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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 21:59
C'est vers 9h45 qu'An Pierlé & The White Velvet entrent sur scène. Comme à son habitude, le concert débute avec Cold Winter. Installée sur son inséparable ballon, An Pierlé poursuit au piano avec Tenderness et Medusa. Pour la cinquième chanson, Helium Sunset titre de l'album éponyme, elle jouera de l'accordéon. Le public est déjà aux anges rien qu'à voir la complicité qu'il y a entre la chanteuse et son groupe.
Pendant une heure quart, les titres des précédents albums se succèdent : Sorry, Good Year, Many Roads (sur laquelle elle nous demande de nous asseoir puisqu'elle chante chante assise au bord de la scène), Mexico (qu'elle joue au piano), Jupiter, etc...
 
Pour le premier rappel, elle vient avec un titre qu'elle n'a plus joué depuis longtemps (me confie-t-elle dans les backstages), il s'agit de Town, chanson parue sur son premier album sorti en 1998. Vient ensuite la reprise des Rita Mitsouko, C'est comme ça, que le public wallon connaît bien et chante avec joie.
 
Au second rappel elle reprend une chanson de Jacques Dutronc : Il est 5 heures, Paris s'éveille. Reprise "sauce" An Pierlé, qui donne extrêment bien et dont personne n'a été déçu!!
 
Le troisième et dernier rappel s'est fait avec Sing Song Sally. Joli duo entre la chanteuse et un de ses musiciens au piano. Comme à chaque fois, le musicien frappe la tête d'an sur le piano, et vice versa. Le jolie blonde ira même jusqu'à se lancer sur le piano, histoire de donner encore plus de spectacle au public. Enfin, elle entame le dernier refrain de Sing Song Sally, chanson que l'on retrouve sur l'album Helium Sunset. Encore une fois, ce concert fut un plaisir pour les oreilles mais aussi pour les yeux.
 
 
© Samanta Sidérius
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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 21:48

Dans le cadre des Nuits Botanique

Le principe de la Nuit Belge, c'est un seul ticket pour accéder aux trois places : le Chapiteau, la Rotonde et l'Orangerie. Les concerts se déroulent de manière simultanée et ne permettent pas d'assister à tout. Vous pouvez essayer de vous faire un programme pour en faire un maximum ... mais vous avez parfois de mauvaises surprises quand vous voulez rentrer dans la Rotonde bondée ... sécurité oblige ... vous ne rentrez pas ! En effet, grosses affluence pour cette Nuit Belge, le SoldOut est annoncé depuis plusieurs jours. C'est rassurant de voir qu'une soirée consacrée uniquement à la scène pop-rock belge arrive à faire le plein.

Voici donc  un petit compte rendu de notre parcours ...

Les Anges dans l'Orangerie débute la soirée. Leur dernier album "A Deep Grave As A Shelter" ne fait pas dans la dentelle, c'est du garage-rock très premier degré. Et en concert, c'est pareil, ils sont dans un trip (surtout la claviériste) qui prête franchement à rire. C'est tous les clichés de ce genre de musique d'un seul coup, ca frise le ridicule mais ca fera un malheur à la prochaine réunion des Hell Angels !

On attendait beaucoup de Minérale qui vient de sortir un premier album plutôt bien ficelé. Leurs chansons pop-rock aux arrangements atmosphériques ont tout pour séduire. Le chanteur Jack Redwood a un certain charme, une belle voix ... malheureusement massacrée par un son vraiment pourri. On pourrait croire que c'est à cause de l'endroit (le Chapiteau) mais on a vu d'autres concerts cette semaine dans la même place qui ne présentait pas ce problème. Cela nuit terriblement à leur univers. Décevant.

Il fallait pour ne pas avoir une Nuit Francophone inviter au moins un groupe flamand. Les VanJets s'y collent à la Rotonde. Ces quatre ostendais interprètent un glam rock d'un autre âge. Les nostalgiques apprécieront les autres passeront leur chemin.

On a réussi à rentrer dans la Rotonde pour découvrir les Tellers, ce jeune groupe boosté par le succès du téléchargement Internet mais surtout par la publicité pour Canon qui les a propulsé très rapidement sur le devant de la scène ... peu être un peu trop vite ... ils ne sont que deux, doivent recruter des musiciens ... ils sont encore maladroit, un peu comme s'ils étaient surpris d'être là, désolé de venir nous déranger ... Les premiers rangs sont accaparés par leurs groupies, elles crient leur prénoms ... c'est un groupe à minette ... mais dans l'ensemble c'est pas mal ... leurs petites balades pop sont bien construites, sont entrainantes et plutôt agréables à écouter. Ils n'ont pas encore l'envergure de Simon and Garfunkel, la folie de Pete Doherty, mais s'ils arrivent à garder la tête froide et renouveler leur bagage musical, ca sera un groupe sur lequel il faudra compter.

Je vais enfin découvrir Sharko en concert. Ca fait des lustres que j'attends ce moment, le dernier album "Molecule" est encensé par la presse, c'est un gros succès en France et en Angleterre et le leader David Bartholomé est réputé pour être une bête de scène. C'est toujours sous le Chapiteau, le son s'est amélioré depuis le concert précédent mais ca n'est pas encore ça ! La salle est bondée mais le public est moyennement chaud ... le chanteur décide de se lancer dans la foule pour raviver la flamme des spectateurs restés dans les vapeurs Minérale. Le roadie rattrape sa veste (pour la déposer sur un cintre ?) et reste à proximité pour le remonter sur scène ou venir à son secours ... pas très RockAndRoll ! Il est à mille lieux de la réputation qu'il traine ... une heure et une reprise ratée de U2 plus tard ... on sort dépité. 

Reste Mudflow qui nous espérons vont sauver cette soirée un peu morne. Le chapiteau est à nouveau blindé de monde ... peut-être à cause de a pluie ? Chaque morceau est pénible et lent au démarrage, parfois ca s'emballe un peu mais jamais suffisamment et ca se termine comme ca a commencé. Après quatre morceau qui ont semblé durer des plombes ... le chapiteau se vide doucement ... l'hémorragie ... tout le monde est fatigué et le manque d'énergie du set n'arrive pas à réveiller les foules. Encore une grosse déception.

Réflexion faite, on se dit que la scène belge actuelle est plutôt prolixe et intéressante sur album. Les groupes présents ce soir en sont d'éminents représentants mais ne sont pas arrivés à nous convaincre (on n'a pas tout vu). Ca manque d'un je ne sais quoi, d'une étincelle qui les rendrait géniaux ... Dommage ...

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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 21:22

Dans le cadre des Nuits Botanique


Je ne suis pas un habitue des soirées du fuse ou du dirty, ni des concerts de musiques électros, mais j’ai un super souvenir de Basement Jaxx à l’AB il y a quelques années… C’est donc un peu dans l’inconnu que j’arrive au concert des jeunes qui montent dans le monde de la « dance ». Ce sont tous de futurs grands. Justice et Joakim pour le renouveau de la fench touch et Goose pour la Belgique.

Justice qui fait la couv’ du dernier teknikart et qui est managé par l’homme de l’ombre des Daft Punk… Goose a qui on promet un succès digne de celui des 2many dj’s et Joakim qui fait un peu bande à part avec sa musique  sombre et bruyante.

 

C’est Joakim qui ouvre la soirée pour une heure de musique très variée. Il est accompagné par une basse, une batterie et une guitare. Lui a 2 synthés et un ordi couplé à des effets. Il débute par une musique de film à la Ennio Moricone, il enchaîne un morceau plus sombre avec des guitares bien présentes, pour le 4ème morceau il abandonne ses machines et prend une gratte pour jouer un tube digne de Franz Ferdinand. Jusque là on s’ennuie un peu, et ce n’est pas très dansant. C’est on ne peut plus varié, mais rien n’est vraiment convaincant. Il terminera par 2 morceaux plus électro dont une reprise (?) de Cure. Au final 6 chansons pour une heure de concert. Sa voix n’est pas très jolie, le groupe ne joue pas formidablement bien, ça se traîne, bof bof.

 

Goose va jouer devant une salle qui s’est bien remplie depuis Joakim. Le groupe se compose de deux synthés d’une batterie et du chanteur. Tout semble joué en live, mais il y a probablement un peu de bande derrière tout ça. Ils ont gagné un concours de jeunes talents en Flandre (équivalent du concours circuit) le public semble d’ailleurs en majorité flamande et connaît bien le groupe et ses chansons. Moi je les découvre et quelle découverte ! ! Quelle ambiance ! ! Le public est chauffé à blanc, la batterie claque, les synthés font un bruit extraordinaire et le chanteur assure vocalement et physiquement. La musique est une sorte de mélange entre Depeche Mode et New Order, le tout avec un très très gros son. Certaines chansons sont bonnes, d’autres juste plaisantes, mais l’énergie du groupe (qui semble tellement jeune) fait que l’ensemble est particulièrement réussi. C’est un vrai bonheur que de les voir sur scène. Les 1000 personnes en ont pour leur argent et en redemandent, mais après 40 minutes intenses le groupe plie bagage. BRAVO

Justice, la nouvelle étoile (filante ?) de la « dance » française termine une soirée bien commencée. Ils vont faire un DJ set de 22h30 à 00h00. Quelques effets, 2 platines, un ordi et c’est parti. Deux garçons à l’allure plus rock qu’électro lancent quelques beats d’entrée. Le public bouge de suite. Ils vont parfaitement mixer et remixer des tubes (dont Goose) durant leur show. L’un cale en rythme les différents morceaux, l’autre joue avec les effets et les pistes. C’est parfaitement calibré, placé, c’est très pro. Ceux qui apprécient doivent trouver ça très bien, moi j’admire la précision et le travail de mix, mais l’envie de danser n’est pas là. Je vais rester 40 minutes au-delà ça devient très répétitif. J’espérais que ces deux gars allaient présenter en live leur album à venir, j’ai été un peu déçu d’avoir un DJset, certes de bonne tenue (cf CSS vendredi passé), mais pas très novateur. Ils font beaucoup parler d’eux avant même la sortie de leur album, seuls trois tubes (bien foutus) ont été présentés en 2 ans. Ils n’hésitent pas à montrer leurs belles gueules, le buzz est là.. Tiendront –ils la route ?? on verra d’ici quelques mois…

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 21:16
Dans le cadre des Nuits Botanique

Pour une fois ce n’est pas à trois mais « seulement » à deux concerts que l’on va assister durant cette soirée aux Nuits Botanique. La première partie est assurée par Kevin Devine seul sur scène avec sa guitare acoustique. C’est le premier passage en Belgique pour ce songwriter américain qui encouragera le public à l’applaudir avant son concert au cas où il « really sucks ». Il n’a pourtant pas de souci à se faire car pendant plus ou moins 40 minutes, il va envahir le Cirque Royal de sa présence. Ses chansons pop-folk sont agréables, sa voix parfaite pour ce genre de musique et le tout est soutenu par un son impeccable. Le public le lui rend bien et il est manifestement heureux de sa soirée.

Quand Tom McRae débarque sur scène, on comprend vite qu’il n’aura pas beaucoup d’effort à faire pour combler son public vu l’accueil que ce dernier lui réserve. A la guitare, il est accompagné par un pianiste et un violoncelliste (qui jouera du xylophone sur une chanson). Ne connaissant l’artiste que de réputation j’ai été déçu par sa voix certes belle, mais pas si exceptionnelle que ce que j’en avais lu. Sur certaines chansons, elle devient même un peu trop poussive les rendant mielleuses. Malgré tout, l’heure quarante de concert fut positive pour le néophyte que je suis. A en juger par les réactions du public, le set devait comporter un bon nombre de singles à succès (ou de chansons extraites de son premier album qui semble de loin le plus populaire).
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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

La soirée a débuté avec les Belges de Arker venus présenter leur album « Them & I ». Trois singles sont déjà sortis de cet album électro-pop aux sons de guitare ciselés et à la basse assez « pêchante ». Leur style a changé, il est plus rock qu'auparavant. Ce qui est normal puisque les musiciens ont changé, on y a ajouté une choriste et les claviers sont mieux mis en valeur. Le groupe nous emmène entre ballades et des rythmes posés, on remarque une nette évolution en un an, entre la première partie de Delays et ce concert-ci.

 

La soirée continue avec HooverPhonic dans une ambiance électro comme cela avait été annoncé. La salle est plongée dans le noir avec une voix de fond qui chante. Geike Arnaert, la chanteuse, entame les chansons du premier album ( A New Stereophonic Sound Spectacular) sorti il y a dix ans. La scène est très dépouillée, le groupe n'occupe que la moitié de l'espace, il est entouré de deux spots qui balaient la chanteuse pendant tout le spectacle. Le groupe fait passer une ambiance très intime, avec des rythmes tantôt saccadés, tantôt plus forts et plus électroniques. Le public est conquis, surtout lorsqu'il entend les premières notes de Eden. Côté déception, on notera que le groupe est assez froid, pas un mot, même pas un bonjour, mais cela ne dénote pas avec l'ambiance et la mise en scène.

 

          Superlux est arrivé sur scène avec un quart d'heure de retard. Le temps aux organisateurs de démonter et monter le matériel de chacun. C'est une très agréable surprise que de voir ces Liégeois et de vivre leur musique bien dansante. Le groupe a essentiellement chanté en anglais. Ils ont interprété quelques chansons du premier album, «  Winchester Fanfare », ainsi que des compositions que l'on retrouvera sur leur prochain album (dont la sortie est prévue en septembre). Le public bien présent n'a pas arrêté de bouger, sauter, danser. On ne peut pas faire autrement que de se laisser aller aux rythmes électro 80-new wave-rock., tant l'ambiance « boîte de nuit » est là. Le groupe a quand même fait deux rappels et le concert s'est donc terminé vers minuit.

 

 

© Samanta Sidérius

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Selon les histoires, Kieran Hebden & Steve Reid se sont rencontrés à l'initiative d'une maison de disque "soul jazz records" ou à l'occasion d'un festival de musique ... allez savoir. Finalement, peu importe, ce qui compte c'est qu'ils se soient liés d'amitié pour fusionner leur talent respectif. A priori, un célèbre batteur de jazz, Steve Reid, qui a joué avec les plus grands (James Brown, Miles Davis, ..) n'avait vraiment rien à faire avec le petit prodige du bidouillage électronique Kieran Hebben, mieux connu sous le nom de Four Tet. Et pourtant, deux LPs et un album "Tongues" nous ont prouvés le contraire. Mais c'est en Live qu'on perçoit le mieux leur complicité, ils s'écoutent, ils s'observent, ils se sourient. Quand l'un accélère le tempo, l'autre doit réagir au quart de tour. Ils laissent une place à l'improvisation mais ca reste toujours juste et intéressant, on ne vire jamais dans la cacophonie ou le n'importe quoi. Dans le dernier morceau, Hebden sortira un sample de trompette apparemment pas prévu qui fera s'esclaffer de rire le batteur. 

On pourrait résumer cette très belle prestation par la magnifique phrase de Steve Reid : "La musique, c'est comme une grande maison avec plein de vues différentes. [...] Nous, on a juste ouvert une fenêtre de plus".

Très gros succès d'affluence pour Birdy Nam Nam les quatre DJs français (des anciens de Triptik et Alliance Ethnik). Attention, ce ne sont pas des DJs traditionnels qui enchainent des vinyles assaisonnés d'effets mais bien de "Turntablists". C'est à dire qu'ils isolent sur un disque un son pour ensuite en jouer. C'est une vraie performance Live de quatre musiciens. Ce sont de vrais virtuoses des platines. C'est parfois difficile à croire tellement c'est parfaitement exécuté, on devra attendre le moment où ils foirent complètement un morceau, une nouvelle composition, pour être convaincu que c'est effectivement un jeu en direct ! Des images en phase avec la musique sont projetées dans leur dos, le public est très chaud, le son est excellent, un tout qui nous a réellement scotché. Même si certains morceaux sont un peu long et répétitif, ce show laissera des traces dans les souvenirs. Juste pour terminer et pour les curieux ... Birdy Nam Nam fait référence au film le plus drôle du monde (ca n'est que mon avis) : "The Party" avec Peter Sellers ... voici l'extrait qui a donné le nom au groupe ...

A quelques très rares exceptions près, j'ai beaucoup de mal à écouter du rap français. TTC ayant plutôt bonne presse, ne voulant pas paraître sectaire, on a quand même voulu découvrir ce groupe déjà confirmé (plusieurs LPs et trois albums) créé dans les années '90 par trois MCs : Tido, Teki et Cuiziner. Tout ce qui devrait les caractériser : troublions, rigolos, originalité du son et des textes, ne ressort absolument pas sur scène. On ne comprend pas les paroles, le son n'est pas bon, les beats et les rythmes sont très convenus. Bref, ca ressemble à du rap français avec tout ses clichés. Vraiment décevant ! Si vous pensez encore qu'ils font du second degré, qu'ils font une parodie de rap, allez voir cet interview et vous aurez compris ...

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Adrienne Pauly est une comédienne-chanteuse (bientôt présentatrice du Poker Tour sur Canal+ ?) venue présenter son premier album éponyme. Elle est fort timide pendant les premiers morceaux, se cache dernière de ridicules lunettes de soleil (un verre fumé sur deux). Ca se décoince un peu ensuite mais elle garde de la distance avec le public, elle parle peu entre les chansons et généralement c'est juste pour dire 'Merci' ... Côté musiciens, c'est le genre qui accorde plus d'importance à son apparence qu'à ce qu'il interprète.  Ils fument en jouant (alors que le personnel du Bota a déjà du mal à faire interdire la cigarette dans la salle), ils boivent des rasades de Whisky à la bouteille, ils sont ridicules, pathétiques ! On dirait des musiciens de bal du samedi soir ... Les arrangements des chansons sont pas terribles, la voix d'Adrienne ne sort pas d'un registre très limité et son énergie tarde à exploser ... Dommage, on attendait mieux de cette prestation ... 40 minutes de concert, un seul petit rappel avec le meilleur morceau (inédit) de la set list : "Bombe sexuelle".

Ensuite l'organisation décide de vider la salle !!! Le groupe d'Adrienne Pauly (encore ces crétins) ont décidés de quitter la salle immédiatement. Il faut évacuer le matériel, pour des raisons de sécurité, le public doit donc sortir ... Les stewards du Bota feront cela avec le flegme et la gentillesse qu'on leur connait (sans ironie) mais ca fait quand même chier ! Tout ca pour une batterie et deux guitares ! Une bonne demi heure de retard sur le programme ...

Pierre Lapointe est une star au Canada (enfin, d'après les québécois qui attendaient dans la file avec nous). Il sait tout faire : il joue du piano, il chante, il blague longuement ... manquerait plus qu'il danse ... ah ben oui, il danse ... un vrai show à l'américaine !  La musique flirte avec l'univers de Yann Tiersen. Le set est tantôt électrique, acoustique (violon, contrebasse, accordéon) et même électronique, l'orchestration est très soignée. Les paroles sont poétiques, Pierre Lapointe installe "une ambiance". Entre les morceaux, il fait un vrai one man show à mourir de rire, Franc Dubosc peut aller se rhabiller. Mais le problème avec ce genre de spectacle, c'est que ça demande du temps pour s'installer et vu le timing serré du festival, le retard pris pendant la pause et ensuite à cause de problèmes techniques (micros et retours) ils vont devoir s'arrêter en laissant le public sur sa faim. Une vraie belle découverte, à revoir certainement dans de meilleures conditions.

Babet, la choriste-violoniste de Dyonisos entame un début de carrière solo. Son premier album "Drôle d'oiseau" tout fraichement sorti n'a pas fait l'unanimité dans la cratique. Serait-ce une stratégie de maison de disque qui voulant surfer sur le succès d'Olivia Ruiz dévergonde ce petit bout de bonne femme avec un joli brin de voix pour en faire un clone de la nouvelle star (enfin non, c'était plutôt Star Academy ...). Détrompez-vous ! Babet habillée d'une petite robe rouge et de son plus beau sourire a son propre univers, sa propre personnalité.


Les arrangements sont assez étonnants vu la composition du groupe : un guitariste-bassiste-batteur et un scratcheur-informaticien-choriste. Certains morceaux prennent une tournure carrément hip-hop ... très surprenant ! Elle assume totalement son nouveau rôle de chanteuse leader, établit un contact  très amical avec le public, fait monter ses copains déguisés en oiseaux sur scène, l'ambiance est bon enfant. On ressent dans certains morceaux qu'ils se cherchent encore, que le spectacle devrait se roder, mais dans l'ensemble ca marche vraiment bien et malgré un public qui a déserté cette dernière partie (à cause de l'heure tardive ?)  on a pris un réel plaisir partagé.


Elle restera sympathiquement sur scène en fin de concert pour signer des autographes et discuter avec ses fans.

 

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 21:59

Dans le cadre des Nuits Botanique

Avec un nom pareil : Me and my Machines, on s'attendait à voir un gars seul entouré de synthés, de groovebox, de racks d'effets, ... et bien non, rien de tout cela ! Un bon batteur, un excellent chanteur, un bassiste et deux claviers.

Le style n'est pas électro du tout mais plutôt rock/pop. Les mélodies sont soignées, la voix est parfaite mais ... ca manque de quelque chose qui ferait de Me and my Machines un grand groupe de scène ... ils manquent de présence ... ils sont jeunes et fort propre sur eux ... ca manque de maturité ... le contact avec le public s'arrête à "Nous sommes Me and my Machines, achetez notre album et dites à vos copains de venir à nos concert " ... au moins répété 4 fois sans exagérer.  C'est dommage mais ils se bonifieront avec le temps.

Soyez attentif à la sortie de leur prochain album ... et allez à leur prochain concert ... j'ai bien appris ma leçon, non ?

La jolie brésilienne de Cansei de Ser Sexy arrive sur scène avec ses deux platines et ses CDs. Elle est accompagnée d'un VJ équipé d'un Mac.

Je n'ai pas l'habitude des DJs sets mais je peux vous garantir que mon peu d'expérience dans ce domaine a suffit pour vous assurer que c'était très mauvais ! Les morceaux s'enchainent très moyennement, les effets apportés sont vraiment bateaux, certains sons mixés tombent à côté du beat ... c'est n'importe quoi !

En plus, les morceaux choisis sont dignes de passer sur Classic 21 : Madonna, Yes, Jackson Five, ... On aurait pu espérer que la video sauve l'affaire ... pas du tout ... c'est pire ! C'est toujours les mêmes images, ca n'est pas en phase avec la musique ... à un moment donné la personne qui s'occupe des lumières à même décidé de commencer un light show qui masquait complètement la vidéo projetée ... belle initiative ! Au final, vous prenez votre iPod, vous le mettez en mode mix de soirées et vous aurez un meilleur résultat. Un DJ-VJ set Vraiment décevant !

C'est l'arrivée sur scène la plus spéciale de l'histoire : on est assis dans la salle, mes voisins se regardent, oui il est l'heure ... ils montent sur scène ... c'est parti !

Shy Child ne s'embarrasse pas avec des effets de mise en scène, on attrape les instruments et on y va ! On pourrait très rapidement les comparer aux White Stripes : ils sont deux (garçons), un à la batterie, l'autre à la guitare ... synthé. Non pas à la guitare et au synthé mais bien à la guitare-synthé, vous savez cet instrument ridicule qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec des groupes comme Gold ou Image ... On pouvait donc craindre le pire ... 

Ils arrivent à faire à deux et avec très peu de moyens mieux que le ferait un groupe au complet. La musique est d'un style totalement inclassable, c'est rock, c'est dance, c'est fun ! La voix est très nasillarde (voir John Lydon dans PIL) et peut à la longue agacer. Le synthé apporte toujours des sons répétitifs et peu variés ... ca peut aussi finir par lasser. Mais si vous vous laissez emporter ... vous dansez, vous chantez et passez un très bon moment. 40 minutes de concert et un rappel d'une seule chanson ... c'est très bien comme ça, plus ca aurait été trop !

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 21:59
Dans le cadre des Nuits Botanique

Le concert étant annoncé complet, j’avais peur en arrivant à la dernière minute de tomber sur une Orangerie pleine à craquer. Ce fut loin d’être le cas puisque la salle était à peine à moitié remplie quand je suis arrivé et que Nelson a commencé son set.
Manifestement, les gens sont venus voir Cold War Kids et n’accorde pas beaucoup d’intérêt aux autres groupes de la soirée. Dommage. La soirée débute donc avec le concert des français Nelson qui vont nous livrer un agréable set d’environ 40 minutes de pop-rock tendance coldwave.

Vient ensuite Derrick Brown prévu pour deux apparitions de 10 minutes une fois avant les Pink Montain Tops et une deuxième fois avant les Cold War Kids. Ne sachant pas à quel type de performance ont aurait droit, on s’attendait au pire et on a eu le meilleur. Derrick Brown se présente comme un poète, amis de longue date des Cold War Kids. Ces derniers le considérant comme leur principale source d’inspiration, ils lui ont proposé de les accompagnés durant leur tournées. On a donc eu droit à 3-4 lectures ou chant de poèmes accompagné d’une batterie, d’un synthétiseur ou d’une bande sonore. Humour, prestance et charisme feront de ces 10 minutes une véritable réussite.


Une fois terminé, Derrick Brown annonce la venue des Pink Montaintops qui commenceront directement leur concert dans la foulée du poète (encore un point fort pour son intégration dans la soirée). Les canadiens nous livrerons une prestation et des morceaux assez fade à mon goût.

Après un retour toujours aussi plaisant de Derrick Brown, on enchaîne directement avec la venue des Cold War Kids.


Ils vont nous délivrer les excellents morceaux de leur premier album plus quelques nouvelles compositions avec une énergie à toute épreuve. Ils ne tiennent pas en place (mention spéciale pour le bassiste dans ce domaine) et ont l’air de réellement prendre plaisir sur scène ce qui nous fournira au final plus ou moins 1h20 de pur bonheur.
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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 21:28

Enceinte de 6 mois, et ayant appris par votre blog que le concert de la veille avait duré 3h, nous sommes arrivés pour l’ouverture des portes afin que je puisse avoir une place assise pas trop mal située…On a bien fait !

A 20h30, quand le concert a commencé, la salle était pleine à craquer…Des gens de 7 à 77 ans..au moins !

Un Renaud en pleine forme (physique du moins) est apparu en costard dans un décor des toits de Paris en Noir et Blanc…

Il entame sa première chanson puis nous gratifie de quelques mots…puis une autre chanson et un peu de blabla et ainsi de suite… Et ce pendant plus de 3h15…  

 

 

 

Quel plaisir de le revoir après 4 ans et surtout aussi à l’aise qu’auparavant et toujours aussi complice avec ses musiciens (excellents d’ailleurs…) Bref, que du bonheur…enfin presque…

Renaud n’a jamais été et ne sera jamais un chanteur à voix mais à certains moments (très fréquents tout de même) sa voix ne suit plus du tout…Heureusement, ses guitaristes sont là pour prendre le relais…et limiter les dégâts à nos oreilles…Renaud, bon joueur, va tout de même jusqu’à nous demander s’il ne chante pas trop faux…Et nous, bon public, lui répondons « non » bien entendu ! Parce qu’on l’aime notre Renaud…et on sait d’où il revient…

A de nombreuses reprises, on se serait cru à un meeting contre Sarko…OK, les français sont en pleine période des présidentielles mais tout de même…Enfin, là aussi, c’est le Renaud que l’on connaît mais faut pas en faire trop non plus…

Et si ce n’était pas le meeting contre Sarko, c’était le meeting de soutien à Ingrid Betancourt…Bien entendu qu’elle a besoin de soutien mais cela justifie-t-il l’intervention sur scène (qui m’a semblé interminable) de sa fille, de son père et du président du comité de soutien, et ce, en plein concert ???  Encore un peu « too much »…

Renaud cause entre chaque chanson mais tout n’est pas audible…et le temps paraît long entre chaque chanson...L’ambiance n’est pas très chaude, la fosse semble relativement calme...jusqu’aux rappels et là, explosion : « hexagone » met le feu, sans parler de « dès que le vent soufflera »…Que de souvenirs ! Quel répertoire tout de même ! Cela nous a manqué…

Depuis les 15 dernières années, je n’ai pas raté un seul concert de Renaud…et si finalement il se décide à ne pas mettre fin à sa carrière après cette tournée, je serai encore présente au prochain concert !

Chapeau bas à notre nouvel « officier » belge (Merci Fadila Laanan), ton retour est impressionnant !  

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