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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 20:43

Conseil pour te rendre rue des Ursulines, évite la gare du Midi, la foire bat son plein!

C'est dans un local prêté par Recyclart que la  Coiffure Liliane a trouvé refuge ( le deal prend fin au terme des vacances scolaires), après la fermeture pour travaux du Centre Bruegel.

Tous les jeudis: free gigs, un chapeau circule!

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Ce jeudi 18 juillet:   A special "birthday" project with different songs, concocté par le bluesman Fernant Zeste, il a invité les charmantes et talentueuses Sarah Leuridan  et Antje Cochuyt!

20:15', ambiance baba cool sur le trottoir jouxtant le réduit servant de salle de concert, un petit pétard, bières artisanales bues au goulot, bohemian fringues, no stress, mec!

21h, quinze pas énervés en rue, à l'intérieur, des instruments traînant sur le carrelage, un bar déserté!

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21h30' Sarah Leuridan

022-copie-1.JPGBacking vocals et/ou musicienne pour Joke Derre, le singer/songwriter S.A Barstow et Fernant ( met T) Zeste ( sans citron).

Elle se lance solo, elle a raison, elle est douée, une voix épatante, un jeu correct, une présence scénique émouvante... si Cloé ( du Trèfle) dit que c'est bien, tu peux la croire!.

Au piano, K T Tunstall, la waltzy ballad 'Through the dark', les badauds décident de venir écouter cette voix engageante, délicate mais posée, un mix Melanie, Janis Ian, et K T, dont elle a emprunté l'air.

J'ai découvert 'The Water' de Johnny Flynn sur Youtube ( il existe plusieurs clips en duo avec la brillante Laura Marling).  

Du folk prenant des couleurs Tori Amos, sans les excès de la rouquine ( by the way, la chevelure de Sarah est de la même teinte).

' Gold', de sa plume... quand t'as l'impression de petit à petit perdre quelqu'un!

Un nouveau piano folk/pop d'excellente facture.

Fred Cerise: t'as vu qui déboule?

La poisse intégrale, on n'est pas dans la merde, RickyBilly, le roi des conteurs de sornettes, le raseur numéro un des deux côtés de la Senne, c'est mal barré!

Sarah a ramassé une guitare et envoie le convaincant  'Take it or leave it'.

 RickyBilly, on préfère to leave him!

J'ai découvert Melody Gardot lors de Gent Jazz, voici son ' Your heart is black as night', Antje aux secondes voix. 017.JPG 

Bluesy cabaret jazz,  décoré d'un sifflement nostalgique pour remplacer la trompette dans la version de la diva de  Philadelphia.

Le sec 'Little mistakes'.

 RickyBilly est à classer dans la catégorie 'fatal mistake', la brave dame assise à un mètre de lui, fatiguée par son soliloque abscons décide d'aller prendre l'air, elle te laisse seul avec le monstre.

Dernier titre, ' Buzzin Fly' de Tim Buckley.

1969 was a very good year, pas rien que pour les mouches!

Récital apprécié à sa juste valeur!

 

Où tu vas Ricky?

Buiten, ils passent avec une casquette!

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Fernant Zeste

015-copie-1.JPGJonathan Scheerlinck grandit à Welle, un trou à dénicher du côté d'Alost, il émigre à Gent et devient Fernant Zeste.

Deux traces discographiques à ce jour, sans compter le quasi bootleg 'Live on RTBF Classic 21' enregistré lors d'un blues café : "Fernant Zeste Live at de Loge" et "Polaroïd".

Ce dernier étant gratifié de critiques élogieuses par toute la presse roots du Nord du pays: Hugo Vogel, un passereau écrivant pour ALT.Country:... Deze plaat kruipt onder m’n huid en maakt dat ik eindeloze rondritten door de Vlaamse Ardennen wil maken...

Ce soir Fernant/Jonathan choisit de s'éloigner de la piste blues pour emprunter des sentiers roots/americana.

Il débute par une cover d'un autre grand singer/songwriter de chez nous, le trop peu connu Kris Dane, 'True Desire'.

Dane et Zeste sont de fervents admirateurs de Dylan, cela ne fait pas l'ombre d'un doute.

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' Snowblind' se trouve sur 'Polaroïds', un alt.country/blues mélancolique, que tu peux classer sur l'étagère à côté de Mumford & Sons, si l'envie te prend.

Superbes backings des filles.

Nick Cave ' We no who U R' , tu trembles, te dit RickyBilly.

Ouais ça caille, ici, 36°!

045.JPGNouvelle plage baignant dans l'univers du grand Bob, 'The Boat', une valse lente que ne renierait pas un certain Roland Van Campenhout.

Tu montes, je roule?

Avec PJ Harvey, le voyage risque d'être chahuté: ghosts, Bibles on the seat, a white gown..

Du blues hanté, 'Driving'.

'Things Ain't Like They Used to Be' , The Black Keys, le microKorg de Sarah en contrepoint du chant grave du barbu de Welle.

Un titre sensuel et obsédant.

Ce trio est tout simplement irréprochable, un second Black Keys, 'Lies', aux remous surf,  confirme le bien-fondé du jugement. 

Fernant poursuit avec une plage addictive où il est question de Fannie May, ni celle de Levon Helm, ni le bar chanté par Sonny Boy Williamson, il faudra qu'il nous éclaire pour le titre.

Antje en vedette, un ukulele, a song I learnt from my grandmother, about losing someone.

Un titre nostalgique et sensible.

 Encore un singer-songwriter noir/jaune/rouge, disciple de Dylan, Bruno Deneckere et son 'Night Train' qui te rappelle Lee Clayton.

Et pour finir, sans surprise, Bob Dylan, 'Someday, Baby'.

 

 

Fernant Zeste, un must pour qui apprécie la roots music de qualité!

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 17:15

Le lunch culturel au  TAG, co-organisé par les Soirées Cerises, propose  Mamagali, la chanteuse de l'indie folk band bruxellois Newtown, solo!

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Magali Roba ( chant, guitare, violon) finalement ne se produira pas seule, elle sera accompagnée, pour la moitié du set, par une de ses soeurs, Mélodie ( chant, harpe)

La petite galerie est passablement peuplée vers midi trente, heure du début du concert, parents, amis, marmaille occupent les sièges installés face à la vitrine où doivent se produire les siblings Roba, non pas Boule et Bill, Magali et Mélodie!

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Mamagali à l'acoustique, un premier folk de mouture classique, écrit par le groupe Newtown, ' A strange feeling of loneliness'.

Bonne voix claire, un rendu efficace.

007.JPGTracy Chapman sur le self-titled debut,  ' Mountains o' things ', rien à redire, moins connu que 'Fast Cars' ou 'Talkin' about a revolution' mais sûrement pas moins clairvoyant...I'll be working for somebody else until I'm in my grave. I'll be dreaming of a life of ease. And mountains, oh mountains o' things...

Les Roba sont tous fans de James Taylor, il y a pire, voici le mélancolique ' Millworker' , une vie de travailleur sans avenir, sans joie, sans rêves...(it's still) me and my machine

For the rest of the morning

And the rest of the afternoon

(and on and on and on...) for the rest of my life...

Pour information, Francis Cabrel l'a adaptée (' La Fabrique') et l'a chantée en duo avec James!

Un choix de chansons de premier ordre, Joni Mitchell, l'intimiste,  'A case of you'.

Quelques accords mis en boucle, une mélodie fredonnée, elle entame un nouvel acoustic folk, léger comme une brise marine au petit matin, les flots frémissent mollement, l'azur est exempt de tout nimbus, stratus, cumulus et autres bandes nuageuses, un climat propice à la rêverie...d'ailleurs la plage débute par I'm dreaming...

Mesdames, messieurs, ma soeur, Mélodie.

Elle a choisi James Taylor, 'Shower the people', deux voix, une version dénudée et élégante!

' Les gitans', une ode poétique aux gens du voyage.

Ce superbe titre, aux relents post mai 1968, aussi fort que les meilleurs Maxime Le Forestier a été composé par papa, 050-copie-2.JPGCristan Roba!

Clap, clap, clap...fait Clelia!

Harpe et violon, un folk lumineux  aux couleurs Rive Gauche, ' L'éclat de Lune'.

Les sisters impressionnent et séduisent.

On ose ' La suite irlandaise' d'Alan Stivell?

Osez, osez, Joséphine, euh, Magali et Mélodie!

Brillant!

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La dernière, ' Parachute'.

De qui s'inquiète Annabelle?

Guster.

Qui?

Guster, an American alternative rock band du Massachusetts.

Un chouette americana/folk rock concluant un concert attachant!

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:23

 

 

Photo-reportage signé Fabienne Cresens

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En été, tous les photographes de concerts plongent dans des marées humaines de festivaliers, sous la canicule ou dans la boue...

En ce mois de juillet à Bruxelles (enfin vivable par la désertion de la moitié de  ses habitants), je  préfère les concerts plus intimistes.

Rendez-vous donc à l'Archiduc, lieu mythique art déco (1937) du centre de la capitale belge pour un concert en deux parties… avec des musiciens de qualité, aux parcours variés.

Georgio Valentino, Luc van Lieshout,  Blaine L.Reininger, le groupe Tuxedo Moon en est leur dénominateur commun.

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Pour la première  partie, Georgio Valentino rend hommage à un chanteur crooner italien Piero Ciampi (disparu il y a 33 ans) avec la collaboration d'un pianiste et du trompettiste hollandais Luc van Lieshout

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Pour la deuxième partie, Georgio Valentino et Blaine Reininger avec son violon, accompagnés par un batteur masqué et une bassiste toute en blondeur, vont unir leur talent pour nous faire trémousser dans nos confortables fauteuils en velours sur des compositions de Tuxedo Moon.

Mes photos ont des nuances plus éloquentes que mes mots… plongez-y plutôt ...

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Fabienne Cresens

 

Lien vers l'album!

 

et vers le site: www.picturelle.be

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:19

Le billet de JPROCK :
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Les amateurs de blues s'étaient donnés rendez-vous ce mercredi soir à Vilvorde pour applaudir Tiny Legs Tim dans le cadre des "Far West Concerten" , programmés chaque semaine durant les mois de juillet et aout.

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 Tiny Legs Tim c'est Tim De Graeve accompagné pour la circonstance par Tony Ghyselink à la batterie, Mario Vermandel à la contrebasse et, en special guest, Gait Klein Kromhof à l'harmonica.
Avec son deuxième album "TLT" sorti il y a quelques mois dans les bacs, Tim De Graeve se taille une réputation de plus en plus solide auprès des aficionados du genre.

1002466_412745102175427_551636021_n.jpg Armé de sa vieille guitare Marpa de fabrication belge, qui appartenait jadis à son grand-père, Tim se pose en jeune shaman évoquant les esprits des grands du blues comme "Robert Johnson", "Leadbelly" ou "Bukka White". Sa voix chargée d'émotions, de douleur, d'espoir, et du poids des épreuves traversées ( Tim a vaincu la maladie contre laquelle il s'est battu durant six longues années), nous transporte avec magie là où le blues est né. 

Alternant classiques et compos personnelles très réussies comme "Can't win them all", "Can't let go", "Standin on the Sideline", " When I Fall" ou l'excellent "Backbone Blues", l'homme et son band ravissent l'assistance présente ce soir tout au long de deux sets "roots" et énergiques, convaincant de bout en bout.
Depuis quelques années déjà, Tim balade son blues et son talent à 942708_412745368842067_1762211457_n.jpgtravers l'Europe où il a pu entre autres jouer en première partie de pointures du rock et du blues comme Pete Doherty, Ian Siegal ou John Mayall. Du très beau monde assurément!
Il y a bien longtemps que la Belgique n'avait plus enfanté un tel talent imprégné d'une culture blues parfaitement maîtrisée et sincère. Même Roland Van Campenhout est fan !
Alors si vous aimez le blues, le vrai, celui qui vous remue les tripes et vous fait taper du pied, vous savez ce qu'il vous reste à faire lorsque "Tiny Legs Tim" se produira en concert près de chez vous.
Et en attendant jetez vous sur ses deux albums, c'est du tout bon !

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Infos et dates de concerts sur : http://www.tinylegstim.com/home

Texte et photos: JPROCK.

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 05:50

Depuis un petit temps les fameux Stroppenconcerten de Halle se déroulant chaque lundi, pendant l'été, sont remplacés par les  Palm Parkies.

Une vzw fait tourner une douzaine d'artistes en Flandre et aux Pays-Bas, dans chaque ville 2000 à 3000 personnes viennent faire la fête en prêtant une oreille distraite à la musique.

Halle avait débuté avec Sioen, ce 15 juillet, vient le tour de Level Six.

Par pur désoeuvrement, tu décides de prendre le pouls du coeur du Pajottenland!

La Palm coule à grands flots, les shorts, bermudas,  jeunes et vieux ont décidé de s'amuser, l'atmosphère est  relax!

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20:20', une présentatrice, après un message publicitaire, annonce  Level Six.

010-copie-2.JPGQuatre jeunes gens propres sur eux se plantent au milieu du podium, une bande les invite un à un à prendre place derrière leurs instruments, c'est parti, une intro ronflante, niveau sonore poussé à la limite légale,  Wim De Puysseleyr (bass) -Manuel Schaeken (keys)- Kevin Palmer (drum)- Hans Humblet (gt) attendent les chanteurs.

La panade vire plastic funk, un Tintin, cheveux noirs et sunglasses, arrive en piquant un petit sprint, Jo Hens, acteur ( Familie) et présentateur (VTM) bien connu in Vlaanderen.

Halle, are you ready to groove ?

Halle is ready to drink!

Le truc balance comme un VTM hit boursouflé quand, tout à coup, Jo nous questionne en rappant..waar is de meisje, waar is de meisje...( sic).

HET meisje, c'est la séduisante Esther Sels ( seconde place lors d'un Idool, il y a quelques années) , de longues jambes, un joli minois, une voix!

Le medley vire Lady Gaga, Hans y va d'un petit solo bien gras, les chanteurs gigotent sans arrêt, the party can begin!

Beyonce, ' Crazy in Love', une version variété inoffensive, heureusement Esther dispose de quelques atouts non 026-copie-1.JPGnégligeables, une plastique pas débile, et un chant honnête.

L'emballage musical ne vole pas très haut, Level Six se proclame party band!

Pour l'instant le village est en mode échauffement à la buvette, après 10 Palms, ça devrait aller!

Zont embrayé sur Gnals 'Crazy' et reviennent à Beyonce.

Jo a paumé ses pare-soleil et entame un Michael Jackson medley , à la moulinette: 'I want you back' légèrement constipé, on y insère 'Blame it on the boogie', sur la lancée 'Can you feel it', mais ce coup, tu le sens pas trop.

Vite, une Palm.

'Working day and night', disco follies en roue libre, 'Wanna be starting something' - 'Don't stop till you get enough'  la nausée guette , '  Mama se mama sa mama coosa' termine le pot-(très) pourri!

Esther se douche, Jo attaque Daft Punk, 'Get lucky', quand la belle rapplique,  le duo s'en prend à Prince, 'Kiss'.

Le petit prince, talons hauts, doit à peine arriver à hauteur du menton de la belle.

021.JPGTrois gosses et deux mamies ont pris possession de la piste, le band poursuit son périple, Bruno Mars, 'Locked out of heaven', il aurait mieux fait d'y rester.

 La flicaille rapplique, 'Message in a bottle', Sting pleure!

Tintin: are you ready for some rock'n roll?

On s'attend au pire, finalement le  ' Mercy' de Duffy, plus r'n'b que rock, tient la route grâce aux claviers gluants.

Séquence à vous les dames ( bien) , à vous messieurs ( un fiasco).

C'est l'heure du eighties mix, une douzaine de tubes servis en purée, pendant le quizz on a reconnu les Eurythmics, les B 52's, 'Enola Gay', 'Sledgehammer', pauvre ange Gabriel, 'Walk like an Egyptian', 'Ghostbusters' , 'New Sensation', ' Girls wanna have fun'.

Aussi indigeste que  Gold et son 'Capitaine abandonné'.

 

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On revient dans 20 minutes, Halle!

Zonder mij, les petits gars, j'ai eu ma dose!

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:00

 Brosella jazz en cette éclatante journée Allons Enfants de la Patrie, ta compagne ayant décidé, après la sieste, de t'escorter vers l'Atomium, tu débarques vers 15:50' du côté de la Royal Palm Stage, tu as manqué le UMO Jazz Orchestra, tu ne rateras rien du Yves Peeters Group!

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C'est en 2007 que le batteur Yves Peeters, au palmarès impressionnant pour un jeune homme de 35 piges ( a collaboré avec  Laurent Blondiau, Bart Defoort, Kris Defoort, Jozef Dumoulin, Bert Joris, Steve Houben, Jacques Pirotton, Ben Sluijs, Tutu Puane, Joachim Badenhorst, Sofia Ribeiro...) , a fondé son quartet avec d'autres requins de la scène belge: Nicolas Kummert: tenor sax et vocals  ( 30 albums, Alexi Tuomarila Quartet, Karl Jannuska sextet, GrooveTHing, le regretté Pierre Van  Dormael etc. ) -  Frederik Leroux: guitar ( son Frederik Leroux Quartet, Sammy's on the Bowery, vu il y a une éternité etc..) et  le  plus capé, Nicolas Thys: bass ( un ou deux noms: Alice's Five Moon, Nathalie Loriers, Marco Locurcio...).

Un second album ' All you see' vient de voir le jour.

Subgenre?

Jazzy americana, jazzy africana, jazz rock!

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La basse de Nic Thijs entame 'New Mexico', de sa plume et gravé sur l'album précédent du band ' Sound Tracks'. Drums et guitare s'activent, un bluesy jazz sur des pistes bordées de cactus.

Here comes the saxman, la ballade processionne nonchalamment, tu croises quelques pueblos désertiques, un clebs malingre fouille les poubelles, fait chaud!

005.JPG'Nightscape' à écouter en pensant à Edward Hopper, du cool jazz au groove indolent.

Un rythme soutenu pour 'Try and stop us' ( Frederik Leroux), le terrain s'avère accidenté, des bosses, des méandres, une Gretsch fougueuse, un sax débridé, ça castagne!

' Matonge ' (Kummert), le sax s'élance pour une intro hachée pendant laquelle Nicolas roucoule au travers de son bec, effets Peter Frampton/ hyène folle garantis.

Yves relaye, le quartier ixellois s'éveille: agitation, palabres, turbulence.. l'Afrique, quoi!

Le mélancolique 'Sad News' aux accents Les Feuilles Mortes précède 'Hats and bags', la plage  fusion du set, la guitare lorgnant du côté de Larry Coryell ou d'Al Di Meola.

Une dernière inspirée par la musique du Mali, Ali Ibrahim 'Farka'  Touré en tête, le blues 'Bamako'.

Superbe concert!


Nathalie Loriers New Trio

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Nathalie Loriers (piano), Philippe Aerts, un scoop, je me teins les cheveux en mode Elio (double bass), Rick Hollander from Detroit (drums), pas besoin de présenter ces vieux roublards, ils ont écumé toutes les scènes jazz de la planète.

L'an dernier sortait leur CD 'Les 3 petits singes'.

C'est pas nous clame, Nathalie, faut penser à Mizaru (L'aveugle), Kikazaru (Le sourd) et Iwazaru (Le muet), d'ailleurs, nous sommes de grands chimpanzés ravis de jouer sous le soleil, une première à Brosella!

Un premier titre typiquement Loriers' touch, Loriers qui semble dialoguer amoureusement avec le Steinway, le frôle, le flatte, l'effleure tandis que la rythmique gambade joyeusement.

'Moon's Mood' s'appelait la plage, ni lunaire, ni membre d'une secte, Moon est mon chat capricieux!

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'Canzoncina' est dédié au pianiste Enrico Pieranunzi, que je place juste sous mon idole, Bill Evans.

Elegant lounge music.

029-copie-1.JPG' Les trois petits singes', pas simiesque, mais bien balancé .

Vas-y, Philippe, attaque, une commande ayant permis à la Belgique de remporter quelques médailles en 2008, 'Jazz at the Olympics', du jazz souple et lyrique.

Vous donne pas le titre de la suivante, na!

Enfant gâtée, t'auras pas de mousse au chocolat, na!

A cette rêverie sans titre succède 'Garden Party Time', un savoureux cocktail latino .

Un bis?

Le profond et sobre 'La saison des pleurs', Nathalie ayant en mémoire le merveilleux Jean-Pierre Catoul décédé en 2001.

 

 

La plus agréable découverte du festival:  Elina Duni Quartet!

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Alina naît  à Tirana en 1981 mais, avec sa mère, s'installe en Suisse dès 1992, ce qui explique sa connaissance parfaite du vocable roman.

052-copie-1.JPGElle chantait déjà à 5 ans et, à Genève, puis à Berne, elle poursuit des études musicales.

Trois albums voient le jour, le dernier  'Matanë Malit' ( Beyond the mountain).

Sur scène, elle est accompagnée par de formidables musiciens helvètes, Colin Vallon (piano), Patrice Moret (doube bass) et Norbert Pfammatter (drums).

Un chant traditionnel, sensuel et rythmé du Nord de l'Albanie pour entamer le récital.

En principe, jouée sur un instrument à deux cordes ( le  Cifteli probablement),  la mélodie, douce et passionnée à la fois,  est ourlée d'arrangements jazzy.

On passe au Kosovo, une chanson de noces joyeuse et expressive, '  U rrit vasha'.

Deux titres seulement, la jolie Elina fait l'unanimité, le public vibre aux sonorités de ce chant enthousiaste.

'La chanson de la fleur' ( titre français, peut-être 'Spaske pas nje pikё mёshirё' en albanais ), en048.JPG provenance d'Albanie centrale, qu'elle emprunte à un violoniste de Tirana (Isuf Myzyri ?)  auteur d'un grand nombre de chants folkloriques.

La chanson traite du côté éphémère de la vie, toute la colonie albanaise de Bruxelles savoure.

Mise en condition dramatique, univers film d''épouvante, pour amorcer le thème suivant, ce blues d'Albanie du Sud vaut les meilleurs Björk ou Florence and the Machines.

La gestuelle orientale sensuelle et la voix chaude donnent le frisson malgré un soleil dardant sournoisement.

Une version albanaise de Roméo et Juliette, ' La chanson du fruit défendu', prélude du morceau le plus poignant, son grand-père  lui chantait le chant des partisans lorsqu'elle était enfant, après les combats contre le fascisme vinrent  les atrocités communistes: 'Mine Peza'.

Interprétation vibrante te nouant la gorge.

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A love manifest  originaire de la région de  Shkodra ( 'Ka një mot') traite de la difficulté que connaît l'amoureux maladroit pour exprimer sa flamme.

Le quatuor termine le concert par une pièce agitée ébauchée par un solo de batterie subtil.

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 Elina Duni: à découvrir d'urgence!

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 L'incontestable tête d'affiche:  Bill Frisell!

Un amphithéâtre plein à craquer, une attente nerveuse pour le concert du Bill Frisell- Big Sur Sextet!

Frisell, un des papes de la guitare jazz ( avec Metheny et Scofield) depuis plus de trente ans, mais aussi un gars imprévisible,vient présenter la suite 'Big Sur', une commande du Monterey Jazz Festival.

066.JPGBig Sur en Californie, là où les Santa Lucia Mountains semblent sortir tout droit du Pacifique, pendant une retraite d'une dizaine de jours, Frisell a composé 19 pièces devant constituer le puzzle à la gloire de Big Sur.

Qu'allait donner l'interprétation scénique de cet exercice discographique?

Un franc succès?

Non, trop monotone et répétitif.

Une merde à oublier?

Non plus, une sorte de symphonie new age/country/surf/americana/cool jazz agréable aux oreilles mais manquant passablement d'épices!

Le Sextet : Bill Frisell (guitar), Carrie Rodriguez (violin), Jenny Scheinman (violin), Eyvind Kang (viola), Hank Roberts (cello), Rudy Royston (drums).

Entrée en matière classico country waltz, plusieurs mouvements:  envolées de cordes, guitare fluide, drumming posé, une atmosphère ambient.

Déjà près de vingt minutes sans pause!

 Quelques bruitages saugrenus semblent annoncer une nouvelle direction, un violon se fait agressif, Rudy ( formidable batteur) frappe à contre-temps, de gros remous, la barque est sur le point de chavirer, où sont les gilets de sauvetage?

Après ce passage Frisell meets Stockhausen sur le radeau de la méduse, les flots s'apaisent, le maître travaille en 073-copie-1.JPGpizzicato sur nappé de cordes tiède, le voyage reprend son cours.

Quoi JP?

Aucune saveur, ce machin joué en sourdine te casse les burnes, tu me dis, regarde le bon peuple, il sommeille.

Il a raison!

Déjà 40' sans interruption, du temps de 'Tubular Bells' fallait se lever et retourner la crêpe!

Quelques applaudissements, ah c'est fini.

Mouvement suivant, un rien plus nerveux, pas de quoi alarmer la maréchaussée!

Deux ou trois gosses se chamaillent, ils génèrent plus de décibels que la symphonie pas héroïque!

Oui, Jean- Hubert?

C'est joli... Oui, Jean-Hubert et très propre!, mais Bill ne frisera pas l'apoplexie ce soir!

Un petit surf, mais bon Dieu, le machin vire rock..

Yeah!

Nouveau virage, un trio de violons verts et romantiques évoquant le pays de Bono.

Rex, reviens, ne touche pas à la Palm de Monsieur.

François cauchemarde, caca, demain c'est lundi!

Félicie se félicite d'avoir confié la progéniture à belle- maman.

Guy te signale que Froome domine le Ventoux .

Frisell dessine ses arabesques, le soir tombe, il décide d'envoyer une dernière pièce avant-garde appréciée par les amateurs de Zappa!

Rideau!

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On va dîner, interroge prosaïquement ta compagne?

 

PS: voir le billet de JPROCK pour le concert Jon Batiste...

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 06:14

Le billet de JPROCK :

Chaque année au Brosella Folk et Jazz Festival qui prend ses quartiers à quelques jets de pierre de l' Atomium, le dimanche est consacré au jazz.
La programmation souvent révélatrice de nouveaux talents accueille aussi diverses stars confirmées sur les planches de ce festival populaire, auteurs de concerts mémorables comme ce fut le cas précédemment avec "Avishai Cohen" contrebassiste légendaire, "Toots Thielemans", et l'année dernière avec le jeune trompettiste "Ambrose Akinmusire.
Cette année pour des raisons de timing j'ai jeté mon dévolu sur la Theatre Stage qui propose à 20h  

 

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 Bill Frisell venu présenter son dernier opus " Big Sur".
Accompagné par un batteur et un quatuor à cordes le guitariste nous propose une prestation en demi-teinte d'où émergent quelques bons moments néanmoins trop rares et qui dans l'ensemble s'avère monotone voire même ennuyeuse.
Bill joue assis et son manque de communication avec le public n'arrange rien à l'impression très décevante qu'il nous laisse lorsqu'une heure plus tard il quitte la scène sous des applaudissements respectueux mais peu enthousiastes. Dommage.
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Venons en maintenant à la tête d'affiche de cette édition 2013 :  Jon Batiste & the Stay Human Band !
8337_410606049055999_798679005_n.jpgDisons le tout de suite, le set du pianiste chanteur américain de 27 ans fut un grand moment et Jon et son band ont littéralement mis le feu au Théâtre de Verdure pendant 105 minutes !
L'homme a joué dans plus de quarante pays et s'est produit dans des salles prestigieuses comme le Carnegie Hall, le Kennedy Center et Le Lincoln Center.
Il a aussi collaboré avec des artistes célèbres tels que Prince, Wynton Marsalis, Harry Connick Jr, Roy Hargrove, Cassandra Wilson et le réalisteur Spike Lee.
Excusez du peu...
Profondément influencé par ses racines de la Nouvelle Orléans
dont il est originaire et issu d'une famille célèbre de musiciens, Jon développe un tout nouveau style de jazz qui intègre des influences classiques à des sons nouveaux du jazz moderne.
La mission du "Stay Human Band" est clairement de partager la joie émanant du jazz avec l'auditeur en brisant au passage les barrières dressées habituellement entre un artiste et son public.
Jon partage son art, s'éclate sur scène et n'hésite pas à descendre jouer dans la foule accompagné de son band. 72896_410607122389225_1507191248_n.jpg
Jamais le théâtre de Verdure n'avait autant tremblé sur ses bases pour un concert de jazz !
Il faut voir le public se masser contre la scène , danser, hurler, vibrer, alors que Jon et ses musiciens se donnent à 200%.
Pianiste de génie doté d'une voix lorgnant tantôt vers Nat King Cole tantôt vers le groove rageur d'un Ray Charles, Jon Batiste excelle aussi au melodica qu'il a remis au goût du jour. Chaque titre interprété est une occasion nouvelle de nous faire dresser les poils, de "St James Infirmary blues" à ce "Sunny Side of the Street" chanté en choeur par la foule, c' est absolument fantastique.
Le public est debout, Jon fait un triomphe, nous venons sans doute d'assister à la meilleure prestation live de toute l'histoire du Brosella Jazz !
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Jon Batiste vient de signer chez Columbia Records et son premier album distribué mondialement ( il est déjà l'auteur de 2 albums et 2 EP en import) sortira cet automne.
Ce type a tout pour devenir une star immense du jazz et lorqu'il reviendra chez nous, un bon conseil, courrez le voir c'est un must !
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Texte et photos : JPROCK.


Line up :
Jon Batiste (piano, harmonabord), Eddie Barbash (alto sax), Joseph Saylor (drums, tambourine), Ibanda Ruhumbika (tuba, trombone), Barry Stephenson (bass)

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 15:37

37 indique le compteur de  Brosella, le festival familial par excellence!

Une fois n'est pas coutume, un soleil rayonnant embrase de ses ardents rayons un parc où déjà une multitude oisive attend le début de la fête.

Guy sue, Milou est resté devant le petit écran ( un noir et blanc acheté en 1961), Henri VdB, de gruuuute patron, commence ses aller-retour Theatre Stage - Royal Palm Stage, avec fréquents arrêts aux buvettes, Hedwige accueille les artistes, plus que 36 paumes à serrer et t'auras fait le tour de tes connaissances ponctuelles.

Sept groupes au menu, une sélection s'impose, pas d'overdose est le mot d'ordre!

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Olla Vogala

006.JPGPérilleux honneur pour le groupe de  Wouter Vandenabeele ( Ambrozijn) : ouvrir!

Wouter a des lettres puisque Olla Vogala doit son nom aux premiers écrits en néerlandais..Hebban olla vogala nestas hagunnan hinase hic anda thu, wat unbidan we nu?..

Le groupe naît en 1997, a sorti une demi-douzaine d'albums, un tout nouveau produit doit arriver dans les bacs un de ces jours, nous l'entendrons en primeur. (' Live in de Sint - Baafsabdij')

Line up annoncé:

Wouter Vandenabeele (violin, viola, mandoline, compositions), la séduisante Soetkin Baptist (vocals), le crooner de Gand, Ludo Vandeau (vocals), Marc De Maeseneer (saxophone), Frederik Heirman (trombone), Luc Vanden Bosch (percussions), Gijs Hollebosch (dobro, mandoline), Joris Vanvinckenroye (doule bass), Dirk Moelants (viola da gamba), Luc De Gezelle (violin), Stefaan Smagghe (violin)

Special guests: Elias Bachura (Syrie: oud), Elly Aerden (vocals) qui prête sa voix chez Eleonor ou Amorroma!

 Pas mal de noms connus donc , niet waar Luc?

Un ajout, on a vu et entendu un accordéon, Sara Salvérius sans doute!

'Ouverture', gracile et allègre.

Mesdames, Messieurs, uit Geraardsbergen, Soetkin Collier!

Guy en renverse sa Palm.

Une complainte profonde psalmodiée d'un timbre mélancolique, décorée d'accents sémites par la grâce de l'oud014.JPG d'Elias ( 'Song of the wineyards'?).

Enchaînement sur un morceau festif dominé par un violon vivace, puis une farandole gypsy concise ('The humous of Iasi'?).

'Le philtre' écrit pour le spectacle 'Tristan et Yseult' des Baladins du Miroir, une chanson courtoise médiévale magnifiquement interprétée par Soetkin.

Elias Bachura à l'avant-plan, l'enivrant ' Macedonia' , en fermant les yeux tu peux visionner un charmeur de crotales ou Aïcha exécutant la danse des sept voiles.

Voilà Elly, ' Saudade', un texte de Slauerhoff.

 Vlaamse kleinkunst, style Lenny Kühr, uit Nederland weliswaar!

Un trois-temps, '  Valse vigilante pour les annulaires qui disent non' puis apparition de Ludo, 013-copie-2.JPGstyle Will Ferdy ( plus jeune), 'Met de meeuw', dans le parc c'est des perruches qu'on entend!

Elly, un tango d'Astor.

Tout ça est gentiment relaxant et s'écoute d'une oreille distraite, allongé sur l'herbe.

Une chanson antimilitariste composée pour les Passchendaele Vredesconcerten, Soetkin et Elli sont émouvantes.

Some dance music from Beirut, aux forts relents jazz et enfin avec trois voix, 'Tu peux voler'.

Concert apprécié, peut-être un peu trop conventionnel, et double bis dont 'Nous irons en Flandre'.

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Impasse sur Dacosse et Jorge Pardo, petit tour au bar!

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 Sam Lee & Friends plus guest Thomas McCarthy

033.JPGBBC Music: ' Formerly a visual artist, teacher of wilderness survival skills and burlesque dancer..', Sam Lee se lance dans la chanson folk, s'intéressant surtout aux balladeers ou travellers.

Son CD ' Ground of its own' reçoit des critiques élogieuses dans tout le UK.

Ses friends: Francesca Ter-Berg (cello),Jonah Brody (Japanese koto & ukulele),Steve Chadwick (trumpet),Camilo Tirado (tabla & percussion),Flora Curzon (violin).

Son invité: Thomas McCarthy, un cas... he grew up on the Travellers' site under the elevated A40, le gars chante depuis qu'il est né, comme tous les membres du clan familial.

 Découvert récemment par la presse anglaise,  il a sorti le CD 'Round Top Wagon'.

Thomas ouvre, a very old song qu'il rendra a capella d'une voix particulière, chevrotante et flottante, ce titre séculaire a probablement été adapté pour devenir ' Erin's Green Shore'.

Sam Lee and co  enchaîne sur un lament écrit (?) ou en tout cas chanté par une vieille gitane édentée, ' 'On Yonder hill', trompette languide et baryton accrocheur, tu y ajoutes le côté exotique du koto et du tabla et tu 030.JPGobtiens un mélange pas ordinaire mais vivifiant.

Prenez place autour du feu de camp, bonnes gens, voici a lullaby sung by Scottish travellers, 'Moorloch Maggie'.

Pas étonnant que les connaisseurs le comparent à Martin Carthy.

Nouvelle pièce archaïque, une chanson d'amour pleine de fantômes, de chant de coqs et de brumes anglo-saxonnes, Sam hantant la Jews harp pour envieillir sa complainte.

Thomas alone, un chant spectral lugubre...speak softly the walls of my tomb are like paper... dit la voix féminine sous la dalle.

 Shruti box pour Sam, Camilo venant tapoter le violon de Flora avec des chop sticks, le traditionnel ' Johnny, lovely Johnny'.

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'The ballad of George Collins' traite de sexual diseases, a song of love and death.

Du folk à l'esprit rock!

Troisième intervention de Thomas McCarthy et de sa unusual voice pour une chanson à morale, faut pas se fier aux apparences, how a very old woman fooled a young man.

 L'horreur totale, avant d'épouser une  soi-disant jeune fille examine la marchandise from top to toe. Encore une, veine botanique!

Sam Lee, une ballade chantant 'Phoenix Island' et enfin ' Goodbye my darling', une chanson d'adieu, à une époque où une multitude de Britanniques devaient quitter leurs îles pour la Tasmanie.

Concert intéressant !

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Eliza Carthy / Lucy Farrell / Bella Hardy / Kate Young

Quatre voix, quatre violons ( + bassdrum pour Eliza) : an English folk supergroup, les quatre madames ayant déjà une carrière bien remplie!

051.JPGLa fille de Martin Carthy et de Norma Waterson a près de 10 albums solo à son actif, on n'oubliera pas ses nombreuses collaborations ( Billy Bragg, Roger McGuinn, Paul Weller e.a.) - Guy se souvient du duo Jonny Kearney and Lucy Farrell au Botanique - Bella Hardy, from Edale, aligne  5 CD's - l'écossaise Kate Young se produit souvent avec l'accordéoniste Raphaël Decoster.

Un album pour le projet Carthy, Hardy, Farrell & Young, 'Laylam', il servira d'ossature pour le concert de cette fin d'après-midi.

Petit bémol, le son n'était pas top, les voix semblaient quelques fois onduler, on était à la limite de la saturation!

Elles ouvrent avec le  classic old time fiddle tune ' Greasy coat', une voix takes the lead, les autres assurent le refrain, les quatre fiddles voltigent.

Lucy entame le frêle  'Little birds', de jolies close harmonies prennent le relais.

'Chickens in the garden' is a song about love and farming.

By the way Brussels seems to be short of goats, clame Eliza.

Juvet et Seguin: où sont les chèvres?

Animal farm version Eliza & co c'est moins effrayant que la vision d'Orwell!

Any Patsy Cline fans?

Ja...

'Walking after midnight' du doo-wop folk irrésistible et sexy.

'My Love is Like a Dewdrop' a sea shanty admirablement chanté par Eliza Carthy.

Quasi a capella 'Why don't you do right', lower register for Miss Carthy, les autres en mode aigu, harmonies et canon,054-copie-1.JPG une gymnastique périlleuse.

Elles annoncent Levon Helm, ' Only half way home', en fait il s'agit de 'Wide river to cross' que le gars du Band a emprunté à Buddy & Jullie Miller.

Suis pas d'accord avec Marc qui estime que ces jeunes donzelles n'avaient pas le droit de reprendre un titre que Levon a chanté en fin de carrière.

It was great.

 

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A lament from Wales, ' 100 Years', suivi de Myrtle tree' une chanson courtoise.

' Sally free and easy' ( Cyril Tawney) a été repris par quelques grands dont Bob Dylan ou Pentangle, un violon plaintif sur lequel frissonnent quatre voix en close harmonies, un des highlights du set.

A cheerful one to end the gig, 'Country Life', au répertoire des Watersons.

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Bis:

Le gospel a capella: 'Better home'.

Good job, girls!

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Double impasse (bar et snack bar): Green Moon et De Temps Antan, rendez-vous, à 22:30', sur la grande scène pour Melech Mechaya featuring Misia!

 

079.JPG Melech Mechaya is a Portuguese Klezmer band based in Lisbon and Almada.

 João Graça (violin), Miguel Veríssimo (clarinet), André Santos (guitar), João Novais (double bass) et Francisco Caiado (percussion) ont sorti deux albums et un EP.

Musique non-recommandée aux cardiaques, dit la notice accompagnant les pilules.

Le groupe casse la baraque de Coimbra à Albufeira, mais était quasi inconnu dans nos plates contrées, cela n'a pas freiné leur ardeur, une folle jeunesse a fait la fête pendant tout le set des Lusitaniens.

Originalité?

Un humour débridé, quelques touches de fado, sinon rien ne les distingue d'autres bands interprétant la yiddish tradition: rythmes gypsy, parfums arabisants, envolées balkaniques... cf. les Klezmatics, le New Klezmer Quintet, Golem, ou les Bregović, Kočani Orkestar, Kusturika et autres groupes adeptes du  Balkan sound.

Ils enfilent plusieurs titres de l'album  'Aqui Em Baixo Tudo É Simples', faisant preuve de fougue, de vivacité et de passion.

Leur enthousiasme est contagieux, le peuple danse.

Un  titre hispanique  'Los Bentos' mixant musique foraine et kasatchok, puis une pièce lyrique, ce soir sans trompette, 'Caleidoscópio' (  la trompette de Frank London s'entend sur l'album).

Enfin, voici la star du fado moderne,  Misia, un look Zizi Jeanmaire, une théâtralité naturelle, une présence!

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Le premier fado profond ( 'Gare no Oriente'?) est altéré par une bande d'abrutis complètement pétés qui apostrophent la chanteuse, gueulent quelques plates insanités, malgré l'intervention courtoise d'un membre du staff, les quatre blacks continueront à importuner Misia et public pendant toute la chanson.

Lamentable!

Etre con ne fait pas mal!

Les fouteurs de merde prennent la tangente, seconde salve avec Misia, un tango solennel.

Elle embraye sur une saudade et termine par l'enjoué 'Cha cha cha em Lisboa'.

 Melech Mechaya reprend les rênes, attention feinte, notre hit des annés 80, Michael Jackson à la sauce Yiddish, 107.JPGparticipation exigée...la la la la la..

Obrigado, Bruxelles.

Tout ce folklore Mazel Tov, Yvan Rebroff, Rabbi Jacob.. c'est bien beau, mais ne t'emballe pas plus que ça, après 40 minutes de ce traitement ton cerveau aspire à d'autres nourritures, tu quittes Brosella, tandis que la fanfare invite deux couples sur le podium pour une exhibition de danse ashkénaze sportive.

A 300 mètres de là, les lapins, foisonnant dans ce magnifique espace vert, applaudissent des deux oreilles.

 

 

 

 

 See you tomorrow, bunnies!

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 09:26

Edition 12 du  Gent Jazz Festival, un soleil timide, le festival démarre sous les meilleurs auspices.

Comme toujours, une organisation soignée, de la nourriture de qualité, un site propre et un public de connaisseurs... nouveauté, une seconde scène: la Garden Stage qui permet aux purs et durs d'assister à des concerts pendant les temps morts sous le chapiteau de la main stage!

 

L'honneur d'ouvrir le festival revient au groupe ayant remporté le Young Jazz Talent Ghent contest:  The Unrevealed Society!

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Gregor Siedl: sax - Léo Dupleix: piano/ rhodes- Pol Belardi: bass - Jakob Warmenbol: drum.

Sont jeunes et aventureux, leur jazz contemporain n'est pas des plus faciles à digérer, les amateurs de mainstream peuvent oublier ce combo, mais si  l'avant-garde, le déstructuré, l'expérimental t'attirent, The Unrevealed Society peut constituer ta tasse de thé.

008.JPGInfluences citées: Deerhof/ Sonic Youth ( pas du jazz), Messiaen ( pas du jazz), Weather  Report/ Sonny Rollins... l'ambition c'est bien, mais attention au gros coup!

Sept plages jouées sans donner un titre au public, si ce n'est la dernière ( 'Nine')!

Si tu consultes leur Soundcloud, tu peux écouter 'Control Station' - 'Carpets' et ' Arrows' part 1 and 2.

Une première pièce, introduite par un piano sobre, les autres, concentrés, sont au garde-à-vous, se balade agréablement sur des sentiers cool jazz, le flow est limpide quand soudain piano et batterie annoncent un mouvement moins conventionnel, les eaux se troublent, leur jazz prend des coloris free, retour au calme, le sax se fait aérien et la mélodie s'éteint sans retour de flamme!

Intéressant.

Scénario quasi identique pour les morceauxs suivants, peu de rythme, une architecture brisée, quelques poussées de fièvre, de l'introspection, des effluves Chick Corea, un titre caoutchouteux avec un Rhodes rock.. les fervents de classicisme ont vite décroché!

Marie-Paule feuillette un magazine culinaire, Anton s'est assoupi, Rudolf se dit qu'au bar la Duvel doit être fraîche, Klaas se récure l'appendice nasal, The Unrevealed Society improvise.

Au fond, le brouet proposé convient parfaitement comme décor sonore pour un documentaire consacré au commandant Cousteau.

Que dis-tu, Vinciane?

Ce mortel ennui.

T'as lu Moravia?

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Jacky Terrasson ' Gouache'.

Jacky Terrasson fête ses vingt ans de carrière.

052.JPG Pour cette tournée estivale, le pianiste franco-américain s'est entouré d'une équipe époustouflante:  Cécile McLorin Salvant (vocals), Michel Portal (clarinets), Stéphane Belmondo (trumpet, bugle), Minino Garay (percussion), Burniss Travis (bass) et Leon Parker (drums).

 Pendant près de 80', il  réjouira Gent par un set sans temps morts, il ne nous laisse même pas le temps d'applaudir, les compositions/improvisations défilent sans pause, ce qui est vachement frustrant.  C'est plus que compliqué de coller un titre sur les digressions du prodige, qui en 1993 remporta the Thelonious Monk Piano Competition, et de ses sidemen stylés.

Le set démarre par une longue phase atmosphérique pendant laquelle le piano, bien soutenu par Minino, dreadlock Burniss et Leon, folâtre délicieusement, le pianiste tisse sa toile, tu crois reconnaître quelques accents de 'Over the rainbow', mais la rengaine n'est pas mentionnée sur l'album 'Gouache'.

Insensiblement la pièce irisée vire carioca jazz, l'émule de Keith Jarrett s'amuse en utilisant quelques phrases de 'Beat it' qui traînaient sur sa palette.

 Gent vibre, ta voisine te susurre, 't is beter dan die eerste groep.

Il n'y a pas photo Madame De Ghendt, ce sont des orfèvres!

Apparition de Cecile McLorin-Salvant que les spécialistes comparent aux plus grandes, Billie Holiday, Ella, Sarah Vaughan, ils n'ont pas tort, la jeune franco-américaine est grandiose.

Une claque immense avec la reprise de John Lennon, 'Oh my love', j'en frisonne encore.

Souplesse et profondeur, une caresse!

Stéphane Belmondo sort de coulisses, Jacky vient d'entamer un Calypso/ Latin jazz rapsodique, le vétéran Michel Portal042.JPG s'invite à la fête pour orientaliser l'aria, Terrasson danse sur son tabouret, Gent boit du petit lait.

25 minutes se sont écoulées sans une pause.

D'un bond l'équilibriste passe du piano électrique au Maene, clarinette et trompette dialoguent sur fond rythmique en technicolor, le pot-pourri aux couleurs Herbie Hancock, Thelonious Monk, Sonny Rollins émerveille!

Une nouvelle cartouche,  aussi fluide que techniquement impeccable, voit le pianiste chatouiller les entrailles de son instrument, Leon quitte ses caisses, se tient debout et entame un scat en se tapotant un thorax en béton des deux paumes, résultat étonnant!

L'improvisation débouche sur une version insolente et saharienne du classique ' Caravan'.

Cecile is back, le superbe 'Je te veux' sur un thème d'Erik Satie.

'Yesterdays' ( Jerome Kern &Lyrics by Otto Habach) est tout aussi somptueux.

 

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Le band termine ce concert haut de gamme par une version émouvante de 'La Javanaise' de Gainsbourg!

Fin juillet et août, Jacky Terrasson se produit sept fois en France, un déplacement vaut le coup!

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 Dee Dee Bridgewater & Ramsey Lewis

ou ... One of the legendary pianists in the history of jazz, Ramsey Lewis joined by vocal star

 Dee Dee Bridgewater, ça va faire des étincelles.

Parlons des membres du quintet de Ramsey Emmanuel Lewis, Jr., les virtuoses: Tim Gant (keyboards), Henry Johnson (guitar), Joshua Ramos (bass) et Charles Heath (drums)...l'homme, qui en 1965 a squatté le Billboard pendant des semaines avec 'The In Crowd,' a toujours su s'entourer de la crème, quant à la plus française des divas jazz, Miss  Denise Eileen Garrett, alias Dee Dee Bridgewater, il serait vain de vouloir la présenter... she is impressive!

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Le band en éclaireur pour une intro groovy à souhait, les stars se pointent, Dee Dee en verve... Ramsey est un peu timide, he doesn't know Ghent... ça va changer quand il verra l'accueil!

 

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Une version Las Vegas de 'On Broadway', Dee Dee, la jouant femme fatale, se colle au piano et drague l'élégant Ramsey, qui frôle ses touches avec subtilité.

Première séquence de scat, Gent savoure!

Je reviens plus tard, mes amis, je vous laisse avec le three-time Grammy winner.

'Brazilica' composé par Maurice White, titre que Ramsey a d'ailleurs  enregistré avec Earth, Wind & Fire.

Plus smooth que ça tu meurs, ce jazz funk te fond sous la langue, Henry (Dizzy Gillespie, Sonny Stitt, Freddie Hubbard, Grover Washington Jr... pour n'en citer qu'une poignée)  y va d'un solo stupéfiant.

'The way she smiles', on sait pas qui est cette Joconde, mais, tout Gand souriait de bonheur.

Il apostrophe la table, my piano is much too loud, moins de volume a.u.b, du coup tu peux distinguer les ébats amoureux de deux mouches à 500 mètres du podium.

084.JPGC'est parti pour une romance qui insensiblement accélère, tu te ronges, Ramsey n'a pas clarifié le titre, tu crois reconnaître 'Hang on Sloopy'.

 Un doigté tout en finesse, ce mec a des phalanges de velours.

Let's welcome the lady back, ' Save your love for me' popularisé par Nancy Wilson, avec laquelle Mr Lewis a joué.

'I can't help it' de Stevie Wonder, que Michael Jackson a gravé sur 'Off the Wall', le pianiste attitré de D D, Edsel Gomez, vient remplacer Ramsey.

Du punch et de la vivacité, la sexagénaire ose un pas de danse olé olé , sort un éventail de son Delvaux, s'évente comme une duchesse hispanique et chante comme une reine.

 'Nightmoves' de Michael Franks est à mon répertoire depuis une éternité, j'adooooore!

Il y a un petit temps, suis allongée sur mon baldaquin rose, un verre de Bordeaux à portée de main, sur mon flat screen je vois, et surtout j'entends, ' One fine thing' d'Harry Connick jr..

Me dis, cette chanson est pour moi, I have to sing it!

Un blues sensuel voyant Miss Bridgewater muée en sexagénaire à la libido en éveil.

Elle devient lascive, à la limite obscène, une main frôlant des zones érogènes, à petits pas elle s'approche de l'organiste pour lui faire des avances dignes d'une péripatéticienne chevronnée.

Un grand numéro!

Bye, bye Edsel, retour de Ramsey!

Un 'Living for the city' ( Stevie Wonder) torride et turbulent qui met un terme à ce concert, tout le chapiteau debout.

 

Bis

Le posé 'God bless the child'!

 

Joe Lovano with the Brussels Jazz Orchestra

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Première de 'Wild Beauty', (Sonata Suite for the Brussels Jazz Orchestra featuring Joe Lovano, arranged by Gil Godstein) l'album que le saxophoniste Joseph Salvatore Lovano, un maître du post-bop, a enregistré avec le BJO, dirigé par Frank Vaganée, l'ensemble fête ainsi dignement ses 20 années d'existence.

Les espérances étaient grandes, certains s'attendaient au nirvana.

130.JPGUn critique de chez Knack Focus est ressorti passablement déçu, il doit être le seul, car tout Gand s'est levé comme un seul homme après la prestation du tenor et du big band bruxellois!

Line up: Frank Vaganee (alto saxophone), Dieter Limbourg (alto saxophone), Kurt Van Herck (tenor saxophone), Bart Defoort (tenor saxophone), Bo Van Der Werf (baritone saxophone), Marc Godfroid (trombone), Lode Mertens (trombone), Frederik Heirman (trombone), Laurent Hendrick (bass trombone), Serge Plume (trumpet), Nico Schepers (trumpet), Pierre Drevet (trumpet), Jeroen Van Malderen (trumpet), Nathalie Loriers (piano), Jos Machtel (double bass), Toni Vitacolonna (drums).

Pour la plupart des pointures, Joe leur laissera pas mal d'espace, ils pourront tous se mettre en évidence!

'Wild Beauty' ouvre.

Une plage lyrique pendant laquelle le sax vagabonde sur fond big band.

Joe prend une pause réglementaire, la guitare ( un fameux tricoteur, non repris dans le line up du band, what a shame!) prend le relais, retour du tenor poursuivant ses divagations tandis que Vaganée dirige les majorettes.

Excellente entrée en matière!

Place au débridé 'Powerhouse', à un solo de trompette pas bidon et à un impromptu de Nathalie Loriers, la touche féminine perdue dans cette bande de machos.

Joe,  pork pie hat, s'avance et y va d'une tirade devant clôturer la pièce.

'The Streets of Naples', elles sont colorées et exubérantes.

'Our daily bread', il est 5h Gent s'éveille, les boulangers font des bâtards..

Un morceau serein!

Next one is a blues track I dedicate to Ben Webster, 'Big Ben'.

Ne jamais croire un jazzman qui te dit qu'il va jouer du blues, Big Ben swingue vigoureusement, un trombone, suivi 143.JPGd'une trompette, nous balancent une sérénade musclée, les Brusseleirs ont tous droit à un exercice en solitaire, ils rivalisent d'adresse et de subtilité, Joe reprend les rennes, la rengaine explose en feu d'artifices flamboyant.

Une balade reposante sous les frondaisons du 'Sanctuary Park' précède le volcanique 'Miss Etna', Joe nous rappelant ses origines siciliennes, fin du voyage, n'oubliez pas le guide...

 

Bis

'Viva Caruso'

Un opéra, sans chanteur, présentant des touches Gato Barbieri!

 

 

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Première soirée réussie,d'autres grands noms piaffent d'impatience pour monter sur la scène du Bijloke ( Diana Krall, Avishaï Cohen, Bryan Ferry, Elvis Costello e.a.)!

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 19:57

Dernier acte, en tout cas du point de vue concerts:  Black Elvis.

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L'attente fut longue, plus d'une heure avant l'arrivée d'un des nombreux Elvis impersonators, l'originalité du London based Colbert Hamilton est dans la couleur de son épiderme: he is black!

Si en 2013, un certain Gordon Elvis, né à Malte a remporté l'annuel best Elvis Presley impersonator in Europe, lors du concours coïncidant avec la naissance du King of Rock'n Roll, Bruxelles aura droit à celui que Madonna, Ron Wood ou Rod Stewart vénèrent: Black Elvis!

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22:40': Hi, I'm Black Elvis, ladies!

Marijke, 66 ans, un chignon archaïque et une poitrine flasque, non retenue par un strapless push up, se sent toute chose et frétille comme un ver-de-terre au bout du hameçon!

Des bandes, Colbert ( qui a travaillé avec Phil Lynnott 'D'ya wanna rock?' et sorti un album ' Colbert Hamilton and the Hellraisers')  se déhanche comme le roi de Las Vegas, d'avant l'époque bedonnante, chante comme un crooner patenté, arbore un sourire hautain, se montre un brin poseur, juste ce qui convient à l'image du King!

136.JPG' All shook up', coup d'oeil vers le deejay, pousse le volume, kid!

Petit tour sur l'estrade pour affrioler les quincas, 'Don't be cruel', Marijke défaille!

'That's allright, mama' puis 'I'm evil', en duo avec Ben Mouling de Radio Modern, pendant que trois affriolantes go-go dancers accourent pour se trémousser sur la promenade surélevée.

Des jambes à faire baver un moine tibétain, un slip noir et un soutien aux couleurs du Daring de Molenbeek ( 1955), Luk est tombé amoureux at first sight, un seul problème, laquelle choisir?

Naughty boy...

 Crooning time 'It's now or never', le truc te rappelle tes années folles, le Mercator à Ruisbroek, et autres discothèques ringardes où tu piquais les bières des gars qui allaient tournoyer, avec une madame parfois avenante, sous la boule scintillante.

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Une bossa nova, la bien nommée 'Bossa Nova, baby'.

 ..She said 'Go, Bossa nova, baby

Keep on dancin'..

Ce que Bruxelles fait!

La fête continue, 'A little less conversation', cinq go go dancers en piste, c'est trop, trois crises cardiaques, 26 érections, ambiance  sur les pavés!

Deux gamines ayant grimpé sur l'échafaudage sont repoussées sans ménagement.

Le DJ balance les premières notes de la dernière, 'Rubberneckin'', un audacieux vient se frotter aux filles sur le podium, derrière-toi les flashes crépitent, les beuglements admiratifs fusent, ces carmélites sont diantrement appétissantes.

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Thank you, Brussels, les deejays continuent place de la Monnaie, you have to leave the Grand Place.

Hasta la Vista, Elvis..

Un dernier verre avec Luk et son harem avant de regagner nos terres!

 


Les photos de FABIENNE CRESENS

 

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