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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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5 octobre 2022 3 05 /10 /octobre /2022 11:30
The Black Crowes Present: Shake Your Money Maker - support: DeWolff - Lotto Arena - Antwerpen, le 30 septembre 2022

The Black Crowes Present: Shake Your Money Maker - support: DeWolff - Lotto Arena - Antwerpen, le 30 septembre 2022

 

 Mitch ZoSo Duterck

THE BLACK CROWES + DEWOLFF – Lotto Arena, Antwerp (BEL) – 2022.09.30
Cent-trente kilomètres à parcourir, c’est peu dans certains pays et c’est presque une expédition dans d’autres. Nous révélons donc sans aucun complexe à notre lectorat médusé que nous, les Belges, faisons partie de la deuxième catégorie et que, même si nous disposons pour ce raid d’une puissante berline allemande dont la lignée remonte à 1926, il nous faudra près de deux heures au lieu des nonante minutes habituelles qui datent d’un autre temps, pour parcourir la distance qui sépare Ciney, capitale du Condroz Libre et la city d’Anvers (de stad van Antwerpen en v.o.), capitale de la Province d’Anvers. Nous n’en dirons pas plus car il y a comme un vent de susceptibilité qui souffle dans la région ces derniers temps. Un coup de feu est si vite parti…
Dans le cadre du programme « Offrez-vous un chauffeur étranger pour pas cher» pour lequel la région Wallonne offre des subsides aux souscripteurs, mon pote Fabian, batteur de métal d’une part et fabriquant de Crédences (Clearwater Revival) sur mesure chez Modeco, d’autre part, a porté son choix sur un indien d’Inde appartenant à une des nombreuses ethnies parmi lesquelles, les Hindi, les Ourdous, les Sindhi ou encore les Cachemiriens pour ne citer que celles-là. Interrogé à ce sujet, notre employé d’un soir refusera obstinément de nous révéler son secret, frustrés, nous ne connaîtrons jamais son appartenance. Au visuel, aucun doute n’est permis, il vient bien de là-bas. Par contre au niveau de son blaze, j’ai une certain doute qui se mue très vite en doute certain lorsque, sans un poil d’accent, il m’annonce la couleur en m’ouvrant la porte côté passager: « Bonjour Monsieur, je m’appelle Benoît, je vous souhaite la bienvenue ». Purée, le mec il est sombre comme la nuit qui tombe, « Boum » !, Ah, tu vois, je te le disais justement, mais en plus il a des dents blanches, à faire crever de jalousie tous les fabricants de blanchisseurs de ratiches au monde. Même sur un pc équipé de la dernière version de Photoshop, tu n’arrives jamais à un « plus que blanc » pareil. Chaque fois qu’il sourit, c’est à dire tout le temps, tu as l’impression de te balader à Paris devant les vitrines des Galeries Lafayette, lors des illuminations de Noël, ça fait mal aux yeux tellement ça brille.
J’en profite, que notre chauffeur effectue le tour de la « Merco » dans le but de reprendre sa place au volant pour me retourner vers Fabian et lui glisser avec promptitude et discrétion : « Un indien qui s’appelle Benoît ? Tu n’as pas l’impression de t’être fait avoir? ». Pour toute réponse, un regard dépité et coupable accompagné d’un haussement d’épaules désespéré, fataliste et non moins synchronisé de celui qui voulait aider à l’intégration. Oublie tous les clichés du style « oui Sahib, non Sahib » et cet accent qu’imitent si bien les doubleurs de voix dans les vieux films anglais et américains du cinéma colonial des années trente et quarante. Au niveau diction Benoit parle mieux français que toi et moi ! Après quelques bornes seulement, notre chauffeur étant continuellement pendu à son portable, un changement de conducteur s’effectue, aussi nécessaire pour notre sécurité, qu’obligatoire, si on se réfère aux textes de loi traitant de l’utilisation des téléphones portables lors de la conduite d’un véhicule, fusse-t-il biliaire… Je vous épargne les détails topographiques autoroutiers de notre parcours. Finalement nous arriverons sur place peu après 19 heures, accueillis par un léger crachin. Je ne sais pas comment il s’y est pris, mais Benoît nous accompagne! Il est parvenu à se faire refiler la place excédente de Fabian, il m’épate ce mec. Si je voulais me lancer dans un calembour douteux, je dirais que sa petite taille et sa gentillesse font de lui un « nain doux ». Quoi ? Vous l’avez voulu non? Alors ne râlez-pas, vous étiez prévenus.
Set list :
01.Twice As Hard.
02.Jealous Again.
03.Sister Luck.
04.Could I’ve Been So Blind.
05.Seeing Things.
06.Hard To Handle. (Otis Redding cover)
07.Thick n’ Thin.
08.She Talks To Angels.
09.Struttin’ Blues.
10.Stare It Cold.
11.Goodbye Daughters Of The Revolution.
12.Bad Luck Blue Eyes Goodbye.
13.Wiser Times.
14.Thorn In My Pride
15.Remedy.
16.Moonage Daydream. (David Bowie cover)
Tant qu’à faire, puisque j’ai moi aussi une place en trop, on ne sait décidément plus se fier à personne, je décide de profiter de mon double espace pour m’installer au premier rang, en bord de rangée derrière les consoles de mixage. Même si ce concert était programmé et maintes fois reprogrammé depuis deux ans, je n’avais pas voulu remettre les places en vente tellement il me tenait à cœur, tant au niveau affectif que symbolique. Il y a des choses comme ça auxquelles on attache tellement (trop ?) d’importance. Bref, me voici devisant et voisinant avec deux représentants des Pays-Bas qui n’ont pas pu obtenir de tickets pour le concert sold-out du « 013 Popodium »à Tilburg le lendemain. D’où, la raison de leur présence en territoire encore belge ce soir. Première date de La tournée Européenne également. Les Black Crowes sont, à mon humble avis, (IMHO) en v.o. Et en abrégé, « LE» band américain qui regroupe dans sa façon de voir et d’écrire la musique, le plus grand nombre d’influences musicales de son terroir sans fin. Je les considère même plus éclectiques que les intouchables Allman Brothers Band pour qui j’ai pourtant une admiration sans limites. Les Crowes c’est encore plus fort au niveau de l’intégration des multiples racines musicales qui constituent la trame de la musique U.S.
Ce soir, Mark et Chris Robinson, ont à nouveau signé un pacte de paix fraternelle pour nous régaler avec « The Black Crowes Present : Shake Your Money Maker » un bon moyen, au départ, de célébrer le trentième anniversaire de cet album sorti le 13 février 1990 sur le label Def American. Ce monument faisant d’ailleurs l’Objet d’une magnifique et très complète réédition sous forme d’un coffret deluxe que je vous conseille vivement. Quel plaisir, quel orgasme auditif et sensoriel d’entendre l’album joué dans son intégralité et joué en séquence par les sociétaires d’Atlanta, Georgia. Formés en 1989, les Crowes avaient frappé très fort avec ce premier album devenu légendaire sur lequel on retrouvait également un certain mister Chuck Level des Allman Brothers au piano.
Ce soir, le groupe va à nouveau prouver son talent sans limites devant un auditoire qu’il va mettre dans sa poche dès les premières notes du spectacle. Chris Robinson reste à mon sens un tout grand frontman et un chanteur qui dégage, tant par sa présence scénique que par son interprétation. Sur un décor de fond de scène représentant l’intérieur d’un bar, les musiciens se sont adjoints les services de deux jolies choristes qui ajoutent les couleurs de leurs voix et magnifient l’ensemble. Si on laissait faire le groupe, on sent que chaque titre pourrait partir en jam session sans se perdre ni jamais lasser tant ces mecs sont doués. En une heure et quarante cinq minutes, les Crowes nous ont transportés sur les ailes noires du temps, à la découverte d’un monde magique fait de mille sonorités et de couleurs enchanteresses.
En cas de blues j’ai toujours quelque part en moi, un Remedy prêt à nettoyer tout çà. Revenez-nous vite les gars et tant pis si les 5219 places de la Lotto Arena n’étaient pas remplies, pour moi, cela valait le Forum de Los Angeles ou le Madison Square Garden de NewYork un soir de finales NBA.
La première partie du concert était assuré par DeWolff, un excellent trio néerlandais qui mérite d’être revu d’urgence.
Mitch ZoSo Duterck

 

The Black Crowes Present: Shake Your Money Maker - support: DeWolff - Lotto Arena - Antwerpen, le 30 septembre 2022
The Black Crowes Present: Shake Your Money Maker - support: DeWolff - Lotto Arena - Antwerpen, le 30 septembre 2022
The Black Crowes Present: Shake Your Money Maker - support: DeWolff - Lotto Arena - Antwerpen, le 30 septembre 2022
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27 septembre 2022 2 27 /09 /septembre /2022 12:58
Status Quo à l' Ancienne Belgique de Bruxelles, le 20 septembre 2022

Status Quo à l' Ancienne Belgique de Bruxelles, le 20 septembre 2022

 

Mitch ZoSo Duterck

 

STATUS QUO – 2022.09.20 L’Ancienne Belgique, Bruxelles (BEL)
Line up :
Andy BOWN: vocals, guitar, keyboards, harmonica. (depuis 1976)
Leon CAVE: drums. (depuis 2013)
John « Rhino » EDWARDS: vocals & bass guitar. (depuis 1986)
Richie MALONE : vocal & guitar. (depuis 2016)
Francis ROSSI : vocals & guitars. (depuis 1962)
Set list :
01.Caroline.
02.Rain.
03.Little Lady.
04.Softer Ride.
05.Hold You Back.
06.What You're Proposing (Medley incl. Down the Dustpipe / Wild Side of Life / Railroad / Again and Again).
07.Mystery Song.
08.The Oriental.
09.Cut Me Some Slack.
10.Liberty Lane.
11.In the Army Now.
12.Roll Over Lay Down.
13.Down Down.
14.Whatever You Want.
15.Rockin' All Over the World.
16.Don't Waste My Time.
Départ de mon foyer, doux foyer vers 17.15, comme ça, le cas échéant, mon pote Carlo et moi aurons de la marge. Bien nous en a pris car avec tous ces foutus travaux et chantiers qui grèvent nos autoroutes-camembert nous en aurons bien besoin. Notre capital bonus temps s’épuise très vite, trop vite et l’optimisme qui nous portait à croire que nous serions sur place pour l’ouverture des portes va devoir revoir ses prétentions à la baisse. Pas de panique, sinon que dans la salle, on se presse déjà sur quatre rangs face à la scène tandis qu’un rapide coup d’œil à la dérobée vers les places assises au balcon me fait constater avec horreur et stupéfaction que tout est déjà occupé, rempli, recouvert, envahi par autant de postérieurs, liserons avides de picotements douillets dans leur zone d’escarres en devenir.
Ma chère place # 26, située en plein centre du troisième rang est squattée par un quidam qui n’est même pas à mille lieues de soupçonner tout le vécu qu’il est occupé à écrabouiller avec un manque de respect à faire vomir. De toutes façons, on sait tous (sauf les utopistes dont je fais partie) que rien ne dure jamais. On croît posséder le temps, le maîtriser et rester le roi du monde pour toujours. Et puis, quand on s’y attend le moins, la faucheuse étend son ombre sans crier gare et tout s’écroule d’un coup, paf ! Tout est éparpillé, écrasé, dispersé, perdu, comme ça, sur un claquement de doigts. Ta couronne de roi viking fanée, en berne, tu fonces vers la gare Centrale mais en ton fors intérieur, tu sais déjà que le train est parti sans toi, à jamais. Tu tournes sur toi-même, comme une girouette folle. Tous les endroits qui t’étaient tellement familiers ne peuvent plus rien pour toi, sinon te rappeler que ta chance est passée. Gallia, Citadines, même la porte à tambour du Warwick ne tourne plus, il te reste en mémoire des bribes de chansons et l’écho d’un rire cristallin. C’est à cet instant précis que tu donnerais tout ce que tu as de précieux pour n’être qu’un simple personnage en Lego car lui, au moins il se relève toujours, s’accroche au moindre plot d’une base de construction, peu importe sa couleur, et poursuit sa tâche aveugle, sans états d’âme.
En fait, tout ça pour te dire que qui que tu sois, quels que soient tes bobos, il y a un remède à la morosité et au désespoir et ce truc miracle s’appelle… STATUS…QUOOOOOO ! Gueule ça une bonne fois comme l’introduction de la plupart de leurs concerts de 1975-1976 et tu verras, ça va tout de suite aller bien mieux, sauf pour tes cordes vocales ! C’est comme je te dis, quand ça ne va pas : Status Quo pour les Européens, John Fogerty pour les Américains. Ou alors les deux si t’es vraiment pas bien, mais alors à ce niveau-là, il vaut peut-être mieux consulter. Oui, ces artistes-là devraient être décorés pour bienfaits envers l’humanité et remboursés par la mutuelle, du moins celle de la SNCB, surtout que le Quo leur fait de la pub gratos à chaque fois qu’ils chantent « Railroad », c’est-à-dire, à peu près à chaque concert.
Fondé dans la banlieue de Londres en 1962, on trouve déjà un certain Francis Rossi, le seul membre fondateur encore en activité, au sein du groupe qui perdra très vite son nom de The Palladins au profit de The Spectres avant de muter définitivement pour Status Quo en 1966. Comme j’ai déjà dû te le dire, lecteur assidu et (in)conditionnel plus-que-parfait, « encore eut-il fallu que je le lusse », place ça dans un dîner de famille tu vas voir l’effet). Mis à part les 5 albums studios sortis entre 1972 pour « Piledriver » et 1976 pour « Blue for You » qui représentent l’époque où le Quo est à son apogée, plus jamais par la suite, la bande à Rossi n’arrivera à écrire des albums d’une telle qualité musicale. Bien sûr, ils continueront à pondre un ou deux hits sur chaque album mais le reste du contenu sera tout de même un cran ou deux en-dessous au point de vue de la qualité des compos.
En 1976, le quatuor s’adjoint les services du multi-instrumentiste et compositeur Andy Bown dont l’instrument de prédilection est la basse et qui officia avec l’étoile montante Peter Frampton au sein de The Herd.
Status Quo c’est plus de 100 singles officiels au cours de leur carrière, tu vois un peu le truc !
Bref, ce soir ils sont revenus une énième fois nous apporter leur joie de vivre communicative et leur blues-boogie en 12 mesures et trois accords dont les snobs de la six cordes d’élite se moquent tant et plus, mais que personne ne joue comme eux. Une heure trente-huit de pur bonheur et une place au premier rang pour tout oublier et faire la fête, ça ne se refuse pas. Et il y a toujours cet humour propre à Francis « The Boss » Rossi. Si tu as pris la peine de lire la liste des plats servis au menu, il n’y a pas photo, tu as compris que ce soir, une fois encore, c’était la fête à l’Ancienne Belgique, et moi j’étais parmi les privilégiés qui ont pris part au festin sonore. Merci Status Quo, may you live and play… Again & Again.
Mitch « ZoSo » Duterck
Status Quo à l' Ancienne Belgique de Bruxelles, le 20 septembre 2022
Status Quo à l' Ancienne Belgique de Bruxelles, le 20 septembre 2022
Status Quo à l' Ancienne Belgique de Bruxelles, le 20 septembre 2022
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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 14:27
Showcase de Maryon Corbelli à Cultura - Langueux- le 24 septembre 2022

 Showcase de Maryon Corbelli à Cultura - Langueux- le 24 septembre 2022

 

NoPo - photos: Noëlle

 MARYON CORBELLI en Show case à Cultura Langueux Samedi 24 Septembre 16H


Il faut savoir le souligner, Cultura ne laisse pas tomber les artistes locaux et les aide à pousser en circuit court.
Les clips de l'invitée du jour parcourent Port Blanc (Penvenan), Ploumanach (Perros-Guirec), Paimpol, Trégastel, Lézardrieux, Lannion... Maryon ne vient pas de Tanzanie mais de Paimpol et d'une ascendance italienne.
Un petit écart vers la Tunisie pour 'Un nouveau jour' ou 'Soleil' brouille les pistes. Son empreinte carbone reste finalement modeste.

Son expérience, parsemée de plusieurs EPs, la conduit à une nomination au titre de 'Révélation féminine R&B' en 2014.
2009 Eldorado
2014 Mon univers (sous le nom de Seamaze)
2014 Qui je suis
2016 Pleine lune
2017 Trilogie
2021 Bohème

Auteure-compositrice-interprète, elle peut tout faire en solo, elle va nous le prouver aujourd'hui.


Une grande sobriété l'entoure : Clavier Roland, tabouret, micro, pupitre sur une estrade, enceintes au sol.
Maryon semble aussi timide que son public. Une dizaine de personnes apprécient le moment mais sans faire trop de bruit.
Il faut dire que l'ampli ne va pas jusqu'à 11 comme dans le film 'Spinal tap' et Maryon ne brusque pas ses touches.
Elle chante tout en douceur, mais avec émotion, et je dois reconnaitre que c'est touchant.

Avec beaucoup de délicatesse, elle délivre une version dépouillée et intime de ses compositions et 2 reprises.
Musicalement, elle parvient à maintenir une belle cohérence de pop française mélancolique teintée de R&B.
Les paroles, simples mais sincères et poétiques, sont expressives et glissent avec une belle fluidité.
Elle aborde l'amour, l'enfance, les voyages, les relations humaines...

Elle n'hésite pas à introduire ses morceaux par une petite explication de texte.
'Allo la terre' parle de distance et d'incompréhension dans une pulsation vitale.
Posé sur une cadence relaxante, 'Un nouveau jour' propose une autre vie sur de meilleures bases.
'Aventure', étrangement porté par un rythme exotique, évoque son envie de retour à ses racines bretonnes après un éloignement.
'Dans la peau' ancré profondément très proche du coeur, confesse une chanson d'amour romantique.
'Innocence' rime avec enfance.

'Bohème' n'est pas piqué à Aznavour et préfère balancer sur un thème aux intonations rap, encore plus perceptibles sur la version studio.

Cecilia Krull nous faisait vibrer avec 'My life is going on', à chaque épisode de la Casa de Papel. Belle idée de lui emprunter ce moment poignant.

Pas de Vanessa sur 'Tandem' aux arrangements modernes sur disque. La ritournelle nous invite à chanter en s'accrochant au tandem. Oups, désolé, dehors, les nuages se chargent malgré les paroles du joli morceau.

Springsteen proposait 'Cover me', Maryon lui préfère Gavin James avec 'Always' et les paroles en français de Philippine, addictif comme un Coldplay.

Soleil fait son effet et nous protège des nuages, la mélodie emporte. Ce titre, accéléré et plus marqué rythmiquement, pourrait même déménager sur les pistes.

'Imagine' vient conclure les espoirs d'un nouveau monde exprimés par Maryon. Quelques audacieux prennent le risque de l'accompagner (les malheureux, ils étaient prévenus, la pluie arrive!).

Pas avare de bons sentiments et pas avare de son temps ni de sa musique, la bretonne (pas Nolwenn Leroy) offre 11 titres aux chanceux présents.
Elle en avait mis 27 sur son double album récent!
Pas avare non plus de gentillesse et de selfies avec son public...

Mon pote Jeremy ne tarit pas d'éloge sur l'artiste et partage joyeusement (de vive voix et pas que... vous pouvez visionner quelques extraits du concert sur Jérémy Musique
Heureux d'avoir vécu ce moment de grâce, nous pouvons reprendre une activité 'normale'.


SETLIST
1-Bohéme
2-Allo la terre
3-Nouveau jour
4-My Life Is Going (de la BO Casa de Papel)
5-Aventure
6-Dans la peau
7-Innocence
8-Tandem
9-Always (de Gavin James Ft. Philippine)
10-Soleil
11-Imagine
Showcase de Maryon Corbelli à Cultura - Langueux- le 24 septembre 2022
Showcase de Maryon Corbelli à Cultura - Langueux- le 24 septembre 2022
Showcase de Maryon Corbelli à Cultura - Langueux- le 24 septembre 2022
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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 12:11
Machiavel au Zik Zak à Ittre, le 16 septembre 2022

Machiavel au Zik Zak à Ittre, le 16 septembre 2022

 

Mitch ZoSo Duterck

 

 

MACHIAVEL + DAWN THE DUET – 2022.09.16 – Le Zik-Zak, Ittre (BEL)
Set list :
01.Mister Madman.
02.She’s A Snake.
03.Over The Hill.
04.Magical Mess.
05.Of Lust & Crime.
06.Wisdom.
07.Soulrise.
08.Rolli’n Machine.
09.Rope Dancer.
10.The Fifth Season.
11.Six Feet under.
12.After The Crop.
13.Fly.
14.Lay Down.
15.Down On My Knees.
Line up:
Hervé Borbé: Keyboards
Kevin Cools: lead vocals, electric & acoustic guitar, harmonica.
Roland De Greef: bass guitar, twelve strings acoustic guitar, backing vocals.
Christophe Pons: lead & acoustic guitar.
Marc Ysaye: Drums & backing vocals.
Ce qui est chouette quand tu es prévoyant c’est que tu arrives souvent le premier et que ça te permet de prendre tes marques. Ça tombe très bien, en ce qui me concerne, c’est avec un Marc que je suis venu et, en plus, sur invitation d’un autre Marc. A l’époque de mon service militaire, deux Marks valaient 40 francs, soit un Euro aujourd’hui. Et on dira que l’amitié n’a pas de prix… ok j’arrête ici, je remarque que j’ai déjà perdu quelques lecteurs en chemin. Nous sommes donc accueillis à bras croisés, par Patrick, casquette vissée sur le crâne, sourire malicieux, il est l’un des bénévoles de la sympathique équipe du Zik-Zak qui affiche enfin complet (soit 400 personnes), pour la venue de Machiavel. L’entrée et prévue à 19.30 et personne, fut-ce t’elle vêtue de couleurs pastel du plus bel effet (?), n’arrivera à soudoyer l’inflexible cerbère monocéphale commis à la garde de l’huis.
La dernière fois que j’ai assisté à un concert de Machiavel, c’était le 21 juillet 2019 à Hastière, peu avant le fameux « COVID WORLD TOUR 2019-2021 » qui a fait sold out d’entrée. On distribuait les tickets d’entrée à la volée, comme les saucissons Cochonou lors du passage de la caravane du tour de France si ce n’est qu’ici tu n’avais même pas besoin de te baisser ni de bousculer des gosses pour en ramasser. Pas non plus besoin d’en faire la demande ni de réserver, ça tombait de partout comme en ‘44 ! Et puis il y avait encore eu, comme un ultime soubresaut, ce dernier concert de Marc Ysaye venu présenter de justesse son album solo le 6 mars au Belvédère de la Citadelle à Namur. Après ça, dans un grand « boum » la porte des libertés culturelles s’était refermée. Et ce fut le silence, un silence assourdissant, pesant comme un char Tigre dans les rues de Bastogne, menaçant, et tenace, tellement mortel, un truc à faire peur, un peu comme si on t’obligeait à assister à une tournée entière d’Indochine avec Julien Clerc en première partie : la poisse totale ! Comme on dit en breton « kentoc'h mervel eget em zaotra » ce que j’en suis certain, tu as traduit immédiatement par « plutôt la mort que le déshonneur ».
Comme si cela ne suffisait pas, Machiavel avait déjà dû composer avec le départ de son guitariste Thierry Plas, avantageusement remplacé par le brillant Christophe Pons, mais surtout avec la mort tragique de Mario Guccio, son frontman et chanteur emblématique. Beaucoup auraient laissé tomber, préférant se lamenter, assis par terre autour d’une casquette trouée contenant les pièces jaunes de leurs déboires individuels, capitalisant sur leur mendicité affective. C’est mal connaître nos vieux briscards, non ! C’est bien connu : la garde meurt mais ne se rend pas. Ils ont choisi de se battre plutôt que d’endosser les hardes trouées des SDF de l’émotion. Marc Ysaye a relevé le défi en mémoire de son ami Mario, reprenant à son compte le poste de chanteur en ne commettant pas l’erreur de vouloir à tout prix s’attaquer aux sommets toniques vertigineux avec lesquels son frère d’arme jouait avec tellement d’aisance et de talent. Machiavel prenait un virage, un nouveau départ qui a été loin de faire l’unanimité dans les rangs des fans. Peu importe, au sein du groupe, les musiciens sentaient que quelque chose était en passe de se produire.
Et le changement espéré est arrivé en la personne du jeune et virevoltant montois Kevin Cools. La
Troisième génération de musiciens a débarqué d’un coup, sans crier gare, comme un véritable tsunami. Ce « gamin » à tout pour lui : une « gueule », un sourire qui fait des ravages au sein de la gent féminine, tous âges confondus, une voix haut-perchée qu’on croirait entendre le fils de Geddy Lee dans les premières années de Rush ! Mais aussi une pêche et une présence scénique telles, qu’on a l’impression qu’il fait ça depuis des années, passant de l’un à l’autre de ses partenaires en tissant une toile invisible qui les soude et les rassemble encore plus. C’est fini ? que non ! Comme si cela ne suffisait pas, Kevin joue également de la guitare et de l’harmonica. On pourrait croire qu’il est dans Machiavel depuis des années alors que ce n’est que son deuxième concert au sein de la formation. Le nouvel album « Phoenix » n’aura jamais aussi bien porté son nom car, à l’image de la créature mythique, notre groupe "fard" en Belgique, va renaître une nouvelle fois alors que certains n’y croyaient plus, prédisant un enterrement de première classe. Cette nouvelle galette porte déjà en ses sillons l’empreinte indélébile de ce nouvel élément qui, comme dirait Lucky Luke : « j’en parie ma selle et mes bottes », va booster Machiavel vers de nouveaux sommets musicaux.
Le concert de ce soir n’est ni plus ni moins que le reflet de ce que je t’ai décrit dans les lignes qui précèdent et depuis ces toutes années où tu me lis avidement et fidèlement, je sais que tu me crois sur parole, tu sais que je ne passe jamais de la pommade par intérêt et encore moins dans l’idée d’
en retirer des avantages aussi substantiels soient-ils. Le répertoire en forme de « Best of » monte peu à peu en température jusqu’à te cramer complètement avec les arrangements fantastiques des intemporels tels « Rope Dancer » et surtout des monstres que sont « The Fifth Season » et « After The Crop », ce dernier valant à lui seul le déplacement. Ajoutez-y quelques titres du nouvel album tel « Soulrise » et que dire du métallique « Six Feet Under » ? Bravo ! Hats off To… »
Ils seront dimanche ce dimanche 18.09 aux fêtes de Wallonie à Namur…
Mitch « ZoSo » Duterck
Machiavel au Zik Zak à Ittre, le 16 septembre 2022
Machiavel au Zik Zak à Ittre, le 16 septembre 2022
Machiavel au Zik Zak à Ittre, le 16 septembre 2022
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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 13:47
Zach Person au Zik Zak, Ittre, le 10 septembre 2022

 Zach Person au Zik Zak, Ittre, le 10 septembre 2022

 Mitch ZoSo Duterck

 

ZACH PERSON – Zik Zak – Ittre (BEL) – 2022.09.10.
 
Enfin, le revoilà! Presque un an jour pour jour après sa première visite en notre beau pays où il a fait forte impression, le jeune bluesman, sociétaire d’Austin (Texas) et néanmoins prodige américain de la guitare remontait sur scène dans un des top clubs du pays : le Zik Zak. 
Comme à chaque à fois, toute l’équipe a fait un max pour continuer à nous offrir des spectacles de qualité et, ce qui ne gâche rien, pour un prix d’entrée toujours très abordable. Accueil personnalisé avec un mot gentil pour chacun et un grand sourire, ça joue beaucoup je trouve.
La période COVID n’est pas encore bien loin dernière nous que les médias font déjà état d’une nouvelle vague. Je me souviens qu’il y a peu, tout le monde râlait sec prétextant qu’on nous privait de sorties, de concerts, de liberté et que sais-je d’autre encore. Et pourtant, maintenant que nous avons à nouveau accès à tout ce qui nous semblait perdu, on ne peut pas dire qu’on se presse au portillon pour revenir aux concerts. Que ce soit à Liège pour le super festival consacré aux groupes des 70’s – 80s, la Fiesta City de Verviers ou encore ce samedi à Ittre, ce n’est toujours pas l’affluence espérée et surtout méritée. Alors quoi? Il faudrait savoir ce qu’on veut.
 
En tout cas, un qui ne se pose pas de questions existentielles, c’est Zach Person accompagné de son ami et batteur Jack Wyble. Une fois sur scène le mec te montre d’entrée qu’il est là pour te vendre ou plutôt, te donner son blues, peu importe le nombre de gens présents. Ce jeune gaillard est doué et généreux à souhait. Le blues des anciens, il l’a d’abord ingéré puis assimilé avant de se l’approprier et de lui apposer une signature toute personnelle. C’est puissant mais varié, à la fois sucré et salé, ombre et lumière. 
Des bluesmen, du moins de ceux qui croient l’être parce qu’ils ont des guitares faussement vieillies, il y en a par centaines. On en connaît même près de chez nous. Des identifiables qui laissent une empreinte indélébile comme Zach Person le fait, il y en a très peu.
Le jeune prodige n’a aucun scrupule à reprendre des standards du rock pour les déstructurer et en donner une interprétation phénoménale dans un nouvel habit de lumière dont il est l’unique styliste. C’est ainsi que nous aurons le plaisir d’entendre un medley de folie comprenant « Kashmir » de Led Zeppelin et « Helter Skelter » des Beatles. En fin de soirée ce sera le tour du « Fire » de Jimi Hendrix de recevoir une nouvelle parure scintillante. Le concert de l’an dernier était déjà fabuleux, celui de samedi a encore été supérieur. Certains habitués des lieux n’hésitent d’ailleurs pas un seul instant à dire que c’est le meilleur de tous ceux qu’ils ont vus ici. De l’avis général pourtant, le mixage n’était pas top et je partage cette opinion. Il fallait se déplacer pas mal avant de trouver l’endroit où la balance entre la voix et les instruments était équilibrée.
De l’avis des deux musiciens, cette prestation était sans conteste la meilleure de la tournée européenne qui a démarré chez nous, au Gevarenwinkel festival, à Herselt il y a deux semaines de cela. Pas de nouvel album commercialisé pour l’instant même si nous avons eu la primeur de trois nouveaux titres. En discutant avec Zach après le concert, comme je lui en faisait l’observation, il est bien dommage que son album studio n’arrive pas à captiver toute la puissance électrique dégagée sur scène, et que ce serait sans doute intéressant d’enregistrer un live. Ce à quoi il m’a répondu qu’il s’en rendait bien compte et qu’il comptait bien remédier à cela en enregistrant bientôt dans une petite salle à Dallas dont nous connaissons tous l’univers impitoyable.
Peu de fessées à distribuer pendant la soirée au grand dam de Marc, spécialiste des repas post-treks dans l’ex Sahara espagnol et de Jean Claude masseur de fondements et éleveur de chiens qu’il nourrit à coup de cd's qui ne lui appartiennent pas ! Quand je vous disais qu’il y avait moins de monde (private joke).
Merci encore pour cette formidable soirée et comme le dit le chez Peugeot : « jamais deux sans trois »
Mitch « ZoSo » Duterck
Zach Person au Zik Zak, Ittre, le 10 septembre 2022
Zach Person au Zik Zak, Ittre, le 10 septembre 2022
Zach Person au Zik Zak, Ittre, le 10 septembre 2022
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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 14:34
Regard chante Maxime Le Forestier au café théâtre des ballons rouges, Lamballe, le 10 septembre 2022

Regard chante Maxime Le Forestier au  café théâtre des ballons rouges, Lamballe, le 10 septembre 2022

 

NoPo 

REGARD aux Ballons Rouges à Lamballe, Samedi 10 Septembre 2022 20H


Une fois n'est pas coutume, pas de soirée rock endiablée ce soir, nous découvrons la jolie salle des Ballons Rouges à Lamballe où se produit 'Regard'.
Accueil chaleureux par le sympathique patron, homme à tout faire, Sébastien M'BAREK. Tel Vishnu ou Cali, il semble pouvoir faire plusieurs choses à la fois : programmation, son, électricité, restauration, accueil/placement... et même acteur à ses moments perdus (!).
La salle de style désuet (certains diront vintage), aux murs épais et escalier en bois ancien, dégage une atmosphère très agréable et le public a répondu présent.

Regard reprend des chansons françaises (Bashung, Thiefaine, Miossec...) en se focalisant, pour son nouveau spectacle, sur Maxime Le Forestier.

A 20H15, le rideau s'ouvre devant 6 musiciens.
Le décor reste sobre avec une simple projection, en hauteur, d'images ad hoc, 2 bouquins biographie de l'artiste posés sur pupitre et des albums vinyle essaimés sur la scène.
Face à nous, François, accordéon et percussions discrètes, à l'extrême gauche (non, on ne fait pas de politique!) et Luc, basse et guitare acoustique à l'extrême droite, encadrent, en partant de la gauche, Bertrand, gratteur en chef et chanteur, Marie-Laure au chant aérien, Pierre au chant profond et guitare acoustique et enfin, Max, posé sur son cajon (caisse en bois pour remplacer la batterie), djembe et percussions diverses.
Les musiciens ne sont pas nés de la dernière pluie (mais ils sont nés quelque-part) et assurent une prestation de haut vol (ce ne sont pas les perdreaux de l'année non plus!).

Le concert alterne titres de Maxime Le Forestier et pauses dédiées son histoire (rien à voir avec ces initiales MLF!) semée d'anecdotes très 'intéressantes' (le mot préféré de Pierre qui se fait bien charrier), en particulier, sa rencontre avec Joan Baez et la guitare offerte qui le conduira à ... San Francisco, le début du commencement.
Ceux qui racontent et chantent le font avec une passion palpable et contagieuse.
Le rythme ne dépasse, pourtant, pas celui du coeur au repos mais l'interprétation, au grand coeur, flotte jusqu'aux spectateurs/auditeurs où même les enfants se laissent bercer.
Les artistes y travaillent depuis plus d'un an et le résultat saute aux oreilles.
Le registre parcourt toute la carrière de Maxime, presque dans l'ordre chronologique, en s'attardant sur ses jeunes années cependant, quasiment tous ses albums sont représentés.

Bertrand joue comme un orfèvre. Il faut le voir tisser sa toile et faire danser les arpèges tel un habile manieur de marionnettes.
Marie-Laure dégage une voix puissante, capable de monter très haut en se mariant parfaitement à celle de Pierre, grave et chaude.
La présence de la basse m'a étonné, pour ce type de concert acoustique, sauf qu'elle apporte un liant et une assise chaleureuse.
Max multiplie les éléments de percussion à bon escient. Il frappe, parfois, avec force son djembe autant qu'il caresse son cajon (ne me faites pas dire ce que je ne pense pas!!) avec les doigts ou les balais et se contente parfois de secouer des oeufs (!).
L'accordéon de François enrichit les arrangements, par quelques touches satinées pleines d'émotion, et lui aussi, agite, sans le casser, un oeuf maracas de temps à autre.

Les deux guitares s'accordent admirablement. L'intervention ponctuelle de Luc avec une autre guitare ne dépareille pas.

Les mélodies, variées, laissent libre cours à la permutation des trois voix ou en duo mixte souvent.
La prestation coule sans heurts et surtout sans ennui jamais.


Après 17 chansons (si j'ai bien suivi, ne m'en voulez pas sinon...), on ne peut pas abandonner 'San Francisco' de cette façon et nous sommes invités à chanter cette superbe chanson sans âge (comme nous!).
Sorti de ma zone de confort, j'ai senti ce moment comme une respiration relaxante et une immersion dans de très beaux textes que je connaissais peu.
Bravo au groupe et à l'organisation qui ont, de plus, la gentillesse de ne pas oublier, dans leurs remerciements, les jeunes au service.
Le public, heureux, prend son temps en buvant un verre (et des photos) avec les musiciens.

Une vraie chance pour Lamballe de disposer d'une telle salle au programme varié et régulier!


Liste des morceaux (album, année de parution, ordre d'interprétation)

Album Mon frère 1972
--------------------
Education sentimentale (3)
San Francisco (2)
Comme un arbre (4)

Album le steak 1973
-------------------
Février de cette année-là (1)

Album Saltimbanque 1975
-----------------------
La poupée (5)
Caricature (6)

Album Hymne à sept temps 1976
-----------------------------
La chanson du jongleur (7)

Album Maxime Le Forestier no 5 1978
------------------------------

-----
Je veux quitter ce monde heureux (8)

Album Les Jours meilleurs 1983
------------------------------
Les jours meilleurs (9)

Album Bataclan 1989
-------------------
J'ai eu 30 ans (10)

Album Sagesse du fou 1991
-------------------------
Bille de verre (11)

Album Passer ma route 1995
-------------------------
Chienne d'idée (12)
Passer ma route (13)

Album L'Écho des étoiles 2000
-----------------------------
L'écho des étoiles (14)
L'homme au bouquet de fleurs (15)

Album le cadeau 2013
--------------------
Impasse des Oiseaux (16)
Le p'tit air (17)


San Francisco (reprise 18)
 
 

 

Regard chante Maxime Le Forestier au café théâtre des ballons rouges, Lamballe, le 10 septembre 2022
Regard chante Maxime Le Forestier au café théâtre des ballons rouges, Lamballe, le 10 septembre 2022
Regard chante Maxime Le Forestier au café théâtre des ballons rouges, Lamballe, le 10 septembre 2022
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10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 15:53
Arhios en sortie de résidence à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 8 septembre 2022

 Arhios en sortie de résidence à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 8 septembre 2022

 

michel.

 

Le groupe Arhios, basé à Rennes, vient de squatter Bonjour Minuit pour trois jours de résidence visant à mettre au point un live set qui s'annonce percutant.

La salle briochine a invité quelques privilégiés pour assister   à un  filage de sortie de résidence et à une rencontre avec les musiciens.

 

Arhios, tu dis, c'est du Grec?

Non, et ce n'est pas un fan de science-fiction ou de nouvelles romanesques, ce sont des gens qui pratiquent un post rock/math rock, épique, sonique et atmosphérique, proche des grands noms du genre: Mogwai, Explosions in the Sky , Maserati ou Mono, pour ne citer que quelques adeptes d'un rock instrumental réfutant la théorie du couplet, refrain, trois minutes maximum pour répondre aux exigences commerciales.

Ils étaient quatre à leur début, en 2018, ils sortaient un EP, simplement dénommé 'Arhios', ils ne sont plus que trois lorsque paraît 'Baïne', enregistré live.

En cette fin d'après-midi Thomas Rousset (basse), Arthur « Arty » Allard (guitare) et Raphaël Trehin (batterie) ont prévu de présenter cinq plages au maigre public invité par l'équipe dirigeante.

Un des pieds d'Arty, non il n'est pas chaud, écrase une des pédales de la loop station, , un bruit de fond monocorde s'échappe des enceintes, Raphaël s'active, basse et guitare le rejoignent, ' Gigi' démarre vraiment.

Tu dis....  La Belle Romaine?

Il n'est pas question de laitue, mec!

Le ton est serein, l'ambiance est proche de la dream pop ou du shoegaze feutré , tu peux penser à Sigur Rós ou aux titres les plus apaisés de God Is An Astronaut ou encore aux envolées cinématographiques de tes copains de We Stood Like Kings.

Insensiblement, les inflexions deviennent plus farouches, une accélération subite transforme le long fleuve tranquille en torrent tumultueux , ce n'était que passager, une accalmie survient, avant un nouveau mouvement presque métal qui coïncide avec un éclairage plus luminescent.

  Tout redevient posé et Arthur s'amuse avec les petits boutons de son pédalier pour terminer la plage en douceur.

T'avais compris 'Riff', c'était ' Reef' , un récif ,c'est forcément rocailleux, mais le processus de création ne change guère, instants majestueux alternent avec montées en puissance, plongeons vertigineux et nouvelles ascensions périlleuses. 

Le trio maîtrise remarquablement le jeu des contrastes, orages soniques et nuages blancs se succèdent dans un ciel,  tantôt embrasé,  comme chez William Turner , tantôt d'un bleu impressionniste, comme chez Eugène Boudin.

' Bara' débute par un fracas fulminant,  un petit gimmick à la guitare libère les fées, c'était avant l'arrivée de la section d'assaut, tout s'emballe, le drumming devient  lourd, la basse omniprésente et ronflante, et la guitare prend des accents  torturés.

Les musiciens pris par leur jeu, vivent intensément leur musique, ainsi ,Thomas, par de grands mouvements de bras incontrôlés, semble vouloir  chasser un   grand bombyle qu'il est le seul à voir.

La guitare d'Arty, bourrée de reverb se paye une séquence solitaire, ensuite Raphaël, qui s'était amusé à tapoter un drumpad, vient secouer les cymbales, la basse se concentre en vue de l'explosion finale qui nous terrasse tous.

Une bande amorce ' Monoï'  , un post rock polynésien aux saveurs, quoi de plus normal,  exotiques.

On ne peut te dire si la broderie de Tahiti vaut celle de Pont-l'Abbé,  mais encore une fois, Arhios , à l'instar du ' Quiet' de This Will Destroy You, avec cette longue pièce atmosphérique, aux couches de guitares bourrées d'effets et à la rythmique sulfureuse, parvient à te faire voir toutes les couleurs de l'arc en ciel  avant de terminer la composition de manière abrupte.

Le trio achève son showcase avec ' Daria', un morceau prévu pour leur prochain album.

En ajoutant des samples vocaux à cette dernière composition , le groupe marie  post rock, prog rock et metal symphonique et ajoute, ainsi,  une corde supplémentaire à son arc.

 ARHIOS sera le 23 septembre à La Villa Gregam à Grand-Champ.

 

 

 

 

 

 

 

Arhios en sortie de résidence à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 8 septembre 2022
Arhios en sortie de résidence à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 8 septembre 2022
Arhios en sortie de résidence à Bonjour Minuit, Saint-Brieuc, le 8 septembre 2022
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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 15:27
The Prehistorics @ Le Barbe, Plouha, le 7 septembre  2022

 The Prehistorics @ Le Barbe, Plouha, le 7 septembre 2022

 

michel

Faut-il remonter jusqu'au  Miocène pour retrouver les premières traces de l'homme, certains évoquent la province de  Yunnan en Chine, d'autres l'Afrique. N'ayant que très peu de connaissances en paléontologie,  on veut bien croire que les premiers humains, préhistoriques, viennent d'Australie!

Ces Prehistorics occupaient donc la Nouvelle-Galles du Sud bien avant l'arrivée de James Cook, déjà ils pratiquaient un garage rock teinté de punk à une époque où la petite Mia Rodriguez n'était pas encore arrivée au monde.

Ces rudes Australiens, menés par Brendan Sequeira, viennent d'entamer une tournée française, qui a démarré au Barbe à Plouha et doit se poursuivre jusqu'au 24 septembre.

A l'origine dans le line-up  des  hommes primitifs, tu retrouvais les frangins  Brendan et Jonathan Sequeira et quelques autres primates  des cavernes ayant des aptitudes musicales.

Comme, entre deux sessions, ils se tapaient dessus à l'aide de gourdins ou d'épieux , très vite cette première mouture du groupe se fond dans la nuit des temps, on connaît peu de vestiges de cette époque, si ce n'est le titre 'What You Need' sur un album hommage aux Sunnyboys ( 2005).

Renaissance en 2008, avec un line-up modifié, puis des hauts, des bas, des départs, des arrivées, Brendan épouse une belle française , Nathalie Ribiere, ce qui explique les nombreux passages des Aussies dans l'ancienne Gaule Celtique, et  des disques, cinq au compteur, le dernier paru en pleine pandémie, 'Racket du Jour'.

Il est 19:40, lorsque tu largues ta traction-avant  sur la place de l'église du bourg, ce ne sont pas les cloches qui ont attiré ton attention mais bien le barouf  en provenance du Barbe.

Les Néandertaliens peaufinent leur balance, sans raffinement, le sonomètre a rendu l'âme avant le début du concert.

A l'intérieur, que des gens bien:  cravates, costumes trois pièces, robes chics, et eaux de toilette Guerlain ou Hermès, le  haut de gamme!

Le temps de déguster un Sullivans Cove millésimé et les quatre gaillards issus du Down Under  investissent la scène.

Brendan Sequeira, foulard rouge retenant sa noire  tignasse ( guitar/vocals) , Zach Rembrandt ( bass, backings), Luke Dirckze, pumped to finally live out my dream of being a rockstar in a touring band, ( drums, backings ) et en guest, à la lead guitar, une légende:  Chris Klondike Masuak ( (Radio Birdman, Screaming Tribesmen, Hitmen, The Raouls, Chris Masuak and the Viveiro Wave Riders, New Christs, Juke Savages, Klondike’s North 40....).

Sont presque prêts, le temps pour Luke de se débarrasser de son futal, il tient à jouer en slip, le T-shirt sera balancé 5' plus tard.

Enorme déflagration sonore, ils viennent de lancer 'The silence is the strangest noise', pour se foutre de nous, sans aucun doute.  

Sauvagerie non contenue, guitares furieuses, un   clothes-hating drummer déterminé et  une basse écrasante, quant aux vocaux, vociférés, tu ne captes quasi rien, ils sont ensevelis sous le torchis sonore.

Tout le monde s'en fout, on sait que ça va cogner du début à la fin, le public était venu pour du rock'n'roll, il sera assouvi et peut-être légèrement assourdi.

One, two, three... lance Tarzan, à l'arrière, ' Heart in a blender' est lâché.

Eclairs, tonnerre, la terre tremble, I will never surrender, hurle Brendan, s'il faut crever, ce sera les armes à la main!

Et si on faisait la connaissance du ' Used Car Salesman' , un vendeur de voitures, normal quand on fait du garage rock.

Tandis que Brendan et Zach multiplient les duels, que le topless, bottomless,  frappe comme une bête, t'as Chris qui, sans s'énerver, te balance des riffs plus meurtriers les uns que les autres.

Derrière toi, le champion local de air guitar mime la scène, en t'envoyant sa guitare fantôme dans les reins, pour se faire pardonner il te tend sa bière et intime un ordre qui ne se refuse pas: Bois!

Next one is a very old one, effectivement 'Zombie Generation' s'entend sur 'Petrified' de 2009.

The Prehistorics et The Godfathers from London, même combat, même punkitude!

Zach se paye un petit solo, Chris actionne la pédale wah wah, les Zombies, pas ceux de  Rod Argent et   Colin Blunstone, ni les copains des Cranberries,  ont quitté le cimetière pour se se démener comme de beaux diables.

I think you might know this one, qu'il dit avant d'attaquer  'Hand Of Law' de   Radio Birdman, un hymne punk indémodable.

Ils reviennent vers leur dernier méfait et proposent  le bien -nommé 'Tour de Force' .

Toujours aucune baisse de régime à déplorer, ' Tales from the Underground' secoue tout.

' Already Gone' est fait de flux et de reflux, chaque fois que tu sors la tête de l'eau, une nouvelle déferlante vient te submerger .

Où est la bouée, merde, splirf...

Quoi, splirf?

Rien, ai recraché un poisson!

Après un  second Radio Birdman, ' Snake',  vient ' La Fleur de la Liberté', une plage légèrement plus calme, renvoyant vers Johnny Thunders. 

 Chris Klondike Masuak attaque le très méchant 'Attack of the Klingons' à la slide,.

Pas vraiment envie de croiser un de ces Klingons un soir au coin de la rue, sont encore pus affreux que les gars de chez Kiss et en plu,s tu ne dois attendre aucun secours car  Spock n'est plus de ce monde!

Il est encore question de monstres avec la suivante ' Green-eyed monster' , tandis que ' Trembling heart n'est pas recommandé aux patients de Christiaan Barnard.

 

On accueille un guest pour la suivante, ' What Gives' de Radio Birdman sera chanté par le grand ( par la taille) Gregory J Bowen , un amateur de pâtisserie.

Le bouillant ' Forged in the fires of hell' est pour Héphaïstos et on arrive au terme du trip avec le fumant 'Subterranean Nightmare'  pendant lequel Luke la main froide tabasse rudement  tout ce qui l'entoure.

Comme Brendan n'avait pas prévenu les clients qu'il s'agissait de la dernière salve,  tous se regardent  d'un air interloqué, en se posant la question légitime: c'est fini?

Zach; shall we do one more?

Bête question, of course, et fissa.

Gimme a beer et on vous balance une dernière pépite, la setlist annonçait 'Field of Mines', ils ont peut-être repris ' Trembling Heart'.

 

Cette fois-ci le chargeur est vide, ite missa est, chers fidèles,  rentrez sagement chez vous !

Deo gratias!

 

 

 

 

 

The Prehistorics @ Le Barbe, Plouha, le 7 septembre  2022
The Prehistorics @ Le Barbe, Plouha, le 7 septembre  2022
The Prehistorics @ Le Barbe, Plouha, le 7 septembre  2022
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6 septembre 2022 2 06 /09 /septembre /2022 13:19
Soul Lab aux Routes de Lanleff, le 4 septembre 2022

 Soul Lab aux Routes de Lanleff, le 4 septembre 2022

 

michel

Une tradition à Lanleff:  début septembre, le festival Les Routes de Lanleff qui se déroule dans l'énigmatique temple médiéval.

Du du 2 au 4 septembre 2022, pas moins de quatorze groupes ou deejays doivent faire vibrer les ruines et la jeunesse locale, l'édition  ( la quatorzième déjà) , qui  a,  d'après des connaissances, tenu toutes ses promesses, des groupes assurant un spectacle de haut niveau, une équipe de bénévoles au top, des torrents de  bière, et de la restauration proposant du local, donc  fabriqué  dans le Breizh, comme par exemple les cornichons de Saint-Goazec ( ayant peut-être transités par l'Inde)  ou le chachlik à base d'andouillette, que du bon,  donc, avec un point d'interrogation pour la provenance du ketchup.

Ton emploi du temps t'autorise à une visite sur le site le dimanche, le jour où pas mal de festivaliers digèrent le trop plein et s'adonnent au sport régional, le lancer du palet.

Une compétition qui n'est pas sans risque,   vu l'état d'ébriété affiché par des athlètes ne carburant pas toujours à l'eau gazeuse.

T'étais venu pour Soul Lab, prévu à  18h. 

Arrivé à 17h20, tu constates que tout ce que le canton compte comme musiciens est sur place, sauf peut-être le dernier survivant des Frères Morvan.

Tandis que Nena dénombre 99 ballons dans un ciel fort clément, tu assistes à la balance du trio.

Peu après 18h, la sémillante Pouppette, engagée comme speakerine,  annonce  le groupe avec éloquence. 

Soul Lab, ce sont Stéphane Le Dro  au sax tenor ( Yu Gen, Blue Tunes, Heat Wave  Badume's band....),    Clément Abraham  à la batterie, vu avec son propre band à Tréguier, ex- Combo ou Heat Wave   et Olivier Guénégo à l'orgue Hammond ( Combo - Heat Wave , Badume's Band ...), en lisant leur carte de visite, tu constates qu'ils ont transité dans les mêmes formations, dans lesquelles tu peux retrouver un autre mercenaire, client des Côtes-d'Armor, le guitariste Mathieu Crochemore!

Soul Lab, bien sûr, c'est de la soul, mais fortement teintée de jazz, de la soul jazz quoi, un genre pratiqué , e a , par Maceo Parker, Jimmy Smith, Gene Ammons, Jimmy McGriff, King Curtis  ou  Junior Mance.

Houston Person a composé 'The Son of a Man'  en 1970, à la guitare on entendait Grant Green, dont le trio reprendra plusieurs titres.

Ce  jazz boogaloo juteux permet à chaque intervenant de se mettre en évidence .

Parenthèse, ce grand monsieur ( 87 piges)  vit toujours!

Et voilà, un premier Grant Green, ' Big John', mais sans guitare , c'est l'Hammond qui se paye une digression onctueuse , les petits doigts d' Olivier, très appliqué, glissent sur l'orgue pour le plus grand plaisir des amateurs de groove, qui ne constituent que 10% de l'assistance, les autres prêtent une oreille distraite aux musiciens en balançant leur palet sur la planche ou en éclusant une Britt à la buvette.

Le sax prend le relais, il gambade joyeusement, Big John  a rangé ses flingues pour se déhancher en mesure, tandis que l'Hammond et l'orgue brodent joyeusement.

Quoi, Big John, n'est pas John Wayne , mais Big John Patton, une légende de l'orgue Hammond, un copain  de Grant Green.

D'ailleurs l'album  ' Blues for Lou' de Grant Green, sur lequel tu retrouves cette plage grandiose   est  l'une des oeuvres maîtresses   chez Blue Note.

Quoi, Grant?

C'est où Lanleff,  dans le Missouri?

Juste à côté, dude!

Ils poursuivent avec un second titre attribué à Grant Green, mais composé par Ben Dixon  ' Cantaloupe Woman ' qui ressemble comme deux gouttes d'eau au ' Watermelon Man' d Herbie Hancock , que Us 3 avait samplé pour leur tube 'Cantaloop'.

Simone, la soixantaine souple, chaloupe, Yvon, son conjoint, boit.

Pour rester en terrain hard bop funky, le trio propose 'Funk in Deep Freeze' de Hank Mobley qui précède ' Georgia on my mind' introduit à l'orgue pour Georgette,  elle  tangue en mesure, tandis que René s' allume une pipe.

Un chien, paumé, divague, cherchant son maître, il a failli arroser les palets, s'est ravisé pour disparaître dans le proche cimetière.

Non, Vian c'était J'irai cracher sur vos tombes!

Jimmy Smith a enregistré ' Mellow Mood' en 1969, Wes Montgomery l'accompagnait à la guitare.

Olivier tire la couverture mais Clément a droit à un petit solo pas cabot, le sax en arrière-plan, attend son heure.

Elle vient avec 'Everything I Do Gonna Be Funky (From Now On)' de  Lou Donaldson, lyricist: Allen Toussaint, tu parles, il s'est foulé, le texte comporte moins de 10 mots, par contre, si tu ne te déhanches pas au son de cette plage purulente, c'est que t'es grabataire.

Grant Green a la cote, ce soir, voici un de ses titres les plus hot, ' Sookie Sookie'.

Ze groove machine turbine sans avoir à craindre des pertes d'énergie, pas de problème d'acheminement du  gaz russe, pas de batterie  à recharger après 150 bornes,  une jam monstrueuse approchant des 10 minutes avec cependant un couac, léger, le responsable  imagine devoir gonfler le son sans prévenir les protagonistes qui finalement sourient à cette initiative malheureuse, qui n'a effrayé qu'un couple de goélands.

Virage rhythm'n'blues avec ' Teardrops from my eyes'.

Pas besoin de kleenex, le soleil a effacé nos larmes et on revient à Grant Green avec ' The Windjammer'  , comme demandé t'as enfilé ton ciré, le trio a poursuivi avec ' Hipty Hop' de  Lou Donaldson,  from the 'A man with a Horn' album, recorded in 1963. 

Superbement sautillant ce titre voit  tous les kangourous du coin bondir à l'unisson.... hop, hop, hop...

Pour finir en beauté, Soul Lab a opté pour James Brown, ' Ain't it funky, now?'  , que Public Enemy a emprunté pour son tube ' Gotta Do What I Gotta Do'.

 

La boucle est bouclée., et pour t'assurer qu'en 2022, le funk est toujours d'actualité , chez toi tu vas chercher ' Chinatown' de l'Italienne Manupuma sur YouTube!

 

 

 

 

Soul Lab aux Routes de Lanleff, le 4 septembre 2022
Soul Lab aux Routes de Lanleff, le 4 septembre 2022
Soul Lab aux Routes de Lanleff, le 4 septembre 2022
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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 14:13
MadysS. en showcase au Cultura de Langueux, le 31 août 2022

MadysS. en showcase au Cultura de Langueux, le 31 août 2022

 

michel

Il a fallu attendre pas mal de temps avant la reprise des showcases au Cultura de Langueux.

Cette initiative sympathique a repris le 19 août avec la venue de Mister Mat, qui    proposait des extraits de  « L’Aventure continue », son nouvel album.

En ce dernier jour du mois d'août , l'enseigne accueille MadysS, une jeune personne qui a débuté dans la musique en 2015.

Elle n'est pas vraiment inconnue à Langueux, elle y a animé l'académie musicale de la chaîne pendant plusieurs années.

Là, elle termine une mini-tournée Cultura en terre bretonne, après être passée à Aubière et à Angers.

Au programme, la présentation d'un EP six -titres,   "Va Plus Loin ..." paru l'an dernier.

Le concert s'annonce confidentiel, à 16h,  nous sommes trois face au podium, sur lequel trônent un piano et une guitare acoustique.

La jeune Madyss Lanaté, souriante, prend place derrière le piano, se présente et attaque une première ballade  dont le titre pourrait être ' Regarde-moi rêver' .

Jolie mélodie et texte fleur bleue, dans le style Lara Fabian.

Des clients déambulent, s'arrêtent un instant, tendent l'oreille, certains applaudissent avant de poursuivre leur chemin, leurs gosses sur les talons, demain l'école reprend, il s'agit de se procurer les dernières fournitures nécessaires avant de faire la  connaissance de la nouvelle institutrice, si l'établissement a réussi à engager un enseignant.

Elle entame une nouvelle piano ballad dans le moule ' Let it be', 'J' y crois'  , la voix est fluide, le message positiviste.

Comme Confucius, Tchouang Tseu,  Sénèque ou Périclès, MadysS  est adepte de la pensée positive.

Ecoute Oscar Wilde,  "Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris." !

Donc, tu dois croire en toi, t'accepter comme tu es, ...la joie, c'est contagieux, sois heureux.. murmure-t-elle dans ' ' L'odeur de ton coeur'.

Don't worry, be happy,  chantait Bobby. 

Elle enchaîne: ' Sois toi'

Question: Les Poppys engagent-ils?

T'es con, c'est  Taïro qui fredonne ' Sois toi-même'.

Egoïsme, méchanceté, hypocrisie, indifférence, voilà quelques traits courants rencontrés dans le monde réel, pas dans celui que chante MadysS,  qui continue à prôner la psychologie de la confiance , après un dernier sermon au piano, elle ramasse la guitare acoustique et propose ' Je pars loin d'ici' , un appel à l'évasion en mode  folk pop.

Michel Delpech lui souffle, attends-moi, je t'accompagne!

La suivante a été écrite pour les enfants dans une cour de récréation.

Après sa prestation, tu lui as demandé quel était le public ciblé avec  ses  rengaines   aimables et relativement ( euphémisme)  naïves.

Elle a réfléchi.

 Pour rire, tu as avancé, les amateurs de goth rock, de gangsta rap, de hardcore, de punk ...

Les enfants, sans doute, a-t-elle réagi!.

Et tu as pensé à Yves Duteil et à son magnifique ' Prendre un enfant par la main'.

Ce n'est guère évident de jouer devant un public réduit à moins d 'unités que les doigts d'une main, sans se décourager  elle poursuit son récital et propose  ' Ouvre toi' et ' Face au soleil'. 

Tu t'es mis à penser à Cliff Richard, pas à cause de ses prétendus actes de pédophilies, mais parce que le pop singer  a un jour gravé un album, catalogué Christian Rock, encensant Jésus.

Comme t'as pas toujours été irréprochable avec les tiens, ni avec les autres, tu t'es promis d'aller te confesser dès que la paroisse trouvera un prêtre, pendant que la gentille MadysS débite  ses derniers préceptes ' Transmets toi' ( ? à vérifier), ' Il est temps' ( de lâcher prise) et le titre le plus adéquat du set ' On est entre nous'.

Tout juste quatre, en fait, deux auditeurs, l'ingé-son et l'artiste, t'allais lui proposer un whist ou un bridge, elle a préféré achever sa touchante tirade .

Et puis t'as vu  comme un flash et entendu Françoise Hardy, ' Je suis moi' ,  et t'as décidé d'être aussi beau et intelligent que le petit Macron!

 

MadysS. en showcase au Cultura de Langueux, le 31 août 2022
MadysS. en showcase au Cultura de Langueux, le 31 août 2022
MadysS. en showcase au Cultura de Langueux, le 31 août 2022
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