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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 09:07

Comme d'habitude JP était le premier dans la salle et, à 20:00 pile, on dénombrait à peine 30/35 âmes dans l' AB Club, Bruxelles/ Namur même combat, jamais à l'heure.

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Oriane Marsili, alias  Ladylike Lily apparaît, un tendre papillon originaire du Finistère.

Le  joli minois paraît d'une fragilité fleur-de-lys, mais il ne faut pas se fier aux apparences, la petite sait ce qu'elle veut et elle l'obtiendra.

Un indie-folk empreint de mélancolie adolescente qu'elle  habille d'un jeu de guitare ciselé, mis en boucle et/ou de légères touches de piano aussi brumeuses qu'un printanier matin breton, la voix est modulable, passant de l'enfantin au fascinant avec quelques étapes ténébreuses ou allègres.... bref, Bruxelles a apprécié et, après le set de 35', a fait la file pour se procurer les CD's de la fraîche Oriane, car sa discographie compte un EP, 'On my own', et un full CD, 'Get Your Soul Washed'.

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Quelques accords de guitare, une gymnastique pédestre pour mettre en loops, a childish whisper, voici ' I'm terrified of being'.

Très vite tu songes à Alela Diane ou à Emily Jane White, il y a pire comme rapprochements.

Le céleste et intimiste 'Apologize'  suit les mêmes traces, une délicatesse  exquise comparable à  une esquisse de Fernand Khnopff.

C'est ma première visite en Belgique, hier j'étais à Anvers ( tu prononces en vert), ce soir l'AB, merci pour votre accueil.

De nébuleux halètements introduisent le menuet  'Kissing Spell' , de sortilèges, il sera question.

Une nouvelle fois ton esprit s'exerce aux comparaisons: Agnes Obel, Hannah Peel, propose-t-il!

'Prickling' traite de la vie en tournée et la tendre ballade fraternelle  ' Private light ' est dédiée à ma soeur.

Si ce n'est quelques malotrus devisant bruyamment au comptoir, Bruxelles is under her spell, l'intimiste 'On my own' tisse un nouveau pan à la toile dessinée par la belle enfant.

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La grosse claque du set, une cover magique de 'Serenade' ( Emiliana Torrini), baignant dans des climats éthérés à la Joanna Newsom.

Une véritable symphonie interprétée par une jeune fille solitaire.

Tonnerre d'applaudissements et retour de Ladylike Lily pour un bis qu'elle viendra jouer dans la fosse, unplugged: une charmante  ritournelle enfantine , ' Pearl and Potatoes' , pendant laquelle tout le club retient son souffle pour ne pas  briser le charme.

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Ladylike Lily: a pearl!

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Josephine

Josephine Oniyama, originaire de Cheetham Hill ( Manchester), la petite trentaine, a Liberian mother and Jamaican father, une graine de star ayant un seul album à son palmarès, ' Portrait', mais la presse anglo-saxonne prédit: " There’s just something about Josephine; we can tell this girl’s going to be big", on est prêt à la suivre après le brillant récital donné à l'AB, hier soir!

JOSEPHINE-_130405_-16.jpgSont deux à se présenter sur scène, l'attirante Josephine et sa guitare acoustique et le doué Steve Marsden, homme à tout faire: acoustique, électrique, piano et backing vocals.

First time in Belgium and first time to top the bill, ça change, avoue-t-elle!

'I think it was love', une première ballade, belle à te couper le souffle.

A nouveau, ça cogite ferme au niveau cellules cérébrales: un peu de Joan Armatrading, une once de Gabrielle, pas mal de Tracy Chapman,  une touche de gospel façon Odetta, mais surtout beaucoup de Josephine...un diamant brut , cette voix!

L'infectieux et rythmé ' A freak A', doté d'un petit solo aux teintes flamenco, s'imprègne immédiatement dans ton crâne, avec elle tu chantonnes ... If you have a mask / Get it out / And put it on / Put it on / Put it on...

Superbe!

Voilà c'était mon petit solo, from now on, Steve se chargera des soli.

Il le fera brillamment!

La  soul- country ballad 'Portrait', te donne des frissons dans le dos, en fermant les yeux tu repenses à Dusty Springfield.

Let's play an older song, le bluesy  ' Salt Lake' .

 Quelle baffe en pleine poire, pas étonnant que Jools Holland ait déjà invité ce joyau dans son show télévisé.

L'épique 'The last minute'  précède le rythmé  ' What a day' , classic feel with a modern twist, pour citer un internaute clairvoyant.

Belle tranche de toe-tapping northern soul.

I wish I wrote 'The Greatest', Cat Power did!

Superbe version.

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'Original Love' écrase toutes les Duffy, Adele ou Lily Allen.

Ouf, je peux déposer la guitare, le profond  ' We were tresspassers' aux images fortes,... I went pass that house today One with pictures on the walls of ..skeletons... du pur Billie Holiday.

Elle poursuit avec  un gospel ' I pray that I move', suivi du blues/funk  vachement épicé, ' Pepper Shaker', another highlight!

Rappelant son enfance, ' One Princess of Cheetham Hill ', Steve au piano pour cette ballade nostalgique.

La dernière sera the last track of the album, ' House of Mirrors' , a  magnificent waltzy jazz ballad, proche de la variété, mais de la grande variété, chantée par les plus grandes comme Shirley Bassey.

Un triomphe!

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Double bis.

Josephine solo, l'agité ' Closer' en picking galopant , suivi de la romance,  'Davey', en duo avec Steve. Sorry,sir,  I can't play the one you requested, me souviens que du titre.

'Closer' et 'Davey' proviennent du EP 'In the Labyrinth' .

 

 

Fin d'une prestation mémorable!

 

Photos: JP DANIELS

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