Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
Par NoPo
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... The Rubettes - "Juke Box Jive", extrait de l'album 'We Can Do It'.
Flashback
Considérations périodiques... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... - THE RUBETTES - "We can dot it" LP 1975 - Titre 'Juke box jive'
Flashback
Les Rubettes, un groupe en forme de madeleine de Proust pour moi (à ne pas confondre avec les roupettes! Trop fort la blague de potaches!!), une époque formidable où je découvre à peine le rock à 13 ans. Une version particulièrement mainstream du glamrock à la Sweet/Slade de la même période.
Tout démarre avec un duo de compositeurs Bickerton/Waddington, des faiseurs comme il y en avait tant d'autres dans les années 60, qui en écrivaient des tonnes pour des maisons de disques. En l'occurrence ici Polydor (au soleil) qui va en faire de l'or, il est l'or, monseignor...
Les musiciens qui enregistrent la version studio, sont baptisés les Rubettes, en référence au ruby (bientôt sur l'ongle). On leur enfile costume et casquettes blanches, comme une famille de Bisounours, et vas-y roule ma poule (aux oeufs d'or). Bingo, tube direct avec 'Sugar baby love', à inspiration doo wop, qui a failli filer à l'Eurovision avec son style bubblegum et sera repris par Dave. La voix incroyable de Paul Prewer fera long feu puisqu'il ne veut pas faire partie du groupe rassemblant :
Alan Williams au chant, Tony Thorpe à la guitare, Mick Clarke à la basse, Bill Hurd et Peter Arnesen aux claviers et John Richardson à la batterie.
Ils enchainent aussitôt avec un 2è banger 'Tonight' qui finit sur leur premier album 'Wear It's at'.
Et battant le fer tant qu'il est chaud, le 33 tours 'We can do it' sort en 1975 avec les cartons pleins 'I can do it' et 'Juke box jive'... puis 'Rubettes' 3è LP la même année.
Le soufflet commercial retombe aussitôt mais le groupe assume une évolution musicale un peu plus rock (malgré le départ de Hurd et Arnesen) dont l'Allemagne et la France restent fervents un temps.
Ils publient un album par an entre 1976 et 1978 flirtant même avec la country mais disparaissent derrière la vague disco.
Puis, sous diverses assemblages, le potage gouleye de nouveau à la fin des années 80 avec la première partie des Bee Gees et un nouvel album studio en 1992 puis on les voit à Taratata.
Les Rubettes prolongent en 2 formations parallèles avec la précision featuring des noms des musiciens et continuent de surfer sur la vague de leurs anciens hits.
Une notoriété tellement forte que Alan Williams raconte :
"En 1977, nous soutenions les Wings et avons discuté avec Paul McCartney dans les coulisses... il nous racontait que lorsqu’il avait été interviewé en France, la première question était « Êtes-vous Paul McCartney du Royaume-Uni ? » la seconde était « Connaissez-vous les Rubettes ?" ça fait mal aux rou...bignoles hein?
Transportons-nous donc en 1975 pour s'ambiancer avec "Juke-box jive". Démarrage sur un pattern de batterie qui rappelle, en moins rapide, l'intro de 'The Ballroom Blitz' de Sweet. Puis c'est foison d'instruments et débordements vocaux avec des harmonies aussi kitchs qu'incroyables et qui évoquent aussi The Juicy Fruits sur la BO de l'extraordinaire 'Phantom of Paradise' de Brian de Palma en 1974, tiens-donc. Les riffs simples et les waouh-waouh, plus onctueux que les crêpes (la casquette sur leur tête), régalent dans une mélodie qui perfore le crâne. Un truc ancré à jamais au fond de nos juke-box!
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