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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 16:00

Un Witloof configuration glacière, peuplée par une vingtaine d'esquimaux , non Annie, pas bonbons, caramels, esquimaux, chocolat, des du genre Inuits, pour accueillir deux confréries de Montréal: The Luyas et Valleys!

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                                              ( The Luyas)

20:15 Valleys

Ni des apparentés à Jean "L’amour ça fait chanter la vie", ni les scénaristes de 'Qu'elle était verte ma vallée', mais un duo mixte, Marc St. Louis et Matilda Perks, se produisant naguère sous le nom de They Were Valleys et ayant sorti, en 2009, la plaque ' Sometimes water kills people', début 2013, cette rondelle devrait voir arriver une petite soeur, en attendant le groupe a sorti un ou deux EP's.

Du White Stripes québecquois?

Non, fiston: Marc St Louis chante et hante la guitare, mais tu chercheras en vain la présence d'une batterie,  Matilda Perks chante également et manipule keyboards, samplers et analog synthesizers.

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Bonsoir, tout le monde ( euphémisme), we're from Montreal, we're Valleys, nous sommes heureux d'être ici...

' Us' deux voix hantées,  une guitare opaque, les synthés planants créant un climat lugubre, on nage dans un univers dark/lo-fi  indie énigmatique et voilé.

' Them' , us and them, merci le Floyd..., toujours aussi atmosphérique et froid avec de méchantes envolées shoegaze. 

Sur le EP ' River Phoenix', 'Dept Bondage', l'agréable mélodie spatiale, rehaussée d'un chant éthéré, se cabre lorsque la guitare noire du Saint Capétien entre en piste.

Bien foutu!

 

 

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' Finnish', du  Sibelius ma cabane au Canada, entourée d'un immaculé tapis de neige.

 Lyrique, fragile et lancinant.

Amorcé par de gros beats, un nouveau soundscape tracé d'une palette glacée, le moody, ' John'.

 Marc entame le dark goth ' Hounds' d'un timbre caillouteux, à la Mark Lanegan, avant d'être rejoint par la frêle voix de sa compagne. La texture post- rock , les effets de distorsion, les rythmes fermes, les drones pervers avec en contrepoint des vocaux souvent soyeux contribuent à créer un univers énigmatique et intrigant.

' Miner Insight' termine ce concert captivant.

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Préparatifs tirés en longueur avant le début de la seconde tranche de la soirée, 21:20, The Luyas!

Plongé dans un Jourdain québecquois en 2006, trois full CD's, le dernier 'Animator' en 2012.

Mené par la dynamique Jessie Stein ( faisant également partie de Miracle Fortress et, avant cela, de S S Cardiacs, avec un certain Owen Pallett comme membre..), vocals, guitare, claviers, moodswinger ( drôle de zither électrique), le quintette est complété par: Pietro Amato , un autre multi-instrumentiste talentueux ( Arcade Fire - Bell Orchestra e.a.) , keyboards, French horn, electronics  - Mathieu Charbonneau ( Ferriswheel, Torngat, Timber Timbre) au Wurlitzer et au cor - Mark Wheaton ( Land of talk)  aux drums et enfin, Mike Feuerstack ( Snailhouse, Wooden Stars) à la pedal steel, xylophone et guitare.

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DSC05817.JPGAvanti pour un des gigs les plus aventureux de 2012!

' Face' à l' orchestration sophistiquée sur laquelle glissent des  vocaux murmurés .

Un premier voyage fascinant dans un monde aux confins de l'étrange, essaye d' imaginer un Robert Wyatt fricotant avec Feist sur fond vaguement trip hop!

 Le tout aussi subtil  'Traces' suit la même piste, le timbre ténu, enfantin de Jessie te donnant l'envie de la protéger de tous les dangers pouvant la guetter dans cette jungle hostile.

Elle ramasse le moodswinger pour amorcer le psychédélique et étrange ' Moodslayer' .

Consciente de l'état de surprise de pas mal d'auditeurs, non préparés à une musique moins accessible, Jessie nous questionne en plein morceau, 'ça va toujours?'

Bruxelles semble acquiescer, le drummer lance one, two...  le collectif achève la plage, enchaînée sur le concis ' What mercy is', dominé par un cor omniprésent.

Petit problème technique vite arrangé, l'oiseau reprend son vol: ' Canary', un volatile asiatique, déplumé, squelettique, soudain déchiré par un riff  métallique auquel succède un cor en pleur, tandis que Jessie chuchote... I dream of drowning... sur fond Cousteau.

Fragile et angoissant!

Faut briser ce climat sinistre, Pietro s'en charge, t'as pas un ouvre- bouteille, cette Maes demande à être avalée?

Aucune réaction!

Mike, le sauveur: refile la moi, je l'ouvre with mon bottleneck!

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Un rock touffu et déstructuré, le formidable ' Fifty-fifty' , le style de truc qui devrait plaire à Rudy Trouvé.

 Inspiré par l'épitaphe gravée sur la tombe de John Keats Here lies one whose name was writ in water, "Your Name's DSC05770.JPGMostly Water", bubbling sounds, jungle beats, escapade jazzy du French horn, et toujours ce timbre ingénue Lolita.

Etonnant mix Frank Zappa meeting Talking Heads, avec une pointe de Talk Talk.

La plage ouvrant le dernier CD, 'Montuno', superbe symphonie en plusieurs mouvements: un lento dominé par les cuivres, puis un bruitage amazonien précédant l'andante, un allegretto aux odeurs Gentle Giant, on saupoudre de quelques pincées psychédéliques et on obtient a masterpiece!

Passe-moi ta guitare, Barbe- Bleue!

Shit, qu'as-tu fabriqué avec cet engin?

I tuned it backwards!

C'est malin, bon je jouerai des claviers!

' Channeling', une sombre berceuse.

 Le saccadé 'Too beautiful to work',  titletrack du CD de 2011, clôture ce set élégamment  arty.

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Bis

Après la lente introduction aux cors d'harmonie, ' The Quiet Way' évolue en gazouillis electro, le psyche blues '  Tiny Head', proche de certaines plages des Doors, mettra un terme à ce concert pas banal.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 12:49

TomTom: faudra  mettre votre carte de navigation à jour... chemin Massart à Tubize, la grande inconnue!

Bordel de matériel à la con, elle existe la  MJ Antistatic, elle s'est établie dans l'ancienne ferme Massart.

 Jeu de piste et jurons... tu parques ta brouette dans la cour de la métairie vers 19h40, tu glisses ton écot dans une main tendue par une accorte rousse pour très vite assaillir le préposé au bar, une Jupiler, bitte!

 

Salut, Benoît, pas évident à trouver le goulag!

Ouais, viens d'avoir un coup de fil des Joris Bros, sont coincés à la sortie de Bruxelles, ça rigole jamais un vendredi soir par temps de pluie.

 Sinon, le coin  a de la gueule: une étable,  avec auges et abreuvoirs en pierre, transformée en salle de concert pouvant abriter +/- 9O spectateurs, un salon/bar cosy et des hôtesses souriantes.

Le MMI ( Modern Music Institute)  y organise régulièrement des concerts suivis d'une jam, ce soir, deux groupes, Meridians et Silence Breakers!

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Silence Breakers

 

Quatre gamins, même pas 17 ans, ayant amené: papa, maman, mamie Juliette, tonton Cristobal, tantine Danielle, le vilain petit frère et Maude, la grande soeur de 18 ans, tous équipés d'un Nikon, Canon, Pentax , Toshiba, Panasonic ou brol de chez Sarma pour immortaliser l'événement.

Ces kets, Antoine al Assouad ( Guitar, Vocals)/Antoine Gerard (Drums)/Thomas Damas ( Guitar)/Bastien Koch (Bass Guitar), tout beaux dans leurs costumes de communiants  et qui, il y a peu, jouaient aux billes dans la cour de l'école primaire de Couthuin, ont formé Silence Breakers en 2007( tu t'imagines..) et ont déjà foulé quelques scènes du Sud du pays ( le Couthuin Rock Festival, ne ris pas - les 24 heures de Louvain-La-Neuve - le Festival Couleur Cerise de Tihange etc..).

Ils viennent de sortir un EP, enregistré à Londres et comptent bien devenir des stars!

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20/20, c'est parti!

 

 

 

' World of  Music'  un  garage/ punk énergique au drumming binaire mais vachement efficace.

Un bassiste, le timide de la classe, concentré, une seconde guitare percutante et un petit chanteur/guitariste hargneux.

Tu te dis, il faut bien commencer un jour, ces briseurs de silence, avec le culot de leurs quinze ans, ont choisi la voie d'un  rock Sixties Beat à  la Small Faces, The Who  , Pretty Things, Kinks, Animals, Dave Clark Five ou autres Troggs, même si eux  citent les Clash, Pistols, Foo Fighters ou les Hives comme influences.

Une version épaisse de ' Seven Nation Army' précède l'angélique  ' In Hell'  aux relents hard/ blues, il y a du Black Sabbath dans ces riffs irascibles.

Un punk rock sentant bon The Damned, ' Mute, blind and deaf', pas vraiment la description de ma belle-soeur, me glisse un indigène attaquant sa cinquième Duvel.

Les Beatles ' Come Together' , version garagiste wallon venant d'apprendre  qu'il aura un contrôle TVA dans l'heure.. en rage,  il est!

 Le couillu, 'Youth got balls' et pas des fausses en plastique!

 Du hard / punk, 'Soda beer ain't paradise', il parle d'expérience, dirait-on!... sex, drugs, rock'n roll... faudra tout confesser au curé, petit!

Encore un titre imagé, ' Cannabis is sold-out', ceci explique les files à la frontière belgo-hollandaise.

Marrant comme le truc te rappelle les Kids.

Antoine, tu t'en vas, gamin, un besoin urgent, une petite soif?

Il galope vers la sortie guitare/baïonnette au canon pour revenir présenter ses copains.

Le sanguinaire 'Bloody Storm' précède la dernière ' U K Rocks' , à nous les petites anglaises et les nonic pint glasses!

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Bien joué, kets, on applaudit l'esprit rock, ras le bol des sous-Dan San, sous- Tellers, sous- Joshua, ou pire sous- Suarez!

 

Meridians

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Graines de star de la  Britpop concoctée à Bruxelles, des centaines de gigs aux quatre coins de la planète Di Rupo, un eponymous EP sorti en octobre 2011, un second en préparation...• Benoît Leclercq : Guitar - vocals • Quentin Joris : Drums• Julien Joris : Bass - vocals n'en sont plus au stade rodage, plus question de conduite évolutive, moteur au régime maxi dès les premières notes, tant pis si le feu passe au rouge, on fonce!

' Streets of  Fear' au sens premier... you gotta keep running ... le gang descend sur Tubize, fermez vos portes et vos serrures, enfermez vos femmes...

DSC05680.JPGQuoi, DSK arrive?

Pas d'impertinence au rabais, fieu!

Un drumming athlétique  prélude ' Left my mind' , deux voix décidées, un tempo alerte, Mitchum et Monroe sur un radeau descendant la River of No Return.

Le sol de la soue tremble sous les coups de talons de bestiaux excités.

 Virage rock, ' Nobody's help' suivi du mordant  et Kooksy ' In my own town' .

' Where do you go '... nulle part, on reste ici après un bref passage au comptoir.

Guitare acérée, basse ronronnante et travail de tronçonneur fou à l' arrière, ça ne rigole pas du côté du méridien de Bruxelles (4° 21' 36,8" à l'est de Greenwich).

' Something New' suivi du classique des Kinks ' You really got me' , du béton!

Place au  sec 'Our Revolution'.

C’est une révolte ?

 Non sire, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution....

Cocorico!

La basse en vadrouille, ' Say it wrong tonight' , Quentin se dit:  faut que je bûche méchant, m'entends plus jouer, le monstre se libère, forcément, ils attaquent le percutant 'Out of my cage' , le gardien a mis les voiles, un carnage!

La curée... ' About it' ... there's blood in the water et les bêtes ne sont pas rassasiées.

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Guitare et basse changent de mains, les Meridians terminent par la sereine ballade ' Facing the sun' .

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Le 20 décembre, le trio assurera la première partie d' Alpha 2.1 au Botanique!

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 16:43

Extrême tension à quelques encablures du  Botanique: début des discussions pour le sommet européen chargé d'établir  le budget 2014 - 2020.

 Merkel, Cameron, Hollande, le petit Herman et leurs copains risquent de passer des nuits blanches.

Au Bota, choix cornélien: Dry the River ou Mystery Jets?

Pile, ce sera Mystery Jets!

 

20:20 Oh Othello .

Des Maures envieux?

An  English  folk pop duo, constitué de George Jephson and Thos Henley, deux globe-trotters, dandys romantiques s'étant croisé du côté de Saint-Germain-des- Prés et ayant décidé d'unir leurs efforts après une courte carrière soit solo, soit au sein de bands obscurs.

Désormais, Oscar Wilde et George Brummel ont posé leurs valises à Berlin.

Un EP 5 titres ' Above the Pretty'.

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En français suave, bonsoir, on s'appelle Oh Othello, on garde nos redingotes car il ne fait point torride dans ce phénoménal amphithéâtre.

Deux acoustiques, deux voix : ' Whisky & Fireworks'.

Un look Wham, mais des sonorités soft folk pop mélodieuses à rendre jaloux les Everly Brothers.

Un univers se rapprochant plus de celui de Shelley ou de Byron que de celui du plus illustre enfant de Stratford-upon-Avon.

Entrée en matière brillante, et de plus, ce qui ne gâte rien, ces esthètes anglo-saxons font preuve d'humour  et d'esprit.

 

 

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 Il n'est pas trop tôt pour les 'New Year's Resolutions' aux harmonies dignes de Simon & Garfunkel.

Next song is about going out, to a pub to get drunk,  I mean, m'est avis que le ' Agony Club ' n'est pas fréquenté par le commun des mortels s'enivrant à la Cara Pils.

' Lily' pas celle de Pierre Perret, une autre.

Esprit sixties, jolies close and open harmonies, une gracieuse rengaine que tu te surprends à fredonner sans la connaître.

Guys, après toute cette fureur rock'n roll  it's time to bring it down, le réconfortant ' Warm White Wine',  à siroter près du feu.

Dans peu de temps on assure l'avant-programme d'une star hip hop, comme on n'a aucun envie de se faire jeter avec nos ballades, on a composé a rap song, ' At what cost'. 

Acrobaties vocales applaudies, mais ce sera du rap fleur bleue.

' Wounded Knee' , non, c'est pas Redbone, mais ce titre  magnifique allie  profondeur et charme.

Un peu comme les premiers Everything but the Girl ou Kings of Convenience et dans une moindre mesure, les Frenchies, Cocoon.

La dernière, le catchy  ' Kids from the eighties' .

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Oh Othello, belle surprise, excellent contact avec le public, superbes voix et emballage ravissant.

On attend impatiemment un premier full CD.


Mystery Jets

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Formé au début des nineties, le gang de Eel Pie Island a sorti un cinquième CD, ' Radlands', en 2012.

Catalogué Britpop à ses débuts, le groupe a sérieusement évolué pour virer vers un rock aux accents roots, sentant bon le Texas et les seventies, sans renier son passé, toutefois.

Le line-up a changé au fil des années, Blaine Harrison, muni de béquilles, reste le charismatique frontman, lead vocalist, guitarist.

Seconde figure de proue, le guitariste/ chanteur: William Rees.

A la basse, depuis peu,  Pete Cochrane -  un autre petit nouveau au rôle prépondérant, Matt Parks, aux claviers, pedal steel ou guitare et enfin, l'efficace Kapil Trivedi aux drums.

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Une musique de fond/ slow purulent discothèque de province annonce l'arrivée du quintet.

 

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' Someone Purer' , la pedal steel colore la plage de teintes alt.country mais les whoa-oh-ohte rappellent les heures de gloires de groupes à la Kaiser Chiefs.

DSC05613.JPGCe sera du solide, du touffu... give me rock'nroll... répète le petit Blaine,  ils vont nous en donner du rawk 'n rawl.

Le scandé ' Serotin'  succède, le public bat des mains.

Un doublé de claviers amorce ' Flash a hungry smile' le sourire n'a pas le temps de s'éteindre, il fond dans la reprise de Wings, ' Jet'. 

Méchant truc!

Did you recognize McCartney?

One of ours, now : ' Greatest Hits' qui sonne à la fois comme les Kinks et les Kooks.

A would-be hit single, auquel on colle ' Saviour' ( The Hale Bop).

 Le midtempo 'Radlands' ( oui, il s'agit d'un jeu de mot faisant allusion à Badlands de Terence Malick en portemanteau avec le Redlands, la propriété de Keith Richards)   est dédié à Oh Othello et  baigne dans une poussière sudiste.

' Sister Everett' is about a nun, du couvent rock fort éloigné de Soeur Sourire, nic  nic!

Fusion stonienne sur ' Veiled in grey' pour annoncer a pop song you can dance to,  Bruxelles a reconnu 'Young Love' et danse, bras levés haut  dans les airs. 

Le slow qui t'achève, ' Flakes' , a break up song.

Brussels is swaying, une  jeune voisine a le mal de mer,  l'abus de Maes sans doute!

Virage Americana, la ballade épique ' Lost in Austin' qui précède le dernier morceau du set, ' Luminiscence' , introduit par une acoustique te rappelant les grands moments des Byrds.

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Concert redoutable d'efficacité!

 

Le roadie sur scène afin de tout aiguiser en vue de rappels.

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Une suite de hits: le Britpop anthem ' Half in love with Elizabeth' - un singalong adolescent ' Two doors down' et ' Alice Springs'.


Dorothée: c'est la cinquième fois que je les vois, can't wait until next time...


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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 16:13

Vu la forte demande de tickets, ce concert prévu à la Rotonde aura lieu à l'Orangerie ....

 

20:15', le retour sur une scène non peut-être, une fois peï,  du citoyen de Brattleboro ( Vermont), Sam Amidon!

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D'une démarche nonchalante , le Gaston Lagaffe de l'independent folk rapplique, muni d'une valise, il en sort un violon, nous gratifie d'un good evening pour engager un western country,  style Grand Ole Opry, souligné par battements de pied.

On sait le gaillard imprévisible et bricoleur du dimanche, il ne décevra pas, un récital décousu, fumeux, pour ne pas le qualifier de bordélique.

Si sur disque ( le dernier ' I see the sign' ) le gars parvient à convaincre, sur scène il a tout du froecheleir je m'en- foutiste intégral.

A la guitare, le lent et sombre bluegrass  traditional, ' Short life of trouble' , comme il sait que le Grateful Dead avait ce titre à son répertoire, il improvise une séquence composée dans l'après-midi, it should sound like what the Dead sounds in my mind...

Plaisantin!

Il se gratte le crâne, and now?

DSC05533.JPGUn petit air au banjo, un gospel nerveux commençant par la ligne "As I rode down on a cold winter's night..." ( non, ce n'était pas 'The Wreck of the old 97'..).

I'll play you more old folk songs, décide Sam en reprenant la guitare, le formidable et poignant ' Bright Sunny South' , datant de  la Civil War, et repris notamment par Doc Watson, Rory Block, Alison Krauss...

Ensuite, il dépoussière le naïf ' Little Satchel' 

...Under my bed you can set your little satchel

On my head you can rest your hand

If you be my little darlin'

I will be your little love man...

Avant de s'attaquer au répertoire irlandais, ' The Streets of Derry' , morceau mélancolique que reprend e.a. Cara Dillon.

J'ai entendu la suivante il y a 3/4 jours on a country radio station: ' My old friend'  ( Tim McGraw) , a sad final goodbye song.

Sur son dernier CD ' How come that blood' , horrible murder ballad, chantée d'un timbre laconique.

Après ce fait d'armes, il ramasse son fiddle pour une gigue entraînante qu'il massacre allègrement, la transformant en affreux crissements de craie sur tableau noir, te rappelant, du même coup, l'horrible Monsieur Van Beneden, prof d'histoire surnommé  la reine du postillon.

Une petite dernière?

Le bluegrass ' Pretty Saro' .

 

 

 

Sorry, je dois recommencer... il avait entamé sur une note perchée à une altitude avoisinant l' Everest, sans avoir sucé de pastille, et est obligé de redescendre au niveau du sol pour chanter la folk ballad datant du 18e siècle, à l'origine anglaise, elle a atterri du côté des Appalaches through oral traditions.

 

35' chaotiques: du tout bon, de l'artisanal, du pénible!

 

Beth Orton

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Après Monsieur, nous aurons droit à Madame, qui après six longues années de silence discographique( two times pregnant, Sam is the father of one...) vient de sortir ' Sugaring Season'.

La blonde jeune dame du Norfolk, munie d'un carnet scolaire, se présente sur scène, un mince sourire, bonjour, quelques accords de guitare, c'est parti: ' Magpie' , un folk inspiré, hanté, lancinant, quelque peu affecté ( elle a suivi des cours de guitare chez Bert Jansch), un timbre d'une vulnérabilité attachante.

 Les electonic trip hop beats des premiers albums seront absents de cet acoustic show solidement ancré dans la tradition folk.

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John, à la table de mix, take my voice down just a little bit, please ... elle mettra le gars à l'ouvrage fréquemment!

Aidée de Sam, l'élégant ' State of Grace', quelques trémolos dans la voix et une tasse de thé à ses pieds semblent indiquer qu' Elizabeth Caroline Orton souffre d'un possible refroidissement.

Elle passe derrière l'imposant piano et entame la profonde et mélancolique ballade, ' Last leaves of autumn', chantée d'une voix à la tessiture crayeuse, cf. Melanie Anne Safka.

An old song, now... 1996, ' She cries your name', toute la force d'une Joni Mitchell ou d'une Rickie Lee Jones.

Seconde vieillerie, ' Central Reservation', rendue de manière chevrotante.

Hier, j'avais deux guitares, l'une d'entre elles est restée chez le docteur, that's why the tuning is so long, this one is called ' Mystery'.

Aucun mystère, Beth connaît ' Both Sides Now'.

Retour du serviable Sam lui offrant une infusion chaude.

 Un violon, une guitare, deux superbes voix en harmonie, ' Poison Tree' , un poème de William Blake mis en musique.

La classe!

Palabres conjugaux ... on joue ceci, non celle-là...

Révélations, avant le dodo, le père de Sam récite des sonnets de Shakespeare à notre petit Arthur qui déteste ça, il fait des cauchemars..

Sam, écoute, j'interprète ' Something more beautiful' seule, mais elle est pour toi cette chanson...magnifique, au demeurant, avec des effets vocaux surprenants, elle passe de la douceur aux high pitches en saupoudrant le tout de quelques pointes de falsetto.

Sur l'album précédent, ' Comfort of Strangers', Vermont au violon, une romance: ' Safe in your arms'.

Même disque, ' Shopping Trolley' au duo de  guitares nerveux.

I want to play an old song.

 Sam tire la gueule.

Sam, don't boss me, je fais ce que je veux ..

Au fond, ma femme est gentille!

 Le jazzy ' Sweetest Decline'  suivi de ' Concrete Sky' , a classic folk ballad  à la Sandy Denny.

Un vingtième  Merci beaucoup, puis l'aérien et ensoleillé ' Call me the breeze' , à la Fleetwood Mac, époque Stevie Nicks.

Au revoir, Sam, place au tamisé ' Candles'.

Et si vous voulez entendre un dernier titre, just let me know by clapping and shouting.

Ce que Bruxelles fit.

 Elle nous offre le narratif ' Touch me with your love' avant le merci beaucoup n° 36, puis reprend son calepin pour, d'un pas léger, regagner les coulisses.

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Bis

Diane et Magda sont ravies, leur plage préférée, ' Stolen Car', à la Suzanne Vega et une cover pour terminer, ' O-o-h Child' des Five Stairsteps , a Chicago soul group des années 70.

 

Beth Orton  goes way  beyond a standard singer-songwriter, c'est le moins qu'on puisse dire!

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 14:45

Blueberry est de passage à Bruxelles par un beau 19 novembre, journée mondiale des lieux d'aisance et d'hygiène.

Philibert, mon cher, avez-vous tiré la chasse?

Je ne chasse et ne tire point, Eléonore, faut-il vous le répéter!

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 La Rotonde, 20:00, un quintet de Liège:  Lieutenant!

Membres : Pauline Van Ngoc : Violon/Chant - Pierre Mulder : Percussions/Batterie/Guitare/Chant - Vincent Hargot : Clarinette/Guitare/Trompette/Chant -  Philippe Lecrenier : Basse/Guitare/Chant -  Laurent Van Ngoc : Guitare/Chant.

Naissance: 2010, plus de 40 concerts, un vinyle, un clip et un EP ( 5 titres) au stade gestatif.

Créneau: pop légère et folky, aux harmonies vocales soignées.

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Intro chorale, ' Money Says', c'est gentil tout plein, duveteux et passablement passe-partout.

 Le naïf ' Sleep on the beach',  aux handclappings boy-scouts en vacances à la côte, précède un folk pas con ' On my way to get glorified' , le violon caracole allègrement.

Ouille, la suivante ' New Generation' parle des prochaines générations à venir dans un futur proche!

T'inventes!

Vu de mes mirettes et entendu de mes pavillons....

La nouvelle lignée sera alerte et gambillera prestement aux sons klezmer d'une leste clarinette.

Une valse ' Me on the patio', suivie d'une rengaine fringante, ' We have soul', notre prochain single!

Enchaînement sur ' Millions of lonely hearts' amorcé par un drumming petit tambour d'Arcole.

Tournez manège pour oublier tous les ' Bad Times'.

Le meilleur titre du set: ' Sea of Rain', Pierre a quitté son kit pour venir chanter avec les autres,  il terminera le soft folk à la Simon & Garfunkel en soulignant la mélodie par quelques coups de sticks judicieux.

Le gradé termine le set de 30/35' par le dynamique ' Maestro' .

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C'est fou le nombre de groupes inspirés par Arcade Fire!

 

Correct, mais ne laissera pas un souvenir impérissable!

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The Spinto Band

Wilmington, Delaware, 70,851 habitants en 2010!

 Top 1O of the  most dangerous cities in America, number one...Wilmington, Delaware!

Sortez les flingues!

Line-up du Spinto Band, Facebook annonce: Jon Eaton - Guitar/Nick Krill - Vocals, Guitar/Thomas Hughes - Vocals, Bass/Jeff Hobson - Drums/Sam Hughes - Keyboards, Vocals/Joe Hobson - Guitar, Vocals.

Il en manquait un, victime d'un tueur fou?

Jon Eaton aurait quitté le groupe en 2011!

Discographie: dix albums depuis la création du groupe en 1996, le dernier '  Shy Pursuit' ( 2012).

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'The Living Things', entrée en matière folles cabrioles, un upbeat track joyeux, analogue aux refrains ingénus de Weezer, Cake ou Fountains of Wayne.

A tes côtés deux ou trois nanas délurées se transforment en wallabys agiles tout en poussant des cris similaires au ricanement d'une hideuse hyène.

DSC05508.JPG' Summer grof' même scénario, énergie effrénée,  soleil en prime!

Troisième Pepsi Pop: ' Muesli', les Beach Boys acnéiques.

Nick, Thomas ou Joe alternent les lead vocals, quand ils ne chantent pas à l'unisson, et se dépensent généreusement.

Jeff tape comme un chef, tandis que Sam, concentré sur ses touches, semble être l'élève sérieux de la classe.

 A ton tour, Thomas, ' Take it', toujours aussi frais et exubérant.

Que sort-il de ses frigo  ' Brown Boxes'?

 Un magnifique kazoo vermillon.

Faudrait tout de même faire gaffe à l'excès de sucre!

Encore un moelleux, Daniela?

Volontiers, ' Cookie Falls' ...energetic in an immature way, note un critique de chez Barack!

' Leave yourself alone', proche du sixties  sound popularisé par les Ronettes , Shirelles et autres sha la la la groups.

Un peu de fantaisie pouvant inspirer Jan Fabre, 'The Cat's Pajamas', un matou espiègle.

 

 

 

Grosse claque avec le hit chaloupé ' Brazil' ou  'Aquarela do Brasil' ( Ari Barroso 1939) , une feel happy song irrésistible.

 Crooning sentimental pour ' Direct to Helmet' suivi de ' Jackhammer' aux sonorités hawaïennes.

The Spinto Band achève le set avec leur seul hit, le délicieux ' Oh Mandy' .

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Un double rappel nerveux, dont ' Late', te rappelant le power guitar pop de groupes tels que The Dwight Twilley Band ou les Raspberries.

Thank you, Brussels!

Ils rejoignent les coulisses, Bruxelles veut plus.

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Après 5 minutes, un majordome a rallumé les bougies, les gens quittent la Rotonde.

  Surprise, Delaware revient..

Seconde baffe, la cover 'I think we're alone now' de Tommy James & the Shondells, tes quinze ans en filigrane!

Dans la foulée un quatrième bis tournoyant,  ' Japan is an island' ( ?).

 

The Spinto Band revient bientôt en Belgique: le 25 novembre à Liège, le 1 décembre à Namur.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 08:32

Il n'aura pas fallu longtemps pour que le concert de  Ian Anderson soit affiché sold-out.

Live Nation signale qu'il ne faut pas espérer avoir plus de chance à Amsterdam, le 19/11, la même pancarte décore le guichet: uitverkocht!

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Thick as a Brick, cinquième studio album de Jethro Tull, sort en 1972.

 Projet ambitieux, un concept album, le premier catalogué progressive rock pour l'équipe de l'Ecossais, Ian Scott Anderson, flûtiste unijambiste, comprenant un seul morceau ( 43' 40"), il est vrai en deux parties, face A / face B, il fallait retourner le vinyle!

Le line-up en 1972:

- Ian Anderson / flute, acoustic guitar, violin, saxophone, trumpet, vocals

- Martin Barre / electric guitar, luth

- Barriemore Barlow / drums, timpani, percussion

- Jeffrey Hammond-Hammond / bass, spoken word

- John Evan / organ, piano, harpsichord et un guest musician:

- David Palmer / string arrangement and conducting

Mick Abrahams ( Blodwyn Pig)- Clive Bunker ( Blodwyn Pig, Robin Trower, Jude...) - Glen Cornick ( Wild Turkey) avaient déjà, tous trois quitté, Jethro Tull!

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 Février 2012, Ian Anderson annonce une suite à TAAB: Thick As A Brick 2 , subtitled Whatever Happened to Gerald Bostock?.

Ce ne sera pas le nouveau disque, tant attendu, de Jethro Tull mais le cinquième album solo de son leader.

Depuis avril 2012, le Thick as a Brick Tour sillonne les plus belles salles européennes et américaines pour atterrir à Bruxelles, Cirque Royal, ce 16 novembre!

Accompagnent le boss:  David white hair Goodier à la basse et glockenspiel, il se meut aussi bien dans le monde classique que l'univers jazz ou rock - Scott Hammond aux drums ( comme Goodier il a tourné avec le Tull en 2011) - John O'Hara, aux claviers ou à l'accordéon, officie comme conductor - il incombe au jeune Bavarois Florian Ophale de faire oublier Martin Barre à la guitare, il s'en tire avec les honneurs - un cinquième élément, Ryan O'Donnell, seconde Ian Anderson aux vocals, tout en  ajoutant un élément théâtral indéniable au show.

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DSC05318.JPG20:15' pas mal de retardataires n'ont pas encore occupé leur siège, sur scène une équipe d'ouvriers en salopette brune s'affaire, quelques travaux ménagers, dépoussiérage des instruments, un coup de balai, un préservatif usagé ramassé...c'est à vous, Monsieur.. le pauvre sexagénaire répond  négativement d'un signe de tête. En arrière-plan, sur l'écran: a factory, puis le cabinet d'un psychiatre accueillant l'antihéros, Gerald Bostock ... le décor est planté, les musiciens se débarrassent de leur bleu/brun de travail pour prendre la place qui leur est assignée, tel un  satyre libidineux, l'éleveur de saumon surgit pour entamer le  ' Thick as the Brick' de 1972.

La plage sera reproduite dans son intégralité, à la manière d'un opéra rock ( style Tommy ou le Lamb lies down on Broadway de Genesis),  en support visuel: des vidéos, collant  au propos musical ( paysages bucoliques, photos de rock stars ayant rejoint le paradis, tableaux de Bosch ou Bruegel ) ou loufoques, un homme-grenouille traînant ses palmes dans des ruelles ouvrières.

De temps en temps, quelques annonces publicitaires humoristiques ou un bulletin météo viennent interrompre la DSC05348.JPGsymphonie.

Comme Ian ne peut à la fois chanter et hanter la flûte, Ryan O’Donnell, au timbre quasi similaire à celui du sexagénaire, le remplace aux vocaux, sa présence scénique combine chant et talents de mime.

On assiste à un véritable tourbillon, Ian galopant à droite, à gauche, entamant différents duels avec le stage performer ou Florian tout en exhortant le public, il nous fait des grands yeux à la Marty Feldman... à un moment, il reçoit un coup de fil, c'est la violoniste Anna Phoebe, rejoins nous, suggère-t-il, elle apparaît sur l'écran pour accompagner le band au fiddle.

Musicalement on approche de la perfection: du folk médiéval, des choeurs grégoriens, du progrock grandiloquent, des envolées de flûte, un drum solo, de l'épique, du sentimental, du majestueux, un menuet et lorsque sur l'écran apparaît BRICK, la première partie est enterrée.

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Pause de 20'

 

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' Thick as a Brick 2'

You Tube , Lord Ian Anderson nous fait visiter his estate: jardins, poulailler, meadows...

Il doit pas s'emmerder!

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C'est parti, 17 tracks ( including instrumentals ) relatant les aventures de Gerald Bostock, maintenant âgé de 50 ans, en enfilade :

01 – From A Pebble Thrown

02 – Pebbles Instrumental

03 – Might-have-beens

04 – Upper Sixth Loan Shark

05 – Banker Bets, Banker Wins

06 – Swing It Far

07 – Adrift And Dumbfounded

08 – Old School Song

09 – Wooton Bassett Town

10 – Power And Spirit

11 – Give Till It Hurts

12 – Cosy Corner

13 – Shunt And Shuffle

14 – A Change Of Horses

15 – Confessional

16 – Kismet In Suburbia

17 – What-ifs, Maybes And Might-have-beens

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Longs passages instrumentaux, soli délirants ( le jeu de Florian te rappelle un certain Gary Moore et John O' Hara séduit aussi bien à l'accordéon qu'aux interventions proches du clavecin), joutes sauvages, passages récitatifs, mouvements de bravoure, petite fanfare, homélie Benedetto XVI   et une flûte omniprésente... il y a du Peter Gabriel dans l'emballage mais, une chose est sûre, Ian Anderson s'amuse tout en prenant des risques, les fans de Jethro Tull vont-ils le suivre dans cette voie aventureuse?

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Après avoir entendu l'immense ovation d'une salle, debout en fin de concert, la réponse est sans conteste: oui!

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Normalement, lorsque  The End s'affiche sur la toile les gens quittent la salle.

Ian Anderson and band reviendront pour un rappel magistral, un des 20 meilleurs morceaux rock de tous les temps, ' Locomotive Breath' ...du souffle, il en a le bougre!

Un petit Chuck Berry walk en marche arrière pour bien nous montrer qu'il n'est pas prêt à rejoindre la maison de repos, le rideau s'abaisse!

Demain, le 18, Paris!

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:45

Broodje Brussel réserve un accueil chaleureux à tout le monde avec ou sans mayonnaise.

Au  Music Village, t'as 90% de chances de tomber sur Ben et  l'ineffable Guy, un midi, ce sera sans Milou qui enfile son plat du jour et ses 7 trappistes du côté de Joli-Bois.

Isabelle est au rendez-vous à midi-trente, elle annonce la couleur : Nevada Fellow.

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Ruben Focketyn n'est pas originaire  de Reno ou de La Vegas, la seule Sin City qu'il fréquente est celle qui sera bientôt gouvernée par Bart D W.

Guy, qui lit toutes les gazettes pipole, nous éclaire: son papa, Franck Focketyn, est acteur, il a étudié dans le même bahut que le Prince Laurent, mais n'a pas eu une aventure avec Wendy Van Wanten, un jour il a brossé les cours pour aller dans le rosse buurt...

Guy, t'es certain de ce que tu avances, Deborsu a connu pas mal d'ennuis pour moins que ça!

Revenons à nos herbivores, tu te souviens avoir vu Ruben avec Roland et Lotti et leur Super Allstar Enlightening Music Machine, le gamin ( 20 ans) se débrouillait plutôt bien!

Auparavant il avait déjà foulé quelques planches: de Mechelsepleinfeesten, De Nachten, Het Theaterfestival, Dranouter sessie avec Roland... et Guy te souffle qu'il a fait partie du trio La Nonchalance.

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Hello, the first song is called ' Forever Autumn', en espérant que cette prophétie ne se concrétise jamais!

Un doigté jazzy, une voix à la croisée des jeunes Paul Simon ou James Taylor, mais un univers plus proche du copain de Paulo: Art Garfunkel... douce mélancolie, du soft folk propice à la rêverie... idéal en ces grises journées de novembre.

' Once I had a wish', il y a longtemps ajoute le ket, une plage tout aussi précieuse.

Je suis ravi de pouvoir jouer in zo'n mooie établissement et pour le confirmer, il engage ' I can be lucky', baignant dans la pure tradition folk à la Dan Fogelberg, Kenny Loggins, J D Souther..

Tout neuf, tout chaud, une primeur pour vous Bruxelles, le profond ' Yearning Man Be Gone' hantant la palette British  ( baroque) folk chère à Martin Carthy ou John Renbourn.

Du bon boulot!

DSC05171.JPG Nevada Fellow poursuit avec un morceau rythmé, ' Creature of Eden'.

 La pureté de jeu, abolissant tout artifice, sur scène, tu cherches en vain la panoplie de pédales d'effets ou la loop station, ainsi que  la voix claire, posée, juste convainquent sans peine. Le nombreux public, silencieux, savoure!

Un titre existentialiste, ' Perfectly Happy'... I feel like a man without desire,  à 20 ans!, on peut faire une balade à bicyclette, take a walk in the park... n'ai pas besoin de plus pour me sentir heureux.

Moi non plus, rétorque Guy, je remplace le vélo par une Westmalle!

'The lonely run' galope du côté des territoires bluesy , la bottleneck glisse sur les cordes, un talon frappe le sol.

Retour au calme avec un titre composé il y a 5 ans, après avoir ingurgité mon biberon: ' Take you away' .

Un picking subtil pour cette pièce mixant les saveurs Chet Atkins au phrasé Eddie Vedder ( Into the Wild) .

 '  The thinking machine' , roots/americana dans la lignée Tim Easton / Johnny Irion, en mode apaisé!

Le set prend fin avec ' Fool I've been', un dernier midtempo ciselé au vocable Old English suranné.

 

 

Merci, Bruxelles!

Eh, là, il n'est que 13:15, retourne sur scène, s'énerve la maîtresse d'école!

Désolé, madame, j'ai échangé ma montre contre deux gaufres!

En fait, on répète en trio, dans ma tête j'entends une basse et une batterie pour '  Buddha sometimes lies to me', essayez d'imaginer ça!

OK, pense Guy, Ginger Baker et Jack Bruce!

Malgré une méchante envolée finale, la plage sera encore cataloguée mellow tune!

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Concert plaisant,  jeune artiste à suivre!

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 21:29

 

Dernier concert 2012 pour la Brussels Blues Society, le Nekkersdal n'étant pas libre, le Collectif se rabat sur la magnifique salle du   Centre Culturel de la Cité Modèle,  Allée du Rubis à Laeken.

Il y a du monde mais il ne remplira qu'à moitié les 300m² de l'espace, en attendant le bon vouloir des Ricains, t'as le temps d'écluser deux ou trois bocks en devisant avec des connaissances ( Walter Curieus Schaarbeek, Jacqueline, Marielle et d'autres indécrottables blueseux...).

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20:5O , le cousin de Lange Jojo en piste pour une présentation diaprée, ladies and gents, we are very proute de vous annoncer, après le UK et avant l'Allemagne et  les Pays-Bas, from Jacksonville, Florida:

JJ Grey & Mofro!

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Six alertes jeunes gens sur l'estrade: Anthony Farrell, organ - Andrew Trube, guitar, lapsteel - le petit portant bien son nom, Todd Smallie, bass - le sosie de Mbokani, le roi de la grimace, Anthony Cole, drums et une brass section du tonnerre de Dieu ( The Hercules Horns): Art Edmaiston, tenor saxophone et Dennis Marion, trumpet, tout ce monde précède de peu Mister JJ Grey: vocals, guitar, harmonica!

Le combo a sorti un sixième album, ' Brighter Days', en 2011 et a donné un des shows les plus torrides de 2012!

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JJ_GREY_-20121114_5231-.jpg' 99 shades of crazy', aussitôt une grosse baffe dans ta face, un timbre scratchy et soulful à souhait, un Southern rock marécageux mixant les sonorités  Leon Russell au swing/jump  blues de Roomful of Blues, des tooters crachant des notes brûlantes, une guitare moite, un clavier capon et une assise rythmique en béton lourd, densité 5, recommandé pour la fabrication de bunkers ou d'abris anti- atomiques.

Un sax aussi purulent qu'une pute de province amorce le  R 'n B slow, ' A woman', magnifique exemple de Memphis soul en black and white.

Une guitare pour le chef, ' All', pas moyen de tenir en place...I ain't gonna let you stay dry... il tiendra parole avec ce rhythm'n blues suant.

This is a little song called ' Beautiful World', une bal(l)ade rurale pour calmer les esprits.

Du lourd, du belliqueux, du sale avec ' Georgia Warhouse', Andrew à la lapsteel.

Blow that bloody saxophone, Art.... bordel ça suintait de partout!

En Floride, there's a place I really love: there's a lake, about 6,000 acres, des oiseaux de toutes les couleurs, des JJ_GREY_-20121114_5234-.jpgrattlesnakes, des poissons gros comme des baleines... j'adore , note this: visitors must stay on designated trails... une carte postale à la Lynyrd Skynyrd, ' Lochloosa' ( titre d'un de ses CD's).

Une intro lyrique ouvre le funky ' Hide & Seek' , la brass section se transformant en go go dancers pendant que l'orgue ondoie dans les airs.

Une machine redoutable!

 

 (merci Marielle)

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' What are you looking for?': euh, ne sais plus où j'ai déposé mon demi.

Trêves de plaisanteries, J J attaque un funk crapuleux à la wah wah, les majorettes remettent ça, un pas de danse étudié, tu ne sais plus qui/quoi regarder,  le boss et Andrew entament un duel tout en dentelle qui dégénère dès que les cuivres, énervés, actionnent la turbine qui crache des flammes.

JJ_GREY_-20121114_5298-.jpgFaut s'accrocher, l'orage est d'une rare violence!

Ouf, pas trop de dégâts.

Un  sweet  soul à la Joe Tex , 'The Sweetest Thing' pour se remettre de toute cette fureur bestiale.

' Ybor City', un bled en Floride, célèbre pour ses cigares.

Que fais-tu, Fidel?

Tu crois que c'est recommandé à ton âge de te trémousser comme une gamine!

Ta gueule, connard!

Pas poli, le Fidel!

Une visite au ' Country Ghetto' s'impose, la soul dégouline de tous les pores, le ghetto bruxellois se déhanche en cadence.

...My granny makes the best craklin ho cake

It tastes so good I can't wait to dip my plate..

' Ho Cake', qui a sorti le Godfather of Soul du tombeau?

Ce funk  incroyable, permettant la mise en évidence de chacun de ces musiciens exceptionnels, constitue la pièce maîtresse du show ...turn me loose, turn me loose ... il gueule, tandis qu' à tes côtés un vieillard déplumé, ayant probablement avalé six tranches du gâteau de mamie Grey , gambille comme un canard noir.

 Ambiance dans le clapier!

JJ & Co terminent par ' Orange Blossoms', une chevauchée fantastique à la Allman Bros.

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Faudra pas prier Laeken longtemps pour exiger le bis... more, more, more ... ou on démonte l'Atomium!

Evidemment, vu ainsi, on revient!

' On Fire' les pompiers sont jamais arrivés, ils ont raté le titre le plus noir du concert, Dennis en Miles Davis et Ad en Sonny Rollins, ça fait mal, très mal!

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Tu dis, Dante?

L'enfer n'est pas pire... veux bien le croire, ce groupe est démoniaque!

 

 

Photos: JP DANIELS

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:00

 Paul Anna Kamiel Michiels ( Heist-op-den-Berg - 1948) n'a plus rien à prouver, si les Stones célèbrent leurs 50 ans de scène, Polleke Pap n'est guère éloigné de ce chiffre magique.

 En cette fin 2012, quelques Gemeenschapscentra ou Cultureel Centra auront droit à une primeur: une tournée solo de l'ex Octopus, P P Michiels et moitié blonde de Soulsister!

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 't Candelaershuys à Uccle fait partie des salles privilégiées, la maison patricienne sera quasi pleine à l'heure du coup d'envoi, auditoire majoritairement féminin, comme d'habitude pour le playboy sexagénaire.

On ne mentionnera aucune moyenne d'âge, mais sache qu'on n'a pas vu des masses de lycéennes.

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20:30, Paul se fraye un passage entre les fidèles assis, tout en soufflant dans un harmonica, il grimpe sur scène, sourit à  Liesbet, frémissant  sur son siège, et entame ' Zanger zonder blues', le credo ouvrant son récital ' The lonesome dreamer'.

 Paul is a happy man... 't zonneke schijnt op mijn pelouse.. le blues il connaît pas!

DSC05136.JPGEntrée en matière facétieuse précédant une première anecdote historique, c'est grâce à Buddy Holly que j'ai compris quelle serait ma vocation: chanteur!

 A la guitare, ' It doesn't matter anymore', que Paul Anka a écrit pour Buddy Holly un an avant le plane crash fatidique.

Il traverse le mini-podium et prend place derrière l'imposant Yamaha en nous rappelant comment il a croisé Stevie Winwood, dont il était fan depuis l'époque Spencer Davis. Tout fier, il indique que c'est Winwood qui joue de l'orgue sur 'Sweet Dreamer' sur l'album ' Heat' de Soulsister.

 Le superbe' While you see a chance', sur 'Arc of a Diver' de 1980.

Les Beatles, tout le monde  se focalise sur Lennon/McCartney, mais, sur chaque album, il y avait une ou deux perles signées G Harrison... ' I need you'.

George, si tu m'entends au café Paradis, elle est pour toi !

Enchaînement normal sur un ' Lady Madonna'  juteux.

Paul l'apiculteur pour une version nectar à forte dose de fructose de ' A Taste of Honey'.

Le fermier/encyclopédiste nous éclaire sur les raisons pour lesquelles les Beatles ont enregistré cette rengaine reprise par 276 artistes.... grand-mère, ça y est on va graver notre premier album annonce fièrement Paulo à la vieille dame.... kid, j'espère y entendre ' A taste of honey' .

' Please, Please Me' face B , titre  12!

PP Michiels, le chef-d'oeuvre ' Females' ayant tellement impressionné   Bart Peters, que ce dernier présenta Jan Leyers à l'amateur de femelles.

Le reste est dans les livres d'histoire.

Pour rire, j'insère 'The way to your heart' dans mon hit de 1980.

 A Uccle, les chaises font des bonds.

' Downtown' de la pop 22 carats, puis un retour à la guitare et au rock, ' Peggy Sue'.

Les insectes avaient la cote à l'époque: beetles, crickets... j'enfile les lunettes de ma secrétaire préférée, je prends les poses sixties guitar hero, et je fais la cour à la petite Peggy!

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Le premier set s'achève par un impressionnant white soul moment, Paul reprenant impeccablement ' Rollin' the Deep' d'Adele.

45' , file au bar..

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Une souriante  voisine: qu'en pensez-vous, monsieur, c'est bon, non?

Tu acquiesces tout en sachant que tu préfères les shows avec full band et choristes, que donnent le tombeur de ces dames, l'impact est plus grand!

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Set 2

' Changes' , pas une ride, sera suivi d'une nouveauté: ' No Rewind', un crooning à la Sting!

Paul, on  connaît ton fantasme Lady Gaga, on sait que tu vas balancer ' Paparazzi', on ne te croit pas quand tu racontes que le poster est dans la chambre de ton fils, il est au dessus de ton lit, pervers...

La croisière s'amuse, en chemin, les chasseurs de scoop croisent Soulsister , ' Tell me what it takes', et Paulo/ Roméo continue son aubade à Julietta/Gaga en version  Marx Brothers/ La Castafiore alla Scala.

Une ( belle) chanson triste: ' Sail back home' et un flash-back: 1972, dans ma Méhari, la même que celle de De Funès , les cheveux au vent, j'étais hippie, je passe par Paris, les filles ne portaient pas de soutien...

Paul, abrège!

Ok, après, direction la Bretagne.. en souvenir de ces temps bénis, ' Le petit jardin' de Jacques Dutronc, au son de harpe Alan Stivell.

Tendresse et nostalgie, merci monsieur Michiels!

 Une autre de ses idoles, Ray Charles,' You don't know me', à te donner des frissons!

Elvis, ' Teddy Bear' , le Killer vient saluer le King, le piano s'énerve!

Seconde séance chaises bondissantes avant les trois minutes de rock à l'hospice, ' C'mon Ev'rybody', A 19 dans le jukebox du café 'Het Pleintje' à Heist-op-den-Berg, je connaissais les cinquante plaques par coeur, face A et B.

Uccle, les infirmières me signalent  que c'est l'heure du dodo, vite une dernière, ' Gimme Some Lovin', Spencer Davis Group , le blue-eyed soul qui a rendu jaloux toute l'écurie Stax.

Paul, pourquoi t'as saboté cette bombe en y ajoutant 'Sweet Dreamer'?

C'est bon pour une fois, on s'est bien amusé!

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Bye, bye, Uccle, rallumez les chandeliers!

 

Et le bis, fieu?

Il nous refait ' Zanger zonder blues' façon beatbox/ comedy capers et, puisque tout le monde a été sage, un cadeau Bonux,  a capella, ' In my life' , John, Paul, George et Ringo!

 

15€ le CD, ils se vendent comme du massepain à deux semaines de la Saint-Nicolas!

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 21:40

  Lynyrd Skynyrd - 2012.11.12 -  O2 Shepherd's Bush Empire, London, England

 

 Line Up : Gary Rossington - Guitar Johnny Van Zant - Vocals Rickey Medlocke - Guitar Mark "Sparky" Matejka - Guitar Michael Cartellone - Drums Johnny Colt - Bass Peter Keys - Keyboards Dale Krantz Rossington- Honkettes Backing Vocals Carol Chase- Honkettes Backing Vocals

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 Setlist : 01 Last Of A Dying Breed 02 What's Your Name 03 Down South Jukin' 04 That Smell 05 One Day At A Time 06 I Know A Little 07 Simple Man 08 Gimme Back My Bullets 09 Whiskey Rock-A Roller 10 The Needle And the Spoon 11 Tuesday's Gone 12 Good Teacher 13 Gimme Three Steps 14 Call Me The Breeze 15 Sweet Home Alabama 16 Free Bird

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 Les Floridians de Lynyrd Skynyrd étaient de retour à Londres pour la deuxième fois cette année.

 J'avais déjà fait le déplacement au HMV Appolo de Hammersmith le 3 juin dernier et c'est très impatient que j'effectuais ce deuxième pèlerinage, à peine 5 mois après avoir fait mes premières dévotions à la cause du Rock Sudiste. 

Comme quoi la ferveur... 

Alors qu'en juin il n'y avait pas de nouvel album à promouvoir, le nouvel opus "Last Of A Dying Breed" faisait l'objet de cette nouvelle tournée mondiale qui ne gratifiait pourtant l'Europe que de trois dates...anglaises! On se demande bien à quoi pensent les promoteurs de ce côté-ci du Channel. 

Bref, on commence le concert avec l'entrée en scène de Gary Rossington, seul, comme pour rappeler qu'il était l'unique survivant de la formation mythique de 1977 et membre fondateur du groupe encore en activité au sein de Skynyrd. La slide guitar nous enmène d'emblée au coeur de ce Southern Rock qu'on aime tant avec "Last of a Dying Breed" plage qui ouvre le nouvel album.

 Et puis ça part vers un best of avec "What's Your Name" suivi de "Down South Jukin" et de "That Smell". 

Il y aura également deux autres titres du nouveau cd qui seront joués ce soir avec "One Day At A Time" et "Good Teacher", placés astucieusement dans le set pour servir à chaque fois de passerelle entre le glorieux passé et l'actualité de Lynyrd Skynyrd qui continue à sortir régulièrement de nouveaux albums. 

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On aura beau dire que ce n'est plus 1977, d'accord, mais ces mecs jouent avec tout leur coeur et l'esprit des anciens est toujours là bien vivant et c'est certainement sur "Free Bird" que les frissons sont les plus forts. 

On voit presque les disparus se substituer à leurs représentants, leurs héritiers actuels. 

"Sweet Home Alabama" repris en choeur par toute une salle chauffée à blanc annonce la fin du set avant "The" Rappel...

Le moment le plus intense émotionnellement est sans doute lorsque Rick Medlocke effectue le saut traditionnel que faisait Allen Collins à la fin du monstrueux solo de "Free Bird".

 Tous les fans connaissent ce moment incomparable.

 L'ambiance est présente tout au long de ce magnifique concert bouclé en 1h35, mais intenses ces 95 minutes, pas de parlotes inutiles, "music is the only thing"!

 Alors si j'ai un conseil à vous donner, allez voir ce band légendaire lors de leur prochain passage. C'est pour moi le meilleur groupe de rock américain de tous les temps, une légende vivante. 

Oui, encore aujourd'hui, n'en déplaise à certains. 

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Mitch "ZoSo" Duterck

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