Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
Par NoPo
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Paris, c'est fini par Atoll , album 'Tertio'
Flashback
chroniques ponctuelles par NoPo
Admirateur de la BD poétique Philémon de Fred, je parcours les pages de 'l'âne en atoll' dès 1977, écoutant braire la vague punk. Bizarrement, je découvre, à cette même période, le groupe lorrain ATOLL et ça colle Anatole avec son 'Tertio' album, loin d'être un âne musical. Un groupe prog, haut de gamme, qui vient jouer dans la cour des grands - Ange (ohoo).
Retard à l'allumage pour ma part puisqu'Atoll existe depuis 1972, et que, primo, en tant que prim'at-ologue, j'aurais pu anticiper (ahaa, y'a pas de deuxio!)...
Luc Serra (guitare, synthé), Jean-Luc Thillot (basse) et Alain Gozzo (batterie) rejoignent André Balzer (chant) et Francis Paul à Metz pour former l'ilot. Mais-c'... est déjà plus la même équipe qui enregistre 'Musiciens magiciens' en 1974, influencé par Yes, car c'est 'No' bye-bye Francis Paul et Hello Michel Taillet (claviers, chant).
Atoll, errant déjà, mais pas vraiment A-tolérant, ça frite et Balzer préfère s'extraire plutôt que de se shooter à l'Alka Seltzer. Luc Serra le remplace au chant... pas pour longtemps. Avec Bruno Géhin en tant que deuxième clavier, Jean-Claude Monnet prend la gratte mais Money, Money, Money, abba-tu(e, ahaa), JC lâche et Chris Beya se substitue à lui. Sans être grand climatologue, on se doute que ça ventile dur dans l'Atoll. D'ailleurs l'album de 1975 s'appelle 'L'Araignée-Mal', sans le voir partout, ce qui n'empêche pas un tissu de louanges par la presse spécialisée. En 1976, ça chie dans le ventilo puisque Gozzo joue au 'Va-t-en, reviens', relayé un peu plus d'un an par Didier Hoffmann, et finalement réintégré pour finaliser 'Tertio' dans le quintet.
Il a bien fait, le 33 tours, lui, tourne dans le bon sens, celui qui ne regarde pas en arrière.
En 1979, 'Rock puzzle' accueille cuivres, cordes et choristes, dont LISA DE LUXE et STELLA VANDER (Magma), déjà présentes sur 'Tertio', un riche puzzle d'iles et elles, imbriqués. L'immense John Wetton, bassiste / chanteur chez Family, King Crimson, Uriah Heep, Roxy Music, UK, Wishbone Ash etc etc etc... insatiable, se laisse tenter et atteint l'Atoll en 1981. Il participe à 3 morceaux sur la réédition du disque version 1993 et ouais, tonne (ahaa) sur ses compos dont 'Here comes the feeling', que Asia se réapproprie, lors de son premier album de 1982.
Atoll suspend son vol jusqu'en 1987, où, seul oiseau rescapé, Chris Beya porte le groupe devant les fans japonais avec 4 nouveaux acolytes, favorisant la sortie du disque 'L'océan'. Atoll rafistole comme il peut son avenir.
En parallèle, André Balzer et Michel Taillet (qui s'est taillé forcément) forment Atoll Sud... et sans provoquer de tôlé, on dirait Atoll plus que le Sud (ahaa).
'Illian - J'entends gronder la terre' parait, pour la cause environnementale, en 2003 sous le nom d'Atoll rebaptisé rapidement Chris Beya Atoll. Toujours grâce à de convaincants japonais, les deux 'B'(néficiaires) Beya et Balzer acceptent de jouer live à Tokyo avec le revenant Didier Hoffmann notamment, à la batterie. ça s'appelle 'Tokyo, c'est fini' mais c'est 'Paris, c'est fini' (qui mentionne Tokyo, vous suivez?), titre moderne de 1977, que nous choisissons.
La musique commence par une boucle virevoltante au clavier, qui voit bientôt double, dans des soubresauts rythmiques. La voix fougueuse se faufile au milieu de méandres mélodieux et de breaks jusqu'au solo de guitare aussi euphorique que technique puis le terminus, tout le monde descend.
Un inoubliable pactole musical!
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