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Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.

BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... The COMATEENS , Don't Come Back, extrait de l'album Deal With It

BACK TO BEFORE AND ALWAYS....  The COMATEENS , Don't Come Back, extrait de l'album Deal With It

BACK TO BEFORE AND ALWAYS....  The COMATEENS , Don't Come Back, extrait de l'album Deal With It

 

Flashback

Considérations périodiques... par NoPo!

BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... - COMATEENS - "Deal with it" LP 1984 - Titre 'Don't come back'
FLASHBACK

COMATEENS, pseudonyme bricolé à partir d'un raccourci tordu d'une manchette de journal ('May learn how coma mom -devenu teen- died'), associe un primo duo, le bassiste-chanteur Nic North (nom de famille 'Dembling') et Ramona Jan(quito) quittant le projet dès 1980. Entre-temps, Lyn Byrd vient pépier son bonheur avec Nick et jouer du synthé à tire-d'aile, par la même occasion.
Puis, Oliver, le jeune frère de Nick (un teen de plus!) remplace la ramoneuse à la guitare et plein d'humour, se baptise, au quart de tour (à gauche), 'West' plutôt que 'North' sans perdre la boussole pour l'heure de la sortie du premier album de 1981 dont le titre ne va pas chercher midi à 14 heures 'Comateens'. Ils ont le look les coco, portant Ray-Ban et belles fringues stylées noires. Vous avez remarqué... la batterie(rit) jaune, y'en a pas! Lyn Byrd la met en boite comme le t(h)on donné.

En plus de leurs compositions, les New-Yorkais reprennent 'Summer in the city' des Lovin' Spoonful et 'TVC15' de Bowie, une idée de leurs influences.

Lynn fait le mulet seulement dans sa coupe de cheveux, car elle avance souplement déposant des filets de claviers avec grâce et transparence sur 'Late night city' (qui aurait pu faire un tube dans les sixties) ou fantomatiques sur 'Ghost'. Son instrument, une espèce d'orgue 'Bontempi' nous fait dire 'Bon tant mieux!', ça sonne plutôt kitsch et ça colle.

Ils enfilent la rondelle 'Pictures on a String' en 83 avec son lot de pépites dont le funky single 'Get Off My Case' et le pop chiadée 'The Late Mistake'.
J'ai la chance de les voir en concert à Rennes à cette époque puisqu'ils fréquentent Etienne Daho, glamour toujours glamour!

Puis la conclusion s'écrit déjà en 1984 ou presque avec 'Deal with it', un disque plein de maturité et d'énergie classieuse. T'as qu'à écouter l'entrainant 'Don't come back' qui rappelle l'impayable et stylé Kid Creole. Si ça ne te tourne pas dans ta tête à travers les ouïes, c'est que t'es sourd comme un pot : 'Don't come back, no matter what you do, what you want is never good for you'.

Oliver meurt en 1987 à 25 ans, héro accroc à l'héro...

Il y aura bien 'West and Byrd' en 1988 (Nick North se rebaptisant 'West' pour nous perdre) qui cale des restes d'enregistrements définitifs avec le divin défunt mais sans suite dans les idées. Etienne Daho vient faire les chœurs sur 'Stay with me' qu'il s'approprie sur son album 'Pour nos vies Martiennes'. Et il applique les mots en vrai, continuant d'écrire des chansons avec Nick, Lyn jouant la guest star.

On se fait un petit come back des Comateens en 1984 pour contrarier 'Don't come back', un hit en puissance. L'intro au gimmick claviers/grosse caisse rameute une guitare funky avec les cocottes en palm mute, sur un rythme carré et volontiers disco chic jusque dans sa basse élastique. Break imparable et solo synthé vintage. Quant au refrain canon, à 3 dans la chorale, il te défonce le crâne dans un coma inoubliable!

 

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