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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 16:36
Tiger and The Homertons en session live à Radio Activ' 101.9 FM , Langueux, le 21 novembre 2019

Tiger and the homertons la session live radio activ' langueux le jeudi 21 Novembre 19/20h 

 

par NoPo

 

Tiger!

 J'en connais qui s'appellent 'Lamb' (of God ou pas) et qui ont les griffes plus acérées.

 Ce tigre là, relève plus de la peluche voir de la madeleine de Proust par sa musique, tant elle nous tient le coeur chaud (même en période de froid).

 Le groupe nous avait bluffé à Plouha cet été nous laissant, vous savez, cette impression de connaître quelqu'un dès la 1ère rencontre comme si c'était un ami de longue date.

 Il nous invite ce soir grâce à notre belle radio activ' locale qui fait les choses bien et même plus.

 C'est un concert quasi privé (et pourtant ouvert à tous) et cette intimité reste encore plus palpable par une instrumentation proche de l'acoustique (notamment choisie à cause de l'absence de Fabio bassiste, italien, en titre) et mettant plus en avant leur côté folk.

 Tigrane chanteur, guitariste, compositeur (qui nous avoue avoir grandi à Tréveneuc), est accompagné de Célia au piano et chant (autrichienne), Anthony à la guitare électrique et à l'harmonica (Grec-americain, compositeur en solo aussi) et Thomas (from Plouha, le sympathique et éclectique batteur de Thomas Howard Memorial).

 Homerton (hight street) est un quartier de Londres où les musiciens se sont rencontrés à la London music school (option bière d'après Tigrane) sauf Thomas rencontré en Mars 2019 pour la tournée (option bière aussi ?). 

Ce soir on entend donc majoritairement guitare sèche en arpèges et en accords, balais glissés ou doucement frappés sur la batterie, piano léger et aérien (touches noires et blanches jouées en couleur), effluves de guitare électrique perchée et cristalline, voix d'anges en harmonie. 

And you and I like a 'Shadow in the dark' pose d'emblée une ambiance langoureuse sous la voix haute et douce de Tigrane et une lumière tamisée .

 A cette heure, nous sommes tous amoureux. 'Winter' ne jette pas un froid bien au contraire, même sobre et sans batterie.

Les doigts de Tigrane glissent sur les cordes, Thomas porte un bonnet (sans âne mais avec pompon) mais Célia fait fondre la glace … virtuelle.

 'Somewhere else' … 'we can go, we can go there, just you and I', on part avec vous, sans hésiter, mais on restera discrets promis (quoique). 

La fender stratocaster d'Anthony se balade dans ce voyage en altitude mais plein d'oxygène (love is like). Thomas installe des percussions sur la charley, les cymbales sonnent et sonnent, les cordes de guitare vibrent, le piano égrène des notes c'est 'Tell me now' une nouvelle chanson qui plane dans un ciel sans nuages. 

La batterie s'éveille au milieu du morceau puis gronde sur un tom grave. Ce rythme d'enfer (de paradis plutôt!) nécessite un petit break ! Marcus (animateur de la soirée) fait référence à Bon Iver et Neil Young auquel Tigrane ajoute Crosby Stills Nash ('déja vu' et … entendu surtout), Bob Dylan et Fleetwood Mac (version Lindsay Buckingham Stevie Nicks bien sûr).

 Les voix en duo m'inspirent aussi Angus et Julia Stone, appréciés par Tigrane qui nous le confirmera plus tard dans la soirée.

 Même si le style de musique n'a rien à voir, la voix de Celia me ramène à celle de Lee Douglas d'Anathema, aérienne, angélique, bouleversante.

 Un clip 'Follow you' sort lundi en même temps que l'EP 4 titres. Les morceaux pour l'album à suivre sont écrits et prêts à être enregistrés vers Mars 2020 avant de tourner.

 Justement 'Follow you' l'exclusivité (car le titre sort lundi) laisse l'introduction à un harmonica proche du loner , les balais frottent les peaux, c'est propre et doux encore plus lorsque Célia pose sa voix puis la marie à celle de Tigrane.

 'Two doors' Tigrane commence avant que la voix de Célia ne s'envole au firmament nous entraînant dans un frisson voluptueux et la guitare d'Anthony décolle dans un solo resplendissant. 

Anthony atterrit et démarre le titre suivant ('Holding the world' pas annoncé : 'j'voulais dire quelque-chose … mais … on va juste jouer' dixit Tiger Tigrane), en position lapsteel, dans un son électronique tiré d'un frottement d'une pile (AAA) sur les cordes de sa guitare. 

La voix se traîne, paresseuse à souhait, on dirait Angus (pas celui de ACDC, AhAhAh) et Julia ? C'est beau comme une étoile filante dans l'espace intersidéral ! 

 'If the moon' des cordes sous la vibration d'une baguette à tête ronde promenée sur la ride (and yes we ride) introduisent cette ballade, comme une torche dans la nuit, qui nous guide puis le son s'électrise par la guitare d'Anthony.

 'I still don't know' et pourtant il me semble bien qu'ils savent où ils vont. 

 Encore une chanson, non 2 !

 Un cover, tout acoustique, 'Time you tell' de Gregory Alan Isakov avant 'You said' où l'harmonica du loner est de retour... 

C'est fini juste en un instant, un claquement de doigts.

 Les membres du groupe si complices, donnent des sourires et regards taquins et ça 'match' ! 

 Après ce délicieux moment, on prend encore plaisir à échanger avec Thomas et Tigrane (très disponibles), à évoquer leur passion et leur volonté de s'investir malgré la route et les écueils de leur métier de musicien très exigeant dans le contexte actuel. 

Heureusement, il reste des radios et des festivals qui défendent encore ce style de musique absent des ondes trop commerciales et sans originalité.

 On repart avec le CD sous le bras (quoique... c'est pas pratique !) … et qui ne sort que Lundi … (donc on l'a pas, ben si!) heureux d'avoir rencontré des tigres en peluche (il y a des barbus) à qui l'on souhaite le meilleur, le bonheur en vivant leur passion.

 Merci à eux et à notre radio préférée pour ce moment de grâce.

Un verre de Beaujolais pour fêter ça!

Tiger and The Homertons en session live à Radio Activ' 101.9 FM , Langueux, le 21 novembre 2019
Tiger and The Homertons en session live à Radio Activ' 101.9 FM , Langueux, le 21 novembre 2019
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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 08:38
Gil Jogging au P'tit bar à Tréguidel, le 23 novembre 2019

Gil Jogging au P'tit bar à Tréguidel, le 23 novembre 2019

 

Tréguidel, 598 personnes y ont leur résidence principale, fin septembre, l'un d'entre eux a trouvé un chien bringé et l'a signalé à pet alert, l'église Saint-Gwenaël trônant au centre du bourg attire les férus de vitraux.

 Jusqu'en mars 2019 la commune comptait un commerce, un fleuriste, on sait que les pissenlits se mangent mais enfin, c'est pas la gloire...

Heureusement ( non Gil n'insiste pas on n'ajoutera pas il y a Findus), une épicerie associative ouvre en mars 2019 et en octobre l'épicerie est associée à un ( petit) bar.

Bravo à l’association du Contrevent qui a imaginé cette initiative admirable, de plus l'équipe de bénévoles a décidé d'organiser régulièrement des soirées musicales dans le lieu associatif.

En ce samedi, où le taux d'humidité atteignait 96%, ils ont invité Gil Jogging, un amoureux des belles manières et du verbe châtié.

Tu te pointes vers 19h dans le zinc où on t'accueille, toi, l'étranger, avec le sourire.

Tu trimballes ta pression  et la déposes sur une table proche de l'endroit où deux citoyens, beaux comme des camionneurs en grève, s'affairent pour l'exercice délicat de la balance.

Tu distingues des synthés, samplers, une panoplie de claviers archaïques, des retours et un micro.

Le son est un peu sec, remarque le plus raffiné.

Ouais, le rythme est stretché, je ne parviens pas à régler cette machine, ça pitche toujours.

Le Docteur Folamour n'était pas dans le coin, les compères rament à contre-courant avant de parvenir à un son acceptable.

Tu te dis que le set va démarrer.

Erreur, il y a la mise en condition, au bar!

Pour nous faire patienter la machine balance un instrumental dans la gamme Barry Manilow, Billy Joel, Elton John.

La bande s'étiole, les saltimbanques picolent.

Tu reprends une mousse!

19:45', le duo est annoncé façon carnaval en novembre.

Gil, l'image type du gendre parfait, rasé de près, coupe short back and sides, habillé par Cardin,  chaussé par Carvil, et parfumé par Mugler, se débarrasse de son falzar pour enfiler un jogging de scène, rouge délavé et décoré de la piste aux étoiles. 

T'as vu, glisse Chantal à sa copine, ses chaussettes sont trouées.

Ce qui est faux, une seule socquette laisse passer un orteil.

Son copain, Ton's, fait dans la sobriété ( vestimentaire) et lance le dispositif musical. 

Quelques consignes au public en signe d'échauffement: laisse-toi aller et gueule comme si t'étais au stade de France.

Première salve intello ' L'effet jogging' .

Plus déjanté que l'hirsute briochin, ça ne doit pas être évident à dénicher.

En tout cas, le bar se marre.

Une de ses copines a organisé une 'Soirée filles' , le seul mec invité porte un jogging.

Non, ce n'est pas cool, c'est même rebutant.

Corine, Martine, Katia vont expliquer tout ce que tu dois savoir sur les sex-toys, tu vas subir des confessions sur les règles douloureuses et autres secrets de nanas ( tampons discrets).

Passons à la séance de psychologie  pour expulser l'énergie négative, tous ensemble ' tu me casses les couilles' , le président en marche, Angèle, Joey Starr encaissent sur fond dub trafiqué.

Notre- Dame a brûlé, qu'es-ce que ça t'a fait?

J'ai eu envie de faire un barbecue!

Bon, je t'invite 'Dans  mon loft', 100 m2, tout de même, cinq chambres d'ami, mais j'ai pas d'amis.

Le fric c'est pas  tout le temps chic.

Fou rire assuré mais en creusant, tu te dis que Gil s'attaque à tous nos travers contemporains.

Improvisation, tous ensemble s v p, il faut tuer les banquiers avant qu'ils nous crèvent...

Tu dis, Manu, ah, tu ne travailles plus pour  Rothschild, on s'en fout, le peuple aura ta peau!

C'est les vacances, j'ai six ans, on embarque dans le break familial, direction ' Le camping de Noirmoutier'.

Adieu la nostalgie, Ton's, balance-nous de la techno!

'Bosse Travaille' est décoré d'un pas de danse 'Metropolis' , Fritz, caché au fond du bistrot, a applaudi.

Place à 'Oui, oui, oui' , un electro twist mystique.

C'est l'heure du quizz:

Avec Carrefour?

Je positive!

Sega?

C'est plus fort que toi.

Intermarché?

Tous unis contre la vie chère.

Avec Samsung?

Méfie-toi de Dalida.

Eliminé!

Le vendeur de Carrefour, c'est un salaud.

C'est quoi?

Un enculé!

Et celui de la FNAC, un salaud.

Oui, un enculé!

Pas dur, le refrain!

Guy Bedos/Sophie Daumier, 'La drague' version valse electro ça donne ' Je rentre pas seul'.

Quel tombeur, Gil!

Un petit coup de Claude François, pour rire, avant d'envisager un one-night stand avec la serveuse, Yannick Noah passait par là, les White Stripes aussi, en vitesse,  une pique à l'adresse d'Ibrahim, un amateur de pucelles, et puis un passage aux lavatories pour soigner le saignement de nez avant de maltraiter  le vieux synthé, la totale, quoi!

Tréguidel, c'est fini, on vous passe la bande publicitaire, pensez à Gil Jogging pour vos mariages, vos séminaires, vos cocktails et la communion de vos gamines, merci!

Un peu plus d'une heure d'humour distingué, la clientèle réclame un rappel.


Il s'assied face au synthé, égratigne le responsable du salon du tatouage de St-Brieuc, qui ne vote pas Mélenchon, et nous envoie la ballade amère décrivant le sombre avenir de la plage du Valais.

Retour à la tech/disco  house nerveuse avec 'Je suis Vner' .

Quoi, encore une?

A la seule condition que cinq ou six couples viennent danser un slow face à nous, histoire de vous montrer que je suis cultivé, tu sais que l'hormone de l'amour s'appelle l'ocytocine?

Une version bâtarde de 'Dreams are my reality' termine ce show allumé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Gil Jogging au P'tit bar à Tréguidel, le 23 novembre 2019
Gil Jogging au P'tit bar à Tréguidel, le 23 novembre 2019
Gil Jogging au P'tit bar à Tréguidel, le 23 novembre 2019
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23 novembre 2019 6 23 /11 /novembre /2019 08:38
Hélène Le Gros à Bleu Pluriel - Trégueux, le 21 novembre 2019

Hélène Le Gros à Bleu Pluriel - Trégueux, le 21 novembre 2019

 

Hélène Le Gros, alias  Hélène Provost ( vue l'an dernier comme sociétaire de la Gâpette), termine une résidence à Bleu Pluriel.

Le centre culturel de Trégueux a accueilli,  pendant quelques jours, l'artiste qui y préparait son prochain spectacle.

En vue de la réalisation d'un teaser, filmé en cinémascope, le public était convié à assister à un digest allongé  de ce futur one woman with un accordéon show, seules conditions, signer une décharge permettant aux vidéastes de tirer des gros plans de votre terrine  et applaudir chaleureusement après chaque tirade pour que la prestation en public soit vraisemblable.

Une demi-salle  s'était ameutée pour assister aux ' secrets de fabric' proposés par la malicieuse femme-enfant.

Le show devrait être peaufiné pour le début 2020.

 

 

18:35', la jolie frimousse s'installe sur un tabouret et déclare: Le Gros, c'est lui, l'accordéon, Hélène, c'est moi,  on s'est mis en ménage.

Non, on n'est pas encore passés devant le maire, et toi, l'étonné, oui, ce concubinage peut paraître étrange, une nana et un zigue à bretelles... ça s'est fait par hasard, pour l'instant, tout baigne!

'Mon gros' narre ces amours singulières qui auraient pu inspirer Roger Peyrefitte, qualifié de sulfureux par une certaine presse.

Hélène fait dans la chanson réaliste sentant bon les années 40/50, tu peux penser à Patachou, Marie-Josée Neuville ou à la plus récente Anne Léonard.

Pour les jeux de mots et allitérations, on avance Bobby Lapointe.

Ce soir, je vous interprète pas mal de titres co-écrits avec Mathieu Ramage, mais aussi quelques reprises.

L'ineffable ' Les doigts dans l'nez' est de la plume de Juliette.

C'est beau le subjonctif ....  Il eût fallu que j'eusse bien peu d'émois...

Après avoir entendu ce traité concernant les bonnes manières, tu ne regarderas plus jamais de la même façon l'individu, arrêté à tes côtés au feu rouge, trifouillant ses narines à la recherche de sécrétions sèches et salées ( paraît-il).

Il est l'heure de faire le point sur mon histoire d'amour précédente, malheureuse!

C'était un mec qu'a pas un rond, pas de dents et dont l'appendice nasal  est décoré d'une verrue pas sympathique, je le supportais, mais il a vendu mon accordéon sur le Bon Coin, le vase a débordé,  je l'ai flingué.

Elle n'a pas l'air comme ça, Hélène et ses mimiques à la Foresti, mais c'est une sanguine!

Et, les flics?

Je leur ai raconté des bobards, ils ont tout avalé, écoute ' Combien de fois j'ai voulu'.

Hélène peut aussi chanter l'amour, elle reprend la valse, ridiculisant le matérialisme, ' Je t'aime' de Michèle Bernard,  avant de proposer 'Monsieur ToulMond',  un paroissien ne faisant pas partie de la famille des cucurbitaceae.

En un mot, il se la pète grave et n'a aucun point commun avec son voisin, Monsieur Personne.

Ah, l'humour prend une autre dimension lorsqu'il est distillé par une fille.

Higelin aurait dit, un jour où il n'avait pas bu, la vie est dure, manquerait plus qu'elle soit molle...

J'applique cette maxime dans la suivante, 'La Claque'.

Avant la dernière chanson, je remercie l'équipe technique, les responsables de Bleu Pluriel et  le public et je vous signale que' Où sont mes nichons' n'est pas tout à fait autobiographique, il s'agit d'un morceau de Barbara Weldens.

Pourquoi l'image de Twiggy , la brindille, traverse-t-elle ton esprit obscurci?

 

Trégueux aurait espéré un rappel, en vain, les autres chansons sont toujours en chantier, le spectacle sera prêt pour la première, le  15 février à Trémuson.

 

 

 

 

 

Hélène Le Gros à Bleu Pluriel - Trégueux, le 21 novembre 2019
Hélène Le Gros à Bleu Pluriel - Trégueux, le 21 novembre 2019
Hélène Le Gros à Bleu Pluriel - Trégueux, le 21 novembre 2019
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20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 11:22
Heilung  -Ancienne Belgique, Bruxelles, le 17 novembre 2019

 Heilung  -Ancienne Belgique, Bruxelles, le 17 novembre 2019

 

Concert sold out, Florian Hexagen s'est débrouillé pour se procurer un sésame...

 

Je ne sais pas trop au final ce que j'ai vu hier soir à l'AB, mais c'était en tous cas étonnant et assez unique.

Un mélange de plein de "vibes" différentes: spectacle à la Puy du Fou (dimension mise à part), concert choral tendance médiéval néo-folk, séance de chamanisme viking ou encore cérémonie païenne nordique.

On est un peu perdus au début, mais on trouve vite sa cadence de par l'intensité mise dans le show et le visuel qui est vraiment impressionnant.

Ce que propose le groupe danois Heilung, c'est apparemment utiliser les forces naturelles ancestrales pour nous les transmettre et soigner l'âme.
Je ne sais pas si l'effet voulu est réussi à la fin, mais en tous cas, le voyage de 90 minutes qu'ils offrent est saisissant et captivant.
J'ai parfois eu l'impression que cette compagnie était un drôle de mélange entre les Swans, ERA, Rammstein et les séries Vikings / Last Kingdom (ouais je sais, écrit comme ça, ça fait peur, mais en vrai, ça passe).
Les deux temps forts musicaux du set ont été pour moi "In Maidjan" (tendu) et "Hammrer Hypier" (transe tribale extatique, il fallait voir certains spectateurs partis en vrille totale.
Pas sûr que ce genre de concerts plaise à tout le monde, mais je suis content de m'y être frotté pour ma part.
Et qui sait, Heilung nous évite peut-être de subir "Ragnarök"

Heilung  -Ancienne Belgique, Bruxelles, le 17 novembre 2019
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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 17:19
We Only Said - Le Fût Chantant - Saint-Brieuc, le 16 novembre 2019

We Only Said - Le Fût Chantant - Saint-Brieuc, le 16 novembre 2019

 
par NoPo
 
Soirée de gala ce samedi 16 Novembre 2019 au fût chantant à St-Brieuc avec l'accueil des Rennais de We Only Said. Je dois reconnaître leur découverte tardive sur internet en début de semaine seulement mais le courant est passé instantanément de bouche (et instruments) à oreilles. Gala pour la qualité des invités car il y a peu de monde en ce début de soirée (21h30 quand même ... ça s'arrangera par la suite). Normal, dixit les artistes, c'est juste le groupe de 1ère partie beaucoup moins bon forcément, probablement le côté obscur de la force de WOS! On pense plutôt échauffement (5 morceaux), le côté lumineux des étoiles revenant 15 mns après la pause classique clope/bière. Un grésillement perturbe la précision des musiciens (provoqué, semble-t-il par la lumière dont 2 ampoules de couleur rouge et blafarde qui ne facilite pas la prise de photos) mais le problème est vite réglé ... comme du papier à musique. Le groupe se compose de : Florian Marzano à la guitare et au chant (I only said d'origine) Mathias Prime fidèle à la guitare,  Damien Tillaut plus récemment à la basse, Pierre Marolleau à la batterie et au chant.
 3 albums déjà publiés depuis 2009 dont l'impressionnant 'My oversoul' sorti en ce début d'année. On pourrait qualifier leur musique de pop progressive (plutôt que métal prog même si le son et le rythme montent en puissance par instant) avec des mélodies très belles, chargées d'une douceur mélancolique, soutenues par 2 guitares omniprésentes ou des claviers couleur mellotron (rappelant parfois des ambiances Red King crimsonièsques).
 On entend aussi certaines montées crescendo, des frappes travaillées à contretemps et des voix fragiles (une touche de Camel) se mariant parfaitement bien avec cet univers onirique voir langoureux. 
Pour situer, on pourrait aussi citer The Pineapple Thief et peut-être Lysistrata (pour le chant du batteur surtout car la musique de ces derniers est plus énervée). 
Mais attention, tout est digéré dans une personnalité et sensibilité qui leur est propre.
 Donc après ce petit échauffement, les artistes reviennent, pas avares, pour un vrai concert de plus d'une heure qu'on n'a pas vu passer (une bonne partie des 2 derniers albums), quel plaisir, j'en ai encore des frissons! 
Sans rentrer dans un titre à titre impossible car je ne me souviens pas de l'ordre des morceaux : 'Go past' le mid-tempo est imposé par la batterie et le titre allie puissance et grâce sur un riff de guitare entêtant (et donc qui ne sort plus de ma tête), la 2è guitare nous emporte, la fin du morceau s'envolant dans les cieux (avec violoncelle sur l'album), c'est beau à pleurer (je pense aussi à Hexvessel).
 'Dead men' la guitare guide cette superbe ballade transcendée ensuite par un son de mellotron désuet aux accents de flûtes (Pineapple thief, King Crimson et Camel s'y mélangent).
 'Before end' un piano répétitif et une batterie décalée avant l'arrivée d'une voix plaintive font naître une émotion triste.
 'Lies' s'élève au son déchiré d'une guitare lancinante et de cymbales trébuchantes.
 'The way you show your love' lancé par la basse sonne plus guilleret, la guitare danse sur les impulsions de la batterie, le clavier ritournelle dans un second temps puis l'ambiance devient évanescente à la moitié du morceau.
 'Messy artist' n'est pas composé par le groupe mais le titre leur donne l'occasion de monter en puissance avec des envolées lyriques à la guitare et une batterie déchaînée.
 'Dry as dust' et 'Everything turns cold' (album précédent Boring pools de 2015) sont posés sur un rythme plus sautillant avec frappes sur le rebord de la caisse claire. Le chant est partagé entre Florian et Pierre, le second prenant les choeurs lorsque le premier passe en lead (et inversement, on a droit aux voix doublées au féminin sur l'album 'My oversoul).
 Les musiciens prennent du plaisir et vivent tous intensément leur musique avec une mention spéciale à Pierre en équilibre sur voix/batterie et qui paraît totalement envoûté, jouant même les rythmes off. Ils appellent avec gentillesse le public à partager ce plaisir invitant de nombreuses fois leurs hôtes à délaisser leur comptoir. 
Tout est bon, rien à jeter!
 C'est recherché, sensible et subtil mais tout en restant accessible (tellement difficile d'y parvenir).
 Un grand merci à ce groupe qui  mérite une exposition médiatique internationale, faisons le savoir! WE ONLY SAID ... WE MUST SHOUT IT!!!
We Only Said - Le Fût Chantant - Saint-Brieuc, le 16 novembre 2019
We Only Said - Le Fût Chantant - Saint-Brieuc, le 16 novembre 2019
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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 14:24
Pop Line au Kasino de Saint-Quay-Portrieux, le 17 novembre 2019

Pop Line au  Kasino de Saint-Quay-Portrieux, le 17 novembre 2019

 

Encore un dimanche pluvieux, ça fait six semaines que les Côtes-d'Armor sont copieusement arrosées, quelles options s'offrent aux déprimés potentiels: se morfondre face au petit écran, écouter Radio Bonheur, tricoter une écharpe... bof, t'avais pointé le duo  Benjamin Coum / Louise Robard au Café Librairie Le Tagarin à Etables.

Un coup de fil pour réserver une place... désolé, c'est complet, Monsieur.

Un juron, madame, pourtant pas bigote, te toise avec un air sévère, aère-toi, énonce-t-elle...

Par désoeuvrement, tu te rabats sur le Kasino de Saint-Quay, qui tous les dimanches, à l'heure du thé, propose un groupe qui doit faire danser ceux qui en 1968 étaient considérés comme décatis.

Encore un gros mot!

Euh, tu confonds, des catins et décatis, tu m'accompagnes?

Vas-y en éclaireur, on te rejoint.

Tu te cales à côté de la piste de danse, commandes une Warsteiner, fraîche, à ta droite, des attablés terminent leur lunch dominical, à en juger par le nombre de bouteilles de Bordeaux vides traînant sur la nappe, ils ne vont pas mourir de soif.

Les candidats/valseurs ont terminé leur sieste, ils affluent, sur le podium, le duo Pop Line a hâte d'en découdre, il est 15:55', on y va!

Pop Line,  Phil Kerdann ( guitare et chant) et Jal Kerhel ( chant), anime les soirées privées, les surboums de camping, les après-midi dansantes dans les établissements de jeux, depuis plus de 20 ans, leur apostolat: distraire et  faire danser!

Brigitte et Michel fêtent ce dimanche,  en bonne compagnie , leur 60è anniversaire de mariage, la première chanson est pour eux, ils ouvriront le bal sur   'Guantanamera' version Joe Dassin.

Ouille, c'est du semi- playback, Phil lance les bandes sur lesquelles il plaque de furtifs accords de guitare,  les deux voix se greffent sur la bande-son.

Le noceur/diamantaire abandonne avant le terme, madame termine la danse avec une arrière-petite-fille, le couple est rejoint par une douzaine de toupies.

Pop Line emboîte sur Sacha Distel   'Monsieur Cannibale' , les anthropophages affluent sur la piste pour se déhancher avec plus ou moins de bonheur, ils poursuivent leur exercice sur "Ça Fait Rire Les Oiseaux" de La Compagnie Créole.

Tu dis?

Oui, j'ai signé un pacte de non -agression et j'irai me confesser quand le curé passera dans ma paroisse.

T'as pas honte?

Question suivante, svp!

Ottawan, ' T'es OK'  .

Vive le disco franchouillard!

Pas de panique, ladies and gentlemen, le rock suivant d'Elvis ( All shook up) n'est pas violent et on poursuit avec un Madison.

'Sweet Home Chicago' en mode Madison, Robert Johnson se retourne dans sa tombe.

Louis à Colette: t'es pas dans le bon sens, chérie, regarde les autres!

Oh, je m'en fous!

On passe à une double séquence Boney M avec 'Kalimba de Luna' et l'inévitable 'Daddy Cool'.

Phil, je te signale que je joue de l'ocarina et pas de la flûte de pan!

C'est noté.

Aucune inhibition au niveau des danseurs qui tiennent une forme digne de Jane Fonda.

... Ton cœur est un saphir de pick up...

C'est Images?

Non.

Gold?

Non.

Eden Hazard?

Thierry, tu veux dire, non!

'Nuit de Folie' c'était Début de Soirée!

Ouch...

'La lambada' a 30 ans.

Raymond, keske tu fous, tu vas te coincer une vertèbre...

J'essaye un pas que j'ai vu à la télé!

Laurette, ce paso doble est pour toi, ' E Viva Espana'.

T'as essayé les huîtres à la catalane.?

Arrête, j'ai la nausée.

Direction, la capitale, les gilets jaunes sont au bistrot, une valse,  'Sous les ponts de Paris' .

Mesdames et Messieurs, il est d'ici, c'est la voix de Johnny.

 Jean-Baptiste Gueguan  fait très fort, 'Retourner là-bas' ouvre son album 'C'est écrit'.

Rien à dire, Pop Line a le mérite de balayer large, Jal et Phil possèdent tous deux un organe leur permettant de couvrir différents styles,  le public est séduit, tu ne t'emmerdes pas.

Bibie, 'Tout doucement' , tu l'avais oubliée celle-là!

Pas Philippe Lavil et le zouk ' Kolé Seré'.

La suivante surprend , le r'n'b/boogaloo ' Katchi' de Nick Waterhouse, repris par le duo de deejays Ofenbach.

Saint-Quay, ' Alors, on danse' avec Stromae?

T'as vu?

Quoi?

Le mec sniffe une ligne.

Il n'y a plus de jeunesse et il n'y a pas d'âge pour être tatoué de la tête aux pieds.

 Kendji Girac aime une belle 'Andalouse'.

Nettement plus intéressant, voici Clara Luciani et son superbe 'La grenade' .

Madonna n'était pas disponible, Patrick Hernandez s'est contenté de dames du  troisième âge comme groupies pour se trémousser sur 'Born to Be Alive'.

Sur le dernier album de Zaz on trouve 'Qué vendrá ', un titre ensoleillé qui précède ' Walk of Life' de Dire Straits.

Eclectisme, quand tu nous tiens!

La première mi-temps touche à sa fin, après 'Résiste' de France Gall et 'La Jument De Michao' qui a réjoui toute la Bretagne et aussi les loups, renards et belettes pour  transformer le casino en fest deiz géant, vient une version instrumentale du sirtaki illustrant Zorba le Grec.

Pause.

 

Rien à dire, le duo a mis l'ambiance, contrat rempli!

Pas de second set pour toi, tu quittes le Kasino, il y a du foot à la télé!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pop Line au Kasino de Saint-Quay-Portrieux, le 17 novembre 2019
Pop Line au Kasino de Saint-Quay-Portrieux, le 17 novembre 2019
Pop Line au Kasino de Saint-Quay-Portrieux, le 17 novembre 2019
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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 14:07
Wayward Sons - Colos-Saal, Roßmarkt 19, Aschaffenburg, Germany - 15 November 2019

WAYWARD SONS – Colos-Saal, Afschaffenburg (GER) – 2019.11.15

Line-up :

Toby JEPSON : vocals - guitar

Nic WASTELL : bass (ex-chrome Molly)
Sam WOOD : guitar - backing vocals
Phil MARTINI : Drums
Dave KEMP : Keyboards - Backing Vocals

C’est au quintette britannique formé en 2016 sous la houlette du guitariste-chanteur Toby Jepson que revient le privilège d’essuyer les plâtres et de chauffer la salle, comme on le dit couramment. Il en faut plus que ça pour déstabiliser notre leader qui a de la bouteille, si j’en juge son passé musical, qui rappellera certainement de bons souvenirs aux amateurs du genre puisque Toby a fait, entre autres, partie de Little Angels (1984-1994), Gun (2008-2010), Fastway et Dio’s Disciples.

Au niveau des vocalistes, cette soirée est résolument placée sous le signe des gars qui savent chanter haut et tenir la note, mais sans que cela devienne un exercice de pure démonstration-compétition comme c’est souvent le cas chez les louves en chaleur dont je tairai le nom peu importe leur couleur de peau.

Fort de ses deux albums, « Ghosts of Yet To Come » et « The Truth Ain't What It Used To Be » datant respectivement de 2017 et 2019, Wayward Sons dont le nom fait directement référence au titre éponyme du groupe Kansas, dispose de trente minutes pour convaincre le public. Examen de passage réussi puisque leur rock enjoué et bien enlevé va faire mouche d’emblée.

Ne vous-y trompez pas, les superbes pochettes des albums qui flirtent allègrement avec le style des Marvel comics made in USA, n’a rien de bête, le contenu est très bien écrit et mérite une bonne place dans toute discothèque d’amateur de groupes de la NWOBHM (New Wave of British Heavy Metal, c’est la dernière fois que je l’inscris en toutes lettres, te voilà prévenu).

Avec des titres comme « Any Other Way », « Don’t Wanna Go » ou encore « Until The End » Wayward Sons nous rappelle qu’il n’y a pas toujours besoin de faire compliqué pour faire un rock qui touche sa cible. Trente minute minutes ça passe très vite quand on prend du plaisir.

A revoir avec intérêt en tout cas.

Les musiciens font également office de roadies, comme quoi, on peut être professionnels, mettre les mains dans les câbles et porter son matériel quand le besoin se fait sentir.

Et moi aussi je peux faire simple parfois, ah, tu vois ?

Mitch « ZoSo » Duterck

Wayward Sons - Colos-Saal, Roßmarkt 19, Aschaffenburg, Germany - 15 November 2019
Wayward Sons - Colos-Saal, Roßmarkt 19, Aschaffenburg, Germany - 15 November 2019
Wayward Sons - Colos-Saal, Roßmarkt 19, Aschaffenburg, Germany - 15 November 2019
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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 12:35
Black Star Riders at Colos Saal in Aschaffenburg on 15 November 2019

BLACK STAR RIDERS – Colos-Saal, Aschaffenburg (GER) – 2019.11.15

Line Up :

Scott Gorham : Guitar - Lead Vocals

Ricky Warwick : Vocals - Guitars

Chad Szeliga : Drums

Christian Martucci : Guitar - Backing Vocals

Robbie Crane : Bass - Backing vocals

Set List :

1.Another State Of Grace. ****

2.The Killer Instinct. **

3.All Hell Breaks Loose. *

4.Testify Or Say Goodbye. ***

5.Tonight The Moonlight Let Me Down. ****

6.Ticket To Rise. ***

7.Hey Judas. *

8.In The Shadow Of The War Machine. ****

9.Soldierstown. **

10.Why Do You Love Your Guns ? ****

11.Blindsided. **

12.Bloodshot. *

13.Ain’t End Of The World. ****

14.When The Night Comes In. ***

15.Underneath The Afterglow. ****

16.Dancing With The Wrong Girl. ***

17.Finest Hour. **

18.Kingdom Of The Lost. *

19.Bound For Glory. *

* « All Hell Breaks Loose » (2013)

** « The Killer Instinct » (2015)

*** « Heavy Fire » (2017)

**** « Another State Of Grace » (2019)

Tout comme les musiciens de Wayward Sons, ceux de Diamond Head mettent les mains dans le cambouis pour démonter et dégager leur matériel en vitesse et faire place nette au troisième étage de la fusée, celui qui a manifestement fait se déplacer la plupart des nombreux spectateurs venus assister au décollage du vaisseau Black Star Riders piloté par l’increvable et talentueux guitariste Californien âgé de 68 ans, le natif de Glendale, j’ai nommé : Scott Gorham.

C’est le seul des guitaristes à avoir joué un jour avec toutes les pointures qui sont passées pour un temps au sein de Thin Lizzy, citons pour mémoire Eric Bell, Gary Moore, Brian Robertson, Snowy White, Midge Ure et John Sykes, rien que ça !

Depuis son arrivée au poste de soliste chez Thin Lizzy, le fidèle parmi les fidèles n’a plus jamais quitté le navire, même après le décès de son leader Phillip Lynott. Scott a continué un temps à perpétrer le nom et la légende du meilleur groupe irlandais de tous les temps en transmettant le riche héritage de la douce Lizzy aux générations présentes et futures afin que continue à vivre ce fantastique groupe qui avait su à lui seul fédérer tradition celtique et rock moderne pour en faire un cocktail aux saveurs indémodables et intemporelles.

C’est en 2013 que Black Star Riders verra le jour avec un premier album qui prouve à tous que ce genre de musique est encore loin d’être tombé en désuétude. Je me souviens avoir assisté à leur superbe concert au Shepherd’s Bush Empire de Londres cette année-là. En première partie, il y avait un petit groupe qui allait devenir un nouveau band avec il faudrait bientôt compter : The Dead Daisies ! A l’époque le répertoire des B.S.R. qui n’avaient qu’un album à leur actif était encore composé pour moitié de chansons puisées dans le vivier des titres emblématiques de Thin Lizzy.

Depuis, le groupe a étoffé sa discographie de trois albums supplémentaires et il n’est donc plus besoin de se servir du passé comme tremplin promotionnel pour faire connaître Black Star Riders. Pour ceux qui étaient venus dans cette optique-là, ils ont dû être déçus car parmi les 19 morceaux proposés, il n’y avait … aucun titre de Thin Lizzy. Par contre les compositions des Riders affichent une identité et une source d'inspiration des plus claires. Tout au long des 105 minutes que durera ce concert, le public allemand fera un triomphe monumental à ce groupe en totale communion avec son auditoire.

Petit moment qui rappelle la triste réalité de ce qui se passe au dehors lorsque le band dédicace "Why Do You Love Your Guns?" à la mémoire des victimes de la nouvelle fusillade qui s’est une fois de plus produite aux Etats-Unis, là où des gens qui se croient encore à l’époque du Far-West brandissent un amendement inscrit dans leur sacro-sainte constitution et qui leur permet d’acheter des armes en veux-tu en voilà avec autant de facilité qu’on achète un pack d’eau chez nous. Mais ceci est un autre débat (Nylon avec couture, inventé par Dupont de Nemours) oui, je sais, tu viens de te faire larguer là. Allez, une poignée de main pour dire au revoir à Scott Gorham, passage obligé par Burger King et retour à Francfort, où, comme le dit si bien le proverbe « on n'emmène pas sa saucisse. »

Voilà encore un groupe qui mérite toute votre attention, alors écoutez leurs albums et si B.S.R. passe par vos contrées, filez les voir. Là-dessus, je vais me refaire le « Live And Dangerous de qui vous savez…Non ?

Mitch « ZoSo » Duterck

Black Star Riders at Colos Saal in Aschaffenburg on 15 November 2019
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17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 09:44
Diamond Head - Aschaffenburg (Colos-Saal) - Freitag, 15. November 2019

DIAMOND HEAD Colos-Saal, Aschaffenburg (GER) – 2019.11.15

Line-up :

Brian TATLER : Guitar - Backing Vocals

Karl WILCOX : Drums (ex-Chase, Requiem)

Rasmus Bom ANDERSSEN : Vocals

Andy ABBERLEY : Guitar - Backing Vocals (ex-Chase)

Dean Ashton : Bass - Backing Vocals (ex-Alunah)

Set-List :

1. Bones (Diamond Head – 2016)

2. Death By Design (The Coffin Train - 2019)

3. In The Heat of the Night (Borrowed Time – 1982)

4. Shoot Out The Lights (Borrowed Time – 1982

5. It’s Electric (Lightning To The Nations – 1980)

6. The Messenger (The Coffin Train - 2019)

7. Helpless (Lightning To The Nations – 1980)

8. Am I Evil ? (Lightning To The Nations – 1980 & Borrowed Time – 1982)

En ¼ d’heure, la scène est dégagée pour accueillir, Diamond Head, un des groupes influents issus de la … NWOBHM ! Tu t’y attendais je parie, ou alors il n’y a que les photos qui t’intéressent, un peu comme quand tu étais ado et que tu demandais à ton meilleur pote : « Tiens, t’as lu le dernier Playboy ? » Pour ma part, je dois t’avouer n’en avoir lu aucun, par contre qu’est ce que j’ai tourné comme pages ! Et arrête de te marrer dans ton coin, t’as fait la même chose mais c’était peut-être avec « Lui », tu te paluchais sans doute mieux en français, snob va !

Bon, remonte ta braguette et écoute, Diamond Head est un groupe issu de Stourbridge dans les Midlands, pour ton info, c’est la région de Birmingham, Nottingham, etc…

Comment ? il n’y a pas de musique par-là ? ah bon ?! Assieds-toi, je vais te donner quelques noms, mais tiens-toi bien à la chaise, tu vas avoir l’air bête d’ici deux minutes, je te préviens. T’es prêt ? Black Sabbath, Judas Priest, Robert Plant (Led Zeppelin), John Bonham (Led Zeppelin), Ian Paice (Deep Purple), Bruce Dickinson (Iron Maiden) j’ai mis les groupes d’appartenance entre parenthèses au cas où tu aurais oublié dans quel band ils ont joué.

Donc, revenons à Diamond Head qui tire son nom tout droit de l’album du même nom de Phil Manzanera. Le band voit le jour à l’initiative de Brian TATLER, guitariste et seul membre du groupe d’origine à toujours faire partie de l’aventure. Flanqué de son pote batteur Duncan SCOTT, Brian recrute le chanteur Sean HARRIS et le bassiste Colin KIMBERLEY et l’aventure démarre en trombe, la presse s’excite, on croit tenir un nouveau Led Zeppelin ! No Way, il n’y en aura jamais qu’un ! Au lieu de les laisser grandir et faire leur truc dans leur coin, les media mettent la pression et le band tente de s’éloigner du hard rock qui caractérise les deux premiers albums. C'est un virage trop dangereux de changer radicalement d’orientation avec « Canterbury » le fameux troisième album très controversé. Là, on peut faire le parallèle avec Led Zeppelin, sauf que les fans vont, dans ce cas précis, tourner le dos à Diamond Head qui finira par se séparer.

Je vous passe les détails sur la suite mais, sachez que la formation actuelle tient vachement la route sur laquelle déboule, crachant fumée et flammes le dernier album en date « The Coffin Train » qui affirme l’intelligence du band à ne pas vouloir à tout prix chercher la formule des deux premiers albums en se tournant vers un métal très actuel. D’ailleurs je vous recommande l’écoute sinon l’achat de ce dernier bébé. Quant à Brian, lors de l’interview qu’il m’accorde avant le concert, il est intarissable au sujet de son plaisir d’être toujours là et de continuer à faire de la scène.

En ce qui concerne l‘influence qu'a eue Diamond Head, des groupes comme Metallica et Megadeth, n’hésitent pas à les citer en première intention, la bande à James Hetfield a notamment repris des titres comme « Helpless » et « Am I Evil ? ». Et en concert ? eh bien ça tue de la première à la dernière seconde et ça enchaîne à une vitesse incroyable, une véritable claque que je reprendrais volontiers si, d’aventure, l’occasion se représentait. Et dire que tu as raté ça, Mounette va !!!

Mitch « ZoSo » Duterck

Diamond Head - Aschaffenburg (Colos-Saal) - Freitag, 15. November 2019
Diamond Head - Aschaffenburg (Colos-Saal) - Freitag, 15. November 2019
Diamond Head - Aschaffenburg (Colos-Saal) - Freitag, 15. November 2019
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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 09:11
Rival Sons à l'Olympia de Paris, le 9 novembre 2019

RIVAL SONS : L’Olympia, Paris (FRA) – 9 novembre 2019.

Set List :

01.End Of Forever.

02.Wild Animal.

03.Pressure & Time.

04.Secret.

05.Burn Down Los Angeles.

06.Tied Up.

07.My Nature.

08.Drum Solo.

09.Where I’ve Been.

10.Look Away.

11.Too Bad.

12.Where I’ve Been.

13.Feral Roots.

14.Open My Eyes.

15.Electric Man.

16.Shooting Stars.

17.Do Your Worst.

18.Sleep Walker.

19.Face Of light.

20.Keep On Swinging.

Ca faisait grand bien partout de se dire que ces 4 heures de route nécessaires pour rejoindre la capitale française, c’était en fin de compte pour passer un grand moment. Parce que c’est ça Rival Sons, c’est un peu comme pénétrer dans les cuisines d’un chef étoilé, tu sais que tu vas te régaler, mais tu ne connais pas le menu. Sauf qu’avec les Sons le menu, tu en fais partie, c’est toi qui te fait dévorer par la bête qui surgit de l’ombre et te prend directement à la gorge. A aucun moment, le monstre ne relâchera son étreinte mortelle tout au long des 105 minutes que durera cette bacchanale démente au cours de laquelle tu es dévoré sans avoir pu esquisser le moindre geste.

Comme dans tous les concerts, il y a une première partie et malheureusement celle de ce soir fait partie de celles que je n’aime pas avec une « musique » insipide délivrée par des musiciens des plus arrogants qu’il m’ait été donné de subir. Pour qui se prennent-ils donc ces poseurs que dame fortune a bien voulu nous livrer un soir de grande bonté. Une seule solution après le premier morceau, sortir et aller au bar. Et même de l’extérieur c’est pénible. Heureusement pour nous, le « morceau », je dis « le » morceau parce que j’ai eu l’impression d’entendre le même truc en boucle, n’a duré que trente minutes.

Enfin, voici the gang from Long Beach, California. Dès la première note, tu sais que ton destin est joué. Avec un Jay Buchanan qui s’affirme de plus en plus dans son rôle de frontman, les choses sont claires, it will be the « End Of Forever ». C’est très puissant mais sans faire mal aux oreilles. « Wild Animal » déboule pour mon plus grand plaisir, j’adore ce titre et son riff accrocheur. Pour l’occasion, nous avons regroupé une bonne quinzaine de membres des Pages FB Benelux, France et Allemagne et comme à chaque fois, la famille est heureuse de se retrouver.

On se demande si parfois il existe des concerts parfaits, tu sais, ce genre de truc où l’interprétation est sans défauts, les morceaux sont bien choisis, il n’y a même pas un micro qui accroche, rien ! Samedi soir c’était le cas, un concert parfait, un des meilleurs de Rival Sons en ce qui me concerne. La Set List c’est véritablement un best of. On pourrait dire qu’il manque juste « Manifest Destiny » et « Hollow Bones » mais c’est vraiment pour dire quelque chose. Tout était parfait, vraiment, et le public était bouillant. Les titres sont devenus tellement mythiques qu’il n’y a même pas besoin de solliciter la foule qui se met à chanter d’instinct et ça aussi c’est une preuve que les compositions sont excellentes.

C’est toujours avec un véritable bonheur que je vais revoir ce groupe vraiment exceptionnel, le véritable héritier des années 60 et 70 qui a su y ajouter sa touche personnelle pour en faire un must qui va traverser les âges et perpétuer ce que le rock a fait de mieux. Le présent et l’avenir ont un nom : Rival Sons.

A dimanche à Stuttgart et puis on se voit à Tilburg si vous voulez bien. Feral Roots !

Mitch « ZoSo » Duterck

Rival Sons à l'Olympia de Paris, le 9 novembre 2019
Rival Sons à l'Olympia de Paris, le 9 novembre 2019
Rival Sons à l'Olympia de Paris, le 9 novembre 2019
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