Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
Par Michel
Ayco Duyster sur Studio Brussel, depuis plus de 10 ans un gage de qualité.
En ce dernier vendredi du mois dédié à Junon, la sombre Ayco nous a concocté un Out Loud coups de coeur 2011: Low Vertical et Flying Horseman!
Il sera 21h20' lorsque le trio formant Low Vertical prendra place sur le podium érigé au 5è étage du Beurs qu'on est prié de rejoindre en se tapant une volée d'escaliers ( 206 marches, soit 20 de moins que pour contempler la morne plaine sur la croupe de Daktari).
Le Bruxelles branché sirote toujours en terrasse alors que Ward, Seppe & Pieter amorcent leur set par une intro atmosphérique aux vocalises voilées, vite mises en boucle sur arrière-plan de claviers ténébreux. Seppe lance une boîte à rythme tandis que la guitare de Ward et la basse de Pieter entrent dans la danse.
De l'indie froid et planant: 'L'Origine' ouvrant leur CD ' I saw a landscape once' sorti chez Zeal, début 2011, fait place au sidéral: ' Planet Minus Monkey' aux effets électroniques Space Oddyssey décorés de vocaux Thom Yorke, époque OK Computer.
Le périple cosmique étant perturbé par un dérapage noisy à la guitare.
Le catchy et dansant 'Birth control' accentue les rapprochements avec un Radiohead croisé avec Aphex Twin.
Le posé et mélancolique : ' She came outside' sera suivi du titletrack: le haché et concis ' I saw a landscape once' aux intonations Muse et aux lignes de basse galopantes.
Une élégante cover de Sleeping Dog, le band de Chantal Acda:' Wheelchair' avant un plongeon dans le Jurassique Tithonien: ' T-Rex' , une fébrile cavalcade de dinosaures agités succédant à un passage lent et cérémonieux.
Face au podium un quartet de fridolins pompette et perruqué Dalida/ Grosse Bertha/ Pippi Långstrump gigote maladroitement sur un paysage sonore manifestement pas prévu pour un numéro de cirque Gert Simoneit Barum.
Imagine Horst Hrubesch en tutu pour te faire une idée.
Low Vertical remercie les danseuses et amorce un slowcore, à la Krakow, des copains d'écurie: ' Wake up, it's bedtime' , bourré d'effets électroniques et au final acéré.
'At the point of No Return' a tout pour faire un carton sur Pure FM, une mélodie entêtante, des lignes de basse te chatouillant le bas ventre, un refrain catchy... Fort!
'Beardman' encore un downbeat soigné.
Le set de cinquante minutes s'achève avec le poétique 'Get rid of the monster in you' au final postrock bouillonnant, ayant transformé les compatriotes d'Angela Merkel en pantins désarticulés, contaminés à la suite d'une absorption massive de jus de germes de soja d'origine douteuse.
Low Vertical, un groupe à tenir à l'oeil!
Le temps d'une visite au bar et l'un des poulains les plus en vue de l'agence Bestov investit le podium:
Flying Horseman!
C'est la quatrième fois que tu croises la route du cavalier volant: Bert Dockx. Jamais tu ne le regrettas!
Flying Horseman est arrivé au stade où les frontières de notre riant royaume sont devenues trop étriquées, malheureusement justice et reconnaissance internationale ne semblent pas être synonymes!
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