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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 15:20
Lithium en showcase à Cultura - Langueux ( Bretagne) le 17 mars 2018.

Lithium en showcase  à Cultura - Langueux ( Bretagne)  le 17 mars 2018.

 

L'enseigne Cultura, 2e libraire de France, a ouvert ses portes en octobre dans la nouvelle galerie commerciale de Carrefour, à Langueux (Côtes-d'Armor).

Ce qui ne gâte rien, la boutique organise, de temps en temps, des concerts gratuits, en ce brumeux samedi de mars, l'invité se nomme Lithium.

Facebook recense une vingtaine de groupes ayant opté pour cette identité chimique, devenue célèbre par les bons soins de Nirvana!



Le Lithium qui nous occupe est originaire de Saint-Brieuc et pratique, selon ses dires, du noisypop énergique.

OK, il s'agissait d'un showcase acoustique, de noise il n'en fut pas question, quant au qualificatif énergique, on émet de sérieux doutes également, sauf si vous considérez que Gaston Lagaffe incarne le summum du dynamisme.

Sinon, le set du trio  était sympa!

Vanessa?

 Ai passé un très bon moment à les écouter avec les filles!

 

Trio, tu disais mais en principe ils sont quatre, David Méheust ( chant, compositions, guitare et petit bonnet de laine), ex- De Profundis/ Jérôme Ollitrault à la batterie/Jorge Soares aux claviers et celui qui manque à l'appel, car le samedi il bosse pour nourrir la famille, Yann Roger à la basse!

' Flower Child' la plage ouvrant le récital élucide le choix du patronyme, on n'est pas loin de Nirvana unplugged, tu peux également songer au Velvet.

'Tchik tchik tchik tchik' n'est ni du Breton, ni un hommage à !!!, mais ce garage rock séduit.

Virage vers la francophonie, ' Regarde seulement', tu aimes Noir Désir édulcoré, Luke, Téléphone, tu risques t'accrocher.

On a apprécié les sonorités vieillottes de l'orgue Roland qui sonnait comme un Farfisa.

Langueux, nous n'avons rien à vendre, les T-shirts sont restés dans la cave, contentez-vous de notre musique, la suivante se nomme 'Calme et tranquille'.

Ensuite ils déterrent Noir Désir, 'Un jour en France'  , suivi par ' Je connais la rage', à classer sur l'étagère Mickey 3 D, Gérard Blanchard ou Blankass.

Une petite ballade présentant quelques traces de 'The house of the rising sun'? 

Voici le spectral ' Tombeau ouvert' !

Ouch, désolé, une floche, l'émotion ou la sueur, sans doute, je reprends!

Chouette morceau, sinon, le préféré de madame qui feuilletait des magazines féminins.

Après un nouveau faux départ, Lithium s'attaque à Dylan, 'Knocking on heaven's door'.

Saint-Pierre étant touché par une surdité, pas anormale vu son âge, ne leur a pas ouvert les portes du paradis.

Lithium est bien aimable et obligeant mais au niveau réglages, c'était pas top, le son de la guitare était passablement désajusté lors des passages les plus enlevés.

' L'eau qui coule', ' Les autres' , à l'amorce 'La poupée qui fait non', ' Low life', un hit au Mali,  se succèdent.

Ta voisine baille, non, elle n'a pas dit se prénommer Nathalie, on la comprend pourtant, une tendance à l'uniformité et une absence de punch caractérisent le rendu.

Après la berceuse ' Close your eyes', David annonce la dernière salve, 'Dandy's song' qu'ils n'ont pas emprunté aux Kinks.

 

Langueux, vous avez été sages et patients, on vous en  balance une dernière, en principe sur celle-ci je me tape une séquence de stage diving, mais jamais à l'heure de la sieste! 

On sera au PICCADILLY Pub à  St-Brieuc, le 24 mars!

 

 

Lithium en showcase à Cultura - Langueux ( Bretagne) le 17 mars 2018.
Lithium en showcase à Cultura - Langueux ( Bretagne) le 17 mars 2018.
Lithium en showcase à Cultura - Langueux ( Bretagne) le 17 mars 2018.
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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 21:04
Lucky Peterson -Tribute to Jimmy Smith à La Passerelle Saint-Brieuc ( Théâtre Louis Guilloux ) - le 16 mars 2018

Lucky Peterson -Tribute to Jimmy Smith- à  La Passerelle Saint-Brieuc ( Théâtre Louis Guilloux ) - le 16 mars 2018

 

Il est 20h, tu quittes le foyer et comme tout le monde tu te diriges vers  le Théâtre Louis Guilloux ( 987 places) pour le concert, blindé, de Lucky Peterson.

Les arrivées tardives sont irrémédiablement dirigées vers le balcon, tu as déniché une place au second rang.

Il faudra attendre 20:40 pour que tout le monde soit casé et pour l'extinction des feux, annonçant l'arrivée des quatre musiciens: Lucky Peterson (orgue Hammond)/ Ahmad Compaoré (batterie)/ Kelyn Crapp (guitare) et le Frenchie, Nicolas Folmer (trompette)!

Lucky ( Judge Kenneth Peterson) est revenu à ses premières amours, l'orgue Hammond B-3, et a choisi de rendre hommage à un des maîtres de l'instrument: Jimmy Smith.

Son dernier album, « Tribute to Jimmy Smith » a été enregistré à Paris en février 2016, il constituera la pierre angulaire de la playlist ( inexistante) du set de ce soir.

Les complices: à la guitare, le jeune Kelyn Crapp, deux p svp, c'est loin d'être du caca, un jeune homme qui manie  la Strato tout en finesse, de loin on n'a pas noté la présence de pédalier, ce mec ( membre du Kevin Conness Band) est un puriste!

Aux drums, le métronome,  Ahmad Compaoré, un Marseillais d'origine égyptienne et burkinabé, qui ne joue pas aux boules, mais qui a déjà accompagné Fred Frith ou Marc Ribot.

A la trompette, l'élégant Nicolas Folmer ( super, les pompes rouges), sideman, e a ,  aux côtés de Yuri Buenaventura, Henri Salvador, Dee Dee Bridgewater, Diana Krall, Richard Galliano ou Charles Aznavour et membre du Paris Jazz Big Band, quand il ne se produit pas au sein de son propre quartet dans lequel évolue un certain André Ceccarelli!

Bref, Lucky a une chance inouïe d'être entouré de virtuoses!

 

Après trois "bonsoir" enjoués et après avoir  quitté ses pompes, le malicieux Lucky nous touche quelques mots annonçant la couleur du menu de la soirée, de nombreux extraits du Tribute to Jimmy Smith, du blues, de la soul et beaucoup de groove.

Saint-Brieuc, ne le prenez pas mal mais I'm gonna take my time, je me fais vieux, après quelques facéties , le chef nous propose d'embarquer dans le train de nuit permettant une mise en évidence de la fastueuse trompette  de Nicolas Folmer. La guitare embraye en mode Wes Montgomery, Lucky et Ahmad assurent une rythmique infaillible.

Le groove suinte de partout, la salle, déjà, bout, pendant près de quinze minutes le 'Night Train' défile sur les rails bretons tandis que derrière son orgue d'église, la casquette bien vissée sur le crâne, le pasteur nous la joue Jerry Lewis, tu as bien lu, pas Jerry Lee Lewis, l'autre, le copain de Dean Martin.

La guitare tricote sur le 'Blues for Wes', yeah grogne  l'organiste, puis une trompette traficotée prend le relais, Lucky pousse la chansonnette pour laisser la voie libre au batteur qui s'engouffre dans la brèche et place un solo racé, non dénué d'humour.

Du grand art!

Sans prévenir, Mr Peterson embraye sur ' Kansas City' chanté et scatté comme à la grande époque.

St-Brieuc, would you help me, doit-il répéter quatre fois avant d'entendre le public réagir et battre des mains.

Soudain,le maître change d'avis, ses copains doivent réagir, il vient d'attaquer 'Got my mojo working'.

La salle aussi est quelque peu désarçonnée par le sens de l'improvisation de l'élève de Jimmy Smith.

Tiens voilà la gitane, elle va lui prodiguer quelques conseils, tu parles, il laisse tomber le standard blues pour attaquer une valse désuète en souriant.

Lucky, tu te fous de nous, vieux?

Vous êtes des endormis, je vous ai priés de m'accompagner, on lui obéit pour entamer les choeurs de ' Stand by me', une nouvelle incartade, il ne termine pas le Ben E King et amorce ' Chain Gang' de Sam Cooke que peu de gens dans la salle semblent connaître.

Bon, bande d'ignares et celle-là, ça vous dit quelque chose?

Yes, on connaît ' Papa was a rolling stone' des Temptations, cette version purulente valait le déplacement à elle seule.

La ballade céleste ' One hundred ways' ( Quincy Jones/James Ingram) séduit les âmes sensibles et après cette séquence sentimentale, l'espiègle  virtuose revient à Jimmy Smith, on croit avoir reconnu  ' Misty'

La cohésion est absente, heureusement l'immense  talent des protagonistes sauve la mise et le fantaisiste a le mérite de laisser beaucoup de place à ses acolytes.

Tandis que Kelyn soliloque, Lucky quitte le B-3 s'assied près du jeune guitariste puis ramasse une guitare et, à la slide,  entame 'Dust my broom' uniquement accompagné par Ahmad qui, debout à ses côtés, secoue quelques colifichets empruntés à une tribu indienne établie dans les calanques de Cassis.

L'exercice se poursuit avec ' Hoochie Coochie Man'  et une version alternative du ' Mojo'.

 ' World's In A Tangle' de Jimmy Rogers et 'Death don't have no mercy' terminent la séquence blues à la guitare, le band au complet revient à la formule initiale voyant Lucky Peterson reprendre sa place derrière l'Hammond et rejouer du Jimmy Smith.

OK, il en fait des tonnes, s'avère légèrement cabot, cela n'aura pas gâché le plaisir des Briochins, il avait annoncé la fin, il change d'avis et nous balance 'A song for you', un hit pour Ray Charles, avant de prendre la direction des coulisses.

Saint-Brieuc le rappelle, ils reviennent tous pour un dernier Jimmy Smith flamboyant, pendant lequel Ahmad Compaoré se permet quelques acrobaties ayant fait frémir Patrick Sébastien qui compte le signer pour le plus grand cabaret du monde!

 

La tournée se poursuit, elle s'arrête à Paris le 20 mars!

 

 

 

 

 

Lucky Peterson -Tribute to Jimmy Smith à La Passerelle Saint-Brieuc ( Théâtre Louis Guilloux ) - le 16 mars 2018
Lucky Peterson -Tribute to Jimmy Smith à La Passerelle Saint-Brieuc ( Théâtre Louis Guilloux ) - le 16 mars 2018
Lucky Peterson -Tribute to Jimmy Smith à La Passerelle Saint-Brieuc ( Théâtre Louis Guilloux ) - le 16 mars 2018
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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 13:04
Mad Moods - Jazz au Bar à la Passerelle - Saint-Brieuc ( 22000)- le 16 mars 2018

Mad Moods - Jazz au Bar à la Passerelle - Saint-Brieuc ( 22000)- le 16 mars 2018

 

Avant le concert de Lucky Peterson, prévu à 20:30', le public est cordialement invité à assister à un hors-d'oeuvre jazz, au bar du magnifique complexe La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc.

 Des  étudiants du département jazz et musiques actuelles de la Villa Carmélie – Conservatoire de Saint-Brieuc  ont ainsi l'occasion de présenter leur projet face à une audience constituée d'amateurs de jazz.

En ce vendredi, peu torride, le programme est assuré par une formation toute fraîche, ayant choisi Mad Moods comme nom de baptême.

Le leader en est Bertrand Landhauser, tromboniste ayant déjà assuré le fond musical pour diverses troupes, allant du cirque au théâtre.

Ses associés étant Jérôme Menguy au  vibraphone/ Jean-Marie Le Collen à la  guitare/ Yohann Tanguy, qui ne vit plus chez papa et maman,  à la contrebasse, et le plus jeune, Quentin Feron à la  batterie.

Tu avais déjà croisé ce drummer doué au sein du groupe rock The Iving.

La Passerelle est terrain connu pour Jérôme , il y avait accompagné, il y a peu la chanteuse, Aurélie Lozach, à la contrebasse on trouvait Yohann Tanguy.

A noter que  Jérôme fait partie du projet Plaza Mayo.

Certains ont vu et entendu Jean-Marie Le Collen au sein du Blue Up Sextet, d'autres affirment que le gaillard, au toucher Wes Montgomery, a fait partie de Brudah.

Pour la petite histoire,Yohann Tanguy a déjà accompagné Bob Gullotti, croisé à Plourivo il y a quelques semaines.

L'entreprise est jeune, les protagonistes ont, presque tous, de la bouteille!

 

Tandis qu'un bon nombre de clients se sustentent à l'étage, les mordus de jazz prennent place dans le foyer où, après une courte présentation,  Bertrand Landhauser tire une première cartouche, bientôt emboîté par le vibraphone.

L'intro, en forme de marche syncopée, de 'Burundi' annonce un jazz aventureux, pas question de piétiner un sentier balisé ou une autoroute pour randonneurs, le but est de découvrir des terres peu visitées.

"Post jazz" disait le feuillet!

' Lost in Naxos' offre un même goût du risque et du panache, le groove proposé par le quintet, tantôt funky, tantôt discret, séduit un public intéressé.

Après une échappée solitaire du copain de Joe Pass, le tempo ralentit, une partie de l'assistance, surprise par cette fausse fin, applaudit, tandis que les pèlerins reprennent leur  errance sinueuse pour trouver refuge dans une auberge accueillante.

C'est au vibraphone qu'échoit l'honneur d'entamer 'Shuffle Shuttle', Jérôme aime Debussy mais utilise l'instrument cher à Sadi, la contrebasse le rejoint, la composition prend des airs ' feuilles mortes', le jardinier/tromboniste rapplique et on change de direction, place au swing!

Après un pieux laïus du père Tanguy, le peloton reprend la route et les lieutenants préparent le sprint final.

Quoi, qui a gagné?

André Darrigade!

Le propriétaire de la maison de campagne nous invite à une virée dans les îles.

Coquillages, pas de crustacés, une cloche de vache provenant de l'archipel Amindivi, des bruitages exotiques, 'LSD7' ( ?) propose un jazz mixant des senteurs coloniales et des coloris Mardi-Gras, made in New Orleans.

Ils enchaînent sur une ballade/balade nocturne round eight o'clock, baptisée 'I000 s' sur le papelard gisant aux pieds du chef.

La suivante, et dernière oeuvre, se nomme ' Dans ton cube'.

Pourquoi ris-tu?

Ce Rubik's swing, vivace et dégoulinant, évoque le grand Fred Wesley et met un terme à un set coloré et réjouissant que le public a estimé à sa juste valeur!

Mad Moods - Jazz au Bar à la Passerelle - Saint-Brieuc ( 22000)- le 16 mars 2018
Mad Moods - Jazz au Bar à la Passerelle - Saint-Brieuc ( 22000)- le 16 mars 2018
Mad Moods - Jazz au Bar à la Passerelle - Saint-Brieuc ( 22000)- le 16 mars 2018
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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 03:55
Album - I Don't Trust Anybody Who Doesn't Like Rock n Roll de Romano Nervoso

I Don't Trust Anybody Who Doesn't Like Rock n Roll de Romano Nervoso.

 

Après l'érotisme,  'Italian Stallions'  ( 2011), les boules à facettes, 'Born to Boogie' ( 2014), le pape du Miracoli Rock signe le numéro trois, un credo  'I Don't Trust Anybody Who Doesn't Like Rock 'n' Roll'.

La release-party au Botanique avait fait le plein et Classic 21 organise un concours pour un showcase qui doit se dérouler le 29 mars ( tenir leur page web à l'oeil est la consigne!).

 

Tracklist.

 

1 American Dream

00:02:34

2 Rather Kill A Man ( than an animal)

00:02:37

3 Televised

00:01:46

4 Blues Is the Teacher

00:02:20

5 Don't Wanna Be Your Toy

00:03:08

6 Thursday Night Fever (At The Rockerill)

00:03:08

7 Sex, Drugs, Rock n Roll and  Dolce Vita

00:02:08

8 Looking For  Sun

00:03:30

9 In My Mind

00:03:18

10 Meet The 300 Sicilians

00:04:02 

Produced by Pelle Gunnerfeldt

©2018 Mottow Soundz

 

Tu dis, Joe?

 L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai

L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai...

Pas sûr que l'American Dream' de la bande à  Giacomo Panarisi soit inspiré par la rengaine du fils de Jules, par contre la patte garage punk de Pelle Gunnerfeldt est évidente.

 Die Wurzeln Gunnerfeldts sind im Punk und Hardcore der 80er Jahre zu suchen, as -tu lu sur Wiki, c'est pas con!

'Rather kill a man' est, de loin, le morceau préféré de Michel Vandenbosch, pas que ce brave défenseur du droit des hérissons ou des  mouches muscoïdes, qui, un jour, a fait rougir le roi Baudouin pour une histoire de chimpanzés, soit amateur du genre ou grand fan des Ramones, mais le sujet lui tient à coeur.

Les guitares grincent, le batteur bastonne, Giacomo éructe, s'imagine bourriner une madame from the Jersey School... si ça te plaît pas, kiss my ass, suggère-t-il , tout ça pour te dire que 'Televised' déménage salement.

On appuie davantage sur le champignon, ' Blues is the teacher' fait  2'20'', en d'autres termes, le record du monde du 1500 m, détenu par un certain Hicham El Guerrouj, est pulvérisé.

Les Italiens sono le migliori!

Chaque fois que t'entends un batteur malmener une cowbell, tu penses à Triangle, ' Peut-Etre demain' , rebelote avec le nerveux 'Don't wanna be your toy'.

A Marchienne, c'est le jeudi que les Ritals sortent les blue suede shoes et la limousine, se collent de la brillantine dans les tifs pour être fin prêts pour la   'Thursday night fever ', non, je n'ai pas l'impression  que dans leur caisse tu entendras 'Je t'aime à l'italienne', quoique...

Un petit clin d'oeil à Ian Dury  avec 'Sex, Drugs, Rock n Roll and  Dolce Vita'.

 L'avenir,  c'est pas dans une mine qu'il le voit, l'étalon de la Louvière rêve de rock'n'roll, d'excès en tous genres et de femmes fatales.

Oui, Anita Ekberg correspond à l'image. 

Voilà le slow  obligatoire, ' Looking for Sun', où quand Bobby Solo rencontre ' I put a spell on you' de Screamin' Jay Hawkins.

Grand morceau et intervention jubilatoire à la guitare!

' In my mind', featuring BJ Scott, devrait enchanter tous les amateurs de blues, Giacomo n'en fait pas trop, quant à  B J, elle est magique comme toujours!

Voilà Morricone, 'Meet The 300 Sicilians' , un surf rock que Tarantino se propose d'utiliser dans son prochain long-métrage!

 

If you  Don't Trust Anybody Who Doesn't Like Rock n Roll,  listen to Romano Nervoso, tu ne seras pas déçu et encore mieux, va voir ces dégénérés sur scène, mais, petit conseil,  laisse ta frangine de quinze ans à la maison!

 

 

 

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 09:16
Luminous Bodies // The Eye Of Time au Magasin 4 - Bruxelles, le 15 mars 2018

Luminous Bodies // The Eye Of Time au Magasin 4 - Bruxelles, le 15 mars 2018

 

La fiche:

Luminous Bodies

 

Genre

scumbag lysergic racket

Ouch...

 

Double drummer psychedelic stupor-group members from Terminal Cheesecake, Part Chimp, Gum Takes Tooth, Apes Fight Back, Psychic Pussies.

 

 Gordon Watson - Guitar/Vocal

Tracy Bellaries - Bass, booze

Tom Fugelsang - Guitar

Dan Hunt - Drums

Luca Zoo Franzoni - Drums

 

 The Eye Of Time 

 

Genre

Ambient | Classic | Electronic

Membre du groupe: Marc Euvrie.

 

 Euvrie's musical development is deeply connected with the French DIY punk and hardcore scene, though he has been classically trained as well. He started to play piano being 9 years old, composed his first pieces with 15 and studied cello at the conservatoire after finishing school.

 

Sur place: Florian Hexagen: ses impressions!

 Belle prise de risque hier au Magasin 4, qui a sur cette soirée proposé un grand écart musical entre le post-rock cinématographique hypnotisant de The eye of time et le "scumbag" noise bourrin, crade mais quelque part assez jouissif de Luminous Bodies.

Pas sûr que tout le monde ait apprécié les deux groupes, mais ça a été mon cas.

Merci à l'équipe et notamment à Ben Zoulk pour cette très chouette affiche, tordue mais qualitative!

Luminous Bodies // The Eye Of Time au Magasin 4 - Bruxelles, le 15 mars 2018
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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 13:16
Ils ont rendu l'âme: Patrick Doyle, Van McLain, John "Moe" Null, Michael De Jong, Nokie Edwards

Le batteur de Veronica Falls, Patrick Doyle, est mort le 4 mars à l'âge de 32 ans.

Patrick était également singer/songwriter et a sorti plusieurs enregistrements sous l'identité Boys Forever ou Basic Plumbing.

 

Van McLain, guitare et voix pour Shooting Star, est décédé le 2 mars, depuis 3 ans il se battait contre le virus West Nile.

Shooting Star, formé en 1977, a connu deux carrières, la première s'arrête en 1987, la seconde démarre en 1989, le décès du leader marque probablement la fin d'un groupe qui nous laisse 9 albums studio, le premier étant produit par Gus Dudgeon!

 

John Null a été le chanteur du grindcore combo de Chicago Morgue Supplier jusqu'en 2007.

Il est décédé le 6 mars.

En 2000, le gaillard s'était vu  condamner à 18 mois de prison, ce qui explique peut-être l'épitaphe:

 

John “Moe” Null

Vocals: 1998 - 2007

RIP you crazy bastard

lisible sur le facebook du groupe!

 

Le bluesman néerlandais  Michael De Jong est parti vers d'autres cieux le 10 mars.

L'homme a vécu une grande partie de sa vie aux States où, à 18 an,s il monte un premier groupe,  The Nightwalkers.

Plus tard, il s'établit à New Orleans où il joue tous les soirs dans des clubs plus ou moins louches.

En Californie, il fait partie du groupe de Jimmy Reed qui lui donne l'idée d'enregistrer ses propres albums.

Sa discographie en compte une vingtaine.

En 1984 Michael revient sur le vieux continent et joue régulièrement dans les clubs de blues.

Tu as eu le bonheur d'assister à un de ses concerts à l'AB Club en 2002, tu en gardes un souvenir ému!

 

S'il fallait citer les trois groupes instrumentaux les plus célèbres de l'histoire du rock, les Ventures en feraient sans conteste partie.

Le  guitariste Nole "Nokie" Edwards, décédé le 12 mars à l'âge de 82 ans, était responsable du son si particulier  du surf rock band de Tacoma.

Si au début du groupe Nokie tient la basse, très vite il devient le lead guitarist.

Il quitte le groupe en 1968 et entame une carrière solo, puis le réintègre en 1972 jusqu'en 1984.

Par après le King of Fuzz Guitar est souvent invité à rejoindre  ses compagnons sur scène.

A noter qu'en 2018, plus aucun membre original ne fait partie d'un groupe accepté dans le Panthéon du Rock en 2008.

 

Je m'en vais écouter ' Walk don't run' et 'Hawaii Five -O'

 

 

 

Ils ont rendu l'âme: Patrick Doyle, Van McLain, John "Moe" Null, Michael De Jong, Nokie Edwards
Ils ont rendu l'âme: Patrick Doyle, Van McLain, John "Moe" Null, Michael De Jong, Nokie Edwards
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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 13:26
Cie Les Mots en l'Air ( Gaëlle Bervas / Cecilia Ten / Eric Nedelec ) dans ' Mille et Une Femmes ' - Festival Autour d'Elle- Salle des Fêtes de Louargat ( 22) - le 11 mars 2018

Cie Les Mots en l'Air ( Gaëlle Bervas / Cecilia Ten / Eric Nedelec ) dans ' Mille et Une Femmes ' - Festival Autour d'Elle-  Salle des Fêtes de Louargat ( 22) - le 11 mars 2018

 

 

Dixième édition du festival Autour d'Elle du 2 au 18 mars.

L'idée d'organiser ce festival consacré à la femme incombe à la ville de Ploumagoar, en 2018, Grâces, Guingamp, Louargat, Pabu, Plouisy,  Pontrieux et Saint-Agathon se sont associés au projet pour proposer des expositions, des films, des débats, des défilés de mode, du théâtre, des concerts, des lectures, des ateliers et du cabaret.

En ce dimanche pluvieux, la salle des fêtes de Louargat accueille la Compagnie Les Mots en l'Air, originaire de Lorient,  qui vient y présenter le spectacle ' Mille et unes femmes'.

Elles sont deux les dames, la conteuse/chanteuse/comédienne/boxeuse Cecilia Ten ( Tennenbaum) et la grande Gaëlle Bervas, chanteuse, comédienne et accessoirement  tombeuse, également active au sein de 'Boris viens' ou 'Frim Fram Swing', l'accompagnement musical étant confié au sosie de Gérard Jugnot, le guitariste Eric Nédélec qui n'a jamais couru Bordeaux-Pais mais gratte, e.a.,  pour Fatiha Jazz, Arz Nevez, Olivia J. ou Frim Fram Swing.

 

La Salle des Fêtes est bien peuplée et contemple une scène  où dominent le rouge et le noir, oublie Stendhal, pense plutôt au théâtre de Guignol.

Une brave dame introduit le spectacle puis rejoint son siège, des coulisses nous parviennent quelques accords de guitare puis une, deux voix psalmodient un refrain, les voilà, tous les trois au pas de course tout en chantant ou jouant  'Non dimenticar le mie parole'.

Le second degré et la verve déployée par le trio amusent d'emblée, après cette introduction d'avant-guerre, Cecilia en vierge effarouchée nous narre l'histoire d' Antonella, 17 ans.

Ce soir elle va assister à son premier bal à Taormina, papa la met en garde des dangers que peut encourir une jeune fille sage lors d'une sortie nocturne.

La belle ingénue s'en sortira sans une égratignure, même si son corsage, pas entièrement dégrafé comme celui de Margot, paraîtra moins austère lors du retour au bercail.

Aucun temps mort, voici Dalida, 'Parle plus bas', puis  le trio déterre  'Je te veux' ( Erik Satie/ Henry Pacory), Jessye Norman n'atteindra jamais le degré comique proposé par Gaëlle Bervas, flanquée d'Eric Nédélec.

Après le portrait d'une nymphomane imaginé par Boris Vian, ' J'aime pas', un titre immortalisé par Magali Noël, voilà celle qui avait de tout petits tétons que Maurice Chevalier tâtait à tâtons. 'Valentine' ?

Non, Louargat, la fille du facteur se nomme Paulette, oui, elle aime la bicyclette.

Le rythme devient infernal, tu dois t'accrocher pour suivre leur imagination débridée tout en riant comme un cachalot au régime, on a entendu des bribes de 'L'aigle noir',  'Je ne suis pas bien portant', 'Kiss' ( oui, celui de Prince), 'Mamy Blue' , 'Noir c'est noir', pour Johnny il n'y a plus d'espoir, 'Les loups sont entrés dans Paris', le tempo est démentiel, Brel, Gainsbourg, Sacha Distel, les bonbons, les sucettes, les scoubidous tout se mélange et t'es plié en deux sur ton siège.

Elles, et il, sont talentueuses et spirituelles, aujourd'hui le féminin l'emporte, hébergent Vassiliu, Dalida ( encore), Polnareff, se tapent un voyage sur la lune, croisent Sheila, les rois mages, Voulzy et Marc Lavoine.

Pas le temps de reprendre haleine, voici Henri Salvador, sa maman lui serine une berceuse, Montand ou Jean Sablon clopinant et Charles Trenet, avant un des clous du show, un 'tango stupéfiant ', faudrait donner la recette à Chris Froome, se piquer à l'eau de javel et fumer de l'eucalyptus, ça peut donner des ailes, c'est mieux que du Red Bull, mon cher!  

Jeanne Moreau est partie l'an dernier, personne n'a oublié la muse sensuelle du cinéma français, ' La peau Léon' précède le récit de Rachel, Léon et l'affreuse belle-maman, une histoire juive où les tupperware tiennent la vedette ( tu prononces tupper waar, à la flamande,  comme à la guerre).

Précieuse Bennichou, née à Oran en 1917,  la treizième enfant de la famille Bennichou, la seule fille, nous a tous émus, tout comme le chant juif espagnol du XIV siècle ' La Rosa Enflorece'.

Elles font rire mais peuvent être mélancoliques!

Des images de saisonnières courbées dans les rizières des plaines du Pô précèdent  le chant de lutte 'Bella Ciao', que tout Louargat accompagne en frappant le sol du talon.

 Cecilia Ten, en short et gantée, te défie dans le ring,' La môme Catch-Catch' de Fréhel ridiculise tous les durs et les machos de la planète.

Je te paye un verre, poupée?

Sers -moi un grand rouge qui tache, gamin!

Carré blanc, Colette Renard  'Les Nuits d'une Demoiselle', ... Je me fais gauler la mignardise... ou ...Je me fais nourrir le hérisson... au choix!

La couturière et  'La fontana Santa Catarina', le vieux dé en cuir, Dieu et Marcello Mastroianni: une belle fable!

Le retour de Boris pour ' Ne vous mariez pas les filles' provoque la réaction du petit guitariste, le roi du swing, ' J'aime les filles' de Dutronc, et c'est reparti en réparties, Barbelivien ' A toutes les filles' , ' Confidences pour confidences', 'Où sont les femmes', Sardou, Mecano, Cookie Dingler, Julien Clerc, Edith Piaf, Gotainer...  la balle de ping-pong rebondit à une vitesse vertigineuse jusqu'à ce que l'adversaire, c à d nous, jette l'éponge!

 

Un plaisir que ce spectacle ébouriffant, applaudi à tout rompre par une salle conquise et K O pour le compte!

 

 

 

 

 


 

  

 

 

Cie Les Mots en l'Air ( Gaëlle Bervas / Cecilia Ten / Eric Nedelec ) dans ' Mille et Une Femmes ' - Festival Autour d'Elle- Salle des Fêtes de Louargat ( 22) - le 11 mars 2018
Cie Les Mots en l'Air ( Gaëlle Bervas / Cecilia Ten / Eric Nedelec ) dans ' Mille et Une Femmes ' - Festival Autour d'Elle- Salle des Fêtes de Louargat ( 22) - le 11 mars 2018
Cie Les Mots en l'Air ( Gaëlle Bervas / Cecilia Ten / Eric Nedelec ) dans ' Mille et Une Femmes ' - Festival Autour d'Elle- Salle des Fêtes de Louargat ( 22) - le 11 mars 2018
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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 08:11
Malo chante Brassens à la bibliothèque de Lamballe ( 22) le 10 mars 2018

Malo chante Brassens à la bibliothèque de Lamballe ( 22) le 10 mars 2018

 

Lamballe, Côtes-d'Armor, au cœur d’un pays d’élevage, légèrement en retrait de la côte de Penthièvre, elle doit aussi sa renommée au Haras national s’étendant dans le centre. De l’imposante collégiale Notre-Dame, votre balade descendra vers la place du Martray, bordée de maisons à pans à bois.... voilà pour le guide touristique, sinon, la bibliothèque municipale propose une multitude d'activités durant le mois de mars dont un concert ( gratuit)   du groupe Malo rendant hommage à Georges Brassens.

Une scène provisoire a été aménagée au rez-de-chaussée de l'accueillant cabinet, plus de soixante auditeurs, dont de nombreux enfants, anormalement quiets , ont pris place à même le sol ou sur les sièges dressés face aux instruments du trio.

 

Jusqu'ici Malo se produisait en formule quartet, en cette douce après-midi, 20° sur une terrasse  de la place du Martray ( une Stella et une Leffe, svp), Malo est réduit à un trio: Jérôme Arnould : Guitare / chant - compositions ( quand le groupe ne joue pas du Brassens)/ Nicolas Naudet : Clarinettes ( dont une clarinette basse) et  Marino Dyonnet : Violon, chant. ( PS: Marino est du genre féminin).

Signer Malo pour un concert offre deux possibilités: le répertoire du groupe ou 'Malo chante Brassens'.

Lamballe, en pensant aux mioches, sans doute, a choisi l'hommage à Brassens, qui; comme tout le monde le sait, aura été le plus grand concurrent de Chantal Goya ou de Dorothée.

Le groupe ne manque pas d'humour, la représentation est introduite par un sketch de Pierre Desproges, tu sais celui où, sans rire, il déclame  « J’ai pas peur de l’avouer, j’avais quarante ans passés, eh bien, le jour de la mort de Brassens j’ai pleuré comme un môme. J’ai vraiment pas honte de le dire. Alors que – c’est curieux – mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j’ai repris deux fois des moules. »!

'Le vent' ouvre les (d)ébats, déjà un violon intrépide s'envole, tandis que quelques gosses sourient aux facéties du vent fripon.

Le programme ne prévoit aucun chef-d'oeuvre de  Diam's mais pas de panique, Tonton Georges c'est bien aussi, voici 'La complainte des filles de joie' au texte bissé.

Georges et les prostituées, une belle histoire d'amour, la lettre adressée par les asphalteuses contenait mille remerciements et une invitation, l'histoire ne dit pas si le chanteur libertaire a positivement  répondu  à la requête des dames de ( petite) vertu.

' Les amoureux des bancs publics' est précédé d'une intro klezmer et suivi par  "La Princesse et le croque-notes".

Quel bonheur que de pouvoir compter sur des musiciens talentueux, violon et clarinette batifolent, la petite princesse mineure drague le musicien, Georges sourit, Lamballe, aussi!

Le poème d'Antoine Pol, 'Les passantes' interprété par Brassens a toute une histoire:  un jour, en 1947, aux puces, Brassens déniche un recueil du poète de Douai, il lui envoie une missive pour lui demander l'autorisation d'enregistrer 'Les passantes'.

Aucune suite, en 1971 le hasard fait qu'Antoine Pol contacte le Sétois, qui lui réitère sa demande, les deux poètes devaient se rencontrer,  dame malchance en a voulu autrement, l'homme du Nord meurt une semaine avant l'entrevue prévue.

Brassens enregistre ' Les passantes' qui a été choisi pour illustrer la journée internationale des droits des femme ( clip de Charlotte Abramow, censuré par YouTube).

Plus allègre' Je rejoindrai ma belle'  précède le poème de Jean Richepin' Les Philistins' que Brassens a mis en musique.

Ce texte est tellement concis qu'on a pensé soigner l'introduction.

Joyeuse plaisanterie, le public subira 49 répétitions des sept notes amorçant le pamphlet, ce qui a bien fait rire les paralympiques locaux.

' La Marine', une valse construite sur les vers de Paul Fort,  voit la bibliothèque transformée en piste de danse, ensuite le trio s'adresse aux philosophes en proposant ' Oncle Archibald'.

La minute participative, voilà le couplet... 

Ah ah ha ha putain de toi, 

Ah ah ha ah ah pauvre de moi....

'Putain de toi'  les enfants  se marrent et  accompagnent la rengaine en battant des mains.

Oups, Marino bafouille, c'est moins  grave que d'arborer des cornes!

Vu votre grand âge et comme nous n'avons aucune envie de vous entendre ronfler ( ouh, ouh, ouh...), nous arrivons au terme de cette veillée diurne, on clôture sur un medley/quizz, celui ou celle qui reconnaît tous les titres emporte notre discographie complète ( deux albums). 

C'est parti en mode instrumental, des titres fantaisistes fusent, les connaisseurs ont reconnu ' La chasse aux papillons', 'J'ai rendez-vous avec vous' , une apparition furtive d'un 'gorille', 'Brave Margot' et ' Les copains d'abord'.

 

 

Applaudissements nourris, séquence remerciements et bis qui commencent par deux titres  du répertoire Malo chante Malo, 'Demain sera bien' et le mélancolique ' Mon père', que Jérôme interprète solo avant d'être rejoint par ses complices pour l'outro.

Le tube ' Chanson pour l'Auvergnat' met un terme à ce concert rayonnant.

 


 

 

 

 

 

 

 

Malo chante Brassens à la bibliothèque de Lamballe ( 22) le 10 mars 2018
Malo chante Brassens à la bibliothèque de Lamballe ( 22) le 10 mars 2018
Malo chante Brassens à la bibliothèque de Lamballe ( 22) le 10 mars 2018
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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 08:40
Gary Numan à la Kulturfabrik- Esch-sur-Alzette le 9 mars 2018

Gary Numan à la Kulturfabrik- Esch-sur-Alzette le 9 mars 2018

 

Mitch « ZoSo » Duterck

 

 

GARY NUMAN – KULTURFABRIK, ESCH-SUR-ALZETTE (GDL) – 2018.03.09

Setlist :

01. Intro.

02. Ghost Nation .

03. Halo

04. Metal.

05. Everything Comes Down To This.

06. Down In The Park.

07. Mercy.

08. Pray For The Pain You Serve

09. Here In The Black.

10. The Fall.

11. Bed Of Thorns.

12. Love Hurt Bleed.

13. My Name Is Ruin.

14. Cars.

15. When The World Comes Apart

16. Are Friends Electric ?

17. Me I Disconnect From You.

18. A Prayer For The Unborn.

Une grande première à plus d'un titre hier soir puisque j'allais voir Gary Numan pour la première fois dans une jolie petite salle que je ne connaissais pas. Départ sous la pluie, direction : le Grand-Duché de Luxembourg, ça prend plus de temps pour l'écrire que pour le traverser ! Environ un heure trente et un accident de la circulation plus tard (non, pas nous, merci) nous voici garés sur le parking gratuit (ça existe encore) de la grande surface qui avoisine la salle, juste à côté de la Speerkess (spaarkas en néerlandais, spaarkasse en allemand, et caisse d'épargne en français, c'est facile les langues non,)

En entrant parmi les dix premiers, aucune difficulté pour se retrouver appuyés sur les barrières devant la scène, il n'y a plus qu'à patienter. Juste avant le début du concert, c'est à dire vers 21h30, un français un peu bourré essaie de s'introduire entre mon ami Pierre et moi, ce qui provoque chez moi une rotation du bassin et du tronc à 42,5 degrés (oui je vieillis, je pivotais mieux avant) et je fais "non" de la tête à celui qui croyait déplacer un bon blanc (mais pas bleu) belge de la sorte. J'en profite pour faire une parenthèse explicative à notre homme en lui démontrant gentiment et sans frais que si on prend la peine d'être là aussi tôt, ce n'est pas pour céder la place à ceux qui se pointent la gueule enfarinée deux heures plus tard, presque étonnés qu'on ne leur déroule pas le tapis rouge. Non mais !

Sur notre gauche, des fans belges, je ne dirai pas d'où ils viennent, comme ça personne ne se sentira visé (non pas le Visé près de Liège). En tout cas pour ceux qui se demanderaient qui ils sont venus voir, plus de doute possible sur l'identité de l'artiste car un des mecs, aidé de sa squadra féminine, doit avoir crié « NUUUUMAN » au moins une cinquantaine de fois sur les 17 morceaux de ces 90 minutes de concert. Il y a des jours comme ça où ta main picote, avec la furieuse envie d'aller se coller autre part que dans ta poche.

Allez, c'est parti ! Gary Anthony James Webb, puisque c'est son vrai nom, apparaît sur scène. Né à Hammersmith, Londres, le 8 mars 1958, notre homme est un des précurseurs de l'électro anglais dans lequel on retrouve à certains moments de grosses influences dues à David Bowie. Les 5 musiciens ont le visage maquillé sommairement de lignes verticales ou horizontales, un peu à la manière de gosses qui jouent aux cowboys et aux indiens et ils sont uniformément vêtus de sortes de guenilles grises ou beiges qui font penser à ces tenues que portent les personnages de Star Wars quand ils sont dans le désert de sable.

Dès le départ, le ton est donné c'est carrément du "Heavylectro", je viens de l'inventer pour toi, c'est cadeau, ne me remercie pas. Ultra lourd, avec les claviers et la batterie omniprésents et les gros riffs de basse et de guitare, très surprenant en tout cas. On aurait pu penser à quelque chose de léger, eh bien que nenni, ça pêche, mes enfants. Gary a toujours ce ton presque chamanique pour faire passer ses textes et c'est obsédant, de plus, ils ont tous une gestuelle de dément qui ajoute encore au côté sombre et froid de l'ensemble.

Presque pas de blabla, on enchaîne sans pitié, presque pas le temps de respirer entre les chansons et on traverse le répertoire jusqu'aux intemporels qui ont fait son succès, à savoir « Cars », « Are Friends Electric ? » et « Me I Disconnect From You », avec l'ambiance que l'on devine. Avec 35 albums studio et 28 live (rééditions comprises) sortis de 1978 à 2018, on peut dire que l'homme a laissé son empreinte indélébile sur le genre musical. Un très bon concert, un artiste sincère et fidèle, je vous le recommande au moins une fois s'il passe près de chez vous.

Mitch « ZoSo » Duterck

Gary Numan à la Kulturfabrik- Esch-sur-Alzette le 9 mars 2018
Gary Numan à la Kulturfabrik- Esch-sur-Alzette le 9 mars 2018
Gary Numan à la Kulturfabrik- Esch-sur-Alzette le 9 mars 2018
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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 14:50
Nina, hommage à Nina Simone ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) - @ Bleu pluriel - centre culturel de Trégueux ( France)- le 7 mars 2018

Nina, hommage à Nina Simone ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) - @ Bleu pluriel - centre culturel de Trégueux ( France)- le 7 mars 2018

 

Chaque premier mercredi du mois, Bleu pluriel , le centre culturel de Trégueux, organise une activité à l'extérieur, à 11h sur le parvis de l’église de Trégueux, à l'affiche en mars 2018, un hommage à Nina Simone proposé par Nina, un duo voix/guitare, composé de Stellis Groseil et Stéphane Dassieu.

A 10:50', les pavés du Parvis de l'Eglise Saint-Pierre sont copieusement arrosés, depuis l'aube les ondées se multiplient, le  concert en plein air  se présente plutôt mal, l'organisation décide de le déplacer dans le hall du centre culturel, situé à 200 mètres.

 

Tandis que Stellis avale une boisson revigorante, Stéphane installe promptement son matériel, le showcase ne sera retardé que de quelques minutes.

Une annonce à prendre au second degré: ' une grande première en Bretagne, il pleut en mars' et l'association binaire peut entamer l'hommage à Eunice Kathleen Waymon, plus connue sous l'étiquette Nina Simone, qui milita pour la défense des Droits Civiques et, enfant, avait rêvé de devenir une grande pianiste de musique classique en s'inscrivant à la  Juilliard School Of Music.

Petit problème, Eunice est née noire, en 1950 c'est plus qu'un handicap!

Lorsque tu vis le duo à Saint-Brieuc, en 2016, il avait interprété  'I Want a Little Sugar in My Bowl' lors du second set, c'est avec ce blues chanté par Bessie Smith, en 1931, que démarre la représentation.

Comme il y a deux ans, la pureté du filet vocal de Stellis te fait frémir, le jeu délicat de Stéphane impressionne ton épouse qui, fait rarissime, a daigné t'accompagner.

Le duo décide de poursuivre en mode blues avec  "Do Nothin' till You Hear From Me" dont la musique est de la plume de Duke Ellington, les lyrics étant crédité à Bob Russell.

Stéphane Dassieu se permet une suite de gammes, pas vertes, mais lyriques, ayant réussi à faire écarquiller les yeux de la petite Soizic qui souffle à Mamie... il joue bien, le Monsieur!

Fondu enchaîné sur ' Just in time' .

Du swing avant midi, rien de tel pour ouvrir l'appétit.

Nous n'avons pas eu le temps de dresser une setlist, la suite de chansons est choisie d'après l'humeur du moment, un gospel, ça vous tente?

' Go to hell'!

Pardon?

' Go to hell'!

Un aller-retour, alors!

Après le détour par le lieu de séjour des damnés, le duo propose la perle ' Feeling good' que Stellis amorce a capella.

Pas de dragonflies, ni de butterflies dans le coin, mais une dizaine de jeunes enfants profitant du congé de carnaval pour s'initier au jazz et l'apprécier.

Le traditionnel ' Nobody's Fault But Mine' précède l'ultime chanson d'un mini set brillant.

La version subtile de  ' Just like a woman' de Bob Dylan éveille en toi des images de Hugues Aufray et Jane Birkin ayant adapté le morceau pour le baptiser 'Tout comme une vraie femme'.

 

Un bis?

En vitesse, car Stellis doit reprendre le train pour Rennes, 'My baby just cares for me', rythmé par les fingersnaps de la demoiselle d' Ille-et-Vilaine, achève un showcase magique.

 

Le 14 avril, Stéphane se produira  avec Mata Hari, une formation  afrobeat inspirée par Fela Kuti, à la brasserie Philomenn à Tréguier, quant à Stellis , elle est annoncée au Cunningham's Bar ( Saint-Servan - Saint-Malo) le 16 mars pour un programme Aretha ( Franklin) 's Jazz Song Book.

Nina, hommage à Nina Simone ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) - @ Bleu pluriel - centre culturel de Trégueux ( France)- le 7 mars 2018
Nina, hommage à Nina Simone ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) - @ Bleu pluriel - centre culturel de Trégueux ( France)- le 7 mars 2018
Nina, hommage à Nina Simone ( Stellis Groseil et Stéphane Dassieu) - @ Bleu pluriel - centre culturel de Trégueux ( France)- le 7 mars 2018
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