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Humeurs: Piero Kenroll
PLEIN L’OREILLE
Après la claque Edison’s Children, j’ai trouvé que 2014 a débuté assez calmement.
Quelques bonnes choses, certes, mais le grand frisson s’est fait attendre.
Enfin, hier, je constate que Magnum a sorti fin mars un nouvel album.
Son dix-huitième, je crois, et sans compter les « live ».
Depuis ses débuts, en 1978, j’ai parfois eu l’occasion d’apprécier quelques morceaux de ce groupe anglais et c’était toujours agréable, alors à tout hasard j’ai jeté un coup d’oreille…
J’ai failli passer à travers mes chaussettes !
Quel pied !
Je ne me souviens plus à quand remonte la dernière fois qu’un album m’ait fait autant d’effet dès la première écoute.
Le groupe est catégorisé comme prog et c’est vrai que ses compositions ne manquent pas de relief. Mais quel punch, quelle bravoure.
On est plus proche des envolées glorieuses de Springsteen, genre « Badlands », que des débuts de Genesis ou de Yes, croyez-moi.
Compositions dignes de classiques, mélodies accrocheuses, orchestrations soignées, cohérence instrumentale impeccable se marient avec les vocaux de Bob Catley et Tony Clarkin (oui, le groupe a deux chanteurs) qui livrent des interprétations riches en feeling et en nuances.
A mon humble avis, il n’y a pas un seul morceau faible sur cet album ; c’est l’intégrale du bonheur . Une plage préférée ? « Midnight Angel » peut-être.
Mais c’est vraiment subjectif.
Pour « The Valley Of Tears » qui clôt l’album je me suis d’abord demandé pourquoi c’était un peu un décrescendo par rapport au reste, puis j’ai fait attention aux paroles et j’en ai eu les larmes aux yeux.
Hypersensibilité sénile ?
En tous cas, j’écoute l’album en boucle à plein volume depuis ce matin et je sens qu’après je vais m’intéresser sérieusement à tous les albums de Magnum que j’ai raté.
Quoi ?
Ah oui, le titre. « Escape From The Shadow Garden ».
Donnez-m ’en des nouvelles.
Keep on rocking !
