EP - Miss Tammy Darling “Electric Love”

EP - Miss Tammy Darling “Electric Love” 

michel

MTD Records

 Tammy Whetham, bio from National Association of Teachers of Singing:

Tammy has been teaching voice & drama for over 15 years in various schools within Waterloo Region, and now currently teaches from her private studio in Toronto and at Bravo Academy for the Performing Arts in North York.

Forcément, Tammy chante, joue la comédie,  danse, prête sa voix pour des doublages, et donc, enseigne!

Depuis quelques années, elle se produit et enregistre sous le nom de  Miss Tammy Darling, son créneau : 50s and 60s music!

Son premier EP,  “Electric Love”  a vu le jour il y a quelques semaines!

Tracks:

1.Let's Go 

2.Boogie Into The Night

 3.Pretty Little Dress 

4.Electric Love 

5.Hollywood Romance

 6.Toxic Witch 

7.Mr Bartender

Crédits:

Producer - Stacey Kay
Mixing/Mastering Engineer- Josh Try
Recording Engineer- Emma Whale

Vocals: Miss Tammy Darling
Piano - Jason White
Guitar - Michael Margolese
Bass - Mark Laidman
Drums - Mark Swan
Saxophone - Gene Hardy
Trombone - Christian Overton
Trumpet - Bryden Baird
Flute - Tony De Luca
Strings - Steve Lehmann
Backup Vocals - Stacey Kay

Emballage: comme pour mal d'albums de rockabilly, un cartoon  représentant une pin-up attractive, pour ne pas dire affriolante,  jouant à l'ingénue,  alors qu'à côté d 'elle un coeur, électrique, lance des éclairs qui risquent  d ' embraser le tien!

'Let's go':  let's jive,  que la party commence, put on your dancing shoes, car ça va remuer ferme sur la piste de danse.

Avec ce morceau tapageur , sentant le vintage rockabilly , celui de Wanda Jackson,  Janis Martin, Charline Arthur, Sparkle Moore ou des plus récentes Kim Lenz et Imelda May, Miss Tammy va faire des ravages.

La voix  est provocante ..Come on, daddy-o,... bouge tes fesses, et  l' accompagnement musical imparable et sautillant,  basé sur des guitar  licks ravageurs et une rythmique infaillible.

  La recette peut paraître éculée, mais dans 150 ans elle fera toujours autant d'effet qu'à l'époque d'Elvis, de Carl Perkins ou de Gene Vincent. 

Virage swing avec la seconde plage,   “Boogie Into the Night” sur laquelle les cuivres excellent, tandis que la guitare lancent des piques fougueuses et que le piano   cabriole joyeusement, la voix, espiègle, fait le reste.

'Pretty Little Dress' démarre comme un blues porté par une  guitare bleue , la voix, très vite, rejoint la gratte   et s'adresse à tous les types qui te sifflent en rue, car tu portes une mini-jupe sexy. Le  blues lent initial prend ensuite  des tonalités rock, pour se décarcasser vigoureusement sur un tempo accéléré, la  guitare, en mode lance-flammes, mitraille sans répit, le piano la suit de près,  tandis que la petite Tammy déballe son propos féministe en poussant à fond sur l'accélérateur.

Du coup tu repenses à Elvis décrivant the  'Long Legged Girl (With the Short Dress On)'.

Au démarrage, le titletrack ' Electric Love'    est bourré de cuivres,  la miss répétant  4 à 5 fois electric love  avant d'en arriver au fait.

Ce rockabilly teinté de rhythm and blues, la  rapproche aussi bien du ' Cool Love' de Wanda Jackson que de Little Eva, celle qui en 1962 a trôné en tête des charts avec 'The Locomotion',

Le choeur doo-wop en background  ajoute une touche noire à la  plage, aussi joviale qu'insouciante.

Il fallait une ballade sentimentale, voilà ' Hollywood romance', pour les fans  d'orchestrations cinématographiques à la Georges Auric,  ceux de Doris Day, d'Audrey Hepburn, de Gregory Peck, mais encore  les amateurs  de décors à la  flûte. 

Britney Spears a fait carton plein avec ' Toxic', qu'attendre de ' Toxic Witch' de Miss Tammy Darling?

Un saxophone omniprésent, une sorcière nocive, des backings visqueux... ce track énergique, qui parce qu'elle nous sort à un moment... see you later...  nous évoque un alligator,  donnera l'envie à ta petite amie de t'entraîner sur la piste, quitte à ce qu'un ivrogne te  pique le dry martini que t'as laissé sans surveillance sur la table.

Sorti en single en 2021, “Mr. Bartender,”, est aussi excitant que les cocktails que le barman prépare à longueur de soirée.

 Shake that shaker, man, shake, baby shake,  il n'y a pas que le shaker cocktail à être secoué vigoureusement, le saxophone s'en donne à coeur joie, le piano bondit comme une grenouille sur ressort et  la  petite s'impatiente, en attendant son verre,   c'est certain, ce truc donne soif! 

" Electric Love" : sept titres, à peine 19 minutes,   mais c'est assez pour te faire suer sous la boule à facettes.

Un premier EP incendiaire!