Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
Par Florin
Je n’avais pas prévu d’assister à ce concert, j’avais un peu zappé l’écoute sur le site du Bota sans doute, quand 3 jours avant je reçois un SMS d’un gars que j’ai rencontré au concert d’Anaïs et qui me propose de venir voir ce concert rempli « d’envolées instrumentales». Pour la première fois je me suis rendu le jour même pour acheter mon ticket, tout en recevant 5 SMS sur la route du fameux type que j’ai trouvé sur place bourré comme un polonais. Ca commençait déjà mal. Je m’installe dans la magnifique Rotonde et il vient bien sur se coller à moi, en parlant sans arrêt, au point que les gens se retournaient vers nous se demandant quel est ce couple de poivrots. Il n’y avait pas grand monde dans la salle et des coussins avaient été disposés sur le sol formant 3 demi-cercles, c’était assez zen.
Michael Andrews arrive et s’installe avec un autre musicien à sa gauche, tous deux avec une guitare. Le gars se tait, ouf ! La musique plutôt basique, quelques accords à répétition, mais en fin de compte agréable. J’ai décollé un instant quand ils ont employé le micro se trouvant au milieu de la scène, juste entre les deux musiciens, et raccordé à un petit synthé. Ca donnait un son proche des chants de sirènes, très aérien, voir spatial. On ne comprenait pas grand-chose de ce que Michael disait car il parlait très doucement. Ils n’ont pas été rappelés car, je pense, nous étions tous à moitié endormis. A la pause sont venue s’installer à coté de moi deux jeunes filles à la place du type parti faire la vidange et se chercher un verre de plus. Charmantes, silencieuses, au parfum délicat et en plus l’une d’elle a enlevé ses chaussures en dévoilant ses jolis pieds (j’adore ça). L’arrivée du mec bourré a vite cassé cette poésie :(
Vient ensuite Emily Haines. Elle s’installe au piano et devant elle un musicien avec un petit synthé et un PC portable sur une table. Entre eux un projecteur piloté par le PC et projetant des films de Guy Madden (que je ne connaissais pas et ça ne me manque pas). Ces images en noir et blanc, genre cinéma des années 20, étaient plutôt dérangeantes. Elles étaient sensées apporter une animation au spectacle mais personnellement elles me faisaient plutôt flipper. Heureusement qu’Emily possède un charme fou et dommage qu’elle cachait un peu son visage derrière une cagoule et qu’elle était placée de profil par rapport à la salle. Elle s’est adressée à nous à quelques reprises, en Anglais, avec beaucoup d’humour, une sensualité terrible ... en un mot, elle est adorable ! Pour parler se da musique, que dire, très calme, apaisante, assez constante, quelques « fuck » par ci par là, et comme elle l’a si bien dit, « Our music is not meant to make you feel bad but to make you feel better » autrement dit, c’est une musique qui veut le bien.
Eclipse Next 2019 - Hébergé par Overblog