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Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.

Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025

Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025

Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025

NoPo

ENDLESS BUD AU FUT CHANTANT pendant ARTBIST'ROCK le 6 Juin 2025

Je reste sur une bonne impression, après le concert du sextet, originaire de la campagne de Saint-Carreuc, Plaintel, ou Plœuc-L’Hermitage, à la Grande-Ourse de Saint-Agathon en Avril 2023 (rappel ici).
). Oui, mais Romain s'est mué en Tabatha comme par la magie de la série 'Ma sorcière bien aimée' (référence qui vous situe déjà l'âge de mes artères). Et la fille, elle joue à domicile au Fût qu'elle connait par cœur avant d'être 'Push'ée à chanter. Pour le reste, on ne change pas une équipe qui gagne et visiblement s'entend très bien pour continuer ‘endless’.
Les supporters répondent présents, je retrouve même quelques amies de ma fille venues encourager Nicolas. Mais ceci reste hors sujet si ce n'est que Nicolas apprécie visiblement.
6 musiciens sur une petite scène, c'est chaud; il faut être prêt à esquiver les manches de guitare sinon ça risque de devenir scène de ménage et comme Tabatha a revêtu sa tenue de panthère, ça promet!

Tabatha Gioux : Vocals
Alan Maitrallain : Guitar
Guillaume Boschat : Drums
Nicolas Chauvin : Bass
Julien Martinet : Keyboards
Julien Bordes : Guitar

Accueil par 'Believe it', et on veut bien y croire. Un classique de l'ère Romain mais après Jésus Christ. Là, c'est Tabatha qui crie harmonieusement et n'hésite pas à prendre le tambourin. Le morceau n'a rien perdu de son côté bluesy et rampant, avec cet orgue doorsien du plus bel effet. Pas mal d'effets aussi sur la guitare d'Alan à gauche qui aime fuzzer... comme vous voulez.

"Look at me" introduit une guitare au natural blues, séquencée par des stridences telle une alarme au synthé. Tabatha module, passant d'une voix haute et douce, à un ton fâché à gros grains. Son regard en dit long.

La basse rebondissante de 'So what' contribue aux secousses du morceau dans une cadence bien marquée par Guillaume en toute décontraction.  Instinctivement, tu tapes du pied... écrasé par ta voisine... le pied, oui, mais le bon!. La voix, un peu embrumée, ajoute une ambiance chagrine. Le tournoiement des guitares saturées, bordées à l'orgue juste avant la conclusion, monte bien la mayonnaise. Julien, aux chœurs aussi, ne quitte pas son bonnet mais ce n'est pas un bonnet d'âne.

"Tears" n'est pas destiné à verser une larme car son riff d'intro, à la gratte, incite plutôt aux clapping hands. Le balancement se prolonge au milieu d'un ruisseau tortueux de guitares et l'orgue de Julien, souriant, discret mais omniprésent. Quant à Guillaume, il reste concentré et cogne fort, et il aime ça le bougre!

Sur la vidéo (Polly ou bloody blues?), l'atmosphère se rapproche d'un funky blues avec un clavier inspiré par Stevie Wonder et les baguettes qui roulent des mécaniques sur les peaux. A la basse aussi, un peu de slapping soutient le côté groovy qui encourage Tabatha à se trémousser. L'instrumentation finale et le grain, mis par la chanteuse, épaississent l'aspect heavy blues.

Voilà le grand classique "The last one", qui n'est pas la dernière mais une superbe montée crescendo, début en dépouillement puis habillage au synthé et fuzz. La rythmique tonne, immuable et monolithique. La front woman, grimaçante, conserve la tonalité basse du morceau original qui convient parfaitement au registre menaçant.

"Carry on" continue dans cette ambiance qui couve et va finir par éclater. Mes voisins, tentant un pogo, se prennent les pieds dans le tapis ou les restes de pavés et auraient pu finir dans la mare. Mais loin d'en avoir marre, ils remettent ça évitant le pire on ne sait trop comment...

On file sur la côte avec "Lighthouse" au côté hypnotique, toujours dans un climat doorsien de nuages chargés et de tempête approchante (riders on the storm), avec cet orgue qui tintinnabule. Pourtant, le rythme conserve un côté élastique, propice au déhanchement. 

Vu qu'on était sur la côte, on descend sur la plage avec 'Fire on the beach'. La batterie se veut sautillante et la basse rebondit. Endless Bud-y Holy et pas que... Ici, le morceau fricote avec un rock rétro 60/70's tonique qui pourrait rappeler les Beach Boys ou les B'52's jusqu'au passage central suspendu, partant sur un solo de guitare un peu psyché. La blonde se balade, avec facilité sur ce matelas bien gonflé.

Le final "Run away" à la puissante pulsation, est un bon prétexte pour souffler sur le feu allumé dans le morceau précédent. L'expression échappatoire, répétée à l'envi, entraine l'excitation du public, pas d'accord pour s'en aller, et la confirmation du nom du troquet puis permettra de prolonger par un bis.

 

Un concert très plaisant avec la version féminisée d’Endless Bud qui m’a convaincu. Eux aussi semblent satisfaits tout comme leurs supporters qui donnent de la voix. Y'a plus qu'à s'en jeter une (Bud) pour faire couler tout ça.

 

SETLIST
01-Believe it
02-Look at me
03-So what
04-Tears
05-Polly
06-Bloody Blues
07-The last one
08-Carry on
09-Light house
10-Fire on the beach
11-Run away

 

Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025
Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025
Endless Bud sur la scène du Fût Chantant pour Art Bist'rock , Saint-Brieuc, le 6 juin 2025
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