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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:55


Crosby, Stills & Nash
, 40 années de vie commune, quelques infidélités: Stills part s'amuser avec Chris Hillman (Manassas), visite la France et ses Sanson, retrouve le jeune Neil pendant un petit temps ... Les autres vieillards font également des escapades, solo ou en couple, David Crosby réussit même à faire un gosse (biologique) à Miss Lesbos. On prête main forte à des petits jeunes (David Gilmour...). On se bat pour des anti-nuclear causes (No Nukes)...
Nous ne pouvons occulter leurs ébats pré-nuptiaux: Hollies, Byrds, Buffalo Springfield ou Bloomfield/Kooper/Stills...
Lorsque Luc Toogenblik t'appelle pour te proposer de l'accompagner à Vorst Nationaal, tu annules tous tes rendez-vous et tu lui achètes 76 roses en seconde main!
'Déjà Vu'! 9 juin 2005, toujours dans le bunker, un concert mémorable!
Four years later .... nouveau moment d'émotion intense!



Set 1
A 20:15' the lights go out, clameur immense (tous les rescapés des sixties et quelques bébés, ayant, à peine passé, le cap des 40 piges..).

Sur scène: 3 claviers (il y a un piano pour Graham), une basse, un drum kit.
Le trio s'amène, tout sourire (paraît que la veille chez Heineken à A'dam, c'était pas la joie!): 'Helplessly Hoping'. Pas une ride, harmonies vocales célestes. Public debout après un titre!
The first song we ever sang together 'You don't have to cry', Luc à la recherche de ses Kleenex.
Le band, faut en parler, le fidèle Joe Vitale aux drums - le formidable Todd Caldwell aux claviers (dont un superbe Hammond) - James Raymond (birth father=David Crosby): keyboards également et Bob Glaub, un session bass player de L A (Jackson Brown, Bruce the boss, Linda Ronstadt, Warren Zevon et autres John Fogerty...), fournit un boulot sobre mais d'une redoutable efficacité.
Quelques covers! Rick Rubin doit produire un album de reprises qui sortira en automne.
'Ruby Tuesday', un Graham Nash aristocratique. James Taylor: 'Close your eyes', c'est ce qu'on fait, tout en se laissant bercer par ces close harmonies.
Tim Hardin 'Reason to believe' a little bit too mellow. Un jukebox softrock rétro!
Bob Dylan 'Girl from the North Country', avec de dérangeants trémolos dans la voix de Stephen. David et Graham à la rescousse .. she once was a true love of mine..
Stephen s'éclipse et laisse ses potes nous charmer avec leurs wispy vocals: 'Guinevere', d'une délicatesse à vous couper le souffle. Premier temps fort du set. De la pure magie.
Pour tous les enfants qui vous posent des questions 'Dream for him', Stills à la basse et grandiose solo de keyboards pour cette leçon de morale.

'In your name' titre plus récent, ballade à l'habillage country/gospel, it sounds like a prayer ... Lord can you help me Help me deal with the pain Can you stop all this killing In your name.... La Gretsch White Falcon de Mr Stills pleure, Dieu écoute et apprécie. Va -t-il se bouger le cul?
Ce truc je voulais pas le chanter, jamais, pas dans un million d'années dit Crosby en rigolant. Dédié à Jerry Garcia ' Uncle John's band': Grateful Dead. Du rock sudiste, inspiration bluegrass.
Le show gagne en intensité: Graham derrière le piano 'Our House'. Superbe!
Et une bombe Stills épique pour terminer la première partie 'Southern Cross' !
50', ce premier set soit- disant 'calme' et 'acoustique' ...
Break de 20'

Set 2: électrique!

Are you ready for some rock'n roll? Buffalo Springfield 'Rock'n Roll Woman', qu'est ce qu'il a avalé pendant la pause le Stills? Déchaîné, le mec, un vibrato cinglant, des riffs balèzes ... feu à volonté!
En 1966, ai fait un petit voyage au Maroc, nous dit Nash: 'Marrakesh Express'. Nouvelle perle 'Just a song before I go'.
Crosby under the spotlights: 'A long time gone'. Un petit tour du côté de Woodstock, pépé?


'Déjà Vu' vocalises atmosphériques , guitare fluide, petit solo d'harmonica de Nash, doublé de claviers majestueux, basse élégante ... we have all been here before... Fin! Une merveille!
Intro cléricale somptueuse à la the Nice/Pink Floyd: 'Cathedral'. Titre mélodramatique souverain (1977) écrit par Nash. Forest vibre, le son n'a jamais été aussi bon dans le blockhaus.


'Bluebird' Buffalo Springfield, again! Stills à la fête!
Deux accords, tout le monde a reconnu 'Almost cut my hair': a political statement il y a 40 ans, pas de quoi sourire aujourd'hui, ce truc est tout bonnement grandiose. C S& N sont inégalables.
Pour la dixième fois, la salle se lève.
Tous sur une ligne, guitares agressives, l'apothéose 'For what it's worth' ..... Stop, children, watch that sound... anti-war song, par excellence, reprise par tous les vieux hippies de Forest.


Magistral, les derniers rangs ont accouru frontstage: Graham, David et Stephen serrent les mains tendues, visiblement heureux ...Thank you Brussels!
Il n'y a pas de quoi, les petits gars, ce fut fabuleux!
55'

They're back!
'Wooden Ships' longue plage homérique, un Crosby cristallin, Stills agressif et Nash dirigeant le tout de main de maître.
Pas de naufrage pour le navire,
C S &N les Tabarly du rock.
The end?
Non, nouveau retour, un dessert: 'Teach your children' !
Vais leur raconter à mes enfants, petits- enfants, arrière petits -enfants ... ce qu'était le rock dans les seventies!



Pas des branleurs, mais des gars généreux qui savaient jouer et te
donner du plaisir!
Hats off, guys!  Même Crosby a ôté sa casquette!
 
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commentaires

M
Merci!
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S
Eh oui ! il a tout dit !Mais comment les gens font-ils pour traduire aussi bien les émotions des autres ?Merci Michel !CSN maccompagnent depuis mes 15 ans ( j'en ai bientôt 54...) et je n'ai pas hésité à "monter" à Bruxelles que j'aime tant pour assister au concert de ma vie !J'habite en Champagne et j'ai parcouru sans hésiter 900 kms  aller-retour pour les aplaudir, ces hommes-fées !Rien à ajouter, je savoure encore ce que j'ai vu, écouté, ressenti. Qu'on ne vienne pas me dire que Stills est fini-tiens, ça me fait mal de l'écrire- comme je le vois sur certains sites !
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M
CSN nous a réunit une fois encore. Nous étions trois: mon fils (à peine 7 ans et fan total), ma femme (une brésilienne tombée amoureuse de ce 'pain de sucre' musical qu'est CSN) et moi (inconditionel de la voix de crosby et des sons et solos de guitare de Stills). Nous étions heureux. CSN est thérapeutiquement génial car il nous libère de nos frustrations et obligations musicales d'aujourd'hui. Ils nous rappellent que la musique est ailleurs, quelque part dans ce qui s'appelle l'intemporalité.
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