviers ( Budos Band- Menahan Street Band) - un drummer pas énervé et un petit bassiste ( on n'a pas reconnu Nick Movshon - bass guitar, Homer Steinweiss- drums du Menahan Street Band...).
P1170351.JPGIls ont pour mission de chauffer le public, tu parles la t° est montée à 36°C, et vont nous balancer une triplette instrumentale qui a le don de calmer Kathleen et sa copine qui gigoteront pendant 70' .
Dans l'ordre: 'Theme' - ' Don't ever leave me' du saxophoniste JC Davis qui officia chez James Brown et ' Howlin Wolf Staples' , ils poursuivent avec le upbeat 'Mighty Mighty ' de Baby Huey, le clavier quitte ses touches, passe derrière le micro et, dans la plus pure tradition Las Vegas, vient nous demander si on est prêt à accueillir Charles Bradley!
Hurlements, le sexagénaire ( sexygénaire?) déserte les coulisses.
Un conte de fée que l'histoire du Screaming Eagle of Soul qui sort son premier album ' No time for dreaming' à l'âge de 62 ans.
Un petit gars qui imitait James Brown avec en guise de micro un manche de balai, pas rose sa vie: le Vietnam, un frère descendu par son cousin, des centaines de petits jobs payés largement en-dessous du minimum syndical, tu peux lire tout ça sur son faciès... puis apparition de la fée Daptone Records et profitant du renouveau de la soul, la vraie, celle qui sue, la reconnaissance mondiale, enfin!
Sur scène, un condensé d'Otis Redding/James Brown/Wilson Pickett/ Marvin Gay!
'Heartaches and pains' une soul ballad autobiographique retraçant le décès de son brother.
Formidable, un bond de 40 ans dans le passé, a full-throated voice, un charisme incroyable, de la soul authentique.
'No time for dreaming', premiers petits pas de danse sortis du James Brown notebook, les filles adorent!
Le slow qui tue ' Lovin' you baby', à genoux pour vous, ladies, quelques salades électorales, je vous aime, tous.... Leuven ne votera pas NVA....
Un sens de la tragédie et du pathos, un jeu de scène coloré, de la sueur et des larmes, il ne manquait que quelques choristes black à la poitrine opulente pour que ce soit parfait ( les boys se débrouillaient pas mal, mais bon 'Macho Man' de Village People ça ne vaut pas Tammi Terrell ou Tomi Raye Hynie!).

 

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Let's go to church: ' ' The world'... this world is going up in flame... heureusement le sauveur est parmi nous, Charles porte sa croix, tous nos péchés, la route est pénible vers le Golgotha, il s'y attaque avec 'How long' : quatorze stations, deux ou trois chutes, on n'a pas vu Sainte Véronique, ni Simon de Cyrène, on a pleuré à chaudes larmes, la basse est venue nous secouer, la douleur était insupportable, Spielberg a voulu refilmer la séquence, le final fut furieux!
Magistral!
P1170346.JPGUn classique soul, le chaloupé 'Slip Away' de Clarence Carter, j'en tremble encore!
Tout en esquissant un mouvement chorégraphique ondulant, Charles regagne les loges et laisse le band orphelin.
Un instrumental doit lui permettre de se changer, le cosaque barbu de tout à l'heure vient nous relancer en présentant, une nouvelle fois, Mr Bradley, revenu en tenue Bruce Lee légèrement bedonnant.
Un single sorti en 2006, le funky 'This Love Ain't Big Enough For The Two Of Us', merci les Sparks.
Grand numéro de go go dancing et wah wah collante: super sexy!
Quelques accords de 'Cold Sweat' mais c'est 'Goodbye my love' du Godfather qui sera balancé. Heartfelt and soulful, mouvements pelviens saccadés en prime, pendant que des perles de sudation dégoulinent de son visage buriné vers son torse d'ex-costaud devenu chanteur.
Et une tirade pleine de bon sens: rhythm 'n blues it will always live because it comes from the soul!
Mickey, fais leur ton numéro au piano, puis le sax, et toi, Billy the Kid, montre aux little ladies comment on joue de la trompette, ils passent tous en revue avant de voir la ballade s'éteindre sur I still love you!
P1170373.JPGIl poursuit avec une étonnante version noire de 'Heart of Gold' de Neil Young et enchaîne sur un slow sentimental poignant ' In you' ( I found love).
Le style de rengaine pendant laquelle tu fermes les yeux et tu t'imagines tournoyer aux bras de Scarlett Johansson, possible qu'elle ait un verre dans le nez, tu t'en fous!
Mickey, refile moi une serviette, je suinte!
Merci, gamin, la dernière, I love you all...
Nous aussi, Charles, nous aussi!
'Golden rule' ...it's a cold, cold world... come back to the golden rule:
Explique, papy!
The golden rule is love, my brothers
The golden rule is love, my sisters...
Et il vient nous serrer la pince en nous souhaitant bonne nuit!

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Leuven pousse une fameuse gueulante pendant cinq bonnes minutes, l'artillerie rapplique sans l'artificier: une intro juteuse 'Make the road by walking' , troisième intervention du piano man.
Coucou, voilà Charles, il a emprunté la robe de chambre en soie que Rocky Balboa avait reçu en cadeau de Dalida, en juin 1969 et il envoie ' Why is it so hard' , un lament mêlant message d'amour, connotations sociales et Commedia dell'arte.
"Why is it so hard to make it in America?” foutu pays où je suis né, this is my life's story!
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And the crowd went wild and loved it!

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 08:25

C'est une météo presque printanière qui nous accompagne sur la route du Lotto Arena.
Pas de concert prévu au Sportpaleis ce soir, ce qui permet de profiter d'une circulation plus ou moins fluide aux alentours de la salle.

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Direction les fauteuils 118 à droite de la scène et nous voilà installés pour assister au set de Cameron qui assure la première partie du show.
Cameron c'est un quatuor belge drivé par une chanteuse guitariste dont le timbre de voix rappelle étrangement Chrissie Hynde des Pretenders.
Du rock juteux, sans fioritures, et le moins qu'on puisse dire c'est que la donzelle a du coffre ( au propre comme au figuré). Un set assez conventionnel, mais pas désagréable, même si déjà fort entendu sur la planète rock.
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A 21h  Status Quo entame les premiers accords de "Caroline", hymne rock intemporel qui ouvre presque toutes les grands messes du combo. Le son nous fait vibrer les tympans, il faut dire que le band n'est pas avare de décibels et envoie la sauce.

 

 

edit_preview.php-copie-19.jpgJamais un band n'a si bien porté son nom. Des décennies que les quatre anglais trainent leur boogie rock irrésistible aux quatre coins de la planète, enchaînant tournées sur tournées, infatigables et toujours aussi enthousiastes. Et à chaque fois le band nous bluffe une fois de plus. On se dit cette fois ils vont être un peu en deçà de la précédente, et au final on se retrouve à nouveau conquis et présent dans les gradins lors de la tournée suivante.
Et il faut bien l'avouer, le concert de ce soir nous conforte dans cette idée : ces mecs là mourront sur scène tout en ayant la satisfaction du devoir accompli.
Le Quo, c'est un répertoire juke-box irrésistible avec entre autres : "Rain"," Mean Girl", "Beginning of the end", "Two way Traffic", "Big fat Mama", "The Oriental","Lets rock", "Gergundula", "Roll over Lay down", "In the Army Now"... autant de titres incontournables qui donnent la banane, font taper du pied et secouer de la tête.
Le public ne s'y trompe pas et l'ambiance monte en puissance au cours d'un show dont les 20 dernières minutes seront jubilatoires avec un "Down Down" imparable suivi d'un "Whatever you want "qui à lui seul résume tout le style Quo et déchaîne la foule tandis que les neufs écrans lumineux s'embrasent. L'ambiance est au top et le band ponctue le set par le très attendu "Rockin all over the world"repris en choeur par la salle.

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En rappel, Rick Parfitt sur qui le temps ne semble n'avoir aucune emprise, et Françis Rossi, dont la nouvelle coupe de cheveux courts n'a en rien ralenti l'énergie, sautillent sur scène aux accords de "Don't waste my time". "Rock n roll music" éructé par Parfitt dont la voix plus bluesy fait merveille précèdera un "Bye bye Johnny" dernière preuve indiscutable que la machine à boogie increvable pète toujours la forme et pour bien longtemps encore.
Ce soir, le Lotto Arena a une fois de plus vibré aux sons de l'increvable machine de guerre londonienne.
Status Quo c'est comme une maîtresse chez qui l'on retourne inlassablement en se jurant chaque fois que ce sera la dernière, mais au final le plaisir et la jouissance l'emportent toujours sur la raison.
A l'année prochaine les gars et une fois de plus je passerai vous dire Hello !
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Set list : Caroline / Something 'bout you baby I like / Rain / Rock 'n' roll 'n' you / Mean girl / Softer ride / Beginning of the end / Two way traffic / Medley (What you're proposing - Down the dustpipe - Little lady - Red sky - Dear John) / Big fat mama / The oriental / Creepin' up on you / Let's rock / Gergundula / In the army now / Drum solo / Roll over lay down / Down down / Whatever you want / Rockin' all over the world // Rappel : Don’t waste my time / Rock 'n' roll music / Bye bye Johnny
JPROCK

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:12

Une cafétaria de la  FNAC désertée en ce doux samedi d'octobre, la souriante Lena Ayal dispensera un showcase confidentiel, mais bigrement réjouissant, face à une noire cloison et à une demi-douzaine de badauds attirés par son chant velouté et par l'accompagnement racé du guitariste français, André Margail.

 Lena Ayal
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baigne depuis sa plus tendre enfance dans un univers Blue Note/ Big Band.
Normal, lorsqu'on sait que papa Joop, a baladé son sax aux côtés de Rita Reys ou de Francis Bay dans les joyeuses années d'après-guerre.
Très vite, il devint une figure emblématique du jazz made in Tintinland et tu le croises toutes les semaines chez Pol au Gaity.
L'album de reprises de classiques du jazz, ' It had to be you', que Lena a enregistré il y a peu, est un vibrant hommage à son géniteur qui, aujourd'hui âgé de 85 ans, continue à pratiquer ses gammes.
En 2000, Lena avait sorti un premier album en français ' Dans cette illusion', elle prépare un troisième effort discographique, à nouveau dans la langue de Voltaire, nous aurons l'occasion d'entendre plusieurs de ces titres en version épurée.
Revenons au gars assis à ses côtés cet après-midi: pas un second couteau, le sieur André Margail!
Ce Catalan voit le jour à Perpignan en 1954 et étale une carte de visite impressionnante: Niagara, Jane Birkin, De Palmas, Higelin, sur scène avec Mark Knopfler... plus récemment, il collabore avec Tchéky Karyo!
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Le séduisant Jobim ' How insensitive' entame de suave manière le mini- concert: un timbre sensuel, un jeu en dentelle de Bruxelles à l'âme escalivada et un franc sourire que tu ne compareras pas à celui de Mona Lisa.

 

 

P1170299.JPGUne sobre approche du romantique 'It had to be you' mettra un terme, déjà, aux colorations jazzy.
Musique:André Margail/ paroles: Lena Ayal, la rengaine épicurienne ' Me la couler douce'!
...Je me fous de tout, de toi et de mon banquier....
French pop avenante à la Pierre & Alain Souchon.
' Je ne sais plus'... si je t'aime encore... l'amour en question sur coulis d'arpèges.
Jolie intro de guitare pour 'Eternel', beau comme du Henri Salvador lorsqu'il nous la joue tendresse!
Un cadencé et fantaisiste ' Une femme exceptionnelle' fera sourire le maigre public
... je fais le ménage, la cuisine, la lessive et l'amour... + les devoirs des enfants et les courses chez Lidl ...
Quoi Cookie?
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile...
Mais non, t'en fais pas, .... sous la douche, je suis une star!
Plus désopilant qu'un sketch des Frères Taloches!
'Toi' et ses rimes en 'hic'- 'ique' - 'ik' - 'nike'... pas amères!
Où Jacques Duval croise Régine!
Accouplée à 'Toi', une valse, ' Danse, danse' à petits pas!
'Une autre histoire', un cauchemar éveillé, un blues métaphysique et désespéré.
Lena et André clôturent ce plaisant concert par le juteux 'Où sont les hommes?', du Juvet meets Sanson, décoré d'une petite guitare country/pop allègre.
Oops, Patrick en Julie Lescaut paillettée, sort du bois et entame sa quête...
Où sont les femmes ?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes...
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T'as quitté la FNAC d'excellente humeur!

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 08:48

Direction Haren, latitude 50° 48' Nord (50,8)- longitude 5° 14' 24" Est (5,24).
Cortenbachstraat:  Toogenblik!
Un taxi se gare face à l'immeuble, deux Yankees paumés en sortent, ils ont fait le déplacement depuis Indianapolis (Indiana) pour assister au premier concert belge de

 Chris Pureka
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sinon le club est peu garni, bizarre!

21:10' Luc à la voix chevrotante annonce un duo: from Massachusetts:  Chris Pureka et pour l'accompagner aux backings et au décor électrique, from Vermont: Sebastian Renfield .
Chris, mèches rebelles de garçon manqué, un croisement Sarah Bettens/ Michelle Shocked est de la race female singer/songwriters à l'aspect timide mais aux compositions fortes.
Trois full CD's et un EP dans les bacs, le dernier 'How I learned to see in the dark' date de 2010.
Chris et Sebastian sont en tournée européenne depuis des semaines, elle est passée par l'Allemagne, la Russie (!), l'Ecosse, la France, l'Italie et aujourd'hui Brussels avant les Pays-Bas et le UK.

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'Compass Rose' sur 'Dryland' en 2006 ouvre les débats, un jeu en arpèges, une basse aux pieds, une voix assurée, les yeux clos, Chris nous livre ses états d'âme... pour citer Sarah ( How's my living?) ' She’s an expert at conveying emotion in her songs, both through lyrics and her voice...'.
P1170292.JPGSebastian habillant la mélodie d'harmonies discrètes.
Brillante entrée en matière.
'Shipwrecked' il y a 4/5 ans, j'ai joué ce titre en direct lors d'une émission radio locale, du côté de Northampton, New England, the host said en grognant...well, that was dark... c'était mon titre le moins obscur, Brussels vous êtes prévenus, si vous étiez venus pour un roman de la collection Harlequin , style 'Les Saisons du coeur', vous avez sonné à la mauvaise porte!
Ma 'chanson d'amour' raconte
The coward in me
rowed straight back to shore
put my feet on solid ground
and wrote a love song for the sea..
La suivante, une vraie lovesong, m'a pris 4 ans: 'California' . Un vibrato passant du rugueux profond au vulnérable, un picking simple et juste supportant les lyrics: un mariage parfait!
Superbe version du 'Play with Fire' des Stones, Indianapolis aux anges!
'Dryland' is the titletrack of my second full CD, elle interprétera ce titre poétique solo.
Les comparaisons avec la grande Mary Gauthier ne sont pas dénuées de bon sens.
' Crossfire' is unreleased, et elle amorce 'Landlocked' seule.
Un murmure, un filet effilé, la grâce d'une K D Lang et la retenue d'une fille lucide et mélancolique...
Nothing nothing nothing left
some sand in your shoe, a stone in your chest
some sand in your shoe, a song in your mind
We ran out of time time time ...
Le premier set s'achève avec la poignante histoire de sa grand-mère, a navy nurse during W W II, it's a sad song disguised in a happy one: ' Swann Song'.
That was it!
Go and have a drink, people!
Merci, Miss!
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Set 2
Habituellement, mes chansons doivent mariner, incuber, 'August 28th' est l'exception, ce titre est né après un seul jour de gestation.
Un 28 août, page des faits divers: il pleuvait, la grange derrière l'école a brûlé, le chat a attrapé l'oiseau, un désespéré a sauté du cinquième étage... Et à part ça, Miss?
Some times you think you spend your whole life
just counting grains of sand...
P1170276.JPGVais essayer au lieu de compter les moutons!
Quelqu'un dans l'assistance m'a demandé de jouer ' Momentary Thief', voilà, il est exaucé!
A new one: ' Tinder', ça rigole pas des masses..cutting my throat... c'est même assez gore, mon cher Al!
Sur le dernier CD, le rythmé ' Barn Song', suivi d'une protest song 'Hangman' : heartbreaking sadness à son point culminant. Pourquoi quelques images du Strange Fruit de Billie Holiday hantent-elles ton esprit?
On vous a promis un titre moins lugubre par set, voici 'Lowlands'.
You know, c'est la première fois qu'on se produit à Bruxelles, mais l'an dernier j'étais chez Beatrix Wilhelmina Armgard van Oranje-Nassau en tournée, I had a day off, une pointe pour discuter avec Manneken- Pis et Brussels became my favorite city in Europe, you know why?
Le charme des jours pluvieux?
Your beer!
A cover, Neil Young 'Helpless'!
Merci, formidable!
L'automnal 'Song for November' sera suivi d'un dernier trait d'humour à la Bigard: fin, raffiné, Proust ma chère: 'Wrecking Ball' que je dédie spécialement à Dillinger et à son complice, venus en droite ligne de la cité qui organise les 500 miles, gagnés par Michel Vaillant et Steve Warson en 1964.
Entreprise de démolition en tous genres, la wrecking ball à l'oeuvre, faudra reconstruire après l'ouragan Pureka!
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Bis introduit par Luc.
Il ne nous reste qu'une histoire pas gaie: 'Come back home'
darlin' what is it you're doing,
with that hammer to my heart?...

Je ne sais pas, baby!

Gerrit, l'adresse de ton psy?

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:07

20h10.  Crosby & Nash
 

2011-02-10-Crosby-And-Nash-fr.jpg

Les premiers accords électrifiés de "Eight Miles High" résonnent dans un  Cirque Royal comble.
David Crosby, amaigri, et Graham Nash, pieds nus comme à l'habitude sont accompagnés par quatre musiciens: à la guitare solo Shane Fontayne (Marc Cohn, Bruce Springsteen, Van Zant bros...), à la basse Kevin Mc Cormick (piqué à Jackson Browne), aux claviers James Raymond (le fiston de Crosby) et à la batterie l'excellent Steve DiStanislao.
"I used to be a king" calme un peu le jeu, et la voix magnifique de Nash fait toujours des merveilles. Le duo s'arme ensuite de guitares électriques pour "Long Time Gone", un classique, avant de nous faire voyager vers le Maroc avec "Marrakech Express" !
edit_preview.php-copie-13.jpgLes perles s'enchaînent sur d'un collier d'harmonies vocales de haut vol. Ces deux là n'ont rien perdu de leur incroyable talent. Les années passent et le temps ne semble avoir aucune emprise sur le duo qui vocalement - contrairement à leur ami Stills qui semble parfois limite au niveau de la voix- est toujours aussi impressionnant.
"Lay me down", "Old Soldier", "Just a song before I go", A slice of time (nouveau tire présenté par Crosby), aucune faute de goût dans une set list magique.
"Don't dig here" suivi par "Critical Mass" enchainé à "Wind on the water" précèderont une version formidable de "Almost Cut my hair", électrique en diable et sur laquelle Crosby prouvera une fois de plus qu'il possède toujours une voix magnifique et puissante. Magistral.
Il est 21h15.
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Après une petite pause histoire d'aller boire une petite bière pour nous et une Guinness pour Crosby les revoilà en acoustique pour un enchaînement sublime comprenant "Simple man", "Guinnevere" et un superbe "Blackbird" (cover des Beatles) pour lequel Shane Fontayne se joindra à eux pour un trio vocal accompagné d'une seule guitare sèche.
Visiblement les deux compères tiennent la forme et les jokes ne manquent pas :

"On s'est baladé dans les rues de Bruxelles et je ne savais pas que les femmes belges étaient aussi belles. J'ai presque 70 ans et je suis heureux de réaliser que j'ai encore du sang qui coule dans mes veines !" lance Nash.


Il se dirige ensuite vers le piano et démarre "Our House" qui sera repris en choeur par la salle.
Encore un nouveau titre ensuite avec "In your name" où la slide guitar de Fontayne est omniprésente.
Crosby & Nash nous feront ensuite un magnifique cadeau. Ils interprèteront "Laughing" qu'ils n'ont d'après eux jamais joué sur scène.

Crosby explique : "Ca fait 20 ans qu'à chaque concert que l'on donne à San Francisco des fans nous la réclament, s'ils savaient qu'on l'a joué ce soir à Bruxelles, ils deviendraient fous !". Et Graham Nash de répondre : "On va devoir rendre des comptes, avec youtube ça va se savoir."Ovation du public.
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D'ailleurs à propos de youtube Nash enchaînera de la manière suivante feintant l'agacement mais terminant par une boutade :

"Mouais...Je comprend les gens qui nous filment avec des cameras... je comprends ceux qui prennent des photos et je peux comprendre you tube... mais ce que je ne comprends pas c'est un gars qui est frontrow et qui nous regarde avec des jumelles !! "T'as vraiment besoin de nous voir aussi près ?Et Crosby de rétorquer: "Je crois qu'il compte nos poils de nez !" Poilant.


Le concert se poursuit avec "What are their names ?" chanté a capella suivi d'un "They want it all" électrifié et de "Take at all" titre que Nash explique avoir écrit il y a très longtemps.
La suite "Orleans -Cathedral", un pur bijou, amorce ensuite une fin de show magistrale avec "Déjà vu", "Military Madness" et "Wooden ships".
Le public est debout pour une standing ovation.

Le duo mythique reviendra nous interpréter "Teach your children"en guise d'au revoir et qui sera repris en choeur par tout le Cirque.
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La moitié de la légende de Woodstock était ce soir de passage à Bruxelles, et incontestablement elle est toujours bien vivante.

JPROCK

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 18:43

Tu as sellé Jolly Jumper, tu sors?
Vais faire un tour à Halle upon Duck River.
Tu vas voir les filles?
Ouais: Dolly, Linda, Emmylou, Tammy, Loretta, Crystal, Alyson...
Fripouille, ordure.
Je t'aime!

 ' t Vondel -  Country Ladies- A Tribute
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20:35', la grande salle en configuration assise, des têtes connues, Bart Candelaershuys en Madam, Serge Pendulum Demol...
P1170195.JPGDans l'obscurité, à 150 mètres de ton siège: six musiciens, trois chanteuses, la crème uit Belgencountryland!
Björn Eriksson ( guitars, pedal steel, vocals) une fine gâchette uit Antwerpen- Geert Waegeman ( banjo, fiddle, mandoline...) un gars qui a accompagné la Belgique entière, de Toots à Roland en passant par Jo Lemaire.. - Ron Reuman, le drummer de Korbeek-Dijle, encore un requin ne souffrant pas de rhumatismes- Werner Lauscher, une contrebasse de Aachen, Dee Dee Bridgewater c'est pas rien- Axl Peleman, guitare, triangle... un BV qui naguère rockait méchant ( Ashbury Faith, Camden...) et Wigbert ebbenhout blues Van Lierde aux 36 guitares!
Les belles-de-nuit: Nathalie Delcroix ( Laïs, The Partchesz...) - Tine Reymer ( Billie King, El Tattoo del Tigre et tous les feuilletons de la VRT, de Windkracht 10 à F C De Kampioenen, non pas K3...) et Jackobond alias Riet Muylaert, trois madames plus dangereuses qu'Athos, Portos et Aramis!
P1170146.JPG
Trois voix a capella: 'Hammer and nails', premier titre et déjà la chair de poule, le dernier souffle s'éteint et les cowboys sortent l'artillerie pour un instrumental noir 'Black Mountain rag', tu payes cash ou tu crèves, Johnny!
'Time is winding up' aux touches gospel sera suivi de la profession de foi ' Country in my genes', Tine sans gêne pour notre plaisir!
Un micro pour Wigbert ' Mama tried', Geert au banjo et la guitare de Björn qui canarde.

 

 

P1170184.JPGBill Monroe a composé 'The one I love is gone' sommes tombées amoureuses du titre dans la version des Secret Sisters, une pedal steel à faire pleurer un sourd et les voix de Tine et de Nathalie pour l'achever.
'Gone, gone, gone', fiévreux et speedé.
Riet et Nathalie 'Sing that rock'n roll'...I wanna electrify my soul...
Handclappings pour le 'Pirate's gospel' d'Alela Diane.
Les féministes détestent la suivante, nous on l'adore: ' Stand by your man'.
J'aurais dû épouser Tammy Wynette!
Nathalie dans le wagon ' Luxury Liner', une danse effrénée. Dorénavant je viendrai toujours avaler mes 6 Budweiser dans le même bastringue, les entraîneuses sont sexy en diable.
'White trash wedding' les Dixie Chicks c'est pas pour les poulets, mon lapin!
Les ladies virevoltent, une chorégraphie bluegrass étonnante sur violon fou.
Un harmonica pour 'I'll fly away', Gillian Welch & Alison Krauss soundtrack de 'O Brother, where art thou', Tine et Jackobond s'y collent, elles volent bien!
The Be Good Tanyas , le dépressif et splendide ' Waitin around to die' magnifique interprétation de Miss Delcroix sur P1170257.JPGfond de lapsteel mélancolique.
Elles se barrent... kledingwissel dames....
La contrebasse amorce, Wigbert gratouille, les nanas rappliquent fringuées Nashville, elles murmurent, Björn au chant: 'Jolene', version mélodramatique, un chef-d'oeuvre!
Met haar vent Eriksson... on partage le même lit, mais parfois 'Love Hurts' chante le couple Björn/Nathalie.
Les larmes n'ont pas le temps de sécher, une version Parton/Harris/Ronstadt de ' To know him is to love him'.
Elle se maria pour la première fois à 13 ans, elle a gravé 70 albums, la coalminer's daughter Loretta Lynn a composé ' Have Mercy' et l'album a été produit par Jack White.
Théâtral et fort!
Un coup de sifflet ' Tumbling Tumbleweeds' les Supremes ont repris ce titre de Bob Nolan aux accents Hawaï.
Une invasion tyrolienne au Texas: ' Cowboy Sweetheart' , rodeo time in Halle, tous les rednecks gueulent Yeehaw!
P1170244.JPGUn peu de géométrie, un triangle euclidien pour Axl et un petit tour chez les Cajuns 'Parlez-nous à boire', repris en son temps par
Kate and Anna McGarrigle .
Dolly Parton, gorge déployée: 'Nine to Five', tout Halle au chorus et les girls assises sur le bord du podium.
Ambiance, patron, fête assurée avec 'Las Vegas' et le point d'orgue ' Jackson'.
We got married in a fever, hotter than a pepper sprout,
We've been talkin' 'bout Jackson, ever since the fire went out.
I'm goin' to Jackson, I'm gonna mess around,
Yeah, I'm goin' to Jackson,
Look out Jackson town.
P1170218.JPG
Joost van den Vondel se convertit à la country après ce feu d'artifice de 90'.

Bis

Le classique ' In the pines', pendant lequel Peleman tabasse une grenouille, Gaia a été prévenu et le solennel ' Angelband' chanté par cinq cordes vocales:
O bear me away on your snowy wings to my immortal home
O bear me away on your snowy wings to my immortal home ...

Magistral!



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