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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 13:51

Midi en ville, une dominante vert/rouge pour la 103è manifestation de l'année déambulant sur les boulevards de la petite ceinture, les températures estivales aidant, les terrasses affichent complet, on se mobilise, ça donne soif, les lieux de mal-bouffe sont assiégés, du ketchup pour la FGTB, une sauce pistache pour les cathos.

Question: le lunch concert prévu au  TAG pourra-t-il se dérouler?

L'accorte jeune personne officiant comme hôtesse répond par l'affirmative et, peu avant midi, Titane Ide, son chauffeur et son berger de souche germaine se pointent!

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Titane Ide

Oui, c'est ma véritable identité, Bruxelloise réfugiée à Queue-du-Bois, oui ça existe, globe-trotter,  singer/songwriter, chanteuse du groupe I'm bad like Jesse James, merci John Lee Hooker!

Jolie?

Grande et séduisante, un beau filet, un jeu de guitare sobre et plus que décent et un sourire éclatant.

Une compo personnelle pour ouvrir le bal, ' Music from the universe', du soft acoustic folk dans la lignée Carly Simon, Rachel Sermanni, Tiny Ruins etc..

Gillian Welch, 'The way it goes', une preuve de bon goût.

Après le concert de ce soir (Rock Classic) je me tire vers le Sud, faudra attendre de me revoir sur une scène bruxelloise, voici un titre de Thomas Fersen dédié aux rois de la paresse, ' Deux pieds', délicieusement indolent.

Elle attribue 'Dirty old town' aux Pogues, mais c'est bien Ewan McColl ( un gars de Manchester, by the way, he's not Irish) qui a composé cet hymne folk, d'abord popularisé par les Dubliners.

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Place au superbe gospel/ blues ' Old Fashioned Morphine' de Jolie Holland, du Tom Waits en jupon.

Ce titre est aussi prenant que le traditional, "St. James Infirmary Blues".

057.JPGNoir Désir, 'Marlène', merci de l'avoir déterré.

Les passants s'arrêtent, chantent, hésitent à entrer, dix personnes se pressent devant la vitrine, normal, le spectacle est de qualité!

Je vous invite en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, 'Escoma mountains'.

Beau, tout simplement: sobriété, classicisme et justesse de ton!

Depuis cinq minutes elle se secoue les phalanges, des crampes!

Un exercice a capella, le gospel, a slave song du 19è siècle, cf. 'Oh Brother, where are thou', ' Down to the river to pray', un souffle magique te caresse l'esprit.

Il me reste un petit quart d'heure, goed zo, Neil Young ' Cortez the Killer' ( Zuma, 1975), le loner sera chez nous le 8 juin!

De ma plume, jamais interprété en public, tout chaud, 'Iron woman figurine', titre sec et vigoureux.

Dis-moi ce que tu désires faire, grande fille...me? I just want to rule the world...

Toi aussi, tu admirais Cassius Clay?

Pour finir en douceur, un Moriarty ensoleillé ( 'Jimmy'), sentant les plaines de l'Ouest, celles où les buffalos roam à l'aise!

Chouette concert!

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Un bis avant d'affronter les révolutionnaires du bistrot?

Bob Marley, 'Everything's gonna be alright', le singalong positiviste !

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 18:33

Le casse du siècle rue des Pierres?

No, le jeune indie  band ( né en janvier 2013) , Robbing Millions, ça sonne comme Robin Williams, ha, ha, ha..., en free gig au  Bonnefooi!

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Des jeunes pousses, peut-être, mais déjà quelques belles scènes: Les Nuits Bota et  l'Ancienne Belgique avant Dog is Dead, sans compter que les membres de ce gang bruxellois ont un passé, pas forcément pénitentiaire:  Lucien Fraipont ( guitars/vocals ) fait résoner sa guitare au sein de quelques combo jazz ( Winchovski- le Rackham de Toine Thijs e.a.), il accompagne également la voix soul de Delvis - Gaspard Ryelandt ( vocals, mimiques théâtrales, some guitar, some keys) est plus connu dans l'univers de la BD - Léo Dupleix, 150 m2 libre fin juin, ( claviers) est un des 153 musiciens ayant sévi chez Panopticon, sa spécialité: l'improvisé - Laurens Smet ( bass) , comme Lucien est issu du jazz, on pointe Joris Grognard trio, Fred Becker, Ifa y Xango ( vu au Gent Jazz)... - le chaud bunny, Jakob Warmenbol ( drums) officie chez Ridiculum, Leksak, etc..

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On taira les péripéties parking, 25' pour trouver un coin où larguer ton tacot, l'attente au bar en compagnie de Miss bock et à 21:45',les braqueurs sont en piste!

'Ritualistic' une des 6 plages de leur EP ' Ages and Sun', des inflexions psychelic sixties ( les voix) , de la pop déchirée 032-copie-1.JPGpar la guitare noisy de Lucien.

Mixture idéale par ces températures estivales!

Barman, un rosé, please!

'I didn't realize', capricieux et bondissant, arpèges délicats et plein de petits gimmicks fantaisistes.

Une nouvelle fois la mélodie pop sera disloquée par une guitare fuzzy.

Certains citent Supergrass, pas con, le hit 'Alright' est proche de la mixture Robbing Millions.

On peut ajouter Blur, Ash, Elastica... mais d'autres influences s'ajoutent à ces adeptes du Britpop, une pointe de Beach Boys, une pincée de Sparks, un peu de 10 CC, des envolées jazzy...le minestrone est riche en ingrédients.

'Cellophane', ok, on ajoute Weezer et pourquoi pas Gentle Giant et Zappa!

Du mouvement face à toi, le cousin de l'oncle Tom, n'ayant pas carburé au Vittel menthe, fait une entrée remarquée et gesticulante, il avise le quintette en gueulant Sex Machine, faudrait lui présenter RickyBilly!

'No don't go out', mais si, laissez le sortir!

Morceau suivant, illisible sur la serviette piquée au snack du coin, le truc sonnait Pavement!

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Deux guitares pour 'Tenshinhan', de l'indie manga à la structure complexe mais abordable.

Les filles à la cuisine: 'Kitchen Girls', Gaspard se démène comme le petit lapin actionné par une pile Duracell.

Bien lire la notice: secouer avant l'emploi, euh, secouer énergiquement!

'Question marks', aucun mystère, de la pop sans larmes!

Démarrage en douceur pour 'Dead and Wait', un brin de mélancolie... don't be sad..t'ai toujours vu sourire... boum, boum, boum, accélération soudaine, on termine au pas de course!

Un midtempo, gribouillé sur le feuillet, sur lequel se fond le groovy titletrack de l'EP, ' Ages and Sun', du psychedelic pop sentant bon The Electric Prunes ou  Flaming Lips avec un final permettant  la mise en évidence de la basse et de la batterie.

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Jim?

The end!

 

 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 06:30

Un Broodje Brussel épicé Matonge, rendez-vous dans la Galerie de la Porte de Namur, au théâtre Molière, où Muziekpublique organise un mariage entre Orient et Occident avec le concert de Véronique Gillet  et Emre Gültekin.

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033.JPGQuand la guitare d'allégeance classique de Véronique Gillet rencontre les saz persans d'Emre Gültekin, on obtient un  syncrétisme musical parfait.

Le destin d'Emre, fils de la légende Lütfü Gültekin, était tracé avant sa naissance, il sera musicien.

Comme il est né à La Louvière, il s'approprie à la fois la musique turque et les accents européens, d'où de nombreuses collaborations, Goran Bregovic, Malick Pathé Sow,  Dadmehr ... et des projets divers: La Roza Enflorese, Gültekinler ( avec sa famille), Osuna, les CD's 'Chansons sans paroles' et ' Chansons pour la fin d'un jour' avec Wouter Vandenabeele,  Ertan Tekin et  Joris Van Vinckenroye etc..

Quant à Véronique Gillet, elle débute la guitare classique à l'âge où ses petites amies lisent Martine et jouent à la poupée ( pas Barbie, pas encore née), quelques récompenses, des voyages ( elle joue avec Egberto  Gismonti au Brésil) , plusieurs groupes ( Trio Terracota- Quatuor Saeta - Trio Diabolo etc...) , des enregistrements ( 'Raga y Danza' semble être le dernier) ... et en 2007, une rencontre: Emre Gültekin!

Après l'intervention d'un membre organisateur rappelant au public le concert du samedi 8 juin, même lieu, ' Tribute to Lütfü Gültekin', le duo prend place!

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Comme mise en bouche, Véronique et Emre servent à l'assistance  une vivace danse de Thrace ( 'Rumeli') , avant de s'atteler à une suite écrite par Lütfü Gültekin, qui s'est basé sur des poèmes ottomans , 'Nayim'/ 'Ey gönül' ( titres sujets à caution).

008.JPGLe travail ciselé, proche de l'arabo-andalou, de la guitariste qui gambade sur le travail harmonique du luth et la voix douce, empreinte de nostalgie , du Belgo-Turc  invitent ton esprit à vagabonder de l'autre côté du Bosphore.

Véronique Gillet a composé ' Tumbando à 7', une fantaisie hispanisante imprégnée de lyrisme.

Emre ne peut s'empêcher d'évoquer la situation politique chaude secouant son pays avant d'annoncer une chanson anonyme, en provenance de la province d'Hatay, ' Gül Kuruttum'  qui se fond dans le traditionnel 'Suda Balik Oynuyor': onirisme, mélancolie,  poésie des bords de l'Euphrate.

Envoûtement total avec la ballade '  Dağlar' qui précède un exercice solitaire de la guitariste, elle a choisi une suite,  un traditionnel d'Azerbaïdjan, 'Azeri',joint à 'Torrealba' de sa plume mais basé sur un rythme vénézuelien.

Appliquée, les doigts virevoltant sur les cordes de son petit cuatro, la concertiste impressionne.

A nouveau à deux, une oeuvre du poète  Hasan Hüseyin mise en musique par le papa d' Emre, 'Daracik' , puis une seconde danse originaire de Thrace ( 'Mandra'), elle peut se jouer en 9 temps, on opte pour 7 temps.

Technique exceptionnelle et sensibilité, le terme virtuosité n'est pas usurpé.

Ce concert propice à l'introspection et à la méditation prend fin avec  ' Kocaoğlan Zeybeği', une ronde traditionnelle de la mer Egée.

Emre nous rappelant que Turcs et Grecs, malgré leur inimitié, ont pas mal de coutumes communes!

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 17:49

Rush : Lanxess Arena, Cologne, 2013.06.04

 

Reportage: Mitch Zoso Duterck!

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 Line Up : Geddy Lee: Bass, Bass pedals, keyboards and lead vocals. Neil Peart : Drums and percussions. Alex Leifsson : Guitars, keyboards and backing vocals.

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 En cette chaude soirée quasi estivale, la salle dans laquelle s'exprime d'habitude l'équipe de hockey sur glace des Cologne 99ers accueille Rush , le trio canadien actif avec le même line up depuis juillet 1974.

936543_10151643291809301_964923150_n.jpg La Lanxess Arena avait donc revêtu sa tenue à large carrure de 20.000 places pour fêter comme il se doit les 39 ans de carrière des enfants de la feuille d'érable qui tournent depuis 2012 sous le vocable de "Clockwork Angels Tour". 

D'après mes estimations il doit y avoir au bas mot dans les 17.000 fans qui ont répondu"Présent" à l'appel des sirènes de l'Ontario.

 Et pendant près de 2h50 de concert, l'amour qui lie nos 3 virtuoses au public va friser l'inceste musical car c'est crescendo que les liens qui unissent indéfectiblement les deux parties vont encore se resserrer. 

Rush nous a toujours gratifiés de concerts exceptionnels et ce n'est pas celui-ci qui va faire capoter la machine ni affoler les statistiques, c´est parfait en tous points.

 Intro pleine d'humour sous forme de projection sur écran géant qui meuble une partie du fond de scène et lors de laquelle on voit s'animer et se construire nos trois héros : Geddy, Neal et Alex, pièce par pièce. 

Et puis ça attaque! Très fort, car en entrée chaude et sans reprendre haleine entre les plats voici que déboulent "Subdivisions" "The Big Money" et "Force Ten".

 Ca calme les indécis et les "oui, il paraît qu'ils ne jouent pas trop mal" qui se la font "moi j'ai vu Yes en 1971 et Genesis en 1973". Ok gamin maintenant tu pourra ajouter "Et j'ai pris Rush en plein cœur en 2013" content?

 Dommage que la Belgique n'ait pas eu la bonne idée de les faire passer sur le territoire national pourtant ouvert à tant936691_10151643291879301_695820605_n.jpg d'exilés de tout bord qu'on n'a pour la plupart pas toujours envie de voir, eux. 

Je me souviens encore du passage de Rush à Forest National en 1983 lors de la tournée "Signals".

Les bougres avaient poussé le vice jusqu'à attaquer par "Tom Sawyer". 30 ans plus tard, c'est ce même "Tom Sawyer" qui refermera l'avant dernier chapitre du livre d'histoire musicale que le groupe nous convie à parcourir ce soir. 

"Guten abend Cologne, guten abend Deutschland"!!! Geddy Lee y va de son petit speech d'intro qui nous rassure quant à la longueur du spectacle à venir et au bon investissement que j'ai fait des 84,50€ dont je me suis fendu pour être parmi les élus de ce soir. Le spectacle son et lumière, total et sans conditions, qui s'offre à nous s'articule en deux phases. 

Une bonne heure de concert (faite de 62 minutes en promo exceptionnelle) segmentée en 11 titres couvrant la carrière du groupe. Mention spéciale pour mon coup de cœur qu'est le sublime "The Pass" sans oublier le premier solo de Neil Peart, aucunement ostentatoire mais qui a le désavantage cruel de montrer à certains batteurs que quand on s'entoure de caisses et de cymbales diverses il faut encore pouvoir s'en servir autrement que pour faire joli.

 Avec une projection de caméra surplombant le kit de batterie, on n'en rate pas une miette. Neal Peart fait partie de mes batteurs préférés et ce soir je ne changerai pas mon vote, cet homme est un monstre de rythme et de précision. 

482604_10151643292044301_408060429_n.jpgFin de la première partie sur un "Nous sommes vieux et on a besoin d'un break mais on revient vite" de Geddy Lee. 

Voilà qui nous permet enfin de respirer. 

 Ça fait surtout du bien à mon voisin de gauche qui la retient et que j'ai vu tour à tour devenir Grand Bleu (tellement Eric Serra) puis Grand Schtroumpf avant de virer Arc-en-Ciel.

 J'ai eu peur un instant qu'il n'explose et se répande sur mon enregistreur multi-pistes, mon appareil photo ou mon IPhone.

 Mon travail de reporter en aurait été modifié à tout jamais. 

Un titre de plus et il customisait la rangée entière le gros allemand! 

Grâce à son voisin bâti dans le même moule, je dois avouer que j'ai passé la soirée à côté d'une belle paire de Teutons... Lights on donc, pour une quinzaine de minutes, le temps de me retourner pour demander au Brésilien complètement pété qui encombre un siège de la rangée 6 de bien vouloir fermer sa gueule et de cesser ses hurlements de vierge effarouchée qui voit Patrick Bruel pour la première fois. 

Le bougre ne peut s'empêcher de pousser des cris inhumains à tout bout de champ.

 Et il pousse le ridicule jusqu'à fait vouloir mimer le jeu de batterie de Neal Peart pendant tout le concert mais avec au moins deux temps de retard.

 C'est un peu comme aller au Derby d'Epsom sans chapeau ou, pire encore, sans cheval!

 Lights Out et on repart pour la seconde partie du show toujours ouverte par un film humoristique ou l'on voit un agent 383423_10151643292179301_527939359_n.jpgdu trésor fédéral à la recherche de l'horloger confronté à trois gnomes espiègles joués par...vous l'avez deviné...les trois musiciens de Rush. 

On repart cette fois avec des titres du dernier album "Clockwork Angels" pour lesquels sept musiciens à cordes (5 violonistes et 2 violoncellistes) rejoignent le groupe sur scène pour les 9 morceaux de l'album joués ce soir avec en apothéose le sublime "The Garden", le préféré de Geddy Lee. 

Retour ensuite à l'album de famille du band de Toronto avec des hits mondiaux tels que "Red Sector A" l'instrumental "YYZ" ou encore le complexe "Spirit of Radio".

 Viennent ensuite les rappels dont le célèbre "Tom Sawyer" suivi des parties I, II et VII de "2112" et voilà, c'est plié.

 Ces trois hommes sont des virtuoses mais jamais ils ne le font sentir, c'est tout simplement naturel chez eux et on ne s'en plaindra pas.

 Retour à mon hôtel sur les bords du Rhin, je réécoute ce concert tout frais enregistré et je ne trouve que difficilement le sommeil tant l'émotion fut grande. 

À bientôt chez nous, à Bangkok ou ailleurs, guys et encore merci. 

 

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 01. Subdivisions 02. The Big Money 03. Force Ten 04. Grand Designs 05. Middletown Dreams 06. Territories 07. The Analog Kid 08. The Pass 09. Where's My Thing? 10. (Drum Solo 1) 11. Far Cry Set 2: (with Clockwork Angels String Ensemble) 12. Caravan 13. Clockwork Angels 14. The Anarchist 15. Carnies 16. The Wreckers 17. Headlong Flight 18. Drum Solo 2 19. Halo Effect (incl. Alex Lifeson Guitar Solo Intro) 20. Wish Them Well 21. The Garden 22. Dreamline 23. Drum Solo (The Percussor) 24. Red Sector A 25. YYZ 26. The Spirit of Radio Encore: 27. Tom Sawyer 28. 2112 Part I: Overture -Part II: The Temples of Syrinx - Part VII: Grand Finale

 

MITCH ZOSO DUTERCK

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 20:23

La consécration pour un bluesman belge, un show à l' Ancienne Belgique, affiché sold-out depuis des mois.

Ils se comptent sur trois ou  quatre doigts ceux qui ont précédé Guy Verlinde: le godfather Roland, El Fish et autres bands assimilés à Steven De Bruyn et Triggerfinger, bien sûr, ce dernier, toutefois, ne pouvant recevoir l'étiquette blues pur sang!

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Le club sera rapidement transformé en fournaise, la maffia gantoise est au poste, une forte colonie de Flobecq se fait entendre et quelques blues  fans bruxellois perdus dans la masse contemplent ces excités, les barmaids vont avoir du boulot!

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20:00, le pote, Tim De Graeve alias   Tiny Legs Tim!

Sont plusieurs à se demander si Tim ne s'est pas trompé de siècle ni d'endroit  quand il est né , le petit gars, +/- 35 ans , sent le Delta du Mississippi à plein nez et son blues transpire le Backwoods blues des années 20/30, les encyclopédistes sortiront de vieux 78 tours grésillant de Bo Weavil Jackson, Reverend Gary Davis est souvent cité et le travail de fouille de Sonny Terry ou de Brownie McGhee refait surface.

Deux acoustiques, le hi-hat et  foottapboard pour occuper ses panards, un bottleneck, c'est parti, l'instrumental  ' Victory' en picking et slide, il annonce l'arrivée du printemps ajoute le one man bluesband.

Le thérapeutique 'Can't win them all' ouvre l'album TLT, un country blues sur fond shuffle, ça branle méchant!

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Faut aller voir dans la cuisine, drôle d'odeur ' Something's burning'.

Tu penses à qui, Tommy?

Lightnin Hopkins!

'Standin' on the sideline', t'as une bonne vue de là, tu vois le monde tel qu'il est, pas beau à voir, faut que je boive un truc solide pour me distraire l'esprit!

Un jeu nerveux et convulsif!

'Backbone  blues', ça me fait mal jusqu'à la moelle, marre de devoir t'attendre, femme.

Du Delta blues avec quelques pointes acoustic Dylan!

'Can't get go', me sens jamais à l'aise même quand tout roule et j'ai passé un pacte avec Lucifer ' Walk with the devil', ..he promised me heaven... t'es pas le seul, tu vas te faire enculer!

On termine par 'Death Letter' de Son House .

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Lightnin' Guy & the Mighty Gators

Guy Verlinde n'a pas attendu 21h pour fouler le podium, il a hâte d'en découdre, à ses pieds une setlist de 25 titres, reste  à espérer que le set prenne fin avant la messe de 7 heures, dimanche matin.

Depuis ta dernière rencontre ( octobre 2012), le Flandrien a encore enfanté, ' Inhale my  world' se nomme le moutard.

Les Mighty Gators: le vieux de la vieille derrière les caisses, Thierry Stiévenart - à la basse, Karl Zosel - lead guitar and cello, le préféré de Fabienne, Toon Vlerick et en guest, un crack, Patrick Cuyvers ( Blues Lee, Hideaway- D-Regulators..)  à l'Hammond.

Brussels, let's have a blues party tonight.

Démarrage sur les chapeaux de roue, 'Weather Blues', un harmonica rageur, les tonalités Chicago, ça remue ferme à tes côtés et avec ' Crazy about my baby', qu'un beau soir il a enregistré au Banana Peel avec Guy Forsyth, le club entre en ébullition.

A sad lovesong, le slow qui tue, ' Here I am baby' .

 Toute l'imagerie Epinal du blues: un solo de guitare monstrueux et des claviers gluants, Bruxelles jubile!

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(vidéo: Freddy Celis)

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Place au juteux 'So much love inside' puis en hommage à Magic Slim qui a rejoint ses vieux potes au paradis, il n'y a pas si longtemps, l'incroyable 'Drink muddy water'.

600651_661722483841797_1552984622_n.jpgDu tout grand Verlinde, un solo de guitare pendant lequel il supprime toute amplification pour faire pleurer ses cordes, silence total dans la salle et quand l'électricité revient, la jubilation générale.

Le highlight du set!

Funk time, 'Lovestrong', de Heer Cuyvers et ses noires et blanches sous les spotlights , le morceau part en medley 'Papa was a Rolling Stone'- 'Billy Jean' et même du Daft Punk, le groove dégouline, Bruxelles danse.

'Inhale my world', à propos de l'endroit où j'ai grandi, un Southern rock/Americana, pour ensuite revenir au blues, le vrai, le noir, 'Powered by the blues'.

Repos pour la troupe, Guy et Toon ( au violoncelle), a protest song en mode folk,  '99%'.

Retour des picadors, accompagnés  par Tiny Legs Tim, une basse 970796_661722410508471_1914596043_n.jpgacoustique pour Karl, un des titres marquants de 'Blood for Kali', 'Yzer', les tranchées en toile de fond.

Un country picking en singalong en pensant à ceux qui ne boivent pas que du Spa, 'Hangover Man'.

'Breakin' out' et le paisible ' Caged Paradise' sont de nouveaux morceaux, pas encore reconnus par les fans de Lightnin Guy.

L'attention se relâche, il fait irrespirable frontstage, pas mal d'auditeurs se dirigent vers le bar...un petit passage à vide!

Guy abandonne sa playlist et décide de raviver le feu, un boogie suintant ' Feel alive', Bruxelles revit!

Un hommage aux street musicians grattant leur guitare in 'Mr. Maxwell Street', the birthplace of the Chicago blues.

L'heure du curfew est proche, il est temps d'envoyer un cheval de bataille du hardest working blues musician in Belgenland, 'Hipshake' de Slim Harpo.

Isabelle, Leentje, Marie-France, Deborah, Antje et quelques autres en chaleur.

Enchaînement normal, 'Let's have a party' , une bringue d'enfer et salut final !

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 Auf Wiedersehen...

Et le bis, menneke?

Un duo avec TLT, la délicate lullaby  'St-Raphaël's blues'.

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L' after-party, backstage, était cataloguée enfants non admis!

 

photos: FABIENNE CRESENS

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 15:49

Franchement, qu'est-ce qui peut t'attirer un samedi après-midi à la  FNAC City 2?

 

Un018.JPG mini-concert de Ozark Henry, par exemple!

15h, prévoyait l'affiche!

036-copie-1.JPGEn sachant que les deux dernières prestations de  Piet  Goddaer ( Ancienne Belgique et Vooruit) avaient affiché complet, tu te pointes à 14h40 dans la cafeteria.

Las, sur place, un attroupement imposant, tous les sièges sont occupés, le service d'ordre fait preuve de fébrilité, ne sachant où donner de la tête, aucune trace des artistes, mais un quidam qui s'évertue, pendant 20 minutes, à accorder un grand piano.

20 minutes plus tard, le drôle disparaît, l'attente se prolonge, soudain Piet Goddaer et Amaryllis Uitterlinden font leur apparition.

Ce que tu n'avais pas prévu était que le showcase était précédé d'une séquence interview (rencontre, dixit la FNAC) et que le débat allait être mené par un crabe infatué, Th C.

Le pantin a multiplié les interventions nigaudes, mettant une bonne partie de l'assistance mal à l'aise, heureusement, Amaryllis et Piet font preuve d'un sens de l'humour irréfutable et parviennent à sauver la mise, car le triste sire a sorti un tel ramassis d'inepties et d'incongruités qu'il a réussi à faire passer les commentateurs de RTL pour des intellectuels de gauche!

Le supplice aura duré 25 minutes, passons à la musique !

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Amaryllis et Piet derrière le piano, étonnamment le duo choisit d'entamer le showcase par 'We were never alone', une plage, réarrangée pour l'occasion, de l'album 'The Soft Machine'.

Elégance, sophistication, diaphanéité...quel bonheur après le tissu de banalités proférées par le crabe ayant mené l'entrevue!

052.JPGUn premier extrait du dernier-né 'Stay Gold', enregistré chez lui à Oostduinkerke, '  We Are Incurable Romantics', une seconde ballade pendant laquelle les deux voix se répondent en un dialogue aristocratique.

' Outpatient', au final andalou, confirme le propos,  Coldplay is nooit veraf, disait un journaliste du Standaard, en oubliant qu'Ozark Henry a sorti son premier album en 1996, soit quatre ans avant le 'Parachutes' de Chris Martin.

' Sun Dance' ( The Soft Machine) de sublimes harmonies vocales, un titre visionnaire hallucinant!

Beethoven, au moment de passer l'arme à gauche aurait prononcé  "Plaudite, amici, comedia finita est”,  typically the conclusion of a commedia dell'arte performance ( Th. C, tu n'es qu'un âne...), Ozark Henry a choisi cette citation comme titre d'une des plages de 'Stay Gold', plage rendue sous forme de piano rock en duo.

Amaryllis ( vous êtes très jeune, disait le clown) aura réussi à donner la chair de poule à plus d'un auditeur.

L'ancien 'Indian Summer' reçoit un nouveau traitement, cette cure de jouvence lui va comme un gant.

Bruxelles, ça dérange si on continue un peu?

Tu rigoles, Piet, continue, fieu!

Encore un vieux morceau, le poignant  'Weekenders' et comme point d'orgue, le catchy  'I'm your sacrifice', qui bizarrement offre des  relents Lou Reed. 

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Une longue séance de dédicaces suivra ce mini-concert enivrant!

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 21:42

 Photo-reportage signé Fabienne Cresens!

 

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Les Ateliers Claus , derrière la place Rogier (réouverture de la salle saint-gilloise en septembre) sont les seuls à programmer  Uneven Eleven en Belgique.

Ce concert bruxellois de trois talentueux musiciens aux parcours marquants de qualité fait partie d'une tournée passant notamment par Londres, Glasgow, Brighton, Paris… et même un studio d'enregistrement.

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Un trio infernal composé de Guy Segers, bassiste depuis plus de quatre décennies, et qui a fait partie de nombreux 935677_660646563949389_2126648349_n.jpggroupes dont Univers Zéro, il fut également en 1992 un de fondateurs du fameux label  de disques Carbon7, de Charles Hayward un batteur anglais, un des piliers  de This Heat, qui a également participé à l'aventure de Blurt…. et enfin le guitariste japonais Makoto Kawabata  un des fondateurs de Acid Mothers Temple.

L'improvisation est le maître mot pour ces trois fous des mélodies délirantes qui nous amènent dans les hautes sphères des rythmes hypnotiques. Impressionnante performance des notes qui se déchirent et s'enlacent passionnément avec une folle intensité…. 

Juste un regret : ne pas avoir pu faire la photo du salut final souhaitée par Guy.

Les concerts précédant Uneven Eleven ayant hélas accumulé du retard, et les transports en commun n'étant toujours pas synchronisé aux imprévus des concerts.... j'ai dû me volatiliser avant la fin...

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Ne les manquez surtout pas à leur prochain passage !

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Fabienne

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:59

2010, America's got talent: Lindsey Stirling en quart de finale, un membre du jury: "You're not untalented, but you're not good enough to get away with flying through the air and trying to play the violin at the same time."

2013: Lindsey Stirling: un phénomène majeur sur internet où l'ensemble de ses vidéos cumule cent-soixante-et-un millions de vues ( chiffre révélé pour 2012)!

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30 mai 2013, à l'Ancienne Belgique  , un concert Greenhouse Talent, Lindsey Stirling, first time ever in Belgium, la salle est quasi pleine, le public est pour le moins exalté!

 

20:00, en avant-programme,  Eppic!

VOORPROGRAMMA_LINDSEY_STIRLING_-20130530_12003-.jpgUne casquette issue de  Colorado Springs va gratifier  Bruxelles d'une bouillie playback/karaoke  rap, appréciée par la jeunesse, mais qui te touche autant que le choeur de l'Armée du Salut fredonnant de débiles Christmas Carols.

Brussels, I wanna see you jump, sur fond daube indigeste, le survolté Eppic entame un jogging le voyant arpenter toute la largeur de la scène, toutes les 55 secondes, il bondit sur un plateau surélevé, harangue la jeunesse en balançant son message freestyle.

Le truc te fait autant d'effets que l'immonde cacophonie que tu perçois lorsque, arrêté à hauteur de la Golf de Rachid, tu vois celle-ci faire des bonds de 50 cm sur un rythme imprimé par des haut-parleurs malades.

T'es pas objectif, avance Amanda!

C'est JP qui tire les photos, jeune fille!

Tu veux des titres en plus, ben, il semble avoir annoncé ' By no means' , sinon JP a son n° de portable, contacte le!

 

21:00, le noir, immense clameur!

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Voilà la petite   Lindsey Stirling, a member of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints ( Mormon) et son violon électrique, au fond de la scène un écran géant, à gauche, un jeu de keyboards et de synthés, manié par Jason Gaviati- à droite, le drumkit derrière lequel Drew Steen prend place!

Que la fête commence!

LINDSEY_STIRLING_-20130530_12282-.jpgPendant 60' un spectacle féérique, sorte de Holiday on Ice / Riverdance chatoyant.

Un feu d'artifices de couleurs, de pirouettes, de classic music sauce techno, de country épicé disco, de hip hop, de dubstep,et d'enthousiasme communicatif!

De gros beats amorcent 'Anti-gravity' , la fée clochette et son violon magique se pointe pour transformer la rengaine en bluegrass electro.

T'es heureux, tu viens de rajeunir de 40 ans, t'adores Walt Disney!

La petite  virevolte, voltige, cabriole et sourit: un ravissement pour les yeux et les oreilles!

Second conte merveilleux,  'Spontaneous me' , monsieur  Bettelheim va t'expliquer comment Blanche-Neige ou Cendrillon répondent aux angoisses des chérubins, si t'es sage il t'expliquera Oedipe!

Pas de frayeurs avec Lindsey, de l'enchantement!

'Electric Daisy violin', an Irish electro jig, la ballerine papillonne, Bruxelles bat des mains!

Jeu d'ombres, le feu follet répond à son alter ego sur l'écran, ' Shadows' puis le vibrant ' Skyrim' avec la voix de Peter Hollens samplée.

 

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Elle s'éclipse, un sketch vidéo en background, pour ensuite proposer le lyrique ' Song of a caged bird', inspiré par un poème de Maya Angelou.

LINDSEY_STIRLING_-20130530_12164-.jpgArpeggio pour le vivace ' Elements', puis ce qui a rendu l'enfant célèbre, ses adaptations au violon de video games, un medley filmique ' Legend of Zelda'/ 'Lord of the Rings'!

A ' crazy rock medley'  pendant lequel la sylphide s'essaye au chant.

Elle abandonne brièvement ses acolytes qui font danser la salle au son d'un épais house sound, apprécié par les nombreux I Love Techno freaks.

Changement de tenue  et 'Zi Zi’s Journey', it's time to jump, guys, ce que fait la mignonne et blonde Samantha tout en filmant le morceau avec son GSM stabilisé.

Lindsey enfile sa capuche Petit Chaperon Rouge, sur l'écran un remake de The Night of the Zombies, à moins que ce ne soit une adaptation du clip 'Thriller' de Jacko:, l'impressionnant  'Moon Trance'.

Un petit discours démago et la dernière cartouche, 'Transcendence', ou comment vaincre les obstacles de la vie!

Bye, bye Lindsey!

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Double bis!

Une cover de Evanescence ' My Immortal' , la petite taquine une immense flamme sur l'écran et le formidable 'Crystallize' au clip galerie des glaces.

 Eblouissant!

 

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Avant de nous quitter  Lindsey refile sa setlist à une gamine de 6 ans qui la gratifie d'un immense sourire!

Fairy tales are immortal!

 

Photos: JP DANIELS

 

more pictures Lindsey Stirling

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 05:03

Broodje Brussel,  AB,  Music Village... midi trente, un café svp, Etienne, 10 personnes à saluer, Isabelle annonce Derek, Bruno Deneckere en Nils De Caster.

 Tous les ans en mai, depuis 1991,  ce trio fête l'anniversaire du Bob, qui doit avoir atteint le chiffre 72,  le 24 de ce mois!

Douze haltes in Vlaanderenland, hier ( gisteren) in Brussel!

Faut pas te faire un dessin, tu connais les saltimbanques, pas plus tard qu'il y a 15 jours, Nils accompagnait HT  Roberts, aujourd'hui dans sa valise, une acoustique, une mandoline et une pedal steel et un joli brin de voix - Derek, le mec qui bouffe que de la poiscaille et qui, avant, était très sale, à la basse, guitare et chant- Bruno,qui aime les renoncules et l'ancolie, roses de préférence, à la basse, guitare et chant.

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Au programme, braves gens, du Dylan, des artistes l'ayant inspiré, d'autres artistes l'ayant adulé et on débute par' Just like Tom Thumbs Blues', un titre que même le dandy Bryan Ferry a repris.

Une pedal steel à faire pleurer le ciel, ce qu'il fait en abondance, ce con, et la voix dylanienne du nonchalant Deneckere.

Le ton est donné, le public, nombreux, va assister à un gala americana!

Derek: Bob Dylan has named his own greatest inspiration as the Scottish poet Robert Burns!

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En 1794, l'Ecossais écrit ' A red, red rose', il n'y avait pas de fond musical, en me basant sur le ' Make you feel my love' de Bobby, j'en ai confectionné un.

Nils à la mandoline pour ce chant courtois, ensuite il a droit au micro!

Blues/ gospel time, Blind Willie Johnson, ' The soul of a man'.

Grand!

Derek se permet un petit pas de danse, Steven, à tes côtés, déplore l'absence de Maurice Béjart!

Un Dylan plus récent, 'Forgetful Heart', Nils lyrique, Bruno viril, résultat: corde pétée!

Un petit tour sous le soleil de Mexico?

Marcel Amont, 'Un  Mexicain basané'?

Pardon?

 Mais non, guacamole et tequila... arriba, arriba...une version chicanos de 'The Times They Are A-changin'.

Nils: Woody Guthrie  était un inspirateur ( sic), ça rime avec stofzuiger, de Dylan...

 ‘Pastures Of Plenty’, un peu de  Steinbeck ( The Grapes of Wrath) ne peut faire de tort!

La basse continue à changer de mains, voici une de nos compositions, as Bob is a source of inspiration, on parlait de basse, non?

' Playing bass tonight'.

Derek, Nils, Bruno ou les Vlaamse Byrds!

Des oiseaux sans tête?

Ouais, avec petits pois et sans cervelle!

Stupide m'as-tu vu!

Ecrit pour le film 'Wonder Boys' featuring Michael Douglas, 'Things have changed' ( et pas en mieux!), façon cabaret, à la Tom Waits.

Derek, un fascicule de poésies ( Een  Bijzonder Kind), Lieven Tavernier: question du gosse: papa, Bob Dylan, il a vraiment existé?

Fiston, c'est le créateur de mon paradis et de ma terre!

Nils in 't Nederlands, ‘Regen en Mist’.

Hugues Aufray l'avait chanté ( "La fille du nord"), cette "Girl of  the North Country" demeure un chef-d'oeuvre!

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Le  Old Crow Medicine Show a terminé un titre inachevé du Zim ( prévu pour 'Pat Garrett & Billy The Kid’), it's a singalong, raclez-vous la gorge,  'Wagon Wheel', a rocking Village hurle d'une voix ... rock me mama, hey mama, rock me ...

Un  canasson impétueux , ' New Pony' .

S'appelle comment cet équidé?

Lucifer!

Tu t'étonnes qu'il rue!

Isabelle, que dit le chrono?

1h30'!

Ok, encore une, Dylan Thomas, à qui il doit  son pseudo, a écrit 'Do Not Go Gentle Into The Good Night’, transformé en aimable ballade!

 

Bis

From  Bob's Christmas album, ' Here comes Santa Claus', normal que Saint-Nicolas se trompe de saison, ça caille comme en décembre!

Et le dessert?

'Country Pie', le café est à vos frais!

Les Pieds Nickelés vous saluent!

 

Photos: Derek - Bruno Deneckere au Depot/ Leuven: JP DANIELS

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 20:38

Say it ain't so, Joe please, say it ain't so... pas RickyBilly!

Holy shit, tu croises cette commère aztèque plus souvent que ton épouse, la soirée sera éprouvante!

 

Au menu, Evi Vine et Perverted by Language, pas étonnant qu'une grande partie du public soit constituée d'habitués des Fantastic Nights.

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A 20:50', le deejay, Fred Cerise,  fait place à ceux qui ont choisi le sixième album de The Fall comme nom de baptême:  Perverted by Language.

004.JPGEmmené par la voix caverneuse du gentleman- farmer, romantic Jez ( Jeremy) Thomas, le postpunk/ new wave  band aura subjugué la caverne par un set de 30'  d'une densité et profondeur peu communes.

Deux figures vues récemment avec Subsonic Hornet, Elise  Boënnec à la basse et Ronan Collot à la guitare -Francesco Carlucci aux drums et un second guitariste incisif,  Guy Wilssens.

Drumming binaire pour engager une première dissertation que la liste définit comme 'Trial', une voix d'outre-tombe débite un discours sombre, les guitares cinglent, la pumping bass, typiquement post-punk, imprime un tempo monolithique, la gestuelle habitée du frontman interpelle, il semble être entré en contact avec quelque prince des ténèbres ayant décider de hanter ses nuits.

Casquette vissée sur un crâne dégarni, il a tout d'un personnage de Dickens sillonnant, au crépuscule, de sordides ruelles londoniennes.

'Colors' ne t'attends pas à une plage irisée, les tons foncés prédominent, tu marines dans un bain Joy Division/ Chameleons.

Atmosphère hivernale convenant particulièrement à la météo chagrine qui rend le bon peuple morose.

Au fond, il n'existe aucun hasard, c'est pas pour rien que Jez se nomme Thomas, il y a du Pere Ubu, version British, dans  son langage kinésique, maniéré à outrance.

Tu soupçonnes le brave Jeremy, en dehors de son aspect  brave bourgeois lisant le Times en rentrant de son boulot dans un Ministère quelconque, de s'adonner clandestinement à quelque rite satanique, le narratif ' Derivatives' a tout 020.JPGd'une incantation, habillée de noires vocalises, balbutiée lors d'un Witches Sabbath.

Théâtralité et grandeur: ' Mayo'!

Le facétieux chauve interpelle un pauvre hère dans l'assistance, you know, c'est l'anniversaire de Francis Rossi ( Status Quo) il se paye 64 balais, I suppose he's your favourite guitar player...presque, je préfère Plastic Bertrand, réagit l'individu... anyway it's a good reason to play 'I'm 64', à notre façon, c à d, 'All my mother's favorite nightmares', guitares acérées, ton Shelley ,un Gothic Poem mis en musique!

Tombée la veste, dénudée la tête, pas qu'il entame un striptease, pas le genre, le hobereau prend la pose, style sentinelle en faction,.

Nous semblait bien avoir aperçu John William Waterhouse esquissant  sur un carton de Jupiler.

Solennellement, il déclame un texte ( 'Medication')  sur rouleau de tambour martial alors que les guitares tailladent la composition et que la mignonne Elise, à genoux, martèlent la quatre cordes.

A guest pour la dernière, Steven Hill ( Evi Vine), l'hypnotique ' Future Eyes' que sir Thomas vient psalmodier assis sur les marches, bien avant la fin de ce morceau  angoissant, et n'ayant cure des applaudissements du commun des mortels, il quitte ses comparses pour humer l'air urbain.

Le highlight d'un set remarquable!

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Evi Vine

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 From London: Evi, ethereal voice, guitar - et quatre musiciens multi-instrumentistes: Steven Hill ( guitars, drums) - Ben Roberts ( electric cello- keyboards, guitar) - Sam Astley ( guitars, bass) - Ben McLees ( bass, guitars, percussion).

Un album,' And so the morning comes', un second en gestation, plusieurs titres au menu du jour.

Compartiment?

Difficile à cataloguer: slowcore, dark/ goth indie, minimal wave, some shoegaze, some trip hop, indie folk...en vrac, P J Harvey, Lamb, Portishead, Cocteau Twins, Hope Sandoval...

' The Dreamers' entrée en matière vaporeuse, tout en lenteur et majesté, moody est le qualificatif le plus approprié, une voix fluette et hantée, aux intonations Kate Bush, s'égare dans cet univers cotonneux et ouaté, dominé par un violoncelle dolent.

Attention, fragile!

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'Inside her', Steven caresse son instrument d'un archet, la voix d'Evi se fait Mazzy Star, les climats créés fusionnent les 050.JPGunivers Lamb et Sigur Ros, quant aux images, elles sont imprégnées d'un romantisme byronien ... And the touch of her skin  feels like heaven...!

'Hands are tied' is a new song, même soundscape atmosphérique et mélancolique.

La ballade 'If it's love', aux arrangements subtils et à la voix immatérielle, la rapproche de Beth Gibbons.

'For You' , titre provenant d'un EP, une lente lovesong à la beauté glacée, précède le spooky  'I let you leave', bourré d'effets psychédéliques.

Where postrock meets Jefferson Airplane, cocktail surprenant mais efficace.

Another new one, 'Starlight', elle semble vouloir arpenter des pistes utilisées par Bat for Lashes ou Florence and the Machines, le dernier morceau proposé is still untitled.

Evi abandonne son instrument, agrippe le micro à deux mains pour susurrer un lament cold wave obsédant.

Il lui faudra 30 minutes pour signer la pile d'albums écoulés après ce concert fascinant.

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Evi Vine, ce soir à Liège, ensuite la mini-tournée s'achève avec trois dates en Allemagne!

 

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