Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
  • Contact

Les prochaines...

Recherche

25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:42
Nouvelle escale au Sazz'n Jazz, rue Royale.Ce club devient, petit à petit, the place to be in jazz Brussels. Ali et son équipe t'accueillent avec le sourire, le droit d'entrée est dérisoirement bas, les tarifs consommations sont abordables et l'acoustique est des plus correctes, même si ce soir des hauts-parleurs se sont amusés à chahuter le concert des S B.
Résultat, du monde au Caffe Sazz!

Plat du jour:The Screaming Bitches!

Tu consultes l'urban dictionary, tu lis:'The female places the testicles in her mouth and sucks 'em until he screams.....'
Un groupe porno?
Bizarre, l'affiche montrait pourtant un quatuor de nonnes, fumant une cibiche, en stoemelings il est vrai!
Les Bitches voient le jour en 2005.
Qui sont ces sales hop?

Sophie Tassignon
Tu te souviens l'avoir vue avec Suzanne Folk, Nicola Lancerotti et Emile Verstraeten à la Flûte Enchantée en 2007. (Folk-Tassignon Quartet).Depuis elle a quitté Brüsel pour s'établir à Berlin.
En 2004, elle formait Zoshia (un CD 'Moon Talk'), plus tard, elle collabore, en duo, avec Alexandre Furnelle. En 2007, elle s'associe avec le saxophoniste Peter Van Huffel pour former HuffLignon, elle tâte de nouveaux concepts et travaille avec le danseur Airi Suzuki.

Anu Junnonen
La Finnoise, établie à Bruxelles, est connue pour son projet aNoo( avec Tuur Florizoone e.a).
Anu chantait avant de parler confie Mummy.

Elena Dunkelman
Originaire de Montréal, cette sublime chanteuse, pour qui tout semble naturel, a son propre projet Nu-Jazz: ElëNaa!

Et la petite dernière( remplaçant Aurélie Lierman, depuis quelques temps):Jacobien Vlasman!
Une jolie Amstellodamoise élancée, installée à Berlin.
Elle étudie le clavier classique, chante dans différentes formations (chorales classiques, jazz-rock, chanson...) pour se lancer comme chanteuse et compositrice de jazz en 1997,le Jacobien Vlasman Quintett (un Cd 'Vitrine Vocale') est né.

20:50'
The Screaming Nuns on stage, prêtes pour un concert a capella magistral.
Voice is the original instrument, pour paraphraser Joan La Barbara, la preuve ce soir.
'Emoni Ennen' un chant suomi.
Exotique, agglutinant, envoûtant, proche de certains efforts de Laïs.
D'emblée les arrangements audacieux et les tonalités vocales différentes des bitches t'interpellent.
'Shining Hour' composé par Anu. Du jazz sacré sur fond de... tum tum tum tum ...liturgiques. Chaque vocaliste passe, à tour de rôle, sous le spotlight...tell her she ought to stop looking for troubles...explique ça à une nana! Acrobaties laryngées périlleuses, polyphonie carmélite: du grand art.
Un spoken word monastique..God, I had to run to come here on time...(ik,ook!) pour introduire 'Conference of the birds' (Dave Holland), tout en onomatopées et hululements. Malheureusement, c'est ici que les problèmes techniques jouent les trouble-fêtes: un micro mime un chant d'oiseau avant de rendre l'âme, un haut-parleur connaît des baisses de tension...Dieu punit les pécheresses!Celles-ci, pro jusqu'au bout des ongles vernis, assurent sans micro. Cette conférence des tétrapodes te ramène du côté de Zap Mama.
'Hunger' compo de Sophie, lyrics papa Tassignon. Nouvelles interférences intempestives, ne parvenant pas à ébranler les religieuses, un chant profond, eucharistique!
Weg die micros, in de vuilbak die bucht van Sarma, on continue sans électricité.
'Y a t'il de l'eau?' un concerto multilingue décoré d'halètements, de zézaiements, de bêlements Chèvre de Monsieur Seguin, et autres feulements ou piaillements incongrus.
Time for a cover: 'Roxane' The Police, en jazz gospel irrésistible.Beau comme du Bobby McFerrin.
Petits reproches domestiques, récités à quatre voix 'Always'...I tell you always but you never listen... on dirait ma conjugale!
'Blue Angel' de Miss Tassignon. Attention, masterpiece: superbes arrangements, Jacobien transformée en carillon Jacobin, Elena en Cecilia Bartoli.
La dernière du set 'Ügel Bügel' de l'esperanto?Un exercice de style ubuesque,Sophie muée en coucou de Malines, les copines caquetant à qui mieux mieux.Le swing du poulailler!

Set 2
Les novices( No Vice?) en voix off: 'Please hang on your rose on the kapstock.... this is not a smoking swimming -pool.... Nonsense riddles and statements...if your name starts with a K please take exit four... ,tu sors sans procès, Joseph!
Dérision, Arrabal?
'Why do Women' Lyrics Anu, en visite spirituelle chez le docteur Uma Asopa?
'Funky Sofa' Jacobien me souffle: de Roy Eldridge. Onomatopées hardies et substitutions tritoniques de la bande, sur modulations lyriques de Miss Dunkelman. Des jongleuses de gamme, ces madames.
'Pheromones' Sophie à l'écriture, Jacobien en vedette. Du female Sting.
Pas au bout de nos surprises,un 'Ave Maria' plurilingue et bâtard. Un chant choral sous forme de canon, Bach et Gounod s'étonnent de la présence d'un percolateur dans leur partition religieuse.
Camille: 'Au Port' sur l'album 'Le Fil', mais c'est le dernier CD 'Music Hole' qui offre le plus de similitudes avec le travail des Bitches.
Nouveau classique 'Jolene' de Dolly Parton. Sophie en avant-plan, arrangements Anu. Véritable ravissement pour les trompes d'Eustache.
On termine, comme on avait débuté, par un chant du Nord, en finnois ' Käppee'. A song about women talking about men and their habits.
Un exemple, mesdames? Drinking, les enfants...Hurps, Ali une Jupiler, please!
Un titre commérages rythmés!
C'était la dernière...

En bis, le 'Billie Jean' de Mr Moonwalker.
Une version jazzy soul, groovy à souhait.
The Screaming Bitches: pas aussi retro que les Puppini Sisters ou les Andrew Sisters, moins mainstream que Manhattan Transfer ou les Swingle Sisters et plus sexy que les Frères Jacques!

PS: les madames sont à la recherche d'un manager sérieux, tu sonnes chez Sophie Tassignon, si tu réponds à la description!
Partager cet article
Repost0
22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:24
Pierre de Surgères Quintet
Pas la première fois que tu assistes à un concert de PdS: mai 2008 au Belga, place Flagey.
En ce venteux dimanche de novembre c'est dans le cosy Sazz'n Jazz que tu as rendez-vous avec le racé pianiste.
Il s'est entouré d'une nouvelle fine équipe!
Aux drums, ce que la Belgique compte de mieux:Teun Verbruggen.
Comment cet as des baguettes ne se trompe-t-il jamais dans son agenda? Il joue avec:Jef Neve, Othin Spake, Flat Earth Society, Rackham, un trio avec Gulli Gudmunsson, Alexi Tuomarila,Pascal Schumacher, Nozzle Slag, etc...
A la basse:Felix Zurstrassen, fils de Pirly, bon sang ne saurait mentir...( Charnama, Ben Prischi, son propre trio etc...) - Bo Van Der Werf au sax baryton( Octurn, Brussels Jazz Orchestra- 7 eyes- Magic Malik Orchestra...) et la nana de la bande:from France, Miss Alexandra Grimal au sax tenor et soprano.Cette gentille demoiselle dirige son propre trio ou quartet, c'est selon, et s'entoure de braves jeunes gens se nommant:Dre Pallemaerts, Jozef Dumoulin, Nelson Veras par exemple...

Le quintette de ce soir a pris comme pseudo:'Improvising Gang'! C'est clair,Marie.
20h50' ouverture du bal!
'Crisis' une intro basse/drums et quelques bruitages grinçants émanant du piano électrique.
Alexandra attaque quelques lignes dignes d'Ornette Coleman, j'espère que t'as bien digéré ta pitta, car ce free jazz aventureux n'est pas fait pour les estomacs délicats.
Lorsque les 5 voltigeurs sont en piste, t'as intérêt à t'accrocher: cascades audacieuses et lignes agressives. Accalmie passagère pour permettre aux aérophones d'entamer un duel au sabre blanc. La rythmique est solide, Bo et Alexandra batifolent, Pierre contrôle.
La crise est passée.
'Magicology' une mélodie lapin et haut-de-forme. Le piano gambade sur fond David Copperfield.
Les désaxés se repointent et, à nouveau, engagent une joute soufflante.
Ni vainqueur, ni vaincu!
'Chaud devant' un petit Harlem groove , du be-bop classique et remuant.
Epoustouflante Alexandra, relayée par un tricot subtil de PdS.
'Coline dort'.Un brin de poésie annonce le compositeur.
Poésie saccadée, Coline a le sommeil agité.De sérieux cauchemars la secouent.Freud doit analyser l'activité cérébrale de cette enfant, l'aiguille oscille dans le rouge, pression systolique anormalement élevée.
Ouf, la crise est passagère, retour à la sérénité. Elle ronfle gentiment.
'Pericoloso' une flânerie reposante achève la première partie.


Set 2
'Palma/Paris-Nord' un swing lancinant avec lignes de basse répétitives et hypnotiques.
Un titre fusion, bien dans la lignée Jan Hammer, Chick Corea, Billy Cobbham, Dexter Gordon, Bob Berg...L'affrontement de Surgères/Verbruggen étant particulièrement musclé.
La seconde plage du set sera longue de plus de 30': 'Nautilus' et 'Objectif Lune' enchaînés...Le Capitaine Nemo et Tintin sur le même rafiot.
L'odyssée du sous-marin débute par un plongeon de piano crispant, sur arrière-plan de batterie grippée, les saxes et la basse s'accrochent pour visiter les fonds marins: coraux, faune abyssale, quelques épaves ou déchets nucléaires ...On remonte: corne de brume, plage en vue, envol de cormorans, brise légère, ciel azuré.
Les saxes nous invitent à reprendre la route, to the moon: 402589 miles...
Ascension vertigineuse, les moteurs chauffent, ça pompe sec, tous en apesanteur. Hello Dirk, alles goed, manneke...le bonjour à Stella et Luna, on redescend, peï!
'Neige' un solo immaculée conception de Miss Grimal, glissade acrobatique de Pierrot, gros flocons de basse/batterie. Felix hors piste, ce gamin a du cran..La meute rapplique, il est l'heure, faut rentrer les traineaux et nourrir les chiens.
Public debout!

Un bis avant le dodo: ' On a train to Bern', ou burn, ou Byrne( David)...moi, j'ai un copain saxophoniste :Tim Berne nous raconte PdS...Du jazz ferroviaire.
Sifflet du chef de gare.
Railsuisse jamais en retard,un conseil: évite les contrôleurs helvètes, sont pas comiques.
Belle balade s'achevant en gare de Berne.
Viens, on se paye une visite à Winnie l'Ourson!
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 21:38
Wereldfeest à Halle, dans le coeur de la riante cité, lieu du pèlerinage marial dédié à la Vierge Noire.
Majorettes, restaurant solidaire, cracheurs de feu, chorale gospel dans la Basilique, cirque de rue, kroegentocht dans plusieurs bistrots, jouxtant la statue d' Adrien François Servais, musique Klezmer au Vondel, bière à volonté...il y en a pour tous les goûts!
Le peuple du Pajottenland, aimant la fête s'est déplacé en masse, la température clémente transforme le centre ville en joyeuse rumba arrosée.
Tu pointes trois établissements pour ton pèlerinage musical aux parfums de houblon.

Zonko au Blue Note.
Le Blue Note est un des plus chouettes zinc sur la Grote Markt, dans un passé récent il a vu défiler quelques pointures du milieu jazz (Bruno Castellucci ou Jean-Louis Rassinfosse e.a...).
Faut pousser pour atteindre le bar et te désaltérer.
Zonko est prévu à 20h.
A 20h20', ce koko n'a pas encore investi le coin.
Godv., smerlappen, je vais rater le groupe suivant!
20h25, ils se pointent à 9 (negen)!
Au chant la rousse Barbara- Jan aux drums- percussions: Tijl- basse 6 cordes:le viking, Harald- sax et claviers:Jan- trombone:Glen - Toon à la guitare et une paire de trompettistes: Tim en Bart.
Cette boutique de farces et attrapes se spécialise dans quel domaine? Le zouk méditerranéen, toutes tendances, chanté en français: ragga, rap, r'n b, ska, salsa, funk....
Ambiance,énergie, sueur et folklore garantis. Halle adore le carnaval, le carême un peu moins! Liesse populaire au Blue Note, il y eut.
'Funk' titre explicite, ça swingue dur. Mes jolies voisines ont la bougeotte, les cuivres ont la pêche et la rouquine balance pas mal.
Tu comprends pourquoi Zonko a remporté quelques lauriers: Zenne Toer, Exxion Rock Rally, Red Rock Rally enz...
'Ca Va', on est serré comme des sardines, mais on se plaint pas!
'Le Vent' cet alizé est festif et sent le créole à plein nez. Zouk Machine et Kassav sont dans le coin.
'Mambo Indigo' petit mambo aux pointes de salsa, légèrement javelisée...on s'est aimé sans se toucher...du Platon uit Halle.
Gerard Darmon et Dany Brillant sont peut-être plus comiques et sexy, Halle n'en a cure!
We goan no den Afrik, lance une trompette, il faut vous bouger le cul au Blue Note, vous êtes mous..
'L'étranger' sonne moins Camus que La Fille d'Ernest ('Tout Bouge'), où elle est Vévé Mazimpaka?
Qui s'amène avec son tam- tam et un pote saxophoniste? De duivel uit de streek:Eric Baranyanka! Où va t'on caser ces zigotos? On se pousse et les voilà à 11 sur scène. Le souk!
'Aphrodisiac'...shake your booty... pas moyen, suis coincé, mec!
Après avoir bouffé quelques huîtres, Eric et son tam-tam nous cuitent.
Over twijfels:' Les Doutes', le bassiste troque son instrument contre un ukulele....elle marche avec nonchalance...Avec qui elle marche?
Beau duo vocal:Barbara et une trompette.
Coup d'oeil à ta fausse Rolex: 20h58', ik moet weg, tu quittes Zonko et ses doutes, en route pour d'autres aventures.

Codt Cole Band au Bruin Café Den Apotheker.

Hans zit nog buiten.Oef, pas encore commencé?
Non, gars, on attend notre trompettiste,il joue avec Zonko.
Bart Vanderkammen, sans ses peignes, mais avec ses blazers, me suit dans l'ancienne pharmacie.
Les troupes du commandant sont complètes, le bataillon est en marche.
Résume, peï!
Bart:buggle, trompette - Hans Van Campenhout (Strawdogs) vocals- Jurgen Moriau (De Skangoeroes), drums - Herman Van Molle, bass et Dirk Colpaert, guitar.
Ces troufions sévissent dans quelle arme? Roots music à fortes influences blues.
'For Demon Dog and the Junkyard Lady' pourrait sortir du répertoire de Tom Waits, du cabaret rock bien ficelé.
Faut dire que chez ces gens là on est pas dans le bain depuis ce matin, ces galériens des bistrots perdus ont déjà enregistré trois plaques, la dernière 'The Last Radio Show'.
'For a glimpse of Sharon Tate' eh les mecs, Roman Polanski a des petits problèmes avec les tribunaux. Un jazzy blues bien rond.
'A Jack of all trades',petite guitare Chet Atkins. Un débrouillard ce Jack of all trades!
'Lipstick on my collar', où t'étais hier soir,Hans? Viens pas me dire une réunion au boulot, crapule! Cornet aguicheur t'invitant à aller voir les madames. Le petit Bart a du souffle!
'Crashing' pas de tralala: rythmique solide pour ce blues en midtempo.
'So Unreal' nouveau blues, au background jazzy et solo salé de Dirk.
On reste dans le blues, mais aux teintes latino pour 'Somebody'.
'A Street Girl named Desire'.Ecoute,Tennessee, y a pas que les trams à s'appeler Desire!
Putassière cette guitare, elle travaille dans quel coin Desire?
Hans a ratissé toutes les rues pour la retrouver...I got nobody waiting at home...le cafard il a, le pauvre.Elle a même pas laissé une lettre en partant.
Superbe ce titre!
'Car crash blues' nouveau carton du guitariste.
Un Johnny Cash bien nerveux, c'est le meilleur des médicaments, meneer den apotheker:' A tale about myself, the lord and a girl named Mary-Jo'.
Une tirade philosophique 'Wise men are fools'. Southern rock funky avec trompette noire, sexy comme du Little Feat.
That's it, end of our first set. Ravitaillement pour les troupes ,commandant Cole!
Je vous recommande sa potion si vous aimez la genuine roots music.

Sens Unique
Quoi sens unique?
C'est le nom du combo jouant au Vaantjesboer, à 50 mètres de la Grote Markt.
A 22h, commencera leur second set.
Un pessimiste est une personne qui regarde des deux côtés avant de traverser une rue à sens unique.
Eh, oh, tu débloques, arrête la gnôle!
Ils sont 5 dans cette One Way Street!
Nele Van Mieghem:violon et xylophone - Guy Peeters: basse - Geert Verhoeven: batterie -
Michael Sels: accordéon et le chanteur/guitariste: Wouter Van Keirsbilck.
Leur frisse folk/ folk rock(en français dans le texte) va égailler le Vaantjesboer pendant une bonne heure. Difficile de tenir en place pendant leur prestation réjouissante.
'Il a tout dit',une comparaison traverse ton cerveau embrumé:Louise Attaque!
Une bourrée( qui est bourré?) :'Donne moi'. Ambiance in de ketel, violon et accordéon virevoltent, la rythmique c'est du béton et le Wouter sait chanter!
'Scottish d'Aujourd'hui' du Levellers uit Pajottenland !...les larmes d'hier, les sourires de demain on ne se souvient de rien....les Scottish ne boivent pas d'eau!
Ons zachtste nummer, une valse: 'Valse dans la peinture' Gauguin danse avec Van Gogh, cachant een scheermes dans sa poche.
Amélie Poulain, bande originale Yann Tiersen, titre 'La Noyée', valse romantique et mélancolique. J'en pleure encore.
Une cover royaliste (second degré) de Bart Peters, 'Poolijs', qui devient 'Prince Albert'. Légèrement irrévérencieux ce Prince Albert.
Sens Unique semble vouer une grande admiration au gentil Salvatore.
'La Bête est là', qui le Prince Albert?
Sautillante cette composition virant gypsy dance endiablée pour mourir en tango.
La dernière:'On aura raison' ...on jouera pour vous parce qu' on vous aime bien, on jouera pour nous parce qu'on s'aime aussi...beau singalong enjoué et bien foutu . Les Négresses Vertes, Manu Chao, le Celtic folk( Oysterband, The Men They Couldn't Hang, Lindisfarne...) tu retrouves tout ça chez Sens Unique.

Un bis s'impose:
Adamo croisant Arno: 'Les Filles du bord de mer'.
Grosse ambiance, carnaval en novembre, tsoin ,tsoin...
J' l 'ai refilé à un gigolo et j'ai nagé vers d'autres eaux... Pas toute de suite, on a droit à un pousse café:' Ca ne fait rien', une complainte épicurienne finissant en folle danse slave.

Une dernière ale avant de quitter Mondi'Alle!
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 08:17

Deux rédacteurs de « concerts-review » (1 - 2) les ayant déjà vu et apprécié je suis impatient de voir les new-yorkais sur scène. Sur album je les trouve plus ou moins passionnants. On va voir…

Une première partie était prévue.. Vu le matériel sur scène et les minutes qui passent on se dit qu’il n’y aura personne en avant programme.. De fait, 20h30 A place to Bury Strangers débarquent dans l’orangerie bien remplie. Peu de lumières, des projections psychés (variées et très jolies) et les larsens qui montent des amplis… la batterie claque, les basses te transpercent le sternum, le son de voix étouffé, tout est la pour du shoegazing de première. Enfin presque de première : Le début de set est soporifique, répétitif, peu emballant. Après 3-4 morceaux la sauce monte doucement… pour malheureusement retomber quelques instants plus tard… la fin du set sera à nouveau lassant, le groupe jouant un chaos maîtrisé (larsens, bruits, guitares volantes) qui dure des plombes et qui se révèle sans intérêt.

Bref, GROSSE déception, je m’attendais à une heure décapante qui vous explose la tête et j’ai eu droit à une heure qui n’aura compté que peu de moments captivants ou beaucoup de moments ennuyeux, c’est selon.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 07:47

Witloof sold out ce soir, c’est assez rare que pour être signalé d’entrée. Le sous sol du Bota est envahi par une horde de jeunes filles hystériques et sautillantes qui vont mettre une ambiance digne des furies des boys bands des années ’90. Bombay Bicycle Club (BBC) les nouveaux Take That ? Ca ne semble pas être leur plan marketing en tout cas, ils sont là pour jouer leur musique avant tout…

C’est donc dans un Witloof surchauffé qu’ils vont présenter  leur album. Je pense évidement très vite aux Arctic Monkeys, je ne peux pas y échapper : leur jeune âge, leur musique, 2 grattes-une basse-une batterie, leur mélodies accrocheuses… tout y est pour voler la vedette aux « singes arctiques » déjà devenus grands. On peut ajouter aux nouveaux venus une présence scénique énergique et le plaisir affiché d’être sur scène qui manquaient cruellement aux Arctics Monkeys à leurs débuts.

Universal (Island) et la NME étant derrière les « BBC » on peut penser qu’ils ont les portes de la gloire grandes ouvertes devant eux… Reste à franchir le palier, ce qui n’est pas toujours le plus évident.

Reste un bon concert, bien joué, un album bien rendu (extraordinaires « Dust on the Ground » et « Always like This »), avec un final manquant tout de même d’un peu de pêche, mais une très belle soirée tout de même.

Ha j’oubliais, il y avait Cheesy cliché en première partie… Quoi ?? Rien à dire ?? Non, les mots me manquent !!

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 22:21
Soirée contre-culture aux essences anti-folk/psychédélisme,ça sentait l'acide au bota ce jeudi soir!

Faustine Hollander
Miss' folk in Brussels' s'attaque aux grandes salles. Elle a écumé,avec succès, tous les petits clubs de la capitale( Filature, soirées cerises, concerts à la maison...) et est suivie par une horde de fans acharnés.
Son sourire, sa constante bonne humeur, son charisme, sa voix assurée, ses chansons solides et son jeu de guitare efficace ont conquis les fans de la famille Akron.
Quelle sera la prochaine étape?
On connaît son répertoire :'Dragonfly' -'Rainy Days'-'Missing Girl' - 'Step inside my love' -'Suite Angoulême'-'Had it coming' , ses reprises étonnantes: 'Helter Skelter' (the Beatles), évidemment, si papa s'appelle Marc Hollander: Akzak Maboul, Art Bears et big boss the Crammed Discs, on a à sa disposition une discographie canon...,ou le fabuleux 'Codine' de Buffy Sainte- Marie.
La charmante enfant a encore réussi à nous surprendre en déterrant 'You're no good' de Jesse Fuller, le bluesman d'Atlanta, décédé en 1976.
Faustine, 23 ans, une radieuse encyclopédie vivante!

Akron/Family

Les cintrés de New-York City ou Williamsport ont sorti un cinquième album en mai: 'Set 'Em Wild,Set 'Em Free'.
Wild et free, leur concert sera!
Le trio barbu s'est alimenté à autre chose qu'un stoemp aux carottes ce jeudi soir.Champignons ? Pastilles de toutes les couleurs, en fumant de l'herbe? Lentilles Salées en Daube?
Dana Janssen (batterie/guitare/voix)-Seth Olinsky, le druide binoclard( guitare, flûtes, claviers, percussion,castagnettes et lead vocals) et Miles Seaton (basse, synthé, programming, flûte, percus et voix) ont agressé l'Orangerie, pendant 1h40', avec leur World Psychedelia énergique et flippée.
A 21h10' ils s'amènent en gueulant en réponse à quelques farfelus bruyants, s'imaginant assister à un match de foot à Manchester.
'What kind of birds are you' se demande le costaud Miles? Des oiseaux sans têtes,mec!
C'est parti, des bruitages incongrus, te voilà plongé en pleine forêt vierge. Des percussions amazoniennes suivies d'un récital des grandes orgues de Notre-Dame. Seth, le dément, se saisit d'une petite flûte à bec et attaque un concertino d'une sauvagerie médiévale.
Au bout de quelques instants son pipeau atterrit à nos pieds.
Ces mecs sont dingues, Animal Collective, c'est des moines contemplatifs à coté de notre trio hirsute.
On entame, en harmonie, un joli chant hippie rupestre et volatile: 'Gravelly Mountains of the Moon'.
Le batteur abandonne ses baguettes pour une guitare, et un second air à l'ambiance folk. Beau et tendre comme du Nick Drake.

Ces deux premiers titres ont début et fin. A partir de là, les New-Yorkais ne nous laissent plus un instant de répit, une suite ininterrompue de plus d'une heure, mêlant:heavy rock, free jazz, psychédélisme, folk, électro, afro-beat, jungle, soul, funk, hardcore, avant-garde, incantations indiennes ou noise...Le tout, joué avec énergie, rage et fureur.
Une nouvelle fois, nous faillîmes être éborgnés, par un drum stick voltigeant à deux cm de notre tête.
Les hippies jamment à qui mieux mieux: rythmes tribaux succèdent aux envolées lyriques, percussions primitives flirtent avec choeurs grégoriens, guitares Black Sabbath alternent avec disco beats, cris hystériques d'hyène en quête de nourriture succèdent à de chatoyantes harmonies à trois(à la Byrds) ,la mayonnaise Jingo lo ba piquée de pointes Dead Meadows tourne en loops cacophoniques, les Happy Birthday virent metal hurlant, le chaos noisy cède sa place à la candeur boy-scouts autour du feu de camp....
Akron/Family t'assomme, te laisse hagard et sans voix. Tu te dois de participer à leurs improvisations, leur show tient la route s'il y a interaction public/musiciens.
Que du bon?
Non, il arrive un moment où tu décroches, leurs délires neurasthéniques finissent par fatiguer, tes trompes d'Eustache aspirent au repos, ces agressions soniques vont les laisser dans un piètre état.
Quoi, tu veux des titres... ces malades n'ont pas de setlist, ils aligneront plusieurs morceaux de leur dernier rejeton, en y ajoutant des compos plus anciennes.
La suite aura débuté avec le calme 'River'...you and I and a flame make three...,

on croit avoir reconnu 'the Alps & their Orange Evergreen'- 'Lake Song/New Ceremonial Music For Mothers' ...bees, leaves, hives go fly wirth flies...,l'imprécation 'Ed is a portal' aux nonsense lyrics- 'Future Myth' sur le split album Akron/Family & Angels of Light (groupe de Michael Gira, autre notoire fêlé). Oui, le futur est un mythe! C'est ce dernier morceau qui mettra fin au set.

Les fidèles exigent un bis, le trio sous influence nous balance: 'Everyone is guilty',une danse tribale, avec basse à la Red Hot Chili Peppers virant, sauvagement, en hard rock bluesy, à la Ten Years After.
Sentence,on est tous coupable. Sanction, la castration et l'éclatement des tympans.
Un final chaos monstrueux, Miles bouffant le micro.
Tu crois qu'ils ont tout donné, qu'ils vont se doucher et jouir d'un repos mérité? Forget about it, un petit folk reposant, distingué comme du Crosby ,Stills & Nash débouchant sur le singalong 'Woody Guthrie's America' ...that is where I'll lay my head and call it home...

The end!
Akron/Family les Grateful Dead de cette décade!
Partager cet article
Repost0
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 22:06
Dans le cadre de SHOW Diaspora Sounds, le Beurs accueille ce trio belgico- mexicano- bruxellois.
διασπορά, dispersion, étape de vie...
Le concert est annoncé à 21h, sur place un placard affiche 21h30'.
A la Bourse, tu te frayes un passage parmi une centaine de barons, nourris à l'ice-tea (ça fait pas partie du consortium coca-cola...), fêtant à force de coups de klaxons, de cris stridents et d'étendards vert/blanc, ornés du croissant et de l'étoile, la qualification de l'Algérie au détriment de l'Egypte.
Parenthèse: l'équipe de Mohamed VI (fils d'Hassan II) a terminé à la place la moins honorable de sa poule. Supportons nos frères arabo-berbéro-afro-musulman...Pis de panaque, à Marseille la liesse populaire a entraîné le déployement de 650 membres des forces de l'ordre, ce qui n'a pas empêché bris de vitrines, mise à feu de véhicules traînant sur le Vieux-Port et plusieurs arrestations...
Vive le sport!

21h29' un quidam nous annonce le concert.
21h30' le trio en piste.
Le lange Tuur, le local, au centre( pas avant,fieu, pas de ballon rond dans le café, pas de kicker non plus) à l'accordéon.
Tuur Florizoone: c'est Tricycle, aNOO, Musicazur, Massot/Florizoone/Horbaczewski, Barbara Wiernik Sextet et des milliers d'autres collaborations. C'est aussi le soundtrack de 'Aanrijding in Moskou'. Il ne voyage jamais sans son branle-poumons.
A droite, Juan Carlos Bonifaz: c'est le magicien au marimba, le gars qui a des images d'Eldorado plein le cerveau.Il collabore avec des sommités latines: le Huachimamba percussion trio, Maracatù, Sindicato Sonico, Mong, Marcelo Moncada... Il est un des premiers à introduire le marimba en musique classique ou contemporaine (ex:John Cage's second construction).
A gauche, Osvaldo Hernandez Napoles(vu avec The Elements, il y a peu):c'est le roi de la percussion, le collectionneur d'instruments Pre-Colombiens, c'est des collaborations innombrables: Deep Forest, Marlène Dorcena, Karim Baggili, Ialma, Carlos Diaz, Travelling Voices...

Ces trois maîtres n'ont jamais joué ensemble, le programme prévoit une suite de morceaux improvisés et untitled.
Un accordéon argentin amorce la première salve, le marimbaphone saute dans le wagon et le sorcier des percussions agite quelques engins percussifs rudimentaires(crécelles, clochettes...), datant des époques Maya ou Aztèque.Dépaysement garanti, ce soundtrack amazonien doit calmer la colère des dieux.
La frêle embarcation glisse sur des flots agités, les matelots tiennent, hardiment, le cap à coups de pagaie adroits.D'hostiles et inquiétants bruissements de reptiles ou d'insectes géants se répercutent dans ton cerveau, faut pas flancher où tu sers de hors- d'oeuvre à ces sales bêtes.
Ouf, calme plat, une zone sans remous, le soufflet pleurniche et la pirogue accoste.
Second trip, toujours initié par le Tuur, les Mexicains mimant les vents équatoriaux.Tu contemples l'envol majestueux d'aras, fourmiliers, colibris, woodpeckers ... L'accordéoniste délire, piqûre d'insecte tropical?. La mélodie dérape, les basanés entrent en transe:effrayant!
Repos pour Florizoone. Avale cet antidote, pauvre blanc. Osvaldo nous la joue Ray Barretto, Juan-Carlos suit le mouvement.
Le Lange va mieux, enfin si on veut, il nous joue,dans les graves, une marche funèbre. Le marimba caracole, pendant que senor Hernandez tripote des ossements de dinosaures sud -américains.
Des images de 'African Queen', le chef d'oeuvre de John Huston (argh, Katharine Hepburn...) s'imprègnent sur ton écran cérébral.
Adios morosité, la suivante sera java Orénoque endiablée.
Un lent tango mélodramatique: essence de tout un peuple, l'âme d'un continent nourri aux sons de Piazzolla et aux chants de Carlos Gardel. Osvaldo y va d'un solo époustouflant au tambourin.
Les randonneurs reprennent leur excursion parsemée d'embûches.
Je jouerai du cajon pour la suivante. A ta guise, Oswald.
Et moi, se dit Jean-Charles, je vous fait une petite intro au melodica pour le numéro 6. Merde pense Arturo, moi, je n'ai que mon accordéon, j'ai prêté mon sifflet à un flic, buiten!
Qu'à cela ne tienne, Etienne, entamons une danse à quatre temps, truffée de masques mortuaires et d'auto-portraits de Frida Kahlo. Beau comme du Pablo Neruda, décoré par le score de Il Postino.
65' t'ayant transporté ailleurs!

Un bis!
Une musette mexicaine t'emmenant sur les berges du Coatzacoalcos. Tu remplaces le petit vin blanc par du mezcal.
Oswaldo, tu nous fais une sortie Achille Zavatta?
Si, si Hombre!
Chimes, Llaves et maracas clôturent ce Diaspora Sounds 2.




Una cerveza por favor!
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 22:58

Mozart n'aime pas la country, nous à 18h, nous avons quitté le Kriekelaar ravis (the Defibulators), pour traverser Bruxelles, direction rue du Printemps.
Que va sortir Fredo, le magicien, de son haut-de- forme?
Un trio d'artistes, dénominateur commun:Marco Locurcio : guitariste/bassiste de jazz, mais aussi producteur pour Miss Scavuzzo et Mr Alvin, Barbara étant une protégée du dernier.

Barbara
Faut oser choisir le même patronyme que Monique Andrée Serf, l'Aigle Noir amie de Brel ou Brassens.
Perturbée, ze trac(?), la jeune personne se présente et introduit ses compères:Jonathan(?) au piano et Paul(?) à la guitare.
Bonjour, je vais vous interpréter 5 chansons, 4 de ma plume et une reprise.
Je commence par la première... Suis obligé de pincer Yves qui dilapide sa Blanche sur son costume du dimanche, qu'il enfile tous les jours. Je te parle pas de Florin, qui dort avec son chapeau!
'Maybe one day' mon prince charmant viendra... Question? Le pianiste et le guitariste jouent-ils le même morceau?
A= Amour , B= Bière, V= Variétoche...
'Only God' une berceuse théologique. Où est la caméra cachée, demande Thierry?
La cover, Evanescence,'My Immortal', je la chante parce que j'aime bien.Logique cartésienne.
Qui a dit Star Academy?
'Freed from you' C'est de moi, une femme libérée.
'See you soon' du swing rayon cosmétique.
Merci, je cède la place à ALVIN!

Alvin Devolder, aux claviers et chant, n'est pas un novice: Alester, The Wizard of Odds, collaboration avec Seesayle...
Un EP, donc, au titre Obama: 'Everything's gonna get better' !
En solo:' Turn the page' pop grandiloquente, tendance pompier.
Les musiciens en piste:Marco Locurcio, mon producteur, à la basse et Santo Scinta aux drums!
'Silence' Eh, Yves, tu dors? Nouvelle intro emphatique,soudain arrêt: besoin urgent? Jonathan, t'as touché à quelque chose? Fallait me le dire, c'est toujours pareil quand on prête ses jouets.
Second départ, l'hymne silencieux est sur les rails.
'The sky is blue' dédicacé à tous les artistes abhorrant les nuages.
Cieux lisses, sans faux plis, c'est reposant.
'A moi' (c'est du français), au secours!
'In the rain' j'ai oublié mon parapluie à Cherbourg.
Le titre de l'EP ' tout va s'arranger' ritournelle pour pucelles.
Quoi encore,Yves? Quoi Clayderman? Ah bon, Richard Clayderman!
'Paperboat' ça rime avec...is ready to float... Jolis arrangements et envolées à la Supertramp.
Al vint et puis est parti.

Jennifer Scavuzzo

Jennifer au chant ,à la basse et son band: Marco Locurcio:guitare- Santo Scinta: batterie et Michael Chainis: guitare.
Lors du Jazz Marathon ( Grand Place) ,le groupe de la gracieuse enfant s'enrichissait encore d'un clavier et d'une mini-section de cuivres.
Elle commence, comme en mai, par 'Falling', sans l'entrée en matière marche triomphante.
Son poprock fait mouche dès l'entame.
'Daylight' même schéma.
Une wah wah poisseuse pour 'The Secret' .
'Impatient' catégorie rock ballad ...I can't deny that I lied to myself a thousand times...ça tire du côté de l'ouest, female American rock, style Kate Vogele, Sheryl Crow, Belinda Carlisle... La voix est souple et les requins qui l'accompagnent connaissent tous les océans. Bref, c'est bien foutu. Reproche, ça vise les charts et l'airplay, donc on arrondit les angles.
'All over my face' Je te pique ta gratte, Marco, prends la basse. Les Cerises, vous pouvez faire le chorus? C'est quoi, dit Yves? Maille ,maille, maille... facile, comme la moutarde.
'I feel loved' l'amour ça rend beau.
Tu l'attendais la suivante, leur fabuleuse version de 'Come Together'. Attaque, Marco! Mords, ragazzo! Formidable timbre, à la Tina Turner.

Un petit blues funky: 'Dancing till dawn', le show gagne en intensité, les guitaristes t'invitent à la danse.
'All I have' un midtempo.
Notre dernière:' You know it's right' .Clap your hands, people, on se fout des voisins!

Et le bis, la perle des Rolling Stones:'You can't always get what you want' !



Un bon petit concert sans prétention!

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 22:06
Rue Gallait paralysée pour 9 mois, fin des travaux prévue en 2026, mauvais pour ton coeur: il te reste un defibulator pour éviter a heart failure!

Curieus Schaarbeek nous en fournit 7 pour le prix d'un, intéressant, non? Surtout si le prix affiche zéro Euro!
Du monde à 14h dans la jolie maison patricienne, Bruxelles apprécie la recette: good country pour pas un rond!
Mon copain,De Witte, a eu l'occasion d'apprécier,début novembre, le septet de Brooklyn à Bonheiden et fut séduit par leur 'whackabilly'. Même scénario à Bruxelles, the Defibulators comptent une soixantaine de fans supplémentaires.
Ces jeunes gens te servent un succulent mix de bluegrass/country/ rockabilly/ roots music truffé de pointes d'humour, d'harmonies vocales dignes d'Emmylou Harris/Gram Parsons et de hee-haw marmalade digeste.
Bref, on s'amuse et, ce qui ne gâte rien, madame, ce sont des virtuoses.
Les vocalistes se nomment Erin Bru(triangle, percussions), jolie rousse ressemblant à Axelle Red (mon copain Roland fell in love at first sight) et Bryan Jennings ( banjo et acoustique), les tirailleurs répondent aux patronymes de Freddy Epps à la basse, Justin Smitty au fierce violin, Mike Riddleberger s'attaque aux cymbales, toms et grosse caisse, Metalbelly est couvert d' un washboard comme armure, il tapote sur tout ce qui se trouve à moins de 50 cm de lui et joue de l'harmonica et, le tireur d'élite à la Telecaster réagit si tu cries Roadblock. Ce pistolero joue,également, avec les Dixons, qui doivent nous rendre visite en janvier.
Le soir-même on attend la compagnie à Vlissingen, en Zoolande: vont ménager la monture,tu penses! T'as tort, ils ont cassé la baraque en t'offrant un double set d'anthologie.
'Ol Winchester' elle est vraiment en mauvais état, deux accords: une corde pétée, je la mange, se dit Roadblock. Du country rodéo.
Je répare ma carabine, racontez quelque chose à ces ploucs. On va leur faire un Warren Zevon a capella:' I need a truck'! Déjà une fameuse baffe.
'Honey, you had me fooled' une planche à laver New-Orleans, un crin crin bastringue. Ma voisine a des fourmis dans les mollets...non Calamity, je ne danse pas, jamais entre les repas!
'Get what's coming' d'un pote à Austin, Philip Gibbs.Le truc sent bon le Leon Redbone.
Bourré dans un avion, ça donne: 'Thin Air' et ça sonne Johnny Cash.
'Dum Dum' sur notre Cd, ça parle d'écrevisses. Pas mauvais avec du Chablis.
De George Jones 'I'm a people' (1966), de la country pour rire.
Un peu de géométrie: un triangle isocèle, une guitare olé olé, un violon voltigeur : l' instrumental 'The Finger'.
Une petite romance? 'Your Hearty Laugh'.

Do you know the Coasters? Yakety Yak,mec!
Voici 'Down in Mexico' du doo-wop avec pointes de surf, incursion exotique chez les Chicanos.
La folie in de Kriekelaar.
George Jones n°2:' Who shot Sam'. Qui fait le chorus? Nous, mon minou!
La Telecaster mitraille dans tous les sens, cherchez pas le murderer plus loin.
La plus grosse claque:'We three, my echo, my shadow and me', un country jazz tune au répertoire des plus illustres: Frank Sinatra, Brenda Lee, Ink Spots ...avec solo de guitare Charlie Byrd blend, suivi d'un double solo basse/fiddle. Une merveille.
La dernière pour ce set:' Holy Roller' du country swing.

Set 2
Le dixie swing ' Fort Worth Stomp' sera suivi du traditionnel 'Cotton Fields', en version cajun Louisiana Way.
Un petit rock instrumental bien salace:' Gravy Shake' .
'Sugarfoot Rag' de Hank Garland, a fiddle tune, du country jazz cavalcade: au gala,mes salauds! Euh, au galop, Messala!
Un CD offert à qui retrouve l'auteur de la suivante, an English popsong from the 80's...a punctured bicycle On a hillside desolate...les Smiths, gueule Yves: 'This Charming Man'. You've got it, chap!Incollable sur les eighties, Mr Hoegaerden!
'Drive you off' a trucker song.
'Go-Go truck' pour les pin-ups épinglées dans les camions, rockin time sur l'autoroute.
Un petit slow?'Real Slow'!
On saute dans le TGV direction 'Jackson'..We got married in a fever hotter than a pepper strout...,pas un con, Lee Hazlewood!
Banjo en vedette' XMas Ornament' et on termine par le titletrack de l'album ' Corn Money'. Un shuffle d'enfer. Stomp your feet,clap your hands,Brussels!

Un bis avant d'emballer le matos et de naviguer vers Zeeland:
' Defibulator' débute a capella avant une salve groupée et un beatboxing show de Metalbelly.

Thank you, Brussels, we'll soon come back!

Une dernière video prise sur place par Roland Cardoen!

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 21:21
Rickie Lee Jones dans l'ancien cinéma louvaniste,concert exclusif pour la Belgique.
Daar moet ik zijn !
Tu penses qu'il y aura grande affluence, erreur monumentale, mon cher!Une demi-salle, le vide caché par un rideau.Tous dans la fosse.
Hoe is dat mogelijk? Rickie Lee, une des plus grandes singer/songwriters des States, une carrière comptant trois décades, une quinzaine de plaques, l'équivalent d'une Joni Mitchell.
La madame mérite le qualificatif d'artiste intègre et authentique.

20h50'
Rickie Lee derrière le piano, Rob Wasserman à la contrebasse électrique et Sal Bernardi aux guitares (acoustique ou électrique), claviers, harmonica et rares backing vocals.
En solo pour 'Living it up' sur l'album 'Pirates'(1981),sorti peu après sa rupture d'avec Tom Waits. Une ballade jazzy décrivant quelques street characters déjantés: crazy eye Eddy ou Zero se faisant taper dessus par son boyfriend ... Dans cette ville, ils ressemblent tous à Franki Valli( le bellâtre des Four Seasons). Bon début, tu te dis, mais l'irascible Rickie Lee ne semble pas vraiment heureuse...Shit, I can't remember the chords..
Elle reste au piano pour 'Pirates' ...Come on Joey, get out of school, il y a des coins qu'on doit visiter...brusquement la colérique interrompt son jeu.'I can't play with that smoke', arrêtez ce truc ou je m'en vais prendre ma douche. On reprendra 'Pirates' lorsque la fumée sera dissipée.
C'est mal barré!
A la guitare avec Sal et Rob,que Madame, le Sergent Major, dirige à la baguette:'Weasel and the white boys'.Claque magistrale,un chef d'oeuvre, avec solo racé de Mr Bernardi.
'Eucalyptus Trail' sur le dernier né ' Balm in Gilead' ,un recueil de chansons entamées il y a une dizaine d'années, qu'elle vient de terminer.Poésie éthérée et profonde à la fois.
Elle nous rappelle notre âge, nous sommes de la génération qui voit disparaître ses parents, this one is for my mother.'His Jeweled Floor' un lament spirituel( tu comprends incorporel) avec contrebasse jouée à l'archet et claviers cérémonieux.
Sobriété, profondeur, émotion.
Nouvelle perle 'A tree on Allenford', au pied de cette arbre une gerbe de fleurs left for a child who died there..., ta gorge se noue, sur ton visage coulent des larmes .Quelle force évocatrice, ce lent menuet chantant détresse et désespoir.
Un hit imparable :'Last Chance Texaco'.

Les petits gars, allez prendre un café, I'm gonna start all by myself:'Satellites'. Des satellites qui rockent dur.
En duo avec Rob:'Young Blood', vas-y Rob, give a little space, man.
A sa botte,Rob et Sal!
Nouvelle crise: bordel de pays, je me souviens plus de mes lyrics! Joue Rob, ça va me revenir..
55 ans:Alzheimer?...take a walk around midnight in the city Young Blood will find you there ...là-bas il y a toujours un truc à faire...Ce sang jeune swingue comme du Steely Dan et ils ne sont que deux!Sal venant décorer le final de lignes de clavier bien sexy. Bravo,Miss!
Sur le dernier né :' The Blue Ghazel'. Fabuleux instrumental jazz/blues, aux touches Maghreb.
Elle a retrouvé santé et bonne humeur et se permet un solo Dizzy Gillespie sans trompette,le Sal la relayant à l'harmonica.
En solo,co-écrit avec Leo Kottke:' Running from Mercy'.Sensible!
Fait chaud ici, I'm taking off my striped jacket, visez mes biceps!
'The Gospel of Carlos,Norman and Smith', membres des Black Panthers.Un plongeon historique en 1968...black is a criminal, white is a crime...engagement politique,conscience citoyenne!
Retour au piano, elle reprend 'Pirates'.Une version prouesses vocales te clouant au sol.
Quelques handshakers et tambourins pour 'We belong togeteher', a short novel en musique.
Cette nana, c'est Paul Auster et Jim Jarmush dans un corps féminin.
Un blues/jazz fin de nuit:'Coolsville'. A nouveau cette voix secoue tes tripes et te donne des frissons dans le dos. Du grand art.
'It takes you there' elle a ramassé sa guitare.

Un petit tour en salle sombre pour une série B? 'Scary Chinese Movie'. Dur, dur de vieillir..my hands are flickering ...and I watch you dry... du dark rock hypnotique.
'Bonfires' about a hard Christmas.Doux amer.
'Old Enough' avec Ben Harper sur l'album. Un slow magique, nourri à la soul.
'Sailor Song' une marine en clair obscur.
La dernière Leuven!'Nobody knows my name' du rock suicidaire, proche du Velvet Underground de Lou Reed, Nico et autre John Cale.
Finalement, la Californienne est contente de son show, elle remballe Sal et nous annonce: Rob et moi on en fait encore une.
Une version coup de poing du classique jazz 'Autumn Leaves'.
J'en tremble encore.
Près de deux heures d'un show souvent brillant.
Merci,Mylady!
Merci le Depot!
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents