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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 22:41

Un groupe qui monte … Monsoon : passage TV, passage radio, un joli clip de « Comic  Strip Bubbles » sur lequel Sacha Toorop apparaît et un tout nouveau, quatrième album : « The King of Eyes, Tits & Teeth ». Des influences très attrayantes annoncées sur leur « Myspace » … on était avide de les découvrir en live …

La salle s’éteint et se projette sur le grand écran (de côté) le  nouveau clip, sus-mentionné … on s’attend, à la fin, à un subtil enchainement clip -> live (façon Beck dans sa dernière tournée) … plouf … à l’eau … pas d’effet, pas de reprise, pas de surprise … le concert commence banalement … première déception …

Ils ont soigné leur look, le décor, le light show … mais ont probablement passé trop de temps au superflu et pas assez à l’essentiel … ils jouent de la musique comme des débutants, y’en a pas un pour rattraper l’autre … on a peine à croire qu’ils ont déjà 4 albums derrière eux, tant leur jeu frise le ridicule ! Qui plus est, leur comportement sur scène ne redresse pas leur faiblesse musicale, c’est du grand amateurisme … à pleurer ! Après quatre morceaux, on quitte la salle, c’est trop pénible … on sera rejoint par un beau paquet de gens qui quitteront au cours du concert la salle pour venir, comme nous, oublier cette piètre prestation en buvant des bières au bar …

Le groupe possède certainement un manager de qualité (vu la promo qui tourne autour) mais malheureusement … ils ne le valent pas bien …  

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 07:58

Concert annoncé complet ce soir, et de fait la salle est bien remplie quand les 3 membres de BRMC montent sur scène. Une basse, une guitare et une batterie en plexi transparent.

Le concert commence mollement. Le son est parfait, le light show discret mais joli. J’attends que la pression monte… Peu de surprises en ce qui concerne les morceaux, ils sont identiques aux « versions albums ». Certes ils nous font une démonstration technique à la guitare et à la basse, ils sont impressionnants mais bon…

Deux chansons plus tard, c’est toujours aussi mou, les musiciens ont autant de présence qu’un sachet de légume pour soupe (ouhh la !! Je vais me faire des amis ! !) La rage qui transperce sur album est totalement absente en concert. Le chanteur à l’air de s’ennuyer autant que moi, le bassiste essayera bien de bouger un peu mais finalement rejoindra sagement sa place, le batteur tire la gueule et fait le minimum syndical (je ne sais pas si c’est dans son contrat mais il donne le rythme et s’en contente). Je râle... un groupe qui fait des albums aussi bons, pleins de rage de poison, des chansons qui sentent le soufre le sang et la sueur ici sentent la naphtaline !

Le chanteur nous jouera deux chansons country-folk seul, en acoustique, mais à nouveau je m’emmerde… c’est pas très bien chanté, ça manque de présence, d’intensité… Ses collègues reviennent pour reprendre le set rock’n’roll mais j’en ai ma dose, je me casse après 45 minutes pénibles et tristes… ma seule consolation c’est que je ne suis pas le seul à quitter la salle d’autres en font autant en tirant la même tête que moi : La tête des mauvais jours, celle ou l’on est terriblement déçu par quelqu’un qui nous avait promis le meilleur et qui au final nous donne le pire… Dommage !

En passant devant la rotonde je rentre une oreille dans une salle bondée et j’écoute le rappel de Gravenhurst… Djuu que c’est joli.. C’est là que j’aurais du passer ma soirée ! !

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 22:54

J’avais raté les Wedding Present en concert au moment de leurs heures de gloire fin des années 80, quand ils tenaient le haut des charts indies anglais avec les « The Fall », les « House of Love », ... Séance de rattrapage, près de 20 ans plus tard …

Pas de première partie, ils montent sur scène accordent leurs guitares et c’est parti … mollement … ils jouent des nouveaux morceaux qui de leur propre aveu ne mérite pas d’être écouté : « on va vous jouer un nouveau morceau, si vous devez pisser, c’est le moment … ». Heureusement très rapidement va apparaitre le grand lapin blanc (la jolie roadie déguisée) qui va annoncer le décompte : 5, 4, 3, 2, 1, ….

Georges Best ! L'excellentissime premier album du groupe joué live en intégralité ! Un pur moment de bonheur, d’énergie, de nostalgie … Ils termineront bien mieux qu’ils n’avaient commencé, avec un son qui n’a cesser de s’intensifier et de s’améliorer … ils ne feront pas de rappel, ils n’en font jamais, mais seront à la sortie de la salle pour discuter, signer des autographes sur de vieilles affiches, vendre des TShirt vintage … Si vous n’aviez pas 20 ans en 1990, vous ne pouvez pas comprendre à quel point cette soirée était magnifique … Putain de nostalgie !

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 22:38
Il drache, ça sent les frites devant Forest National. Les places se vendent en moyenne à 100€ devant l'entrée. Le destin fait que nous arrivons sans places, à 4, et nous rentrons avec 2 places vendues au prix normal, une à 60€ et une reçue par un aimable technicien, qui n'en avait pas besoin, vu qu'il avait son bagde VIP. Ca commence fort! La persévérance, ça paie.

Euphoriques, et surtout exténués d'avoir passés 2 heures dans le froid sous la pluie à chercher désepérement des tickets, nous nous empressons sur un des balcons. Sympa, la vue. Putin, le monde! Le public est électrique. Il est 21h30, le concert n'a pas encore commencé. Ouf!

Il débute à 45, la foule est déchaînée, il n'y a pas une parcelle de la salle qui soit vide. Mika arrive et démarre avec 'Take it easy'. C'est l'excitation. Ensuite il nous salue. En anglais, en français et même en flamand! Il enchaîne ensuite avec ses tubes, il parcourt son album, nous présente des nouvelles chansons, saute dans tous les sens, nous emmène avec son piano. Il n'oublie jamais de placer un petit mot pour nous, présente son groupe à plusieurs reprises. Le public chante chaque mot de chaque chanson. Il nous fait danser, participer avec des 'yeah yeah yeah' 'ho ho ho ho', il tend son micro.

C'est agréable, chaleureux, il est humble et généreux. On aurait aimé peut-être un peu plus de folie, malgré que l'on soit transportés dans son univers sans nul doute, il y arrive à lui tout seul. Plus de décors, un écran géant pour le 'voir'. C'est Forest? Ou la maison de disques? Heureusement, ils ont pêté un plomb vers la fin sur 'Lollipop', avec une mise en scène délirante d'ombres chinoises anti-américanisme et puis de gros ballons de toutes les couleurs et des confettis. Le groupe et lui sont déguisés en animaux. Ca c'est du Mika! Il s'éclate aussi pendant 20 minutes sur des bidons métalliques avec sa choriste. Ils se lancent de l'eau. C'est la fête, tout le monde passe un bon moment.

Un concert un peu court à mon goût (1h30), avec (heureusement pour nous) pas mal de retard. Mais sans regrets, super soirée!
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 22:55

Article de RUDI:

On a déjà parlé de Kris Dane dans un article précédent suite à son passage au Café Central il y a quelques mois. L’endroit est plus propice pour se produire en Live. Kris chante toujours aussi bien, nous présente de très belles nouvelles chansons mais j’ai trouvé cela moins emballant que la dernière fois … Ca manquait de chaleur, de proximité, d’émotion … Kris n’a pas mouillé sa chemise comme il l’avait tellement bien fait au bistrot branché du centre ville … sinon ca reste très bien, ne le boudez s’il passe dans votre région, vous ne serez pas déçu ! Ca reste une valeur sûre …

Dez Mona est probablement l’ovni musical du moment. Quand je dis « du moment » il faut savoir que le groupe existe déjà depuis 4 ans et a deux albums à son actif mais ils tournent beaucoup ces temps-ci et commencent à faire beaucoup parler d’eux. Surtout depuis leur magnifique deuxième album "Moments Of Dejection Or Despondency". Le groupe constitué d’un batteur, un contrebassiste, un claviériste, un accordéoniste entoure le fantomatique chanteur Gregory Frateur. Sur scène, la déco est minimaliste, juste quelques bougies et une carafe d’eau … c’est le light show qui plantera l’ambiance. Les musiciens sont brillants, discrets mais très présents malgré l’énorme place que prend le chanteur avec son charisme et sa voix si particulière. Je pensais que cette fameuse voix allait me lasser, m’énerver au bout d’un moment … il n’en a rien été. Il arrive à jouer, à varier son registre toujours au bon moment, il renouvelle continuellement l’intérêt de l’écoute … c’est parfaitement dosé. Impossible de vous situer leur musique dans un genre particulier, c’est rock, jazz, funk, bruitiste … un mélange qui à priori pourrait faire fuir mais qui justement équilibré crée une magie, une atmosphère tellement envoutante … Il faut absolument les voir dans un endroit favorable à ce style (je ne les imagine pas à Forest National, ni même à l’AB) … l’idéal je pense c’est un club de jazz, assis à une table, avec un petit verre de vin blanc … Mais à la Rotonde c’était déjà exceptionnel et même encore mieux que cela …

Un très bon point pour l’ensemble du concert au niveau du son absolument parfait ! Il fallait ca pour ce genre de prestation …

 

Article de FLORIN:

J'ai rencontré Kris Dane lors de son passage aux Nuits Botanique en février 2007. Je me souviens que je tournais de salle en salle en quête d'un son potable quand j'ai atterris dans La Rotonde où se produisait Kris. A la sortie je l'avais félicité en lui disant que grâce à lui j'avais passé une bonne soirée et lui proposant mon aide en cas de besoins Web. Il m'avait semblé un peu surpris mais m'a néanmoins contacté par après pour discuter de son site. Nous avons parlé dans un café très agréable du centre ville, j'ai fais connaissance avec les membres de son staff, aussi sympas et cools que lui. J'en garde un excellent souvenir mais ne me souviens plus si on avait payé la note en sortant. Je l'ai revu lors du concert amical qu'il a donné au Café Central et sur lequel mon ami Rudi a écrit un article  à l'époque, me sentant trop fan …et je n'ai pas dis fainéant ! … pour écrire moi-même. Lili Sygta l'avait également interviewée ce soir là et j'avais rencontré pour la première fois Mélanie De Biasio, la soeur jumelle de Catherine, la bassiste de Kris, qui est également chanteuse dans son groupe Mièle. J'ai été le voir lors de son passage le 27-08-08 au Warandepark, dans un cadre magnifique en plein air, ce fût une soirée magique lors de laquelle mon fils a même eu très peur avec la musique de Dez Mona, groupe qui accompagne pratiquement toutes les apparitions de Kris. Je soupçonne même son label de manquer d'imagination...

Et me voici donc arrivé au concert qu'il a donné ce 8 novembre au Bota, dans la même magnifique salle où je l'avais vu la première fois. Je suis arrivé à l'heure convenue avec mes amis et suis rentré dans la salle après avoir échangé quelques mots avec le cacheteur. Je me suis assis à ma place favorite puisque j'étais seul, avec le bassiste qui passait son temps en jouant quelques notes assez magiques. Kris est passé par là et je l'ai salué. En me rasseyant une dame s'est approchée de moi, un joli corps dans une jupe de petite fée mais visiblement un petit souci au coco. D'un air très étonné elle m'a tendu un billet en me posant plus ou moins cette question : « ici Kris Dane ? places où ? », ce à quoi je lui ai confirmé qu'il s'agissait de son concert et qu'elle pouvait s'asseoir n'importe où. Restant sans bouger durant quelques minutes, elle me redemanda et j'ai rerépondu en insistant sur le fait que « places OK partout ! libre… do you speak english, hablas español, vorbesti romaneste ?  toute la salle Kris OK» pourvu qu'elle ne se mette pas à coté de moi car j'attendais 3 amis…. Et je vous le donne en mille … ben si ! et le bassiste dans son mouvement de retraite de rajouter du bout de la scène « c'est toujours comme ça, tu es seul et peinard quelque part et y'a toujours un con pour se mettre juste à coté de toi » et disparaître derrière le rideau. Peu avant l'arrivée de mes amis retardataires elle me montra aussi un joli petit sac en me disant « poupées, gâteaux et chanson moi faire pour Kris »… Ayant peur qu'elle ne me charge de le lui porter je lui ai fais comprendre qu'après le concert il serait dehors, dans les couloirs, partout en fait ! A ce moment j'étais loin de me douter de ce qui allait suivre et encore moins ce que Kris allait m'apprendre quelques jours plus tard. Mais je vais quand même un peu parler de l'artiste, après tout je suis un fan. Il portait, comme d'accoutumée, une chemise noire brodée, un peu western, et sa guitare. Je ne vais pas détailler le concert car le prochain sera différent. Kris a une particularité qui a fait ma frustration lors de l'écoute de son CD, celui-ci ne ressemble que peu avec ce qu'on peut entendre en concert. Il m'avoua que sa musique évoluait, que la première fois que je l'avais entendu au Botanique, il avait déjà sorti le CD depuis 3 mois et que forcément, ses chansons avaient évoluées. D'abord surpris par sa logique j'ai compris qu'il avait entièrement raison en m'interrogeant même sur la fainéantise de tous les autres pour ne pas continuer à construire et laisser évoluer leurs chansons. Car au-delà du travail que Kris a du fournir, il a surtout eu le mérite de prendre des risques, puisque lors de chaque concert il remet en question ses propres créations, ne laissant dès lors plus la place à l'habitude de s'installer. Bien sur la musique est toujours la même ainsi que les paroles, mais son interprétation surprend à chaque fois.

 

Il a été comparé, dans différents articles, à des noms tels que Léonard Cohen, Johnny Cash , Lou Reed, Elvis, Bruce Sprinsteen, Jim Morrisson, Kris Isaak, Bob Dylan (dont il a fait une reprise), liste à laquelle j'y ajouterais aussi Hans Theessink

 

Tout ça pour dire qu'il est inclassable, et s'il fait penser à tous ces standards, c'est qu'il doit posséder une part de chacun d'eux. Une voix virile, une puissance qui sait se retenir, capable de faire des basses à vous faire vibrer les poils et des aigues à vous envoler sans pétard. Il passe même au dessus de la voix angélique de sa bassiste, Catherine, qui l'accompagne à merveille en apportant une note mystérieuse aux chansons. Kris s'accompagne toujours à la guitare et se passe aussi l'harmonica autour du cou de temps en temps pour apporter à l'ensemble cette petite note country que j'adore.

 

Durant le concert il nous a annoncé qu'il allait jouer, le 23 décembre 2007, pour les prisonniers de Bruxelles... son label Bang! aurait eu un flash en le prenant pour Cash ?!

 

A la fin de sa dernière chanson, alors qu'il partait, la petite fée à fait un bon sur scène, s'est accrochée au cou de Kris en essayant de l'embrasser, lui a remis le petit sac, lui a resauté au cou … la salle rigolait bien et je me disais que j'aurais du me douter que cela allait arriver… Kris nous est revenu après le rappel, nous a interprété une chanson à la fin de laquelle lui et tout son groupe on filé à toute allure pour sortir de scène. En lançant un regard interrogatif à mon copain Rudi, il me dit « à sa place j'en ferais de même, sachant ce qui risque de surgir à nouveau »…

 

Cette interview qu'il a donné en cession acoustique sur VOX (cliquer sur Play ou télécharger le fichier) vous permettra de savoir tout sur son histoire, sur laquelle je ne m'étalerais donc pas non plus (j'adore son opinion sur Jésus, je n'aurais pas pu mieux dire !:).

 

En seconde partie passait Dez Mona que je ne commenterais pas cette fois.

 

Pour terminer mon histoire, la petite fée était venue de Tchéquie spécialement pour voir Kris Dane, dont elle était fan et lui avait envoyé plein de mails. Elle a dormi 2 nuits dans le parc du Botanique, le personnel du Bota s'est cotisé pour lui payer un hôtel et une assistante sociale l'a accompagnée lors de son retour au bercail. Le petit sac contenait des poupées qu'elle avait faites et une chanson que Kris ne trouve pas trop mauvaise. Il avait bien jeté les poupées car des potes lui avaient parlés des vaudou et co (pour connerie, pas compagnie) et les a recherchées se disant, et je l'approuve, qu'elle n'avait pu le faire qu'avec des bonnes intentions. Bien qu'ayant un souci mental elle n'avait aucune agressivité et c'est avec amour qu'elle avait parcouru tout ce chemin. J'ai compris dès lors son étonnement de se trouver dans une salle vide, moins de 30 minutes avant le concert de son idole. Je vous rassure, La salle s'est quand même assez bien remplie. Je vous encourage à guetter son prochain passage et d'aller le voir avant qu'il ne s'envole pour toujours vers des horizons lointains, là où le ciel ne se voit qu'entre les grattes ciel et où il brillera sûrement la nuit sous les spots des grands boulevards.

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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 22:57

Je ne savais pas trop si je devais assister à ce concert pour lequel j'avais acheté le billet en septembre, ne sachant plus très bien qui j'allais voir. Une visite sur la page du Botanique pour apprendre qui allait passer en première partie et j'étais décidé car, oh agréable surprise, Claudine Muno que j'avais vu à la Rotonde le 9/10 y était annoncée. Autre bonne surprise en découvrant que l'Orangerie avait déployée ses belles chaises et que j'étais assis au premier rang, meilleure place pour filmer les passages illustrant mes articles. Je ne vais pas parler de Claudine qui n'a bien sur pas changé depuis mon dernier article, si ce n'est qu'à présent elle a sorti un CD avec son groupe les Luna Boots, que je l'ai bien sur acheté et qu'elle a longuement dédicacé, pour découvrir en fait un adorable petit dessin près de son paraphe. Elle se souvenait même de mon nom et ne voulant pas paraître rustre en le lui rappelant, j'ai feinté qu'il ne fallait pas mettre l'appendice « 7 » à la fin...

Donc après l'harmonie et la sympathie des Luna Boots et une courte pause, on a entendu une voix off féminine et plutôt froide, nous annonçant que pour le concert suivant nous ne pouvions prendre en photo ou filmer que les 3 premiers morceaux. Arrivent les musiciens et avec eux un souvenir de déjà vu. C'était en première partie du concert d'Adrienne Pauly et de Babet lors des nuits Bota en septembre 2006, mais je ne savais bien sur pas qu'il était très connu et apprécié dans sa terre natale, le Québec. L'arrivée de Pierre Lapointe le confirma, je connaissais l'élément et me souvenais encore parfaitement de ses délires oniriques. Après quelques notes de son groupe et une chansonnette, il se place derrière le piano et nous annonce, tout sec, qu'il interdit toute prise visuelle car il tient à protéger le travail qu'il a fait, et qu'il préfère que le « concept » ne sorte pas de la salle. Pierre n'aime pas qu'on « le pointe » d'une caméra. Ne cherchez donc pas Pierre sur Myspace, Pierre n'est pas à « la pointe » de la technologie et n'en a pas d'officielle. Une pensée m'a traversé l'esprit à cet instant et je me suis demandé comment il allait faire s'il passait au Japon, où chaque bouton pression peut cacher une camera miniature, sans parler des micros hyper directionnels connectés à un enregistreur digital à échantillonnage élevé n'occupant pas plus de place qu'un simple GSM... J'ai donc rangé mon arme absolue pour me laisser guider dans son concept. Je ne peux pas parler d'univers car ma féminité ne m'a pas permis de me sentir envahi d'un amour ni d'une pulsion sexuelle à son égard, stade auquel de nombreuses fanes accédaient manifestement sans trop de mal. Je vais donc vous dire tout ce que Pierre ne veut pas que l'on montre.

Pierre aime parler de lui, aime qu'on le regarde et qu'on l'aime. Même si je sais que ça fait partie de son scénario, que j'ai ri à plusieurs reprises, je ne peux empêcher un goût de tout cuit, de texte appris par coeur, car même si les musiciens rigolent aussi, je me souviens que les histoires étaient les mêmes la dernière fois en me demandant déjà à l'époque si leur rire était naturel... Il s'agit donc d'un spectacle humoristique dans lequel le personnage se prend pour un grand tombeur, plein de charme et d'esprit, un peu le Dubosc Canadien nouveau, plus jeune, moins subtil et chantant mieux. Car de la voix il en a le bougre, sa musique, bien que pas transcendantale, se laisse écouter, surtout par un public féminin. J'ai beaucoup aimé ses baskets, mi argentées mi blanches. Il nous a appris qu'à la fin de ses concerts certaines personnes mourraient et qu'il espérait que là haut elles entendraient de la musique aussi bonne que la sienne, a suggéré que nous « sexions » le plus possible mais pas avec lui, concept que je ne peux bien sur pas désapprouver, tout en balayant du regard une salle à majorité féminine. L'expérience a malheureusement échouée. Il a également tenté de nous faire voir des arbres invisibles que je n'ai pas vu, chanter des chansons que je ne connaissais pas et faire croire qu'il était très connu alors que je ne le connaissais pas. Puisque je n'ai aucune image pour m'en rappeler, je n'ai plus rien à raconter non plus, puisque je ne m'en souviens pas. Si j'irais le revoir ?... je ne pense pas. J'attends par contre avec impatience le retour de Claudine Muno et des Luna Boots, en espérant que le Bota invitera la formation complète la prochaine fois et vous invite à découvrir son CD "Petites histoires méchantes" qui se trouve depuis ce matin dans les bacs sous le label « Green L.F.ant Records ».

 

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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 22:15

De retour à Liège pour un groupe que j’avais découvert sur l’excellente émission de France 4 « En Direct de » il y a quelques mois déjà… il m’avaient beaucoup plu, j’avais retenu leur nom en espérant qu’il passe vite en Belgique (dites Wallonie) mais il a fallu attendre longtemps avant qu’ils soient annoncés chez nous. Ils tournaient en Allemagne mais pas de passage dans notre beau pays.

Voilà enfin mon souhait réalisé… Je décide donc de rejoindre le café concert de Liège, l’Escalier…

Pas mal de monde sur place, et un groupe belge en 1ere partie : Les Mash ( ?). Ils connaissent Placebo par cœur apparemment, tellement ça sonne comme eux… bon ils sont forts jeunes, c’est forcément pas très au point, le chanteur chante pas très bien mais ça se laisse écouter…

Les Bishops sont trois, 2 jumeaux habillés en costume noir très 60’s et un bon batteur blond…

Ils ont été bercé par les Beattles.. C’est pop 60’s à l’extrème mais comme ils l’assument totalement on ne peut pas leur reprocher. C’est bien pensé, bien copié, bien joué mais ce style de musique a vieilli. Et le groupe n’y apportent malheureusement rien de neuf. On parle d’eux comme faisant de la pop garage mais non ! ! Justement ça pourrait être super excitant s’ils ajoutaient un son un peu crade, s’ils accéléraient le rythme et foutait un bon coup de pied au cul des Beattles mais ils copient vraiment trop… Dommage, ils se donnent sur scène, savent faire monter la pression et emballer le public mais ça ne suit définitivement pas pour compenser la musique un peu molle…

Bon c’était pas mauvais non plus, leurs chansons sont vraiment bien écrites, ils savent mettre de l’ambiance et assurent scéniquement… c’est déjà la moitié des critères qui sont remplis pour passer une bonne soirée..

A noter un son potable pour un concert dans un café… Finalement je ne suis pas déçu de mon déplacement.

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 22:58

Peu de monde ce soir à la rotonde. Pas plus de 70 personnes. Mais bon on a peu parlé de ce groupe chez nous. Moi-même je suis un peu là par hasard… Faut dire qu’ils sont forts jeunes et qu’un seul album est sorti.

Je ne m’attendais à rien en particulier mais j’ai été gâté. Quelle énergie, quelle pêche. De vrais fous, mais intelligents, de la trempe dont on fait de bons musiciens. Ils sont fêlés mais ils savent se tenir ! ! Leur musique suit leur folie, ça part dans tous les sens mais toujours avec une certaine tenue qui rend le tout cohérent. Les murs de guitares laissent place à une certaine légèreté pour repartir de plus dans l’apocalypse bruitiste. Les 5 membres gesticulent à qui mieux mieux, on n’a en tout cas pas le temps de s’ennuyer.

Musicalement c’est bruitiste dans la veine post-rock. Le chanteur a une sacrée voix (attention de ne pas la perdre, d’autres se la sont détruite en peu de temps : le chanteur des Subways ou Bertrand Cantat par exemple) 2 guitares, une basse, une batterie, et un synthé font un boucan d’enfer pendant 40 magnifiques minutes. Des chansons hyper construites sans l’habituel couplet-refrain-pont mais des changements de rythmes et d’intensités constants et qui en général se termine par une claque sonique. Ils chantent (crient) tous en chœur mais ils ne parleront pas entre les chansons, seules quelques pancartes nous donneront quelques impressions (merci- voici une chanson folk – ou des trucs sans queue ni tête) mais leur présence est telle que finalement on n’a pas besoin des habituels « bonjour », « merci », « vous êtes en forme ce soir » pour faire partie de la fête. A découvrir donc, sur album je ne sais pas encore ce que ça vaut mais sur scène ils sont plus que convaincants.
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 22:43

Il n'y avait pas foule pour voir ce concert, juste 300 personnes, ce qui ne représente que la moitié de la capacité de l'Orangerie. Je suis allé voir ce concert surtout pour mon fils, Dany, qui était bien entendu équipé de ses bouchons Alpine… Comme il a si bien fait remarquer à la fin, Wax Tailor n'était pas un musicien mais plutôt un DJ. Talentueux, certes, mais ce n'est pas pareil (dixit mon fils). Pour ma part j'ai retrouvé de la magie dans le décor. La projection de dessins évolutifs sur un grand écran couvrait la totalité de l'arrière scène ayant comme effet secondaire d'éclairer les protagonistes. Un effet de quadrillage ajoutait une touche de mystère à l'ensemble. La scène était meublée d'un pupitre blanc semblant être en bois massif, faisant penser à un bureau présidentiel. Il allait servir de commandes générales au maître de cérémonie en personne. Sur la droite, une chaise en cuir, provenant du même haut lieu et sur lequel allait s'asseoir la charmante Marina Quaisse avec son violoncelle. Plus loin sur la droite un micro destiné à une autre artiste aux charmes multiples, qui allait jouer de la flûte traversière, Marine Thibault. Entre le regard hypnotique et serein de Marina assise derrière son instrument érotique et les danses suaves de Marine quand elle ne portait pas à ses lèvres l'instrument de sa jouissance acoustique, je me suis laissé emporter par des rythmes planants et un groove omniprésent que le magicien créait en temps réel. Soudain la grande prêtresse fit son apparition dans la peau de Charlotte Savary, autre nymphe aux yeux bleus, pour nous chanter quelques morceaux d'une voix angélique et moderne, même si sous l'effet de l'éclairage elle avait plutôt l'air de la femme de Dracula (encore dixit mon fils).


Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et pris du plaisir à découvrir un autre genre de musique et un univers parallèle. Je suis également curieux de suivre les projets indépendants des « filles de Wax » qui ont l'air très… talentueuses.



Wax Tailor - Il faut absolument voir la seconde partie de cette vidéo

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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 22:30

Foule et queue incroyable devant l’AB ce vendredi, mais c’est pour la rappeur français Soprano… Heureusement le public du club peut prendre la porte latérale sans quoi j’en avais pour 30 bonnes minutes d’attente.

La salle est bien remplie mais pas full pour l’arrivée de Reverend et ses musiciens vers 20h45’.

Une jolie fille fleurie derrière le synthé, une basse, une guitare, un gars derrière des sampleurs et autres machines électroniques et une batterie… plus Reverend, ça fait du monde sur scène.

Le chanteur est habillé chaudement et saute sur place comme un boxeur, pas besoin de chauffer la salle, tout le monde bouge dès les premières notes. Beaucoup de basse (tout mon corps bougeait en rythme) et d’électro, une batterie disco, une basse inventive et quelques riffs de guitares caractérise leur musique. C’est très entraînant (même pour moi qui ne connaissais que très peu leur musique) on bat vite la mesure du pied. Les chansons sont courtes (pas plus de 3-4 minutes) et ont un esprit très électro-pop… ça me fait un peu penser au Stereo mc’s ou aux Infadels. Les paroles sont parait-il très engagées et reflètent la vie des quartiers mal lotis d’Angleterre, pour ma part j’ai du mal à les saisir mais on dit qu’elles valent celles des Artics monkeys ou de the Streets… à lire sur le livret de leur album donc…

L’ambiance est très festive, Reverend nous incite à bouger, et le public danse… Il ne chante pas très bien, mais après quelques chansons il reniflera un spray nasal et nous expliquera qu’il a un sacré rhume mais qu’il fait son possible pour chanter.

Après 45 minutes d’un bon concert, très festif, il décide que ceux qui veulent peuvent le suivre dans la rue, qu’il va jouer en acoustique quelques nouveaux morceaux du prochain album. Tout le monde le suit donc sur le trottoir en face de l’AB… Au grand désarroi de la sécurité qui se demande ce qu’il se passe alors qu’ils sont sur les dents pour le concert de Soprano. Reverend va encore jouer 30 minutes dans la rue. Des nouvelles et anciennes chansons, une reprise de Marley et une d’Oasis… Ca ne m’étonne qu’à moitié qu’il ait un rhume, s’il fait ça tous les soirs…

Incroyable ce Reverend. Sûrement un très bon souvenir pour ceux qui étaient à l’ABClub ce soir là.

 

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