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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 20:27

Et qui assure l'avant-programme, non annoncé, rue Moris, chez Iacopo ( Home Plugged)?
Laisse nous deviner, pépé?

 Faustine Hollander?
2009_7-9365.JPG
Dans le mille, Emile!
Vers 21h15', le salon est quasi complet (il le sera une heure plus tard) pour accueillir l'artiste maison!
Fred Cerise, pourtant accompagné, avait du mal à cacher son admiration devant le nombre impressionnant de séduisantes créatures agglutinées au bar ou face à la scène improvisée.
Une nouvelle prestation unplugged impeccable pour Soeur Faustyna, la canonisée!
Elle est mieux que Soeur Sourire... spontanéité, générosité, humanité: béatification méritée, caro Karol-Jozef!
Dix titres et l'enfant rejoint le Jardin des Délices.
'Dragonfly' Dieu aime les libellules.
'Rainy Days' pour favoriser la floraison, même si ça engendre le blues.
'You're no good' lui souffle, jaloux, Jesse Fuller, un triste bluesman d'une autre époque.
J'ai le cafard, maintenant: 'North Country Blues' (1963): Bob Dylan!
La mélancolie s'installe, 'Step inside my house' , tu peux rester dîner et me tenir compagnie.
OK, je préviens ma conjugale!
Une requête: 'Helter Skelter'... and you may be a lover but you ain't no dancer ... je fais de mon mieux, baby!
J'ai un invité: Clément, monsieur JoieJoieJoie. Il va piquer une guitare suédoise et on joue à 2!
Pas de bol, celle-ci est destinée à un gaucher. Deux voix , une guitare pour une belle mélodie toujours 'Untitled', on travaille à un album en duo, we're gonna be rock stars!
'Bury me down' Sorry, pas de bêche !
Souffrance, douleur intense, tu m'as quittée...un cri désespéré violent.
'Suite Angoulême' et le sec 'Had it coming' pour finir le set!
Merci, à la prochaine!

 Mai
2009_7-9372.JPG
????
C' est Onsdag April 11, et pas Maj...
From Sweden, mais Parisienne à ses heures: Johanna Wedin, alias Mai!
Pas seule, la jolie et blonde Flower Child: pour l'accompagner, à l'acoustique et backing vc., elle a emmené Fred Fortuny (Autour De Lucie , Frank, Valérie Leulliot, Krishna Band, Brisa Roché...).
Johanna manipulera un piano électrique, xylophone, laptop et divers engins percussifs et, nous transportera du côté de l'Eden par son chant lumineux.
C'est parti pour une bonne heure de folk délicat aux senteurs medieval British folk des mid - sixties, early seventies.
Pas évident pour le duo de jouer sans retour.
Aucun problème pour les auditeurs, perfect sound!
'Cold Rain' du dream folk éthéré et mélancolique, bercé par des arrangements électro.
Un timbre léger, frêle. Une esthétique romantique, légèrement tourmentée ... cold rain....cold face...if the pain should go away...
Tu associes avec d'autres scandinaves rêveurs: Lady & Bird( et Keren An, donc) - Emiliana Torrini- the Dø...
'Our Ghosts' du folk pop contemplatif ...no-one dares to smile....the time passed me by I couldn't run away... sur fond de xylophone fantomatique.
'Big Fish' Johanna est une enfant maritime aimant Tim Burton et le fantastique.
'Mrs Dalloway' British on t'a dit, littéraire et distingué, légèrement décadent, mon cher Oscar!
'Old Souvenirs': le nouvel EP('Silent Seduction') est sorti aujourd'hui, malheureusement nous avons quitté Paris avant de le recevoir, so if you want one, leave us your email-address!
...you are lost in a dream tonight... an old house with your name on the door...doux rêve élégant.
2009_7-9368.JPGUn serpent à clochettes, une acoustique pastorale, des samples polaires... I'll find a home to come to... I'll do like a wise child... 'Ask me twice' toujours ces climats nostalgiques , cet impressionnisme feutré et évanescent.
Une reprise étonnante: ' May You Never' de John Martyn. Titre que tu retrouves sur 'Solid Air', l'album dédié à son ami Nick Drake.
Eric Clapton a, lui aussi, repris cette ballade moins virile que d'autres chansons du troubadour de Glasgow.
'I did nothing' proche de Lykke Li ou Mum, avec ces beats en bruit de fond.

 

 

2009_7-9369.JPGLa suivante, rien que pour les filles: 'A Wedding Ballad' . Le mariage, c'est tout partager: ...I'm carrying your burden with me...
Touchant.
On va vous faire une reprise 'rigolo' du 'If you gotta go, go now' de Bob Dylan , la version française de Fairport Convention: 'Si tu dois partir'.
D'une candeur imparable.
'He kept it all' un petit skiffle avec fingersnapping.
Et pour la dernière, Fred au piano, une reprise brillante de 'Yeah, oh that's nice' de Kristofer Åström, fabuleux singer/songwriter suédois, que tu as déjà vu avant le A Camp de Nina Persson.

That was it, Brussels, you were wonderful!

Vous n'étiez pas mal, non plus, darling Johanna!

File pour indiquer son nom sur la mailing-list!

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 21:07

 Soirée Cerise éclectique et chaotique en ce dimanche ne te découvre pas d'un fil.
Un soundcheck pour le moins laborieux, le nombreux public parqué dans le bar tenu par l'affable Jacqueline.
Aux impatients 'ça commence quand', tu réponds toutes les 5' dans 5 minutes...
A 20h40' une cloche post -pascale et une ruée sur les places assises, il n'y en a pas pour tout le monde...

 Anything Maria
2009_7-9339.JPGMarseille émigrée au PSG.
La France porte l'ingénue aux nues en la comparant à Sonic Youth, P J Harvey, le Velvet Underground ou Blondie.
Sont fous ces Gaulois!
OK, la nana est du genre belles jambes sexy, j'ajoute une touche indienne ou Bat For Lashes en me peinturlurant les yeux, mais le produit sent le cheap et le fake.
Sur fond de beats electro et armée d'une guitare décorative, la nénette va nous balancer 7 titres bricolés, chantés d'une voix pas vraiment assurée.

 

 

Dominique: du Miss Kittin de seconde zone avec chorégraphie bidon! Euh!
Yves Hoegaerden: du Peaches de chez Lidl! Re-euh!
Zorro: Alizée 2010, tout est dans le look, coco!
Quelques titres, maybe? ' Ecstatic Pessimist' sex sex sex ...flesh flesh flesh...
Aux riffs de guitare catchy et aux beats dansants.
'White Silence' un chant de Noël vaguement oriental.
'3'30"' =210 secondes!
'Allégresse'. Félicité noire!
Une reprise étonnante et touchante de Roy Orbison:'In Dreams'.
Et pour finir, sans guitare flashy, l'histoire d'une catwoman croqueuse d'hommes.
Mes voisins flamands apprécièrent, ils ont ri pendant tout le set!

Pastoral

2009_7-9343.JPGou  Christophe Bailleau et  Philippe Franck!
Deux papes laïques de la musique électroacoustique viennent nous présenter leur projet 'Pastoral' , ce sera un concert essai tout frais pondu, nous sort l'ex -Frenchie, devenu putois, sorry faute de frappe, Hutois!
On va pas t'infliger un copier-coller de la bio de C B , mais ce rigolo est une pointure, un artiste multi-media, touche à tout donc!
Musicalement, tu peux mentionner: Arden ou Porc-Epic, plus des groupes rock, à ses débuts.
Monsieur Franck, c'est pas un glandeur émergeant au chômage, non plus.
Concepteur culturel ça la jette sur une carte de visite. Ajoute historien de l'art, critique, musicien, directeur de festival et roi du second degré, ainsi tu te feras une petite idée du personnage, qui ne se la pète pas!
Sur scène des synthés, samplers, engins percussifs, guitares acoustiques, laptop et des brols carnaval qu'ils ont piqué au magasin de farces et attrapes, rue du Lombard!
'Ouverture ciel' et ' In Plato's Cave' du folk planant philosophique, une aquarelle pastel électronique lyrique.
Les vocaux, légers comme une plume de paon, te renvoyant vers les oeuvres de Robert Wyatt.
Le choix du pseudo 'Pastoral' est adéquat.
'Someone new' même scénario atmosphérique...each morning I feel like being someone new... De l'ambient au background New Wave.
'Walk the Curse', les comiques nous font un numéro Frères Taloches sur un mix Pink Floyd/ Amon Düül II/ Klaus Schulze.
En apesanteur, tu planes!
PF au chant pour 'Happy Death Day' , zappaesque et iconoclaste.
Jacqueline va aimer, me souffle l'ineffable Yves.
'Une ballade: ' How far how close'. Sur la setlist on a noté: remix Amute!
Les alchimistes nous ont concocté un trip Stanley Kubrick 'A Space Odyssey'.
'Just a stupid song', beats répétitifs, humour décalé pour un titre aussi catchy que le 'Pop Muzik' de M (pas Mathieu Chédid, mec! Le groupe de Robin Scott (1979) ).
Dédié à Neil Williams, un Yankee, collaborateur de Mr Bailleau sur l'album 'Lights out in the ghosting hour' : 'Birdy Boy' ...birdy boy you don't know how to fly...
Le syndrome d'Icare!
Vais essayer le xylophone, annonce Mr Franck: ' Done your Reality' , mélodie frêle, gracile, délicate.
Ces jongleurs/bricoleurs sont les rois du soundscaping pastoral.
La dernière: vous entendrez la voix tudesque samplée de Gabrielle: ' Aus Den Keller' .
Un spoken-word Brechtien à la Nico . Vais y ajouter quelques lignes d'acoustique se dit Philippe!
Mauvaise idée, chef, les sirènes attaque aérienne entrent en action. Pousse-toi, Gabrielle, on vient tous dans la cave, ça canarde au balcon.
Le réalisateur gueule 'Coupez'! On retourne la scène, Gabrielle nous refait son cauchemar Aus den Keller!
Beau comme du Marlène Dietrich electro.
Mozart a aimé!

Un bis
'Pasto Fast'
Un canular Gruppo Sportivo!

Troisième volet baudelairien: Spleen Collective
2009_7-9353.JPG
Bordel déjà 22h55' et, vu la vitesse d'exécution de la barmaid, pas la peine d'essayer de se désaltérer: Yves est livide!
Bon et cette mélancolie collective, explique, gars!
Au départ c'est le soloproject du studieux Lennart Vanstaen (keyboards & electronica), un romantique anversois.
Pour jouer ses compos ambient sur scène, il s'est entouré d'un liveband: au chant, lyrics et violon: Arconic, alias Aurore Picavet (non, c'est pas un picus viridis)- Tomas Vinck: keyboards, drums, electronica- Roel Goovaerts: bass & keys - le cinqième élément, mon cher Luc, se nomme Subtiv(Pieter Steyaert) et s'occupe des visuals synesthetik.
Je joue de la melantronica, professe Lennart.
C'est loin d'être mal foutu: Summer Rain Recordings s'est proposé d'enregistrer ces filmic soundscapes.
'Winterbeams', à l'intro trip hop Massive Attack/Sneaker Pimps/Hooverphonic, voit Miss Picavet, de noir vêtue et maquillée, seule en piste.
C'est flottant, éthéré, minimaliste, tendance new post rock à la Sigur Rós .
La douce enfant rejoint les coulisses, les garçons se pointent, Lennart touche à peine son synthé et psssst..tout se coupe, tous les effets à l'eau!
C'est pas moi, j'ai rien fait, pleurniche Fred Cerise, couché sur sa mini-table!
Putain, quelle soirée!
On sort la First Aid Kit pour recoller les morceaux.
Eurêka( c'est du Grec ancien et physicien), ça marche( het werkt, pour les 4/5 du groupe).
'Whatever floats your boat' t'avais parlé d'eau, il y a 2 minutes.
Beau comme Les Fleurs du Mal!
'City of sleeping birds' longue plage introspective, la volaille rêvant sur du Aphex Twin.
' Eluding Hedgehog' c'est un zoo, ce soir!
Intrigant, ce hérisson.
Il a dû écouter Björk et Portishead!
D'élégants nappés electro sur beats synthétiques. Du bon boulot!
'Ephemerality' du Einstein symboliste.
Une symphonie lente et fascinante.
'Wiser Ever Inside' climats immatériels et vocalises hantées.
La dernière: 'Flowerdrops', un menuet electro fleuri majestueux, aux réminiscences Mike Oldfield!
Spleen Collective un band à suivre, des idées, un son frais, même si certains fragments sonnent,de temps en temps, comme du Jean-Michel Jarre commercial.
2009_7-9351.JPG
Mozart, subjugué, demande un bis!
On n'a plus rien au répertoire, on va vous refaire 'Wiser Ever Inside', un des hits potentiels du set!
Game over!

Allons admirer le radieux sourire de Jacqueline: Jupiler/Hoegaerden!

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 20:41

Nouvelle cargaison de  Surfing Airlines délivrée à Curieus Schaarbeek en ce dimanche Paris-Roubaix:from La Habra, California:

Moonlight Trio!
2009_7-9336.JPGTrois Chicanos sin sombrero, et plus tatoués que Richie Valens.
Los Hermanos, Aaron Martinez: drums, vocals & Al Martinez:guitar, vocals- flanqués de Tony"T-Mac"Macias (aucun lien de parenté avec Enrico) à la double bass et vocals.
A et A Martinez faisaient partie des Moonlight Cruisers et du Martinez Brothers Trio jusqu'au décès accidentel de leur frère Andrew Martinez, en janvier 2009.
Ces bands ont cessé d'exister après la disparition d'Andrew.

14:35
Gert derrière ses knopkes et le partyband clair de lune en piste!
'You are the one for me' ...hey little girl, I love you so.... brylcream roots rockabilly imparable.
Le mot d'ordre this afternoon: let's have some fun!
Brussels, we play what we call Cumbiabilly from LA, listen to ' Little Town Fool'.
La force vocale du band est phénoménale, chacun des protagonistes, à tour de rôle, assure les lead vc. , le timbre du plus costaud, T Mac, étant le plus sweet.
Tok tok tok.... sur la party bell: 'El Chango' = le singe, du Sheetah Banana latino rock rendant les chimpanzés fous. Primates en rut, Jane, cache-toi, fille!
'Sneakin round with you'. Caramba,lance Aaron, suis en train de griller comme une chipolata, Steven, ket, remonte ce projecteur, ai oublié mon Nivea à la casa et mon nez pèle, me sens comme une Belgian fry! Stomping steamy rock!
Enchaînement immédiat: ' Daddy Yar' aux riffs de guitare crapuleux. Al devait être dans la troupe de Pancho Villa, fameux pistolero, le pei.
'Rosa Maria' , irrésistible cumbia.
Hey Marieke, un petit tour à la playa, ça te dit?
'Beautiful Delilah' retour au rockabilly.
Et pourquoi pas un petit country:' Born too late'
Les Stones ' The Last Time' sera suivi du Tex-Mex ' Hey Baby, que Paso' en Spanglish!
On achève le premier set par 'Chicharrones' , tous à table pour les rognons!

 

 

It's delicious, nous annonce le drummer.
Mon voisin du Bénin, préfère les beignets de python royal.
Que calor...
Moonlight Trio, un mix savoureux de Los Lobos, des Blasters, de Joe King Carrasco, ou de Perez Prado!
2009_7-9327.JPG
Set 2
Tout aussi amusant et délectable!
'Yeah, Yeah,Yeah' country intellectuelle!
'Nothin Shakin' même genre, y a rien qui bouge, aah si, les branches sur les arbres!
Fiesta time: ' Coco Ramado' pas confondre avec le ramadan, Coco!
Old-fashioned rock'n roll: ' Gotta let you know' et puis un country bâtard à la Ringo Starr :' Cool it Now'.
2009_7-9326.JPGUn classique Mexicain 'La Negra Tomasa' pendant lequel Al nous sort le grand jeu: des lignes Santana mixées à du Brian Setzer . Le highlight du set!
Cha-cha-cha rockabilly 'Since I met you baby'!
Next one means Shake Your Ass:' Mover El Bote'...bailar, bailar....
Merde, pas de glamourous senoritas à froufrou à Schaarbeek!
Notre dernière, faut qu'on se tire, on joue à Rumst, ce soir: ' Hey there, baby'!
Du punch et du fun , les empereurs romains savaient déjà que le peuple ne désirait rien de plus!

Un bis, please!
Une évidence: 'La Bamba'!
Bon, comme on quitte votre beau pays mañana, on vous balance un Mexican blues:'Volver Volver' .Plus piquant que du Valvert
..Este amor apasionado ... imparablement pute, ce classique latino!
Tu quittes le Kriekelaar le sourire aux lèvres!

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 20:03

Café Le Coq, rue Auguste Orts, à un jet de pierre de la Bourse, un de ces vieux volkscafés qui, depuis un petit temps, organise des concerts rock et apparentés.
L'affiche annonce Earthman Doublewood à 21h30', tu te doutes bien qu'il te faudra patienter pour voir le terrien à l'oeuvre.
Stella, une fraîche blonde, te tiendra compagnie, pendant que tu jettes un coup d'oeil aux habitués: quelques piliers de comptoir déjà loin dans leur trip je lève le coude, des joueurs de scrabble(!), 1 ou 2 nanas aguichantes, mais surtout un sérieux bruit de fond.

22h Début des hostilités:
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Earthman Doublewood

2009_7-9322.JPGsur le beau podium, installé en fond de stamineï.
Un Canadien:Gered Stowe: acoustic guitar, lead vocals.
Deux Amerloques: Geezer Young: banjo, lap steel, backing vc. et Johnson Stoneland(John Van Steenlandt): ac guitar or twelve strings gt and second vocals.
'Dead End Dreams' d'emblée tu te rends compte qu'un système d'aération assourdissant va nuire à la qualité sonore. Les vocaux semblent étouffés par le ronronnement de la vieille soufflerie.
Dommage ce roots/americana te plongeait dans le psychedelic country rock des sixties, du côté du Midwest : Byrds( époque 'Sweetheart of the Rodeo' ), Flying Burrito Brothers, Buffalo Springfield... un banjo omniprésent et de belles harmonies à trois voix.
'Oil on the Fire' même décor, sortons nos bottes de cowboy et la veste en daim, piquée à Donavon Frankenreiter.
Je passe à la steel, says Geezer, it's time to slow down a bit: ' When the Dreamer Dreams', a real slow country ballad, larmoyante, comme il se doit.
'A Little Coastal Town' hanté comme du Eugene Edwards.
Le sable brûlant du désert peut rendre fou.
'Gates of Eden' lent, lancinant, du Gothic Americana...I break down your walls, people...
Mr Stoneland aux lead vocals for a cover: 'Candy Man' du Grateful Dead , les sucreries ont un goût d'acide .
'Black Rock Skyline' Un horizon sentant plus les Appalaches que le Pajottenland!
'Sun Voyager' ballade solaire aveuglante...his eyes were blind... Beau comme du Chris Hillman/ Gene Clark...sun voyager, your blood runs through my vein...accélération du tempo lorsque le banjo et la douze cordes rivalisent d'adresse.
Fin du premier set!
2009_7-9318.JPG
A break of 20 minutes, qui a pris le double.
On discute le coup avec Hans, des Strawdogs, qui entend des bribes de Fleet Foxes et de 16 Horsepower chez Eathman Doublewood.

Set 2

'Better me Fire' country rock aux effluves Tom Petty.
Le narratif 'In Limbo', dans les limbes ..one man's reality is another man's dream... te renvoie vers le grand Bob.
'Steaming Mess' complainte sinistre, soulignée par une pedal steel pleurnicheuse.
Grateful Dead number two:'Friend of the Devil' pour nous rappeler au bon souvenir de Jerry Garcia.

 

 

'Bad Blood'' toujours cette pedal steel déchirante.
Un country rock à la Rolling Stones: 'Sweet Pain', douce douleur...Fantastique!
Les Stones, on en parlait: 'Dead Flowers': la perle!
' Lost Things Go' du rootsy folk typique. Grande force d'écriture, tu fredonnes le refrain alors que t'as jamais entendu le titre ...I still believe in the dream, baby...
Hey you guys, you like The Beatles? Qui n'aime pas Lennon/McCartney, mec?
'Don't let me down'!
Merci, messieurs, that was cool!
On termine par un gospel/country: ' Bad Luck Boy'... de mauvais rêves me torturent...
Fin du voyage, on laisse les poules à Dehaene et on regagne notre coin BHV, en sifflotant
2009 7 9315
..Nobody ever loved me like she does Ooh she does, yes she does...
Don't let me down!

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 20:30

Où est ma trousse de secours?
Ton Saint-Bernard, avec son tonnelet?
Laid, toi-même,tu nous les casses!Vais au Bota pour...
first-aid-kit_-AidKt.jpg 
First Aid Kit

2009_7-9297.JPGKlara et Johanna (Söderberg) sont soeurs suédoises (Stockholm), timides et mutines à la fois.
Jeunes, à peine sorties de l'adolescence, fraîches et insouciantes, elles vont nous balancer leur indie/ folk rêveur pendant un set de 50', suivi d'une demi-heure d'enfantillages capricieux, que tu pardonnes en bonus pater familias.
Johanna, la grande, chante, joue de l'autoharp et du piano électrique.
Klara, le boute-en-train, chante et joue de l'acoustique.

20h20'
Voilà les secouristes!
'Sailor Song', pas évident de tomber amoureux d'un marin, partant tôt le matin sur son rafiot...I'll be waiting for you all night.
Du country folk léger aux harmonies vocales limpides. Mignon!
' Hard Believer'...love is tough, time is rough... nouveau bel exemple d'intertwined vocals pour cette élégante mélodie, soulignée par de belles couches au clavier.

 

 

2009_7-9308.JPG'Tangerine' sur 'Drunken Trees' 2009 (même les arbres picolent à Stockholm) , elles ont depuis sorti un second album ' The big black and the blue'. Cette mandarine folk n'a rien à voir avec le Tangerine du Led Zeppelin.
'You're not coming home tonight'. On cite Fleet Foxes ( fort aimés en Scandinavie) et Bright Eyes comme influences, mais on peut creuser plus profond dans le monde country et, mentionner les Dixie Chicks ou les Judds, autres protagonistes féminins aux talents vocaux indéniables.
Au niveau textes, les jeunes Suédoises n'ont évidemment pas encore atteint le degré de maturité de leurs aînées, même si leurs chansons traitant d'amour et de séparation sont loin d'être ridicules.
'Heavy Storm' construite comme les précédentes pour mettre les voix en évidence.
Une cover des Fleet Foxes 'Tiger Mountain Peasant Song'.
Suivie de la perle du set, a capella et unplugged guitar: 'Ghost Town', chanté les yeux fermés à 10 centimètres des premiers rangs.
'Our own pretty ways' leur myspace annonce... we aim for the hearts, not for the charts... elles y parviennent sans peine.
'Jagadamba, you might' tendre berceuse pour enfants sages.
' Pervigilo' dédié à Sissy.
Romy Schneider?
Non, mec, la photographe qui les accompagne pour la tournée.
Un downtempo americana avec toujours les voix veloutées en avant-plan.
Our last one, Brussels: le formidable 'I met up with the King', une valse douce-amère au final rock'n roll destructeur.
2009_7-9305.JPG
Retour des shy girls.
L'espiègle Klara réussit à nous faire faire un numéro collectif de fingersnapping, comme elle l'avait vu sur un clip d'Antony & the Johnsons.
Wouah, fabulous!
Bon, keskon joue à ces gentils Bruxellois?
'The Partisan/le Partisan' le chant de la Résistance, écrit par 'Bernard' de l'Armée des Ombres et popularisé par Leonard Cohen.
Beau, même si hésitant!
Au revoir, la grande fait mine de se tirer, la petite hésite.
Encore une?
OK! Un fou rire avant d'attaquer la chansonnette enfantine des Poppys:'Non, non rien n'a changé'. Un sabotage iconoclaste.
It's the worst cover we ever did, rigole Klara!
Nouvelles tergiversations, on peut pas vous laisser sur un flop, un Gram Parsons ça vous tente?
For sure, darling!
'Still Feeling Blue', une version magique!
Et les demoiselles nous quittent après avoir envoyé un quatrième encore, une ritournelle de leur pays: ' M'n Barndom Skall Aldkig Dõ' = my childhood will never die!

I wish it was true, girls!

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:44

 Piola.libri:'Uno spazio indipendente, giovane e accogliente', situé rue Franklin, à 2 pas du Rond-Point Schuman et des Institutions Européennes.
Une librairie italienne, mais aussi... vini e prodotti alimentari raffinati ideali per la pausa pranzo o l'aperitivo serale.
2009_7-9296.JPG
L'apero showcase de My Bubba & Mi est prévu à 18h57'.
Tu parviens à te trouver un siège, à une grande table commune, face aux musiciens.
Tu résistes à la tentation vin des Pouilles et antipasti savoureux pour te consacrer à la musique.
Ce n'est pas le cas des nombreux clients de l'épicerie/librairie, ils sont ici pour grignoter, boire et discuter le coup.
Vicini molto rumorosi!
2009_7-9292.JPG
 My Bubba & Mi
2009_7-9287.JPGEn principe un girl trio scandinave, basé à Copenhague, pratiquant un country folk délicieux.
Ce soir deux filles: la blonde suédoise My(Larsdotter): zither, guitare et chant angélique.
Bubba (Guðbjörg) l'Islandaise: guitare, banjo et chant enchanteur.
Mais pas de Mia, la danoise organiste. Cette dernière ne se joint plus à ses copines pour tous les gigs, she's more in psychedelic rock, nous souffle Bubba et elle est souvent remplacée par Ida Hvid, une contrebassiste, qui nous rejoindra à Utrecht, demain.
Tu avais remarqué une upright bass contre la porte.
Oui, c'est Samuele (Palazzi), notre Italian driver, he is standing in ce soir, il joue aussi du banjo et de l'harmonica.
19h20, timidement, My essaie de faire comprendre aux Italiens agités que le showcase débute.
Le jingle de notre album enregistré en Italie 'How its done in Italy'.
Les filles ont bricolé elles-mêmes la pochette du vinyl et du digital.(1500 copies!)
Un folk doux et mélodieux, tu te laisses bercer par les sublimes et limpides harmonies vocales. Par ces températures printanières, te voilà projeté dans un champ fleuri sous un ciel azuré, tout en admirant un vol de papillons tu mâchonnes distraitement un brin d'herbe: le bonheur!
Une guitare, deux voix pour le bien nommé ' Bubba's Blues' .
I think I'm falling in love, again!
'Really Really', sont vraiment bruyants les transalpins, peuvent pas apprécier ce country folk acoustique vaporeux.
A cover, et elle est surprenante, une version jazzy et soft de 'Fuck the Pain Away' de Peaches.
Le côté sexe des lyrics ..sucking on my little titties... like sex on the beaches...reçoit un emballage fragile.
Le zither pour 'Blind State', un nouveau dream folk imparable.
Another romantic lullaby from the countryside 'Gone' .M'étonne pas que certains journalistes hollandais( le CD est sorti chez Beep Beep Back up the Truck, un label néerlandais) voient en My Bubba and Mi le pendant féminin des Fleet Foxes.
A faster song about a plane, un ragtime/bluegrass avec fingerpicking élégant:' Steamengeene'.
Un banjo fruité pour ' Apple Spell'.

 

 

2009_7-9291.JPG'I will never love a young boy again', une ballade country murmurée et décorée de lignes d'harmonica. Soudain le banjo amorce un changement de tempo, les cowboys piquent un sprint afin que leurs montures puissent se désaltérer dans le Rio Grande.
La mélodie retrouvant sa quiétude après l'épisode galop.
'After You', jazzy, à la Norah Jones.
'Barbecue Bob' à écouter au coin du feu en lorgnant du côté de Bob qui est en train de carboniser les saucisses.On s'en fout, le rosé est frais, les filles sont jolies et chantent divinement.
Samuele au banjo pour 'Hwaii Blus', un country jazz raffiné.

55' de légèreté, de charme, de spontanéité et de subtilité.
La félicité peut naître de la simplicité!


Un bis magistral:
'You're gonna make me lonesome when you go' de Bob Dylan!
Malgré le brouhaha ambiant, le charme opère!

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 20:21

Broodje Brussel cyrillique ce mercredi midi.
 Muziekpublique a invité le Nedyako Nedyalkov quartet, en provenance de Bulgarie!
Nedyalko Nedyalkov, et ses compatriotes, logent in Belgenland jusqu'à dimanche.
Ils participent au
Festival Balkan Trafik aux Bozar sous différentes formules (Palitra, Nadjeda) et se produiront à Gand.
Courte introduction bilingue about Balkan Music et les Българи se pointent!
2009_7-9276.JPG
 Nedyalko Nedyalkov et sa flûte de berger(kaval) - le disert, Georgi Petrov et son étrange violon slave( gadulka), ce truc ressemble vaguement à une lyre et, avec ses 8 cordes (ou plus), se joue verticalement - Angel Dimitrov et son tambura, rien à voir avec un trommel, cet instrument à cordes en forme de poire, d'origine turque, est cousin de la balalaïka ou du luth et enfin, Stoimenka Nedyalkova et ses cordes vocales!
2009_7-9274.JPG
Une intro cérémonieuse jouée à la flûte et au tambura: ''Bavna Melodia/Vodeno Horo', une suite traditionnelle en provenance de Bulgarie centrale ou du sud du pays( la Trakia). Le violon saute dans le majestueux convoi et, imperceptiblement, le tempo s'accentue pour devenir danse fougueuse.
Respect des traditions, bien sûr, mais ces brillants musiciens improvisent joyeusement sur ce thème folklorique joué lors des mariages.
'Brala Moma Ruja Cvete' , suite en deux mouvements. Le premier, une lente mélopée, le second, plus jovial.
Ce traditionnel(chanté) du patrimoine balkanique est au répertoire du Mystère des Voix Bulgares.
La virtuosité du trio de musiciens est époustouflante.
Nedyalko transformant sa simple flûte en clarinette, hautbois ou trompette, Angel pouvant facilement rivaliser avec les meilleurs guitaristes acoustiques, une dextérité et une vitesse d'exécution phénoménales.
Nouvelle danse, interprétée également en Grèce, Roumanie, Turquie, Serbie ou Macédoine lors de repas festifs: la 'Ratchenitca'.
Mouvement lent pour les hors d'oeuvre (flûte et tamboura), avec l'entrée en piste de la gadulka et la consommation massive de mavrud ou de melnik, les danseurs s'envolent dans des élans passionnés.
Paupières closes, tu peux imaginer le(s) couple(s) bondissant et virevoltant élégamment en faisant voltiger le rucenik, foulard de soie porté par la jeune fiancée avant le mariage.
Les convives se relâchent, c'est l'heure du gâteau, la danse se fait sensuelle, pour mourir à petit feu.

 

 

Un chant populaire, originaire du sud du pays , à la frontière avec la Macédoine. Mais, la musique ne connaît pas de frontières, ajoute Georgi: ' Piriuska Pesen'.
Jusque là, Stoimenka était calmement assise à écouter, en souriant, les prouesses de ses compagnons. Debout, la diva ajoute une nouvelle dimension à cet univers slave, sa voix: un instrument brûlant de passion.
Thème éternel que celui de l'homme ayant quitté ses terres pour trouver du travail dans des contrées éloignées et revenant chez lui après des années d'exil.Ulysse et la nostalgie d'Ithaque, jouée en deux parties, instrumentale et chantée : ' Gorbetchiiska Muka'.
2009_7-9268.JPGD'une beauté lyrique déconcertante.
'Shopska Pesen' originaire de la région de Sofia, avant que la ville ne devienne la capitale bulgare.
Les gens y étaient pauvres mais joviaux, cette chanson enjouée est à leur image.
La dernière, a crazy dance from the North: 'Ludo Severnjashko Horo', effectivement une joyeuse cavalcade pour terminer ce sarma (сарма) kebab savoureux!

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:28

Une page d'histoire du blues, une légende vivante dans le studio des Bozar en ce lendemain pascal:

Charlie Musselwhite & Band!

2009_7-7128.gifUne salle à moitié remplie pour accueillir un des premiers blancs à avoir accompagner la crème blues de Chicago:Muddy Waters, Junior Wells, Sonny Boy Williamson, Buddy Guy, Little Walter et tutti quanti...
La jeunesse ayant pris connaissance de l'existence de ce vintage bluesman grâce au soundtrack de 'Into the Wild', pour lequel il collabore avec Eddie Vedder de Pearl Jam.
Le vieux beau n'a rien perdu de sa superbe, le compteur pointe 66 piges, mais la machine tourne à plein régime et quand  Memphis Charlie, le roi du crying harmonica, s'entoure d'un band à la hauteur, tu sais que tu vas assister à un concert pas piqué des hannetons.
L'arrière-garde blues de la capitale est au poste: Geneviève Dartevelle, venant admirer un de ses héros, en tête. Tu reconnais, encore, Milou sans Kuifje, Luc Toogenblik, l'équipe de Rootsville, J P Rock et autres vétérans, rescapés des dimanches sans voitures.
Combien de mouth harps la moule blanche avait dans sa sacoche?
+/- un instrument par tranche de vie de 365 jours, I think!
Le band:
Guitare: Matt Stubbs.
Ce petit gars du Massachussetts n'est pas une vieille soquette malodorante, ce pistolero vient de sortir une plaque( 'Medford & Main') avec son propre band et, par moments, il a volé la vedette à Charel, le blaster.
Un jeu alliant pureté, dextérité et méchanceté, un grand bonhomme!
L'assise rythmique est plus en retrait, mais ces mecs connaissent leur job sur le bout des doigts:June Core aux drums, a joué e. a. avec Finis Tasby dans les Mannish Boys - le costaud Michael Phillips se chargeant des lignes de basse.

21h c'est parti , un son impeccable!
'River Hip Mama': un boogie secouant , c'est pas parce qu'on est dans le temple du classique qu'on va s'assoupir!...she's long and tall she weeps like a willow tree, cette river hip woman me fait gémir et pleurnicher comme un gamin...
Charlie, t'as pas honte, t'as 66 printemps, mec!
Un Chicago blues typique 'Bad Boy'(Eddie Taylor), raw harmonica lines et solo de guitare saignant, ça la fout mal d'être assis sur ces sièges de théâtre, tes guibolles ont la bougeotte.
Look at this harp, les gars, un C chromatique pas asthmatique.
On va vous jouer le titre préféré de Polnareff: 'Oh No', cette nana tout ce qu'elle sait dire c'est: NO, all over & over...
Le funky Tony Joe White 'As the crow flies' , une Gibson à faire s'envoler les corbeaux et some deep blues vocals de Papa Charlie.
Des frissons te parcourent.
A medium slow blues, Brussels, je vous emmène in the alley, derrière chez moi, et il fait pleurer son instrument...just a feeling, a feeling I had on my mind...
'Just a feeling' de Little Walter.
Feeling, finesse, doigté: la classe!
Tiens, Milou, un kleenex, peï!
'Strange Land' souvenirs de jeunesse, quand il a quitté son bled pour devenir factory worker et la profession de foi ..I'm just a stranger in a strange land...nobody knows me...un laid-back shuffle avec des slip and slide lignes d'harmonica, Matt sort l'artillerie lourde, feu à volonté pour ce duel sanglant mouth harp/Gibson.
Du bluesrock comme les Doors en ont pondu en début de carrière.
Pensée pour tous ses potes de Chicago peuplant les cimetières blues: ' Roll your Moneymaker' , le classique rock de Hound Dog Taylor, du blues orgasmique pour une madame ayant du tempérament.
De la bombe!
2009_7-7142.gif
Break !
Mr Musselwhite vend ses dernières plaques 'Delta Hardware' et le live 'Rough Dried- Live at the Triple Door'.

A la recherche du bar.
C'est quoi ce bordel, plus de stamenei, rien à boire dans ce kot...
J'en ai vu qui avait le bibber, pire qu'Albert onze koning, d'avoir le gosier sec!

Set 2
On reprend sur les chapeaux de roue avec un Little Walter, le virtuose de l'harmonica: ' Just your fool' .
I'll play you an old folk song, nous sort-il un sourire en coin: ' Cadillac Women'.
Charel, c'est pas du folk c'est du rap, fieu.
Tu déconnes, mec!
Soyons sérieux, ces madames Cadillac sont des créatures à éviter.
Ecoute papa et maman, gamin, et oublie ces fast women!
Mr Stubbs nous sort un solo sanglant, et pour le blues suivant, encore un Little Walter, 'It ain't right', il a décidé de nous achever.
Clin d'oeil du chef, montre leur à ces Européens ce qu'est le blues.
Charlie sonne comme John Mayall, me souffle Luc.
OK, à part que le Mayall est sur la pente descendante et que ses shows sentent la routine.
Musselwhite tient le cap aussi bien vocalement qu'avec son jeu locomotive au blues-harp.
'Blues overtook me' te donne des cheap thrills.
Il reprend les mêmes lyrics pour entamer le formidable country blues ' 61 Highway '.
Un petit trip de 1400 miles, de la New- Orleans vers le Wyoming.
La Blues Highway passe derrière le jardin d'un ket appelé Charlie Musselwhite, qui aimait se retrouver près du fleuve, seul, car:... blues is my companion...
Un jazzy blues chantant une madame vendant ses charmes... she's mine, she's yours, she's somebody else's too...Elle est à tout le monde cette nana, t'emballe pas, gars!
Et on termine le concert par un nouveau blues sexiste 'Big Legged Woman' (with a short, short mini-skirt) , permettant au bassiste et au drummer de faire leur truc.
Un solo de basse mélodique et raffiné, suivi d' une petite rafale à la Gibson et d'un numéro pas Charlot, mais bien groovy, de June Core derrière ses caisses.

Deux fois 50' de blues haut de gamme et, que dire du bis:
'Cristo Redentor'.
Une longue plage instrumentale qu'il avait déjà enregistrée en 1966, ce gospel, de Duke Pearson, arracherait des larmes au tyran le plus infâme!
Concert 24 carats!


Charlie Musselwhite sera à Hasselt le 8 et à Leffinge le 9!

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 15:14

Dimanche pascal rue des Pierres, t'es pas seul, l'AB affiche complet depuis des lustres!
Tu connais la ponctualité Cancellara de la salle bruxelloise et tu sais que

 Few Bits (solo)

2009_7-9240.JPGcommencera à 20:00 pile!
Des prévisions plus fiables que celles de Monsieur Météo et, comme prévu, Karolien Van Ransbeeck, alias Few Bits, s'installe, quelque peu intimidée (l'Ancienne Belgique c'est pas Toogenblik), sur le siège disposé face au public.
Une guitare électrique d'un rouge flamboyant, quelques accords sobres, fini le trac: 'Unreal' .
Un folk intimiste chanté d'une voix grave et lancinante... take me there to where you were Tell me everything that you've heard...raconte tout à maman, menneke!
Tout simplement beau!
Un roadie lui refile une acoustique, 'Hard to find' nous annonce la belle enfant.
Wat gebeurt er, ik hoor niets.. Nous non plus, maske!
Oh, sorry, avais oublié d'appuyer sur la petite pédale.
En avant pour un acoustic rock bien sec.
'Shell', la jeune fille veut prendre son envol.
Pas besoin de me garder dans le cocon... don't worry I'll take good care of me... la chrysalide quitte son enveloppe familiale.
Le titre le plus Polly Jean Harvey du répertoire de Karolien: 'One Week Heartache Blues'.
Raw and lo-fi blues rock.
La gracieuse ballade, 'People', sera décorée de samples et de loops délicats (elle n'avait pas cet attirail à Haren) .
'One Night Friend' lente et sensuelle supplique amoureuse.
Karolien prend un ton Suzanne Vega pour se confesser à cet inconnu, ce one night friend.
Le downtempo 'The World' met fin à ce set de 30'!
Prestation qui confirme tout le bien qu'on pensait de Few Bits à l'issue du concert de Toogenblik.
Les Rosbifs, à mes côtés, acquiescent: that girl is good...
And damned pretty too..., ajoute le rouquin en vidant sa Stella!
 


Admiral Freebee

2009_7-9244.JPGYou know, Jack:Tom Van Laere, aka Admiral Freebee, is on the road again!
Un quatrième CD 'The Honey and the Knife' vient de sortir et, à chaque coup, les organisateurs doivent sortir l'écriteau 'stampvol, sold-out'!
Son band, c'est pas des bricoleurs:
Drums :Juul Lemmens (Donkey Diesel, Benny Zen...) - Lead guitar et backings:le génial Bjorn Ericksson (The Partchesz, Zita Swoon, Maxon Blewitt, Laïs...) - basse et backings : la surprise, Flip 'Ocharme Ik' Kowlier et l'homme à tout faire: claviers, percussions, guitares, backings vc.:Tim Coenen (Trixie Whitley, The Go Find, Venus In Flames, Roadhouse Libra...).
L'amiral se chargeant des lead vocals, et jouant de la guitare, du piano,de la basse et de l'harmonica.
Gros riffs de guitare, dignes de Keith Richards, pour un début en fanfare: 'Blues from a hypochondriac' (always hoping for the worst).
OK, on a pigé, ce soir, ça va saigner, pour la dentelle tu t'es trompé d'adresse.
Ce sera du rock et du méchant!
Le public ne demande pas mieux.
'Last song about you' trois guitares pour ce country rock catchy.
'Always on the run' du disco/white funk dans la veine du 'Miss You' des Stones, avec harmonies vocales bien putes. Pour nous prouver qu'on a pas à faire aux Village People, le Bjorn nous assène un solo carnassier, imité, ensuite, par l'amiral en personne.

2009_7-9253.JPG

C'en est tellement juteux que ça dégouline de partout.
Sont trop agités à BxL, doivent s'assagir, passe-moi l'acoustique, mec! A soul ballad chantant la solitude: ' Look at what love has done' . Très Neil Young, dans ses moments calmes, un piano mélodique et de brillants effets d'ebow ..I can smell the acid on my microphone... Qui a fait les poussières?
Un nouveau country rock en laidback: 'The Longing Never Stops'.
Tom Van Laere excelle dans le downtempo sudiste: un timbre à la croisée du nasillement nonchalant du Loner et des modulations de Mick Jagger, des guitares roots t'emmenant du côté de Nashville.
2009_7-9252.JPG'My Hippie ain't hip' retour au lourd, avec double jeu de basse.
Tu te demandais, depuis le début du show, ce que ce totem foutait sur scène, le Tom vient y gueuler une incantation voodoo sauvage et incandescente...I'm not dancing cause I'm happy
I'm happy cause I'm dancing...
Mes voisines ont pigé le message!
Au piano, pour un break au calme relatif, l'intro du hit 'Admiral for President', un tango à la Tom Waits, décoré de quelques lignes d'harmonica.
Un second degré subtil ..this land is condemned we need the admiral for president... Freebee fait son Sarkozy.
On enchaîne sur une valse, 'Carry On', tout aussi sarcastique.
Un oumpapa rock ensoleillé, 'All through the night', sera suivi par le singalong: 'Living for the Weekend', titre plus ancien, repris par la salle entière.
Communion pascale, l'Amiral transformé en Benedictus XVI.
'Fools like us' est dédié à mon bompa, un plattelandse philosophe. Luister, mensen, mes grands-parents sont mariés depuis 67 ans.
Brillante chanson au piano, avec Bjorn à la slide et des arrangements Charlie Byrd pour le Tim.
Une merveille de tendresse.
La pièce maîtresse de plus de 10': 'Get out of town'.
Effervescence à son comble aux pieds du podium: tu passes du slow sentimental au country rock teinté de blues, puis au hard rock meurtrier.
La folie quand d'un cri enragé, il hurle ..I need to change...et nous balance les cinq commandements du highwayman, sur fond rock explosif:1 You travel alone... 3 prends quelques cassettes with your favorite music...5 get out of town....
Le grand jeu sur scène: sauts énergiques, titanesque duel de guitares, chaos monstrueux et salvateur!
Pas fini, une dernière, avec Karolien en guest vocalist: 'Hymns for Demons/Home' , nouvelle pièce de résistance au final échevelé.


1h15' de sueur, d'émotions et de rock'n roll pur jus!
2009_7-9262.JPG
Bis
La bombe: 'The Art of Walking Away', aux trois guitares venant te chatouiller les entrailles.
Une jam géniale, mixant, une nouvelle fois, les Stones( époque Sympathy for the Devil) et Neil Young.
Public en transe et ovation homérique après les derniers accords.
Le DJ envoie une musique de fond sous les huées de la masse, les musiciens font mine de revenir, mais...
Veto de l'AB.
Les roadies démontent!

L'amiral regagne son Titanic!
Qui?
Sa petite Annick!

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 21:23

Présentation de Cd au Botanique pour Goudi.
Green L.F. Fant Records croit en Pierre Goudesone!
Ce ne sera pas l'affluence premier jour des soldes à La Rotonde!

Support à 20:10: Alek et les Japonaises!

2009_7-9202.JPGSalut, nous lance un Alek Boff tout en paillettes Gary Glitter, mais sa Japonaise, Maï Ogawa, (pourquoi les?) ne lui causera pas de problèmes avec Stefaan De Clerck.

On lance la machine à mayonnaise,et c'est parti pour un interlude discoglam choucroute/ sushi /moules et frites bien kitsch.
Six titres littéraires/tour de Babel à faire passer Marcel (Proust) pour un analphabète.
L'an dernier le duo a sorti un EP 4 titres ' Cuillère' et effectivement la cuisson ne date pas d'aujourd'hui.
Tu ne peux que sourire et bouger les fesses devant ce mix de clichés synthétiques où la bossa-nova jouxte Pizzicato Five.
Ambiance chorégraphique fancy-fair de l'école communale primaire n°10 à St Gilles, avec participation du public.
Twist à Molenbeek, décoré de lignes de guitares carnaval à Rio ou de mélodica délicat, et pour éviter les ardeurs de l'astre solaire, de jolies lunettes fluo teintées cage aux folles.
Un peu de yé yé aux sifflements sucrés, de gros beats teutons Rammstein s'envoyant Sttellla, une danse des canards laqués...tu t'emmerdes pas.
...ki ki ki ki....pue des doigts...ki ki ki ki...
Vingt minutes d'electronippolatinoclash, ça peut se digérer avec un petit saké bien frappé.

Goudi
2009_7-9220.JPGFin janvier t'assistais au concert convaincant du concitoyen d'Arno Hintjes aux Soirées Cerises.
Fin mars Goudi fait l'avant-programme des Stranglers au Depot à Leuven.
Eloges!
Good Friday: du Goudi végétal rue Royale.
Les mêmes protagonistes que chez Mozart:aux claviers: Joachim Saerens- Koen Mertens aux drums et Laurent Stelleman aux guitares.
Claviers et guitare ouvrent le bal, un son cérémonial. Koen derrière ses fûts en daar is Oostende.
'Never 4 Ever' sombre, guitares lourdes presque industrielles,de la New Wave à la Martin Hannett.
' I ask myself' introspection sur fond de méchants riffs rock.
Et maintenant, Brussel, un sloaw: 'Wallflower' ...I wanna wanna dance ...lance la voix grave, pendant que son maître arpente le podium de long en large.
'L'été Western' démarre par un gimmick New Wave, avant de virer Arno singeant Adamo.
Pensées émues pour tes compatriotes jurant dans les bouchons sur la snelweg naar de kust.
'When we were young' nouveau rock menaçant, du factory funk, patte T C Matic.
'Paradise Now' ballade philosophique noire, l'ombre des méchants Brian Jonestown Massacre plane sur l'hémicycle.
'Mary Mary' aux claviers funky. Un hit en puissance.
'Tipsy' Iggy Pop rencontrant Killing Joke.
'Inside Me' la setlist ressemble furieusement à celle de la flûte enchantée.

2009_7-9215.JPG

Le band, d'une efficacité redoutable, est bien rôdé et le gars, qui a choisi un quartier d'Athènes comme pseudo, fait preuve d' une présence scénique théâtrale du meilleur effet.
Goudi: c'est du solide!
Les 5' Fixkes, in 't Vloams: ' Ieder Ushje' aux gros beats et au chant saccadé.
T'imagine pas entendre ' Guus kom naar huus want de koeien staan op springen....', ce 'Ieder Husje' lorgne du côté de TC Matic, normal quand tu sais que Jean-Marie Aerts a travaillé avec Pierre Goudesone sur un projet précédent.
Un petit détour par la chapelle? Un orgue sacré introduit 'Five-O' ...I didn't want to make you cry... je vois les larmes couler de tes yeux... I know it's not going to be that easy... why don't you do something about it...sister, sister.. Le titre le plus Lou Reed/ Velvet Underground du set.
Et on termine par l'imparable 'La Belgiek est Chic', devant réconcilier Maingain et De Wever.
L'oignon fait la farce!
2009_7-9219.JPG
Un bis chocolat chaud!
'Emma' cover succulente de Hot Chocolate, titre déjà repris par Sister of Mercy et Urge Overkill!

Emma, Emmaline I'm gonna write your name high on that silver screen...


What about Goudi's name on that silver screen?

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